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Congo – France : Denis Sassou N’Guesso présent au sommet de Paris sur le nouveau pacte financier mondial

Le Président Denis Sassou N’Guesso est arrivé mercredi 21 juin à Paris. Dans la capitale française, le chef de l’État congolais prendra part, du 22 au 23 juin, au sommet pour un nouveau pacte financier mondial organisé par le chef de l'État français, Emmanuel Macron.

Du 22 au 23 juin 2023, le Sommet pour un « nouveau Pacte financier mondial » se tiendra à Paris suite aux vœux du Président Emmanuel Macron, partagés lors de la COP27 en Egypte.

Le sommet pour un nouveau pacte financier mondial permettra de définir les principes des réformes à venir et de fixer une trajectoire vers un partenariat financier plus équilibré entre le Sud et le Nord. Il ouvrira également la voie à de nouveaux accords pour lutter contre le surendettement et permettre à davantage de pays d’accéder aux financements dont ils ont besoin pour investir dans le développement durable, mieux préserver la nature, faire chuter les émissions et protéger les populations contre la crise écologique, là où c’est le plus nécessaire.

« Afin de reconstruire la confiance dans le système international, nous avons besoin d’un nouveau consensus qui permettra de déterminer des règles du jeu équitables, de partager le fardeau engendré par la crise écologique et de bâtir la prospérité et la sécurité pour tous les pays » affirmait Emmanuel Macron.

Le Nouveau pacte financier mondial permettra de définir les principes et les mesures nécessaires pour réformer le système financier et lutter contre les hauts niveaux d’endettement qui empêchent les gouvernements de mettre en œuvre une action ambitieuse pour réduire les fractures climatiques, économiques et technologiques qui risquent de fragmenter notre monde.

Cette thématique intègre le combat mené de tout temps par le Président congolais, Denis Sassou N’Guesso, dont la vision écologique est investie dans la préservation du Bassin du Congo, pour lequel il a initié le Fonds bleu pour le Bassin du Congo, qui vise à permettre aux États de la sous-région du Bassin du Congo de passer d’une économie liée à l’exploitation des forêts à une économie s’appuyant davantage sur les ressources issues de la gestion des eaux, et notamment de celle des fleuves.

L'accord portant création de ce fonds a été signé par douze pays de cette sous-région le 9 mars 2017 à Oyo en république du Congo. Depuis lors, ce fonds devant permettre des compensations sur les efforts de préservation des écosystèmes, peine à être accompagné. Sans doute Paris en sera un des leviers de la relance.

Historiquement, ce sont les pays occidentaux qui ont en majorité exploité ces énergies, souvent au détriment des pays dits du Sud, et la question de leur juste réparation est traitée par le biais de flux financiers.

En 2009, les pays du Nord se sont engagés à débloquer au moins 100 milliards de dollars par an à partir de 2020 pour financer les actions climatiques des pays en développement.

En 2023, ce chiffre n’est toujours pas atteint et 52 pays en développement sont en situation de surendettement ou en risque élevé de surendettement, ce qui représente plus de 40 % des populations les plus pauvres de la planète. C’est pourquoi la refonte des institutions financières mondiales est nécessaire et de nouvelles sources de financement doivent être trouvées.

Justement, outre les allocutions de circonstance, le sommet sera rythmé par 6 tables-rondes, 30 évènements labélisés et plus de 50 évènements parallèles.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-06-21 13:14:22

Éliminatoires CAN 2024 : Le Mali a validé son ticket en s’imposant devant le Congo-Brazzaville (2-0)

Il ne leur suffisait qu’un point pour composter leur ticket, les Maliens n’ont pas fait dans le calcul en allant gagner à Brazzaville face au Congo (2-0) dans le groupe G.

Grâce à des buts inscrits en seconde période par Ibrahima Koné (62e) et Néné Dorgeles (73e), les Aigles vont connaître leur neuvième phase finale de CAN consécutive.

Cette victoire réduit considérablement les chances des Diables rouges congolais qui n’auront d’autre choix que d’aller gagner en Gambie lors de la dernière journée pour aller en Côte d’Ivoire.

Les équipes qualifiées après la 5e journée :

Côte d’Ivoire (pays organisateur) Algérie, Tunisie, Sénégal, Burkina Faso, Guinée équatoriale, Maroc, Afrique du Sud, Égypte, Zambie, Nigeria, Guinée-Bissau, Cap-Vert, Mali.

Les équipes éliminées :

Botswana, Madagascar, Lesotho, Sao-Tome-et-Principe, Liberia, Soudan du Sud, Niger, Togo, Sierra Leone, Eswatini, Comores, Rwanda.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-06-19 11:05:28

Le congolais Louis Patrice Ngagnon interpellé par la police de l’Air et des Frontières du Cameroun dans le cadre d'un signalement Interpol, ça fait jaser à Brazzaville

L’actuel rapporteur du Conseil économique, social et environnemental de la République du Congo, Louis Patrice Ngagnon, a été interpellé, sans pitié et remords, le 09 juin dernier par les autorités camerounaises, à sa descente d’avion, dans le cadre d'un signalement Interpol. Il est poursuivi pour des faits de corruption d'agent public étranger commis en bande organisée, de concert avec des cadres de la société française Vectra.

Cité à comparaitre devant le tribunal judiciaire de Paris en janvier 2022, le délibéré de cette affaire avait été fixé au 7 juin 2022 et monsieur Louis Patrice Ngagnon a été condamné à 18 mois d'emprisonnement.

Il n’avait pas fait appel de sa condamnation selon nos sources.

Il était donc recherché par les services judiciaires Français aux fins d’exécuter cette décision de justice.

Pour exfiltrer du Cameroun ce proche du Ministre d’Etat, directeur de cabinet du chef de l’Etat, ancien directeur général de la société nationale de distribution d’eau (SNDE), du bureau de contrôle du bâtiment et des travaux publics (BCBTP), nous apprenons que Brazzaville aurait dépêché en urgence à Yaoundé puis à Paris l’ancien Conseiller juridique du Président de la République, M. Wilfrid Magloire Obili qui aurait fait plier Paris et Interpol.

M. Louis Patrice Ngagnon, tentera t-il de sortir encore du Congo pour l’étranger sans y répondre à la justice française ?

That is the question !

Albert SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-06-19 07:17:41

Sommet des chefs d’Etat de la CEEAC le 1er juillet à Libreville

Ali Bongo Ondimba en sa qualité de président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) recevra ses homologues à Libreville le 1er juillet prochain pour le 23e sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEEAC, annonce la CEEAC dans un communiqué dont une copie est parvenue à notre rédaction.

Le thème de la rencontre de Libreville est « relever le défi du financement de la communauté pour accélérer le processus d’intégration de la région Afrique centrale et soutenir la mise en œuvre de sa réforme institutionnelle ».

Le sommet sera précédé de plusieurs rencontres préparatoires des institutions spécialisées de la CEEAC dès le 20 juillet 2023.

La CEEAC a été créée en 1983 et regroupe dix pays (Angola, Burundi, Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale, République Démocratique du Congo, Sao Tomé et Principe, Tchad). Elle est l’une des cinq zones de développement sur lesquels l’Union Africaine entend bâtir la coopération et l’intégration continentales.

La CEEAC a pour mission de favoriser le dialogue politique dans la région, de créer le marché commun régional, d’établir des politiques sectorielles communes, de promouvoir et de renforcer une coopération harmonieuse et un développement équilibré et auto-entretenu dans les domaines de l'industrie, des transports et des communications, de l'énergie, de l'agriculture, des ressources naturelles, du commerce, des douanes, des questions monétaires et financières, des ressources humaines, du tourisme, de l'enseignement, de la culture, de la science et de la technologie et du mouvement des personnes en vue de réaliser l'autonomie collective, d'élever le niveau de vie des populations.

En vue de garantir le développement, la solidarité, la libre circulation des biens et services et la paix dans la région, un plan stratégique d’intégration a été adopté en 2007 par les pays membres.

La présidence tournante est actuellement assurée par le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba.

Libreville abrite le siège de l’institution.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-06-18 21:30:44

Passeports : une crise en voie de résolution, la priorité d’abord aux étudiants, selon le député Henri Zoniaba Ayimessone

Certains d'entre vous y ont certainement été confrontés ces derniers temps. Impossible de pouvoir commander un passeport. Afin de régulariser une situation de crise qui a débuté en septembre 2021 et les retards engendrés dans le traitement des dossiers, l’Assemblée nationale a prescrit à la Commission Défense et Sécurité et à la Commission Economie, la mission d’information auprès du Ministère congolais de l’Intérieur, afin d’évaluer le processus de production du passeport. Henri Zoniaba Ayimessone, président de la Commission Défense et Sécurité, député (PCT) de Souanké dans le département de la Sangha (nord-ouest) et le colonel Louis-Marie Toundou en charge de l’Immigration, ont salué, lors d’une séance de travail dans la capitale congolaise, les efforts consentis dans la délivrance du passeport grâce à la livraison des nouveaux cartons. Les étudiants seront les cibles prioritaires, selon Henri Zoniaba Ayimessone, très soucieux de l’avenir des étudiants congolais.

En septembre dernier, débout dans les couloirs, assis à même le sol dans le hall de la préfecture qui abrite les services d’immigration, les jeunes étudiants sont désemparés et ne savent pas à quel saint se vouer. Ils ont payé depuis des semaines 50 000 FCFA mais ils ne voient toujours pas la couleur de leur passeport.

Nombreux ont manqué la rentrée académique 2022-2023, qui a lieu le 1er septembre dans bon nombre d’universités françaises où ils ont pu obtenir leurs pré-inscriptions.

Pour cause, les services d’immigration congolais n’arrivent pas à leur délivrer des passeports, faute de cartons.

Contactée, une source à l’immigration évoque la rupture de stock des cartons. Un argument qui ne convainc pas les étudiants qui soupçonnent des actes de corruption.

Les étudiants ne sont pas les seuls concernés par la crise de la délivrance du passeport. Le Congo dépend d’un prestataire étranger qui lui fournit les couvertures des passeports.

Le Premier ministre Anatole Collinet Makosso a assuré récemment que le problème était en passe d’être réglé. « Les éléments de blocage qui ont retardé la production massive des passeports ont été levés. La question va trouver une solution dans les meilleurs délais », a-t-il assuré.

La rupture des cartons de passeports est un phénomène courant au Congo. Elle est souvent due au retard de paiement des fournisseurs.

Albert SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-06-18 09:39:44

Congo – Gouvernement : Harmonisation des missions entre le ministère des Finances et celui du Budget

À une correspondance du ministre de l’Économie et des Finances Jean-Baptiste Ondaye, abondamment reprise sur les réseaux sociaux, sont accolés des commentaires faisant état d’une brouille entre le ministre Jean-Baptiste Ondaye et son collègue Ludovic Ngatsé du Budget, sur fond d’écuries des uns et des autres. Une pure désinformation, véhiculée par ceux qui, exploitant le chevauchement qui existent bien souvent entre ces deux ministères, alimentent le faux et creusant la division.

Au nombre des départements ministériels qui bénéficient bien souvent de note de cadrage systématique à la publication d’un gouvernement, il y a le ministère de l’Économie et des Finances et celui du budget.

Les deux départements ont des missions certes distinctes, mais qui se croisent en une synergie très proche du chevauchement, au point que les deux départements sont souvent confiés à un seul ministre, auquel est adjoint un secrétaire d’État ou ministre délégué, pour en éviter une espèce de conflit d’intérêt pouvant naître dans l’exécution des missions.

De façon classique, le ministère du budget est chargé de proposer une stratégie soutenable des finances publiques, de préparer le budget de l’État et de procéder à l'élaboration des projets de lois de finances, en s’efforçant de trouver les marges de manœuvre nécessaires au financement des priorités du Gouvernement.

Le budget de l’État correspond à l’ensemble de ses ressources et de ses dépenses. L’essentiel des ressources provient des impôts et des taxes payés par les citoyens et les entreprises. Les dépenses correspondent à l’argent que l’État utilise pour financer l’action publique.

De son coté, le ministère de l’Economie et des Finances est chargé de préparer et mettre en œuvre la politique gouvernementale en matière économique, financière et de consommation et répression des fraudes. Il est également chargé de la promotion et du développement de l’économie.

Les principales missions du ministère incluent la législation en matière économique, financière et monétaire, les projets de loi de finances, les relations financières internationales, les réformes économiques et fiscales, les programmes de développement avec les partenaires bilatéraux et multilatéraux, et l’endettement de l’État.

Dans l’exécution de leurs missions, l’un ne peut aller sans l’autre. Même si l’action du gouvernement est à l’évidence concertée, le risque de chevauchement est manifeste et appelle à une concertation quasi permanente entre les deux ministères, afin de garantir l’efficacité des missions.

Voila qui justifie la lettre du ministre de l’Économie et des Finances Jean-Baptiste Ondaye, à son collègue Ministre du Budget, des Comptes Publics et du Portefeuille Public, Ludovic Ngatsé.

Il est vrai que les puritains des us administratifs peuvent émettre des réserves sur cette correspondance, qui prenant le sens d’une note de cadrage, aurait dû émaner du Premier Ministre chef du gouvernement, à défaut du secrétariat général du gouvernement. Mais cela donne t-il matière à polémiquer.

Sans doute le Premier ministre reprécisera t-il de façon plus claire, les missions des uns et des autres.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-06-17 20:43:24

Une fille de l’ancien Président Alphonse Massamba-Débat cruellement assassinée à Brazzaville

Une fille de l’ancien Président de la République, feu Alphonse Massamba-Débat, répondant au nom de Félicité Massamba-Débat (66 ans), a été cruellement assassinée à Brazzaville dans la nuit du mardi 13 juin 2023, à son domicile familial, sis vers le Marché Total, dans le premier arrondissement Makélékélé , dans le voisinage de la Capped.

Elle a été retrouvée morte assassinée à l’arme blanche, gisant dans une flaque de sang, vers 21h30, par sa petite sœur, avec qui elle vivait et qui était sortie.

Le procureur de la République, André Oko-Ngakala, s’est rendu sur les lieux, mercredi 14 juin, dans la matinée, accompagné de policiers, pour faire le constat.

A l’enquête de déterminer maintenant les circonstances de cet assassinat et surtout de retrouver le ou les auteurs.

L’insécurité grandissante a repris son droit de cité à Brazzaville avec la recrudescence du phénomène « Bébés noirs ou kulunas ». De nombreux cas d’agression sont signalés dans plusieurs quartiers de la capitale congolaise.

Les pouvoirs publics devraient mettre des bouchées doubles pour éradiquer sinon réduire l’ampleur de ce phénomène qui a trop duré.

Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-06-16 00:29:46

Denis Sassou N’Guesso rend un hommage appuyé à Félix Houphouët-Boigny

En séjour de travail en Côte d’Ivoire, le Président congolais, Denis Sassou N’Guesso, s’est rendu dans la capitale Yamoussoukro, fondée par Félix Houphouët-Boigny, pour lui rendre un hommage appuyé.

Denis Sassou-N’Guesso, s’est recueilli mercredi 14 juin 2023 à Yamoussoukro sur la tombe du premier Président de la Côte d’Ivoire, dans le caveau familial.

Il était accompagné du Président du Sénat, de la ministre de la Culture et de Francophonie, du ministre du Commerce, du gouverneur du district autonome de Yamoussoukro, ainsi que de chefs traditionnels.

« À Yamoussoukro, j’ai rendu hommage à la mémoire de Félix Houphouët-Boigny, Ancien Président de la République de Côte d'Ivoire et digne fils d’Afrique, en déposant sur sa tombe, une gerbe de fleurs », a écrit le numéro un congolais sur son compte Twitter.

C’est pour la deuxième fois, depuis 2007, que Denis Sassou N’Guesso s’incline sur la tombe de Félix Houphouët-Boigny.

Après trente trois ans de « règne », le « Vieux Sage de l'Afrique », qui a milité avec conviction pour la paix (il a été l'un des premiers artisans du rapprochement du continent noir avec l'Afrique du Sud), est décède le 7 décembre 1993 dans la capitale, Yamoussoukro, des suites d'un cancer.

Il devient Président lorsque la Côte d'Ivoire accède à l'indépendance, le 7 août 1960.

Il fut surtout un vrai chef à l'africaine, soucieux de son autorité mais aussi de ses intérêts. La sagesse tant vantée du « doyen » de l'Afrique francophone s'accommodait d'une bonne dose de pragmatisme - d'opportunisme, clamaient ses adversaires. Dur quand il l'a jugé utile, le bâtisseur n'a pas hésité à suivre son propre chemin, sans trop sacrifier aux intérêts d'un panafricanisme dont il se méfiait.

De Gaulle, dans ses Mémoires d'espoir, l'a dépeint comme un « cerveau politique de premier ordre, de plain-pied avec toutes les questions qui concernent non seulement son pays mais aussi l'Afrique et le monde entier, ayant chez lui une autorité exceptionnelle et, au-dehors, une indiscutable influence, et les employant à servir la cause de la raison ». Ce jugement sans nuance est pourtant sans complaisance : tous ceux qui ont approché Houphouët-Boigny avant la décrépitude du grand âge ont été frappés par son intelligence des hommes, sa capacité à les séduire et à les utiliser et son étonnante volonté qui lui ont permis de devenir, après une carrière bien remplie, à l'approche de la soixantaine, le bâtisseur de la Côte-d'Ivoire moderne. »

Le fameux « miracle ivoirien » se confond toujours aujourd'hui avec la personnalité du président, que l'on crédite de la fulgurante progression des exportations agricoles qui a fait du pays le premier exportateur mondial de cacao, le premier exportateur africain de café, de coton ou de bananes, sans compter le bois, l'ananas, ou le latex.

Dans l'euphorie, les emprunts extérieurs se sont multipliés, l'équipement du pays s'est accéléré, provoquant un enrichissement brutal d'une partie de la population et une corruption régulièrement dénoncée - mais peu sanctionnée - par le Président lui-même.

Albert SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-06-16 00:07:06

Denis Christel Sassou N’Guesso a reçu la distinction de «Commandeur de l'Ordre national » de la République de Côte d'Ivoire

A l’occasion de la visite officielle du Président de la République, Denis Sassou N’Guesso en Côte d’Ivoire, le ministre congolais de la Coopération Internationale et de la Promotion du Partenariat Public-privé, Denis Christel Sassou N’Guesso a reçu, ce jeudi 15 juin 2023 à Abidjan, la distinction de «Commandeur de l'Ordre national » de la République de Côte d'Ivoire, sur instruction du Président ivoirien, Alassane Ouattara.

«Je souhaite exprimer ici ma profonde gratitude envers le Président de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara. Cet acte traduit l'excellence des relations qui existent entre nos deux pays et nous appelle à œuvrer davantage pour développer notre coopération bilatérale. Je profite de cette occasion pour remercier le peuple et les autorités de Côte d'Ivoire pour l'accueil chaleureux qui a été réservé au Président Sassou N’Guesso ainsi qu'à l'ensemble de la délégation qui l'a accompagné dans le cadre de cette visite d'État », a déclaré Denis Christel Sassou N’Guesso.

Cette distinction a été décernée au ministre de la Coopération Internationale et du Partenariat Public Privé Denis Christel Sassou N’Guesso à l'occasion d'une cérémonie hautement symbolique au cours de laquelle deux autres membres du gouvernement congolais (Jean-Jacques Bouya et Jean-Claude Gakosso) ont été décorés.

«Tout cela participe de notre volonté de consolider, de diversifier et d’insuffler une dynamique nouvelle à notre coopération que nous voulons fructueuse et mutuellement avantageuse », s’est réjoui Denis Christel Sassou-N’Guesso qui a également formé le vœu de faire de la « coopération un puissant contributeur au développement » des deux nations.

L'ordre national de la République de Côte d'Ivoire est un ordre honorifique ivoirien créé en 1960 pour récompenser le mérite personnel et les services éminents rendus à la nation. Il s'agit de l'ordre le plus élevé du pays.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-06-15 22:26:49

Denis Sassou N’Guesso intronisé en Côte d’Ivoire en tant que chef traditionnel Atchan du nom de Sagou

Le Président congolais, Denis Sassou N’Guesso a été intronisé en tant que chef traditionnel Atchan du nom de Sagou par les chefs traditionnels, les chefs religieux, et les cadres en accord avec les autorités de la ville d’Abidjan.

Denis Sassou N’Guesso intègre désormais la grande famille Akado et la génération Gnando ainsi que la catégorie Domba.

« Cette cérémonie est une célébration des liens de fraternité et la coopération entre la Côte d’Ivoire et le Congo », a indiqué le gouverneur du district autonome d’Abidjan, saluant les valeurs d’engagement, de courage, et le leadership du Président Dénis Sassou-N’Guesso qui sont, selon lui, une chance pour toute l’Afrique.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-06-14 19:48:26

Guerre en Ukraine : « Face à un tel drame, l’Afrique ne peut pas rester silencieuse ou indifférente », selon Denis Sassou-N’Guesso

Le Président congolais, Denis Sassou-N’Guesso a déclaré, lundi 12 juin 2023, que l’Afrique ne pouvait pas « rester silencieuse » face au conflit en Ukraine, à quelques jours d’une médiation de plusieurs chefs d’Etat du continent à Kiev et Moscou.

« Face à un tel drame, l’Afrique ne peut pas rester silencieuse ou indifférente », a déclaré le chef de l’Etat lors d’un point de presse en marge d’une visite d’Etat à Abidjan, en Côte d’Ivoire.

Le numéro un congolais fait partie d’une mission de plusieurs Présidents Africains qui doivent se rendre à Kiev et à Moscou, vendredi et samedi, où ils rencontreront Volodymyr Zelensky puis Vladimir Poutine.

Selon une source diplomatique congolaise, outre M. Sassou-N’Guesso la délégation sera composée de Cyril Ramaphosa (Afrique du Sud), Macky Sall (Sénégal), Yoweri Museveni (Ouganda), Hakainde Hichilema (Zambie), Abdel Fattah Al-Sissi (Egypte) et Azali Assoumani (Comores et président en exercice de l’Union africaine).

Ils porteront « un message de paix, tout au moins d’apaisement », pour « faire comprendre aux belligérants quelles sont les souffrances causées par cette guerre aux peuples faibles du monde et en particulier aux peuples d’Afrique », précisé Denis Sassou N’Guesso.

Albert SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-06-13 19:41:12

L’axe Abidjan-Brazzaville se porte très bien

La visite officielle du Président congolais, Denis Sassou N’Guesso en Côte d’Ivoire avait pour objectif fondamental, le renforcement de la coopération entre les deux pays. Cet objectif peut être considéré comme atteint avec la signature de treize 13 nouveaux accords couvrant des domaines divers.

Le premier est un cadre juridique et institutionnel qui va impulser une nouvelle dynamique dans les relations entre les deux pays.

Il s’agit de l’accord-cadre de coopération qui est suivi de douze (12) autres accords signés par les membres des deux délégations.

Ils portent, entre autres, sur à l'exemption de visas pour les détenteurs des passeports diplomatiques et de service, sur le renforcement des capacités dans le domaine agricole entre les deux pays, la lutte contre la criminalité, la fonction publique et la modernisation de l'administration, les transports, ainsi que sur la sécurité maritime.

Les deux parties ont pris, également, la décision de coopérer dans le domaine de la promotion immobilière, le développement et la promotion des PME, la promotion et le développement de l'artisanat, sans oublier le domaine de l'élevage et de la production animale.

Les loisirs n’ont pas été mis à l’écart.

Le protocole d’accord entre la PETROCI holding et la SNPC-Distribution s’inscrit dans le cadre de la fourniture de bouteilles de gaz butane.

Un autre protocole d’accord met en relation le Port autonome de Pointe-Noire et le Port autonome d’Abidjan dans la promotion et le développement des échanges commerciaux entre les deux pays.

L’axe Brazzaville-Abidjan se renforce ainsi à travers ces accords qui constituent un pas décisif dans la suite logique de la première grande commission mixte de coopération entre les deux pays, tenue à Abidjan en décembre 2022.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-06-13 19:07:15

Congo : Le pasteur Ntoumi exige que les autorités gouvernementales lui déterminent un statut

L’ancien chef rebelle exige que les autorités gouvernementales lui déterminent un statut. Autrement dit, qu’une fonction officielle lui soit attribuée. Frédéric Bintsamou, alias pasteur Ntoumi, entend ainsi assurer ses arrières une fois la réinsertion de tous les ex-combattants terminée.

En attendant qu'un accord soit trouvé, le pasteur Ntoumi reste toujours terré dans son fief du Pool, depuis la fin des hostilités qui se sont déroulées entre 2016 et 2017.

C’est une question politique, explique une source proche du Haut Commissariat à la réinsertion des ex-combattants qui affirme que techniquement tout est fin prêt pour que l’opération DDR commence.

Officiellement, elle concerne 10 000 ex-combattants et leurs proches également au nombre de 10 000 autres. Il faut aussi ajouter 140 000 personnes affectées par le conflit, parmi lesquelles des déplacées. Ils seront tous réinsérés dans des projets de développement comme l'agriculture.

La durée de l'opération sera de quatre ans, et son coût est huit milliards de francs CFA dont six milliards apportés par les partenaires.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-06-12 11:34:45

Sommet des 3 Bassins à Brazzaville : Plaidoyer climatique de l'Ecrivain-chercheur Congolais le Dr Michel Innocent Peya auprès des institutions françaises

Le sommet dit des trois (3) bassins se tiendra sous peu au Congo Brazzaville, sous l'egide des Nations-Unies, une initiative du Président Denis Sassou Nguesso. Celui-ci se profile à un moment où le monde suffoque et s'inquiète des effets climatiques qui ne connaissent guere des frontières, car l’impact des changements climatiques à cours sur la planète qui en subit les contrecoups. Un paysage qui renvoie à des chapitres entiers des ouvrages de Michel Innocent Peya, Ambassadeur des Droits et Devoirs de l'humanité pour l'Environnement,  qui, s’appuyant sur la vision écologique du Président Denis Sassou N’Guesso, ne cesse d’alerter à travers  ses conférences et ses livres combien évocateurs. C’est en guise de reconnaissance pour son engagement pour la planète que l’écrivain chercheur a, sur invitation des autorités françaises, été reçu tour à tour au Ministère de la Transition écologique, au Sénat et à l’Assemblée nationale. Des rencontres qui ont montré la disponibilité des acteurs politiques français, à mutualiser les moyens, pour la sauvegarde de la planète et la préservation des écosystèmes.

De véritables opérations de plaidoyer climatique, se déclinent à travers les actions menées à Paris par l’écrivain-chercheur congolais le Docteur Michel Innocent Peya, présent dans la capitale française sur invitation du Ministère de la Transition écologique.

La déforestation est un véritable danger pour l’environnement, à nous d’agir à notre échelle, selon Michel Innoncent Peya  pour protéger nos précieuses forêts. Aujourd’hui, l’information est beaucoup plus dense grâce aux médias, aux réseaux sociaux, nous sommes moins dans la révélation des scandales que dans des formes d’actions multiples et complémentaires : faire du plaidoyer, interpeller les responsables politiques du monde entier. La transition écologique réussira si elle est socialement juste ; on ne peut pas parler d’environnement sans parler du social, affirme le messager du Congo dans le cadre de l’action pour la protection de l’environnement.

A Paris, le  message du Docteur Michel Innocent Peya pour le climat aux institutions françaises tient en deux  phrases : "N'abandonnons pas 200 millions d'hectares qui permettent à la terre de respirer. Nous courons droit vers un génocide climatique planétaire si, un jour, le Bassin du Congo devait se dégrader ou arriver à disparaître."

Il faut rester mobilisés dans le temps, tenir, agir dans la durée, sans espérer l’emporter à la première… ni peut-être à la 10e mobilisation. Le combat écologique est un combat de longue haleine.

La sensibilisation est une forme d’action, plus l’information est relayée, selon Michel Innocent Peya,  plus elle aura de chance d’arriver aux oreilles des gouvernements de chaque pays qui pourront ainsi agir en conséquence.

L’écrivain engagé pour la cause du climat, a été tour à tour reçu au Ministère de la Transition écologique, au palais du Luxembourg siège du Sénat français et au palais Bourbon, où siège l’assemblée nationale.

Déjà, lundi 5 juin, c’est par le Ministère de la Transition écologique que Michel Innocent Peya commence ses séances de travail.

Boulevard Saint Germain, Hôtel de Roquelaure, au cabinet de Bérangère Couillard, secrétaire d’État à l’écologie, le docteur Michel Innocent Peya est d'abord reçu par la directrice de cabinet adjointe et les conseillers thématiques, puis s'en  suit un tête-à-tête avec la ministre.

En véritable VRP de l'écologie congolaise, l’écrivain a dégagé le sens de son combat et relevé l’expérience congolaise en matière de sauvegarde de l’environnement et notamment la protection du Bassin du Congo, cher au leader écolo-visionnaire,  Denis Sassou N’Guesso.

Voilà qui dessine une réelle convergence de vue avec la politique française en matière d’écologie et notamment la protection de la faune et de la flore.

Bérangère Couillard qui a salué les efforts et engagements du Congo en la matière, a relevé que la France est disposée à une mutualisation des moyens pour la sauvegarde de la planète et entend accompagner le Congo, dans ce noble combat.

Palais du Luxembourg, mardi 6 juin. L’homme qui déroule le tapis rouge, et de la plus belle manière, à Michel Innocent Peya en ce somptueux cadre où vécut Marie de Medicis, et qui le lui fait visiter, n’est autre que Stéphane Demilly, sénateur de la Somme. Président du groupe d’amitié France – Congo il est également membre de la commission de l’aménagement du territoire et du développement rural. 

Avec Stéphane Demilly qui a découvert Michel Innocent Peya à travers ses écrits, les entretiens ont porté sur la nécessité  de lutter pour la sauvegarde de la planète, à travers ses massifs forestiers, notamment le Bassin du Congo et l’engagement de l’écrivain à traduire par ses écrits, la vision écologique du Président Denis Sassou N’Guesso.

Traduisant la reconnaissance d'un combat juste à tous égards, Stéphane Demilly a marqué son intérêt pour le sommet des trois bassins qu'il juge comme étant un espoir pour la planète.

Après le Palais du Luxembourg, cap sur le palais Bourbon, où le messager du Congo dans le cadre de l’action pour la protection de l’environnement  a tour a tour eu des entretiens avec les députés Jean Marc Zulesi et Bruno Fuch.

Ici également, les entretiens portent sur le sommet des 3 bassins sur fond du combat écologique de Denis Sassou N'Guesso, traduit par  l’imposante bibliographie de l’écrivain Michel Innocent Peya qui a en toile de fond la sauvegarde de la planète, la préservation du climat et la mise en synergie des moyens de lutter contre le réchauffement climatique.

Après une visite guidée des lieux pour son hôte, Bruno Fuch a dit sa satisfaction et marqué son soutien et sa disponibilité  à la cause.

Il est constant que le sommet des trois bassins qui se tiendra à Brazzaville marque un tournant dans l’histoire de l’humanité, celle de sa survie.

Un rendez-vous comme cette capitale du Congo, arrosée par ce majestueux fleuve éponyme, sait en honorer des légendaires, à l’instar de celui de Brazzaville, ‘’Capitale de la France libre’’, d’où le général De Gaulle sonna le tocsin pour la libération de la France.

Désormais, selon Michel Innocent Peya, il s’agit d’y sonner le tocsin pour la cause de la planète.

Cliquez sur la photo, pour lire la vidéo.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-06-11 21:22:04

Abidjan et Brazzaville souhaitent redynamiser leur coopération

Le Président de la République, Denis Sassou-N’Guesso, effectuera une visite officielle en Côte d’Ivoire, du 12 au 14 juin 2023. Il répond ainsi à l’invitation de son homologue ivoirien, Alassane Ouattara, selon un communiqué de la Présidence de la République dont une copie est parvenue ce dimanche matin à notre rédaction.

Cette visite de 72 heures s’inscrit dans le cadre de la redynamisation de la coopération entre les deux pays et du renforcement des liens d’amitié et de solidarité qui existent entre les peuples ivoirien et congolais.

L’agenda de travail de Denis Sassou N’Guesso à Abidjan prévoit, entre autres, des entretiens en tête-à-tête avec le Président Alassane Ouattara. Les questions d’intérêt commun liées à l’actualité du monde et du continent constitueront le menu des échanges entre les deux dirigeants.

Forte de six membres du gouvernement, la délégation qui accompagne le chef de l’Etat congolais devrait explorer avec la partie ivoirienne, les potentialités d’investissements et les perspectives d’une collaboration contribuant au développement des deux Etats.

Les deux parties identifieront les nouvelles opportunités à la hauteur des potentialités multiformes d'investissement, en vue d'élargir davantage le champ de coopération dans divers domaines et de disposer d'un cadre juridique et institutionnel à même d'impulser une dynamique nouvelle à la coopération entre les deux pays.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-06-11 08:02:17

Sénat – MAEP : Alain Akouala Atipault a édifié les sénateurs sur les missions de l’institution qu’il dirige

Le président de la Commission nationale d’auto-évaluation du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP), Alain Akouala Atipault, était mercredi 6 juin face aux sénateurs. Dans une communication à leur endroit, il les a édifiés sur l’historique et les missions de l’institution qu’il dirige. Le président du Sénat, Pierre Ngolo a personnellement pris part à la conférence.

Le Congo est en bonne voie pour la mise en place de la Commission nationale du MAEP qui comprendra des parlementaires et autres entités, a confié le président du Sénat, Pierre Ngolo, introduisant son hôte du jour.

Dans sa communication qui a eu pour thème « Le mécanisme africain d’évaluation par les pairs, la voie africaine de la bonne gouvernance et l’émergence économique », Alain Akouala Atipault a d’abord fait un rappel historique du MAEP, avant d’en aborder le mandat, les principes, les objectifs, ainsi que la gouvernance, le tout chapeauté par un cas d’école, celui du Niger, un pays qui a réussi le processus.

C’est d’ailleurs, pour mieux cerner les contours de la question et surtout s’enrichir de l’expérience de ce pays qu’Alain Akouala Atipault y avait séjourné il y a quelques semaines déjà.

Dans son déroulé, Alain Akouala Atipault a rappelé qu’avec la libération de Nelson Mandela, l’objectif principal de la création de l’Union africaine est atteint car, plus aucun pays africain n’est sous le joug de la colonisation et c’est à ce moment-là qu’on est passé à une autre étape, en juillet 2001, avec l’adoption du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique comme doctrine économique pour le développement du continent.

Le MAEP, créé en 2003, est un instrument d’auto-évaluation volontaire de la performance des États membres, a-t-il dit. Il a pour objet l’évaluation et la révision systématique de la gouvernance des pays au niveau des chefs d’Etat, afin de promouvoir la stabilité politique, l’intégration économique au niveau sous-régional et continental, la croissance économique et le développement durable. Les performances sont appréciées dans la démocratie et la gouvernance politique; la gouvernance de la gestion économique; le développement socio-économique.

Alain Akouala Atipault a signifié que le MAEP a pour mandat de s’assurer que les politiques et les pratiques des Etats qui participent au processus sont conformes aux valeurs, cotes et normes des gouvernances politiques, économiques des entreprises contenues dans la déclaration sur la gouvernance démocratique de mars 2003.

Le premier objectif du MAEP est d’encourager l’adoption des politiques, des normes et des pratiques qui engendrent une stabilité politique, une forte croissance économique, un développement durable et une intégration sous régionale et continentale accélérée par le biais du partage des expériences.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-06-08 17:38:48

Tidiane Mario ambassadeur de la marque 1xBet

Ambassadeur de la marque 1xBet, Tidiane Mario a parlé de son poste préferé au football.

Entretien avec Tidiane

Tidiane, l’ambassadeur de la marque 1xBet, a répondu à nos questions sur la musique, le sport, les paris et d'autres choses intéressantes.

Suivez le bookmaker fiable 1xBet sur les réseaux sociaux comme le tirage au sort dédié au concert de Tidiane Mario aura lieu du 13.06 au 19.06 Tout ce qu’il vous faut pour participer:

1. Être inscrit sur les pages d’1xBet sur Instagram et sur Facebook.

https://instagram.com/1xbet.congo

https://www.facebook.com/1xbet.brazzaville/

2. Effectuer un dépôt sur ton compte joueur (montant minimal ou plus)

3. Laisser “+” en commentaires sous le poste et indiquer l’ID client Remplis les conditions requises pour avoir une opportunité de gagner un téléphone portable, un T-Shirt de marque ou un ballon de foot.

Le gagneur sera annoncé le 20.06.

Regarde la vidéo-interview de Tidiane sur les réseaux sociaux d'1xBet instagram et facebook

– Vous avez récemment signé un contrat avec la société mondiale de paris 1xBet. Parlez-nous de votre collaboration.

– Oui, exactement. J'ai choisi 1xBet car c'est une société de paris fiable qui aide vraiment les gens. Pour moi, cette collaboration est à la fois un travail et un jeu, car j'adore parier !

– Pariez-vous pour de l'argent ou pour le plaisir ?

– Bien sûr, pour le plaisir ! J'ai toujours parié sur le football et j'aime particulièrement parier sur les matchs de la Coupe du monde. –

Sauf le football, quels sports aimez-vous ?

– J'aime le football depuis l'enfance, et j'aime aussi le basket.

– Choix difficile, mais essayez de répondre – Messi ou Ronaldo ? Real ou Barcelone ? Manchester City ou Arsenal ?

– Messi, cent fois Messi. Et si nous parlons d'équipes, alors bien sûr Barcelone et Manchester City. Les deux équipes seront championnes cette année !

– A quel poste jouerez-vous dans un match de foot ?

– Bien sûr, les attaquants. J'aime la vitesse et la pression.

– Est-il possible de dire que le football au Congo se développe activement ?

– Certainement! Il y a beaucoup de défis en cours de route, mais nous en sommes conscients et nous les surmonterons certainement. J'espère vraiment que le football au Congo va s'épanouir !

– Si vous pouviez créer votre propre association caritative, quelle serait-elle ?

– Certainement une organisation de la protection de l'enfance. Les enfants sont notre avenir et je voudrais protéger les enfants de la violence et d'autres épreuves.

– Quels rappeurs célèbres vous motivent et avec qui aimerez-vous tourner une vidéo commune ?

– Je suis motivé par le travail d'Eminem, 50 cent et Beyonce. –

En février 2023, vous avez reçu les Brazza Best Awards. Que représente ce prix pour vous ?

– C'est une reconnaissance de mon travail et des efforts énormes que je fais, mais cela est devenu possible, avant tout, grâce à Dieu. Et un grand merci à toute l'équipe, ma famille, mes managers et tous ceux qui me soutiennent !

Abonnez-vous aux pages d'un bookmaker fiable 1xBet sur les réseaux sociaux! Soyez au courant de l’actualité du bookmaker.

Créé le 2023-06-08 14:46:26

Opération « Bacongo sans déchets plastiques » pour éliminer les emballages polluants et promouvoir une consommation plus responsable

En 2050, si rien n’est fait, douze milliards de tonnes de déchets en plastique auront été accumulés sur la planète (projections de la Fondation Ellen MacArthur). Le poids du plastique dans les océans sera ainsi égal ou supérieur à celui des poissons. Pour répondre à cet enjeu, l’administrateur-maire du deuxième arrondissement de Brazzaville, Simone Loubienga, a lancé, ce vendredi 7 juin 2023, l’opération « Bacongo sans déchets plastiques », en partenariat avec l’organisation non gouvernementale Healthy environment. Une occasion d’éliminer les emballages polluants et de promouvoir une consommation plus responsable, à petite mais aussi à grande échelle, pour faire de Bacongo un espace sans plastique.

C’est sous le slogan « Ensemble pour un environnement sain » que Simone Loubienga, entourée des chefs et secrétaires de quartier, des associations des marchés et des communautés religieuses ainsi que des autres habitants de Bacongo, va sillonner, pendant trois jours, l’arrondissement pour se débarrasser des déchets plastiques. En effet, l’opération se déroulera du 7 au 9 juin en rapport avec le thème de la Journée mondiale de l’environnement : « Combattre la pollution plastique ».

Pour cette journée inaugurale, les participants à l'opération de salubrité et de protection de l'environnement ont sillonné les avenues et rues du deuxième arrondissement de Brazzaville pour non seulement sensibiliser les concitoyens mais aussi montrer l'exemple en ramassant les sachets et sacs plastiques qu'ils ont trouvés sur leur chemin.

Selon Simone Loubienga, les autorités locales et la population ont le devoir de pérenniser cette action pour lutter contre les déchets plastiques qui polluent l’environnement : « Pour cela, nous avons l’accompagnement de Healthy environment et les chefs de quartier pour que cette action soit pérenne. Les déchets collectés seront récupérés par Healthy environment qui va placer un point de pesage au sein de l’arrondissement 2, Bacongo ».

La première utilisation du plastique concerne les emballages des produits à usage unique et jetables. Les sachets individuels, les conditionnements de produits à emporter, les sacs plastiques et sachets jetables occupent aujourd’hui la moitié de nos poubelles en volume, et le tiers en poids.

La pollution du plastique, encore plus celle liée au plastique à usage unique, est au cœur des enjeux de transition écologique et climatique pour le deuxième arrondissement de Brazzaville.

Le plastique est un émetteur de gaz à effet de serre dans sa production et sa fin de vie. Il porte atteinte à la biodiversité des écosystèmes marins et terrestres et impacte leurs capacités à produire de l'oxygène et capter du CO2.

Il est source d’une pollution diffusée dans le sol, l’air et l’eau comme.

Enfin, le plastique génère une pollution chimique dont on mesure mal encore les implications à moyen et long terme sur notre santé. Pour répondre à cet enjeu, Bacongo a posé cette année une ambition forte : zéro plastique à usage unique à petite mais aussi à grande échelle, pour faire de Bacongo un espace sans plastique.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-06-07 21:04:02

CEEAC: Il y a l’espoir de trouver des financements pour les projets intégrateurs en Afrique centrale (Marie Chantal Mfoula)

Marie Chantal Mfoula, Commissaire chargée de l’aménagement du territoire et infrastructures de la Commission Economique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) a quitté Charm El Cheikh (Egypte) où elle a participé à la 58e assemblée annuelle du groupe de la Banque africaine de développement (BAD) du 22 au 26 mai 2023 avec un message d’espoir pour les peuples d’Afrique centrale. « Après Cham El Cheikh on peut dire aux peuples d’Afrique centrale qu’il y a l’espoir de trouver des financements pour les nombreux projets intégrateurs en Afrique centrale », a notamment déclaré la « ministre communautaire » dans un entretien exclusif à nos confrères de Gabonactu.

Quels projets avez-vous apporté dans vos cartons et que vous avez soumis aux différents partenaires présents à la 58e assemblée annuelle de la BAD ?

Il y a des clichés contre la CEEAC accusée de ne pas faire des efforts pour l’intégration physique de la région qui totalise 11 pays membres. Nous sommes venus le prouver. Il y a plusieurs projets dont les études sont achevées. D’autres sont en cours de réalisation. C’est le cas de la route Ouesso (Congo) – Sangmélima (Cameroun). La route est complètement bitumée. On peut partir de Yaoundé à Brazzaville sur une route intégralement bitumée. Un poste unique de contrôle a été construit au niveau de Ntam. Ce poste a été construit par la CEEAC avec l’appui de la BAD. Il sera bientôt opérationnel dès que les scanners seront installés.

On peut citer également le projet « Pont route-rails » entre la République du Congo et la République démocratique du Congo (RDC). Avec l’appui de la BAD, la CEEAC a commis des études qui sont achevées. C’est Africa 50 qui assure la structuration. Les investisseurs sont en train d’être désignés, retenus par un appel d’offre international.

L’autre projet porte sur la navigation sur le fleuve Congo entre Ouesso-Bangui et Ndjamena (villes respectives du Congo, de la Centrafrique et du Tchad, ndlr). Le 20 mai dernier, le président Denis Sassou N’Guesso a posé la première pierre du pont à Ouesso sur le fleuve Congo du côté du Congo et nous attendons la même chose du côté de la RCA. La phase une du projet concerne le tronçon Ouesso – Bangui. La RCA a bénéficié d’un financement de la BAD dans le cadre du fonds FAD (fond africain de développement, ndlr). Le Congo a bénéficié d’un financement de la BDEAC (Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale, ndlr).

Nous avons d’autres projets. Par exemple, le pont sur le Ntem entre Campo (Cameroun) et Rio Campo en Guinée Equatoriale. Il assurera la facilitation du transport entre Libreville-Bata et Yaoundé. Ce sont tous ces projets qui seront soumis au conseil d’administration de la BAD après des études d’impact environnemental plus approfondies.

Nous avons un projet dont les choses n’avancent pas beaucoup. C’est la route entre Ndéndé (Gabon) et Dolisie (Congo). Du côté du Congo il y a des constructions. Nous espérons que les efforts réalisés par le Gabon avec le concours de la BAD vont permettre de réaliser cette route qui sert à fluidifier les échanges entre les deux pays.

Il n’y a pas de projets pour relier Kigali au Rwanda jusqu’au Burundi en passant par la RDC un autre pays membre de la CEEAC ?

Si, nous avons le projet CD 14 ou corridor de développement 14. C’est un projet de construction d’un pont entre Bangui en RCA et Zongo en RDC. Et puis la construction, réhabilitation des chainons manquant entre Zongo et Kisangani – Bujumbura (Burundi) et Kampala (Ouganda).

En novembre 2022 on a procédé à l’inauguration d’un pont sur le Cross River. C’est un projet d’intégration entre la CEEAC et la CEDEAO partant du Cameroun au Nigeria avec un poste de contrôle unique construit du côté du Nigeria. Ceci montre que nous sommes sur la bonne voie malgré les clichés négatifs attribués à l’Afrique centrale.

Le président de la BAD, Akinwumi Adesina a trouvé cette formule très touchante : il y a trop de mégawatts de discours en Afrique mais peu de réalisations. Est-ce que pour le cas de la CEEAC vous manquez de leadership ?

La CEEAC ne manque pas de leadership. La CEEAC ne fait que ce que les Etats lui demandent de faire.

Nous mettons en œuvre. Nous attendons parfois que des contingences politiques puissent être levées. Il y a aussi un problème de mobilisation des ressources financières. Il arrive aussi que certaines ONG s’opposent à la réalisation d’un projet pour des questions environnementales et sociales. N’oubliez pas qu’en Afrique centrale nous avons beaucoup de problèmes d’insécurité qui bloquent la réalisation de beaucoup de projets.

C’est le cas de Ouesso-Bangui et Ndjamena et la navigation sur le fleuve Congo et ses affluents Oubangui et Sanga. Les études ont pris beaucoup de temps à cause de l’insécurité dans l’un des Etats membres. Mais gloire à Dieu,  tout est en bonne voie.

Quelle bonne nouvelle avez-vous obtenu de Charm El Cheikh au profit des peuples d’Afrique centrale ?

Après Cham El Cheikh on peut dire aux peuples d’Afrique centrale qu’il y a l’espoir de trouver des financements pour les nombreux projets intégrateurs dans notre région.

Espoir parce qu’on va lier le financement des infrastructures aux questions environnementales et au changement climatique pour lever plus de fonds. Nous sommes ravis et nous allons continuer avec le partenaire qui est la BAD pour l’intérêt des populations d’Afrique centrale, pour l’interconnexion des corridors de développement.

L’objectif est d’en faire profiter aux populations riveraines qui pourront bénéficier des effets de la croissance économique. Et le développement suivra.

Germaine MAPANGA / source : Gabonactu.com

Créé le 2023-06-07 10:44:22

C’est désormais facile d’écrire une lettre à Denis Sassou N’Guesso pour lui faire part de vos préoccupations ou réflexions

Le Congo-Brazzaville est une démocratie, et heureusement ! Tout citoyen congolais peut donc sans crainte communiquer avec les plus hautes instances, et envoyer ses critiques ou demandes diverses. La plus haute autorité de l'Etat est le Président de la République. On peut donc lui écrire une lettre si vous souhaitez lui délivrer votre avis personnel sur son mandat, ses actions, lui adresser une lettre de félicitations de doléances… via une section dédiée : « Écrivez-moi » sur son site web (dsn.cg). C'est une exception qui symbolise la possibilité pour chaque citoyen de communiquer avec le chef de l'Etat quels que soient ses revenus. C’est une révolution !

Vous n’écrivez pas à n’importe qui. Quelques règles est à respecter lorsque vous écrivez au Président :

Faire preuve de respect pour votre interlocuteur et même dans le cas d’une lettre de doléances, ne pas utiliser de propos orduriers ou injurieux.

Commencer la lettre par une formule du type "Monsieur le Président de la République". La terminer par une formule de politesse habituelle comme "Dans l’attente de votre réponse, veuillez agréer, Monsieur le Président de la République, mes respectueuses salutations."

Ecrire au Président de la République est un acte citoyen.

C’est en partageant avec lui vos idées et votre expérience, que vous rendez possible et concret le progrès que vous attendez.

A vos claviers, top c'est parti !

Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-06-07 10:18:15

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