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Congo – FMI : Une délégation de l’Institution financière reçue par Anatole Collinet Makosso

Le Premier Ministre Chef du Gouvernement Anatole Collinet Makosso a reçu mardi en audience, la délégation du Fonds Monétaire International (FMI), en mission d’évaluation technique à Brazzaville.

Accompagnée du ministre des Finances, Jean Baptiste Ondaye et du Représentant résidant du FMI au Congo, Nicolas Million, cette délégation conduite par le Directeur Adjoint du Département Afrique Vitaly Kramarenko, est allée présenter ses civilités au Premier Ministre. Elle en a profité pour faire un point d’étape de sa mission au Congo et témoigner de l’excellence des relations entre l’institution financière internationale et le Congo.

Aussi, les fonctionnaires du FMI ont salué les efforts réalisés par le Gouvernement congolais en matière de réformes structurelles, notamment sur la bonne gouvernance et l’amélioration du climat des affaires.

À propos de la conjoncture économique nationale, la délégation du FMI s’est réjouit du regain des activités économiques en dépit d’un environnement international fragile.

De l’avis du FMI, « dynamisme économique congolais est porté par la bonne tenue du secteur pétrolier, et le redressement du secteur non pétrolier, notamment le secteur agricole, l’industrie manufacturière, le commerce et les services.)

Les échanges techniques entre le FMI et le gouvernement se poursuivront jusqu’au vendredi 19 mai.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-05-16 22:40:45

Les routes en piteux état, un véritable frein au développement du Congo-Brazzaville

L’impraticable réseau routier du Congo est le talon d’Achille au développement du pays. Il suffit, pour s’en rendre compte, d’effectuer une virée dans l’arrière-pays pour constater qu’elles ressemblent plus à des pistes d’éléphant. Seuls des transporteurs téméraires s’y aventurent. Au grand dam des populations qui n’arrivent pas à écouler le produit de leur dur labeur à Brazzaville, à Pointe-Noire, à Dolisie ou dans d’autres agglomérations. Couverts de boue, les véhicules zigzaguent pour éviter les nids-de-poule et bourbiers mais ne peuvent contourner les énormes crevasses inondées.

Les plus hautes autorités du pays appellent les Congolais à s’adonner aux activités agricoles.

Cependant, les producteurs de produits agricoles tels que le manioc, la banane, l’arachide, le maïs… sont confrontés au piteux état des routes rurales.

Au Congo-Brazzaville, le développement du secteur de l’agriculture piétine par le manque de voies carrossables.

La qualité médiocre des routes démotive les jeunes qui arrivent au compte-goutte dans le domaine de l’agriculture.

Jonas S, veut bien s’y lancer à fond, mais les difficultés se multiplient, notamment la route qui rappelle une époque lointaine. Les plus avertis se demandent si vraiment la route favorise le développement. Le calvaire est non seulement vécu par les agriculteurs, mais aussi par le reste de la population.

La problématique des routes est un caillou dans la chaussure du gouvernement qui peine à trouver des réponses idoines.

Il y a des greniers agricoles disséminés dans l’ensemble du pays, mais faute de voies carrossables, les aliments périssent aux abords des routes. Accentuant encore un peu plus la dépendance alimentaire qui lie le Congo aux pays voisins.

Les résolutions des équations des réseaux routiers au Congo sont toujours attendues par le commun des Congolais.

Le gouvernement réfléchi sans doute aux stratégies pour que le pays ait des routes de qualité qui permettront aux Congolais de circuler en toute quiétude.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-05-16 19:50:09

Congo – Gouvernement : Évaluation du programme d’action sous la direction d'Anatole Collinet Makosso

Le Premier ministre chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso, a ouvert, le lundi 15 mai à Brazzaville, les travaux du sixième séminaire gouvernemental. Ce séminaire est essentiellement consacré à l’autoévaluation du Programme d’action du gouvernement (PAG), présenté le 21 juin 2021 devant la représentation nationale.

Les membres du gouvernement ont jusqu’au 17 mai pour faire le point de la situation économique et financière du pays au premier trimestre de cette année, ainsi que celui de l’exécution du budget. Le but étant de prendre la mesure de leurs capacités réelles de financement.

Dans son mot de circonstance, le Premier ministre a défini les grands axes de ce séminaire. Il s’agit de faire en interne le suivi et l’évaluation de l’action du gouvernement, en relever les points forts et surtout les points faibles, pour envisager les éventuels ajustements qui s’imposent.

Naturellement, cette autoévaluation a pour boussole, le projet de société du Président de la République : « Ensemble poursuivons la marche », lequel s’exécute dans le cadre du Plan National de développement, 2022-2026.

Au cours de ce séminaire, « chacun des ministres a l’obligation de rendre compte, dans le périmètre des compétences de son département, des actions entreprises, ou de ce qui est en cours de réalisation. Car individuellement et collectivement, le Gouvernement est comptable devant le Président de la République chef de l’État, et devant le peuple congolais tout entier. L’obligation de résultats auquel le Gouvernement est tenu, justifie le présent séminaire » a souligné le Premier ministre.

Jouant de transparence vis-à-vis du peuple, Anatole Collinet Makosso a posé un postulat simple. « D’une manière générale, avons-nous satisfait les attentes de nos compatriotes ? Si oui, les résultats enregistrés sont-ils durables ? Si non, quels ont été les obstacles à la réalisation des engagements que nous avons-nous-mêmes inscrit dans notre programme d’action ? »

Selon le chef du gouvernement, les participants vont convenir des mesures à prendre en vue de garantir la conclusion de la troisième revue du programme économique et financier avec le Fonds monétaire international (FMI) ; évaluer le niveau d’exécution du Plan national de développement 2022-2026 ; rendre compte de la mise en œuvre du Plan de résilience ; entamer le débat sur la construction de la conscience nationale.

« Ces thématiques, comme vous le constatez, nous interpellent sur l’efficacité de notre action individuelle et collective et appellent des réponses immédiates. L’efficacité doit nous imposer le réalisme et le courage d’apporter les ajustements à nos ambitions, en tenant compte du contexte qui nous est souvent imposé de l’extérieur, en raison de l’étroitesse de notre base économique », a rappelé Anatole Collinet Makosso.

Insistant sur l’une des thématiques à aborder, le Premier ministre a reconnu que l’émergence d’une conscience nationale est le résultat de nombreux facteurs qui tiennent tant à l’évolution historique qu’aux faits sociologiques et anthropologiques. « Cependant, dans le contexte actuel où la perte de l’éthique fait le lit des antivaleurs dans la société congolaise, il est urgent de réfléchir aux voies et moyens de construire un sentiment fort, collectivement partagé, d’appartenance à une même réalité sociale qui est portée par l’État. Chez nous, la réforme de l’État, d’où sortiront des organes et des mécanismes fédérateurs, est assurément l’instrument politique de construction d’une conscience nationale qui transcende les particularismes ethnocentriques ou partisans », a-t-il poursuivi.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-05-15 22:44:00

Congo – Religion : Célébration à Owando des 140 ans de l’église catholique au Congo en présence d’Anatole Collinet Makosso

Le premier ministre chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso a pris part, dimanche 14 mai, à la messe de la célébration des 140 ans d’évangélisation de l’Église catholique au Congo. La cérémonie s’est déroulée en la cathédrale Christ-Roi d’Owando dans le département de la Cuvette.

Outre le Premier ministre chef du gouvernement, quelques ministres ainsi que le préfet du département, tous les évêques ont pris part à cette messe dite par Monseigneur Victor Abagna Mossa, Archevêque d’Owando.

Dans son homélie, le prélat a prêché l’amour du prochain, le pardon, l’unité et le retour à Jésus pour être sauvé.

L’archevêque a en outre attiré l’attention de la jeunesse, sur les choix à faire dans la vie.

Le Premier ministre Anatole Collinet Makosso qui a assité à la messe en compagnie de son épouse, a salué la collaboration entre l’Église et l’État, en matière d’éducation.

Les activités marquant cet anniversaire consistent notamment en une évaluation du parcours de l’évangélisation dans différents secteurs, tels l’éducation, la formation catéchétique, le laïcat et les mouvements religieux.

Après Owando, les catholiques se retrouveront à Pointe-Noire puis à Brazzaville.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-05-15 21:13:14

11e édition du Fespam : Le lancement national a été donné à Sibiti

Le Premier Ministre congolais, Anatole Collinet Makosso, a donné le ’’ La’’ de la grande fête musicale africaine Fespam 2023 (Festival Panafricain de la Musique), le samedi 13 mai 2023, à la place du Conseil départemental de Sibiti, chef-lieu du département de la Lékoumou, en présence de la ministre de l’Industrie Culturelle, Touristique, Artistique et des Loisirs, Lydie Pongault, de quelques membres du Gouvernement tels que : Thierry Moungalla ; Jean-Luc Mouthou, de la représentante de l’UNESCO au Congo, du Commissaire général du Fespam, Hugues Gervais Ondaye, de Mme la préfète du département de la Lékoumou, Micheline Ngassimi, du président du Conseil départemental de la Lékoumou, Jacques Ongoto et du président du Conseil Municipal de Sibiti, Mboussa Mbola.

Ce lancement national de cette 11e édition du Fespam a été marqué par un carnaval motorisé dont le point de départ était donné à 12 heures 45, par Mme la ministre Lydie Pongault.

Les artères de la ville de Sibiti furent sillonnées par des groupes musicaux, notamment, l’orchestre Dolisiana de Tytcho Ferbal.

En soirée, la cérémonie, qui a débuté à 18 heures 30 minutes, a été ponctuée de plusieurs allocutions.

Prenant la parole en premier, la Préfète Micheline Ngassimi, très heureuse de compter parmi elle, des compatriotes venus des quatre coins de la République pour participer à la relance du Festival Panafricain de Musique.

Ensuite, tour à tour, le président du conseil municipal, Maire de la ville de Sibiti, a profité de l’occasion offerte, pour remercier tous ceux et toutes celles qui, ont effectué le déplacement de sa ville hospitalière, Sibiti ; Mme Lydie Pongault puis le commissaire général du Fespam qui, a rappelé les différentes étapes de 11e édition, dite de la relance, après huit ans de passage à silence.

C’est à 21 heures 4 minutes que le Premier Ministre a donné le coup d’envoi de la 11e édition, sur le plan national, avec l’éclairage d’un feu d’artifice multicolore, qui a illuminé le ciel de Sibiti.

L’ambiance a été de taille pendant le spectacle très riche en sons et en couleurs avec la prestation de plusieurs groupes musicaux et individualités venus de Brazzaville, Dolisie, Pointe-Noire et Sibiti.

Il y a eu tour à tour sur le poduim : les Chorale catholique Notre Dame de Lourdes de Sibiti et la Chorale évangélique Maranatha d’Indo à Sibiti, Les Bantous de la capitale, la sœur Belle Agniellé, Gypsie la Tigresse, Diesel, les lauréats du Mopacho, Mama Colonel, Pape Gode, Zara Umporio, Davy Kassa, Mixton, Setho Thossaire 100%, Extra Musica Nouvel Horizon, Tidiane Mario, Extra Musica Zangul & Roga-Roga, Mocristo & Machalba, Kévin Mbouandé, Le Grand Rébelle, Dolisiana, le groupe Tradi-moderne Tshifumb’ de Jonas Léli Makosso, grâce à son label Male Jones Productions, Cherryl Gambo, Fanny Fayard, Quentin Moyascko, Doudou Copa également était sur la liste des prestataires de cette soirée festive.

Le spectacle du lancement national du Fespam 2023 a été un véritable baromètre de ce que sera l’édition elle-même, du 15 au 22 mai 2023 à Brazzaville.

La fête s’annonce belle sensationnelle et émotionnelle.

Au plan international, le lancement se fera le 31 mai prochain à Paris en France.

VALDA SAINT-VAL / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-05-14 11:27:35

Congo - Réinsertion des Ex-combattants : Une session de la Conader pour finaliser le processus de Démobilisation, désarmement et réinsertion

La deuxième session de la Commission nationale de démobilisation et de réinsertion des ex-combattants (Conader) s’est tenue le 12 mai, à Brazzaville. Au cours de cette session, les participants ont débattu de la reconfiguration de la structure et de la relance imminente du processus de démobilisation, désarmement et réinsertion (DDR) dans le département du Pool.

Présidée par le ministre d’Etat, directeur de cabinet du président de la République, Florent Tsiba, cette deuxième session ordinaire de la Conader s’est tenue cinq ans après la toute première organisée en 2018.

Les conclusions de la réunion n’ont pas été rendues publiques. Tout est-il que les participants ont débattu du processus de paix en cours dans le département du Pool et notamment le lancement imminent du processus DDR des ex-combattants ninjas.

Cofinancé par le gouvernement et ses partenaires techniques et financiers à hauteur de 8,3 milliards FCFA, le programme DDR va assurer la réinsertion sociale de quelques 20 000 villageois, au nombre desquels 7000 ex-combattants ninjas déjà désarmés et démobilisés.

Au cours de cette session, les participants ont planché aussi sur la réorganisation de la Conader en vue de lui donner plus de poids dans la conduite et la supervision du processus DDR. « La reconfiguration de la Conader, qui fait l’objet de la présente session, prend assurément en compte la nécessité d’adapter cette structure aux nouvelles exigences ou aux normes intégrées en matière de désarmement, démobilisation et réintégration édictées par les Nations unies », a indiqué le ministre Haut-commissaire à la Réinsertion des ex-combattants, Euloge Landry Kolelas.

Pour sa part, le ministre d’État Florent Tsiba a rappelé aux participants les missions dévolues à la Conader, chargée entre autres, d’orienter la politique du Haut-commissariat à la réinsertion des ex-combattants ; d'adapter le programme d’activités de cette structure ; d’approuver son budget et d’adopter toute mesure propre à faciliter la réinsertion des ex-ninjas.

Florent Tsiba a salué la patience des ex-combattants qui attendent dans le calme la mise en œuvre du programme DDR. « La patience des ex-combattants, nous le comprenons bien, est mise à rude épreuve par une interminable attente. Mais la solution ne réside nullement dans des initiatives qui, très vite et très tôt, tournent en une périlleuse aventure pouvant compromettre la paix chèrement reconquise », a t-il conclu.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-05-13 21:51:15

Congo – Ville de Pointe-Noire : Anatole Collinet Makosso en mission d’évaluation des voiries urbaines à réhabiliter

Donner à la ville de Pointe-Noire un lustre à la dimension de son statut de capitale économique et surtout de ville pétrolière, telle est l’action entreprise par le Président Denis Sassou N’Guesso. À cet effet, le Président de la République a missionné le Premier Ministre chef du gouvernement Anatole Collinet Makosso à Pointe-Noire, pour constater l’entendue d’avaries des voiries urbaines et planifier leur réhabilitation.

Profitant de la saison sèche, période propice aux travaux de construction des infrastructures de génie civil, le gouvernement de la République va lancer des chantiers à même de transfigurer la ville de Pointe-Noire.

Au nombre des chantiers prioritaires, il y a les voiries urbaines dont l’état de dégradation est source autant de difficultés de circulation dans la ville, que d’assainissement, surtout en période de pluie.

Missionné à cet effet par le Président de la république, le Premier ministre est allé toucher du doigt cette réalité qui appelle à des solutions drastiques et pérennes.

Afin de mieux cerner la situation et évaluer l’étendue des dégâts, c’est dans la nuit du jeudi 11 au vendredi 12 mai que le Premier Ministre Anatole Collinet Makosso accompagné de quelques membres du gouvernement, de la Maire de Pointe-Noire ainsi que des cadres des services techniques de la mairie de Pointe-Noire et du ministère de l’urbanisme, ont fait la ronde des potentiels chantiers, ce jusqu’à 3 heures du matin.

Ils ont marqué des haltes pour constater, évaluer et projeter les faisabilités techniques et surtout en évaluer les urgences.

Quoique rentré bien tard, Anatole Collinet Makosso est reparti sur le terrain au matin. Une ronde qui lui a permis de se faire une idée précise des mesures à prendre pour ces travaux au démarrage imminent.

Hasard du calendrier, cette mission de terrain qui tombe un 12 mai, coïncide avec le deuxième anniversaire d’Anatole Collinet Makosso à la primature.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-05-13 11:00:12

Les nouvelles technologies déstabilisent les familles congolaises

Smartphone, tablette, ordinateur, télévision… Une famille congolaise passe entre quatre et huit heures par jour devant les uns ou les autres, selon les âges. Aujourd’hui, les nouvelles technologies permettent de maintenir le lien avec la famille à distance mais grignotent le temps des échanges entre parents et enfants. Au point que plusieurs Congolais s’inquiètent des conséquences sur la qualité du lien et de nos us et coutumes.

Dans les villes et villages du Congo, les occasions où toute la famille est réunie deviennent de plus en plus rares, en raison des horaires décalés des parents, des temps de transports ou des activités extrascolaires des enfants. Si, pendant ces rares moments, chacun est devant son écran, le temps d’échange et d’attention n’existe tout simplement plus en ville ou au village.

Les conséquences peuvent être particulièrement graves chez les tout-petits qui ont besoin du regard, du sourire et de la voix de la mère pour intérioriser un sentiment de sécurité et développer des capacités à communiquer. Lorsque ces moments d’échanges sont régulièrement entrecoupés par un coup d’œil au smartphone, le lien mère-enfant risque d’être fragilisé.

Le portable, doudou des adultes

Il faut dire que le portable est devenu un véritable doudou pour les adultes qui chaque jour, en moyenne, le regardent 221 fois et le touchent 2 600 fois.

Une dépendance dont Solange Nzila, maman de trois ados, a conscience et qui lui fait dire aujourd’hui qu’elle a « eu de la chance » d’avoir ses enfants avant l’arrivée du smartphone au Congo-Brazzaville : « J’ai le sentiment d’avoir profité pleinement de chaque moment avec eux lorsqu’ils étaient petits. Je ne sais pas si j’aurais été aussi disponible avec un portable. »

Les nouvelles technologies ébranlent la notion même de temps qualitatif passé avec l’enfant.

La norme éducative de l’après-Dolto, c’était l’extrême attention à l’enfant. Or aujourd’hui, on se détourne de lui au moindre bip du téléphone. Nous sommes, certes, des êtres multi-attentionnels, mais cette présence-absence interroge sur la qualité du lien.

Plusieurs parents consultent leur téléphone pendant les repas avec leurs enfants et le font même lorsqu’ils jouent avec eux.

Avec les adolescents, les nouvelles technologies tendent surtout à conflictualiser un peu plus une relation souvent déjà tendue et finissent par mettre à mal l’autorité parentale. « Je dois constamment batailler pour que mon fils de 15 ans ne passe pas jour et nuit sur le téléphone portable, témoigne Solange Nzila. Et c’est encore plus difficile avec ma fille de 13 ans qui est tout le temps rivée à son smartphone. »

Beaucoup de parents ont d’autant plus de mal à imposer des règles d’usage pour les écrans qu’ils sont eux-mêmes  accros  à ces outils.

Les objets connectés modifient le lien familial et c’est particulièrement vrai dans les fratries. Les frères et sœurs passent de moins en moins de temps ensemble du fait des usages numériques. Chacun préfère partager des choses avec des amis de la même génération, d’autant que ces derniers sont désormais virtuellement présents dans la maison.

Cette concurrence du lien amical, également à l’œuvre dans le couple, n’est pas nouvelle mais elle est ravivée par les nouvelles technologies au Congo-Brazzaville.

Celles-ci sont venues amplifier un mouvement né dans les années 1960 avec l’invention d’une culture jeune a contribué à dévaloriser une culture familiale commune, et le transistor a été le premier support de cette séparation entre les générations.

Aujourd’hui, avec la multiplication des équipements, chacun peut avoir un smartphone, une tablette ou un ordinateur. Le succès de ces écrans vient non seulement de la variété de l’offre mais aussi d’une reconnaissance au droit à l’autonomie pour tous.

Les nouvelles technologies permettent de cultiver des territoires personnels et ces pratiques créent des tensions, plus ou moins fortes.

Dans une famille fusionnelle, elles provoquent vite des conflits. Dans celles qui valorisent l’autonomie, elles ont des effets plus relatifs. Pris à un instant T, les usages numériques peuvent sembler préoccupants, mais si on les regarde sur un temps long, on se rend compte qu’ils s’inscrivent dans un mouvement plus large d’association et de dissociation, des périodes où la famille fait des choses ensemble et d’autres où elle fait des choses séparément.

Éviter le risque du « côte à côte »

Objets ambivalents, les écrans éloignent autant qu’ils rapprochent. Dans la famille nucléaire, ils renforcent le vivre-ensemble lorsque tout le monde se retrouve autour de l’ordinateur pour regarder des photos ou partager la culture de l’ado.

Avec la famille à distance, ils permettent de maintenir le lien et les solidarités. Solange Nzila et ses cousins ont ainsi créé un groupe WhatsApp, pour soutenir un de leurs oncles lorsqu’il était malade.

Comme toute innovation, les outils numériques présentent des avantages et des inconvénients. Il ne faut pas se contenter d’en faire la liste. Il est aussi essentiel de montrer combien les choses sont dynamiques : les usages évoluent dans le temps, en bien, en mal, en alternance, mais ne sont jamais figés.

Reste que les nouvelles technologies sont devenues un enjeu majeur pour la famille qui doit trouver un équilibre entre les temps communs et les temps fractionnés pour éviter le risque du « côte à côte » et de l’affaiblissement du lien sacré : la famille.

Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-05-13 09:13:05

Ouverture de la 3e édition de la Foire d'Afrique de Paris, la plus belle rencontre des artisans de la diversité !

La Foire d’Afrique de Paris est de retour pour le plus grand plaisir du public parisien. Deux jours (du 12 au 13 mai 2023) de découvertes en tout genre, de moments conviviaux et festifs pour tous de 10h à 22h, dans la rue des terres au curé, dans le 13e arrondissement de la capitale française. Le Congo-Brazzaville est bel et bien représenté par la dynamique Association Kiminou "Icole pour tous", présidée  depuis sa création par Mme Berthe Blanche Laval Mouandza.

Berceau du monde, l’Afrique est le deuxième continent le plus peuplé au monde avec pas moins de 1,3 milliards d’habitants. Riche de sa diversité  culturelle, l’Afrique est un vivier inépuisable d’artisans forts de leurs savoir-faire ancestraux, empreints d’une diversité multiculturelle comme l’on en retrouve peu à travers le monde.

Difficile de parler d’une culture Africaine quand on sait que ce continent en compte pas moins de 54. Chaque pays est héritier d’un passé ayant forgé sa propre culture et son savoir-faire.

Pour en apercevoir toute l’étendue, une vie entière ne serait pas suffisante.

Pendant votre visite à la Foire d'Afrique de Paris 2023, vous pourrez toucher du doigt ce que ce continent a à vous offrir en termes d’artisanat, de gastronomie et de culture.

L’Afrique est le continent de tous les possibles. Berceau de l’humanité, c’est sans doute de là que viendront les réponses les plus pertinentes aux défis sans précédents qui se posent à nous tous :

Développement durable, alimentation, déplacements de population, santé à distance, citoyenneté et monnaie numériques, éducation, banque et assurance etc.

L’association Dream Team Africa est à la manœuvre et à l’origine de la création de ce superbe événement qui est la Foire d’Afrique en France.

Venez nombreux et même en famille assister et participer à la transmission de la culture Africaine aux plus jeunes publics.

Assister à cet événement, c’est également soutenir le combat de nombreuses associations pour la reconnaissance de la culture Africaine, devenez leur porte-voix !

Une manière aussi de montrer que tout ce qui fait la France, vient aussi de l’Afrique.

Le Congo-Brazzaville est représenté à ce grand rendez-vous du donner et du recevoir par la dynamique Association Kiminou « Icole pour tous », installée à Franconville (région parisienne) et au Congo-Brazzaville.

Une grande opportunité pour cette jeune association de promouvoir, loin des frontières nationales, la culture congolaise et montrer également le savoir-faire congolais à travers les objets de la décoration, de la sculpture…

Cette association humanitaire, présidée par Mme Berthe Blanche Laval Mouandza, œuvre dans le domaine socio-éducatif. Elle apporte une aide à la scolarité et l’éducation des enfants démunis en République du Congo.

La stratégie de l'association KIMINOU est de travailler dans les objectifs de développement durable, notamment l’ODD n°4 sur l’éducation.

Ainsi, l'association participe aux projets à forts impacts sociaux, tournés vers l'innovation et la création de nouvelles activités à la fois au Congo et en France.

Bien que l’association KIMINOU soit une jeune structure de trois ans d’existence, elle a déjà prouvé son engagement envers sa mission grâce à l'implication de ses membres et bon nombre de soutiens. 

L'association a déjà gagné la confiance de certaines organisations tant nationales qu’internationales telles que l'Ambassade des États-Unis, la Mairie de Franconville, Maison des associations d'Orléans, l’association NOSE, l’AMACO, le CSA, la CAPCOS…

Elle prend part à cette Foire d’Afrique Paris pour augmenter sa visibilité, rencontrer de nouveaux partenaires, contribuer aux échanges en faveur du rayonnement de notre cher continent.

En somme, l’association KIMINOU continue à renforcer sa mission et à se faire connaître auprès d'un public plus large.

Et sans se voiler la face, l'association KIMINOU recherche aussi les soutiens financiers pour la réalisation de ses projets pour le bonheur des enfants démunis du Congo-Brazzaville.

Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-05-12 11:10:42

Congo – Commissariat de Police de Ouenzé : Des compagnes de ‘’bébés noirs’’ ont tenté la méthode des Dalton pour les faire évader

Elles sont compagnes de ‘’bébés noirs’’ et sans doute adeptes de bandes dessinées, mais surtout du mode d’évasion des pires bandits de l’Est de l’Amérique, les Dalton. Comme avec le Dalton, ces trois dames ont tenté d'introduire de petites scies à métaux dans les geôles d'un commissariat de Ouenzé, afin de permettre à leurs compagnons de s’évader.

Elles sont trois jeunes dames, Moukoko et Ekembe, originaire de la RDC, respectivement âgées âgée de 25 et 29 ans et Koutanou du Congo Brazzaville, âgée de 23 ans.

Toutes les trois ont ceci en commun qu’elles sont des compagnes des ‘’bébés noirs’’ incarcérés au commissariat de Ouenzé. Afin de ramener leurs hommes à la liberté, elles ont toutes les trois essayé d'introduire clandestinement de petites scies à métaux dans les geôles du commissariat.

Ces ‘’précieux’’ outils auraient permis aux bébés noirs de scier les barreaux. Qu’importe le temps que cela aurait pris.

Cette méthode d’évasion a fait la renommée des Dalton dans les aventures de Lucky Luke.

Pour les apprentis femmes de Dalton, le plan a été découvert par les policiers du commissariat. Les ‘’épouses de Dalton’’ ont été placées en garde à vue et devront répondre du chef de complicité d’évasion.

De plus en plus de compagnes de ‘’bébés noirs’’ n’hésitent pas à user d’ingéniosité, pour leur apporter assistance, même derrière les barreaux.

Rappelons qu’en octobre dernier, dans le même commissariat, des policiers avaient mis la main sur une compagne de bébé noir qui avait dissimulé du chanvre indien et des comprimés de Tramadol dans des boules de farine de manioc (foufou) destinés à son compagnon placé en garde à vue.

En dépiautant le foufou, les policiers découvrirent une grande quantité de drogue qui, s’ils n’avaient pas été vigilants, aurait fini dans la cellule.

C'est également dans ce commissariat que des gardés à vue avaient réussi à se faire la belle il y a quelques mois, en creusant un passage dans un mur donnant sur la rue avec des outils rudimentaires introduits par des tiers.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-05-12 05:44:40

Vol de portable- nouveau fléau, nouveau business à Pointe-Noire : une femme violemment agressée

Cela vous est peut-être déjà arrivé, quelqu’un vous a arraché votre téléphone. Vous n’êtes pas un cas isolé. Une jeune femme de 26 ans a été victime d'un vol de téléphone portable, mercredi soir à Loandjili, dans le quatrième arrondissement de Pointe-Noire. Elle s'est fait malmener puis arracher son téléphone par un groupe de trois malfrats qui ont ensuite pris la fuite, sous le regard impuissant d’un limier.

Tous les jours à Pointe-Noire, la capitale économique du Congo, des dizaines de téléphones portables sont volés en pleine rue ou dans les transports en communs.

Les modèles les plus prisés sont les smartphones dernier cri, dont les prix en boutique peuvent atteindre les 600.000 FCFA.

Les voleurs sont souvent organisés en bandes. Ils ciblent surtout les femmes, car elles ont plus de mal à réagir que les hommes. En quelques heures, un voleur aguerri peut dérober jusqu’à trois smartphones.

Ils interviennent notamment au centre-ville et dans les différents quartiers de la ville océane.

Pour la police, il n’est pas facile de les prendre sur le fait puis de les interroger. Ces voyous sont aguerris aux interpellations et craquent rarement lors des interrogatoires. Ils ne sont, en fait, que le maillon d’une chaîne. Une fois le portable arraché, il est revendu presque immédiatement à un intermédiaire.

A Pointe-Noire, ces transactions se déroulent en plein centre-ville, à la gare CFCO... Les receleurs savent très bien que la police les surveille et qu’ils pourraient écoper d’une peine de prison. Mais ils savent aussi que, pour être arrêtés, ils doivent être pris en flagrant délit. Ce qu’ils peuvent éviter facilement si le marché se fait rapidement.

De leur côté, les opérateurs tentent de décourager les trafiquants avec les IMEI. Ce code, attribué à chaque portable, permet de faire opposition à son téléphone en cas de vol.

Mais,  il existe une méthode pour débloquer ce code, et les délinquants la connaissent. Cette opération, appelée flashage, s’effectue facilement dans l’arrière-boutique des magasins de téléphonie complaisants.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-05-11 08:58:19

France-Congo : François Barateau veut améliorer les conditions de demandeurs de visas en confiant la branche de dépôts de dossiers à un prestataire privé

L’ambassadeur de France au Congo, François Barateau a relevé, au cours d’une conférence prélude aux activités « Du mois de l’Europe » et des 60 ans du partenariat entre le Congo et l’Union Européenne le 5 mai dernier à Brazzaville, qu’il s’emploie afin d’améliorer les conditions de demandeurs de visas, en confiant la branche de dépôts de dossiers à un prestataire privé, dans le bu de résorber le problème de file d’attente devant l’Ambassade.

«C’est vrai nous avons un vrai problème de capacité d’accueil des demandeurs de visas. Au mois octobre nous allons changer le système, l’accueil et la constitution des dossiers ne se feront plus à l’ambassade de France, mais par un prestataire privé. Je ne peux encore décliner son identité. Son apport va assurément améliorer les aspects liés au fil d’attente des personnes à l’aire libre pendant des heures. Mais l’Ambassade de France, le consulat vont s’occuper de l’analyse, du traitement des dossiers », a déclaré le diplomate français.

Sur la sécurité des demandeurs de visas qui sont exposés à l’aire libre, à proximité et sous des branches des arbres « mortes », l’ambassadeur de France au Congo a révélé qu’il avait adressé des courriers au maire de Brazzaville à trois reprises, mais ceux-ci sont restés sans suite.

Face à cette situation inconfortable, l’ambassadeur a résolu de le faire, afin de prémunir des personnes qui viennent déposer des dossiers d’obtention de visa.

« Notre service de visas est sous dimensionné, et un peu ensevelis par des mauvais dossiers, notamment des jeunes qui déposent des dossiers pour aller poursuivre des études en France, ne remplissant pas les conditions. Mais n’empêche que ces dossiers causent du tort au bon dossiers qui sont un peu noyés dans la masse de ceux ne répondant pas aux critères de l’ordre de 40 % », a expliqué François Barateau.

L’ambassadeur de France au Congo a rassuré de l’implication de la représentation de son pays, afin de rendre le service un peu plus fluide et efficace.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-05-11 08:13:48

Fespam 2023 : le budget de la 11e édition fixé à 2 milliards de FCFA

Le Commissaire Général du Festival panafricain de Musique (Fespam), Gervais Hugues Ondaye a donné une conférence de presse, mercredi 10 mai 2023, dans un hôtel de la place à Brazzaville, en présence du directeur de cabinet de la ministre de l’Industrie Culturelle, Touristique, Artistique et des Loisirs, Lis Pascal Moussod Nziengui, représentant Madame la ministre Lydie Pongault, empêchée et de la directrice de la communication du Fespam, Bénédicte Enoua. Le budget de la 11e édition du Fespam a été dévoilé lors des échanges avec la presse nationale et internationale. Il est fixé à 2 milliards de FCFA dont la moitié consacrée à l'acquisition du nouveau pack technique.

Après huit (8) ans d’hibernation, due à la crise économique, causée par la baisse du prix du baril de pétrole et de la crise sanitaire occasionnée par le coronavirus, le festival panafricain de Musique reprend ses droits, avec la relance de cette grand-messe musicale et socio-culturelle.

L’information a été donnée par le Commissaire général de ce festival, Gervais Hugues Ondaye.

"Face à la forte demande des activités culturelles exprimée dans le continent et suite à l’inscription de la Rumba congolaise sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité le 14 décembre 2021, le chef de l’Etat Denis Sassou Nguesso, a instruit Mme la ministre de l’Industrie Culturelle, Touristique, Artistique et des Loisirs, de relancer les activités du Festival Panafricain de Musique par l’organisation de la 11e édition, programmée du 15 au 22 juillet 2023 à Brazzaville", a déclaré Gervais Hugues Ondaye.

Cette  édition a pour thème : « la Rumba Congolaise : envol de la base identitaire vers les vestiges du patrimoine de l’humanité ».

Le lancement national aura lieu, le 13 mai 2023 à Sibiti, chef-lieu du département de la Lékoumou, sous le haut patronage du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Anatole Collinet Makosso et les corps constitués nationaux, avec des spectacles de musique traditionnelle, religieuse.

Le lancement international quant à lui aura lieu, le 31 mai 2023 à Paris, en France, toujours sous le patronage du Chef de Gouvernement, avec au programme une conférence de presse et un apéritif (animation artistique de la place).

Le Fespam s’articulera autour des spectacles en plein-air et en salle, un symposium, le marché de la musique africaine (MUSAF), des ateliers et une exposition des instruments traditionnels de musique africaine.

Ainsi, les sites retenus pour les activités de cette 11e édition sont :

Stade Alphonse Massamba-Débat (pour les cérémonies d’ouverture et de clôture, et des spectacles ; Esplanade du CNRTV à Matari (spectacles) ;

Terrain de l’ASECNA de Mayanga à Madibou (spectacles) ;

Espace au centre des logements sociaux de Kintélé (spectacles) ;

Palais des Congrès (symposium et spectacles de musique sacrée);

Musée de l’histoire du Congo de Mpila (Exposition d’instruments traditionnels de musique africaine et marché de la musique africaine (MUSAF).

VALDA SAINT-VAL / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-05-11 05:53:48

Brazzaville : Le parc automobile de la Société Averda est amorti et ses bacs sont devenus obsolètes, selon les autorités municipales

Pas terrible au niveau des odeurs et des mouches : le ramassage des ordures ménagères perturbé à Brazzaville. C'est nauséabond, ça défigure la ville. Cette fois, il ne s'agit pas d'une énième grève des éboueurs. Chargée de collecter les ordures, la Société Averda connaît des défaillances depuis plusieurs mois : son parc automobile est amorti et ses bacs sont devenus obsolètes, selon les autorités municipales. Les populations de la ville capitale hurlent de colère alors que la société de ramassage n’est plus en contrat avec le gouvernement depuis le 12 avril dernier.

«Les ordures ménagères à ciel ouvert représentent un danger permanent pour ses populations, les exposant à diverses maladies pulmonaires, mais aussi au paludisme et même au cancer », a déclaré l’environnementaliste Arsène Rigobert Guélélé Kintono, président exécutif d’Action pour l’environnement et la solidarité internationale sur Rfi.

Il suffit de tourner le dos au centre-ville de Brazzaville, la capitale congolaise, jadis appelée « Brazza la verte », pour tomber sur les déchets qui débordent des bacs le long des avenues et ruelles qu’ils rétrécissent. On les trouve également devant des endroits sensibles, comme les marchés.

Au nord de la ville, la célèbre avenue de la Tsiémé est devenue un dépotoir en plusieurs endroits, en plus de ses béants nids de poule.

La société privée chargée de collecter les ordures ménagères à travers les quartiers populaires de Brazzaville passe parfois des semaines sans opérer dans certaines zones où des immondices s’amoncellent devant des points sensibles comme les marchés.

L’État ne lui verse plus régulièrement ce qu’il lui doit conformément au contrat signé. Plusieurs véhicules de ramassage d’ordures sont sur cale. Leur entretien pose problème.

Le 4 avril dernier, lors de la question orale avec débat au gouvernement à la chambre haute du Parlement, les sénateurs ont interpellé l'exécutif sur le manque de rendement de cette société.

Face à ce désastre environnemental, les sénateurs ont voulu comprendre ce qui justifie les contreperformances de la société Averda sur le terrain, mais aussi pourquoi celle-ci a du mal à couvrir l’ensemble des deux villes.

Répondant à cette préoccupation, le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, a reconnu les défaillances de la société sur le terrain mais a promis des solutions correctives.

« Nous sommes conscients de ce que la société Averda éprouve des difficultés dans sa mission d’assainir nos deux grandes villes. Le contrat que le gouvernement avait signé avec ladite société arrivera à son terme sous peu, et lors de son renouvellement, nous allons réorienter ses termes afin de lui donner l’occasion de se refaire », a indiqué le chef du gouvernement.

Brazzaville accueille plus d’un tiers des habitants du Congo. Ses infrastructures de drainage pluvial et sa filière de collecte et de gestion des déchets présentent des faiblesses qui rendent la ville vulnérable aux inondations.

Au centre-ville, où se concentrent les activités économiques, certaines zones sont fortement impactées par les inondations et les érosions en période de pluie. La gestion des déchets se caractérise par l’absence de textes institutionnels encadrant le secteur, une filière de précollecte faiblement structurée, un nombre insuffisant de sites transitoires de dépôt des déchets, des dispositifs de gestion des déchets à l’échelle de la Mairie qui souffrent d’un manque de moyens humains et financiers.

La gestion de l’environnement urbain est devenue une préoccupation majeure de la plupart des pays en voie de développement.

Vivement qu’un plan d’urgence soit mis en place pour éviter que la capitale du pays croule sous le poids des ordures ménagères.

Albert SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-05-10 10:02:50

Brazzaville : mystère après la noyade d'un Lieutenant de l'armée de l'air dans la piscine d’un hôtel

C'est un décès mystérieux qui a eu lieu à Brazzaville. Le corps sans vie d'un Lieutenant de l'armée de l'air a été retrouvé mardi dans la piscine, peu profonde, un mètre seulement, de l'hôtel Léon, situé à 1,1 km du mémorial Pierre Savorgnan de Brazza.

Ce qui intrigue c'est que la piscine est peu profonde, un mètre seulement.

Des analyses doivent permettre de lever le mystère et de confirmer ou non la thèse du suicide.

Aucune trace de coup, aucune trace de lutte, aucune trace non plus sur le crâne de la victime, ce qui aurait pu indiquer qu'on lui ait maintenu la tête sous l'eau pour le noyer.

Rien, a priori, qui va dans le sens d’un meurtre et de l'intervention d'un tiers. Le corps a été retiré de la piscine par les pompiers.

Il est quasi impossible de se noyer volontairement. Le cerveau, par réflexe de survie, essaiera de s’en sortir. Sauf si la victime ait ingéré des substances pouvant fortement altérer son discernement.

Est-ce une crise cardiaque ou de rupture d’anévrisme ? Une hypothèse qui sera confirmée ou infirmée par les analyses médicales.

En attendant, les proches de cet homme, n'évoquent pas de tendance suicidaire.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-05-10 09:10:57

Congo – Département du Pool : Clôture officielle du projet « Bisalu bia kidzunu (Les œuvres de la paix)

Le Ministre Haut-commissaire à la Réinsertion des Ex-combattants, Euloge Landry Kolelas a patronnné mardi à Kinkala, la cérémonie de clôture du projet « Bisalu bia kidzunu », (Les œuvres de la paix). La cérémonie a eu pour cadre la salle de conférence du Conseil départemental du Pool à Kinkala, a été rehaussée de la présence de l’Ambassadeur des États-Unis au Congo, Eugène Young, du Coordonnateur du Système des Nations-Unies au Congo, du directeur de mission de l'Agence américaine pour le développement international (USAID), du représentant Régional de Catholic Relief Service et de la Secrétaire Générale de la préfecture du Pool, représentant le préfet.

Cette cérémonie riche en émotions a permis aux participants d’apprécier les résultats du projet, rendus par son coordonnateur. Il a insisté sur le travail accompli sur le terrain. Un travail qui s’est articulé autour des deux volets du projet à savoir, le renforcement de la cohésion sociale et la guérison des traumatismes pour le premier volet, et le second, concernant l’appui socio-économique, à travers le crédit d’épargne communautaire. Les objectifs que se fixait Catholic relief services (CRS) étaient de renforcer la résilience communautaire et réduire la probabilité des violences futures à travers des activités génératrices des revenus au profit de la population, des communautés ciblées ainsi que des ex-combattants.

D'un montant d'environ 600 millions FCFA, soit 1,2 million de dollars américains, le projet qui portait sur le développement économique de la population de vingt villages des districts de Kindamba et Mayama a touché au total 600 personnes qui ont actualisé l'analyse des conflits et développé des plans d'actions pour le renforcement de la cohésion sociale et la paix, avec la population à travers diverses initiatives, a précisé le coordonateur.

Son exécution a favorisé la création de près de 121 groupements d’épargne et de crédits internes avec environ 3000 adhérents composés des jeunes, des femmes et des ex-combattants. Il a mobilisé, selon l'évaluation faite, plus de 35 millions FCFA au titre d'épargne et de crédits internes dans les vingt villages concernés.

Le projet a également permis la formation de quarante-huit leaders communautaires impliqués et engagés dans la promotion de la cohésion sociale et la gestion des conflits.

Quatre-vingt champions de guérison de traumatisme et de promotion d genre ont participé à la sensibilisation des membres de leurs communautés respectives, notamment dans les domaines de la lutte contre les viols, les violences ayant pour base le genre et l'engagement individuel en vue de contribuer à la reconstruction de leurs vies et leurs localités respectives. Les résultats du projet du projet se lisent à travers la grande satisfaction ressentie au sein de la population.

Confortés par les bienfaits dudit projet, les bénéficiaires ont émis le souhait qu’il soit étendu dans les 13 districts du département du Pool.

Cette satisfaction a été partagée par le Ministre Haut-commissaire Euloge Landry Kolelas qui dans son mot de circonstance, qui a réaffirmé que « la paix retrouvée dans le département du Pool augure de nouveaux horizons, pour son développement harmonieux en matière de relèvement communautaire et de relance des activités économiques et agropastorales, longtemps freinées par une crise sécuritaire ayant perduré pendant plusieurs décennies. C’est dans ce contexte de climat socio sécuritaire apaisé, que le Haut Commissariat à la réinsertion des Ex-combattants, principal organisme gouvernemental du processus de pacification dans le département du Pool, n’a ménagé aucun effort pour rechercher des financements auprès des partenaires techniques et financiers, en vue de consolider la paix retrouver et renforcer la résilience des populations du département du Pool, grâce à la volonté de son excellence Denis Sassou N’Guesso, Président de la République, chef de l’État. »

Euloge Landry Kolelas a saisi cette occasion pour lancer un vibrant appel de cœur, au nom des populations ayant longtemps souffert, à l’ensemble des partenaires techniques et financiers, particulièrement l’USAID, pour la mobilisation des fonds additionnels, devant permettre de consolider, de pérenniser les acquis de ce projet et de l’étendre dans les autres localités du département du Pool.

Euloge Landry Kolelas a en outre exhorté et encouragé les communautés bénéficiaires et toutes les parties prenantes, à préserver et fructifier les acquis de ce projet. « Au regard des résultats positifs et satisfaisants obtenus dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet, mais aussi de l’enthousiasme et de l’intérêt suscité par les activités du projet auprès des bénéficiaires, j’exhorte et encourage les communautés et toutes les parties prenantes à préserver les acquis afin de prouver votre bonne foi auprès des partenaires techniques et financiers disposés à vous aider davantage, pour le développement harmonieux de leur contrée. », a indiqué le Haut-Commissaire à la Réinsertion des Ex-combattants.

Avant de déclarer officiellement clos le projet « bisalu bia kidzunu », Euloge Landry Kolelas a remercié son Excellence Monsieur l’Ambassadeur es États-Unis d’Amérique au Congo, le Directeur régional de l’USAID, le Coordonnateur du Système des Nations-Unies au Congo, le représentant Régional de Catholic Relief Service et leurs équipes respectives, pour leurs appuis multiformes au Congo.

Louant pour sa part le mérite du projet initié en partenariat avec le gouvernement et l’Usaid à l'issue du protocole d'accord signé le 21 juin 2021, à Brazzaville, l’ambassadeur des Etats-Unis au Congo, Eugene Young, a souligné que « Les résultats obtenus sont à la fois une satisfaction qui donne envie de soutenir davantage des projets pour sortir le département du Pool du cycle de la violence en favorisant la population de vivre non seulement en paix mais surtout dignement ».

Pour Eugene Young, réussir un tel projet, dans le contexte du département du Pool, est à saluer parce que son aboutissement est le témoignage des efforts consentis par tous les acteurs impliqués.

Cette option a été justement soutenue par Anne Nzoumba, une ex-combattante, et Mervine Diamoneka. Toutes deux ont témoigné avoir vu changer leur vie et celle de proches grâce à « Bisalu bia kidzunu ».

« Ce projet a apporté un grand changement au sein de ma communauté et la population y adhère positivement. En ma qualité d'éducatrice, j'ai pu changer le comportement de plusieurs personnes victimes de traumatismes de guerre et autres formes de violences », a témoigné Anne Nzoumba qui plaide pour la poursuite de cette initiative.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-05-09 22:09:55

Au marché de Dolisie, des montagnes d’ordures ménagères ont pris leurs quartiers

Le marché de Dolisie dans le Niari (sud) ressemble à un dépotoir. Ce phénomène, récurrent dans la capitale de l’or vert, offre son lot d’odeurs nauséabondes. De tels dépotoirs entraînent la prolifération de rats et de moustiques qui véhiculent des maladies graves.

Ici, vendeurs et vendeuses étalent leurs marchandises à même le sol. Des immondices s’entassent aux quatre coins du marché.

L’insalubrité de ce marché et de ses alentours, est devenue telle que marchands, acheteurs mais surtout résidents du quartier se plaignent chaque jour de la dégradation de l’air qu’ils respirent.

Les autorités municipales qui affirment que le marché de Dolisie est nettoyé tous les lundis, se sont refusées à tout commentaire de la situation.

Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-05-09 22:01:57

Le « WEWA», un mode de transport qui se développe en toute confiance à Nkayi

Le « WEWA », un mode de transport qui se développe en toute confiance à Nkayi ville située dans le département de la Bouenza (sud). Ce corps de métiers apportent du sang neuf dans le monde du transport, une vraie valeur ajoutée. Cette réponse est la bienvenue aux problèmes de transport dans la ville sucrière.

Ils sont partout, que ça soit dans les voies impraticables pour les camions ou les voitures, entre les bouchons, voire même dans les heures tardives, ils sont prêts pour rendre service, moyennant 150 FCFA sinon un peu plus selon les itinéraires.

Une chute de l'activité des chauffeurs des taxis due en particulier à l'arrivée de nouveaux concurrents (Les WEWAS).

"Nous sommes de plus en plus nombreux à manger le même gâteau", nous a confié un chauffeur de taxi. Seule solution pour maintenir un revenu stable: travailler davantage. "Avant, quand il me restait deux heures à faire et que j'étais près de chez moi, je rentrais. Maintenant, je continue", dit-il.

Il y a quelques mois il y a eu grogne du côté des chauffeurs des taxis à cause des « WEWAS » qui détournent leurs clients. Le problème avait trouvé un compromis entre le syndicat des taxis et celui des « WEWAS ».

Aujourd'hui, quelques autres villes congolaises développent le transport au moyen des « WEWAS ». Il s'agit de Sibiti et de Dolisie.

Il faut signaler que dans ces deux dernières villes c'est encore embryonnaire.

Albert SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-05-09 21:43:24

Denis Sassou N’Guesso à Oyo pour honorer la mémoire de sa mère Emilienne Mouebara

10 mai 1982-10 mai 2023, voilà 41 ans que la mère du Président congolais a quitté la terre des hommes. C’est un rituel quasi immuable depuis des années. Le Président Denis Sassou N’Guesso qui est arrivé ce mardi à Oyo, dans le département de la cuvette (nord), déposera une gerbe de fleurs sur la tombe de l'illustre disparue, en compagnie de quelques membres du gouvernement, des parents et connaissances, ce mercredi 10 mai 2023.

Denis Sassou N’Guesso qui ne dérobe nullement à la coutume, en respect à la tradition africaine, qui accorde aux morts une place de choix, dans ces lieux de tristes mémoires, déposera la gerbe de fleurs sur la tombe de sa mère au cimetière familial d’Oyo, lieu indiqué pour rendre cet hommage à celle qu’on appelait affectueusement Mama Mouebara.

Que son âme repose toujours en paix pour l’éternité.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-05-09 21:08:10

Moungoundou-Nord : Adrien Mavoungou mobilise les populations pour une opération « retroussons les manches »

6 mai 2023, premier samedi du mois, le Sous-préfet de Moungoundou-Nord, Adrien Mavoungou, a mobilisé les populations pour rendre propre l'hôtel de la sous-préfecture et ses environs.

Cette action qui passait du désherbage à l’assainissement de la voie publique accédant à leurs habitations respectives visait en gros, pour l’ensemble des volontaires à faire briller l’hôtel de la sous-préfecture et leurs quartiers en ces temps de fortes pluies.

Ont pris part à l'opération de 8 h à 12 h : les agents de la sous-préfecture et des services déconcentrés, les chefs et secrétaires des deux quartiers du chef-lieu du district, les fidèles des églises catholique, protestante, pentecôtiste et de la Parole parlée, la jeunesse et autres.

Si les habitants se portent volontaires c’est pour préserver leur cadre de vie et l’environnement. Ils sont fiers d’avoir participé à cette opération « retroussons les manches ».

Comme prescrit dans « la marche vers le développement », le nettoyage permanent des villes est l’une des actions essentielles contribuant à l’amélioration du cadre de vie des congolais.

Dans le cadre de la mise en œuvre de cette vision chère au Président congolais, Denis Sassou N’Guesso, c’est par circulaire datée du 06 octobre 2018 du Premier Ministre, feu Clément Mouamba, qu’a été instaurée l’opération de salubrité publique qui sera organisée le premier samedi de chaque mois.

Cette opération, qui a été lancée le 03 novembre 2018, est arrivée à point nommé pour mettre tous les acteurs des administrations publiques et privées, devant leurs responsabilités en matière de préservation de l’environnement.

Cette opération est devenue aussi un rendez-vous populaire et festif à Moungoundou-Nord .

C'est toutes les catégories qui se retrouvent : « on se connait plus ou moins parce qu'on est pas une grande ville, c'est vraiment sympa », nous a confié Adrien Mavoungou.

L’opération se termine immanquablement par une petite collation et dans une ambiance conviviale, sous le regard admirateur du sous-préfet, Adrien Mavoungou.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-05-08 11:52:03

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