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Congo : hausse de 25% du prix du super à la pompe à partir du 15 juillet prochain

Le prix du litre du super, vendu actuellement à 625 FCFA, passera à 775 FCFA à partir du 15 juillet prochain. Le gouvernement justifie cette augmentation de 25 % par les exigences du Fonds monétaire international (FMI).

Selon le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, la seconde augmentation qui intervient cette année, près de six mois après la première hausse en janvier dernier de 5%, est consécutive aux accords conclus entre le gouvernement et le FMI dans le cadre de la Facilité élargie de crédit pour une période de trois ans.

En effet, l'institution demande au gouvernement d’arrêter avec les subventions des produits pétroliers qui, avant la première hausse de janvier dernier, coûtaient à l’État plus de 300 milliards de FCFA par an. Or, le FMI veut voir cet argent orienter dans les secteurs de base tels que la santé et l’éducation.

« Nous avons deux semaines pour poursuivre les discussions avec les partenaires sociaux. Ce lundi, nous serons face aux syndicats patronaux pour qu’au plus tard le 15 juillet, nous aurons déjà rencontré tous les acteurs », a expliqué le chef du gouvernement au cours d’un déjeuner de presse.

En effet, le FMI exige l’augmentation du carburant à hauteur de 65 %.

En janvier dernier, le Congo a revu le prix du carburant à la hausse de 5%.

Pour cette institution de Bretton Woods, la République du Congo devrait augmenter le prix du carburant de 30% au 31 décembre 2023 et les autres 35% en 2024.

« La troisième revue est prévue pour le 17 juillet. Pour la sauver, il fallait augmenter le prix du super, sinon nous allons perdre la confiance des partenaires. Concernant le gasoil, la réflexion se poursuit », a précisé le chef du gouvernement.

Mais la mesure crée déjà la polémique à Brazzaville car la société civile y voit une provocation.

« Ce sont des explications qui ne tiennent pas », a réagi pour sa part Dieudonné Moussala de l‘Association des consommateurs. « Il y a des pays qui vivent bien sans le FMI », a-t-il ajouté avant de conclure : c’est une provocation du gouvernement qui augmente les prix des produits pétroliers alors que les salaires stagnent depuis plusieurs années.

Le Congo est le troisième producteur de pétrole au sud du Sahara, avec une production estimée à 350.000 barils par jour.

Albert SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-07-02 08:08:28

Denis Sassou N’Guesso au sommet des chefs d’Etat de la CEEAC à Libreville

Le 23e sommet ordinaire des chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) a démarré ce samedi 1er juillet 2023 à Libreville au Gabon en présence de 8 chefs d’Etats sur un total de 11 pays membres.

Outre, Ali Bongo Ondimba, le chef de l’Etat du pays hôte, l’on note la présence des Présidents Denis Sassou N’Guesso (Congo-Brazzaville), Joao Lourenço (Angola), Faustin Archanges Touadera (Centrafrique), Théorodoro Obiang Nguéma (Guinée Equatoriale), Félix Tshisekedi (RD Congo), Mahamat Idriss Déby Itno (Tchad) et Carlos Villa Nova (Sao Tome).

Le Burundi, Rwanda et le Cameroun sont représentés par un ministre.

L’ONU a dépêche son représentant auprès de l’Union africaine, le gabonais Parfait Onanga Anyanga alors que Moussa Faki Mahamat, Président de la Commission de l’Union africaine a personnellement représenté son institution.

Ce sommet est placé sous le thème "Relever le défi du financement de la communauté pour accélérer le processus d'intégration de la région Afrique centrale et soutenir la mise en œuvre de sa réforme institutionnelle".

Les questions de sécurité et d’intégration régionale dominent le sommet qui prend fin en fin d’après midi.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-07-01 19:44:52

YA TATCHI lance son quatrième album intitulé « Lorsqu’on est content », un véritable nectar

Après « Muan’Ndindi », « Tchilumbu Tchi Keli » et « African Jazz’n Bar », le célébrissime artiste congolais, YA TATCHI, vient de larguer une bombe lyrique sur le marché des œuvres phonographiques intitulée : « Lorsqu’on est content ».

La star congolaise a fait une apparition express ce samedi 1er juillet 2023 à Palaiseau, en région parisienne, pour nous dédicacer son nouvel album à 14 titres (Bolingo, Aimer, Courage, La berceuse de Jophyna, Autrefois, Maintenant ou jamais, Tosepela, Lorsqu’on est content…) pour vouloir redonner de l’espoir à ses fans du Congo, d’Afrique, d’Europe et du reste du monde.

De son vrai nom TATIH Patrick Renaud, YA TATCHI est originaire de Pointe-Noire (capitale économique de la république du Congo).

Après ses études universitaires, il a choisi la musique qu’il avait commencée depuis l’âge de neuf ans. C’est à Pointe-Noire qu’il s’est perfectionné en jouant dans des orchestres de variétés et à plusieurs ateliers de jazz qu’organisait le CCF (centre culturel français).

Dans l’histoire de la musique congolaise YA TATCHI est le premier trompettiste qui se démarque en leader dans une échelle internationale. De tournée en tournée, YA TATCHI est le premier trompettiste congolais à prendre cette initiative.

Après plusieurs années dans les cabarets en Afrique et en Europe; avec ses talents de compositeur, d’arrangeur, de chanteur, de trompettiste et de danseur ; il s'est lancé dans la production de ses albums.

En dehors des qualités de musicien, YA TATCHI est aussi opérateur culturel avec le célèbre festival « la fête à ndjindji » dont il est l'organisateur et le créateur.

YA TATCHI fait une musique métissée jazzy avec des colorations africaines et latino. Il chante en vili, en lingala, en anglais, en français, en italien, en romanche et en suisse allemand.

Cliquer sur la photo pour lire la vidéo.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-07-01 19:31:05

France : Sortie officielle de l’association Kabu à Palaiseau, des projets culturels mises en perspectives

L’association Kabu, composée essentiellement des professionnels des métiers du Cinéma et de la Télévision, a effectué sa sortie officielle ce samedi 1er juillet 2023 au cours d’une cérémonie organisée à la salle des champs Frétauts à Palaiseau, commune française située à dix-huit kilomètres au sud-ouest de Paris, sous-préfecture du département de l'Essonne, dans la région Île-de-France.

Daria Louzolo, co-présidente, journaliste, productrice, scénariste et Lionel Babela, secrétaire général, réalisateur, scénariste, producteur ont déroulé, avec luxe et détails, la bande de leur programme culturel.

Au menu, la sortie imminente de la série « Détresse ».

De l’incident le plus anodin aux atteintes les plus graves, la série de courts-métrages, dénonce avec une clarté biblique toutes les violences dont sont victimes les femmes, les hommes et les enfants au quotidien. Les violences envers les femmes, les hommes et les enfants sont totalement protéiformes.

Pour Daria Louzolo et Lionel Babela, l’idée était d’avoir un prisme assez large avec différentes nuances de gris dans l’approche de ce phénomène. Car parfois, il s’agit de violences du quotidien qui ne se manifestent pas forcément par des coups. L’idée n’était pas de faire un catalogue exhaustif mais de montrer un échantillon de choses qui se produisent partout.

Les femmes sont confrontées à des violences qui restent sourdes mais qui sont néanmoins réelles. Sourdes parce qu’encore trop maintenues dans le silence et la banalité. Cette banalisation de la violence ne doit ni avoir lieu ni être tolérée, selon les responsables de l'association Kabu.

Daria Louzolo et Lionel Babela ont également annoncé les Kabu Awards du 29 au 31 août 2024 à Palaiseau en vue de promouvoir et de récompenser les plus déterminés dans le domaine du 7e art (cinéma).

La liste des catégories et des nommés sera rendue publique prochainement et soumise aux votes des internautes jusqu’au jour de la cérémonie.

La cérémonie s’est terminée devant un pot de l’amitié, dans une ambiance conviviale et avant la projection de deux films congolais et camerounais.

On rappelle que l’association Kabu est une association à but non lucratif, régie par la loi du 1er juillet 1901. Elle assure la promotion internationale du cinéma en organisant, toutes manifestations et actions tendant à étendre le prestige et le renom de la production cinématographique par : la promotion des films en français en France et à l’étranger, l’organisation des ateliers d’initiation au métier du cinéma et télévision, fournir aux membres tous les renseignements utiles et les assister dans la formation, la production, la promotion et la diffusion…

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-07-01 18:34:20

Le Congo va vers l’expérimentation de la biométrie dans l’organisation des élections, selon Anatole Collinet Makosso

Au Congo-Brazzaville comme ailleurs, les élections riment parfois avec fraudes ou, tout au moins, soupçons de votes multiples, de bourrages d’urnes et de manipulations en tous genres… Alors, pour réconcilier les électeurs avec le secret de l’isoloir, le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso adopte une solution innovante comme l’utilisation de la biométrie. La clé de la transparence électorale.

« Avec la réalisation du cinquième Recensement général de la population et de l'habitation, la voie est désormais balisée pour expérimenter cette technique. Les sénatoriales d’août étant une élection au suffrage universel indirect, la biométrie pourrait être utilisée lors du prochain scrutin présidentiel », a déclaré Anatole Collinet Makosso, dans le cadre de l’exécution des douze batailles du gouvernement.

«Maintenant que les raisons qui ont conduit à retarder le processus sont en train d'être prises en compte, à commencer par le recensement général de la population et de l'habitation, je pense que nous sommes en train d'aller vers le processus de la biométrie dans notre pays », a précisé le Premier ministre congolais, saluant l’organisation de cette opération en attendant l'évaluation pour s'assurer, entre autres, du taux de participation.

Les technologies d’identification biométrique sont utilisées lors de nombreuses élections sur le continent africain  : la moitié des pays ont désormais recours à la saisie de données biométriques pour l’inscription des électeurs sur les listes électorales.

Les technologies sont de plus en plus sophistiquées : le Somaliland a ainsi été le premier pays du continent à utiliser la reconnaissance de l’iris des yeux lors de l’élection de 2017.

Ces technologies sont présentées comme des solutions à l’absence ou aux défaillances de l’état civil, mais aussi comme un moyen de lutter contre la fraude. Si leurs limites sont désormais documentées et reconnues, l’engouement pour les technologies électorales ne faiblit pas. Les échecs ne semblent pas inciter les gouvernements à revenir à des élections low-tech.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-06-30 22:01:34

Après des années de soins médicaux à Paris, Youlou Mabiala retrouve Brazzaville

Après des années de soins médicaux à Paris, Youlou Mabiala retrouve Brazzaville le mercredi 28 juin 2023 où l'attendaient ses parents, amis, confrères de l'orchestre, connaissances et le monde musical, à l'aéroport international de Maya Maya.

Youlou Mabiala dont la dégradation de l'état de santé est partie d'un concert de l'Orchestre Kamikaze, au cours d'une cérémonie officielle, le 15 août 2004, à Pointe Noire, a regagné le Congo.

Le chanteur - guitariste - compositeur et interprète, Youlou Mabiala avait connu un Accident Vasculaire Cérébrale. Il avait été évacué en France et jusqu'à ce jour, Youlou Mabiala n'a pas toujours repris avec ses activités musicales.

Né à Brazzaville un certain 6 Mars 1947, Youlou Mabiala a aujourd'hui, 76 ans d'âge. Il a égayé les amoureux de la bonne musique avec sa belle voix et ses tubes à succès, tels que Kamikaze, Mbanda bitendi, Réponse ya mamu, Lufulakari et tant d'autres.

Il faut rappeler que Youlou Mabiala avait épousé la fille de Luambo Makiadi Franco et il se faisait appelé à l'époque muana Luambo. Le 13 août 1966, soit deux jours avant la date de son anniversaire, Youlou Mabiala preste au sein de l'orchestre OK Jazz et joue son premier concert à Kinshasa. Ce fût un succès pour cet artiste de deux rives.

Kamikaze Loningisa, c'est le nom de l'orchestre monté par Youlou Mabiala, Michel Boyibanda, ancien de l'ok jazz et Loko Masengo, ancien de Sosoliso ( Trio Majesi ). Après le départ de Lutumba Simaro de l'OK Jazz en 1994, pour la création de Bana OK, Youlou Mabiala était devenu le président de l'OK Jazz.

En 1996, Youlou Mabiala avait sorti un album avec l'OK Jazz intitulé "Oleli oleli" avec un titre, muana Luambo, en prenant soin de reprendre quelques paroles de l'une des chansons du défunt.

Il faut indiquer que la vidéo de ladite chanson avait été tournée à la résidence de Luambo à la 12e  rue Limete, à Kinshasa.

Les mauvaises langues n'hésitaient pas de dire qu'il était décédé. Or, Youlou Mabiala est bel et bien vivant, poursuivant calmement sa convalescence en France.

Bon retour au bercail le prince YM.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-06-29 22:09:01

Congo : Christel Sassou N’Guesso et Itah Kandji-Murangi parlent du Centre de Formation de Kitaka près de Loudima

Le ministre congolais de la Coopération Internationale et de la Promotion du Partenariat Public-privé, Denis Christel Sassou N’Guesso a reçu ce mercredi 28 juin 2023 à Brazzaville, Mme Itah Kandji-Murangi, ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Technologie et de l'Innovation de la République de Namibie. Au cœur de leurs échanges se trouvait la situation du Centre de Formation de Kitaka près de Loudima dans le département de la Bouenza (sud).

Mme Itah Kandji-Murangi a annoncé le retour conditionné des enseignants et élèves de son pays à l’Institut de formation technique et professionnelle de Loudima (IFTPL).

Inauguré le 22 octobre 2014, l’IFTPL est le fruit de la coopération entre le Congo et la Namibie. Il accueille les élèves congolais et namibiens. Cet institut était confronté à plusieurs problèmes, entre autres, la route d’accès, les moyens de transport, la bibliothèque, la clinique médicale, les logements, l'électricité, l'internat et le réseau téléphonique. A cause de ces difficultés, la Namibie n’envoie plus ses élèves et enseignants depuis 2020.

La ministre namibienne de l’Enseignement supérieur, de la Technologie et de l’Innovation a, en effet, inspecté, le 27 juin, avec le ministre congolais de l’Enseignement technique et professionnel, Ghislain Thierry Maguessa Ebomé, les modules essentiels de cet institut.

Selon elle, la partie congolaise a exprimé le vœu de voir les enseignants et les élèves namibiens revenir.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-06-28 19:53:03

C’est la France, à travers sa justice et ses médias, qui gère les affaires du Congo, selon Denis Sassou N’Guesso

Le Président congolais, Denis Sassou-N’Guesso a accordé une interview à France 24, en marge du sommet pour un nouveau pacte financier mondial organisé à Paris pour lutter contre la pauvreté et le réchauffement climatique. Commentant les suites de l’enquête sur des soupçons de "biens mal acquis", il a déclaré que « C’est la France, à travers sa justice et ses médias, qui gère les affaires du Congo ».

Cliquer sur la photo pour lire la vidéo.

Albert SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-06-27 15:32:31

Deuil dans l'univers culturel congolais : Michel Moutouari s'en est allé

D'une fratrie de grands artistes musiciens bien connus comme Moutouari Kosmos et Pierre Moutouari, notre compatriote Michel Moutouari nous a quittés en région parisienne, lundi 26 juin 2023.

Michel Moutouari, cadet de cette fratrie, s'essayait lui aussi a la musique. Et il en avait des atouts, affichant sa volonté, voire son besoin pressant de tenter son expérience et suivre les belles traces de ses frères aînés les célèbres Moutouari Kosmos et Pierre Moutouari.

Michel Moutouari s'était fixé des objectifs. Tenu par le besoin de libérer sa créativité et de la transposer dans le monde musical congolais. Tout en sachant que la tâche était éprouvante. D'où la ténacité et le dévouement de Michel Moutouari.

La mort emporte Michel Moutouari au moment où il avait profond désir de se développer et devenir cet autre grand artiste musicien congolais.

Que la famille Moutouari et les lignées adjacentes trouvent ici l'expression de nos condoléances les plus attristées.

Ouabari Mariotti / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-06-27 14:55:07

Roselyne Bachelot : «Tout le monde est d'accord pour une troisième candidature d'Emmanuel Macron»

Alors que l’idée de voir le Président français, Emmanuel Macron se représenter en 2027 a fait surface par l’intermédiaire de Richard Ferrand, c’est cette fois-ci Roselyne Bachelot qui estime que «tout le monde est d’accord pour une troisième candidature», à la fois «ceux qui veulent le réélire et ceux qui veulent le battre».

Emmanuel Macron candidat à l’élection présidentielle de 2027 ? C’est le scénario envisagé par Richard Ferrand, la semaine dernière, et repris par l’ancienne ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, ce dimanche 25 juin sur Public Sénat.

Selon elle, «tout le monde est d’accord pour une troisième candidature, à la fois ceux qui veulent le réélire et ceux qui veulent le battre».

«C’est une réflexion globale sur la réforme des institutions, et je dois dire que tout le monde peut se retrouver dans cette proposition de Richard Ferrand, qui n’a pas pour but d’offrir un troisième mandat à Emmanuel Macron mais une troisième candidature. Donc tout le monde est d’accord pour la troisième candidature d’Emmanuel Macron, ceux qui veulent le réélire et ceux qui veulent le battre, parce que finalement, ce qui sera déceptif pour ses opposants, c’est qu’ils ne pourront pas lui régler son compte en 2027», a affirmé Roselyne Bachelot.

Un référendum ou l'accord de trois parlementaires sur cinq

Si cette idée a récemment fait surface dans certaines sphères politiques, notamment dans le cadre d’une réforme des institutions pour laquelle Emmanuel Macron s’était engagé lors de son premier quinquennat, sans toutefois en préciser davantage les contours, elle n’a pour autant que très peu de chances d’aboutir.

Pour ce faire, Emmanuel Macron devrait modifier la Constitution et dispose de deux moyens pour y parvenir : un référendum, ou l’accord de trois parlementaires sur cinq, soit un scénario hautement improbable.

Pour entamer un troisième mandat de Président de la République française, à supposer qu’il s’agisse réellement de sa volonté, Emmanuel Macron devra donc trouver un autre moyen, ou bien patienter sagement jusqu’en 2032.

À ce moment-là, il sera parfaitement en droit de se représenter, et il ne sera âgé que de 54 ans.Comme on peut le constater, la  levée du verrou limitant à deux le nombre de mandats présidentiels n’est plus propre aux dirigeants Africains.

La classe politique française regrette aujourd’hui tout ce qui bride la libre expression de la souveraineté populaire. La limitation du mandat présidentiel dans le temps. Elle veut copier l’expérience du Congo-Brazzaville et de la Côte d’Ivoire.

Malgré le caractère plus qu’improbable d’un tel scénario, puisqu’une telle réforme nécessiterait un vote « en des termes identiques » de l’Assemblée puis du Sénat ainsi que l’assentiment de 60 % des parlementaires réunis en Congrès. Ce qui, en l’état actuel des forces, serait impossible.

Entre le bon sens et l'alternance absolue, la France est désormais à la croisée des chemins, pour paraphraser le célébrissime écrivain-chercheur congolais, le docteur Michel Innocent Peya, qui a rédigé un livre, qu'il a puisé dans l'observation d'une termitière entre le bon sens et l'alternance absolue dont il tire un mythe.

C'est en substance ce qu'il advient sur le plan humain lorsqu'un leader charismatique est brutalement chassé du pouvoir. La Libye, l'Irak, la RDC, l'Egypte, le Congo-Brazzaville en sont des exemples probants.

Ce livre qui a été plébiscité en France, lors des différentes séances de dédicaces par le docteur Michel Innocent Peya aux hommes politiques de tout bord, a séduit toute la classe politque française, à la fois ceux qui veulent réélire Emmanuel Macron et ceux qui veulent le battre.

Au moment où l’Europe est secouée par la guerre russo-ukrainienne, la thèse défendue par Michel Innocent Peya prend tout son sens, car  les incertitudes des lendemains appellent à une constance à la tête des États, pour des hommes et ces femmes qui vivent la situation, la connaissent et peuvent en cerner les différents contours, sans atermoiement. Cela est un gage autant de stabilité, que de confiance.

Une situation que Michel Innocent Peya traite dans le quatrième chapitre de son ouvrage, en terme « d’icones de la dictature de l’urgence et de l’action salutaire ».

« L’action ou l’intervention de ces hommes, qu’elle soit positive ou négative, implique et illustre très bien cette notion où ce concept de la dictature de l’urgence, car ces personnages légendaires de l’humanité, sont sortis de nulle part un jour, pour marquer l’histoire des nations et déterminer le destin des peuples. »

Vision prémonitoire de Michel Innocent Peya, car alors que tout l’occident s’est ligué contre Vladimir Poutine, depuis le début de la guerre en Ukraine, ce même occident est resté sur le qui-vive, vendredi 23 juin et samedi 24 juin, quand les troupes Wagner de Prigojine ont tenté de renverser les institutions à Moscou.

Tout le monde s’est demandé, si Poutine le « contesté » n’était pas plus apte à tenir ce pays de plus de 6000 têtes nucléaires. Qu’adviendrait-il, si ce potentiel de destruction tombait dans des mains inconnues.

Entre ce qui est présenté comme une dictature de Vladimir Poutine et l’action salutaire pour l’humanité, que peut représenter son respect des règles de la dissuasion nucléaire, le monde a pesé le pour et le contre et a eu un choix clair.

Dans son livre, Michel Innocent Peya conclu sur cette question avec une citation du philosophe Damres : « Aime le diable que tu connais bien, mais méfies toi de l’ange que tu ne connais pas, car l’on sait toujours d’où on vient et on ne sait toujours pas où on va ».

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-06-25 21:38:00

« La grande manipulation de Paul Kagame », le livre de Déo Namujimbo et Françoise Germain-Robin

Le célébrissime écrivain et conférencier franco-congolais, Déo Namujimbo, revient sur le devant de la scène en terme d’édition de livres. En effet, l’homme qui a son actif plusieurs manuscrits de romans, recueils de nouvelles, poèmes, et surtout son autobiographie sur sa vie depuis le temps qu'il vit en France, vient de publier, avec Françoise Germain-Robin, journaliste française, un livre de 365 pages aux éditions Arcanes 17, intitulé : « La grande manipulation de Paul Kagame » pour rétablir la vraie vérité de ce qui se passe à l’Est de la RD Congo en proie à une grave crise humanitaire. Les combats dans l'est de la RDC, région troublée riche en ressources minières, entre les forces gouvernementales et les rebelles du M23, une ancienne rébellion tutsi, ont exacerbé les tensions avec le Rwanda voisin, que la RDC accuse d'encourager la milice. Kigali nie toute implication, et la communauté internationale qui joue au Ponce Pilate,  ferme toujours les yeux.

Selon Déo Namujimbo et Françoise Germain-Robin, ce livre revisite donc l'histoire des trente dernières années de la République démocratique du Congo (RDC), et des guerres successives qui s'y sont déroulées depuis et qui continuent d'ensanglanter l'Est du pays sans qu'on en parle.

Un « Empire du silence » récemment dénoncé par le film du réalisateur belge Thierry Michel et par le prix Nobel de la paix Denis Mukwege, qui militent pour que soit mis fin à l'impunité dont bénéficient les auteurs des crimes de guerre et crimes contre l'Humanité commis contre les réfugiés rwandais et les populations congolaises après le génocide de 1994 au Rwanda.

Pour les deux auteurs, le Président rwandais, Paul Kagame n'est pas pour rien dans l'étouffement des deux rapports de l'ONU sur ces crimes. Il est devenu l'homme lige de l'Occident dont il défend les intérêts en Afrique, et a fait de son armée une force mercenaire, comme le montre les accords passés avec Emmanuel Macron ou Boris Johson.

Le livre est basé sur des témoignages des victimes et des témoins de cette histoire, parmi lesquels celui d'un des deux auteurs, Déo Namujimbo, qui a vécu au sud-Kivu les invasions rwandaises de 1996 et 1998 et a du se réfugier en France pour avoir, comme journaliste, voulu témoigner dans son pays.

Françoise Germain-Robin, ex-grand reporter à l'Humanité, a mené avec lui les investigations et les interviews.

Paul Kagame, par milices interposées, pille les fantastiques ressources minières de la RDC : or, diamants, coltan, lithium... Tyran dans son pays, il sert les intérêts des puissances occidentales et des multinationales en Afrique centrale.

« La grande manipulation de Paul Kagame », un livre à lire (absolument) au moins une fois dans sa vie !

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-06-25 21:15:55

Congo : Denis Sassou N’Guesso est de retour à Brazzaville

Le Président congolais, Denis Sassou N’Guesso a regagné Brazzaville, ce Dimanche 25 juin 2023.

Le numéro un congolais rentre d’un périple qui l’a conduit, respectivement, en Côte-d’Ivoire, aux Émirats arabes unis, et en France.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-06-25 20:25:49

Roga-Roga en concert au Stade Alphonse-Massamba-Débat de Brazzaville : pari réussi

La star congolaise Roga-Roga, patron du groupe Extra Musica, a réussi son pari : donner un premier concert samedi 24 juin 2023, au Stade Alphonse-Massamba-Débat de Brazzaville. Pari réussi par le nombre de spectateurs (les 25 000 places assises du stade ont été prises d’assaut par le public qui a également envahi la pelouse synthétique), mais surtout en donnant un concert plein d'énergie et de générosité propice à une bonne ambiance. Le public, de tous âges, ne s'y est pas trompé, lui faisant une ovation à son arrivée. De bon augure pour sa future tournée qui démarrera d’ici peu aux USA.

Virevoltant sur une immense scène centrale, Roga-Roga a réussi à ambiancer le Stade Alphonse-Massamba-Débat de Brazzaville.

Le concert a démarré par un rythme endiablé, extrait de leur tout premier album «Les nouveaux missiles » sorti en février 1990.

Si Roga-Roga a interprété plusieurs titres de son dernier album, il a aussi revisité 33 ans de carrière. Tout au long du concert, des invités se sont joint à lui pour rendre l’ambiance belle et phénoménale.

Rien n'a manqué. Les spectateurs, « subjugués », ont dansé au pied de l’imposant podium installé au milieu de la pelouse et encadré par deux écrans géants.

Le public reprenant en chœur certains refrains et qu'il a appelé à soutenir d’autres artistes (Kevin Mbouandé, Doudou Copa, Extra Musica Nouvel Horizon) pour tirer la musique congolaise vers le haut.

Le chanteur de « Bokoko » a réussi bien son coup au Stade Alphonse-Massamba-Débat de Brazzaville.  C'était une réussite totale. Encadré par les forces de l’ordre, le concert de Roga-Roga donne le « la » pour le prochain Festival panafricain de musique (Fespam), prévu en juillet 2023.

Le public qui est venu très nombreux  a montré  désormais qu' il y a un nouveau shérif dans la ville de Brazzaville.

Roga-Roga peut dormir tranquille. Ce qu'il vient de concrétiser au Stade Alphonse-Massamba-Débat de Brazzaville,  à travers son concert époustouflant,  n'est pas seulement  historique, c'est aussi générationnel.

Accompagné par ses musiciens, l'architecte des rythmes tropicaux, Roga-Roga,  le protecteur et le défenseur de la rumba congolaise, premier chanteur congolais à se produire au Stade Alphonse Massamba débat de Brazzaville, a été décoré en 2010, à l'occasion du cinquantenaire de l'indépendance de la république du Congo, chevalier dans l'ordre du mérite congolais et devient ainsi, le premier de sa génération à recevoir une telle distinction.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-06-25 20:05:22

Congo-Sommet des trois grands bassins forestiers de la planète : le Président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva sera présent à Brazzaville

Le Président brésilien, Luiz Inácio Lula da Silva, a confirmé sa venue au Sommet des trois grands bassins forestiers de la planète qui se tiendra à Brazzaville du 26 au 28 octobre 2023.

Le Président Lula a confirmé sa venue à Brazzaville, lors d’un entretien avec son homologue congolais, Denis Sassou N’Guesso à Paris en France, en marge du sommet pour un nouveau pacte financier mondial.

Le 5 janvier 2023, lors de la cérémonie de présentation des vœux de Nouvel An au Président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso a réitéré l’annonce qu’il avait faite à la 27e Conférence des Nations unies sur le climat (COP27) en Égypte. En sa qualité de président de la Commission climat du bassin du Congo, il a annoncé la tenue à Brazzaville, du sommet des trois grands bassins forestiers au monde. Le bassin du Congo en Afrique centrale, le bassin de l’Amazonie en Amérique du Sud et celui de Bornéo Mékong en Asie du Sud-Est.

L’objectif de ce sommet est de faire progresser l’ambition pour la protection et la gestion durable des forêts tropicales autour de trois thématiques. Le développement d’une coopération scientifique sur les écosystèmes forestiers, notamment afin d’accroître l’expertise internationale sur les liens entre santé et biodiversité. La deuxième thématique porte sur la mise sur pied des chaînes de valeur durables dans le secteur forestier, pour que leurs activités profitent à l’économie, à l’environnement et aux populations locales. La troisième thématique s’articule autour des financements innovants de la biodiversité, pour augmenter la quantité et la qualité des financements de la conservation des forêts tropicales.

Sur ce troisième aspect, le chef de l’État français lors de la COP27, avait exprimé l’engagement de son pays à accorder un « statut particulier » aux forêts tropicales : « Les États qui abritent ces forêts pourraient notamment bénéficier de contrats politiques et financiers, qui les aideraient à les préserver, », avait alors annoncé Emmanuel Macron.

Les grands bassins forestiers jouent un rôle majeur dans la régulation du climat en séquestrant d’immenses volumes de CO2. Ils abritent par ailleurs une faune et une flore exceptionnelle.

Le sommet de Brazzaville sur les pays partageant ces écosystèmes est en effet le second du genre. Il est initié par le Président congolais, Denis Sassou N’Guesso, après celui tenu du 31 mai au 3 juin 2011 dans la capitale congolaise.

Albert SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-06-25 08:50:32

La route Mossendjo-Mbinda presque coupée par les bourbiers

La livraison des marchandises est une activité vitale qui bénéficie aux populations rurales : la mobilité, l’économie, la qualité de vie et le maintien des populations dans les villages. Depuis plusieurs mois, la route qui relie la ville de Mossendjo à Mbinda dans le Niari (sud), longue de 126 km, est quasiment coupée par les bourbiers ayant contraint les commerçants grossistes à déserter cette liaison pourtant vitale pour le ravitaillement en denrées alimentaires de la ville de Dolisie en maniocs, bananes, ananas, maïs, fruits et légumes...

Dans le passé, ce tronçon se parcourait en 2 heures. Actuellement tout est incertain. Bourbiers et cratères compliquent la circulation surtout à la moindre averse.

Le calvaire et réel et la désolation totale pour les transporteurs des marchandises vers Mayoko et Mbinda.

Même les véhicules 4X4 ont du mal à circuler convenablement. Tous les automobilistes sont obligés de patauger lentement dans la gadoue en faisant des zigzags sur la chaussée, aux allures d’une piste d’éléphants.

Le ravitaillement de la ville de Mbinda et celle de Mayoko a pris un sérieux coup d’arrêt. Les populations se sont coupées du Congo.

Les populations prises au piège attendent une intervention rapide de l’Etat.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-06-25 07:39:02

Congo – Éducation : La HALC accompagne le Gouvernement dans la lutte contre la fraude en milieu scolaire

Les examens d’État constituent souvent un moment où l’on constate une recrudescence de la fraude et de la corruption. Pour apporter un brin de solution à ce fléau, la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption (HALC), a mis en place une opération sous le thème : « Zéro faute pour zéro fraude aux examens d’État : Bannissons la corruption au Congo », avec un numéro de téléphone dit vert : 10 23 (appel gratuit), pour toutes éventualités y relatives. Emmanuel Ollita Ondongo, président de la HALC, a fait le point de cette opération et les résultats attendus dans cette interview accordée à votre journal.

LES ECHOS DU CONGO BRAZZAVILLE : Vous sortez de la ronde avec les ministres des enseignements, à l’occasion du déroulement du baccalauréat général, session du 20 juin 2023, quelle est justement l’implication de la Halc, dans cette activité ?

EMMANUEL OLLITA ONDONGO : Ce qui est vrai, et je dois vous le dire, la Halc est régi par des textes, et ce que nous faisons est sur la ligne droite de l’application de nos textes. Parce que les textes nous le recommandent. Mais, nous n’avons pas commencé au déroulement de cet examen d’État. Nous avons commencé en amont.

Dans le cadre de la sensibilisation, nous sommes passés dans les établissements scolaires, tant de l’enseignement technique, que général. Aujourd’hui, c’est le résultat de ce travail, étant donné, nous nous retrouvons au milieu de ce combat qui constitue notre mission, pour pouvoir avoir le produit crédible au niveau des examens, parce que, la situation de la fraude lors des examens d’État commençait à nous inquiéter, cela devenait trop criard au risque de mettre en cause nos diplômes et le niveau intellectuel de nos jeunes apprenants, donc de nos enfants. Surtout la crédibilité de la Nation.

Sur ce, nous remercierons infiniment Monsieur le ministre, qui a vite compris et qui a pensé que nous ne devrons pas être mis en marge du processus. Il nous a impliqués dans cette mission. Nous avions de ce fait déployé sur toute l’étendue du territoire des banderoles pour bien faire passer notre message pour lutter contre la fraude scolaire.

LECB : Etes-vous satisfait de l’atmosphère qui prévaut dans les salles de classe ?

E.O.O. : Oui, nous pouvons dire que vue l’attitude des candidats, vue leur sérénité et leur volonté d’affronter ce laissez-passer qui mène aux études supérieures, universitaires, l’espoir est permis !

Nous avons palpé l’atmosphère dans les salles de classe des différents centres que nous avons visités. La quiétude était la même au niveau des surveillants et même au niveau de la sécurité civile, qui assiste les candidats en cas de malaise ou désagrément.

Je dirai que nous sommes tous dans une même embarcation, pour combattre ce fléau qu’est la fraude, la corruption, qui gangrène notre système éducatif, pas seulement ! L’administration et tous les autres secteurs de l’État et de la société dans laquelle nous vivons actuellement. Soit-dit en passant, la fraude et la corruption ne concernent pas seulement notre pays, ça devient planétaire ou mondial. Mais, il suffit de mettre des garde-fous, pour, ne serait-ce que, atténuer le phénomène.

Je dois vous rappeler que, La Haute autorité de lutte contre la corruption a pour mission la prévention et la lutte contre la corruption, la fraude et les infractions assimilées. C’est la loi n°3-2019 du 7 février 2019, qui crée de cette institution de la société civile congolaise. Elle prend toutes les initiatives nécessaires à l’accomplissement de ses missions. Elle peut se saisir ou être saisie par les plus hautes autorités.

LECB : Avez-vous un vœu à formuler à l’endroit des candidats et/ou des surveillants puis des agents de sécurité ?

E.O.O : Je souhaiterai que l’examen se déroule dans les meilleures conditions dans toute la République. Que les candidats ne se fient pas aux méthodes malicieuses de tricherie : « ’’Bébé lili’’ ; Bombes ; ‘’mercenaires’’ et autres. ». Qu’ils sachent que, ce n’est pas pour eux-mêmes qu’ils passent les examens, c’est pour la Nation, le pays, qu’ils vont devoir servir lorsqu’ils réussiront leurs études, leurs bonnes études méritées convenablement.

Il est arrivé des moments où certains de nos étudiants ont été refoulés pour manque de niveau académique et du caractère douteux de la validité de leurs diplômes. Donc, les élèves doivent comprendre que c’est utile que le pays puisse retrouver son niveau d’antan.

Souvenez-vous que notre pays fut parmi les premiers sur le plan éducatif, notre Université de Brazzaville, actuelle Marien Ngouabi a eu à former notre élite et même de l’Afrique, puisque des étrangers ont fréquenté cette même Université.

Cette année, la HALC a proposé une thématique spécifique : « Bannissons la corruption et la fraude en milieu scolaire », pour accompagner nos jeunes élèves à mieux affronter l’examen sans crainte ni, angoisse en toute sérénité. D’ailleurs, nous avons un slogan pour galvaniser nos jeunes élèves et les surveillants : « Zéro faute pour zéro fraude aux examens d’Etat ».

LECB : Le mot de la fin ?

E.O.O : Vous aussi les médias et la presse, vous devrez percer l’abcès, vous devez faire un travail de fond, en procédant par la sensibilisation. À ce moment-là, tout citoyen lambda comprendra que le recourt à la fraude et à la corruption est une mauvaise chose.

Propos recueillis par Valda SAINT-VAL/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-06-23 19:54:56

Congo – Chirurgie orthopédique infantile: Des médecins hollandais attendus à Brazzaville pour une prise en charge des enfants démunis

La campagne chirurgicale qui aura lieu à partir du 8 juillet 2023, vise à donner des soins de qualité à des enfants dont l’espoir de retrouver l’usage des membres inférieurs ou supérieurs était un rêve inaccessible.

Cette prise en charge des nourrissons et enfants congolais démunis, atteints de malformations congénitales ou acquises, touchant à l’appareil locomoteur, résulte d’un projet, dont le protocole d’accord fut signé en 2018, entre la ‘’Fondation sur un pied d’égalité’’ et le gouvernement congolais.

Cette chirurgie de correction qui produit parfois de véritables miracles est assez onéreuse et très peu de familles congolaises peuvent se permettre ces soins, malgré le souci de voir s’améliorer la condition de leur enfant.

La venue des chirurgiens orthopédiques hollandais est porteuse de soulagement pour de nombreux malades.

Une opportunité qu’il faudrait saisir en allant se faire inscrire à temps, pour permettre les examens préopératoires. D'où l'invite que lance l'Archidiocèse de Brazzaville, qui conduit le projet.

Même si des avancées significatives sont notées de la part des pouvoirs publics, dans la prise ne charge des personnes vivant avec handicap, il va s’en dire que beaucoup reste à faire et les structures de soins adaptées restent marginales, sinon inexistantes.

Il y a aussi le poids des traditions rétrogrades qui dénaturent le regard vis-à-vis des enfants vivant avec handicap.

Quand ce handicap est congénital, certains pseudos pasteurs des églises dites de réveil, ignorants des accidents génétiques, n’hésitent pas à cataloguer les enfants comme étant l’incarnation de Satan, nés pour appauvrir leurs parents. Un discours qui hélas prends corps et pousse bien souvent à la maltraitance de l’enfant handicapé, sinon à son délaissement.

Face à la question du handicap des plus jeunes, et pourquoi pas des adultes, une réelle politique gouvernementale, tant sanitaire que sociale s’impose, afin de soulager tant soi peu la détresse des milliers d’hommes et de femmes souvent marginalisés, consciemment ou inconsciemment.

Cette politique passe également par la construction de structures adaptées, telles les Institut Médico-éducatifs, IME ou encore les Maisons d’accueil spécialisé, MAS.

Le centre des polios de Moungali qui a gardé le nom d’une maladie presque éradiquée, demande à être restructuré, pour s’adapter à l’ère du temps, avec des moyens conséquents.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo Brazzaville

Créé le 2023-06-23 18:30:23

France – Changement de la constitution : Richard Ferrand propose de modifier la constitution pour permettre un troisième mandat à Emmanuel Macron. Aurait-il lu ‘’Entre le bon sens et l’alternance absolue’’ de Michel Innocent Peya ?

Ceux qui ont lu l’ouvrage ‘’Entre le bon sens et l’alternance absolue, l’Afrique à la croisée des chemins’’ de Michel Innocent Peya, ont cru rêver, en lisant les propos de Richard Ferrand, ancien président de l’Assemblée nationale, publiés dimanche dans Le Figaro, proposant de modifier la constitution pour permettre un troisième mandat à Emmanuel Macron.

Même si ces propos ont beaucoup fait réagir, ils ont le mérite de poser une question de bon sens, ainsi que le soulevait déjà l’écrivain chercheur Michel Innocent Peya.

À la question de savoir s'il regrettait qu'Emmanuel Macron ne puisse pas se représenter à la présidence de la République en 2027, Richard Ferrand a formulé une réponse laissant supposer qu'il aimerait changer la Constitution pour revenir sur la limitation à deux mandats présidentiels consécutifs d'ici la prochaine échéance nationale.

« À titre personnel, je regrette tout ce qui bride la libre expression de la souveraineté populaire. La limitation du mandat présidentiel dans le temps, le non-cumul des mandats, etc. », déclarait-il dimanche dans Le Figaro.

« Tout cela corsète notre vie publique dans des règles qui limitent le libre choix des citoyens. Ça affaiblit notre vie politique en qualité et en densité, et la rend moins attractive. Changeons tout cela en préservant le bicamérisme et le Conseil constitutionnel, gardien vigilant des principes républicains et des libertés publique », ajoutait l'ancien député breton.

Même si ces propos lui ont valu une levée de bouclier de la part de certains, Richard Ferrand a le mérite de dire haut ce que bon nombre de politiques français n’oseraient dire.

«Mon propos consiste à dire qu'il faut permettre à notre démocratie, à mon avis, de respirer mieux, en laissant en toutes circonstances, le dernier mot aux électrices et aux électeurs», s'est-il justifié.

Cette logique croise, point pour point, celle défendue par Michel Innocent Peya en son temps, à travers son livre ‘’Entre le bon sens et l’alternance absolue, l’Afrique à la croisée des chemins’’, paru fin 2013, bien avant le changement de la constitution au Congo, en 2015.

Dès la sortie de son livre, Michel innocent Peya a été taxé de tous les maux. Pourtant, en écrivain chercheur, confiant dans ses idées, il assume et fait le tour de la planète pour expliquer aux congolais de la nécessité de changer la constitution congolaise pour permettre à Denis Sassou N’Guesso de rempiler afin de consolider la paix chèrement acquise, de permettre au Congo et à sa jeunesse de s’appuyer sur son expérience à la tête de l’État, gage de stabilité.

Incompris dans un premier temps, à la Sorbonne il a été plusieurs fois pris à partie, mais l’homme crût au bon sens pour s’afficher clairement en faveur du changement de la constitution.

Un changement de constitution pour lequel d’autres figures politiques telles Pierre Mabiala s’impliquèrent contre vent et marrée, car farouchement combattus par ceux qui n’y voyaient que l’occasion pour Denis Sassou N’Guesso de briguer à nouveau la présidentielle, sans entrevoir les retombées positives de paix et de stabilité.

Il est courant qu’au moment dit de l’alternance, la jeune démocratie africaine, atrophiée par le mimétisme et le complexe pour ce qui est occidental, laisse souvent des escalades de violence.

C’est ce même complexe qui amène les africains à accepter la culture de la démocratie pour la démocratie, de l’opposition pour l’opposition, de l’alternance pour l’alternance, constate Michel Innocent Peya dans son livre.

Parlant du bon sens et de l’alternance absolue, l’auteur notifie que plus la maturité économico-politique est grande, plus l’agent choisit le bon sens ; plus ces qualités sont moindres, plus il choisit l’alternance absolue qui engendre les guerres. « L’alternance absolue est une alternance subie ; tandis que le bon sens est une alternance choisie ».

L’alternance absolue, est suicidaire, « elle constitue une épée de Damoclès sur le peuple africain. Elle est préjudiciable pour les gouvernements ; elle est à bannir » avise l’écrivain.

Pour en revenir à Richard Ferrand, depuis 2008, le nombre de mandats successifs pour un président de la République français, est limité à deux. Selon Richard Ferrand, qui estime que c’est aux Français de décider, cette limitation n’est pas une bonne chose.

Dans ce contexte, Emmanuel Macron pourrait-il effectuer un troisième mandat ? L’idée divise certes, elle à au moins le mérite d’être lancée, sur fond de « bon sens et d’alternance absolue », comme aurait dit Michel Innocent Peya.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo Brazzaville

Créé le 2023-06-22 19:51:34

Congo – Sénatoriales : Denis Sassou N’Guesso convoque le collège électoral pour des élections

Un décret signé du Président Denis Sassou N’Guesso, en date du 16 juin 2023, convoque le collège électoral pour les élections sénatoriales, scrutin du 20 août 2023.

À l’issue des dernières élections municipales et départementales, le collège électoral devant renouveler le sénat congolais, se compose d'un total de 1 154 électeurs.

Le Sénat est composé de 72 sénateurs élus pour un mandat de six ans au suffrage indirect uninominal majoritaire à un tour par un collège électoral composé des conseillers municipaux et départementaux, à raison de six sénateurs pour chacun des douze départements. Le collège électoral se compose en 2023 d'un total de 1 154 électeurs. Chaque Sénateur représente une collectivité locale de la République.

Aux précédentes élections sénatoriales en 2017, le Sénat est pour la première fois renouvelé dans son intégralité à la suite d'une révision constitutionnelle validée par référendum deux ans plus tôt, qui a mis fin au renouvellement par moitié.

Aux élections législatives de juillet 2022, organisées en même temps que les élections départementales et municipales, le PCT avait également remporté de nombreux scrutins locaux.

Le nombre d’élus sous son étiquette marque un total de 650 conseillers sur les 1 154 qui composent le collège électoral réuni pour l'élection des sénateurs. Le Parti Congolais du Travail est jugé susceptible de conserver aisément sa majorité au Sénat.

À l’issue du scrutin, les sénateurs élus, éliront à leur tour le bureau du Sénat, lors de la session inaugurale de la nouvelle mandature.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-06-21 20:19:31

Congo – Baccalauréat Général : Lancées mardi 20 juin, les épreuves se déroulent normalement

Le ministre de l’Enseignement Préscolaire, Primaire, Secondaire et de l’Alphabétisation, Jean-Luc Mouthou, accompagné de son homologue de l’Enseignement Technique, Ghislain Thierry Maguessa Ebomé, ont procédé ce mardi 20 juin 2023 au lancement officiel des épreuves écrites du Baccalauréat général, en présence du conseiller à l’éducation du chef de l’État, Louis Bakabadio, du président de l’APEEC (Association des parents d’Elèves et Etudiant du Congo), du président de la HALCC (Haute Autorité de la Lutte Contre la Corruption) et d’autres autorités administratives locales.

72.173 candidats dont 48.373 filles planchent pour le Baccalauréat général, session de juin 2023, sur toute l’étendue du territoire national.

À Brazzaville, c’est à 10 heures que le coup d’envoi a été donné par la délégation ministérielle, présente sur le terrain.

D’abord, au centre du Lycée Thomas Sankara ’’A’’ dans le 9e arrondissement Djiri. Dans ce centre d’examen, une fille qui est à sa deuxième présentation au bac, a fait un malaise, puis a été aussitôt prise en charge par les agents de la sécurité civile. Elle a pu poursuivre son examen.

Ensuite, la délégation s’est rendue au Lycée de la Révolution, dans l’arrondissement 5 Ouenzé, où les épreuves avaient déjà commencé. Un fait insolite dans ce centre, un candidat est arrivé une heure après le démarrage des épreuves. Il habiterait Madibou et n’aurait retrouvé son centre d’examen que ce même jour, s’est-il justifié.

Ce lancement officiel de cet examen d’Etat, qui donne l’accès à l’université s’est terminé au Lycée Pierre Savorgnan de Brazza de Bacongo, dans le 2e arrondissement.

Les candidats à cet examen qui ouvre les portes à l’enseignement supérieur ont planché le premier jour, sur les Mathématiques. La journée de vendredi 23 juin, dernier jour d'examen, est réservé à l’épreuve écrite d’Éducation physique et Sportive (EPS).

Les dispositions tant sécuritaires qu’organisationnelles ayant été prises, le démarrage de la session s’est passé sans incidents majeurs. C’est ce qui explique d’ailleurs l’optimisme du ministre en charge de ce département ministériel, Jean-Luc Mouthou.

« Nous avons visité quelques centres de Brazzaville, pour nous assurer du succès de cette session d’examen d’État. Un engouement particulier est observé, non pas seulement à notre niveau, mais par toute la communauté éducative.

C’est l’occasion pour moi, de saluer, ici, l’engagement du Gouvernement de la République, sous l’autorité de Monsieur Anatole Collinet Makosso, Premier Ministre, chef du Gouvernement et sous la très haute supervision de Son Excellence Monsieur le Président de la République, c’est un grand cru que nous attendons.

C’est une organisation particulière que nous avons mise en place sur l’ensemble du territoire national, qui couvre à peu près 2.425 salles de classes utilisées ; 252 centres mobilisés dans tout le pays.

Des moyens ont été mis à notre disposition, pour mener à bien cette opération de la session de juin 2023 du baccalauréat général. Et nous osons espérer que d’ici quelques jours, nous pourrions nous satisfaire de ce que l’organisation aura été réussie et apprécier également à leur juste valeur, les résultats qui sortiront de ce baccalauréat 2023 », a souligné le ministre.

L’innovation pour cette année est la création d’un centre virtuel et de digitalisation au centre du Lycée de la Révolution.

Valda SAINT-VAL/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-06-21 14:27:50

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