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Congo – Éliminatoires mondial 2026 : Les Diables rouges croiseront la route des Lions de l’Atlas

Dans la zone Afrique, la composition des neuf groupes des éliminatoires du Mondial 2026 est désormais connue. Le Maroc, devenu la première équipe africaine à atteindre les demi-finales d'une Coupe du monde, affrontera notamment la Zambie et le Congo selon le tirage au sort effectué jeudi à Abidjan.

« Pour la première fois, le continent africain aura neuf qualifiés pour un mondial. Il aura même la possibilité d’ajouter un 10ème représentant, via les barrages », s'est réjoui le président de la FIFA, Gianni Infantino, à l'occasion de la cérémonie qui venait clôturer la 45e assemblée générale de la Confédération africaine de football.

Le continent africain n'a longtemps eu que cinq représentants en phase finale d'un Mondial. Il profite du passage à 48 nations participantes, contre 32 jusque-là, pour augmenter sensiblement son nombre de places.

Neuf pays avaient été désignés têtes de série pour ce tirage au sort : le Sénégal, champion d'Afrique en titre, l'Egypte, le Nigeria, le Cameroun, le Maroc, la Côte d'Ivoire, l'Algérie, la Tunisie et le Mali.

Si aucun groupe de la mort ne se dessine, l'Egypte devra tout de même se défaire du Burkina Faso et le Mali devra écarter le Ghana, présent au Qatar, pour se qualifier pour le Mondial 2026, qui se déroulera au Canada, aux Etats-Unis et au Mexique.

Le Maroc affrontera lui, notamment, la Zambie, le Congo et la Tanzanie.

Avec les derniers demi-finalistes du mondial 2022 dans leur groupe, les choses s’annoncent difficiles pour des congolais habitués à ne faire que de la figuration depuis quelques années déjà.

Les groupes de la zone Afrique, pour les éliminatoires du mondial 2023 se présentent ainsi qu’il suit.

Groupe A : Égypte, Burkina Faso, Guinée Bissau, Sierra-Leone, Ethiopie, Djibouti

Groupe B : Sénégal, République démocratique du Congo, Mauritanie, Togo, Soudan, Soudan du Sud Eswatini, Île Maurice

Groupe C : Nigeria, Afrique du Sud, Bénin, Zimbabwe, Rwanda, Lesotho

Groupe D : Cameroun, Cap vert, Angola, Libye, Groupe E : Maroc, Zambie, Congo, Tanzanie, Niger, Erythrée

Groupe F : Côte d'Ivoire, Gabon, Kenya, Gambie, Burundi, Seychelles

Groupe G : Algérie, Guinée, Ouganda, Mozambique, Botswana, Somalie

Groupe H : Tunisie, Guinée équatoriale, Namibie, Malawi, Liberia, Sao Tomé et Principe

Groupe I : Mali, Ghana, Madagascar, Centrafrique, Comores, Tchad

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-07-13 21:11:22

Congo – Musique : Le directeur artistique du Fespam suspendu de ses fonctions pour faute grave

Par note de service signée en date du 12 juillet 2023, le commissaire général du Fespam, Hugues Gervais Ondaye a suspendu Jean Patrice Mezene Passi, directeur artistique du Fespam de ses fonctions.

Selon des informations recoupées et dignes de foi, le désormais ex Directeur artistique du Fespam (sa durée suspension n’est pas spécifiée et pourrait se transformer en limogeage), aurait exigé de certains artistes, de l’argent afin de les retenir pour prester au Fespam.

Dans un témoignage vidéo diffusé sur les réseaux sociaux, l’artiste Nix Ozay qui aurait été floué par Jean Patrice Mezene Passi, en dépit de l’argent versé, exige le remboursement de ses 230.000 FCFA payée pour être sélectionné au Fespam.

De nombreux autres artistes seraient dans la même situation.

Si, tout est-il que la suspension de Jean Patrice Mezene Passi serait due par ces faits qui constituent une faute très grave, sa sanction administrative se doit d’être suivie d’une action en justice. Et la haute autorité de lutte contre la corruption ne saurait rester les bras croisés.

Dans le cas d’espèce, le faisceau d’indices concordants permettrait de constater la flagrance, laquelle amènerait également le procureur de la République à ouvrir une enquête pour ces faits passibles de poursuite judiciaire.

« Le ver est dans le fruit », disait le Président de la République il y a quelques mois. Une façon d’inviter à une croisade contre les antivaleurs, notamment les actes de corruption.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-07-13 20:22:17

RDC : L’ancien ministre Chérubin Okende retrouvé dans sa voiture, le corps criblé de balles

Alors qu’il était dans le collimateur de la justice, l’ancien ministre des Transports et Voies de communication avait demandé de décaler son rendez-vous d’un jour afin de se rendre à la justice. Il sera porté disparu le mardi 11 juillet et est retrouvé mort ce jeudi 13 juillet jour du rendez-vous judiciaire dans sa jeep, le corps criblé de balles, selon ses proches.

L’ancien ministre des Transports, Voies de communication et Désenclavement avait quitté le gouvernement en décembre dernier pour suivre Moïse Katumbi et « Ensemble pour la République » qui avaient claqué la porte de l’Union sacrée.

La justice l’avait convoqué pour s’expliquer sur son patrimoine.

Dans une correspondance du 10 juillet, le juge de la Cour constitutionnelle, Sylvain Lumu, avait invité Chérubin Okende à une ” séance de travail entre 11 h00′ et 16h00, ce jeudi 13 juillet.

Sylvain Lumu a été désigné par le premier président de la Cour constitutionnelle comme rapporteur pour étudier et rédiger un rapport sur la déclaration écrite relative au patrimoine de l’ancien ministre des Transports, Voies de communication et Désenclavement, après son départ du gouvernement.

En réponse à la lettre, Chérubin Okende avait demandé au juge Sylvain Lumu de décaler ce rendez-vous d’un jour, soit le vendredi 14 juillet.

Mais curieusement, le mercredi dans la soirée, le secrétaire général d’Ensemble pour la République, Dieudonné Bolengetenge, a alerté dans un tweet de « l’enlèvement » de Chérubin Okende.

« Lâche enlèvement de l’Honorable Chérubin Okende, député national et porte-parole d’Ensemble pour la République ce mercredi, 12 courant vers 15 h00′ à partir du parking de la Cour Constitutionnelle. Notre pays va de plus en plus mal ! Mobilisons-nous », avait-il tweeté.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville/Source/Congoprofond.net

Créé le 2023-07-13 11:04:06

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Créé le 2023-07-12 21:20:08

Congo – coopération internationale : L’offensive de Denis Christel Sassou Nguesso sur la scène internationale booste la coopération congolaise sur tous les plans

Donner le meilleur de soi par-delà les préjugés, tordre le cou aux procès d’intention est le leitmotiv de Denis Christel Sassou Nguesso. Son patronyme ne passe pas inaperçu et semble aux yeux de tous, lui tracer un destin de fait, face auquel il doit toujours lutter, sinon échapper, pour choisir sa propre destinée. Face à ce fatum, qui n’entraîne pas de soumission fataliste ni de renoncement ascétique, Denis Christel Sassou Nguesso sait que plus que quiconque, il a plusieurs défis à relever, car c’est en les relevant qu’il donne un sens à son existence.

Porter son nom et l’assumer par-delà les préjugés…

Lorsque le 15 mai 2021, est publiée la liste des 37 membres qui composent le Gouvernement du Premier ministre Anatole Collinet Makosso, tous les regards se sont portés sur les 11 nouvelles personnalités qui y font leur entrée et plus particulièrement, Denis Christel Sassou Nguesso, parce que, fils du président de la République.

Entre ceux qui attendent de voir Denis Christel Sassou Nguesso à l’œuvre et de le juger sur pièce, sur son rendement au ministère nouvellement créé et dont les missions sont du reste spécifiques, et ceux qui manifestent un rejet systématique, ne voyant en cette promotion qu’un tremplin pour une « ascension dynastique au pouvoir », les avis sont radicalement partagés.

Denis Christel Sassou Nguesso sait que pour lui, il n’y aura point de période de grâce, celle où les tâtonnements sont tolérés et mis au compte de l’apprentissage, à l’instar de « ébandéli ya mosala », cette chanson mythique de Kosmos Moutouari et les Bantous de la Capitale.

Il est certes sous le feu de l’action et Denis Christel Sassou Nguesso s’y est préparé depuis sa tendre enfance. Son cheminement dans la vie s’est toujours révélé comme une course d’obstacles à franchir pour en acquérir autant la maîtrise que s’aguerrir face à l’adversité. Et surtout réussir par l’effort, pour en savourer le succès.

« Dans ce monde, ou rien n’est donné », lui rappelle incessamment son père, qui a toujours mis un point d’honneur à la réussite qui s’acquiert par l’effort. Une disposition qu’on presque connue tous les fils de ces militaires qui exercèrent tant sous la colonisation qu’aux premières heures de l’indépendance du Congo, déformation professionnelle oblige. Une éducation et une réussite dénuées de tous privilèges. Celle qui forge l’individu et le prédispose à lutter et à voler de ses propres ailes. Fils de Président ou pas.

D’ailleurs, des sœurs qui avant lui, ont excellé, sont des aiguillons qui tracent la voie, dans une saine émulation, le tout sous le regard attentionné d’un père dont la rigueur finie par devenir en chacun des enfants, la norme qui fonde les choix de vie.

Militaire, de père en fils ?

Sur son orientation professionnelle, Denis Christel aurait bien pu embrasser le métier des armes et faire ainsi la volonté de son père qui aurait bien aimé voir son fils choisir la même carrière que lui, comme il en fut le cas pour beaucoup de sa génération.

Né le 14 janvier 1975 à Brazzaville, Denis Christel Sassou Nguesso a fait ses études secondaires à l'École militaire préparatoire des cadets de la Révolution (EMPCR) de Brazzaville, devenue l'École Militaire Préparatoire Général Leclerc, jusqu’en classe de première.

Alors que la carrière militaire lui semble toute tracée, il passe son bac en France et poursuit des études de droit à Bordeaux.

Après l'obtention de sa Maîtrise de droit privé, Denis Christel Sassou Nguesso se spécialise dans le notariat et devient Clerc de Notaire. Lors de son année de stage, il se rend au Texas ; aux Etats-Unis d’Amérique. Il s'y forme au trading pétrolier chez Halliburton, une entreprise parapétrolière.

Après cette expérience, il est recruté en 2001 comme trader par la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), la compagnie pétrolière nationale qui gère les ressources pétrolières de la République du Congo, affecté au bureau de Londres.

À son retour à Brazzaville, il est nommé administrateur général de la Cotrade, une filiale de la SNPC, spécialisée dans la commercialisation du pétrole, de 2005 à 2009. En 2007, il se lance dans la carrière politique en créant le Pôle des jeunes républicains (PJR).

Entré au bureau politique du parti présidentiel, le Parti congolais du travail (PCT) en 2011, il est élu député d’Oyo, le village présidentiel, au scrutin de juillet 2012.

Vu sous cet angle, Denis Christel Sassou Nguesso est avant tout un homme libre, même si jamais le rayonnement de son nom ne le quitte.

Et dans le « commerce social », l’homme a bien des arguments à faire valoir, comme bon nombre de ses compatriotes. Un cadre formé, qui peut prétendre à l’appel de la Nation, partout où elle veut l’utiliser.

Initier des réflexions innovantes

Fondateur en 2012 de la Fondation Perspectives d'avenir, il s'investit dans des projets sociaux et de formation des jeunes.

Pourtant, la publication de l'opuscule “Ce que je crois” en mai 2018 fait enfler les spéculations sur sa possible candidature à la magistrature suprême au scrutin présidentiel de 2021.

S’agissant de la brochure « Ce que je crois » qui est considérée comme la vision de son auteur pour le pays sinon son projet de société, elle est subdivisée en six parties. Il s’agit notamment de ce qu'il croit pour le Congo; du droit à l’éducation et à la formation ; du droit à la santé ; du droit au mieux vivre : un défi de développement agricole ; de la citoyenneté et de la solidarité ; des perspectives d’avenir, un dessein partagé.

Quoi de mieux pour un citoyen avisé, côtoyant l’univers politique, que de mener des réflexions sur la vision de ce Congo auquel on aspire.

Denis-Christel Sassou Nguesso a pris sous son aile plusieurs jeunes hommes aux ambitions politiques affirmées et vise à faire émerger une nouvelle génération qui permettrait d'envisager une transition générationnelle en politique.

Lancé le 6 juillet 2018 pour accompagner l’action de la Fondation Perspectives d’Avenir et son ambition pour le Congo, le ’’Think Tank Horizons’’ vise à être un laboratoire d’idées et une force de proposition pour l’élaboration des politiques publiques orientées vers la transformation et le développement de la société congolaise.

Pont entre la réflexion nourrie par la recherche scientifique et l’action publique ordonnée à la réalisation des futurs possibles d’une communauté nationale, les pratiques sociales et les attentes légitimes de la société civile, ce cercle a pour mission fondamentale, la production d’idées sociales, économiques et politiques aussi bien innovantes, constructives qu’à forte valeur transformationnelle. « Penser – Stimuler – Construire » est sa devise.

Il faut se référer aux axes stratégiques et prioritaires du travail de la Fondation Perspectives d’Avenir ayant pour mandat principal, le renforcement des capacités de la jeunesse congolaise pour lui permettre de contribuer significativement à l’émergence socio-économique et au développement durable du Congo.

La justesse et la force des idées deviennent bientôt source d’attaques pour son auteur. Ses détracteurs n’y voient comme toujours, qu’une campagne présidentielle déguisée.

Attaquer le fils pour atteindre le père !

Bien longtemps, avant son entrée au gouvernement, Denis Christel Sassou Nguesso a été la cible régulière des allégations fallacieuses du déchaînement médiatique sur la famille Nguesso, à travers une campagne savamment orchestrée, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur du pays, laissant interrogateurs sur les motivations réelles.

Il est désormais courant pour les congolais, de voir leur pays, sinon leurs dirigeants et notamment des personnalités ciblées de la famille présidentielle, faire l'objet de campagnes insidieuses, de déstabilisation, voire de dénigrement, chaque fois que des avancées tendent à s’opérer, dans la marche du pays. Si ce n’est de l'intérieur, avec une certaine opposition « les dénigrements » de donneurs de leçons tous azimuts, c'est de l'extérieur, que certaines ONG achèvent le travail de sape. Des dossiers de prétendus détournements de deniers publics sont montés en épingle et relayés par la presse occidentale.

Ce qui interpelle dans ces manœuvres dilatoires, c’est que, les auteurs desdites allégations ont ciblé en Denis Christel Sassou Nguesso, jusqu’à ses goûts vestimentaires ainsi que des présumées frasques financières allant jusqu’à écorcher son intimité.

Et si Denis Christel Sassou Nguesso n’était qu'un catalyseur dont on se servirait, pour atteindre le père en tentant de nuire à l’impulsion qu’il entend donner au Congo ?

Sans doute, certains Nababs qui hier avaient leurs entrées au Palais et qui ne se retrouveraient plus, entendent ainsi démontrer leurs capacités de nuisance, à travers des ONG dont on se demande d’où proviennent leurs faramineux fonds de fonctionnement.

Et si Denis Christel Sassou Nguesso m’était conté ?

Décrit comme quelqu'un de jovial, courtois, très ouvert, gentil avec les gens qu'il connaît. On le dit très réfléchi avec un caractère trempé. Il peut aussi se révéler calme, observateur, méfiant, discret, réservé, voire un peu timide avec les personnes qu'il ne connait pas.

« Denis Christel Sassou Nguesso est méticuleux et a le souci des détails. C'est l'une de ses plus grandes qualités. C'est quelqu'un qui n'expédie pas les choses et qui s'arrange à ce que tout soit parfait. Il écoute plus qu'il ne parle et en général quand il parle, c'est pour arbitrer ou pour du concret. Il ne se considère pas comme quelqu'un de privilégié. Dans chacune de ses déclarations, il admet qu'il est le fils du Président de la République mais, qu'il est avant tout un citoyen congolais avec les mêmes droits et les mêmes devoirs. Cela a toujours été son leitmotiv », témoigne un proche.

Ministre de la Coopération Internationale et de la Promotion du Partenariat Public-privé, pas d’agenda caché…

Alors que sa feuille de route est claire et qu’il s’emploie à remplir sa mission, beaucoup lui prêtent des agendas cachés, comme si les actions prometteuses qu’engrange déjà son ministère seraient pour eux, un aveu d’échec sur toutes leurs prédictions de malheur formulées à son endroit.

Faire évoluer le climat des affaires au Congo, sécuriser les investissements nationaux et internationaux puis rendre plus attractif le secteur privé pour attirer les investissements nationaux et internationaux dans les différents secteurs, sont autant de défis que ce ministère entend relever.

Depuis son installation à la tête de ce Ministère, Denis Christel Sassou Nguesso a invité les investisseurs à s’intéresser davantage au Congo, qui dispose d’énormes potentialités géographiques, d’une stabilité politique, de nombreuses ressources naturelles, d’un cadre juridique et de stabilité monétaire propice à un climat des affaires.

Ce travail commence à donner des fruits, même si beaucoup reste encore à faire. Astucieuse façon de rabattre le caquet à tous ceux lui prédisaient l’échec.

De nombreux observateurs internationaux y ont décelé une force d’action digne d’éloges, au point que le ministre en a été congratulé dernièrement en Côte d’Ivoire.

Être fils de Président prédispose-t-il à des ambitions à minima ?

Depuis quelques temps, des congolais et même des étrangers, ameutent les réseaux sociaux en criant une prétendue indignation, au motif que Denis Christel Sassou Nguesso, fils de son père, serait animé par des ambitions présidentielles.

Au-delà de toute polémique, il convient tout de même de se demander si le fait d’être né d’un père ayant assumé des hautes fonctions oblige la descendance à avoir des ambitions politiques à minima.

Exercer un métier, assurer un emploi ou assumer une fonction de père en fils, c’est à l’évidence l’idéal sur lequel se fondent de nombreuses familles dans lesquelles les parents aimeraient pérenniser l’expérience qui fut la leur.

Aussi, l’expression « de père en fils » apparait comme étant la continuité d’un idéal pour lequel le nom est cité telle une référence sociale.

Si sur d’autres continents, l’expérience est souhaitée et même encouragée quel que soit le domaine, en Afrique et notamment au Congo et surtout dans le domaine politique, l’engagement de certains ‘’fils de’’ est vu par d’autres comme une confiscation du destin national par une famille. Mais cette conception erronée n’est-elle pas une restriction du destin et des ambitions de certains citoyens, qui n’ont pas choisi de naître de leurs parents ?

« Ce que vous m’avez vu faire, vous ferez ». L’invite est biblique

Dans les domaines de compétence qui ont été ceux de leurs parents, de nombreux fils ou filles d’anciens hommes d’État congolais ou d'ailleurs, et même de la société civile, ont suivi le chemin qui fut celui de leur père.

D’ailleurs, de nos jours, certains enfants d’hommes politiques actuels ont également emboité le pas. On peut entre-autres citer les enfants Galibali, Ngouabi, Ganao, Ebouka-Babackas, Mikolo, Tysthère-Tchikaya, Yhombi, Kolelas, Lissouba, Mvouba ; Ayessa, Ngakala, Tsiba, la liste n’est pas exhaustive. 

Tous ont à divers degrés voulu ou veulent perpétuer l’environnement dans lequel ils sont nés et ont grandi. Un environnement dans lequel ils s’identifient et dans lequel ils aimeraient continuer d’exceller. Soit pour faire comme leurs parents ou mieux que leurs parents, partant du postulat que les parents veulent toujours que leurs enfants réussissent là où eux n’ont pu exceller ou ne l’ont été que très peu.

Si les enfants d’autres grands commis de la République ont le droit d’épouser le destin qui fut celui de leur père, pourquoi ceux portant le patronyme ’’Sassou Nguesso’’ devraient-ils en être exclus, à l’instar de cette fronde orientée sur les Nguesso ?

Ouvrons les yeux sur le monde

Dans le pays qui apparaît comme étant le creuset de la démocratie par excellence, les États-Unis d’Amérique, il avait été fort naturel, de voir George walker Bush, le fils Bush, se lancer dans la course à la Maison Blanche, après son père.

Son élection ne souffrît d’aucun préjugé. Il fut élu puis réélu et pendant la campagne, personne ne le tint pour responsable de quelque manière que ce soit, de ce que fut la gestion de son père à la tête de cette grande Nation démocratique.

De même, personne ne s’opposa à l’engagement d’Hillary Clinton qui s’était lancée dans la course à la présidence des États-Unis d’Amérique, alors qu’elle avait vécu pendant deux mandats durant, avec son époux de président, William Jefferson « Bill » Clinton à la Maison Blanche.

Mais, là s’arrête l’analogie. Qu’un fils ou une fille portant tel ou tel autre patronyme affiche ses ambitions, en quoi cela devrait-il choquer qui que ce soit ?

Qui donc a peur de Denis Christel Sassou Nguesso ?

À la vérité, la démarche des pourfendeurs de Denis Christel Sassou Nguesso, relève d’une amertume née d’un aveu d’impuissance. Faute de l’affronter dans une saine compétition politique, l’aura que dégage Denis Christel Sassou Nguesso et surtout le nom qu’il porte sont vus comme un avantage le disposant à assumer un destin, quel qu’il soit.

Ses amis sont alors épiés. Son cabinet ministériel qualifié de laboratoire pour la succession au père et ses fréquentations décortiquées, pour en découvrir l’apport à une ascension de l’homme, oui, lui, le fils de l’Homme, « Mwana ndeya ».

Ici, les propos de Jules Claretie illustrent bien les intentions que cachent les campagnes de dénigrement à son égard.

« Tout homme qui dirige, qui fait quelque chose, a contre lui, ceux qui voudraient faire la même chose, ceux qui font précisément le contraire, et surtout la grande armée des gens d’autant plus sévères qu’ils ne font rien du tout ».

C’est peut-être fort de cela, que Denis Christel Sassou Nguesso trace sa route, imperturbable, convaincu que son fatum ne saurait s’ombrager des rejets malsains de ses détracteurs.

Bertrand BOUKAKA, Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-07-11 20:21:58

Congo – Enseignement supérieur : Charles Zacharie Bowao honoré du titre de professeur émérite

Il est professeur émérite des universités depuis fin juin2023. Charles Zacharie Bowao a été couronné après trois décennies et demie d’activités savantes à l’enseignement supérieur. Lui qui a formé tant de maîtres-assistants et de professeurs titulaires, encadré des thèses, reçoit un bel hommage.

L’itinéraire intellectuel du professeur Charles Zacharie Bowao n’affiche aucun espace vide.

L’enseignant-chercheur en philosophie prit ses marques en 1957 à Gambari, avant de suivre et poursuivre sa quête intellectualiste au Congo et hors du Congo. Il en tire plein de diplômes qui, associés à ses activités intellectuelles, font de lui, membre de plusieurs institutions et sociétés savantes nationales, sous-régionales, continentales et internationales : Conseil supérieur de la recherche en sciences sociales en Afrique (CODESRIA), Société francophone de philosophie de l’éducation (SOPHIELD), Société congolaise de philosophie (SOPHIA)...

L’ancien directeur de la Revue Géopolitique africaine est consultant international à l’Institut africain de la démocratie (IAD), à l’Union Africaine (UA), à l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), à l’Association des universités parlant entièrement ou partiellement le français (AUPELF).

Le parcours académique de cet ancien ministre ayant embrassé la politique dès son jeune âge renseigne qu’en 1986, Charles Zacharie Bowao a été admis au grade de docteur en philosophie de l’université d’État Lomonossov de Moscou, avant d’être recruté, l’année suivante à l’université Marien Ngouabi au grade de maître-assistant, avec affectation à la Faculté des Lettres, arts et sciences humaines.

En 1996, il accède, au grade de docteur d’État en philosophie, à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Un an après, il obtient son homologation sur la liste d’Aptitude aux fonctions de maitre-assistant du CAMES suivi, en 2000 de son inscription sur la Liste d’aptitude aux fonctions de maître de conférences. La même année, il initie la création de la Formation doctorale de philosophie à la FLASH.

En 2006, Charles Zacharie Bowao est inscrit sur la liste d’aptitude aux fonctions de professeur titulaire et en 2013 il est reçu au grade de chevalier dans l’ordre international des palmes académiques. Dix ans après, le voici élevé professeur émérite des universités.

Ses activités savantes et intellectuelles lui ont valu de nombreuses reconnaissances.

Charles Zacharie Bowao est chevalier dans l’ordre international des palmes académiques du CAMES-2012, Commandeur dans l’ordre national du mérite congolais-2010, commandeur dans l’ordre national de la paix-2002.

Charles Zacharie Bowao a encadré, encadre et fait soutenir des thèses de doctorat. Il a formé et forme encore des docteurs qui sont ou vont être recrutés en qualité d’enseignants-chercheurs, puis promus au CAMES. Il a encadré et encadre scientifiquement des collègues…

Le directeur de la Revue scientifique « Les cahiers épistemo-logiques » est membre fondateur du Collège doctoral arts, lettres, sciences humaines et sociales pour l’Afrique centrale et les Grands lacs. Il a contribué aux travaux préparatoires ayant abouti à la conception, à la formalisation, puis à l’adoption par les chefs d’État et de gouvernements, des documents de référence.

Son tracé philosophique le classe au rang des figures du tournant épistémologique de la philosophie en Afrique.

Au nombre de ses essais qu’il a signés figurent : « la mondialité entre histoire et avenir » ; « La refondation politique à l’aune de la nouvelle espérance », « La tolérance, Critique, Surgissement éthique ou retour à l’humain », « L’imposture ethnocentriste Plaidoyer pour une argumentation éthique du politique », « La tragédie du pouvoir une psychanalyse du slogan politique », « Je Récuse… »

Les chantiers intellectuels du professeur émérite des universités affichent en gras des ouvrages à l’instar de La fabrication de la somme logique ; La fabrication de la somme éthique en dix leçons ; La rédaction de plusieurs.

L’histoire notifie que le parcours ayant conduit Charles Zacharie Bowao à l’éméritat, tire sa sève le 11 févier 2021.

Ce jour-là, « mon dossier de candidature à la dignité de professeur émérite des universités a obtenu un avis très favorable à l’unanimité du Conseil scientifique de la Faculté des lettres, arts et sciences humaines. La candidature a été examinée et approuvée le 09 juin 2023, et entérinée le 27 juin 2023, respectivement par le Comité Technique et le Comité de Direction de l’Université Marien Ngouabi », raconte-t-il.

Philosophe, mais intellectuel tout court, le professeur Charles Zacharie Bowao confesse à ceux qui lui prêtent l’oreille : « j’assume l’impertinence critique du temps et des temporalités qui laissent prospérer la servitude volontaire. J’argumente l’universalité de la condition humaine à l’aune de l’ignorance savante et de la radicalité éthique. J’existentialise, ainsi, éternel apprenant ».

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville/Source Brazza-net

Créé le 2023-07-10 21:36:39

Congo/Kénya : tous les accords signés pendant la visite du président kényan, William Ruto à Brazzaville

Une moisson de contrats a été finalisée au cours de la visite de trois jours au Congo-Brazzaville du Président kényan, William Ruto, confirmant la bonne tenue des échanges entre les deux pays. Dix-huit protocoles d’accords portant, entre autres, sur l’exemption des visas entre le Congo et le Kenya, le développement du tourisme et de l’agriculture ainsi que les transports.

Les dix-huit instruments juridiques qui visent à consolider davantage les liens de coopération entre le Congo et le Kénya ont été paraphés en présence du chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso, et de son homologue kényan, William Ruto, qui a séjourné au Congo du 7 au 9 juillet  2023.

Parmi les documents signés, il y a quatorze mémorandums d’entente et quatre protocoles d’accords. Il s’agit, entre autres, du protocole d'accord relatif à l'exemption de visa pour les passeports diplomatiques, de service et ordinaire; les mémorandums d’entente sur la coopération dans le domaine du tourisme ; sur la coopération en matière de la gestion durable des forêts et de développement.

Il y a aussi le protocole d’accord et de coopération entre le Ministère des Industries minières et de la Géologie de la République du Congo et le Ministère des Mines de la République du Kénya dans les domaines des mines et de la géologie ; le mémorandum d’entente et de coopération dans le domaine de la communication et des médias.

Saluant la visite d’Etat de son homologue, le Président Denis Sassou N’Guesso a rappelé que la signature de dix-huit accords était une première dans les relations bilatérales entre les deux pays.

«Je crois qu’ils concrétisent-là la volonté politique que le président Ruto et moi-même avions déjà exprimée. Nous avons la ferme volonté de développer tous les domaines de la coopération entre nos deux pays. Nous avons réaffirmé, au cours du tête-à-tête, une ferme volonté. Ces accords que nous venons de signer ne seront pas des documents de tiroir, ils doivent être exécutés et nous allons suivre leur exécution », a déclaré le chef de l’Etat congolais en conférence de presse.

Selon Denis Sassou N’Guesso, le Congo va profiter de la riche expérience du Kenya dans les domaines de l’agriculture, de l’élevage, du tourisme et dans bien d’autres secteurs.

Pour lui, la mise en œuvre de la Zone de libre échange continentale africaine devrait prendre corps afin de faciliter les échanges intra-africains.

Le président de la République du Kénya, William Ruto, s’est également, de son coté, félicité de la signature de ces accords dont certains ouvrent la porte à la formation des jeunes.

«Ces accords visent à consolider les relations entre le Congo et le Kenya. Il y a un accord qui est signé pour permettre aux institutions des deux pays de travailler en vue de la formation des jeunes. C’est aussi une manière de nous assurer de la formation de la jeunesse », a déclaré William Ruto.

Le Président kényan qui participera au sommet des trois bassins du monde, prévu en octobre à Brazzaville, a invité son homologue congolais au sommet de l’Union africaine sur le climat qui se tiendra en septembre prochain à Nairobi.

Albert SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-07-09 08:47:19

Rotaract : Passation de collier entre Rys Mankélé et Romarick Okira

Le club Rotaract a organisé, le samedi 1er juillet dernier à Brazzaville, une soirée de passation de collier, c’est-à-dire, de passation de charge entre Rys Mankélé, le responsable sortant et Romarick Okira, le nouveau président du club Rotaract de Brazzaville, sous le parrainage de Mme Yvette Ambendet du club Rotary.

A l’occasion de cette soirée, deux principales allocutions marquantes ont été prononcées, celle de Rys Mankélé, qui a cédé le pouvoir et celle du président élu.

Le nouvel élu à la tête du Rotaract, a remercié son prédécesseur du travail abattu. Il a ainsi exhorté des amis Rotaractiens à la solidarité et à l’abnégation, pour un meilleur rendement. Il a du reste appelé tout le monde à une participation active afin que durant sa mandature, lors de cette nouvelle année rotarienne, qu’il y est de l’espoir dans le monde.

«Notre cheval de bataille pour cette année 2023-2024 est : créons de l’espoir dans le monde », a déclaré Romarick Okira.

Signalons que le Rotaract est un club service international, fondé sur le volontariat et le bénévolat, qui regroupe des jeunes de 18 à 31 ans. Il a été créé en 1968 aux Etats-Unis par le Rotary international. Son nom vient de la contraction des termes ROTARY et ACTION. Il existe aujourd’hui dans le monde plus de 10.900 clubs Rotaract, dans 189 pays.

Les buts principaux du Rotaract regroupent les diverses notions de paix, service à la communauté, apprentissage du ‘’leadership’’, éthique, respect et tolérance. Chacun des membres essaie de mettre en pratique quotidiennement, dans leur vie étudiante ou professionnelle, comme au sein du club. Ainsi, les différents clubs et districts du Rotaract mettent en œuvre diverses actions solidaires et caritatives tant au niveau international, national et local.

VALDA SAINT-VAL / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-07-08 06:11:46

Congo-Fespam 2023 : Les préparatifs s’accélèrent ardemment

Après une trêve de huit (8) années consécutives, due à la récession économique et la crise sanitaire du Corona virus, le festival Panafricain de Musique (Fespam) reprend de la voix cette année. La 11e édition, dite de la relance, va se dérouler du 15 au 22 juillet 2023 à Brazzaville au Congo. Eu égard à cette relance de la fête musicale panafricaine, le Commissaire général du Fespam, Gervais Hugues Ondaye a effectué, le 4 juillet dernier, une visite surprise des répétitions des danseurs qui vont faire l’ouverture de cette grand-messe musicale.

C’est au complexe sportif Alphonse Massamba-Débat, plus précisément au stade annexe où se déroulent les répétitions desdites festivités. Près de cinq-cents (500) danseuses et danseurs vont prester sur le podium du stade Massamba-Débat, pour mettre en exergue les différentes étapes parcourues par la rumba, aux sons et rythmes tes percussions.

Le Commissaire général du Fespam, Gervais Hugues Ondaye, très optimiste des préparatifs, espère une réussite totale de cet événement musical.

« Nous sommes à quelques jours du lancement de la 11e édition du Fespam, donc, c’est le dernier virage que nous amorçons présentement. De ce fait, en tant que patron de cette institution, je me devais de me rendre compte de ce qui se fait. On ne peut pas se contenter des rapports des collaborateurs, donc soi-même, il faut venir toucher du doigt de la réalité des choses. C’est ce que je suis venu faire et je constate avec satisfaction que les gens sont dans le bain,et ça avance normalement. Le numéro auquel nous assistons fait partie de la cérémonie d’ouverture, qui ballait la rumba congolaise, depuis ces origines jusqu’à nos jours, et, avec un encrage sur les musiques traditionnelles, jusqu’aux musiques urbaines, notamment, le Mopacho », a-t-il déclaré.

Ainsi, dans la chorégraphie, la présence des percussions justifie, non seulement, la biodiversité et l’orientation de notre tourisme. Ce tableau retrace donc la biodiversité de notre pays.

« Vous savez que le Fespam est un Festival panafricain de musique, donc, il y a plusieurs types de sélection et il y a des délégations mises à notre disposition par les pays. Nous avons déjà une quinzaine des pays qui s’annoncent : de l’Afrique du Nord, de l’Afrique australe, en passant par l’Afrique de l’Est, de l’Oust et centrale. Nous avons une délégation de la fédération de la Russie qui arrive, et n’attendions que la confirmation de celle du Vénézuela et de l’Inde. J’estime que sereinement, on avance vers l’édition, la 11e du genre. En ce qui concerne les grandes stars et les orchestres, nous avons déjà : Roga-Roga et son Extra Musica Zangul ; Tidia Mario ; Afara Tshéna ; Diesel Gucci ; Kévin Mbouandé et Patrouille des stars ; Extra Musica Nouvel horizon, c’est ça la base, ensuite on fera venir les délégations des pays. Il y a Sidiki Diabaté, Ferré Gola, Serge Beynaud, qui s’annoncent à la fête, bref, on ne doit pas tout dévoiler, retenez seulement qu’il y aura des grandes bonnes surprises à cette édition de la relance. Mme le ministre de l’Industrie Culturelle, Touristique, Artistique et des Loisirs, Mme Lydie Pongault a voulu que, cette édition soit la plus populaire possible, c’est pour cette raison qu’on a éclaté les sites, il y en aura à Kintélé, à Mayanga (Madibou) puis au centre. C’est pour associer tout le monde à la fête. Dans ces différents sites, le public verra défiler les méga stars de leur pays et d’ailleurs », a révélé Gervais Hugues Ondaye, commissaire général du festival Panafricain de Musique.

Notons que le 15 juillet 2023, à l’occasion de l’ouverture du Fespam, en présence du Président de la République Denis Sassou N'Guesso, le spectacle sera très riche en sons et en couleurs, sous les lumières des projecteurs du stade Alphonse Massamba-Débat, le public Brazzavillois y est cordialement convié.

VALDA SAINT-VAL / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-07-08 05:56:20

Scandale environnemental à Mayoko : Armand Moody Mafoumbou ferme la base vie des chinois située au bord de la Louéssé

Le président du Conseil Départemental du Niari (sud), Armand Moody Mafoumbou a demandé la fermeture immédiate de la base vie des chinois  située au bord de la rivière Louéssé à Mayoko, avec la mise à l’arrêt de toutes les activités de la société chinoise AMC et ses partenaires.

A l'issue de la visite des quatre sites et au terme des échanges sur la base des recommandations des experts, les conclusions ci-après ont été prises :

Absence d'étude d'impact environnemental et sociétale préalable, absence d'autorisation à la société chinoise d'exploiter la Louéssé, fermeture immédiate de la base vie des chinois au bord de la Louéssé, démantèlement immédiat de leur bateau, fermeture de tous les sites jusqu'à nouvel ordre.

Un comité mixte d'évaluation et de suivi desdites conclusions a été mis en place.

On rappelle que les permis d'exploitation semi-industrielle obtenus en 2017 par la société chinoise AMC pour une durée de 5 ans et pour une superficie cumulée de 754 km sont périmés depuis 1 an pour la zone de Mayoko.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-07-07 20:00:28

Congo – Kenya : Le président William Ruto, en visite d’État chez Denis Sassou N’Guesso

Denis Sassou N’Guesso a fait les choses en grand, pour recevoir son hôte, le président Kenyan William Ruto, à Brazzaville. Vingt-et-un coups de canon ont salué son arrivée en terre congolaise par Maya-Maya, emblématique aéroport dont le nom traduit de l’hospitalité légendaire d’un peuple qui accueille ses hôtes à bras ouverts. Puis, allocution devant le parlement congolais réuni en congrès, pour William Ruto.

Le président Kényan, William Ruto, est arrivée vendredi 7 juillet à Brazzaville, pour une visite d’État de soixante-douze heures en terre congolaise.

À sa descente d’avion, le président William Ruto a été accueilli par son homologue congolais, Denis Sassou N’Guesso.

Puis, ce privilège rarement concédé à des chefs d’État en visite au Congo, le Président kényan s’est adressé dans l’après-midi, aux membres des deux chambres du Parlement congolais à savoir l’Assemblée nationale et le Sénat, réunies en congrès.

Véritable preuve de l’étroitesse des liens entre Brazzaville et Nairobi que mettront à profit ces moments d’échanges pour créer les conditions d’une coopération avantageuse pour les deux parties.

Aussi, des accords sont attendus dans les domaines de l’agriculture, de l’élevage, de la forêt, des transports, de l’environnement, des hydrocarbures, du tourisme, des finances et du commerce.

Le programme du Président William Ruto, prévoit un crochet par Oyo dans le département de la Cuvette, samedi matin. Là, William Ruto ne manquera pas de toucher du doigt les réalisations agropastorales et piscicoles du président Denis Sassou N’Guesso, puis poursuivra les entretiens avec son homologue.

Rappelons que toutes ces actions, sont la résultante de la tenue quelques jours dans la capitale congolaise, de la première session de la commission mixte de coopération entre les experts des deux pays, qui a posé le cadre de cette relation.

Bertrand BOUKAKA Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-07-07 19:13:13

Désordre urbain : Marchandises sur les trottoirs à Brazzaville

Le trottoir est a priori l’espace par excellence du piéton, partagé entre les riverains et la collectivité. Pourtant, ce petit bout d’asphalte est depuis quelques années le théâtre d’une compétition accrue entre les habitants et de nouveaux acteurs économiques. A Brazzaville, l'entreposage des marchandises sur les trottoirs est un phénomène qui tend à se généraliser, et ce, en l'absence d'un contrôle rigoureux devant contraindre les commerçants à ne pas déborder sur ces espaces qui sont en principe réservés aux piétons. Une situation qui frise l'intolérable quand, en plus d'exposer la santé du citoyen aux maladies, elle influe sur son comportement individuel.

Les piétons ne trouvant pas où marcher, se rabattent sur la chaussée, et mettent leur vie en danger.

Sur les trottoirs, les commerçants entreposent toutes sortes de marchandises, y compris des produits alimentaires périssables, tels que le lait, le pain…

Les klaxons assourdissants des voitures et motos témoignent de l’encombrement de la chaussée, lance un taximan.

«Il est très difficile de circuler à Brazzaville, il faut à chaque fois éviter de heurter un piéton ou de renverser la marchandise de quelqu’un », souligne un conducteur de taxi.

Bien qu’ils soient à chaque fois chassés de force par la police, les commerçants installés sur la chaussée et les trottoirs à Brazzaville sont décidés à trouver leur pitance.

L’entêtement est tel qu’on se demande ce qui pousse ces vendeurs à la sauvette à revenir sur la route à chaque fois qu’on les déguerpit ? Qu’est ce qui fait problème et y a-t-il des solutions à ce phénomène qui tant à être banal ?

Les « commerçants de la chaussée » n’en ont pas fini de donner des raisons, qui les contraints à encombrer les voies de passages des véhicules et piétons.

Pour ces derniers, les espaces aménagés dans les marchés ne sont plus suffisants. Et, dans les quelques marchés qui disposent encore d’espace, les « commerçants de la chaussée », estiment que le coût de location des boutiques et comptoirs est « exorbitants ».

Mais, pour les vendeurs à la sauvette qui peuvent supporter le coût des loyers des boutiques, le recours à la chaussée s’explique par le désir de se rapprocher de la clientèle.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-07-07 11:38:14

B.E.P.C 2023 : 12.085 candidats inscrits cette année pour affronter l’examen

A l’occasion du déroulement de l’examen du Brevet d’Etudes du Premier Cycle (B.E.P.C), session de juillet 2023, le ministre de l’Enseignement Préscolaire, Primaire, Secondaire et de l’Alphabétisation, Jean-Luc Mouthou a procédé, le 4 juillet 2023 à Brazzaville, au lancement des épreuves écrites. La délégation ministérielle a tour à tour visité le centre de l’Institut de jeunes sourds à Bacongo, en passant par le C.EG (collège d’enseignement général) et Lycée Nganga Edouard à Poto-Poto puis, le C.EG Lheyet Gaboka à Ouenzé dans le 5e arrondissement de la capitale.

En effet, les épreuves écrites du B.E.P.C, session de juillet ont bel et bien été lancées, le 4 juillet 2023 sur toute l’étendue du territoire national. C’est ainsi que, le ministre en charge de ce département de l’éducation, a fait la ronde de quelques trois (3) centres d’examen, pour se rassurer du début effectif des opérations de celui-ci.

Pour cette année scolaire 2022-2023, 12.085 candidats sont inscrits dans toute la République pour passer ce sésame qui leur permettra de franchir le cap du Lycée dans 487 centres d’examen. La ville capitale, Brazzaville compte 48.851 candidats inscrits sur 127 centres, Luanda-Cabinda, en Angola compte 91 candidats et la Chine en compte 4.

Le déroulement pour la première journée des épreuves se passe sans anicroche, avec un sentiment de satisfactiondu ministre Jean-Luc Mouthou. «Le cycle ou le processus des examens d’Etat n’est pas terminé, après le lancement du C.E.P.E, du Baccalauréat, aujourd’hui nous lançons les épreuves écrites du B.E.P.C et ce n’est pas fini dis-je, puisque, il nous reste encore l’organisation du concours d’entrée dans les Ecoles d’Excellence de Mbounda et d’Oyo, le lancement du B.E.P.C aujourd’hui n’est qu’un parcours et nous continuons de nous atteler à la tâche, difficile oui, mais exaltante aussi, telque l’a souhaité pour nous, Son Monsieur le Président de la République, et nous poursuivons cet exercice d’encadrement d’éducation de la jeunesse congolaise et nous allons poursuivre avec les exercices qui manquent à l’appel encore », a-t-il signifié.

Le ministre a, en outre insisté sur la formation basique et permanent des jeunes concitoyens : « comme on le dit en français facile, nous n’avons de richesse que d’hommes et nous avons tout intérêt de former cette jeunesse, pour que notre pays demain ne vienne jamais à manquer de ressources humaines de qualité, tel que le souhaite toujours, le Président de la République, chef de l’Etat ».

Par rapport à la sérénité sur l’organisation et le déroulement de l’examen, Jean-Luc Mouthou a apaisé et rassuré l’opinion que les choses se passaient comme convenu, donc, normalement. « Nous avons des échos favorables quant au déroulement de l’examen à l’intérieur du pays. Je dois d’ailleurs saluer l’engagement de tout le personnel commis à la cause pour l’organisation de ces examens, M. le D.EC, les inspecteurs puis les enseignants qui ont fait un travail laborieux dans les salles de classe, toute la communauté éducative, pour que nous puissions redorer le blason de notre système éducatif et permettre aussi à nos enfants de pouvoir avoir les diplôme nécessaires à leur formation et leur épanouissement social et professionnel ».

En ce qui concerne l’augmentation chaque année du nombre des candidats, le ministre a d’ailleurs révélé que d’ici la rentrée scolaire prochaine entre sept(7) et dix (10) nouveaux Lycées seront inaugurer dans notre pays.

« Nous rapprochons ainsi les infrastructures scolaires des apprenants et c’est ce qui justifie d’ici le mois d’octobre prochain, tout ce parcours que nous allons mettre en place de pouvoir inaugurer l’ensemble de ces structures scolaires sur tout le territoire national et permettre à la jeunesse congolaise de pouvoir ainsi bénéficier des structures de qualité pour sa formation », a confirmé le ministre de l’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation.

VALDA SAINT-VAL / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-07-06 10:56:02

Reconnaissance des terres coutumières du Pool : Les familles Liko et Ngandou-Mangana ont reçu la validation de leurs terres

Le ministre d’Etat, ministre des Affaires Foncières et du Domaine Public, chargé des Relations avec le Parlement, président de la Commission nationale de reconnaissance des terres coutumières du Congo (CNRTC), Pierre Mabiala, a présidé, le 1er juillet 2023 à Kinkala, la session extraordinaire de la Commission nationale de reconnaissance des terres coutumières du département du Pool, en présence de Mme la Secrétaire générale du département du Pool, Emma Berthe Bassinga-Nganzali, représentant le Préfet empêché, du président du Conseil départemental, Michel Bouboutou-Mampouya, du président des sages du Congo, Aristide Mampouya, des notables du département et des districts et des autorités administratives.

Sur les six dossiers présentés et examinés au cours des travaux, deux ont été validés et quatre renvoyés à la prochaine session de la CNRTC.

La réserve foncière obtenue par l’Etat (3 661 hectares 49 ares et 44 centiares) est destinée à recevoir des projets du pays, tels que les activités agricoles, les hôpitaux, les écoles et autres structures publiques, a signifié le ministre d’Etat.

Pierre Mabiala a remis deux procès-verbaux de reconnaissance de terre à deux mandataires de familles terriennes, notamment la famille Liko dont les terres sont situées dans le district d’Ignié et la famille Ngangou-Mangana à Mindouli.

«Je suis très content de l’issue de cette procédure. Je remercie également toute la famille, tous mes parents pour la cohésion l’amour et le bon sens dont nous avons tous fait preuve. Surtout l’indivision des uns et des autres. Désormais, nous avons la quiétude et la paix sur nos terres coutumières que nous allons exploiter à bon escient, en toute responsabilité », a déclaré le mandataire général de la famille Ngandou-Mangana, Simon Mangana.

Le mandataire de la famille Liko quant à lui, a martelé laconiquement : « je n’ai qu’un mot : merci ».

Pour Michel Intsali, « cette reconnaissance des terres de nos ancêtres doit être le début d’une fraternité et d’une entente mutuelle, longue et éternelle. A nous désormais de mettre en valeur nos terres, dans l’exploitation diversifiée dans les domaines agro-pastorales et autres », a-t-il promis.

Le ministre d’Etat, Pierre Mabiala a exhorté les mandataires de familles terriennes à immatriculer ces terres coutumières afin d’obtenir un titre foncier.

« Le titre foncier sert de base à la sécurisation des terres coutumières et facilite les transactions immobilières ainsi que votre accès au crédit bancaire et hypothécaire ou votre épanouissement économique et social. Les ressources naturelles du sol ou du sous-sol contenues dans les terres coutumières sont la propriété exclusive de l’État. Les terres coutumières sont interdites de vente aux étrangers mais elles peuvent être mises en location », a-t-il indiqué.

Pierre Mabiala, a également précisé que l’immatriculation de la propriété immobilière doit se faire dans les trois mois qui suivent l’acquisition du bien, sous peine d’une majoration de 25% des frais et taxes d’immatriculation tels que fixés dans la loi de finances.

« Il faut toujours enregistrer le procès-verbal et autres documents rattachés à la terre coutumière au niveau des services des impôts pour gagner en fiscalité », a-t-il conseillé.

La CNRTC a renvoyé à sa prochaine session quatre dossiers de familles de terriens pour plusieurs raisons, entre autres, non comparution du mandataire général, manque de clarté du plan cadastral de l’aire foncière et autre.

Précisons qu’au cours de chaque session, les membres de la CNTRC s’instruisent de la moralité du mandataire désigné par la famille, s’informent des modalités d’acquisition du bien foncier par la famille qui s’arroge le droit, valident ou invalident le plan de délimitation de la terre coutumière après sa lecture par les techniciens, recueillent les avis et témoignages des familles limitrophes à la terre coutumière et peuvent aussi saisir le procureur de la République pour avoir plus de clarté sur un dossier compliqué.

VALDA SAINT-VAL / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-07-06 10:43:20

Congo – Pointe-Noire : L’ex maire de Loandjili Zéphirin Nguié et comparses, jugés et condamnés pour faux en écriture publique et corruption

L’affaire qui mettait en cause l’administrateur-maire du 4e arrondissement de Pointe-Noire, Zéphirin Nguié; son secrétaire général, Naul Alaluch Ngobi Lendzo; le président du tribunal d’instance de Loandjili, Ema Serge Lionel, avait fait grand bruit et elle fut abondamment commentée sur les réseaux sociaux. Un véritable laboratoire de faux documents pour la distribution à-tout-va de faux vrais documents d’état-civil congolais à des étrangers, sans passer par le circuit officiel, avait été démantelé. Poursuivis pour, faux en écriture publique et corruption, Zéphirin Nguié et comparse ont subit la rigueur de la loi. Tous trois, ainsi que onze autres personnes poursuivies, ont été reconnus coupables des faits qui leur sont reprochés.

Jugés à la chambre pénale de la Cour suprême, Zéphirin Nguié et Naul Alaluch Ngobi Lendzo ont écopé chacun de dix-huit mois d’emprisonnement ferme avec une amende de 120 000 FCFA.

Reconnu également coupable des mêmes faits pour avoir délivré de faux documents judiciaires à trois Syriens, Ema Serge Lionel a été sévèrement puni par la justice avec à la clé cinq ans d’emprisonnement ferme et 120 000 FCFA à payer.

Coupable lui aussi de faux en écriture publique, le greffier en chef du tribunal d’instance de Loandjili, Anaclet Ambou, a été condamné à deux ans de prison ferme.

Le conseiller politique de l’administrateur-maire de Loandjili, Kammal Boris Nguié Ngaloyi, a été reconnu coupable des faits de complicité de faux et de corruption et de trafic d’influence.

Le chef du service d’état civil de Loandjili, Adji Christian Ngakosso, a été aussi reconnu coupable des faits de concussion, de fraude et de corruption.

Les deux collaborateurs de Zéphirin Nguié ont écopé de dix-huit mois d’emprisonnement et une amende de 120 000 FCFA.

Le Libanais Abbas Haidar qui a facilité Alawad Alsaeb Saleh, Alghabra Jaber et Rahil Bashar, tous de nationalité syrienne, à obtenir de faux documents administratifs et judiciaires ont été condamnés à dix-huit mois d’emprisonnement ferme. Ils seront expulsés du territoire congolais, a décidé l’arrêt rendu par le premier président de la Cour suprême, Henri Bouka.

Percy Nigel Kissita Mpemo, Sosthène Mahoungou et Gérard Ekoko ont été déclarés coupables de fabrication de faux passeports.

Si les deux premiers ont écopé de dix-huit mois d’emprisonnement ferme, le dernier purgera douze mois derrière les barreaux.

Patrick Florent Ngouari a lui aussi été condamné à dix-huit mois.

Ngabira Avila Monde, les prévenus Gerlouis Dorland Mapakou ont, quant à eux, été reconnus non coupables. La Cour a ordonné leur relaxe, au bénéfice du doute.

Cette décision de justice a été diversement commentée par les avocats de la défense et la partie civile. Certains n’ont pas écarté l’hypothèse de saisir les chambres réunies de la Cour suprême.

Notons que ce procès qui a duré près d’une semaine à la Cour suprême fait suite à l’interpellation de trois sujets libanais avec des faux documents congolais qui devaient leur servir pour l’obtention de la nationalité congolaise. Il s’agit, entre autres, d’un acte de mariage délivré par la mairie de Loandjili, des procès-verbaux de résidence et d’assimilation, de prestation de serment civil ainsi que de deux faux passeports.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-07-05 21:17:13

Congo – Certification des terres et terrains : L’ancien sous-préfet de Boko au gnouf pour faux et usage de faux

Selon des sources concordantes, Frédéric Yavanguele, ancien technicien, opérateur de prises de vues à la Télévision congolaise et ancien sous-préfet de Boko, serait mis aux arrêts le samedi 1er juillet, sur instructions du procureur de la République, près le tribunal de grande instance de Kinkala, Alex Ferry Nzitoukoulou. Il est reproché à Frédéric Yavanguele, l’usage de faux, en rapport avec des acquisitions de terres et terrains, alors qu’il était en poste à Boko.

Samedi 1er juillet 2023, la ville de Kinkala connait une ambiance particulière. Sous la présidence du ministre d’État, ministre des Affaires foncière et du domaine public, la ville abrite la session de reconnaissance des terres coutumières des familles, dans le département du Pool.

Cette session rejoint les dispositions de la loi fixant les règles d’acquisition des terres et terrains. Il s'est agit d'une véritable appropriation des textes par les populations détentrices des terres coutumières.

Chaque famille inscrite au rôle de la session est tenue de justifier de ses terres aux moyens des documents certifiés, avant validation. Pour la circonstance, les propriétaires fonciers du département sont présents pour faire certifier leurs terres. Une princesse du royaume du Mbé a même effectué le déplacement de Kinkala.

Confondu sur des transactions en rapport avec des acquisitions des terres et terrains qu’il aurait indument acté, alors qu’il était sous-préfet de Boko, Frédéric Yavanguele a été arrêté séance tenante, pour faux et usage de faux.

En application de la loi 21-2018 du 13 juin 2018, fixant les règles d’occupation et d’acquisition des terres et terrains, les terres coutumières sont désormais reconnues par l’État, qui délivre un procès verbal de reconnaissance de ces terres, assorti d’un plan de délimitation de celles-ci. Tous les documents sont certifiés par les services compétents. 

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-07-04 21:09:23

Congo – Lutte contre l’inflation : Le ministre Alphonse Silou prend des mesures visant à amortir l’incidence de la hausse du prix du carburant sur les produits alimentaires

Entre l’engagement de respecter les prescrits du Fonds monétaire international intimant au gouvernement d’arrêter la subvention des produits pétroliers, et la volonté d’alléger le coût du panier de la ménagère auquel les frais de transports sont à l’évidence indexés, l’exécutif use d’initiatives, afin de permettre aux congolais de moins subir les contrecoups de la hausse des prix du carburant.

Le Ministre du Commerce, des Approvisionnements et de la Consommation, Claude Alphonse Silou a pris mardi 4 juillet, une mesure dont les effets auront des incidences baissières sur les prix des produits alimentaires.

Il ne faut pas se mentir. Ainsi que l’a spécifié le Premier Ministre envers les responsables de l’UNOC et de UNICONGO reçus le mardi 3 juillet à Brazzaville, la hausse du prix des carburants aura un effet domino sur le prix de revient des marchandises, quelles qu’elles soient.

C’est une résultante arithmétique à laquelle nul acteur économique ne saurait se dérober, quand on sait qu’au prix de vente final d’une marchandise, sont indexés tous les frais, depuis l’achat de celle-ci, jusqu’à la vente.

Des notions du cours moyen, d’une époque hélas révolue. Prix de vente égal : prix de revient plus bénéfice. Le prix de revient étant le prix d’achat plus frais.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-07-04 19:08:40

Sénégal - Présidentielles: Macky Sall annonce qu'il ne sera pas candidat à un troisième mandat

Dans un discours à la nation prononcé lundi soir, à la Radio-Télévision sénégalaise, le président Macky Sall a annoncé qu’il ne sera pas candidat à un second quinquennat pour l'élection prévue en février 2024. Les scènes de violences de ces derniers jour au Sénégal, visait justement à faire entendre raison au président Sall.

« Ma décision, longuement et murement réfléchie, est de ne pas être candidat à la prochaine élection [présidentielle] du 25 février 2024 », a annoncé le président Macky Sall lundi soir.

Le président sénégalais a précisé avoir pris cette décision, en dépit de ce que, la Constitution lui donne le droit de se présenter.

À travers cette déclaration, Macky Sall met un terme au suspens qui a embrasé le pays.

« J’ai un code d’honneur et un sens de la responsabilité qui me commandent de préserver ma dignité et ma parole », a-t-il développé pour justifier sa décision.

« J’ai une claire conscience et mémoire de ce que j’ai dit et écrit », a t-il tranché.

Dans sa déclaration, le président sénégalais a également évoqué les violences qui ont secoué le pays début juin, après la condamn ation de l’opposant Ousmane Sonko. Des violences qui ont fait 16 morts.

Ces derniers mois, des manifestants étaient descendus dans les rues, pour demander au président Macky Sall de ne pas se représenter. Une demande en droite ligne avec ce qu’il avait lui-même exigé en son temps à Adboulaye Wade.

Comme chez le coiffeur, à chacun son tour.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-07-03 22:02:17

La CEEAC appelle les États membres à s’acquitter de leur contribution statutaire

Sous la présidence d’Ali Bongo Ondimba, président du Gabon et président en exercice de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), les chefs d’État et de gouvernement de la sous-région se sont réunis à Libreville le 1er juillet dernier pour la 23ᵉ session ordinaire de leur conférence. Au cours de cette rencontre, la conférence de la CEEAC a exhorté les États membres à s’acquitter de la totalité de leurs arriérés de contributions communautaires d’intégration afin de permettre à la communauté d’atteindre ses objectifs qui sont notamment de parvenir à une meilleure intégration de la sous-région.

Lors du sommet de Libreville, la conférence a noté que quelques États ont payé une partie de leur contribution et d’autres ont fait des annonces dans ce sens. Des avancées qui ont été appréciées par le chef de l’État gabonais et qui permettent de réduire l’ardoise de ces arriérés.

Cependant, selon l’Ambassadeur Gilberto da Piedade Verissimo, président de la Commission de la CEEAC, « le financement de notre communauté demeure encore trop incertain » pour permettre à la sous-région de réaliser ses ambitions « au rythme souhaité par le Traité révisé de la CEEAC ».

Alors, pour inciter les uns et les autres à honorer leurs engagements, la conférence a exhorté les États membres qui n’ont pas encore inséré la contribution communautaire d’intégration dans leur loi de finances respectives de le faire, et à mettre en œuvre intégralement ces mécanismes de financement. Elle a également instruit le président en exercice du conseil des ministres, le président de la Commission, le ministère du Budget du Gabon « d’engager un dialogue politique bilatéral avec chaque État membre pour définir une feuille de route assortie d’un plan d’action sur les mesures à prendre par chaque pays pour apurer ces arriérés de contributions, insérer dans leur loi de finances et appliquer intégralement les mécanismes de la contribution communautaire d’intégration », indique le communiqué final de ce 23e sommet.

La CEEAC regroupe 11 pays. À savoir, l’Angola, Burundi, Cameroun, la Centrafrique, Congo-Brazzaville, Congo-Kinshasa, Gabon, la Guinée équatoriale, Rwanda, Sao Tomé-et-Principe, et Tchad.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-07-03 20:17:45

Visas-Ambassade de France au Congo : interruption temporaire du service de prise de rendez-vous jusqu’à la fin du mois de septembre 2023

Les plages de rendez-vous au service des Visas de l’Ambassade de France au Congo-Brazzaville et du Consulat général de France à Pointe-Noire étant complètes jusqu’à la fin du mois de septembre 2023, le service de prise de rendez-vous est momentanément suspendu.

Dans l’intervalle, il sera impossible de prendre de nouveaux rendez-vous ni d’accorder d’avancements pour les rendez-vous déjà fixés.

L’Ambassade de France et le Consulat général de France à Pointe Noire sont conscients de l’ampleur des difficultés que cette indisponibilité peut engendrer et prient les demandeurs de visa de bien vouloir faire preuve de compréhension face à une situation exceptionnelle, transitoire et indépendante de leur volonté.

Toute l’équipe France s’emploie à trouver une solution pour que ce service soit de nouveau actif dans les meilleurs délais.

D’après les statistiques, en 2022, les consulats de France à Brazzaville et Pointe-Noire ont ainsi reçu 7 561 demandes de visas long séjour pour des études en France, soit une hausse de plus de 50 % par rapport à l’année précédente.

En 2022, 30 % des demandes auprès des Consulats de France au Congo ont abouti à une délivrance de visa pour des études en France.

Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-07-03 10:55:50

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