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Le Président de la République, Denis Sassou N’Guesso qui a regagné Brazzaville, lundi 5 juin 2023 en fin d’après-midi, après un séjour de travail de quatre jours passé à Ankara en Turquie, a invité à son tour, au cours d’un entretien en marge de la cérémonie d’ investiture, son homologue turc, Recep Tayyip Erdoğan, réélu le 28 mai dernier pour un nouveau mandat de cinq ans avec 52% des suffrages, à visiter « prochainement » le Congo-Brazzaville.
Une visite qui s’inscrira, tout comme celle du Président de la République en Turquie, dans le cadre de l’intensification des relations entre les deux pays amis.
Le Congo et la Turquie ont établi leurs relations diplomatiques depuis 1960, après l’indépendance de la République du Congo.
Ce n’est qu’en 2013 qu’ils ont ouvert leurs Ambassades respectives pour commencer à donner un contenu concret à la coopération bilatérale. Depuis lors, les échanges se sont développés rapidement entre les deux États dans plusieurs secteurs d’activités.
Par exemple, l’ouverture depuis le 30 juillet 2019, de la liaison directe de la compagnie aérienne Turkish airline, entre Pointe-Noire et Istamboul, témoigne de cette vitalité.
En novembre 2012, Denis Sassou N’Guesso avait effectué une visite officielle en Turquie qui a permis d’accélérer la coopération entre les deux pays. Cet élan d’amitié a été réaffirmé récemment en septembre de l’année dernière au cours de la deuxième visite officielle du Président congolais en Turquie.
Dans le cadre du renforcement de la coopération, les deux pays ont rendu effective l’exemption de visa pour les détenteurs du passeport diplomatique et du passeport de service.
Ils ont en outre, mis en place, depuis 2015, un Conseil d’affaires turco-congolais entre le Conseil des relations économiques extérieures de la Turquie et la Chambre de commerce d’industrie, d’agriculture et des métiers de Brazzaville.
Par ailleurs, les deux pays ont tenu la troisième session de leur commission mixte de coopération économique, commerciale et technique le 5 mai 2021, à l’issue de laquelle, deux projets d’accords attendent d’être finalisés. Il s’agit notamment du protocole d’accord de coopération entre le Conseil scientifique et technologique de Turquie et le ministère en charge de la recherche scientifique, dans le domaine de la science, technologie et innovation ainsi que du mémorandum d’entente pour la coopération dans le domaine de l’enseignement supérieur, pour promouvoir la mobilité interuniversitaire, le renforcement des capacités des étudiants et du personnel enseignant des universités des deux pays au titre des programmes spécifiques et leur participation aux programmes de recherche.
Parmi les nombreux acquis de la coopération entre le Congo et la Turquie, figure en bonne place, la construction du Centre international de conférence de Kintélé par la société turque Summa.
Albert SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-06-07 09:44:07
Ça y est, la Présidence de la République du Congo a lancé deux nouveaux sites web, presidence.cg et dsn.cg. Il s’agit d’une avancée numérique moderne qui renforce la transparence et la communication entre l’exécutif et les Congolais.
Ces sites, reflètent l’engagement du Président de la République et de son administration en faveur de la modernisation et l’accès à l’information publique.
La mise en place de ces deux plateformes s’inscrit dans le cadre des efforts continus du Président et du gouvernement pour renforcer la transparence et l’accessibilité de l’information gouvernementale.
Il témoigne de leur engagement pour la modernisation des outils de communication et la promotion de l’innovation technologique au service du développement de la République du Congo.
La présidence de la République du Congo invite tous les citoyens congolais et la communauté internationale à explorer ces nouveaux sites Internet et à en tirer pleinement parti.
«Nous sommes convaincus que ces plateformes numériques joueront un rôle essentiel dans le rapprochement entre le service public et les Congolais, favorisant ainsi un dialogue ouvert et constructif pour le bien-être de tous », a déclaré Madame Claudia Lemboumba Ikia Sassou N'Guesso, Conseiller spécial, chef du département communication et médias à la Présidence de la République.
Grâce à une interface et une accessibilité repensée, le visiteur sera propulsé de manière immersive à l’intérieur du Palais du Peuple (siège de la présidence de la République).
En effet, c’est par l’intermédiaire d’une vidéo filmée en drone sur la page d’accueil que le public pourra découvrir l’entrée officielle en étant même salué par deux gardes républicains ouvrant les grilles.
Conçu avec une interface utilisateur intuitive, le nouveau site de la présidence offre aux citoyens congolais une navigation fluide grâce à une structure claire. Les visiteurs auront la possibilité́ de parcourir les différentes rubriques, telles que « Le Congo d’aujourd’hui et de demain » qui expose les orientations et les projets du gouvernement, « Actualités » qui couvre les événements récents et les initiatives gouvernementales, « Histoire du Congo » qui retrace les principaux événements de l’histoire du peuple congolais et « Monuments et sites touristiques » qui fait découvrir aux visiteurs les innombrables trésors du pays.
Enfin, ils pourront s’exprimer et interagir directement avec les représentants de la Présidence de la République dans un onglet « Contactez-nous ».
Le deuxième site officiel est lui, dédié intégralement à l’actualité et aux enjeux du Président de la République, chef de l’État, Denis Sassou-N’Guesso. Il offre aux visiteurs une plongée au cœur de la vie du Président.
La section « Biographie » permet d’avoir une vue complète sur les grands moments de son parcours. Les citoyens auront la possibilité de découvrir la vision de Denis Sassou-N’Guesso pour l’avenir ainsi que ses principaux domaines de prédilections (Environnement, Médiation).
Le nouveau site du Président de la République offre aux citoyens Congolais et à la communauté internationale un accès facile aux informations officielles, aux actualités du Président, aux initiatives en cours et à la vision du Président de la République.
Il représente une avancée significative dans la promotion de la gouvernance ouverte et de la participation citoyenne.
Afin d’y contribuer, les Congolais pourront écrire au Président de la République via une section dédiée : « Écrivez-moi ».
Germaine MAPANGA / Source Département de communication et des médias de la Présidence de la République
Créé le 2023-06-07 09:22:51
L’Association des Congolais et Gabonais de France (ACGF) dont la devise est : « Tout seul, on va plus vite, ensemble, on va plus loin », a défié la météo du samedi 3 juin 2023 à Baverans, dans le département du Jura, en région Bourgogne-Franche-Comté, avec l’organisation d’un repas sous forme de barbecue à la résidence du couple Rosan. C’était aussi le moment indiqué pour relancer, et de la plus belle manière, les activités de cette jeune association après la crise sanitaire en France. Jean-Jacques Jarele Sika (président) et Marcel Mouandza (secrétaire chargé de la communication), ont animé ce moment convivial.

Cette journée a permis de faire entre autres, le point sur les derniers décès depuis 2020 des parents des membres de l’ACGF, l’état des finances, les cotisations statutaires et solde de l’association, la mise à jour du règlement intérieur avec durcissement des sanctions affligées aux membres réfractaires, l’accueil, avec applaudissements nourris et prolongés, des nouveaux membres (Dorient Mabioko, Faly Pyssame, Rodia Somnté) et la signature des nouvelles fiches d’adhésion (nouvelle version) et règlement intérieur.

Moment convivial, d’échanges, de rires alliant partage et gourmandise autour d’un menu copieux, les AGEFIENS, présents à Baverans, n’ont pas manqué d’honorer et d’enrichir de leur présence et de leur gentillesse cette rencontre sous le regard admirateur du couple Rosan.

Une balade a permis également à ceux qui le souhaitaient de découvrir Baverans et Dole ou d’en retrouver toutes les merveilles architecturales et artistiques.

Une journée bien remplie donc, qui aura une nouvelle fois été fructueuse pour les membres de l’ACGF, association créée en novembre 2016 à Dole et dont le siège est à Melun (2 Square Jules Siegfried), en Seine-et-Marne, le plus grand département de la région Île-de-France.
Germaine MAPANGA, Envoyée spéciale à Baverans
Créé le 2023-06-06 11:05:40
Le leader du parti politique Unis pour le Congo (UPC) ne cache plus son désir de se présenter à la présidentielle de 2026. Paulin Makaya, en « séjour médical » à Londres, en Grande-Bretagne depuis le 21 décembre 2021, l’a annoncé dans une interview accordée à BDS News Température politique le 22 mai dernier.
«On crée un parti politique pour aller au pouvoir et non pour servir et faire valoir. C’est ça l’objectif N°1 d’un parti politique. Avec mes amis nous travaillons dans ce sens. Nous sommes prêts, nous allons prendre part à cette élection de 2026 », a déclaré Paulin Makaya.
Cependant, Paulin Makaya n’entend pas aller à cette échéance électorale sans, dit-il, avoir au préalable une concertation nationale : « Il faut aller vers une véritable concertation nationale pour permettre aux Congolais de s’asseoir autour d’une table, afin de mettre en chantier une gouvernance électorale fiable ».
Cet opposant au pouvoir de Brazzaville a été privé de liberté pendant près de trois années. Son crime : avoir été l’unique homme politique de l’opposition congolaise à avoir manifesté dans la rue avec ses militants, le 20 octobre 2015, contre le référendum demandant une nouvelle Constitution pour faire sauter les verrous : de la limitation du nombre de mandats présidentiels et de l’interdiction à toute personne âgée de plus de 70 ans de concourir à la présidentielle.
Arrêté le 23 novembre 2015, Paulin Makaya a été condamné en juillet 2016 en première instance à deux ans de prison ferme pour « incitation au trouble à l’ordre public » à l’issue d’un procès politique où de nombreuses irrégularités de procédure ont été constatées.
Cette peine de deux ans d’emprisonnement a été confirmée lors de son procès en appel en 2017. Alors que Paulin Makaya aurait dû être libéré fin novembre 2017, date de la fin de sa peine, il a été maintenu en détention de manière arbitraire, le temps que les autorités judicaires l’accusent d’un nouveau délit : « complicité d’évasion de prisonniers » survenue en décembre 2016 à la prison centrale de Brazzaville où l’opposant était détenu. La nouvelle infraction a été communiquée à son avocat en janvier 2018.
Le second procès s’est ouvert en juin et le 13 septembre, la troisième chambre correctionnelle de la cour d’appel de Brazzaville a condamné Paulin Makaya à un an de prison ferme pour « complicité d’évasion de prisonniers ». Ayant déjà purgé sa peine, le juge a ordonné sa libération immédiate.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-06-03 08:54:02
Le Premier Ministre Chef du Gouvernement Anatole Collinet Makosso a eu un entretien de travail avec son homologue française, Élisabeth Borne, vendredi 2 juin 2023 à l’Hôtel Matignon à Paris.
Le séjour de travail du Premier Ministre Anatole Collinet Makosso en France, se poursuit selon le calendrier qui s’y rattache.
Vendredi, Anatole Collinet Makosso a été reçu à Matignon par son homologue française.
Il est 11 heures tapante, quand le Premier Ministre Anatole Collinet Makosso entre dans la cour de l’Hôtel Matignon où est déjà déroulé le tapis rouge, à bord de la voiture surplombée des couleurs vert-jaune-rouge.

La Première Ministre Élisabeth Borne descend accueillir son hôte du jour au sortir de la limousine.

Salutations, échanges d’amabilités, puis les deux chefs de gouvernement gagnent le perron où, éntourés de la garde d’honneur, ils posent pour les photographes.

Bien sûr que l’instant est solennel.
Dans la salle de conférence où les ont précédés les différents sherpas ainsi que l’ambassadeur du Congo en France, Rodolphe Adada, les discussions achoppent autour des sujets liés à la culture, aux forêts avec notamment les enjeux climatiques pour lesquels le Congo s'inscrit en fer de lance, à l’agriculture, ainsi qu’à l’économie.

À l’égard du Congo qui s’est lancé dans une politique de diversification de l’économie, pour limiter sa dépendance au pétrole, Paris entend se positionner, en mettant l’accent sur une coopération gagnant-gagnant, entre les PME et les TPE congolaises et françaises.
Après la récente visite du Président Emmanuel Macron à Brazzaville, la réception du Premier Ministre Anatole Collinet Makosso à Matignon vient confirmer, s'il en était encore besoin, l'excellence des relations entre Brazzaville et Paris.
Il va s’en dire que cette réception empreinte de toute la solennité réservée aux hôtes de marque, aura confondu ceux qui, sans maitriser l’agenda du Premier Ministre Anatole Collinet Makosso, avaient radoté un peu trop vite.
Sans doute, jamais ils ne publieront les images de cette réception qui en aura rabattu le caquet à plus d’un pourfendeur de l’image du Congo à l’étranger.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-06-02 13:20:31
Le Président congolais sera donc présent à l’investiture de Recep Tayyip Erdoğan ce samedi 3 juin 2023 à Ankara. Denis Sassou N’Guesso vient de quitter Brazzaville ce vendredi matin pour la capitale turque.
Recep Tayyip Erdoğan a été réélu le 24 juin dernier à la tête de la Turquie pour un mandat de cinq ans.
Plus de 3.000 invités, dont des chefs d’Etat et de gouvernement, vont participer à la cérémonie d’investiture du Président Erdoğan qui, rappelons-le, a remporté l’élection présidentielle dès le premier tour, avec 52,6% des voix.
La prestation de serment sera suivie d’une cérémonie au palais présidentiel marquant officiellement le passage au nouveau système présidentiel, aux termes d’une révision constitutionnelle adoptée par référendum en avril 2017.
Dans ce nouveau cadre, le poste de Premier ministre est supprimé, et l’ensemble du pouvoir exécutif revient au Président Erdoğan qui nommera donc directement ses ministres et désignera un ou plusieurs vice-présidents.
On rappelle que la coopération entre Ankara et Brazzaville s’est accrue dans différents domaines, incluant la police, la santé et plusieurs autres domaines clés au Congo, pays d’Afrique centrale riche en pétrole.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-06-02 10:37:37
Le Président américain, Joe Biden, 80 ans, a chuté, sans dommage apparent, lors d’une cérémonie militaire jeudi 1er juin 2023 à Colorado Springs, dans l’ouest des États-Unis. La faute à un sac de sable qui se trouvait sur son chemin.
Si la Maison Blanche n’a pas donné tout de suite d’indications sur l’incident et ses éventuelles conséquences, il y en a un qui n’a pas manqué de réagir : son adversaire Donald Trump.
« Ah oui, il est tombé ? J’espère qu’il ne s’est pas fait mal... C’est dingue. Il faut faire gaffe à ce genre de trucs ! Quitte à devoir marcher sur la pointe des pieds ou ramper », a-t-il raillé alors qu’il venait d’être informé de cette chute lors d’une conférence de presse.
Ce n’est pas la première fois qu’il chute face aux caméras.
En juin dernier, Joe Biden, le plus vieux Président américain en exercice, était tombé en descendant de vélo dans le Delaware alors qu’il voulait saluer des passants.
Avant cela, en novembre 2020, alors qu’il était déjà élu mais pas encore Président, il s’était fracturé le pied alors qu’il jouait avec l’un de ses deux bergers allemands, Major.
Ensuite, en mars 2021, il avait trébuché à trois reprises alors qu’il montait l’escalier menant à son avion. Il était tombé sur son genou en se rattrapant in extremis grâce à sa main droite sur la rampe métallique.
Toutefois, en novembre 2021, son médecin Kevin O’Connor, qui le suit depuis plus d’une dizaine d’années, avait souligné lors d’un bilan de santé que Joe Biden était « en bonne santé », « vigoureux » et « apte » à remplir sa fonction.
Idem en 2022, où le praticien a conduit une série d’examens, dont en particulier « un examen neurologique extrêmement détaillé », selon un rapport rendu public par la Maison Blanche. Il l’a jugé « en bonne santé », « vigoureux » et « apte » à remplir ses fonctions.
Nikki Haley, républicaine de 51 ans qui vient de se lancer dans la course pour 2024, a réclamé mercredi des tests d’aptitude intellectuelle pour tout élu de plus de 75 ans. Ce qui s’appliquerait aussi à Donald Trump, 76 ans, qu’elle défie par sa candidature.
Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-06-02 10:06:47
Le président de l’association Bana Dol, Jean-Jacques Mouanda a procédé lundi dernier, à la pose de la première pierre de la reconstruction de l’école primaire du Village Moukondo et au lancement officiel des travaux de l'aménagement de l'arbre de De Brazza, à un jet de pierre de Dolisie, dans le département du Niari (sud).

Cette première pierre est un acte fort du programme de l’association Bana Dol, le point de départ d’une nouvelle politique éducative au service de la jeunesse du département du Niari et des enfants du village Moukondo près de l’ancienne carrière dont la pierre servait à la construction du chemin de fer Congo-Océan (CFCO).

Ce projet va montrer aussi le développement de ce grand village où se trouve un imposant baobab, moukondo en langue locale, qui a donné son nom au péage de la RN 1. L’arbre doit avoir plus de 300 ans, au vu du diamètre de son tronc, sculpté d’inscriptions et de signatures qui le font ressembler à une œuvre d’art.

Deux lettres situées tout en haut du tronc attirent les regards des touristes : EB qui désignerait « Expédition Brazza ». C’est lors de son second voyage au Congo, en 1887, que l’explorateur Pierre Savorgnan de Brazza fit une halte sous ce baobab avec ses compagnons de route : Albert Dolisie, Charles de Chavannes, un avocat de formation, qui deviendra plus tard son secrétaire particulier, et le Docteur Ballay. En 1888, de Brazza devient Gouverneur du Gabon et du Congo fusionnés en une seule colonie, qui prendra le nom de Congo Français en 1891.

Ce baobab, associé à l’histoire du Congo et de la France, se trouve à proximité de la léproserie construite dans les années 1950, à l’époque où la lèpre, une maladie mutilante, sévissait dans le pays.

A la fin des travaux prévus en septembre 2023, l'école primaire de Moukondo comprendra six salles de classes, un bloc administratif, les logements des enseignants, du vigile et une salle multimédia.

De même, une clôture en grillage sera érigée tout autour de l'établissement pour la sécurité des élèves.

Le chef du village Moukondo a remercié les membres de l'association Bana Dol pour avoir tenu parole, suite à leur promesse.
Au cours de cette cérémonie, les responsables de l'association Bana Dol, ont rendu un vibrant hommage, en présence de plusieurs personnalités politiques et administratives, au Préfet du Niari, pour sa contribution pour l'existence et l'épanouissement de leur association.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-06-01 08:29:59
En mission de travail en France, le Premier Ministre congolais, Anatole Collinet Makosso a été reçu mercredi, par la Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, au siège de l’institution à Paris. La relation entre le Congo et l’UNESCO a été au cœur de l’entretien.
Les projets réalisés par l’UNESCO au Congo ou en passe de l’être, ont été au centre des échanges entre Anatole Collinet Makosso et Audrey Azoulay.
L’occasion était toute indiquée pour Anatole Collinet Makosso de remercier l’UNESCO pour avoir accompagné le Congo dans la réalisation du projet ‘’École à domicile’’, pendant la pandémie du Covid-19. Ce projet a permis de sauver l’année scolaire 2021-2022, et d’en sauvegarder les acquis.

Rappelons qu’à l’initiative du gouvernement, l’UNESCO soutient le Congo dans plusieurs autres domaines, notamment les aires protégées, la formation des enseignants, la formation des journalistes ou encore l’équipement des médias, pourquoi pas l’inscription de la rumba au patrimoine immatériel de l’humanité.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-05-31 21:53:13
Les dernières pluies, ainsi qu’on les nomment au Congo, ont rendu de plus en plus impraticable la route de Boko-Songo. Outre les accidents, les paysans et autres commerçants accusent la perte de leurs produits agricoles. Tous implorent les autorités politico-administratives tant départementales que nationales, de profiter de la saison sèche pour engager des travaux de réhabilitation de la route.
La route est présentée comme un maillon essentiel du développement, tant la circulation des personnes et des biens entres zones rurales et urbaines constitue un principal levier de la croissance.
Du coté de Boko-Songo, dans la Bouenza, c’est la croix et la bannière, pour rallier les autres localités du département. Ceux qui s’y aventurent savent quand ils partent, mais jamais quand ils arriveront à destination. Encore, faut-il qu'il avoir un mécanicien conséquent à bord du véhicule, capable de réparer les pannes occasionnées par l'état de la route.

Même les cyclomoteurs qualifiés de « petits moyens » peinent à se frayer le chemin.

La boue collante rend le trafic difficile. En certains endroits, on a la boue jusqu’aux genoux. Et quand un véhicule s’y embourbe, en sortir est une véritable gageure.
Il n’est pas exclue que du fait de la boue, les roues manquent d’adhérence et conduisent le véhicule à se renverser au moindre ballottement.

Entre-temps, du fait de la rareté des moyens de locomotion, que de produits vivriers jetés, faute de ne pouvoir les transporter vers les marchés urbains, la consommation locale étant très réduite.
Même quand ils sont transportés, les produits pourrissent en chemin, sans espoir de les voir arriver à destination.
Et puis, les autorités se soucient-elles d’une situation de détresse nécessitant une évacuation d’urgence ? Quelle catastrophe ce serait!
De cette situation, récurrente à chaque saison de pluie, les populations ont mainte fois interpellé les pouvoirs publics et même les élus de la localité, afin que soient trouvées des solutions pérennes, hélas en vain.
Ces populations devront prendre leur mal en patience, jusqu’aux prochaines législatives, quand elles vont à nouveau être abreuvées de promesses de réhabilitation de la route, question de quémander leur vote.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-05-30 13:09:08
Un accident de la route survenu samedi 27 mai à Brazzaville et impliquant près d’une vingtaine des éléments de la gendarmerie, a une fois de plus mis au jour le niveau d’impréparation des structures hospitalières congolaises, en cas d’afflux soudain de patients, suite à une catastrophe. La prise en charge hasardeuses des blessés, qui plus est, à l’Hôpital Central des Armées, censés être un établissement de référence, montre que ni des catastrophes de Mvoungouti, ou encore récemment celle du 4 mars 2012, les hôpitaux congolais n’auraient pas tiré les leçons.
Des blessés assis ou allongés à même le sol dans le couloir de l’hôpital Central des Armées, Pierre Mobengo à Brazzaville, les images ont fait le tour du monde et démontré à quel point cela frisait l’impréparation pour des personnels de santé débordés, ne sachant assurément pas quoi faire sur l’instant présent.
Laisser s’allonger à même le sol des accidentés, avec parfois des blessures ouvertes, a montré le point zéro de l’impréparation, sinon une absence d’un plan de régulation, quand on sait que ces plaies peuvent s’infecter gravement à partir de l’hôpital, surtout que l’hygiène hospitalière est un véritable problème au Congo. De nombreux malades qui entrent à l’hôpital pour une pathologie, y contractent parfois d’autres, allant jusqu’à la septicémie, du fait de l’hygiène exécrable du milieu.

Il est vrai que face à une catastrophe, les premiers instants sont toujours à une espèce de flottement, tant on accuse le coup, face à l’inattendu. Mais, une fois ces moments d’émotion passés, les protocoles y afférents se mettent en place avec une coordination somme toute naturelle, qui est en soit un déroulé des prérequis face à cette situation. Ce qui n’est autre que l’application du plan blanc ou encore plan d'urgence sanitaire.
Chaque établissement de santé est normalement doté d’un dispositif de crise, dénommé plan blanc d’établissement, qui lui permet de mobiliser immédiatement les moyens de toute nature dont il dispose en cas d’afflux de patients, ou pour faire face à une situation sanitaire exceptionnelle.
Il y est également répertoriés les établissements auxquels il peut avoir recours pour décongestionner l’afflux, ce en fonctions des plateaux techniques similaires par exemple. Le plan blanc peut être déclenché par le directeur ou le responsable de l’établissement, qui en informe sans délai le représentant de l’État, ou à la demande de ce dernier, le ministre en l’occurrence.
Le Plan Blanc intègre les orientations du schéma hospitalier et recense les moyens des établissements de santé susceptibles d’être mobilisés. Il définit les conditions de leur emploi et prévoit notamment les modalités selon lesquelles le personnel nécessaire peut-être maintenu sur place ou, le cas échéant, rappelé lorsque la situation le justifie.
Les étapes de mobilisation des moyens humains et matériels sont déclinées de façon graduées et sectorielles. Enfin, le plan blanc précise que chaque établissement de santé doit se doter d’une cellule de crise opérationnelle chargée de gérer l’alerte, ou encore la crise, pilotée par le chef d’établissement ou son représentant.
Ces éléments quasi universels enseignés aux administrateurs des services hospitaliers, permettent de sauver des vies pendant les catastrophes, ce en fonction de la réactivité dans la prise en charge des patients, une régulation efficace des patients selon les pronostics présentés, ainsi que la promptitude des personnels de santé aux rôles définis, dans la prise en charge des patients.
Tout cela a vraiment fait défaut samedi, pour en conclure que les catastrophes antérieures connues par le pays, n’auront pas fait naître auprès des gestionnaires des services de santé le sens de l’anticipation. D’ailleurs, jamais un seul hôpital congolais ne s’est livré à une espèce de manœuvre pour évaluer ses capacités à faire face à une éventualité quelconque.
Les gestionnaires des services de santé se trouvent interpellés, afin d’adapter les capacités de réactivité dans l’offre de soins, en fonction des éventuelles situations de masse qui peuvent subvenir.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-05-28 21:13:33
Après expiration du délais de mise en demeure, le ministre d’Etat, ministre des Affaires Foncières et du domaine public, chargé des Relation avec le parlement, Pierre MABIALA et son collègue de la Défense, Charles Richard MONDJO, ont procédé, le 24 mai 2023 au lancement de l’opération déguerpissement des occupants illégaux des sites des trois casernes de l’arrondissement n°7 Mfilou , commune de Brazzaville, en présence de Dieudonné BANTSIMBA, député-Maire de la ville de Brazzaville, élu de Mfilou, et de Mme Sylvie Ngakabi, Maire de Mfilou.
L’espace foncier abritant chacune des trois casernes a été régulièrement acquis auprès des propriétaires par la mise en œuvre de la procédure d’expropriation pour cause d’utilité publique, s’agissant de la caserne de Ndouo et par achat auprès des détenteurs des terres coutumières, pour ce qui concerne les sites de Mont Mambou et Mont Barnier.
Au terme de la construction des casernes, un périmètre de sécurité a été laissé libre alentour, conformément au plan d’aménagement des lieux. L’urbanisation incontrôlée, la spoliation du domaine public et l’occupation anarchique ont conduit, non seulement à la déstabilisation du sol, la formation des têtes d’érosions susceptibles d’engloutir ces ouvrages militaires, mais aussi à la dangereuse proximité ou promiscuité des casernes avec les zones d’habitation, dont les conséquences se sont révélées désastreuses dans le passé.
Au terme d’une mise en demeure de 45 jours notifiée aux occupants illégaux le 21 février 2023, le Gouvernement est passé à l’exécution du déguerpissement entrepris en la forme administrative. Le ministre d’Etat en charge du domaine public a ainsi autorisé la démolition des constructions érigées par certains particuliers à l’intérieur du domaine public de défense national, dont le périmètre est matérialisé par un abornement visible, colorié de rouge et blanc et l’accès limité au moyen des pancartes prohibitives, de couleur orange.

Le site de Ndouo a constitué le point de lancement des opérations. Préalablement à cette exécution forcée de la décision administrative d’expulsion, le Ministre d’Etat a déclaré : « il y a eu, des citoyens qui ont cru devoir saisir les juridictions nationales sur la place de Brazzaville pour chercher à annihiler l’opération de déguerpissement. La Cour Suprême a tranché, et donc là, nous avons, nous aussi, observé la procédure judiciaire. Donc, et la procédure administrative, telle qu’indiquée par la loi, et la procédure judiciaire, les deux procédures mises ensemble ont été observées par l’Etat. Et comme, plus rien n’empêche, après la mise en demeure, l’opération de déguerpissement, aujourd’hui, mon collègue, M. le ministre de la Défense et moi-même, M. le député-Maire de la ville de Brazzaville, député élu d’ici (de la circonscription de Mfilou), Mme la Maire du 7e arrondissement de la ville et toutes les autorités civiles et militaires, mais aussi vous-même de la presse, nous sommes réunis aujourd’hui, pour commencer le déguerpissement. Car, c’est l’ultime opération de la procédure administrative. Puisque, nous démarrons cette opération de déguerpissement aujourd’hui, eh bien, nous ne pourrons quitter les lieux lorsque tous les périmètres des trois (3) casernes à savoir : Ndouo, Mont-Mambou et Case-Barnier seront libérés. »
Au conducteur d’une tractopelle, il a intimé l’ordre de démolir un bâtiment de type R+1 : « Monsieur le conducteur, vous êtes un maillon important dans cette opération de déguerpissement, commencez donc l’opération ! »

Alors que la démolition de la première construction se poursuivait, le Ministre d’Etat, Pierre MABIALA a rappelé que ceux qui ne se sont pas exécuté sont des récalcitrants, la procédure de déguerpissement est une procédure indiquée par la loi. Et la loi en l’espèce précise qu’avant de procéder au déguerpissement, il faut faire observer une mise en demeure de quarante-cinq (45) jours. Ceci a été fait. Et, les 45 jours ont expiré le 6 avril 2023. Depuis lors, un petit délai a été observé, pour leur permettre des départs volontaires.
Les occupants illégaux, qui n’ont pas libéré les lieux dans les délais requis, n’ont eu que leurs yeux pour pleurer. Son habitation démolie, un occupant illégal a déclaré « Nous ne savons pas où aller ! Nous sommes ici dès l’implantation de la caserne ».
Pour sa part, Madame la Maire de Mfilou, Sylvie Ngakabi a affirmé que la loi reste la loi. Le gouvernement a bel et bien pris toutes les dispositions de sensibilisation nécessaire. Il n’y a plus d’excuse.

Le 27 mai 2023, l’opération de déguerpissement menée sans désemparer a pris fin, plus tôt que prévu, sur les trois casernes grâce à la rapidité d’exécution et le dévouement des équipes.
Ultérieurement à cette opération de déguerpissement d’ampleur inédite, en zone urbaine, le Gouvernement a déjà déclaré d’utilité publique, sur une bande de 400 mètres autour des casernes, l’acquisition d’une servitude de défense. Cette expropriation renforcera l’isolement des casernes et les propriétaires des biens expropriés percevront une indemnité juste et préalable.
Déjà, le ministre d’Etat a déjà mis le cap sur Pointe-Noire, où le massif forestier spolié verra la puissance publique réduire en poudre, avec perte et fracas les constructions illégalement érigées. D’autres chantiers attendent l’action du cow-boy anti désordre foncier, la commune de Kintélé notamment, ou sa venue est toute aussi attendue que redoutée.
Valda SAINT-VAL/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-05-28 14:57:28
À l’état-civil, il est Claude Ernest Ndala. Pourtant, c’est à travers son pseudonyme ‘’graille’’ que l’homme est le plus connu. En ce 25 mai 2023, il a soufflé ses 86 bougies. Pour l’homme trois fois condamné à mort mais jamais exécuté, chaque anniversaire a assurément, le goût de la résurrection. N’eut-il été un marxiste convaincu et qui « les a bien suspendues » selon ses dires, il en serait à louer Dieu pour sa grâce chaque jour renouvelée.

86 ans, ça se fête ! Surtout pour une personne dont l’existence a plutôt flirté avec la mort qu’avec la vie.

En ce jour mémorable qui a marqué ses 86 ans de vie, Claude Ernest Ndala a passé de bons moments au milieu de ses parents et de ses amis qui ont honoré l’instant en sa compagnie dans un restaurant de Sartrouville dans les Yvelines, sur cette terre de France où l’homme qui a pourtant le Congo chevillé au corps, a choisi de vivre depuis quelques années déjà.
En son honneur, doublé de ce sublime hommage, ses parents et ses amis ont poussé la chansonnette sur ce mythique air du « joyeux anniversaire ».

Claude Ernest Ndala est une notabilité politique congolaise au grand vécu historique. L’homme est un des acteurs de premier plan de la vie politique congolaise, depuis au moins 1964.
En cet anniversaire, nous avons voulu revisiter ce qu’est l’homme, à travers les écrits qui dressent sa carte de visite.
« Ndalla Graille est un puits du savoir ; une source de force et d’idées. Une puissance inouïe de l’analyse et du commentaire politiques. Aussi est-il en même temps un homme politique doublé d’un politologue, un historien doublé d’un philosophe. Une bibliothèque et un musée.Un égrégore en somme.
Tous ceux qui ressortent de chez Ndalla Graille ont « la certitude d’avoir été aimé un jour, une fois » ; « de l’envol définitif du cœur dans la lumière ». Oui, quand on discute avec lui, on est certain d’être en face d’un vrai pourfendeur des obscurantismes de tous bords, de la contrefaçon des sentiments…
Plus sublimes encore, sa modestie intellectuelle, son goût de l’argumentation.
Très tôt – il devait avoir 10 ans –, il a renoncé à toute attaque ad hominem. Même quand ses camarades du parti l’envoyaient en prison sous des prétextes fallacieux, Ndalla Graille ne ruminait aucune invective à leur encontre. Sa définition de « Culture » le lui interdit.
C’est à Brazzaville donc que Ndalla Graille voit le jour, le 25 mai 1937. Treize ans plus tard, il s’envole pour la France.
En 1958, après le Bac, il s’inscrit à l’Université de Toulouse, tout en intégrant l’Ecole des Impôts. La même année, il adhère au Parti panafricain de l’Indépendance, dirigé par le Sénégalais Majhemout Diop.
Après sa Licence en Mathématiques, il quitte la France pour Moscou où il séjourne de fin décembre 1960 à juillet 1963.
Deux semaines après la chute du président Fulbert Youlou, il rentre au Congo, le 29 août 1963. Sans hésiter, il participe au Mouvement de la jeunesse et au congrès de la Jeunesse du MNR (Mouvement National de la Révolution) du 4 au 6 août 1964. Il est élu Secrétaire chargé de la presse, l’éducation, l’idéologie, le sport et la culture. Une lourde responsabilité qui l’assaille agréablement.
En 1965, il est nommé Secrétaire d’Etat chargé de la Jeunesse et du Sport. Quatre ans plus tard, il devient Ambassadeur plénipotentiaire du Congo en Chine, en République démocratique de Corée et en République démocratique du Vietnam.
De retour au pays, il est élu 1er Secrétaire du Comité Central du PCT (Parti congolais du Travail), fonction qu’il occupe jusqu’à décembre 1971. Puis, la prison devient sa maison, ses camarades l’accusant de participer aux différents Coups d’Etat qui émaillent l’histoire du Congo. D’abord, il y séjourne de février 1972 à août 1976 ; ensuite, de mars 1977 à août 1979 et, enfin, de 1983 à 1990. Des condamnations souvent assorties d’une peine de mort.
Durant ces treize ans sans liberté, il ne s’avoue pas vaincu. Et pour cause : il a fait sienne cette phrase d’Ernest Hemingway : « Un homme, ça peut être détruit, mais pas vaincu. » Chaque jour qui passe est une occasion d’agrandir l’âme. Il avale des tonnes de livres. Et écrit. « Il ne se reposait jamais, il lisait et écrivait », rapporte Jean Mas, l’un de ses codétenus.
En évoquant son nom, beaucoup se souviennent encore de l'anecdote de l'homme attaqué par un bandit de grand chemin qui lui demandait sa bourse, pour justifier des aveux sous l'effet de la torture. C'est comme à un bandit de grand chemin qui vous demande votre bourse, sous la menace de son arme. Donnez-la-lui. Car si vous la lui défendez, il vous prendra la bourse et la vie, dit-il au juge qui visiblement fut à court d’arguments pour continuer l’interrogatoire.
Le retour au sommet a lieu en octobre 1997. En effet, il entre au gouvernement comme Ministre de Sports. Mais il n’y reste pas longtemps, préférant céder la place aux plus jeunes.
Les uns lui reprochent de n’avoir pas bâti d’œuvres durables durant son passage aux affaires ; les autres son obsession de la gastronomie et l’ordre sécuritaire. Banal procès ! De Ndalla Graille, « il ne reste plus que le jugement moral porté » sur ses obsessions. Or, de par sa dimension, il ne peut être jugé par le moyen de la « psychologie », car « la psychologie est le meilleur moyen de ne rien comprendre à l’histoire » (Hegel). Ndalla Graille est autre ; il a toujours « pressenti la direction des événements ».

Pour être l’ennemi de la violence, quelle qu’elle soit, Ndalla Graille n’a peut-être pas réussi dans la vie. Mais il ne fait aucun doute qu’il a réussi sa vie. En harmonie avec lui-même.
À lui tout seul, Ndalla Graille est un Temple d’amour et de sagesse qu’on pénètre avec plaisir. Il dégage une telle force de cohésion autour de lui qu’il est grandiose.
Joyeux anniversaire tribun !
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-05-27 15:35:41
Alors que les derniers incidents entre élèves des deux établissements ne dataient que du mois de mars dernier et avaient conduit à la fermeture des deux établissements, les élèves des lycées Poaty Bernard et Victor Augagneur de Pointe-Noire se sont encore affrontés vendredi. Une situation qui une fois de plus a affecté l’environnement immédiat des deux établissements et suscité l’affrontement avec les forces de police venues rétablir l’ordre.
La rivalité que se vouent les élèves des lycées Poaty Bernard et Victor Augagneur de générations en générations devient un véritable fléau qui appelle les pouvoirs publics à la prise de mesures drastiques, susceptibles de régler le problème de façon définitive.

Vendredi, la bagarre entre les élèves des deux établissements, outre qu’elle a perturbé la circulation au niveau du rond-point qui jouxte les deux établissements des actes de vandalismes ont également été notés.

De nombreuses voitures bloquées dans la circulation, ont perdu leurs pare-brises, cassées par les projectiles qui fusaient de toutes parts. Certains élèves fuyant les affrontements, ainsi que des citoyens ayant emprunté ce chemin, ont également reçu des cailloux et autres projectiles lancés depuis les deux lycées.

L’arrivée de a police n’a pas non plus réglé les choses pour autant. Elle a été prise pour cible par les deux camps en belligérance.
Une situation difficile pour les élèves non concernés par les affrontements, car pour les policiers, la menace s’identifiait aux élèves en tenue.
Cette méprise avait déjà été la cause de graves effets induits par l’usage de gaz lacrymogène auprès de certains élèves dont nombreux, surtout des filles, s’évanouirent.

Depuis, la police y va avec beaucoup de tact, avec parfois des blessés dans ses rangs, occasionnés par les projectiles lancés par des élèves survoltés.
La situation s’est décantée bien tard, non sans heurts.
Les bagarres rangées entre les élèves de ces deux lycées sont un vieux problème toujours réglé, mais jamais résolu.
La pomme de discorde qui reposait naguère sur une rivalité partant du leadership intellectuel entre les élèves des deux établissements voisins et qui avaient les résultats scolaires comme force des arguments, a hélas fait place aux arguments de la force, marqués par des affrontements parfois violents.
Depuis, certains codes, tels les chemins à emprunter ou les lieux à fréquenter pour les uns et les autres, peuvent susciter la confrontation, parce que interprétés comme une provocation.
Parmi les solutions proposées par les parents d’élèves pour régler définitivement le problème, il y a l’érection des postes de police avancés dans ces deux lycées.
De nombreux habitants de Pointe-Noire affectés au quotidien par cette situation de violence, jugent que la vraie solution à ce problème c’est la délocalisation de l’un de ces deux établissements car, ces élèves ne se battent parfois que pour des futilités inexplicables. Par exemple, un élève du lycée Victor Augagneur ne devrait en aucun cas emprunter le latéral du lycée Poaty Bernard s’il se rend à la maison, surtout que les élèves de ces deux établissements ont perdu le sens cardinal de l’école.
Bertrand BOUKAKA/Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-05-27 09:36:12
En séjour de travail en France, le Premier Ministre chef du Gouvernement Anatole Collinet Makosso s’est entretenu, vendredi 26 mai à Paris, avec Sylvie Lemmet, ambassadrice déléguée à l’environnement, en présence des ministres congolais de l’Environnement Arlette Soudan Nonault et celui de la Coopération, Denis Christel Sassou N’Guesso.

La lutte contre les changements climatiques, passe entre autres actions, par la préservation de l’écosystème forestier. Aussi, la protection de la biodiversité que représentent les trois basins régulateurs de l’Amazonie, du Bornéo-Mékong et du Congo demeure un enjeu de survie pour la planète.
Aussi, focalise t-elle l’attention des États et autres acteurs engagés pour la sauvegarde de l’environnement. Sur ce vaste chantier, les actions écologiques du Congo impulsées par le Président Denis Sassou N’Guesso, sont un substrat essentiel, avec en perspective, le sommet des trois bassins qui se tendra très prochainement au Congo.
Toutes ces questions, ainsi que les conclusions du ‘’One forest summit’’ tenu du 1er au 2 mars à Libreville au Gabon, qui a permis de faire avancer les négociations sur ces sujets, ont été évoquées.

Sylvie Lemmet a également évoqué avec Anatole Collinet Makosso, la possibilité d’enclencher avec le Congo, une coopération en matière d’environnement et surtout, de donner son éclat au prochain sommet des trois bassins forestier que va organiser le Congo.
Bertrand BOUKAKA/Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-05-27 06:34:17
Le protocole d’accord officialisant la concession du barrage hydroélectrique du Djoué a été signé, le 24 mai, à Brazzaville, entre le ministre de l’Energie et de l’Hydraulique, Emile Ouosso, et le responsable de la société Hydro opérations Djoué S.A, Michel Kherandmand.
L’avenant signé précise qu’il s’agit d’une mise en concession et non de la vente de l’infrastructure à un opérateur privé. Il stipule que le concessionnaire va désormais gérer la centrale hydro-électrique avec la participation d’Energie électrique du Congo (E2C), qui contribue à 15% dans le capital.

Le nouveau gestionnaire a pour missions de réhabiliter entièrement l’infrastructure, d’assurer son extension et son exploitation, conformément aux termes du contrat. L’objectif étant de porter la production énergétique au-delà des 14 megawatts initialement prévus.
« Il s’agit d’une mise en concession et non de la vente de l’infrastructure. Ces avenants concernent la formation du capital de la société avec la participation de l’E2C à 15% afin qu’elle puisse jouer son rôle de société de patrimoine.
Dès maintenant, l’entreprise peut commencer les investissements pour que rapidement nous ayons un peu plus de 15 megawatts pour desservir la ville de Brazzaville afin de la mettre à l’abri des délestages », a indiqué Emile Ouosso.
Sur le plan social, le contrat précise qu’aucun agent ne sera limogé et que tous les droits sont garantis et préservés par le nouveau gestionnaire de la centrale hydro-électrique, conformément aux amendements apportés à l’article 45 du code du travail.
En matière de sous-traitance, a précisé le ministre de l’Energie et de l’Hydraulique, la priorité est accordée aux entreprises locales.
Bertrand BOUKAKA/Les Echos du Congo-Brazzaville/Source Adiac
Créé le 2023-05-25 20:54:33
Dans le cadre de la célébration, le 25 mai, de la Journée mondiale de l'Afrique, le conseil consultatif de la société civile et des organisations non gouvernementales a organisé une conférence débat autour du thème « Le Maep et les problématiques de l’intégration africaine ».

Au cours de ce moment de partage de connaissances marquant la célébration des 60 ans de l’Organisation de l'unité africaine, le président de la commission nationale du mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP), Alain Akouala Atipault, qui était le seul intervenant, a retracé l’historique de l’émergence des grandes structures et mouvements panafricains.
Alain Akouala Atipault a expliqué le rôle du MAEP qui, selon lui, est la voie africaine de la bonne gouvernance et de l’émergence économique du continent africain.

En s’appuyant sur l’exemple du Niger, Alain Akouala a indiqué que le Congo mettra bientôt en place un plan d’action national contenant les principales résolutions visant à améliorer la gouvernance du pays. Il estime que ce document constitue un élément essentiel pour le développement du Congo.
« La société civile qui incarne le pays réel est partie intégrante du processus du mécanisme africain d’évaluation par les pairs. Nous avons présenté et fait l’histoire de l’Afrique dans son ensemble puisque nous avons compris qu’au sortir des indépendances, l’Afrique s’est inspirée de certaines stratégies économiques importées des pays colonisateurs. Le Congo a joué et continue à jouer un rôle important dans le processus d’émancipation de l’Afrique », a-t-il expliqué.

Pour le secrétaire permanent du Conseil consultatif de la société civile et des organisations non gouvernementales, Céphas Germain Ewangui, l’Afrique se cherche depuis six décennies à trouver ses repères et le chemin le plus approprié pour éclore sa marche vers le développement.
« Nous sommes à plus de neuf modèles essayés par nos chefs d’Etat pour rechercher comment sortir le continent de sa difficile situation. Les acteurs des organisations de la société civile dont la vocation est d’assister, d’accompagner les efforts des pouvoirs publics, tant dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques de développement, ont intérêt à comprendre, à toutes fins utiles, chacun des mécanismes sus-indiqués », a-t-il déclaré.

La Journée de l'Afrique célèbre l'anniversaire de la signature des accords de l'OUA (Organisation de l'unité africaine), le 25 mai 1963. C'est l'occasion pour chaque pays d'organiser des événements dans le but de favoriser le rapprochement entre les peuples africains.
Cette journée est aujourd'hui devenue une tradition fortement enracinée dans l'ensemble des pays africains, et elle représente le symbole du combat de tout le continent africain pour la libération, le développement et le progrès économique.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville/Source Adiac
Créé le 2023-05-25 19:49:45
Kitumba Mandanga Daniel, citoyen de la République démocratique du Congo, est né le 18 juillet 1974 à Kinshasa. Ce missionnaire, trafiquant de cocaïne en provenance du Brésil, a été interpellé à son arrivé à Brazzaville, dimanche 14 mai. Pour des raisons évidentes d'enquête, la Police nationale a attendu, avant des rendre publique cette affaire.
Même si elle n’ose pas étaler les mécanismes qui ont conduit à l’interpellation de Kitumba Mandanga Daniel, pour ne pas dévoiler son modus operandi, il va s’en dire que la police congolaise a fait montre d’un professionnalisme digne d’éloges dans cette affaire.
Missionnaire de l'Église catholique Sacré cœur de Kinshasa et notre Dame de remède au Brésil, Kitumba Mandanga Daniel, résidait dans ce pays. Il a été interpellé à Brazzaville par la police congolaise dimanche 14 mai 2023 avec des boulettes de cocaïne dans le ventre.
Le saint homme qui n’éveillait aucun soupçon, voyageait pieusement pour Brazzaville, venant du Brésil par le vol Éthiopian Airlines, avec escale à Addis Abeba. C’est ensuite qu’il devait traverser pour l’autre coté du fleuve. À son arrivée à Brazzaville, lors du passage aux frontières, il lui a été notifié que vue sa provenance initiale, il devait se plier à certains examens de routine.
Après avoir fait allusion aux droits de l’homme et plaidé sa bonne foi de saint homme, l’homme de Dieu a été sommé manu militari de respecter la réglementation en vigueur, en se soumettant aux examens. Ceux-ci ont démontré que l’homme avait avalé des pilules de cocaïnes bien conditionnées, afin qu’elles ne se dissolvent pas dans son ventre, un incident qui provoque une overdose fatale, selon la quantité ingérée.
Après les procédures d’usage, l’homme de Dieu a évacué par voie rectale et en deux vagues, de nombreuses boulettes de drogues sous forme de gélules, qu’il avait ingérées.

Kitumba Mandanga Daniel a reconnu être dans ce trafic depuis 2021 et son statut de missionnaire était une couverture efficace.
L’enquête qui entre dans sa phase 2, devra mettre à jour les différentes connexions de ce trafic qui alimentait le marché des capitales des deux Congo.
Vu le prix de la ‘’poudre’’ à la revente, le produit brut saisi est évalué à plusieurs millions de francs CFA.
Qui donc avait dit que l’habit ne fait pas le moine. Heureusement que les policiers congolais l’ont bien compris. Car, même s’il est dit que l’on ne peut servir deux maîtres à la fois et qu’il faut choisir entre Dieu ou Mammon, l’appât du gain peut bien en défroquer plus d’un, qui plus est, quand le profit est convenable et rend la foi chancelante.

Une perspicacité qui a permis aux policiers congolais de mettre la main sur Kitumba Mandanga Daniel, qui depuis, dort dans une cellule en garde à vue, en attendant d’être présenté au procureur et déféré à la Maison d’arrêt de Brazzaville où il méditera davantage sur le précepte : « tu ne peux servir deux maîtres à la fois ».
Bertrand BOUKAKA/Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-05-25 00:11:01
Les nouvelles sont globalement bonnes pour l’économie africaine. Selon un rapport de la Banque africaine de développement (BAD) sur les perspectives économiques en Afrique en 2023, la croissance économique dans le continent reste positive et s’établira à 4,1% entre 2023 et 2024.
Le rapport a été présenté ce mercredi 24 mai 2023 à Charm El Cheikh en Egypte dans le cadre de la 58e assemblée annuelle de la BAD.
Autre bonne nouvelle, le continent compte 5 pays qui ont réalisé la plus forte croissance économique dans le monde, précise le document.
« La croissance est positive mais elle est encore faible pour satisfaire les attentes des populations. Il faut une croissance de 10% pour que les populations ressentent les retombées positives de cette croissance », a cependant nuancé le professeur Kevin Chika Urama, économiste en chef et Vice-président de la BAD qui a présenté le rapport devant un parterre d’invités dont un ministre Britannique et un autre français.
Pour poursuivre cette croissance, le Pr Chika Urama a exprimé la nécessité de transformer les matières premières de l’Afrique à l’intérieur du continent. Un exemple simple, a-t-il dit « beaucoup de composantes des véhicules électriques proviennent de l’Afrique. Au lieu d’exporter ces matières afin qu’elles reviennent transformées et très chers dans le continent, il est mieux sinon nécessaire de les transformer localement et d’exporter des produits finis. C’est le cas des batteries des voitures électriques ».
«Il faut investir en Afrique, diversifier l’économie africaine, créer des emplois pour les femmes et pour les jeunes », a-t-il insisté.
La publication des Perspectives économiques en Afrique 2023 intervient à un moment où les pays africains sont confrontés à de multiples chocs, tels que les effets de la pandémie de Covid-19, les perturbations des chaînes d’approvisionnement exacerbées par la guerre en Ukraine et le resserrement des conditions financières mondiales.
« L’Afrique a fait preuve de résilience », s’est pour sa part félicité le président du groupe de la BAD, Akinwumi Adesina.
Heureux de partager ces bonnes nouvelles aux participants aux assemblées annuelles de la plus puissance institution économique panafricaine, le président Adesina a félicité l’équipe qui a rédigé ce rapport.
Economie verte
Il est temps que l’Afrique cesse d’avoir des mégawatts de discours au profit des actions concrètes a souhaité le patron de la BAD.
Les Perspectives économiques en Afrique 2023 soulignent l’urgence d’accélérer l’action climatique et les transitions vertes pour stimuler le développement inclusif et durable du continent. Les nouvelles études de la Banque basées sur les dernières contributions déterminées au niveau national (CDN) soumises par les pays africains estiment que le financement du secteur privé devra augmenter de 36 % par an jusqu’en 2030 pour combler le déficit de financement climatique du continent, évalué en moyenne à 213,4 milliards de dollars américains par an.
« Cela sera important pour répondre aux besoins de financement climatique du continent, estimés à 2800 milliards de dollars sur la période 2020-2030, soit 250 milliards de dollars par an », a-t-il rappelé.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-05-24 21:14:18
L’artiste congolais, Roga-Roga dont le single « Nzoungou » autrement dit la marmite sort le 21 juin 2023, sera en concert au stade Alphonse Massamba débat de Brazzaville, pour une date unique le samedi 24 juin prochain.
Accompagné par ses musiciens, Roga-Roga , premier chanteur congolais à se produire au stade Alphonse Massamba débat de Brazzaville, est déterminé à donner un concert plein d’énergie et de générosité propice à une bonne ambiance.

«… Le rendez-vous est pris on se retrouve le 24 juin 2023 au stade Alphonse Massamba débat », a déclaré l'architecte des rythmes tropicaux en séjour de travail à Paris en France.
Originaire du Congo-Brazzaville avec à son actif 20 ans de carrière de la musique, Roga Roga, prince de la Rumba Congolaise, a été décoré en 2010, à l'occasion du cinquantenaire de l'indépendance de la république du Congo, chevalier dans l'ordre du mérite congolais et devient ainsi, le premier de sa génération à recevoir une telle distinction.
Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-05-24 20:52:07