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Pour se livrer à des échanges, attirer l’attention et accrocher l’œil des visiteurs sur la situation des enfants démunis du Congo-Brazzaville, l’Association Kiminou « Icole pour tous », active depuis 3 ans, sera largement représentée au Forum de la Société Civile des Africains de France organisé par plusieurs associations de la Ville d’Épinay-sur-Seine, ce samedi 13 mai 2023, de 10 h à 22 h à l’Espace Lumière.
Cette année, le thème du Forum, porté principalement par l’association Transfert et Compétences, présidée par Mimoun Yazidi, est : « À la rencontre des acteurs du développement solidaire et économique ».
Organisée en partenariat avec la Ville, le Conseil de la Communauté Marocaine à l’Étranger et la Fondation Hassan II, cette édition comprendra des tables rondes thématiques et des échanges avec les institutions, ainsi que des rencontres avec les écrivains d’origine africaine.
Les visiteurs auront aussi l’occasion de pouvoir se renseigner sur de nombreuses associations, de découvrir l’artisanat marocain et africain, et d’admirer, à partir de 14 h, des défilés de mode africaine.
Une occasion unique pour l’Association Kiminou « Icole pour tous », installée à Franconville (région parisienne) et au Congo-Brazzaville, de se livrer à des échanges et discussions sur la situation des enfants démunis de la République du Congo en Afrique centrale.
Une grande opportunité aussi de promouvoir, loin des frontières nationales, la culture congolaise et montrer également le savoir-faire congolais à travers les objets de la décoration, de la sculpture…
Cette jeune association humanitaire, présidée par Mme Berthe Blanche Laval Mouandza, œuvre dans le domaine socio-éducatif. Elle apporte une aide à la scolarité et l’éducation des enfants démunis en République du Congo.
La stratégie de l'association KIMINOU est de travailler dans les objectifs de développement durable, notamment l’ODD n°4 sur l’éducation.
Ainsi, l'association participe aux projets à forts impacts sociaux, tournés vers l'innovation et la création de nouvelles activités à la fois au Congo et en France.
Bien que l’association KIMINOU soit une jeune structure de trois ans d’existence, elle a déjà prouvé son engagement envers sa mission grâce à l'implication de ses membres et bon nombre de soutiens.
L'association a déjà gagné la confiance de certaines organisations tant nationales qu’internationales telles que l'Ambassade des États-Unis, la Mairie de Franconville, Maison des associations d'Orléans, l’association NOSE, l’AMACO, le CSA, la CAPCOS…
L’association KIMINOU participe au Forum de la Société civile pour augmenter sa visibilité, rencontrer de nouveaux partenaires, contribuer aux échanges en faveur du rayonnement de notre cher continent.
En somme, l’association KIMINOU continue à renforcer sa mission et à se faire connaître auprès d'un public plus large.
Et sans se voiler la face, l'association KIMINOU recherche aussi les soutiens financiers pour la réalisation de ses projets.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-05-08 10:27:26
La célèbre foire des bonnes affaires à Paris baisse ses rideaux ce lundi soir (du 27 avril au 8 mai 2023). Une semaine et demie d’exposition qui a permis à plus d’un millier d’artisans et de professionnels de l’habitat du monde entier de se donner rendez-vous au parc des expositions de la Porte de Versailles dans le 15e arrondissement dans le but d’améliorer le quotidien des visiteurs. Que ce soit de la décoration, de l’ameublement, de l’aménagement extérieur ou même de l’électroménager et de la high-tech, les exposants sont assez diversifiés pour que tout le monde trouve ce qu’il recherche. Pour l’édition 2023, les Artisans du Congo-Brazzaville sont présents au plus grand salon d’Europe dédié à la maison.

Le Pavillon B, nouveau rassemblement des Artisans Africains à la 119e édition de la foire de Paris, avec pour chef de file le Congo-Brazzaville, a fédéré plusieurs États du continent (Cameroun, Sénégal, Mali, Côte d’ivoire, Maroc…).

Frappé de plein fouet par la baisse des cours du pétrole, il est important pour le gouvernement congolais, qui prône désormais la diversification de son économie, de se positionner dans le monde de l’Artisanat au moment où il a une politique culturelle ambitieuse : promouvoir le « Made in Congo » au-delà des frontières nationales.
La Foire de Paris, un lieu de rendez-vous et de réseautage pour les Artisans congolais soucieux d’y développer leur business.
Des cartes de visites s’échangent, des contacts se créent et des projets voient le jour.
Un véritable motif de fierté pour Séraphine Ekoa, directrice de la boutique Africa Shops venue au bord de la Seine, pour montrer le savoir-faire congolais.
Dans cette ambiance aux couleurs (vert, rouge, jaune), les visiteurs ont apprécié à juste valeur les créations de Monique Alfred Ondzé Abouem qui valorise la vannerie, les objets de la décoration, de la sculpture et du recyclage.

Également présent à la Foire de la ville lumière, Pascal Ngalibo, manager principal du « Village raphia Panga ».
Pascal Ngalibo est venu pour faire la promotion du raphia avec une gamme comprenant, entre autres, habits cousus avec le motif raphia, chapeaux, sacs, chaussures, ainsi que les pagnes raphias, y compris des pans de tissus de raphia non tissé.
L’Ecole de peinture de Poto-Poto la toute première de Brazzaville, fondée en 1951 par le Français Pierre Lods et qui a formé plusieurs milliers d’artistes qui ont fait et font de grandes œuvres, est représentée par le peintre Sylvestre Mangouandza.

Tous ont remercié la ministre des Petites et moyennes entreprises et de l’Artisanat, Jacqueline Lydia Mikolo, pour sa détermination et sa volonté à valoriser les Artisans congolais.

Créée à la suite de la plus grande Exposition Universelle, la Foire de Paris est organisée dans la capitale depuis 1904.

Elle accueille chaque année plus de 400. 000 visiteurs sur une dizaine de jours.
Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-05-08 09:27:42
La facture d’électricité est souvent élevée et croît avec la polyvalence et la fréquence d’utilisation des différents appareils électriques de la maison. Pour économiser de l’énergie, les appareils doivent être débranchés la nuit. Peut-être qu’ils incluent ceux que nous vous donnons pour éviter de doubler la facture, et alors ?
Nous vous conseillons de ne débrancher ces produits qu’après avoir cessé de les utiliser et le soir avant de vous coucher pour éviter une consommation excessive.
Bureau avec écran :
Vous devez savoir que laisser votre ordinateur de bureau connecté au moniteur entraînera une consommation d’énergie excessive. – Lorsque vous arrêtez de l’utiliser, retirez le cordon d’alimentation.
Lave-linge et lecteur DVD :
Les deux appareils combinés consomment beaucoup. Alors pourquoi cette consommation inutile ? Alors bien sûr, n’oubliez pas de les supprimer si nécessaire.
Routeurs Wi-Fi :
Économisez de l’énergie en débranchant votre routeur wifi car il émet en permanence des ondes électromagnétiques. Comme les autres appareils cités, n’oubliez pas de le débrancher lorsque vous dormez et lorsque vous quittez la maison pour éviter une consommation excessive.
Four, sèche-linge et TV :
Pour économiser de l’énergie, débranchez les appareils énergivores la nuit. N’oubliez jamais de tels appareils, car ils sont aussi gourmands. Soyez donc frugal et éteignez ces produits pour éviter toute consommation inutile.
Éteignez les consoles de jeux et les ordinateurs portables. Sachez que ces appareils restent toujours allumés même si vous les mettez en veille.
Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-05-08 07:45:37
À l’occasion du 80ème anniversaire de Madame Antoinette Sassou N’Guesso, le couple présidentiel a assisté à la messe d’action de grâce célébrée à l’occasion, en la Basilique Sainte-Anne du Congo, à Brazzaville. Ce moment d’intense communion emprunt d’humilité est depuis entré dans les mœurs de la Première Dame qui a toujours célébré son anniversaire sous le signe du partage et de l’amour du prochain. L’amour et le partage qui se sont traduits samedi par des dons auprès des personnes vulnérables.
Que son jour anniversaire tombe un dimanche jour du Seigneur, Antoinette Sassou N’Guesso y a bien vu le signe que la dimension divine dont elle a toujours rehaussée la célébration de sa naissance, est une reconnaissance emprunte d’humilité, de la créature envers le créateur, Dieu.
Aussi, le Président de la République et famille, avaient-ils convié les invités à cette messe d’action de grâce en ce dimanche 7 mai, en la Basilique Sainte-Anne du Congo.

Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir, assurent bien souvent les personnes portées par la générosité, pour justifier leur élan de cœur. À l’occasion de son 80ème anniversaire, outre la messe d’action de grâce, Antoinette Sassou N’Guesso a marqué l’évènement par des actions qui traduisent la charité, tant envers les hommes que devant Dieu.
« Tu aimeras ton prochain comme toi-même ». Ce commandement vit en Antoinette Sassou N’Guesso l’a, ancré en elle. L’épouse du chef de l’État congolais le traduit à travers les actions multiformes de la Fondation Congo-Assistance qui ne cesse de redonner du sourire et de l’espoir à beaucoup d’hommes, de femmes et des enfants qui l’avaient parfois perdu.
Fidèle à ses principes, à l’occasion de son 80ème anniversaire, plutôt que d’attendre des cadeaux, Antoinette Sassou N’Guesso est allée en offrir aux personnes les plus vulnérables, samedi 6 mai, veille de son jour anniversaire.

Aussi, a-t-elle visité les maisons de personnes âgées, notamment à Kambissi, basée à Mfilou, dans le septième arrondissement de Brazzaville, en passant par les petites sœurs des pauvres et à Paul-Kamba, à Poto-Poto, à qui elle a apporté des vivres constitués de sacs de riz, des bidons d’huile, des cartons de poisson salé, du sucre, de l’eau minérale, du poisson fumé, des vêtements, des pagnes et plusieurs autres produits de première nécessité.
Dans cette action, Antoinette Sassou N’Guessoa bénéficié d’un appui significatif des épouses des membres du gouvernement. Ce geste traduit toute sa joie à donner, ainsi qu’elle l’a confié : « À l’occasion de mon anniversaire, j’ai voulu partager ce moment unique avec des personnes âgées que j’affectionne tant. Ce don contribuera à l’alimentation des différentes structures d’hébergement et de prise en charge des personnes âgées et des orphelins », a indiqué Antoinette Sassou N’Guesso lors de la remise des dons.

« Malgré parfois la distance et le train de vie différent de chacun, on s'accroche pour continuer à voir tout le monde et partager ces instants de fête uniques. Et quoi de mieux qu'un anniversaire pour rassembler toute la famille », a ajouté la présidente de la Fondation Congo Assistance.
L'initiative d'Antoinette Sassou N'Guesso est entrée dans les traditions. Elle permet de rompre l’isolement des personnes âgées et de faire en sorte qu’elles ne se sentent pas délaissées.
Les œuvres caritatives se sont poursuivies dans des orphelinats et autres structures de personnes vulnérables, où les membres de la FCA ont distribué également des vivres et plusieurs produits de première nécessité.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-05-07 17:34:12
Le Congo va promouvoir la prochaine édition du Festival panafricain de musique (Fespam) tant au niveau national qu’à l’échelle internationale. Cette campagne se fera en deux phases, à savoir : samedi 13 mai 2023, lancement national à Sibiti dans le département de la Lékoumou, jeudi 25 mai 2023, lancement international à Paris, en France.
Le Commissariat général du Fespam lance, sous l’autorité du Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, la campagne de la 11e édition dudit festival sous le thème : « La rumba congolaise : envol de la base identitaire vers les vertices du patrimoine de l’humanité ».
Après 8 ans d’hibernation, le Fespam sera de nouveau organisé d’ici le mois de juillet à août à Brazzaville, capitale de la République du Congo. Il s’agit de la première édition organisée depuis 2015.
Cette édition de relance du Fespam sera une édition grandiose, avec, en plus d’une programmation variée, plusieurs scènes, des villages Fespam et la relance du Musaf [le marché de la musique africaine, ndlr] qui accueillera une exposition sur la musique avec des stands de divers pays africains.
C’est l’occasion pour les mélomanes de découvrir la richesse insoupçonnée des cultures africaines.
Comme à son habitude, le Fespam réunira une palette incontournable d’artistes et de groupes musicaux africains ainsi que des Amériques et des Antilles.
Il mettra aussi en exergue l’inscription de la rumba congolaise au patrimoine immatériel de l’humanité avec une belle programmation qui rendra hommage aux talents des deux Congo (Congo-Kinshasa et Congo-Brazzaville).
Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-05-05 16:59:02
Au Congo-Brazzaville, la presse est en danger de mort et qu’il convient de disposer des ressources nécessaires, a déclaré le ministre de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement, Thierry Lézin Moungalla.
Le ministre de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement, Thierry Lézin Moungalla a fait cette déclaration le 3 mai 2023, à l’occasion de la célébration de la 30e Journée internationale de la liberté de presse, en présence du Premier ministre, Anatole Collinet Makosso; du coordonnateur résident des agences du système des Nations unies en République du Congo, Chris Mburu; et des représentants du Conseil supérieur de la liberté de communication.

« Notre presse est en danger de mort et qu’il convient de disposer des ressources nécessaires. Il y a un travail qui est fait au niveau du ministère pour les médias publics. Il a commencé avec la transformation du statut juridique de l’imprimerie nationale. Nous allons, à l’imitation de ce qui s’est fait, donner l’autonomie aux médias publics de manière à leur permettre de trouver eux-mêmes des financements. Ce sera un progrès parce que nous pourrons à ce moment-là, avec les managers, trouver des voies et moyens d’assurer le fonctionnement et la croissance de ces médias », a déclaré Thierry Lézin Moungalla.
Il a sollicité l’octroi d’une enveloppe d’urgence à la presse publique qui est minoritaire, selon lui.
Annonçant la présentation dans quelques semaines dans le circuit décisionnel du gouvernement des projets visant à faire de la télévision et de la radio des établissements publics à caractère industriel et commercial, il a invité les professionnels du secteur privé à s’illustrer comme des vrais chefs d’entreprises.
Au Congo-Brazzaville, la presse vit dans la précarité due au manque de moyens financiers, d’équipements et de personnel avéré.
Certains médias naissent sans étude de faisabilité et fonctionnent sans redevance.
La publicité sur quoi ils comptent rapporte moins, parce que ce sont les annonceurs qui, dans bien de temps, fixent les prix.
Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-05-05 16:34:50
Plus rien ne va à la Mairie de Pointe-Noire. Plusieurs agents municipaux sont en colère. Et pour cause ; ils exigent au gouvernement le paiement de deux mois d’arriérés de salaire et des rétrocessions des impôts et taxes, le versement des subventions, le paiement régulier des salaires avec charges sociales inclues (CNSS,IRPP) ainsi que des arriérés dus par la Mairie de la ville océane auprès de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) pour permettre la consolidation de la dette afin d’assurer la prise en compte des retraités de la Mairie qui peinent dans une précarité sans précédent.

Dans une déclaration rendue publique au terme de leurs retrouvailles ce vendredi 5 mai 2023, sous les auspices de Rufin Lomba, président de l’intersyndicale de ces agents, ils veulent mener une grève générale illimitée dans tous les services sans exception, le 17 mai prochain, au cas où leurs revendications ne seraient pas prises en compte par le gouvernement.

Albert SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-05-05 15:59:15
Ce dimanche 7 mai 2023 est un grand jour pour l’épouse du Président de la République. La Première dame passe un nouveau cap et va fêter ses 80 ans. Un événement pour Mme Antoinette Sassou N’Guesso qui assume totalement son âge tout en conservant son élégance, son sourire et son amour pour les plus démunis, les enfants, les femmes et les personnes du troisième âge. Si elle est toujours là pour épauler l'homme de sa vie, elle est également très présente dans la promotion de l’action sociale dans les domaines de la santé, du développement, de l’éducation et de la formation professionnelle...
Antoinette Sassou N’Guesso (née Loemba Tchibota), est née le 7 mai 1943 à Brazzaville, de Pascal Loemba Tchibota et de Marie-Louise Djembo, originaire de Kakamoeka dans le Kouilou. Elle est l'épouse de Denis Sassou-N’Guesso, Président de la République du Congo et première dame depuis le 31 août 1997. Elle a déjà rempli cette fonction lors de la première période présidentielle de son époux, entre le 5 février 1979 et le 31 août 1992.
Antoinette Sassou N’Guesso entre au collège des filles de Mouyondzi dans la Bouenza (sud), après des études primaires à Pointe-Noire et à Brazzaville.
Elle intègre l'école normale d'institutrices de Mouyondzi dans le département de la Bouenza. Ancienne institutrice, elle continue à garder le lien avec ses anciennes condisciples en assurant la présidence d'honneur de la « Mouyondzienne », l'amicale des anciennes de ladite école.
Après la séparation de ses parents, elle passe sa jeunesse entre Pointe Noire et Brazzaville. Sa mère convole en secondes noces avec François Poto Gallo, notable de Kinshasa en République démocratique du Congo (RDC), cousin de feue Mama Antoinette Gbetigbia Gogbe Yetene, première épouse de Mobutu Sese Seko, ex-PDG de Socimat et ancien président du club de football, Imana (actuel Daring Club Motema Pembe). Ce beau-père élèvera Antoinette, ainsi que ses frères et sœurs.
Mama Poto est une commerçante, dont l'essentiel des affaires se fait à Kinshasa, dans une boulangerie notamment.
Les deux époux Poto Gallo sont inhumés l'un à côté de l'autre au cimetière de la Gombe de Kinshasa.
Antoinette Sassou N’Guesso est présidente de l'organisation non gouvernementale « Fondation Congo-Assistance » depuis sa création le 7 mai 1984.
L'objectif de cette ONG est de promouvoir l’action sociale dans les domaines de la santé, du développement, de l’éducation et de la formation professionnelle. Sa principale mission est dirigée vers la petite enfance, les femmes et les personnes du troisième âge.
Pour améliorer la santé en Afrique, la Première dame de la République du Congo met en avant l’accès à la vaccination de tous.
Dimanche prochain, la Première dame ne manquera pas de recevoir de nombreuses marques d'affection de ses proches.
Son entourage n'a annoncé aucun événement particulier pour cet anniversaire.
Nous souhaitons un bon anniversaire à maman Antou, qui fête ses 80 ans ce dimanche.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-05-05 15:27:24
La police a interpellé jeudi à Brazzaville, quatre jeunes hommes, des ‘’bébés noirs’’, présumés responsables de l’agression d’un étudiant grièvement blessé.
Ils se la coulaient douce comme si de rien n’était, après l’agression du jeune étudiant nommé Rhol Ibata, en deuxième année de licence à l'Université Marien Ngouabi. Activement recherchés, les quatre ‘’bébés noirs’’ ont été appréhendés par la police jeudi. Ils sont désormais sous les verrous.
Rhol avait croisé la route des ‘’bébés noirs’’, dans le quartier dit ‘’Petit chose’’, (derrière l'église du prophète William), dans la rue Mbe à Mikalou dans la nuit de mardi 2 au mercredi 3 mai.
Sauvagement charcuté, et laissé dans un état critique, le jeune homme avait été conduit dans un centre hospitalier. Désormais, ses jours ne sont plus en danger. Cependant, il est fort probable que le jeune homme garde des séquelles de cette agression, notamment une affreuse cicatrice au cou.

Même si la police vient d'interpeller les quatre ‘’bébés noirs’’, présumés responsables de cette agression, des voix s’élèvent pour dénoncer un fléau qui ne cesse de prendre de l’ampleur.
Il ne se passe pas un jour sans que ne soit rapportée une agression de ''bébés noirs'', surtout dans les quartiers périphériques.
Excédées et surtout animées par un sentiment d’abandon en matière de sécurité, les populations qui vivent dans la hantise de croiser le chemin de ces malfrats, n’hésitent plus à recourir à la loi du talion, en lynchant les quelques ‘’bébés noirs’’ attrapés en l’absence de la Force publique.

Cela s’est déjà produit à Mikalou et à Bacongo avec au moins quatre ‘’bébés noirs’’ lynchés, les corps brulés.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-05-05 05:49:38
L’hypertension est une maladie chronique, qui peut entraîner des conséquences graves sur la santé, comme un infarctus ou un AVC. Si les facteurs de risques sont plus élevés en vieillissant, certaines boissons peuvent elles aussi être mises en cause dans l’hypertension.
1. Les boissons énergisantes
Ces dernières contiennent de la taurine et de la caféine. Or, ces deux éléments augmentent la tension artérielle, ainsi que le rythme cardiaque.
2. L’alcool
L’alcool est connu pour être mauvais pour la santé, notamment pour augmenter la pression artérielle. À éviter absolument. Il est d’autant plus dangereux si vous prenez déjà un traitement contre l’hypertension, car il peut affecter l’effet de ces derniers. De plus, il est riche en calories, contribuant à la prise de poids, qui augmente le risque d’hypertension.
3. L’eau gazeuse
Certaines d’entre elles sont particulièrement riches en sel. Ce dernier augmente la tension. Privilégiez donc les eaux gazeuses qui comprennent la mention « convient pour un régime pauvre en sodium ». Ne buvez pas celles qui dépassent 200 msg de sel par litre.
4. Le café
Le café augmente le rythme cardiaque et donc la pression artérielle. Vous n’êtes pas obligé de le bannir complètement, mais buvez-en avec modération, en essayant de ne pas dépasser les 200 milligrammes par jour.
5. Les boissons gazeuses
Les boissons gazeuses ou sucrées peuvent aussi être mises en cause. D’une manière générale, ils sont à éviter. Comme elles sont sucrées, elles font prendre du poids. Or, la prise de poids fait d’autant plus augmenter l’hypertension.
Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-05-03 21:07:50
Benoît M, âgé de 45 ans, originaire de Brazzaville, est mort en plein ébats dans le 10e arrondissement de Paris, terre d’accueil de plusieurs communautés venues du monde entier. Il a consommé une bonne dose d’aphrodisiaque suite aux plaintes de son épouse insatiable lors des parties de jambes à l’air.
Selon son épouse, il aurait fait une heure sans jouir sur elle avant de faire un malaise.
Les services de secours arrivés sur place n’ont pu sauver la vie de Benoît M malgré les massages cardiaques.
Les enfants et son épouse ont assisté en direct à sa mort devant l’incapacité du SAMU.
On pouvait entendre son épouse se reprocher du décès de son épouse à cause de ses exigences sexuelles.
L’épouse de Benoît lui reprochait depuis des mois ne plus être capable de la satisfaire au lit et se moquait parfois de sa faiblesse sexuelle.
Malgré les jus de Tangawissi pures que son épouse lui faisait, les choses n’évoluaient pas positivement poussant le défunt à faire recours aux produits excitants vendus à Château Rouge pour enfin la faire taire une bonne fois et éviter des reproches devenus agaçants et humiliants.
C’est après une heure de rapports sexuels sans jouir que le malheur est arrivé après que le cœur ait lâché sous les effets nocifs de tout ce que Benoît a pris pour être efficace.
Un décès qui va peser à jamais dans la mémoire de son épouse qui a exercé des fortes pressions sur lui.
Benoît M, laisse trois enfants et deux villas au Congo, aussi une veuve insatiable.
Albert SIKA / source Actu242
Créé le 2023-05-03 20:47:17
L'agression a été d'une violence inouïe. Ce mercredi, au quartier Petit chose sur l'avenue Agostino Neto (derrière l'église du prophète William) dans la rue Mbe, un jeune étudiant de l'université Marien Ngouabi nommé Rhol Ibata, a été lynché sans sommation à coups de machettes et poignards par toute une bande déchaînée des « bébés noirs » qui aurait pu le tuer. Un fait insolite qui a fait l’actualité tout au long de la journée à travers différents quartiers de Brazzaville.
L’objet de leur convoitise ? Son sac à dos et son téléphone portable.
Il a eu les deux avant-bras entaillés et le cou entrouvert par une machette.
Transportée dans un état critique à l’hôpital, la victime est désormais sortie du coma, mais elle pourrait conserver des séquelles neurologiques irrémédiables de cette terrible agression, totalement gratuite.
Parmi les nouvelles formes émergentes de délinquance juvénile, le phénomène des « bébés noirs », apparu à Brazzaville depuis quelques années, est devenu un fléau manifeste en République du Congo.
Les « bébés noirs », un terme qui désigne les gangs d’adolescents violents qui s’affrontent entre eux et agressent des habitants, sont généralement des jeunes âgés de 13 à 25 ans, le plus souvent désœuvrés et déscolarisés, munis d’armes blanches, commettant pillages, viols, assassinats et agressions contre les populations.
Les autorités congolaises sont régulièrement accusées par divers observateurs de rester passives face à la recrudescence de ce phénomène.
En 2008, la crise économique et aussi l’inégale répartition des richesses ont favorisé le chômage et entraîné la marginalisation de ces jeunes.
Dès lors, on a commencé par observer des scènes de pillage et de violences orchestrés par des jeunes armés de machettes, et d’armes blanches pour faire du mal aux gens qui possèdent des biens qu’ils peuvent ravir. Ils sont essentiellement guidés par un esprit de survie. Ils opèrent à la tombée de la nuit, le plus souvent en groupe, aux abords des marchés.
En mai 2017, les autorités congolaises ont lancé une vaste opération policière pour lutter contre le phénomène. Mais trois ans après, ces jeunes adolescents continuent de dicter leur loi dans les rues de Brazzaville.
Albert SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-05-03 19:44:49
Son identité ni celle de ses parents demeurent inconnues. Une certitude cependant, cette dame résidant à New-York où elle serait décédée, est d’originaire du Congo-Brazzaville. Les causes de son décès n’ont pas été révélées.
Une source digne de foi a contacté notre rédaction pour une large diffusion du portrait de cette dame décédée à New-York. Elle n’aurait pas de famille connue de l’administration de la ville où elle résidait.
Ses parents vivant au Congo sont recherchés pour qu’ils puissent prendre les dispositions qui s’imposent, au besoin avec les services consulaires du Congo aux USA.
Toute personne vivant aux États-Unis d’Amérique, au Congo ou ailleurs, qui reconnaitrait cette dame dont l’âge est compris entre 30 et 40 ans et qui connaitrait ses parents, est priée de les informer du décès de leur fille.

Notre rédaction adresse ses sincères condoléances à la famille du disparu.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-05-03 06:19:25
Notre planète se meurt. Elle subit les contrecoups de l’action de l’homme qui en bien de cas, n’a toujours pas anticipé dans la préservation des écosystèmes, sacrifiant parfois l’avenir de la planète au présent pour assouvir ses besoins, notamment, à travers une destruction à outrance des forêts. Il va de soi que les efforts des dirigeants et autres acteurs de la société civile à travers le monde, engagés pour la cause planétaire se devraient d'être encouragés et même soutenues. Leur combat mérite autant le respect que l'encouragement. Ils y consacrent leur temps et même leur vie au profit de l'humanité. Peu importe le territoire dont on dispose et le lieu où l'on se trouve. La recherche des intérêts collectifs et humanitaires prime sur tout.
Les phénomènes climatiques de plus en plus violents, battant parfois des records historiques, nous en montrent l’évidence. Le déficit pluviométrique et la sècheresse qu’accusent certains pays d’Europe occidentale qui à peine sortis de l’hiver, subissent déjà de violents feux de forêts, sont des d’exemples, parmi tant d’autres, d’un dérèglement climatique dont les effets se ressentent, à quelque endroit de la planète que ce soit.
Les forêts sont des puits de carbone naturels. La façon dont nous interagissons avec elles, peut soit ralentir, soit exacerber la crise climatique.
Chaque année, les forêts du monde absorbent 16 milliards de tonnes métriques de CO2, soit plus de 40 % des émissions mondiales de combustibles fossiles.
Les forêts contribuent à maintenir les gens en bonne santé en purifiant l'air que nous respirons. En plus d'absorber le dioxyde de carbone, les arbres éliminent d'autres polluants nocifs de l'air et pompent l'oxygène.
Le problème ainsi posé, il apparait d’évidence que les trois bassins que constituent l’Amazonie, le Bornéo-Mékong et le Congo, représentent un enjeu majeur pour la survie de la planète.
Or, il n’en demeure pas moins que même si ces trois bassins sont potentiellement disposés à jouer le rôle régulateur qui a toujours été le leur, l’action de l’homme a fortement réduit certains massifs, au point qu’une politique efficace d’afforestation s’impose, pour les repeupler.
S’appuyant sur sa politique de préservation des forêts, la République du Congo est très engagée à repeupler les massifs qui souffrent de l’action de l’homme. Cette politique d’afforestation vise à planter au moins un million d’hectares d’arbres sur 10 ans pour lutter contre la déforestation.
Ainsi, le Président congolais, Denis Sassou N’Guesso a-t-il émis le souhait que cette action soit menée en synergie avec les trois plus importants bassins forestiers tropicaux du monde : le bassin Amazonien, le bassin du Congo et le bassin Bornéo–Mékong du sud-est asiatique.

C’est du reste ce qui justifie un sommet pour ces trois bassins forestiers, à l’initiative du Congo bien sûr.
Légitimité ou expertise de Denis Sassou N’Guesso à défendre la planète ?
Sur ce domaine, la République du Congo peut se satisfaire de la politique de gestion forestière initiée par le Président Denis Sassou N’Guesso.
Sans fausse modestie, le Congo a été à l’avant-garde, en matière de préservation des écosystèmes dans la région et Denis Sassou N’Guesso s’est imposé en précurseur de la cause écologique depuis les années 1970, alors qu'il était membre du gouvernement.
Déjà, dans les années 1980, le Président congolais, fort des enjeux de préservations des écosystèmes, instituait une journée nationale de l’arbre au cours de laquelle chaque congolais est appelé chaque année, à planter un arbre, d’essence fruitière ou non.

Dans ce vaste projet du devenir de la planète, Denis Sassou N’Guesso a intéressé les plus jeunes à y adhérer, avec le mot d’ordre : « un pionnier, un arbre », une école un champ.. (Pionnier étant la dénomination politique des jeunes écoliers, sous le régime marxiste).

Aucune de ces mesures désormais entrées dans les mœurs des congolais, ne fut dictée par quelques arrière-pensées, ni politique, ni financière. Il s’agissait de « respecter la nature et de la transformer utilement. Il respecte le bien d'autrui et le bien public » ainsi qu’on l’apprenait aux jeunes pionniers. Du reste, l’écologie politique était quasi inexistante.
Denis Sassou N’Guesso était simplement un visionnaire dont l’expérience en la matière s’est depuis affinée. Il s’est imposé en messager de la nature et porte-voix des générations futures. Bien que les visionnaires soient toujours incompris, car c'est fil du temps que l(histoire fini par leur donner raison.
Pour être en phase avec sa vision de lutte contre le changement climatique, le Président Denis Sassou N’Guesso, a initié au Congo, une Politique forestière nationale dont l’objectif est de gérer durablement les écosystèmes forestiers pour la promotion de l’économie verte, la réduction de la pauvreté et le maintien des autres fonctions éco-systémiques.
Fort des enjeux de la cause, Denis Sassou N’Guesso en a toujours appelé à la conscience collective tant pour l’Afrique, que pour l'avenir de la planète et de l'héritage à léguer aux générations futures dans le contexte d'un changement climatique accéléré et non maîtrisé.

Les efforts du président Denis Sassou N'Guesso pour le climat, se sont ainsi mués en des enjeux fondamentaux et majeurs, exprimés à travers une diplomatie climatique active, dans l'optique des intérêts stratégiques et vitaux de l'Afrique.
Les trois grands bassins, de l’Amazonie, du Bornéo–Mékong et du Congo, qui couvrent 80% des forêts tropicales, abritent les deux tiers des espèces vivantes et jouent un rôle très important dans l’écosystème mondial et notamment sur notre système climatique, car ces forêts captent le carbone que nous émettons en excès et qui contribue au réchauffement climatique. Pourtant, malgré leurs nombreuses vertus, ces forêts sont de plus en plus menacées par les hommes et leurs activités.
Ce constat partagé par tous, est préoccupant. Comment lutter contre la déforestation et mettre en place des stratégies de développement et de conservation durables ?
C’est tout l’objet de cette rencontre de Brazzaville qui aspire à une meilleure collaboration entre les pays forestiers, et qui souhaite promouvoir une plus grande efficacité de la coopération Nord-Sud, tout en développant un front commun dans le cadre des négociations internationales sur les forêts.
La menace est palpable et l’urgence signalée.
Depuis le sommet de Rio, en 2012, au cours duquel il lui avait été donné, déjà, de porter avec force la voix de l’Afrique, Denis Sassou N’Guesso ne s’est nullement départi de sa mission pour le climat et notamment la préservation du Bassin du Congo.
Qu’il s’agisse de la COP23, de Bonn, qui lui a permis de réaffirmer les engagements du Congo face à la communauté internationale, qui a reconnu le bassin du Congo pour ce qu’il est : le deuxième réservoir de carbone forestier du monde après l’Amazonie, et un enjeu essentiel pour la survie de l’humanité ou encore le One Planet Summit qui a débouché sur douze engagements, afin de mobiliser les ressources financières en vue d’assurer la transition vers une économie bas carbone, Denis Sassou N’Guesso a toujours été de tous les combats pour la planète.
En décembre 2019, Denis Sassou Nguesso est le seul chef d’État africain présent pour la Cop 25 à Madrid en Espagne.
Initiateur du plaidoyer sur une « Décennie Mondiale de l’Afforestation pour la préservation de la planète », lors de la COP 27 organisée à Sharm El - Sheikh en République Arabe d’Égypte, le 7 novembre 2022, Denis Sassou N’Guesso, impulsait une nouvelle forme de réflexion sur une civilisation en pleines mutations climatiques.

En marge du sommet annuel des Chefs d’Etat d’Addis-Abeba et en sa qualité de président de la Commission Climat du Bassin du Congo, le Chef d’État congolais avait exposé sur sa vision stratégique pour la stabilité d’un monde en surchauffe climatique. Il appelait à une réelle prise de conscience sur le danger que court notre humanité désormais exposée aux retombées cataclysmiques.
Déjà, les Experts onusiens annoncent que l’impact du dérèglement climatique constaté présentement va s’accélérer et devenir palpable bien avant 2050.
Denis Sassou N’Guesso tirait en quelque sorte la sonnette d’alarme pour pallier les effets de cette situation qui risque d’entraîner le monde au bord du gouffre.
En effet, la dérégulation climatique va provoquer dans plusieurs régions du monde, l’Afrique en particulier, des pénuries d’eau, l’exode des populations, la malnutrition, extinction d’espèces comme c’est déjà le cas dans le bassin du Congo qui, pourtant abrite la deuxième plus vaste forêt tropicale du monde, après l’Amazonie.

Le Président Sassou Nguesso a déclaré que l’Afrique, en particulier par le biais des pays de la forêt dense du Bassin du Congo, consentait déjà les efforts nécessaires à la préservation de ces écosystèmes en vue du bien-être écologique et de la planète toute entière. C’est pourquoi il suggère des pistes qui s’appuient sur le potentiel que représente le vivier écologique du Bassin forestier du Congo.
Pour Denis Sassou N’Guesso, « la mise en place d’une transition économique et climatique reposant sur deux principaux leviers, à savoir le renforcement des capacités techniques et le renforcement des capacités financières par la mobilisation à la fois des fonds privés et des fonds publics, ainsi que l’intérêt de la création des outils financiers que sont le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo en ce qui concerne la Commission Climat du Bassin du Congo, et le Fonds Climat Sahel, qui est en voie de création par la Commission Climat pour la Région du Sahel, apparaissent comme des alternatives à ce dérèglement climatique. Il est temps d’amener les pays développés à lever le verrou qui empêche les banques multilatérales de développement et les institutions financières internationales de financer directement les actions climatiques africaines ».
Denis Sassou N'Guesso le martelait devant ses homologues africains, de même qu’il se réjouissait de la signature le 7 décembre 2022 entre la CCBC et la Banque de Développement des États de l’Afrique Centrale (BDEAC), de la convention portant mandat d’hébergement « d’une ligne de financement Fonds Bleu pour le Bassin du Congo.
Le Fonds bleu pour le Bassin du Congo est un fonds international de développement qui vise à permettre aux États de la sous-région du Bassin du Congo de passer d’une économie liée à l’exploitation des forêts à une économie s’appuyant davantage sur les ressources issues de la gestion des eaux, et notamment de celle des fleuves. L'accord portant création de ce fonds a été signé par douze pays de cette sous-région le 9 mars 2017 à Oyo en république du Congo.
L’initiative du Fonds bleu pour le Bassin du Congo répond à de nombreuses exigences dont deux majeures pour cette sous-région d’Afrique : « préserver les forêts de cette zone du continent, deuxième réservoir de carbone du monde après celui du Bassin d'Amazonie, tout en garantissant un développement économique permettant aux populations de la région d'améliorer leur qualité de vie. »

Les activités qu’entend mener la Commission Climat du Bassin du Congo dont Denis Sassou N'Guesso a la charge, permettront de donner de l’impulsion et la prise de conscience sur les enjeux de préservation du climat. Et l’Afrique, qui est devenue un enjeu majeur de stabilité de la planète a désormais son mot à dire face à la communauté internationale.
La Commission Climat du Bassin du Congo a à cet effet, été créée le 16 novembre 2016 à Marrakech par les Chefs d’État et de Gouvernement Africains, réunis en marge de la COP 22, pour mieux conjurer ce mal planétaire dont l’Afrique seule pourrait connaître les contrecoups. L’objectif est de contribuer au bien-être des générations présentes et futures, la gestion participative, l’aménagement forestier axé sur un partenariat des secteurs public et privé.
Le 1er novembre 2021, devant l'assemblée des dirigeants présents à Glasgow, en Ecosse, Denis Sassou N’Guesso prenait la parole pour plaider la cause du continent africain et du Bassin du Congo.
« Nos ambitions, qui prennent en compte l’ensemble des secteurs d’émission des gaz à effet de serre, ont été rehaussées et la République du Congo fait figure d’élève modèle au palmarès de l’écologie mondiale. Je ne cesse de le répéter sur toutes les tribunes, depuis le Sommet de Rio en 1992, la détermination des pays du Bassin du Congo en général, et celle de la République du Congo en particulier à préserver ce vaste ensemble est totale. Toutefois, cet engagement va de pair avec la volonté, tout aussi inexorable, de poursuivre notre développement économique et social, pour le bien-être de nos populations. Ces deux objectifs ne s’excluent pas, ils se complètent. Exiger de nous un ralentissement de notre développement pour que la planète respire mieux, serait, en effet, profondément injuste et même immoral. C’est pourquoi vous me permettrez de faire ici, une fois de plus, le plaidoyer du Fonds bleu pour le Bassin du Congo, initiative commune des pays membres de la Commission Climat du Bassin du Congo auxquels s’est joint le royaume du Maroc, et qui n’attend plus qu’à être abondé avec l’engagement de tous nos partenaires. En prenant la décision de protéger et de conserver le Bassin du Congo pour le bien de l’humanité, nous avons su prendre nos responsabilités. À chacun désormais d’assumer les siennes », soulignait le Président congolais.
Ce plaidoyer de Denis Sassou N’Guesso, défini en terme clair que rien ne vient compenser le manque à gagner des pays du Bassin du Congo, sur l’absence d’exploitation de certaines zones de forêts, quand dans le même temps, les autres Bassins sont quasiment rasés à des fins hautement économiques.
Un aperçu succinct de ces trois Bassins montre des fortunes diverses, selon que les intérêts économiques de l’homme priment la préservation des écosystèmes.
La forêt amazonienne représente à elle seule la moitié des forêts tropicales sur la Terre, et est la forêt tropicale la plus grande, et celle avec la plus grande biodiversité au monde. 63 % de la forêt est sur le territoire du Brésil, tandis que 10 % se trouve au Pérou, 7 % en Colombie, ainsi que des parties au Venezuela, en Équateur, en Bolivie, à Guyana, au Suriname et en Guyane.
Force est de constater que la déforestation du bassin amazonien s'est grandement accélérée entre 1991 et 2004, jusqu'à atteindre un taux annuel de perte de surface forestière de 27 423 km2 en 2004. Bien que le taux de déforestation ait ralenti depuis 2004, on a noté une ré-accélération en 2008 et en 2013. Depuis, la surface couverte par la forêt continue de décroître.

Adossé à l’Amazonie, le bassin du Mékong regroupe les six pays d’Asie du Sud-est traversés par le Mékong, l’un des plus grands fleuves du monde. Ce territoire est en effet l’un des plus riches en biodiversité de la planète.
Pourtant, la Chine, la Birmanie, la Thaïlande, le Laos, le Cambodge et le Vietnam se partagent et exploitent chacun selon ses besoins, les ressources naturelles et les terres qui l’entourent.
Le développement social et économique sans précédent de la région oblige à effectuer un travail de conservation urgent et significatif, qui s’avère extrêmement difficile. Plusieurs espèces emblématiques de la biodiversité de la région se trouvent au bord de l'extinction et le niveau de menace est sans précédent.
Les pays du Grand Mékong doivent trouver un équilibre entre les besoins croissants de développement et assurer une gestion durable des ressources en protégeant la biodiversité unique du Grand Mékong. Rares sont les endroits sur Terre qui présentent un lien aussi étroit entre les écosystèmes et les hommes.
Les revenus et les réserves de nourriture de 80% de la population du Grand Mékong dépendent du fleuve et des territoires qui l’entourent. Ce qui accentue le dépérissement de la biodiversité et le saccage des forêts. Il en est presque de même pour le Bornéo, en Asie du Sud-est. Cette forêt tropicale entre les océans Indien et Pacifique, est la quatrième plus grande île du monde. Elle représente seulement 1% des terres de la planète, mais détient environ 6% de la biodiversité mondiale dans ses forêts tropicales incroyablement riches. Mais la forêt de Bornéo n’est pas seulement un trésor de biodiversité, c'est aussi une source de vie et de moyens de subsistance pour les autochtones, un véritable trésor écologique pour les quelque 11 millions de Bornéens. Et cette diversité biologique est menacée.

Comme dans de nombreuses régions tropicales du monde, les forêts de Bornéo sont rasées ou défrichées pour en extraire le bois, l’huile de palme, la pulpe, le caoutchouc et les minéraux.
Il y a enfin le Bassin du Congo. La forêt du bassin du Congo s’étend sur six pays et couvre une surface totale de 180 millions d’hectares Le bassin du Congo constitue l’un des plus importants massifs de forêt tropicale continue qui demeurent sur la planète.
Cette région se hisse au rang de deuxième plus grande forêt pluviale de la planète derrière l’Amazonie mais a un rôle majeur en termes de régulation du climat.
Le couvert forestier et les tourbières séquestrent l’équivalent de dix années d’émissions mondiales de CO2. En revanche, la forêt d'Asie du Sud-est émet plus de CO2 qu'elle n'en capte.
Le Bassin du Congo est une mosaïque de forêts, de savanes, de marécages, de rivières et de forêts inondées, qui débordent de vie. On y trouve environ 10 000 espèces de plantes tropicales, dont 30 % sont uniques à la région. Les espèces menacées, comme les éléphants de forêt, les chimpanzés, les bonobos et les gorilles de plaine et montagne peuplent ces forêts luxuriantes. Au total plus de 400 espèces de mammifères, 1 000 espèces d’oiseaux et 700 espèces de poissons ont trouvé refuge dans la zone.
Afin de préserver ses écosystèmes, la région a connu une effervescence de créations d’aires protégées dans les années 1990. Aujourd'hui, elle compte 206 réserves occupant 799 000 kilomètres carrés, soit 14,8 % de ses terres et 5 % de la zone économique exclusive marine des pays d’Afrique centrale.
Malgré le nombre important d’aires protégées, de nombreux conflits apparaissent autour des différents usages de la forêt. Les besoins élémentaires de la population se chevauchent avec la présence d’entreprises extractives et divergent avec la volonté de conservation des États de ce riche écosystème.
En 2020, 491 000 hectares de forêt primaire ont disparu en République démocratique du Congo (RDC).
Les exploitations minières couvrent près de 10 % (502 000 km2) de la surface du bassin du Congo. On dénombre 4 600 permis, dont 3 800 en RDC. Cent cinquante-quatre se situent sur des aires protégées, représentant une surface de chevauchement de 12 908 km2. Depuis, la situation est allée de mal en pis et les conflits armés qui ont assises dans les zones de forêts ont accentué le phénomène.
Dans certains pays de la Région, non affectés par les conflits armés, le manque de cadre législatif conséquent, sinon embryonnaire en matière de préservation et de gestion des forêts, conduit à une exploitation presque sauvage de celles-ci. Cet élan dévastateur est dicté par des besoins réels d’économie domestique des populations autochtones sans autre alternative, mais aussi parfois d’une absence de cadre légal coercitif pour les sociétés détentrices de divers permis d’exploitation dans ces zones.
Dans d’autres pays, au code forestier plus vertueux, presque rien ne vient compenser le manque à gagner de l’absence d’exploitation de certaines zones de forêts, notamment les tourbières de la Cuvette congolaise.
Parlons justement de ces tourbières de la ’’Cuvette congolaise’’, qui placent le Congo au centre de cet enjeu hautement écologique.
Une mission de scientifiques anglais – qui ont cartographié chaque endroit à l'aide d'un moniteur GPS – ont photographié les carottes de tourbe, puis les ont scellées dans du plastique pour les envoyer à l'université de Leeds en vue d'une analyse approfondie.
« Cette tourbe est très importante dans le contexte du changement climatique. Nous avons une très grande quantité - environ 30 milliards de tonnes – de carbone stocké ici. Et si elle est libérée dans l'atmosphère, cela va accélérer le changement global » indiquaient les experts anglais qui intervenaient sur les tourbières du Congo-Brazzaville.

Et de mettre en garde : « Cela représente environ 20 ans d'émissions américaines de combustibles fossiles. Je pense que ces écosystèmes ne sont pas encore valorisés comme ils devraient l'être au niveau international. Le gouvernement du Congo-Brazzaville a besoin que la communauté internationale le soutienne financièrement pour que ces tourbières restent protégées ».
Il va s’en dire, que face à cette zone forestière et pétrolifère (ou pas, ainsi que le dénient certains pseudo opposants congolais à l’étranger), le gouvernement congolais s’est trouvé devant un cas de conscience eu égard aux enjeux planétaires et a été obligé de revoir sa politique forestière dans la zone ciblée, et même de la protéger. Ces tourbières constitueraient une espèce de bombe à retardement, si elles ne sont pas protègées.
Dans le même temps, les initiatives visant à exploiter les ressources enfouies dans les tourbières sont déjà en cours de l'autre côté du fleuve, en République démocratique du Congo.
Malgré une série d'accords internationaux sur la nécessité de protéger les tourbières du Bassin du Congo, le pays n’a bénéficié d’aucun accompagnement à même d’encourager ses actions de préservations de ce vaste écosystème.
Depuis, fort de sa responsabilité dont le manque d’engagement exposerait à un péril planétaire comparable à ce qu’est advenu à l’Amazonie, le Congo a mis en place le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo. L’apport des pays occidentaux, par ailleurs grands pollueurs à ce Fonds, est resté au stade des intentions.
Sans le Bassin du Congo, le reste du monde ne pourrait pas respirer aisément.
L’Afrique fournit un service éco-systémique à la planète entière. Naturellement, un tel service a bien un prix, qui pour l’instant ne figure sur nul registre comptable de ses pays, à l’instar du Congo qui a dû revoir à la baisse sa politique d’exploitation forestière, naguère première ressource du pays.
"Chaque être humain dispose de son propre pays, de son propre continent, de sa langue, de sa propre race. Mais ce que nous avons en commun à préserver et à partager, c'est notre seule et unique planète car, il n'y aura jamais de planète B habitable par l'homme", disait le Président français Emmanuel Macron.
N'en déplaise à ceux qui trouvent à y redire, l'action de Denis Sassou N'Guesso pour la planète intègre cette sagesse africaine: "lorsque le feu menace un village, il y a toujours un vieux sage conscient et prévoyant, présent pour anticiper la menace et les dangers collatéraux que cela pourrait entraîner, si par hasard, les précautions nécessaires ne sont pas prises".
Michel Innocent Peya (Écrivain-chercheur)
Créé le 2023-05-01 13:23:10
Rive droite et rive gauche, le pont du Djoué, au sud de Brazzaville, était asphyxié ce soir. Derrière leur pare-brise, plusieurs automobilistes ont pris le coucher de soleil à Brazzaville en pleine figure en mangeant du bouchon. Pendant plusieurs heures pour certains, pris dans une nasse dont il était difficile de sortir.
Les moteurs ronflent, mais les véhicules ne bougent pas.

Une femme tape sur son volant. De rage. On devine les noms d'oiseaux qu'elle hurle derrière ses vitres.
Pieuvre tentaculaire
Dans la file interminable, certains klaxonnent. Pour rien, quand la voiture devant eux a oublié d'avancer de deux mètres. Impossible de traverser le pont de part et d’autre. Les bouchons s'allongent. Telle une pieuvre tentaculaire.

Chaque matin ou chaque soir, la circulation est la plus dense au pont du Djoué.
Le sud de la capitale congolaise ressemblait bien à ces images de mégapoles sud-américaines asphyxiées quelle que soit l'heure de la journée.

Coincé, un type se ronge les ongles au volant. Il faut bien s'occuper. Même le téléphone ne suffit plus. Le break derrière lui tente un demi-tour. Bloque la circulation dans l'autre sens car son véhicule est trop long. Mais après tout, coincé pour coincer, on n'en est plus à une minute près.
Combien de rendez-vous loupés ce soir ? De personnes arrivées en retard au travail ou à la maison ?
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-04-29 20:57:08
Au Congo-Brazzaville, on sait quand le train part, mais on ne sait jamais quand il arrive à destination. Un train « Gazelle » qui parcourt 510km en 23 heures ? C’est inadmissible à deux ans de l’émergence du pays. Deux trains par semaine en plus. Le ministre des Transports, Honoré Sayi et la direction du CFCO ont "encore beaucoup de pain sur la planche".
Ligne Pointe-Noire-Brazzaville (510km) trop ancienne, seulement rapiécée au coup par coup alors qu'elle nécessiterait d'être entièrement rénovée, rails qui cassent, les incidents sont nombreux. Cette voie est à bout de souffle. Depuis des années on fait du raccommodage.

Les cheminots qui assurent la maintenance de cette ligne ont constaté que des rails étaient tordus voire cassés et près de 80 éclisses fissurées. Une révélation qui fait froid dans le dos après le drame de Mvougouti .
Le 5 septembre 1991, à 2 heures du matin, dans la forêt du Mayombe au Congo, un train de la Compagnie minière de l’Ogoué du Gabon (Comilog), opérant au Congo était entré en collision avec une locomotive de Chemin de fer Congo-Océan (Cfco) traînant plusieurs rames pleines de voyageurs en provenance de Pointe-Noire. Le bilan a été désastreux. Des centaines de morts. Des milliers de blessés. Les parents des disparus et des morts de Mvougouti n’ont pas toujours été indemnisés.
Des victimes d’un drame imputable, non seulement, à une séries d’erreurs humaines (mauvais aiguillage) mais aussi à la vétusté des infrastructures du CFCO.
Du coup, pour assurer la sécurité des voyageurs comme celle du matériel roulant, les trains ralentissent à certains endroits quand les installations ne sont pas fiables.
C’est le cas du train « Gazelle » qui est parti de Pointe-Noire jeudi à 10 heures, sous le regard admirateur d’Honoré Sayi, pour arriver à Brazzaville à 2h du matin.

Chez les cheminots, on parle de «ralents». Depuis plusieurs années, il y a ainsi des ralents (on en dénombre aujourd'hui plus de 200 sur la ligne Pointe-Noire-Brazzaville).
Conséquence de ces ralentissements de plusieurs dizaines de kilomètres par heure : des retards répétés. Ipso facto, le train « Gazelle » se transforme en train « Tortue ».
Le problème, c'est que pour sécuriser durablement cette ligne ferroviaire, le «rafistolage», selon l'expression d'un cheminot, ne suffit plus. Il faut envisager des travaux de grande envergure qui prennent du temps et qui coûtent cher.
Il faut donc définir les mesures à prendre sur ce tronçon. Il s'agit soit d'injecter des nouvelles traverses pour maintenir le réseau, soit d'abaisser la vitesse des trains pour rouler en toute sécurité. Si elle est la moins chère, la deuxième solution aurait néanmoins des conséquences sur les grilles horaires… Et des retentissements sur les parcours des voyageurs qui empruntent le train « Gazelle ».
Plusieurs Congolais interrogés par Les Echos du Congo-Brazzaville réclament une accélération des travaux sur un réseau ferroviaire qui ne cesse de se détériorer.
Ils demandent également à Honoré Sayi ainsi qu’à la direction du CFCO de se concerter sur ce dossier et une accentuation des efforts de financement pour la rénovation du réseau.
Selon eux, ce n’est pas la relance du train « Gazelle » par le CFCO et qui roule à 2km/H qui intéresse les Congolais, mais c’est plutôt la sécurité de ses rails.
Même si 32 ans après Mvougouti, une tragédie ferroviaire oubliée, cette catastrophe doit interpeler aujourd’hui ceux qui ont la moindre parcelle d’autorité dans la gestion du Chemin de Fer Congo-Océan (CFCO) pour que plus jamais ça et pour que demain soit meilleur qu’aujourd’hui.

Honoré Sayi est donc averti. Et un homme averti en vaut deux. Le fait d'avoir été prévenu permet d'éviter des ennuis.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-04-29 11:07:44
« La plus belle heure de la vie, c'est l'heure de la sieste », disait Grégoire Lacroix. Les adeptes de la sieste vont pouvoir mettre fin au débat : faut-il s’assoupir plus ou moins de 30 minutes pour être en forme et se remettre en selle pour le reste de la journée? Une étude américaine pointe les effets délétères des pauses trop longues sur notre santé.
Elle est synonyme de paresse dans certains pays et une véritable institution dans d’autres. La sieste a déjà prouvé ses vertus pour augmenter la concentration, la productivité ou encore les capacités d’apprentissage. Autant d’atouts qui ont poussé certaines start-ups à aménager des espaces dédiés au repos au sein de leurs locaux. Pourtant, une étude américaine vient aujourd’hui remettre en cause les bienfaits de la pause dodo.
Dans la revue scientifique Obesity, des chercheurs du Brigham and Women’s Hospital de Boston publient les résultats d’une enquête menée auprès de 3275 adultes de la région de Murcie, en Espagne, pays où la sieste est une habitude culturelle. Leurs observations suggèrent que les roupillons supérieurs à 30 minutes auraient un effet délétère sur la santé provoquant un risque plus élevé d'obésité, d'hypertension artérielle, et de syndrome métabolique.
Des siestes longues liées à une mauvaise santé et à des habitudes nocives
Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont recueilli les caractéristiques métaboliques des participants et les ont croisés avec leurs habitudes de sommeil diurnes. Les sujets ont été ensuite répartis en trois groupes : ceux qui s'offrent des siestes « royales » au-delà d’une demi-heure quotidienne, les adeptes de la micro-sieste et ceux qui ne ferment pas l’œil de la journée.
À travers ce découpage, les scientifiques ont noté une propension au surpoids, à l’obésité, à une tension artérielle élevée et au diabète de type 2 dans le groupe habitué à piquer un somme pendant plus de 30 minutes par jour.
En outre, les savants américains ont relevé des valeurs plus élevées, dans le tour de taille, la glycémie à jeun ou encore la pression artérielle chez les adeptes de siestes longues que dans le groupe qui ne dort pas du tout en journée.
À ces signes cliniques s’ajoutent des habitudes dommageables comme des couchers tardifs, des heures repas décalées, des apports alimentaires plus importants au déjeuner et du tabagisme. Autant de facteurs favorisant les symptômes précédemment cités.
Quelle durée idéale pour une sieste ?
Forte de ces observations, la professeure Marta Garaulet, auteure principale de l'étude explique que « toutes les siestes ne sont pas identiques. La durée, la position, et d'autres facteurs spécifiques peuvent affecter les effets d'une sieste sur la santé ». Si on résume, faire la sieste serait donc un art. Pour en tirer tous ses bienfaits, la scientifique préconise de s’assoupir entre 15 et 20 minutes par jour et de ne pas s’y mettre après 15h. À ce titre, les différents marqueurs analysés (tension artérielle, surpoids…) étaient moins élevés chez les participants pratiquant les fameuses « power nap », des siestes réparatrices courtes juste après le repas.
« Si de futures études confirment les avantages des siestes courtes, je pense que cela pourrait être le moteur de la découverte des durées optimales de la sieste et d'un changement culturel dans la reconnaissance des effets à long terme sur la santé et des augmentations de productivité qui peuvent résulter de ce mode de vie », prédit le professeur Frank Scheer, co-auteur de l'étude.
Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-04-28 22:26:51
Construit en bois depuis plusieurs décennies, le pont de la Louessé, reliant la sous préfecture de Moungoundou-Sud aux sous préfectures de Mayoko Mbinda et Moungoundou-Nord, se trouve présentement dans état de délabrement plus que jamais préoccupant, et constitue de ce fait un véritable danger permanent pour les usagers qui empruntent cet axe routier. Pour éviter que le pire ne soit enregistré, le président du Conseil Départemental du Niari (sud), Armand Moody Mafoumbou, a procédé récemment, au lancement officiel des travaux de réhabilitation de cette infrastructure, sur les fonds propres du Conseil Départemental.

Selon le président du Conseil Départemental du Niari, Armand Moody Mafoumbou, ces travaux de réhabilitation s’inscrivent dans le cadre d’un projet de renouvellement de certaines infrastructures routières dans le Niari.

Dans ce cadre, la réhabilitation du pont sur la Louessé, vielle doléances des populations, est en cours de réalisation.
Armand Moody Mafoumbou, convaincu du fait que le développement économique passe avant tout par le développement de la route, a insisté sur l’importance de réhabiliter cette infrastructure jugée stratégique pour le développement économique de la zone.

La population se réjouit de la réhabilitation du pont
Quant à la population, elle salue l’initiative du président du Conseil Départemental du Niari, Armand Moody Mafoumbou de réhabiliter le pont de la rivière Louessé. Certains des habitants de la localité indiquent qu’ils avaient même abandonné de cultiver leurs champs se trouvant de l’autre côté de la rivière.

« La circulation sera facile après la réhabilitation du pont. Nous allons reprendre certaines activités que nous avions arrêtées de faire après la destruction du pont. Nous nous réjouissons donc de cette réhabilitation car elle nous sera plus avantageuse», ont signalé les habitants approchés.
Cependant, ces habitants font remarquer que la route qui mène à ce pont est en mauvais état, sollicitant aussi sa réhabilitation.
Jonas S, salue également la réhabilitation de ce pont. Toutefois, il demande au président du Conseil Départemental de ne pas s’arrêter là. Il souhaite qu’il participe également à la réhabilitation de la route de desserte agricole qui conduit au pont.
« Nous sommes très contents. Nous voulons que le président du Conseil Départemental puisse continuer davantage. Ça sera très beau quand nous, la population, nous allons évacuer nos produits dans des voitures ou dans des camions vers Dolisie », détaille-t-il.
Les commerçants ont également salué le lancement des travaux de réhabilitation du Pont sur la Louessé qui, selon eux, relancera les activités économiques dans cette contrée.
L’infrastructure va se moderniser par la volonté de l’actuelle équipe du Conseil Départemental.
Avec le temps, l’eau a dégradé l’ancien ouvrage en matériaux fragiles. Le pont était construit avec des longrines.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-04-28 21:47:12
Presque tous les aéronefs de la compagnie ECair sont en phase finale de leur révision, afin d’acter leur opérationnalité, en vue d’une reprise très prochaine des activités de la compagnie. Si la nouvelle réjouit les congolais qui saluent les efforts entrepris par le gouvernement, pour « redonner des ailes » à cette compagnie nationale, beaucoup attendent la nomination en conseil des ministres, d’une nouvelle équipe managériale pour ECair. De l’avis de tous, la précédente équipe a failli à sa mission. Elle devrait plutôt rendre des comptes, que d’être reconduite, car elle reproduirait la même incompétence qui a conduit la compagnie à mettre la clé sous le paillasson.
L’incompétence par la preuve, l’équipe managériale sortante de la compagnie ECair en a servi les congolais, tant les nombreux documents comptables de la compagnie qui ont inondé les réseaux sociaux au lendemain de la faillite de celle-ci, ont montré un réel amateurisme dans la gestion de ce qui était pourtant considéré comme le fleuron de l’aviation civile congolaise.
Si cette compagnie est dite nationale, lesdits documents sans doute dévoilés par les différents cadres qui se rejetaient la responsabilité de la débâcle, ont relevé que les recettes d’ECair ne figuraient sur nul registre au trésor public congolais.
De même la gestion de la compagnie a été des plus hasardeuses. La direction ne rendait de comptes à personne, comme si la compagnie appartenait à sa directrice générale, car progressivement, elle n’a plus déposé même ses comptes annuels.
Alors qu’elle dégageait une réelle embellie financière, la compagnie a soudain commencé à battre de l’aile. L’ardoise des salaires impayés des agents s’est alourdie. Les différents fournisseurs et prestataires de services n’ont plus été payés.
Criblée de dettes, ECair a vu tous ses avions cloués au sol. Certains de ses biens ont été saisis, notamment en France où elle avait conservé des locaux commerciaux et des agents accusant de nombreux mois d’arriérés de salaire. Des agents qui avaient saisi la justice.
Il y a à dire que les différents plans entrepris par le gouvernement, dont les caisses ne recevaient pourtant pas un seul sou, pour remettre en course ECair se sont révélés improductifs. L’État s’est retrouvé devant un « tonneau des danaïdes ».
Dire que les responsables d’ECair, la directrice générale en tête, s’étaient comportés comme un malade cachant à son médecin certaines pathologies, lors de la mise en place du traitement.
Pourtant, le rapport d'audit commandé par le ministère des Finances, avait conclu à de graves dysfonctionnements de gestion.
Cet audit était commandé pour tenter de comprendre comment cette entreprise dans laquelle l'État a investi plus de 325 milliards de francs CFA depuis 2011 a pu faire faillite, au point de cesser toute activité.
En réponse, la direction générale d'ECAir accusait les auteurs de ce rapport d'avoir conduit un audit «à charge» pour «nuire à sa réputation».
En matière de ‘’GARE’’, gestion axée sur les résultats, que l’on exige des « capitaines d’industrie », il va s’en dire que la direction d’ECair a failli à sa mission. Pour preuve, « la compagnie est tombée », aux dires des congolais.
Quoi qu’il en soit, avec la volonté du Président de la République et l’engagement du premier ministre pris devant la représentation nationale, ECair va bientôt retrouver ses ailes. L’État y a mis des moyens et ils sont assurément colossaux, eu égard à la taille de la compagnie et surtout au passif à apurer.
Demain sera un autre jour pour ce précieux fruit que représente ECair.
Pour reprendre la métaphore du Président de la République, va-t-on remettre dans le fruit, ces vers qui ont conduit à son dépérissement ?
Tant le Premier ministre Anatole Collinet Makosso que le Ministre des Transports Honoré Sayi, se retrouvent devant un cas de conscience vis-à-vis des congolais qui attendent un changement d’équipe managériale à ECair. Et, tout leur donne raison, au regard du bilan calamiteux de l’équipe sortante.
Depuis qu’a été évoquée la reprise des activités d’ECair, les congolais ne se privent pas de dire les choses en termes clairs. Fini le copinage. Qu’importe, que l’on soit « fille ou fils de.. », cela ne donne droit à aucun privilège. Il faut montrer ses compétences et mériter sa place.
Sans faire de dessin, ni indexer qui que ce soit, le message est clair pour les autorités.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-04-28 14:08:19
Pendant sa visite à Brazzaville, l'Envoyé spécial des États-Unis pour la Libye, l'ambassadeur Richard Norland a déclaré : « Les USA et le Congo soutiennent fermement les efforts de l'ONU et de l'UA visant à réunir les dirigeants libyens autour des élections anticipées afin d'unifier le pays ».
Dans une déclaration présidentielle adoptée en mars dernier, le Conseil de sécurité a appelé à la tenue, cette année en Libye, d’élections nationales présidentielle et législatives « libres, régulières, sûres, transparentes et inclusives », en vue de mener à bien la transition politique dans ce pays.
Le Conseil a estimé par ailleurs encourageante l’initiative prise par le Représentant spécial du Secrétaire général consistant à mettre en place un groupe libyen de haut niveau chargé des élections, en vue de compléter les progrès accomplis au cours des autres processus et de réunir les parties prenantes libyennes.
Il a exhorté lesdites parties prenantes à dialoguer, de manière constructive et transparente avec le Représentant spécial, dans un esprit de compromis, et à respecter les garanties concernant l’indépendance et l’intégrité d’un processus électoral inclusif, « ainsi que les résultats des élections ».
Enfin, le Conseil a rappellé que les individus ou entités qui entravent le bon déroulement de sa transition politique, « notamment en faisant obstacle ou en remettant en cause les élections », peuvent être visés par ses sanctions.
Toutes les parties prenantes libyennes ont précédemment donné des garanties fermes pour respecter l’intégrité du processus électoral, note le Conseil.
Le Conseil a réaffirmé son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité nationale de la Libye.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-04-27 20:10:56