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A toi,
Christophe Moukouéké,
Au moment où, sur trois jours, les 27, 28 et 29 juillet 2023, d'abord à Brazzaville, puis à Mouyondzi et à Moukala Village, dans la région de la Bouenza, vont successivement, dans la dignité, se dérouler, ton exhumation et, en dernier ressort, ta ré-inhumation, mes pensées sont tournées vers toi, depuis Paris, en France.
Toi, Christophe Moukouéké dont j'ai tellement de choses à dire.
Toi qui étais mon recours et mon réconfort lorsque, Ministre de la Justice, sous le Président Pascal Lissouba, j'avais besoin de conseils et d'appui dans des séquences difficiles de mes délicates fonctions.
De là où tu reposes, pour l'éternel infini, sois certain que tu restes gravé dans mon cœur.
Ta grandeur, ta générosité, ta capacité d'analyse politique, tes efforts pour rassembler l'UPADS, sans exclusive et sans complexe, toute la durée de ton mandat de Secrétaire Général de ce Parti, demeurent ancrés en moi. Le sont, également, les valeurs que tu as entretenues, ton discernement et ton énergie pour demeurer, de bout en bout, à mon égard, le même Christophe Moukouéké, lorsque, en ta qualité de Ministre de l'Enseignement Primaire et Secondaire, sous le Président Marien Ngouabi, tu me nommes, le 23 juin 1972, premier Proviseur africain du lycée Victor Augagneur de Pointe Noire. Un lycée que je baptiserai, grâce à ta compréhension, lycée Karl Marx, à la faveur de l'indépendance de l'Angola.
Plus de cinq décennies, après ma charge de Proviseur, je ne cesse de relever, autour de moi, ma gratitude à ton endroit, et de te renouveler mes remerciements. Toi qui m'auras donné l'occasion, par cette nomination, de faire l'expérience d'un poste à plusieurs visages qui m'a formé pour le reste de ma vie.
De toi, Christophe Moukouéké, tout cela m'est resté en souvenir. Des souvenirs dont j'ai plein la tête. Bien émouvants, sont, en ces instants, les souvenirs de ces souvenirs. Ils continuent de briller en moi, comme des étoiles, dans la nuit noire du ciel.

Ci-dessous, deux de ces souvenirs, immortalisés par des images. Ils sont spécifiquement marquants, tout autant, par le symbolisme que les images revêtent, le caractère historique de leur contexte que par la charge émotive qu'elles comportent.
L'image de gauche date du 15 octobre 1997. Sur le chemin de l'exil, pour nous mettre à l'abri des violences, lancées le 5 juin 1997, à Brazzaville. Y sont immortalisés le Président Jacques Joachim Yhombi Opango, le Ministre Nguila Moungounga Kombo, toi, Christophe Moukouéké et moi.

Nous prenons une pause, à la frontière entre les deux Congo, au terme d'une circulation routière éprouvante. Dans la photo de droite, toi et moi apparaissons sur le parvis de la Maison Funéraire Batignoles, à Clichy, en région parisienne, le 22 avril 2010. Nous sortions de la triste cérémonie de la levée du corps du Ministre Nguila Moungounga Kombo qui s'en était allé le 14 avril 2010.
Christophe, Comme d'autres compatriotes, je pleure ton départ. Tellement attristé par cette injustice poignante et définitive qui t'a emporté. Tu avais encore la vie devant toi. Des projets sur lesquels tu misais attendaient d'être exécutés. Tu tenais à la réalisation positive de tes enfants dans leurs parcours. Voir grandir tes petits fils était un de tes objectifs majeurs.
Malheureusement, le destin en a décidé autrement. Comme il l'arrête, selon son bon choix, pour l'humanité entière.
Que ta famille, au premier chef, tes enfants, trouvent, à nouveau, de ma part, l'expression de mes condoléances et la traduction de mon soutien agissant.
Aux populations millénaires des pays Bembé qui perdent en toi une figure de réelle espérance, ma solidarité leur est également acquise.
Repose en paix, Christophe
Adieu Ségrégal, contraction de Secrétaire Général de l'UPADS. Tel que je te désignais avec respect et estime. ..
Ouabari Mariotti Paris 27 juillet 2023
Créé le 2023-07-27 11:15:27
Les militaires, un temps dits mutins, puis putschistes, ont affirmé avoir renversé le régime du président nigérien Mohamed Bazoum. Le coup d’État a été confirmé mercredi 26 juillet au soir, par une déclaration lue par l’un d’entre eux à la télévision nationale à Niamey, au nom d’un Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP).
"Nous, Forces de défense et de sécurité (FDS), réunis au sein du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), avons décidé de mettre fin au régime que vous connaissez", celui du président Bazoum, a déclaré dans la soirée le colonel-major Amadou Abdramane, entouré de neuf autres militaires putschistes en tenue.

"Cela fait suite à la dégradation continue de la situation sécuritaire, la mauvaise gouvernance économique et sociale", a-t-il ajouté.
"Toutes les institutions issues de la 7e République sont suspendues, les secrétaires généraux des ministères se chargeront de l'expédition des affaires courantes, les Forces de défense et de sécurité gèrent la situation, il est demandé à tous les partenaires extérieurs de ne pas s'ingérer", a poursuivi le colonel-major à la télé.
Les putschistes ont affirmé le respect de tous les engagements régionaux et internationaux souscrits par le Niger. Ils ont garantie la sécurité du président Mohamed Bazoum et de sa famille.
Le CNSP a annoncé en outre avoir instauré un couvre-feu de 22h à 5h du matin "jusqu'à nouvel ordre" et a fermé les frontières terrestres et aériennes.
La déclaration des putschistes semble indiquer que tous les corps de l’armée, de la police, et de la gendarmerie se sont ralliés à la garde présidentielle pour renverser le président Bazoum.
Un cercle restreint des dignitaires du régime de Mohamed Bazoum, espère encore à un reversement de situation, avec notamment la fronde de la communauté internationale et les différentes institutions qui s’y rattachent.
Après le Mali et le Burkina Faso, le Niger devient le troisième pays du Sahel depuis 2020 à connaître un coup d'État.
La nouvelle du coup d’État au Niger a suscité des scènes de joie au Mali. Après des propos polémiques du président Bazou vis-à-vis de junte malienne, de nombreux maliens souhaitaient son renversement par les militaires.
Dans les capitales occidentales, on s’inquiète de la contagion putschiste qui gagne les États de l’Afrique de l’Ouest, notamment de la zone sahelienne, les uns après les autres. Et les tensions socio politiques dans les pays pas encore touchés, apparaissent comme des éléments permissifs de changement par les armes.
Le tout est de savoir, quel pays sera le prochain sur la liste.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-07-27 07:12:00
La situation reste confuse à Niamey. La rumeur d'un coup d'État s'est propagée dans la capitale nigérienne. L'accès au Palais présidentiel est toujours impossible.
Des soldats de la garde présidentielle retiennent le président du Niger, Mohamed Bazoum, dans son palais dans la capitale Niamey dont les accès ont été bloqués, ont rapporté mercredi, plusieurs sources.
Si certaines sources évoquent une prise de pouvoir par les armes, d’autres affirment que le Président Mohamed Bazoum tenterait de négocier une issue de sortie de crise avec les soldats.
Mohamed Bazoum aurait parlé à ses proches, lesquels assurent qu'il est en sécurité et qu'il se porte bien. "Le président Bazoum serait désormais libre de ses mouvements", ont-ils déclaré.
Par ailleurs, ni la radio nationale ni la télévision d'État ne sont sous contrôle militaire, a-t-on constaté.
Un journaliste de Reuters a vu des véhicules militaires bloquer l'entrée du palais présidentiel.

Les accès aux ministères près du siège du pouvoir étaient aussi bloqués, selon plusieurs sources de sécurité.
Un responsable de la présidence nigérienne a déclaré que les employés à l'intérieur du palais n'avaient pas accès à leur bureau.
La ville de Niamey semblait calme avec un trafic normal et une connexion internet toujours établie, selon un journaliste de Reuters.
Cet événement fait penser aux coups d'État qui ont eu lieu au Mali et au Burkina Faso ces dernières années. Ces coups d'Etat ont été favorisés par la frustration générée par l'incapacité des gouvernements à endiguer l'insurrection islamique dans la région du Sahel, dont fait partie le Niger.
Le Niger, qui a connu quatre coups d'État dans son histoire récente, a également vécu un putsch avorté en 2021 quand des militaires ont tenté de prendre le palais présidentiel quelques jours avant la prise de fonction du président Bazoum.
Le Niger est un pays allié des puissances occidentales dans leur combat contre l'insurrection islamique qui a débuté au Mali en 2012, avant de se propager aux pays voisins.
La France a redéployé l'été dernier au Niger une partie de ses soldats précédemment basés au Mali, afin qu'ils aident à lutter contre les groupes liés à Al Qaïda et à l'État islamique.
Avec l'élection de Mohamed Bazoum en 2021, le Niger a connu sa première transition démocratique depuis son indépendance de la France en 1960.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-07-26 13:37:00
Incroyable mais vrai ! Depuis quelques jours, beaucoup de dolisiens quittent la capitale de l’or vert pour les campements et villages du Mayombe pour fuir l’épidémie de la Shigellose qui ne cesse de tuer tous les jours.
C'est ici l'occasion d'interpeller les pouvoirs publics sur la nécessité de sensibiliser les candidats à cet exode mais aussi les populations de l'arrière-pays sur les mesures à prendre pour se protéger contre cette épidémie de la Shigellose.
Il est vrai que les gens quittent la ville préfecture du Niari (sud) pour essayer de survivre. Mais il est vrai aussi qu'ils se disent être à l'abri de ce virus loin de la capitale de l’or vert. Ce qui est archi faux.
Le risque à craindre, si on n'y prend garde, c'est que cet exode ne favorise la propagation de cette épidémie sur toute l’étendue du territoire national.
Sur les 1752 cas enregistrés dans les hôpitaux de Dolisie, 26 ont trouvé la mort, selon le ministre congolais de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki.
Il semble établi qu'il existe à présent des contaminations locales dont le nombre reste à préciser.
Le Premier ministre congolais, Anatole Collinet Makosso était mardi 25 juillet 2023 au chevet des malades victimes de l’épidémie de la shigellose à Dolisie afin d'assurer les malades et les équipes de la riposte du soutien effectif de l'Etat.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-07-26 08:59:52
Plusieurs cadres de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS / opposition) fulminent avec véhémence l’ignominie sinon l’événement sordide orchestré par le premier secrétaire à vie du parti de Pascal Lissouba. Pascal Tsaty Mabiala vient d’adresser au Ministre congolais de l’Intérieur, une correspondance pour faire retirer les candidatures aux élections sénatoriales du 20 août 2023 de certains cadres du parti, au motif qu’ils n’ont pas été investis par le premier parti de l’opposition congolaise et qu’ils perturbent la discipline interne de l’UPADS. Une aberration monstrueuse, selon Gaspard Lingouala.
«C’est une première. Personnellement, depuis 2017, j’avais demandé à suspendre ma participation aux activités du parti quant aux consultations électorales. C’est ainsi que j’ai été toujours candidat indépendant, élu conseiller en 2017 et 2022, indépendant bien sûr. Mon dossier actuel aux élections sénatoriales obéit justement à la même logique. Il s’agit simplement de la manifestation de son égo comme il sait le faire, stoïque, il ne vit que de ça. Nous espérons que l’Administration de la République ne l’accompagnera pas dans cette ignominie », nous a confié Gaspard Lingouala qui pense que la gestion de Tsaty Mabiala est suicidaire et chaotique pour le parti créé par Pascal Lissouba et dont l’un des fondements est l’esprit du débat galvaudé par les turbulents courants liquidationistes qui le hantent.
Récemment, Pascal Tsaty Mabiala, a adressé une correspondance au Ministre congolais de l’Intérieur, pour faire retirer les candidatures aux élections sénatoriales du 20 août 2023 de plusieurs cadres de son parti.
Il s’agit de : Gaspard Lingoula, Célestin Nzahou Tsimbi, Jeanne Catherine Louzolo (Département du Niari), Fabrice Pongui Manda et Elton Nzahou (Département de la Bouenza).
Pascal Tsaty Mabiala a confirmé les seuls candidats investis par l’UPADS : Guillaume Foutou (Pointe-Noire), Elisabeth Mapaha (Niari), Joseph Adam Boussou Diangou (Niari), Marcel Nzondo (Lékoumou), Joseph Yedikissa Dhadie (Bouenza) et Josiane Poungui (Bouenza).
On rappelle que plusieurs cadres de l’UPADS ont toujours reproché à Pascal Tstay Mabiala, entre autres, sa mauvaise gestion des ressources humaines du parti dans la répartition des rôles tant au sein des différentes commissions de l’Assemblée nationale que dans le choix des candidats et leur positionnement sur les listes, le favoritisme, le clanisme, primant sur le mérite et la préséance au sein du parti, la haine, la rancune et la mise à mort politique des militants et dirigeants exprimant un avis contraire, la bureaucratie en lieux et place de l’animation du parti depuis le sommet jusqu’à la base, le fait de décider seul, sans en avoir reçu mandat, de la vente de l’immeuble abritant l’ancien siège, en violation flagrante des articles 85 des statuts et 183 du règlement intérieur, caractéristique de faute lourde et passible de graves sanctions, la non présentation au Conseil national des pièces authentifiées : l’acte de vente de l’immeuble du parti, la facture des honoraires payés au notaire, les pièces administratives relatives au titre foncier de l’ancien et du nouveau siège, l’acte d’achat du terrain de Diata, abritant le nouveau siège, les factures avec le coût total de la construction du nouveau siège, la déliquescence du parti en matière électorale dans ses fiefs historiques, l’absence d’un projet de société lu et approuvé par les instances du parti…
Jessy STIVEN / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-07-25 11:52:18
Si l’ampleur des dégâts reste encore à évaluer, le président du Conseil Départemental du Niari (sud) parle déjà de la « pire catastrophe environnementale et humaine à Moungoudou-Nord ». Armand Moody Mafoumbou, sans pitié et remords, sort la chicotte et fait tomber la société chinoise.

Écosystème dévasté, nappe phréatique polluée par des rejets cyanurés, pourrait avoir des conséquences écologiques et humaines "sans précédent", selon Armand Moody Mafoumbou.

Excédé, le président du Conseil Départemental du Niari, une véritable main de fer dans un gant de velours, n’a trouvé d’autre solution que de contraindre la société chinoise Beveraggi Group Congo Mining (BGCM), en concertation avec le Préfet du Niari, Gilbert Mouanda-Mouanda, d’arrêter leurs activités jusqu’à nouvel ordre.

En effet, tout ce que l’on sait de la société BGCM, c’est qu’elle est principalement détenue par des investisseurs basés en Chine.

L’on soupçonne d’ailleurs cette société chinoise d’avoir obtenu de manière tout aussi douteuse, ses permis d’exploitation semi-industrielle de l’or à Moungoundou-Nord.

Depuis l’implantation de cette société dans la localité, cet opérateur économique, s’est rendu coupable de plusieurs violations des lois congolaises. Notamment, le Code minier (la destruction des écosystèmes, l’absence d’études d’impacts environnementales et sociales obligatoires à la mise en œuvre de tout projet minier, la pollution des rivières Leschanga et Bakondi constatée par les habitants de la zone, l’exploitation clandestine du bois parallèlement aux activités aurifères en violation des dispositions du Code forestier, l’absence de réalisations des projets sociaux visant l’amélioration des conditions de vie des populations locales : construction d’écoles, de structures sanitaires, réhabilitation du réseau routier local...).

Armand Moody Mafoumbou ira jusqu’au bout dans cette affaire. Pour que toute la lumière soit faite et que la société BGCM et ses complices répondent de leurs actes surtout à un moment où se mène la lutte contre les antivaleurs.

A l’entrée de chaque site, le visiteur est tout de suite attiré par des digues en argile contenant de l’eau usée. Ce sont des endroits insalubres avec des dunes de sable, de la poussière, des puits de 45 à 80 mètres de profondeur avec d’autres passages plus longs et plus profonds, des flaques d’eau souterraines.

«En octobre prochain, le Congo-Brazzaville organisera, conjointement avec les Nations-Unies, un évènement de haute portée climatique à savoir, le sommet des trois bassins forestiers de l’Amazonie, du Bornéo-Mékong et du Congo. À quelques trois mois à peine de l’évènement, alors que les chefs d’État et de gouvernements de nombreux pays ne cessent de confirmer leur venue à Brazzaville, il est inadmissible que l’on observe dans certains coins de la République où on affiche une arrogance outrageante sur des questions des délits et des crimes écologiques, alors que le Président de la République, Denis Sassou N’Guesso, parcours le monde entier pour mobiliser l’opinion internationale à la cause de la protection de l’environnement », a martelé Armand Moody Mafoumbou.

Qu’il s’agisse des populations autochtones délaissées, ou des victimes des rejets de l’orpaillage dans la Sangha, dans la cuvette ouest, dans le Niari et la Bouenza, avec des cours d’eaux souillées par des sociétés chinoises, à ceux de Dimonika dans le Mayombe, où ailleurs encore où se posent des problèmes d’environnement au mépris des lois de la République, les Congolais souhaitent que ceux qui ont la moindre parcelle d’autorité dans ce domaine, agissent promptement au profit des populations et du Congo, pour que demain soit meilleur qu’aujourd’hui.
Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-07-25 10:18:51
Le président Denis Sassou N'Guesso, a patronné dimanche, la cérémonie de remise des diplômes à la première promotion des licenciés de l’université éponyme. Au total 306 licenciés ont été congratulés par le chef de l'Etat.
Les statistiques affichées renseignent que la faculté des sciences appliquées a obtenu 161 admis sur 164 inscrits, soit 98,17% et l’institut supérieur des sciences géographiques, environnementales et de l’aménagement a enregistré 62 admis sur 77 inscrits, soit un taux de 80,51%.
Quant à l’institut supérieur d’architecture, d’urbanisme, de bâtiments et des travaux publics, le taux de réussite est de 100% . « Toutes ces licences sont adossées au système LMD et vont être d’ici peu agréées par le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur », a indiqué le Pr Ange Antoine Abéna, président de l'Université Denis-Sassou N'Guesso (UDSN).
Ces finalistes sont déjà expérimentés à la conception des plans architecturaux, la fabrication des piles, la conception des sites internet, le recyclage des déchets plastiques ainsi que la réalisation d’études d’impacts environnemental et social. « L’un de nos étudiants âgé dix-neuf ans est déjà recruté par une société de la place, deux autres ont été sélectionnés par l’Ecole d’architecture de Paris pour leurs études », a complimenté le Pr Ange Antoine Abéna.

Dans le cadre du recyclage et de l’invention, le président de l’UDSN a affirmé que ces étudiants ont mis au point une batterie pour l’éclairage des systèmes d’énergies solaires et un autre a réussi à transformer les sachets en pavés, les bouteilles et bouchons en poubelles. « Nous poursuivrons irréversiblement la marche vers les cimes du savoir, afin de doter la République du Congo du capital humain dont elle a besoin pour son développement », a souligné la ministre de l'Enseignement, de la Recherche scientifique et de l'Innovation, Delphine Edith Emmanuel.
Pour renforcer sa coopération dans le domaine de l’enseignement supérieur, l’UDSN coopère déjà avec l’Ecole d’architecture de Paris, avec l’Université des sciences de Tokyo et avec la Chine qui viendra installer un centre d’intelligence artificielle et un centre d’enseignement de l’agriculture.
Les délégués des universités de Burkina-Faso, du Cameroun et de l’Afrique du Sud ont été présents à cette cérémonie.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville/Source Adiac
Créé le 2023-07-25 06:47:52
Le corps d'une femme de 44 ans, de nationalité béninoise a été retrouvé dans le congélateur d'un appartement de Grigny, dans l'Essonne, samedi 22 juillet. La quadragénaire, mère de trois enfants, était signalée disparue vendredi 21 juillet par l'un de ses fils. Son compagnon soupçonné du meurtre a été placé en garde à vue.
Du déroulement des faits : Jeudi 20 juillet 2023, une mère de famille est déposée chez son compagnon par l'un de ses enfants, place du Damier à Grigny, dans l'Essonne.
Un moment de vie, on ne peut plus normal, car la femme un peu olé olé, veut juste aller passer du « bon temps » avec son amant, question d’égayer son corps, puis de rentrer.

Sauf que le lendemain matin, la femme n'était pas rentrée, alors qu'elle était censée regagner son domicile dans la nuit.
Injoignable par téléphone, son fils qui l'avait conduit la veille s'est donc rendu au domicile du conjoint.
Le jeune homme est tombé sur le petit ami de sa maman, qui semblait alcoolisé. Il lui a répondu que sa mère était déjà repartie. L'individu a prétendu que la quadragénaire avait commandé un chauffeur VTC.
Vendredi 21 juillet 2023, l'un des fils de la disparue s’est présenté au commissariat de Juvisy-sur-Orge pour déclarer la disparition de sa mère.
Interpellé le soir même à son domicile, l'homme de 47 ans possédait une arme de poing, en plus de présenter des griffures au visage et des taches de sang sur les jambes.
Le parquet d'Évry a saisi la Police Judiciaire (PJ) de l'Essonne pour enlèvement et séquestration, juste après l'interpellation du suspect.
Samedi 22 juillet 2023, les enquêteurs de la Police Judiciaire ont réalisé une perquisition au domicile du suspect en vue d'obtenir des éléments supplémentaires pour l'enquête.
Arrivés dans la cuisine de l'homme suspecté d'avoir enlevé sa conjointe, les enquêteurs ont fait la macabre découverte : le corps de la femme était dissimulé dans le congélateur.
Une autopsie va être pratiquée, elle devrait permettre de déterminer les causes du décès. Mais les enquêteurs ont confié que la piste d'un nouveau féminicide ne faisait que peu de doute.
Signalons que trois hommes sont soupçonnés d’avoir tué leur conjointe entre jeudi 20 et vendredi 21 juillet en Ile de France et en Bretagne.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-07-24 20:23:39
Décédée il y a deux ans et demi, alors qu’elle était âgée de 100 ans, une dame dénommée ‘’Mâ Ngoudi’’ parce qu’ayant eu des jumeaux, entre autres maternités, serait revenue à la vie et a fait irruption au domicile familial vendredi soir. Formellement reconnue par les siens, elle serait revenue pour régler un problème de famille qui la préoccupe, avant de repartir dans un délai d’une semaine, a-t-elle dit à sa fille.

Sa tombe située dans le quartier a été inspectée. Elle demeure intacte. Pourtant, la personne qui y repose serait en divagation dans le monde des vivants.

Mâ Ngoudi qu’elle se nomme, serait apparue auprès de ses parents, notamment ses petits enfants ainsi que sa fille, qui l’ont formellement reconnue.
Les médias audiovisuels présents à Pointe-Noire ont voulu démêler le vrai du faux, en interviewant les personnes ayant été en contact avec la pseudo revenante, notamment sa fille qui a certifié que sa mère était bien revenue à la vie.

Face à ces évènements d’une dimension qui dépassait son entendement, le beau fils de la revenante s’en est référé au chef du quartier qui a certifié les faits, mais montré son impuissance, face à la situation.

L’enquête menée par notre rédaction sur la base des contacts fiables, conclue que la pseudo revenante dite ‘’Mâ Ngoudi’’ existe bel et bien, en témoigne la photographie, tirée d’une capture d’écran, lors de son passage à la paroisse de Tchimagni ou elle avait été reçue par le père Elohim Tati-Bembeth, en compagnie de sa fille qui l’y avait conduite.

Ce jeune prêtre nouvellement consacré était loin de se douter que la femme qu’il recevait pour une prière, comme il en fait régulièrement, pour accompagner les âmes affligées, était une revenante.
C’est d’ailleurs sur insistance de Mâ Ngoudi qui avait demandé à voir un prêtre, qu’elle y avait été conduite.
Des témoins ont confié que Mâ Ngoudi dégageait une odeur telle qu’elle semblait n’avoir pas avoir pris de bain depuis bien longtemps.
Quant aux propos que Mâ Ngoudi aurait confiés au Père Elohim Tati-Bembeth, ceux-ci sont couverts par le secret de la confession et face à la tournure prise par les évènements, le jeune prêtre qui a fait rapport à ses supérieurs est désormais absout de toute prise de parole.
Cependant, quelques indiscrétions glanées de ci de là, font état de ce que Mâ Ngoudi qui à sa mort, comptait déjà une soixantaine de petits fils, serait revenue pour trouver une solution aux divisions qui minent sa famille.
Face à la foule qui avait pris d’assaut la paroisse avec des intentions toutes aussi controversées pour les badauds, les responsables de la paroisse de Tchimagni s’en étaient référés à la police pour le maintien de l’ordre.
Depuis, Mâ Ngoudi se trouve dans les mains de la police, sans que les policiers se sachent sous quel statut la garder.
Une semaine, c’est la date qu’aurait donnée Mâ Ngoudi pour repartir. Nul ne sait si autour du vendredi 4 août, elle disparaitra comme par enchantement ou qu’elle mourra à nouveau.
Entretemps, ni les autorités administratives ou religieuses, ni les pasteurs et surtout les bishops des églises dites de réveil qui prétendent être oins, n’osent se pencher sur la question afin d’éclairer le commun des mortels.
Au moins, une chose est vraie, le phénomène Mâ Ngoudi est bien réel, parce que revenante ou pas, elle est une personne de chair et d’os, vue par autant de témoins.
Serait-elle revenue d’entre les morts, cela reste à prouver et la certitude des faits a de quoi amener à la révision de la bible. Peut-être est-ce la raison pour laquelle ceux chargés des questions dites spirituelles au Congo, n’osent pas se mouiller.
Sans préjuger de quoi que ce soit, et si tout ce que nous avions toujours appris sur la mort, n’était que fausseté et le retour de Mâ Ngoudi en serait la preuve?
Plutôt que de sonder cette voix d’outre-tombe, si d’aventure c’en était une, chacun se débine dans un « vade retro satana » inaudible, motivé par notre acculturation spirituelle, alors que sous d’autres cieux, le phénomène ferait l’objet de toutes les études, pour en comprendre les tenants et les aboutissants.
J’oubliais que nous sommes des consommateurs passifs de vérités mises en évidence par les autres.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-07-24 14:42:10
Un bus de la société ‘’Océan du Nord’’ parti de Ouesso lundi matin, a fait une sortie de route, visiblement, du fait des freins défectueux, selon les témoins. Les passagers s’en sont tirés avec de légères commotions et une grosse frayeur.
Les passagers voyageant à bord du bus ‘’Océan du Nord’’ parti de Ouesso dans la Sangha lundi matin, pour Brazzaville, ont cru leur dernière heure venue, quand leur bus, roulant comme de coutume, au dessus de la vitesse autorisée, a fait une sortie de route.
Face aux freins qui subitement ne répondaient plus, le chauffeur a déporté son bus lancé à pleine vitesse sur le bas coté, se servant des arbustes et autres branchages, pour en casser la vitesse et espérer freiner sans trop de dommages, surtout pour les passagers.
C’est dans la cour d’un village bordant la route que le bus a terminé sa course. Heureusement que personne ne s'y trouvait.

Outre le pare-brise endommagé, les branchages qui l’ont lesté et quelques bosses notées sur le véhicule, les passagers s’en sont tous sortis indemnes.

Pour une fois, beaucoup d’entre eux ont salué la maîtrise et le sang-froid du chauffeur, tandis que d’autres ont vilipendé les responsables de la société qui paraissent inactifs face aux nombreux accidents qui impactent la société désormais surnommée ‘’Océan de la mort’’.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-07-24 12:19:46
Le pachyderme, lui, n'a toutefois blessé personne en pénétrant dans le quartier aviation à Mbinda dans le Niari (sud). Le mastodonte a toutefois endommagé plusieurs maisons et ravagé des plantations. Il a aussi profané plusieurs tombes sur son passage. Les gens étaient effrayés et sans défense. Les habitants ont tenté sans succès d'écarter l'éléphant en lui jetant des pierres.
Ce n'est pas la première fois qu'un tel accident se produit à Mbinda avec les éléphants.
La dégradation de l'habitat naturel de la faune sauvage, en particulier les forêts denses couvrant les pays de Mayoko (Moungoundou-Nord, Moungoundou-Sud, Mayoko, Mbinda…), est à l'origine de ce genre d'incident, parfois mortel.
La présence de l’éléphant est perçue comme un malheur pour la population locale, exposée à une insécurité alimentaire. Les dégâts causés dans les champs par les éléphants ne font pas toujours l’objet d’une compensation financière.
Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-07-24 11:16:41
Rares sont les africains qui arrivent à se hisser très haut dans le monde du cinéma. Surtout dans l’animation ou même l’artistique. Mais Sidney Kombo-Kitombo l’a fait. Directeur artistique, diplômé de l’école Emile Cohl, l’une des plus prestigieuses écoles d’art privée au monde, le congolais de Brazzaville est à l’origine des plus grands effets spéciaux rencontrés dans le cinéma américain.
Mais avant de se consacrer exclusivement à l’industrie du cinéma, il aura enseigné pendant sept ans le dessin animé et l’animation 3D à l’école de 2008 à 2015. L’année qui suit, il décide de tenter sa chance dans les maisons de production où il va faire un travail remarquable.
Ce superviseur d’animation a en effet donné vie à de nombreux personnages de films à gros succès. On peut citer entre autres ceux des films les Gardiens de la Galaxie, l’Ours Paddington, la Planète des Singes : Suprématie, Avengers Age of ultron, et tout récemment Avengenrs : Endgame, plus gros succès au box-office mondial.
Sidney Kombo-Kintombo, Senior Superviseur d'Animation dans un studio en Nouvelle-Zélande, a déjà reçu plusieurs distinctions.

Il a plusieurs fois été engagé par les plus grands studios de post-production, dont MPC, Framestore. Aujourd’hui, il travaille chez Weta Digital (Nouvelle-Zélande), le studio créé par Peter Jackson (producteur et réalisateur rendu célèbre par son adaptation de la trilogie du Seigneur des Anneaux).
Sidney Kombo occupe également le poste de Lead Animator chez Framestore, à Londres. Il est responsable d’une équipe d’animation 3D dans le plus gros studio d’animation 3D et d’effets spéciaux au monde.
Une véritable inspiration pour les jeunes congolais et africains passionnés de cinéma.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-07-23 08:13:34
La route de Moungoundou-Nord dans le Niari (sud) inquiète. Les usagers de cette piste d’éléphants et les autorités locales vivent dans une angoisse permanente. Malgré le cri de cœur des populations lancé depuis quelques années, le problème demeure.

Des nids de poules par ci, des crevasses par là et des ponts en bois au point de céder. La liste des anomalies est longue.

L’état de la route fait perdre beaucoup à l’économie de la ville de Moungoundou-nord. Elle est jonchée des bourbiers en saison de pluie et de cratère en saison sèche, rendant plus que pénible la circulation pour quelques rares automobilistes qui s’y aventurent.

Le sous-préfet Georges Adrien Mavoungou demande la contribution de tous afin d’agir en toute urgence pour mettre fin aux conséquences socioéconomiques fâcheuses que cela engendre. Car ne dit-on pas que la route du développement passe par le développement de la route ?
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-07-23 07:41:11
Brazzaville, la capitale congolaise, abrite du 20 au 21 juillet 2023, la première réunion de la commission préparatoire de la conférence inter-libyenne de réconciliation nationale. Les assises se déroulent au centre des conférences internationales de Kintélé, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Denis Sassou N’Guesso, en sa qualité de Président du Comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye, en présence de M. Moussa Faki Mahamat, Président de la Commission de l’Union africaine (UA), du Vice-président de conseil présidentiel libyen, Abdallah al-Lafi et tous les représentants des forces politiques et sociales libyennes arrivés à Brazzaville.
Ouvrant les travaux de la réunion, le Président de la République du Congo, Président du Comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye, M. Denis Sassou N’Guesso a demandé solennellement aux représentants des forces politiques libyennes de recourir à la paix, à l’unité nationale afin d’aboutir immédiatement aux élections apaisées et démocratiques.

« Mes chers frères et sœurs Libyens, sans désemparer, depuis notre désignation en novembre 2016, voilà donc aujourd’hui sept (7) ans à la tête du Comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye, tous nos efforts se sont portés sur le retour de la paix dans votre pays. En l’occurrence, avec la tenue d’ores et déjà annoncée des élections inclusives et crédibles pour sortir définitivement la Libye de la tragédie. Que d’initiatives prises au nom de notre engagement panafricain », a dévoilé Denis Sassou N’Guesso.
« Depuis le début de la crise libyenne, nous n’avons jamais cru en une solution militaire et n’y croyons pas davantage aujourd’hui. L’attachement indéfectible à une issue politique et pacifique de cette crise a toujours été le postulat majeur de l’approche africaine en ce qui concerne la restauration de la paix dans votre pays. Les événements des trois dernières années attestent aisément de la justesse de cette position continentale. Dans cette optique, le cas de programmation des élections présidentielles et législatives doit être également maintenu et intériorisé par tous. Défi réel pour la Libye et pari légitime pour l’Afrique, ces échéances électorales désormais incontournables de notre action commune constituent pour le peuple libyen, le point d’ancrage du retour à la paix et à la liberté ensuite un tournant utile dans l’histoire de notre pays. Pour le continent africain, le gage le plus sûr d’optimisme et de soulagement dans la marche vers la résolution de ce conflit. Pour la communauté internationale, l’assurance du renouveau libyen dans le concert des Nations. Pour garantir l’acceptation desdits résultats desdits scrutins par tous les acteurs, l’Union africaine a toujours appelé à des élections inclusives, consensuelles, transparentes, crédibles et exemplaires. C’est le prix de la stabilité post-électorale qui permettra à la Libye de se doter d’un gouvernement unique et stable, de disposer d’une économie prospère et d’ouvrir de nouvelles perspectives pour son avenir. Nous tous ici rassemblé, œuvrons pour une Libye apaisée et stable. Il faut pour les uns et les autres sans condition, renoncer à la recherche obstinée de leadership et placer systématiquement l’intérêt général au-dessus des calculs individuels pour avancer sur la voie du renouveau libyen. Juguler les rancœurs et bannir les exclusions, la division et le séparatisme. Privilégier la force du pardon et de la tolérance, aller au-devant de l’autre, l’accepter en tant que frère, sœur, pour regarder ensemble dans la même direction. Rétablir les passerelles entre les tribus, entre les communautés religieuses, entre les villes et villages, car, vous êtes un seul et même peuple. Dès lors, il vous incombe de contribuer au renforcement, par vos avis et suggestions, l’engagement pacifique de vos divers respectifs, expression de votre volonté partagée de bâtir une Nation libre et démocratique. Pour sa part, le peuple libyen souverain, demeure et restera toujours, la rampe des décisions politiques de ses dirigeants. Ainsi se cristallisera votre fierté reconquise et retrouvée et s’élèvera plus haut toujours la Libye, votre mère patrie. Pour cela et comme par le passé, le Comité de Haut niveau de l’Union africaine pour la Libye réaffirme toute sa disponibilité à vos côtés et ne ménagera aucun effort pour le rétablissement de la paix dans votre paix », a-t-il ajouté.

Il est à noter que la crise libyenne ne cesse de préoccuper les chefs d’Etats africains, dont, le chef de l’Etat congolais, qui est de fait, Président du Comité de haut niveau sur la Libye.
Vivement que cette première réunion mène la Libye à l’organisation imminente, c’est-à-dire avant la fin de cette année 2023, des élections présidentielles et législatives apaisées, crédibles et démocratiques.
VALDA SAINT-VAL / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-07-21 15:13:04
Sur les 1752 cas enregistrés dans les hôpitaux de Dolisie dans le Niari (sud), 26 ont trouvé la mort, selon le ministre congolais de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki.
Gilbert Mokoki a fait cette annonce le 20 juillet 2023, au cours de la séance de questions d’actualité à l’Assemblée nationale.
Le ministre congolais de la Santé et de la Population a rassuré la représentation nationale qu’en dépit des cas de décès signalés, la situation est sous contrôle.
Selon lui, l’inhumation des corps sera prise en charge par le gouvernement.
Actuellement plus d’une centaine de personnel soignant a été formé, le plateau technique de l’hôpital général de Dolisie est en train d’être équipé. Deux chirurgiens ont été dépêchés sur place pour pallier les manquements constatés dès le départ dans la capitale de l’or vert.
Pour ralentir la progression des trois épidémies déclarées dans le pays, le gouvernement appelle la population à la vigilance et à se rapprocher des centres de santé les plus proches en cas d’apparition des symptômes des épidémies de la shigellose, du choléra et de la fièvre typhoïde dites ‘’maladie des mains sales’’.
Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-07-20 20:39:22
La nouvelle a été donnée par Gislain Joseph Gabio sur sa page facebook. Maurice Ondjolet est décédé à Pointe-Noire où il était resté malade pendant longtemps. Maurice Ondjolet, qui, en dépit de tant de services rendus à son pays dont il endossa le maillot, avant d’en être entraineur de l’équipe nationale, en aura hélas en vain attendu l’aide pour se soigner, ce jusqu’à son dernier soupir.
« Maurice Ondjolet ex international ex coach de clubs à Brazzaville et Pointe-Noire ex coach des Diables rouges est mort abandonné, longtemps malade.
Ce grand nom de la ville de Pointe-Noire.avec les Abeilles. Puis de l’équipe nationale aura marqué la sélection nationale des premiers jeux africains quand il prit la place de Bibanzoulou Amoyen en défense. »
C’est par ces mots que Gislain Joseph Gabio a informé de la mort de ce grand joueur que restera Maurice Ondjolet Fom. Il était considéré comme une des légendes vivantes du football congolais.

Maurice Ondjolet, c’est 105 sélections, plus de 100 matchs joués avec l’équipe nationale, pour une soixantaine de buts marqués. Maurice Ondjolet est cofondateur et joueur du FC Abeille.
Cette ancienne gloire des années 1960-1970, s’est révélée au public congolais lors des Premiers jeux africains en 1965, à Brazzaville, en faisant partie de l’équipe qui donna au Congo la médaille d’or en football.
Comme entraineur, Maurice Ondjolet a contribué à façonner et à lancer de nombreux joueurs qui ont fait la pluie et le beau temps du football congolais.
Outre son équipe Abeille de Pointe-Noire, Maurice Ondjolet a également dirigé les équipes de l’Étoile du Congo, Diables-Noirs, Cara, ou encore l’As Cheminots.
Maurice Ondjolet arrive en équipe nationale en 1962. Il a 20 ans. Il se lance dans le bain avec la Coupe de Tropiques, sa première grande compétition internationale. Puis, s’en suivent les Premiers jeux africains en 1965.
De 1965 à 1975, Ondjolet est en stage à l’Institut National des Sports, INS à Paris. C’est en Allemagne qu’il passe son troisième degré du diplôme d’entraîneur.
Longtemps malade etvivant presque reclus dans sa maison de Siafoumou à Pointe-Noire, Maurice Ondjolet a en vain attendu la reconnaissance des dirigeants du football congolais qu'il a toujours sollicitée, tant qu'il en a eu la force. Des diririgeants plutôt prompts aux assistances post-mortem qu’à aider les vivants, ceux-là même qui ont fait honneur au maillot national et valablement défendu le drapeau congolais.
Une ingratitude que Maurice Ondjolet ne manquera pas de conter auprès de ceux qui avant lui, ont connu la même méprise et qu’il croisera dans l’au-delà.
Né en novembre 1943, Maurice Ondjolet est décédé dans sa 80ème année.
Adieu, Maurice Ondjolet, adieu coach Fom !
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-07-17 20:10:31
Renseignez-vous sur la salubrité des aliments en cette période de l’épidémie de Shigellose et voyez comment vous protéger, votre famille et vous. Le Préfet du Niari (sud), Gilbert Mouanda-Mouanda, surveille de près la propagation de la maladie et invite les populations de Dolisie et du département du Niari d’arrêter de consommer les aliments ci-après jusqu’à nouvel ordre.
Créé le 2023-07-17 19:30:05
Répondre à l’appel de détresse des populations par un acte qui traduit l’élan de cœur et de générosité, le don de médicaments fait par le ministre d’État Pierre Mabiala, en sa qualité de Citoyen d’honneur de la ville de Dolisie, a été salué par tous comme une opération coup de poing éminemment responsable, pour la riposte contre l’épidémie de Shigellose communément appelée maladie des mains sales, apparentée à la fièvre typhoïde et à la dysenterie, qui sévit dans la ville de Dolisie.
« C’est dans les moments de détresse que l’on reconnait les siens, les vrais parents, ceux qui accourent à votre chevet, toutes affaires cessantes, aussitôt après que la nouvelle leur soit parvenue. »
Ce dicton populaire, qui traduit les traits d’une empathie naturelle, celle qui force l’admiration, le Ministre d'État Pierre Mabiala l’a une fois de plus expérimenté à Dolisie, dans un élan tout aussi altruiste, qui traduit les valeurs qu’il a toujours défendues et qu’il porte, chevillées au corps.

Présent à Dolisie pour une mission non gouvernementale et sollicité par les notables puis les jeunes de Dolisie qui l’ont convié à se rendre compte de la situation désastreuse induite par l’épidémie de shigellose, Pierre Mabiala a sur initiative personnelle, commandé en urgence à Laborex Pointe-Noire, des médicaments, sur la base du protocole de soins mis en place par le ministère de la Santé, à travers la direction départementale de la Santé au Niari et les deux hôpitaux de Dolisie, dont l’Hôpital général et l’hôpital de référence.

Pour la remise du don, une cérémonie sobre, en présence du préfet du Niari, Gilbert Mouanda Mouanda et du personnel soignant.
Pas de grands discours, comme pour compatir à la douleur des malades et des personnes affligées, mais plutôt des actes traduits par la remise de l’imposant lot de médicaments, dont la première phase, celle de l’urgence, en appelle d’autres.
Ce don est, entre autres produits, composé des antibiotiques, du paracétamol, des solutés, des compresses et autres seringues.
« Nous avons été amenés à vous faire ce don médical, pour permettre à l’équipe technique de santé, de passer à une riposte scientifiquement robuste » a dit Pierre Mabiala à l’endroit du préfet Gilbert Mouanda Mouanda.

Réceptionnant le don des mains du préfet, Pierre Inana, directeur départemental de la Santé au Niari, en a traduit le sens et la portée.
Des mots qui ont traduit l’espoir des malades qu’il côtoie au quotidien, mais aussi leur reconnaissance envers le ministre, lui qui sait qu’il faut aller vite, très vite, car le temps presse.

« Vous venez d’appuyer sur l’accélérateur, pour que nous allions plus vite. Soyez-en rassuré, monsieur le ministre d’État, que les médicaments seront utilisés à bon escient. »
Une enveloppe d’argent dont la somme n’a pas été rendue publique a accompagné le lot de médicaments. Cette enveloppe est destinée à la prise en charge pour une durée d’au moins dix jours, du personnel soignant réquisitionné.

Pour donner suite à cette dynamique d’aide, le ministre Pierre Mabiala a convié à une réunion, les ressortissants de la ville de Dolisie, tous les fils et toutes les filles de toutes tendances politiques, résidant à Brazzaville et dans les autres villes du pays, mardi 18 juillet, dans la salle de conférence du ministère des Affaires foncières et du Domaine publique, chargé des relations avec le Parlement.

Un seul point est porté à l’ordre du jour, créer un fonds de solidarité en faveur des malades frappés par l’épidémie, et des personnels de santé, quasiment réquisitionnés pour apporter les soins aux malades.
Rappelons que depuis bientôt une semaine, une épidémie de Shigellose dite maladie des mains sales sévit à Dolisie.
La transmission de la maladie se fait par voie féco-orale. Le plus souvent, elle est directe. L’eau et les aliments souillés par des déjections contenant des bactéries Shigella, ainsi que les mouches, peuvent également transmettre la maladie.
Les symptômes se manifestent par une fièvre, des nausées, des vomissements, un ténesme et une diarrhée habituellement sanglante.
Le dernier point gouvernemental précise qu’au 13 juillet 2023, 1200 cas ont été notifiés par les formations sanitaires de la ville de Dolisie avec malheureusement 5 décès déplorés, soit un taux de létalité de 0,42%.
Cependant, il en ressort que dans le département de Pointe-Noire, six (6) cas ont été notifiés dont un (1) décès, un (1) cas notifié au Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville et deux (2) cas suspects dans les départements de la Bouenza.
Pour réduire le risque de contracter la maladie, il est important d’observer les mesures suivantes : respecter les pratiques générales de salubrité des aliments; se laver les mains régulièrement et correctement au savon ou avec un gel hydro-alcoolique; faire cuire les aliments à une bonne température; laver les fruits et légumes crus avant de les manger; boire de l’eau potable d’une source salubre (traitée ou bouillie); ne pas préparer de la nourriture pour d’autres personnes si on a des signes suspects de la maladie; observer une bonne hygiène fécale; se rendre immédiatement au centre de santé le plus proche devant toute suspicion.
Le Gouvernement de la République est en train de prendre toutes les dispositions nécessaires pour répondre à cette urgence sanitaire et exhorte la population congolaise à faire recours aux services de santé les plus proches, devant tout cas suspect.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-07-17 07:37:39
Le commissaire général du Fespam, Gervais Hugues Ondaye, a rendu un vibrant hommage, samedi 15 juillet 2023 dans le mythique stade Alphonse Massamba-Débat de Brazzaville, au Président de la République, Denis Sassou N’Guesso, pour son engagement en faveur de la relance de ce grand rendez-vous scientifique et culturel du continent.
En raison d'une crise économique et de la pandémie de Covid-19, le Congo-Brazzaville n’a plus organisé le Festival panafricain de musique (Fespam) depuis 2015.
Au moins 17 pays sont représentés à cette édition qui a pour thème : "La rumba congolaise : envol de la base identitaire vers les vertices du patrimoine immatériel de l'humanité".
Selon le commissaire général du Fespam, Gervais Hugues Ondaye, ce thème permet de "revisiter l'histoire de la rumba congolaise depuis sa création jusqu'à sa consécration mondiale".
Cette édition est la toute première organisée après l’inscription de la rumba au patrimoine de l’humanité en 2021.
Au total deux milliards de Fcfa ont été consacrés à l’organisation de la 11e édition du Festival panafricain de musique prévu du 15 au 22 juillet 2023 à Brazzaville.
Le Fespam a été institué en 1993 par l'Organisation de l'Union Africaine (OUA), devenue Union Africaine (UA) en 2002, pour la promotion de la musique africaine. Il se tient tous les deux ans à son siège, à Brazzaville. A noter que sa première édition a eu lieu en 1996.
Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-07-16 22:15:49
Le Président congolais, Denis Sassou N’Guesso, a lancé le 15 juillet 2023 au stade Alphonse-Massamba-Débat à Brazzaville, la 11e édition du Festival panafricain de musique (Fespam), en présence des corps constitués nationaux et étrangers.
«Je déclare ouverte la 11e édition du Festival panafricain de musique. Que la fête commence et qu’elle soit belle ! »,a déclaré le numéro un congolais devant une foule en liesse.
Prévue du 15 au 22 juillet, cette édition du Fespam a pour thème : « La rumba congolaise : envol de la base identitaire vers les vertices du patrimoine de l’humanité ».
Au menu des spectacles, des symposiums et un marché de la musique africaine.
«J’ose espérer que tous les professionnels réunis pour cette édition donneront le meilleur d’eux-mêmes pour combler les attentes des amoureux de la bonne musique », a signifié Hugues Gervais Ondaye, commissaire général du Fespam.
Hugues Gervais Ondaye a également rendu un vibrant hommage au Président Denis Sassou N’Guesso, pour son engagement en faveur de la relance de ce grand rendez-vous scientifique et culturel du continent.
Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-07-16 15:50:41