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Congo : Faute de légitimité, Pascal Tsaty Mabiala ne pourra organiser le prochain congrès de l’UPADS

Le Conseil de Réhabilitation des Fondamentaux de l’UPADS (CRU), dans un communiqué dont une copie est parvenue ce mercredi après-midi à notre rédaction, déclaré que « faute de légitimité, Pascal Tsaty Mabiala ne pourra organiser le prochain congrès de l’UPADS. Lecture.

«D'une main de fer l'équipe de direction de l'UPADS, conduite par Pascal Tsaty-Mabiala, 1er Secrétaire de ce parti, bloque depuis lors la tenue du prochain Congrès de sa formation politique.

Cependant, le Conseil de réhabilitation des fondamentaux de l'UPADS (CRU) tient à la tenue de ce Congrès, renforcé qu'il est dans cette position par la forte pression qu'un nombre, toujours croissant, des membres et sympathisants de l'UPADS exercent ce dernier temps sur le même directoire du parti, en faveur d'une tenue immédiate et inconditionnelle du prochain Congrès du parti, à jamais verrouillé par lui.

En réponse à une telle pression, il est à craindre que l'équipe de Tsaty-Mabiala veuille organiser une parodie de Congrès, juste pour apaiser les tensions et ainsi se donner les moyens de se maintenir à la tête du parti, sur le modèle du Congrès de 2013 où Tsaty-Mabiala et ses hommes liges s'étaient attribués des pouvoirs absolus sur l'ensemble des organes du parti, au terme d'une falsification extraordinaire quoique larvée de la doctrine, de l'organigramme et du logo de l'UPADS.

Pour échapper à une parodie de Congrès risquant de consacrer le statu quo entre, d'une part, les forces de progrès et de réhabilitation des fondamentaux de l'UPADS, conduites par le CRU et d'autre part, les forces d'inertie, de déviation de la ligne doctrinale du parti se constituant de la sorte en forces de trahison du parti, drainées par Pascal Tsaty-Mabiala, il est impératif de poser comme préalable à la convocation du prochain Congrès la référence au précédent de Paulin Makita au sein de l'UPADS : combien peuvent avoir déjà oublié que Paulin Makita était le dernier dirigeant de l'UPADS à avoir été nommé par le professeur Pascal Lissouba, en personne, comme Secrétaire général de l'UPADS par intérim.

Cependant, Paulin Makita, qui avait l'onction du professeur Lissouba dans l'exercice de ses fonctions de Secrétaire général par intérim de l'UPADS, n'avait jamais été autorisé à convoquer et organiser le Congrès de son parti, au motif que son trop long mandat intérimaire avait longtemps expiré et qu'en conséquence, il n'avait plus de légitimité à faire valoir dans le processus de convocation d'un quelconque Congrès de l'UPADS, tel que prévu par les textes en vigueur.

Discipliné, et soumis au point de vue pourtant d'une coterie au sein du directoire du parti, Paulin Makita renonça à toutes ses prérogatives de Secrétaire général de l'UPADS et laissa à ceux qui n'avaient été mandatés par personne détenant une habilitation de le faire la responsabilité de former l'équipe d'organisation du Congrès.

Est-il besoin d'insister outre mesure pour faire constater la similitude entre la situation de Paulin Makita, en son temps, et celle de Tsaty-Mabiala aujourd'hui ? Ce dernier est hors mandat depuis des lustres, et la caducité de son mandat de 1er Secrétaire l'a, de ce fait même, dessaisi du pouvoir institutionnel dont l'avait investi le Congrès de 2013, le disqualifiant ainsi de la fonction d'organisateur autorisé du prochain Congrès de l'UPADS.

Au sein de l'UPADS, si celle de Tsaty-Mabiala en est vraiment une, il n'y aura pas deux poids, deux mesures, en ce sens que les mêmes causes produisant les mêmes effets, au-delà de la durée de validité de son mandat, exactement comme Paulin Makita en son temps, Tsaty-Mabiala verra d'autres personnes que lui, convoquer, organiser et superviser le déroulement des travaux du prochain Congrès ».

Fait à Houston /USA, le 23/08/2023

Le porte parole du CRU

A.Lombo

Créé le 2023-08-23 14:54:10

France : La chanteuse gabonaise Tita Nzebi confirme deux concerts à Paris et à Rennes

On connaît donc désormais l’ensemble des dates de la tournée française. Ainsi, la première date aura lieu à Paris au 360 Paris Music Factory le 30 septembre et la dernière le 21 octobre 2023 au MJC Bréquigny à Rennes à 20h30. Cette série de concerts vient célébrer les 17 ans de carrière de Tita Nzebi, très envie d’explorer autant de chansons que possible pour donner à ses fans le spectacle qu’ils attendent, mais aussi pour vendre, et de la plus belle manière, la culture gabonaise, loin des frontières nationales.

Assistez au concert époustouflant de Tita Nzebi, une expérience musicale inoubliable qui ne laisse personne indifférent. La magnifique ambiance et l'énergie électrisante de l'événement vous offriront une soirée unique et passionnante.

La performance captivante et émouvante de la perle de Mbigou, au sud du Gabon, vous transportera dans un univers musical riche et envoûtant, où vous découvrirez son talent incontestable.

Ne manquez pas cette occasion exceptionnelle d'être témoin du génie créatif de Tita Nzebi sur scène, une expérience qui restera gravée dans votre mémoire pour toujours.

Réservez dès maintenant vos places et plongez-vous dans l'univers magique de Tita Nzebi en concert.

En France depuis 1998, après un bref passage dans l’orchestre Ngoumi, Tita Nzebi développe une fusion de musique Nzebi et des sonorités Blues, Jazz et Rumba. Sa musique est issue des rythmes traditionnels Nzebi, une ethnie parlée au Gabon et au sud du Congo-Brazzaville, notamment dans le département du Niari.

Tita Nzebi est en pleine préparation de son 4e album, un véritable nectar !

Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-08-23 14:19:22

15e sommet des BRICS : Denis Sassou N’Guesso remercie Cyril Ramaphosa pour son invitation

Le Président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a remercié son homologue sud africain, Cyril Ramaphosa , pour son invitation au 15è sommet des BRICS, un groupe qui rassemble le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud.

« C’est avec un réel plaisir que je foule, à nouveau, la terre sud africaine. Je remercie mon frère et ami, le Président Cyril Ramaphosa, pour l’honneur qu’il me fait, en m’invitant à ce 15e sommet des BRICS », a écrit le numéro un congolais sur son compte Twitter.

Cette semaine, du mardi 22 au jeudi 24 août va se tenir à Johannesburg, en Afrique du Sud, le sommet des BRICS, un groupe qui rassemble le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud.

Les discussions vont porter sur « les BRICS et l'Afrique », n'excluant pas un élargissement du groupe à certains Etats de ce continent. Des dizaines de pays se sont porter candidats pour intégrer les BRICS, espérant ainsi pouvoir créer un nouvel ordre mondial qui leur profite plus que l'ordre actuel.

Le bloc, qui produit près d'un quart de la richesse mondiale (23%) et rassemble 42% de la population globale, revendique un équilibre économique et politique mondial multipolaire notamment au regard des Etats-Unis et de l'Union européenne.

Le thème de la réunion est « les BRICS et l'Afrique ». À l'ordre du jour du sommet de Johannesburg de cette année figurera un possible élargissement des BRICS.

L'Afrique est un nouvel enjeu diplomatique pour l'Occident, la Russie et la Chine qui se disputent l'influence dans un contexte de divisions attisées par le conflit en Ukraine et les tensions entre la Chine et les Etats-Unis. L'augmentation du nombre de membres des BRICS pourrait donner plus de poids au bloc et à son message de réforme mondiale.

Une quarantaine de pays ont demandé leur adhésion ou manifesté leur intérêt pour rejoindre le groupe, dont l'Iran, l'Argentine, le Bangladesh et l'Arabie Saoudite. Parmi ces pays, près d'une vingtaine a fait une demande d'admission officielle.

L'Iran et le Venezuela, sous le coup de sanctions, cherchent à réduire leur isolement et espèrent que le bloc pourra soulager leurs économies paralysées.

L'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis voient dans les BRICS un moyen de jouer un rôle plus important au sein des instances mondiales, estiment les analystes. Quant à l'Éthiopie et le Nigeria, ils sont attirés par l'engagement du bloc en faveur de réformes aux Nations unies qui donneraient plus de poids au continent africain.

D'autres pays encore souhaitent des changements au sein de l'Organisation mondiale du commerce, du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale.

Bien qu'aucune liste officielle des candidats n'ait été divulguée par les BRICS, les dirigeants des pays du bloc devraient discuter d'un cadre pour l'admission de nouveaux membres.

Les candidats potentiels partagent un but commun : créer un nouvel ordre mondial qui leur soit favorable. Et beaucoup voit la possibilité d'intégrer les BRICS comme un moyen d'atteindre cet objectif. Car depuis la création du groupe, la promesse des BRICS de se poser comme grand défenseur du « Sud global » a rencontré un accueil favorable.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-08-23 13:59:21

Congo – Disparition : Benjamin Bounkoulou est mort !

Benjamin Bounkoulou, vice président du Conseil économique, social et environnemental est décédé mercredi 23 août à Suresnes en France. Grand commis de l’État, l’homme a côtoyé sa vie durant, la haute administration congolaise.

Benjamin Bounkoulou n’est plus. L’ancien ministre des Affaires étrangères sous Pascal Lissouba et qui était à ce jour vice-président du Conseil économique, social et environnemental, s’est éteint à Suresnes en France où il résidait pour un séjour médical.

Avec son décès, c’est un grand commis de l’État qui tire sa révérence.

Rompu à la tâche, partout où il passait, ses collaborateurs l’affublaient du sobriquet de « monsieur boulot », tant l’homme mettait un point d’honneur à la valeur travail.

Ancien Ministre des Affaires Etrangères et diplomate de formation, Benjamin Bounkoulou est l’un des rares cadres congolais qui aura le plus travaillé à l’étranger. Il a été par le passé respectivement:

Député à l'Assemblée nationale de2012 à 2017, Conseiller municipal de la Commune de Nkayi de2008 à 2012, Premier Vice-président du Sénat de 2002 à 2011, Deuxième Vice-président du Conseil National de Transition de 1998 à 2002, Ministre de la Privatisation, chargé de l'inspection général d'Etat en 1997, Président du Conseil des Ministres de l'Organisation de l'Unité Africaine (OUA) en 1994, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, chargé de la francophonie de 1992 à 1995, Directeur Général de la Société Congolaise des Transports Maritimes (SOCOTRAM) de 1991 à 1992, Directeur Général Adjoint de SOCOTRAM de 1990 à 1991, Ambassadeur de la République Populaire du Congo aux États-Unis d’Amérique et au Canada de 1987 à 1990, Ambassadeur du Congo près la République d'Ethiopie Socialiste à Addis-Abeba, au Yémen Démocratique et à Djibouti, auprès de l'OUA et de la commission économique des Nations Unies pour l'Afrique de 1983- 1987, Ambassadeur extraordinaire et Plénipotentiaire de la République Populaire du Congo en Algérie, en Libye, en Mauritanie, en Egypte et en Tunisie de 1979-1983, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Congo en Angola et Doyen du corps diplomatique de 1976 à 1979, Ambassadeur itinérant et Conseiller diplomatique du Président de la République de 1975 à 1976, Secrétaire Général du Ministère des Affaires Etrangères de 1971 à 1975, Directeur des Affaires Politiques du Ministre des Affaires étrangères de 1969 à 1971, Directeur de la division Afrique au Ministère des Affaires Etrangères de 1967 à 1969.

Très proche du Président Denis Sassou N'Guesso qu'il appelait d'ailleurs par son prénom, en dehors des cérémonies officielles, ce qui était réciproque,  Benjamin Bounkoulou aura été des ces jeunes cadres qui ont commencé à servir leur pays au lendemain de l'indépendance, en assumant des responsabilités et qui lui ont voué toute leur vie, au point de n'avoir presque pas profité de leur jeunesse.

Né le 25 Septembre 1942, Benjamin Bounkoulou est décédé le 23 août à Suresnes en France. Il avait 81 ans.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo Brazzaville

Créé le 2023-08-23 13:51:48

Congo – Élections sénatoriales : Et l’UPADS de Pascal Tsaty Mabiala coula corps et biens !

Les élections sénatoriales de dimanche 20 août ont rendu leur verdict. S’il était déjà acté que le Parti Congolais du Travail PCT paraissait arithmétiquement mieux nanti pour remporter la majorité des sièges, il demeurait par contre inenvisageable que l’opposition et notamment l’UPADS, le premier des partis qui la composent, fût complètement laminée, même dans ses fiefs traditionnels. Un constat qui fait dire à certains, que de nombreux conseillers de l’UPADS, n’auraient pas voté pour leurs propres candidats. Une attitude symptomatique de la crise désormais dévoilée, qui couve au sein du parti de Pascal Lissouba, en panne de clarté de sa ligne politique.

La posture de l’UPADS qui n’est autre qu’une déconfiture pour le parti, à l’issue des sénatoriales, nous a fait penser à Arthur Mbama, militant de base de l’UPADS, qui il y a quelques mois, avec rédigé un article au vitriol intitulé : « Pascal Tsaty Mabiala et Honoré Sayi, opposants de l’absurde ou liquidateurs de l’UPADS ? », publié chez certains de nos confrères.

À l’époque, sollicitée par l’auteur, notre rédaction avait opté pour la non publication de cet article, car nous trouvions certains passages discourtois vis-à-vis des personnalités politiques indexées, tout comme le reproche fait à leur endroit nous paraissait exagéré. Pourtant aujourd’hui, force est de constater que nous nous étions peut-être trompés et de reconnaitre qu’en dépit du verbatim assez violent, les propos d’Arthur Mbama étaient à l’évidence prémonitoires, tant l’homme anticipait la situation née des sénatoriales, qui actent que facto la « liquidation » de l’UPADS, ainsi qu’il l’évoquait, dans l’article.

Que le principal parti de l’opposition se soit contenté d’une seule élue, Élisabeth Mapaha, c’est le comble de la débâcle, dans son fief traditionnel, de surcroit après un deuxième tour, qui plus est, grâce au retrait de l’autre candidat, Ignace Mafoumbi, qui selon des indiscrétions recueillies par nos sources, aurait subit des pressions. Cela paraît évident car lui, Ignace Mafoumbi Nzengui qui sait que jamais les frais de candidature ne sont remboursés, en exige le remboursement, auprès du Ministre de l'Intérieur. Une exigence qui montre à l'évidence qu'on lui aurait ''un peu'' forcé la main.

Il va s’en dire que pour les militants désabusés, la pilule est non seulement amère pour être avalée, mais carrément cyanurée et donc mortifère.

Dire que Pascal Tsaty Mabiala a laissé rouler le flambeau de l’UPADS dans la poussière. Et cette défaite est la sienne.

« À défaut de le liquider, l’adversaire lui a laissé la vie sauve, simplement par galanterie politique. Cela n’est pas une victoire. Mais l’expression ‘’à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire’’ prend soudain tout son sens, car Pascal Tsaty Mabiala a perdu la guerre des sénatoriales tel un soldat que l’ennemi a laissé partir après l’avoir désarmé », a conclu au bord des larmes, un ancien dirigeant du parti qui pense que « Pascal Tsaty Mabiala devrait tirer les conséquences du désordre qu’il a mis dans le parti ».

« Personne ne sait aujourd’hui, où se situe l’UPADS. Le secrétaire général s’accoquine avec le parti au pouvoir pour des gains personnels, avec certains de ses proches. En retour, le parti ne profite en rien de ce qui devrait être un échange de bons procédés », a-t-il conclu.

Une position qui rejoint celle d’Arthur Mbama qui en son temps, avait semblé lire comme dans un miroir, lui qui relevait avec réalisme : « C’est plus qu’une trahison politique que de voir le jeu auquel se livre celui qui se dit appartenir à un parti dit de l’opposition, puisqu’il s’agit du parti politique Upads dont le 1er secrétaire Pascal Tsaty Mabiala est le chef de file de l’opposition congolaise.

À quoi joue ce parti politique, mon parti, dans lequel je ne me reconnais plus, comme beaucoup d’autres militants de base d’ailleurs. Ne serait-il pas judicieux pour le parti de clarifier sa position en signant clairement un accord de gouvernement avec le PCT, parti au pouvoir, comme l’avait fait en son temps, son président fondateur Pascal Lissouba entre les deux tours de l’élection présidentielle de 1992 ? ».

Il assénait amer : « force est de constater que l’UPADS est présente partout et nulle part à la fois, car de son appartenance politique, les dirigeants du parti entretiennent le flou, au point que de nombreux militants ne savent plus où donner de la tête. Et l’épisode Honoré Sayi a bien fini de les persuader que certains dirigeants de ce qu’était le parti de Pascal Lissouba, ne sont ni plus ni moins devenus que des affairistes zélés. »

Puis de conclure : « pour ceux qui osaient encore en douter, voila qui conforte leur politique de l’absurde. Eux qui s’emploient à donner du sens au non sens, comme ramant à contre courant de l’histoire, la vraie. »

Et si le constat d’Arthur Mbama était des plus réalistes tant les faits lui donnent désormais raison.

La direction du parti qui naturellement fera le point sur les résultats des sénatoriales, devra analyser en toute objectivité l’action du secrétaire général, dans cette « liquidation de l’UPADS ».

Rappelons que les résultats des sénatoriales se présentent ainsi qu’il suit :

PCT : 52 sénateurs

Indépendants : 7 sénateurs

RDPS : 3 sénateurs

MAR : 2 sénateurs

CLUB 2002 PUR : 2 sénateurs

RC : 1 sénateur

MCDDI : 1 sénateur

LCM : 1 sénateur

UDLC : 1 sénateur

PRL : 1 sénateur

UPADS : 1 sénateur

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo Brazzaville

Créé le 2023-08-23 07:39:01

Denis Sassou N’Guesso a quitté Oyo pour Johannesburg

A l’invitation de son homologue sud africain, Cyril Ramaphosa, le Président congolais, Denis Sassou N’Guesso, a quitté Oyo ce mardi 22 août 2023, pour Johannesburg afin de participer au 15e sommet des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud).

Tout est fin prêt, dans le quartier de Sandton au nord de Johannesburg, pour accueillir le sommet des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), dont les leaders se retrouvent pour la première fois en personne depuis la pandémie de Covid-19.

Les préparatifs n'ont pas été simples, après des mois de tergiversations autour de la possible venue du président russe, sous mandat d’arrêt de la Cour Pénale Internationale (CPI), et les débats sur l'éventuelle tenue du sommet dans un pays non-signataire du Statut de Rome.

Finalement, point de Vladimir Poutine attendu en Afrique du Sud : il sera représenté par son ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, et suivra les discussions en visioconférence.

Même en l'absence du président russe, la guerre en Ukraine sera présente en toile de fond, alors que les gouvernements sud-africain, indien et chinois s'en tiennent depuis le début à une position de non-alignement et que Pékin et Pretoria tentent de jouer le rôle de négociateurs.

Ce sommet « est particulièrement important, car il se tient à un moment où le monde est confronté à des défis fondamentaux qui vont déterminer l'évolution des événements internationaux pour les années à venir » fait valoir le chef de l'Etat sud-africain Cyril Ramaphosa.

Autre président qui ne devrait pas faire le déplacement : Emmanuel Macron, qui avait pourtant exprimé son souhait de participer en tant qu'observateur.

La cheffe de la diplomatie sud-africaine, Naledi Pandor, a fait savoir qu'« aucune invitation n'avait été envoyée en ce sens ».

Le dossier qui pourrait transformer l'avenir des BRICS est celui de l'élargissement. La Chine, la Russie et l'Afrique du Sud poussent en ce sens : de fait, aucun nouveau membre n'a été admis depuis l'arrivée de l'Afrique du Sud en 2010. Des critères d'entrée ont été établis au niveau ministériel, mais ils doivent être désormais acceptés par les chefs d'Etat des cinq nations.

Selon le président sud-africain, « plus de 20 pays ont formellement postulé pour rejoindre les BRICS », avec des candidats aussi variés que l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, l'Argentine, l'Algérie, l'Egypte, l'Ethiopie et l'Iran.

Rassemblant à eux cinq plus de 40 % de la population, près d'un quart du PIB mondial et 18 % des échanges, les BRICS comptent à leur actif la création de la Nouvelle banque de développement. Ils entendent continuer à grandir pour devenir une alternative aux puissances occidentales.

La vérité est que le poids écrasant de la Chine au sein du groupe lui donne toujours une place de choix dans les décisions, pour encourager la dédollarisation du monde et le développement des échanges en monnaies locales notamment.

L'Afrique du Sud entend d'ailleurs profiter du passage de Xi Jinping pour renforcer ses relations bilatérales, en organisant, en parallèle du sommet, une visite d'Etat avec le président chinois ce mardi.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-08-22 18:21:02

« Nzoungou » de Roga-Roga bouillonne déjà sur le marché du disque

Après le succès phénoménal du single « Bokoko », la mégastar congolaise, Roga-Roga, vient de mettre un maxi single sur le marché du disque. « Nzoungou » autrement dit la marmite, compte six titres dont deux génériques et quatre rumbas.

« La marmite pour moi c’est l’unité, parce que dans une maison chacun a sa chambre. C’est lorsqu'on annonce que le repas est prêt, que tous se retrouvent autour de la table pour manger et discuter en même temps. En outre, c’est Nzoungou la marmite qui supporte le feu pour nous permettre après de manger et avoir la force, la santé. Car celui qui n’a pas mangé ne peut avoir la force », a expliqué le leader historique du groupe Extra Musica, Roga-Roga.

Phénomène des années 1990, Roga-Roga fait salle comble partout où il passe.

Avec ses rythmes endiablés, le chanteur de «Racines» a réussi à s’imposer en nouveau magicien de la rumba congolaise.

Ses envolées lyriques ont fini par mettre les férus de la musique africaine à ses pieds.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-08-22 17:48:30

Congo : Le gouvernement a approuvé l’exploitation du gisement de potasse Kanga

Quatre membres du gouvernement congolais ont signé vendredi dernier, dans la grande salle du Ministère de l’Economie et des finances, à Brazzaville, une Convention d’exploitation des potasses d’une durée de vingt-cinq ans renouvelable, pour une production annuelle de 600 000 tonnes, avec les sociétés KANGA POTASH et sa filiale de droit congolais SEPK S.A.

La partie congolaise était représentée par quatre ministres. En l’occurrence, Pierre Oba, ministre d’Etat, ministre des industries minières et de la géologie ; Jean-Baptiste Ondaye, ministre de l’Economie et des finances ; Ludovic Ngasté, ministre du Budget, des comptes publics et du portefeuille public ; et Honoré Sayi, ministre des Transports, de l’aviation civile et de la marine marchande. Les deux sociétés signataires étaient représentées par Stéphane A. Rigny et Achim Strauss, respectivement Président du Conseil d’administration (PCA) et Président directeur général (PDG) de la société KANGA POTASH.

Selon les données techniques fournies par le Directeur général des mines, Urbain Fiacre Opo, le gisement mis en exploitation, dénommé Kanga (situé dans le district de Loango, Département du Kouilou) a une réserve de 130 millions 800.000 tonnes. Sa capacité de production est de 600.000 tonnes par an. La durée de la Convention d’exploitation de la mine est de 25 ans renouvelable. L’investissement prévu, qui intègre les infrastructures, est estimé à 555 millions de dollars américains (soit 333.945 milliards 253 millions 245.000 de frs CFA).

Pour sa part, le ministre d’Etat, Ministre des industries minières et de la géologie, Pierre Oba, a indiqué que « cette convention est l’aboutissement d’un processus de 7 ans des négociations débutées en 2016 entre l’Administration congolaise (regroupant les cadres des 6 ministères) et les partenaires exploitants ».

De son côté, Stéphane A. Rigny, Président du Conseil d’administration de la société KANGA POTASH, a renchéri en ces termes : « L’industrie des fertilisants est un secteur structurant. Il produira ses effets dans la sécurité alimentaire, non seulement pour le Congo-Brazzaville, mais aussi pour le reste de l’Afrique et du monde. En effet, le Congo-Brazzaville est un joueur mondial exceptionnel dans l’industrie des fertilisants, parce que ses sols regorgent, à la fois et aux mêmes endroits, les potasses, les phosphates et les gaz naturels ! Le projet d’exploitation minière des sels de potasse du gisement Kanga offrira de nombreux emplois directs et indirects, aussi bien dans sa phase de construction des infrastructures que dans sa phase de production !»

Cette exploitation minière s’inscrit dans le cadre de la diversification économique de la République du Congo qui ne devrait plus compter seulement sur le pétrole. Car, il s’agit, ici, d’exploiter les potasses à partir desquelles sont fabriqués plusieurs produits parmi lesquels les sels de potasse et les engrais pour la fertilisation des terrains agricoles.

  Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-08-22 17:18:35

Elections sénatoriales : Le PCT largement en tête avec 52 sénateurs

Les résultats provisoires rendus publics par le ministre congolais de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local, Raymond Zéphirin Mboulou, placent largement en tête le PCT et ses alliés avec 61 sénateurs dont 52 pour le parti au pouvoir.

Confiant de ses 650 conseillers locaux sur les 1154, soit 56,32%, le PCT avait positionné 55 candidats pour consolider sa majorité politique.

Au finish, 52 ont été élus contre quarante-quatre sénateurs dans la législature finissante.

Réuni sous la direction de son secrétaire général, Pierre Moussa, pour analyser les résultats de ces élections, le secrétariat permanent du PCT en charge de la communication, Parfait Iloki a salué le gouvernement pour le respect du calendrier électoral, l’organisation et la tenue réussie de ce scrutin.

L’Upads de Pascal Tsaty Mabiala qui avait deux sénateurs lors de la troisième législature est l’un des plus grands perdants de ces élections.

L’espoir de l’ancien parti politique au pouvoir repose désormais sur l’ancienne maire de Mossendjo, Elisabeth Mapaha, qui a été accrochée par Ignace Mafoumbi, soit 56 voix partout.

Les deux candidats vont s’affronter ce 22 août au second tour du scrutin. En cas d’égalité persistante au second tour, même si la loi reste muette dans ce cas de figure pour une élection à suffrage universel indirect, au scrutin uninominal majoritaire à un tour, par assimilation, les organisateurs envisagent d’appliquer la loi qui prévoit le cas lorsqu’il s’agit d’une élection législative.

« En cas d’égalité de voix entre les deux candidats restés en lice, le scrutin est repris. Si l’égalité persiste, il est procédé au tirage au sort pour départager les deux candidats », stipule l’article 66 alinéa 3 de la loi électorale, s’agissant du scrutin uninominal majoritaire à deux tours.

Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-08-22 16:37:02

Félix Wazekwa sera le premier artiste congolais à se produire au Madison Square Garden à New York

Avec l’humilité qu’on lui connait, la mégastar congolaise dont la musique enchante un public varié des congolais et africains, abonné aux plus grandes salles de spectacle du monde, s'apprête en effet, à aller à l'assaut des scènes américaines avec son brillant orchestre. Il sera le premier artiste congolais à se produire en tête d’affiche d’un concert au Madison Square Garden de New York dans un avenir très proche.

L’architecte des rythmes tropicaux a fait cette annonce dimanche chez nos confrères de B-One TV.

«J’envisage de me produire au Madison Square Garden à New York aux USA dans un avenir très proche », a déclaré Félix Wazekwa, artiste musicien, acteur et écrivain congolais.

En terme de production studio, le président du groupe « Cultur’A Pays Vie », toujours combattu, parfois battu, mais jamais abattu, a dévoilé en juillet dernier sur les plateformes en téléchargement son nouveau titre réalisé avec le chanteur congolais, Fabregas.

«Tik Tok », c’est l’intitulé de cette bombe lyrique qui cumule déjà plus de 500 mille vues sur YouTube. La chanson qui continue de séduire les férus de la musique congolaise, relate notamment le quotidien des utilisateurs de la plateforme chinoise « Tik Tok ».

On rappelle que Félix Wazekwa est rentré dans liste des artistes ayant fait un concert au stade des Martyrs le 12 août dernier devant un public en liesse.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-08-22 16:16:14

Congo : Pillage à huis clos de la forêt et des mines de la Sangha, la colère de l’OCDH devant le silence du gouvernement

L’Observatoire congolais des droits de l’homme (OCDH) a fait état, dans un rapport publié lundi 21 août, d’un pillage à huis clos de la forêt et des mines de la Sangha (nord), le deuxième plus grand département du pays, par des sociétés chinoises et ouest-africaines.

L'OCDH qui juge « préoccupante » cette situation, met en cause une faille de gouvernance flagrante au sein de l’État congolais.

«Ce qui se passe dans la Sangha, c’est simplement un pillage à huis clos au mépris des droits humains et de l’environnement. Des ressources minières sont pillées sans que le gouvernement n’intervienne, et sans que cela ne profite aux populations locales de la Sangha », a déclaré le directeur exécutif de l’OCDH, Franck Chardin Aubin Tchibinda.

L’exploitation illicite de la forêt et des mines de la Sangha est l’œuvre de sociétés chinoises et ouest-africaines qui ne payent aucune taxe et n’obéissent à aucune réglementation, affirme l’OCDH.

En juillet dernier, le président du Conseil Départemental du Niari (sud), Armand Moody Mafoumbou, excédé par le pillage de la forêt et des mines de Moungoundou-Nord, écosystème dévasté, nappe phréatique polluée par des rejets cyanurés, n’a trouvé d’autre solution que de contraindre la société chinoise Beveraggi Group Congo Mining (BGCM), en concertation avec le Préfet du Niari, Gilbert Mouanda-Mouanda, d’arrêter leurs activités jusqu’à nouvel ordre.

Qu’il s’agisse des populations autochtones délaissées, ou des victimes des rejets de l’orpaillage dans la Sangha, dans la cuvette ouest, dans le Niari et la Bouenza, avec des cours d’eaux souillées par des sociétés chinoises, à ceux de Dimonika dans le Mayombe, où ailleurs encore où se posent des problèmes d’environnement au mépris des lois de la République, les Congolais souhaitent que ceux qui ont la moindre parcelle d’autorité dans ce domaine, agissent promptement au profit des populations et du Congo, pour que demain soit meilleur qu’aujourd’hui.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-08-22 15:12:24

Congo – Assassinat de Anne Félicité Massamba-Débat: 4 personnes incarcérées

Quatre personnes suspectées d'avoir trempé dans l'assassinat d’Anne Félicité Massamba-Débat, fille de l'ancien président de la République Alphonse Massamba-Débat, ont été incarcérées. Elles se trouvent depuis mercredi 16 août 2023 à la Maison d'arrêt centrale de Brazzaville.

Milandou Brunel, Dzela Anglade alias "mal garé", Ayekila Bruno (de nationalité centrafricaine) et Ongouya Jolidor ont tous quatre été placés sous mandat de dépôt, suite à l’évolution de l’enquête qui avait conduit à leur arrestation.

Âgée de 66 ans, Anne Félicité Massamba-Débat avait été assassinée dans la nuit du mardi 13 juin 2023 à son domicile familial sis vers le Marché Total, dans le premier arrondissement, Makélékélé, à Brazzaville.

Le meurtrier avait commis son forfait à l’aide d’une machette trouvée dans une dépendance située derrière la maison principale. Tout porte à croire que le criminel était un habitué des lieux.

Fort de ces indices qui semblaient orienter l’enquête, le procureur Oko-Ngakala qui s’était rendu sur les lieux du crime, avaient instruit les enquêteurs à ne négliger aucune piste, y compris l’entourage immédiat de la victime.

Les fins limiers de la Police nationale ont après un travail méticuleux, sur la base des indices concordants, mis la main sur les présumés assassins. Des habitués des lieux, qui auraient agît en bande organisée, selon des aveux recueillis par les enquêteurs.

Une forte somme d’argent que la victime aurait détenue par devers elle, selon que le supposaient ses bourreaux, serait le mobile du crime.

L’enquête continue, afin de mettre à jour d’autres complicités, si tant est-il qu’elles existent.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-08-19 08:53:58

Congo – UDH YUKI : L’assemblée générale se transforme en bagarre rangée entre les tenants des différents courants du parti

Le siège de l'Union des démocrates humanistes (UDH-YUKI) a été vendredi 18 août dans l’après midi, le théâtre d’une véritable bataille rangée entre les différents « frères et sœurs » du parti. Ils étaient pourtant réunis pour ramener l’unité et surtout la cohésion au sein de la formation politique de feu Guy Brice Parfait Kolelas. On déplore de nombreux blessés. La police a été obligée d'intervenir pour ramener l'ordre et surtout le calme.

Organisée par les organes intermédiaires du parti de feu Guy Brice Parfait Kolélas, cette assemblée générale a été arrêtée avant d’avoir démarré.

Tout est subitement parti en vrille, quand de jeunes dissidents qui depuis quelques jours, ne faisaient pas mystère de leurs intentions, ont fait irruption au siège du parti, lieu de l’assemblée générale, dans le but de l’empêcher.

Les organisateurs de l'assemblée générale avortée les assimilent à des « kuluna » mis en mission par certains cadres de la direction du parti.

Leur furia a été dévastatrice, créant la débandade.

Les chaises ont été cassées, les tentes saccagées.

Une véritable foire d'empoigne s'est déclenchée, au moins deux personnes ont été blessées. Beaucoup d’autres ont perdu leur téléphone, voire de l’argent.

Dans leur fuite, d’autres se sont retrouvés sans chaussures ou sandales.

Face à ce qui était devenu un véritable trouble à l’ordre public, la police est intervenue et a même fait usage de tirs des bombes lacrymogènes, afin de disperser les pseudos belligérants et rétablir l'ordre.

Pour l’heure, les responsables du parti ou tout au moins ceux qui s’en prévalent ne sont pas encore remis de leur « raclée », au point qu’ils n’ont pas fait de déclaration. Celle-ci est attendue dans les prochaines heures, pourvu qu’elle ne contribue pas à envenimer davantage une situation dans laquelle chaque camp se prévaut de garantir la justesse des textes qui régissent le parti, à défaut d’user du bon sens.

De nombreux observateurs politiques se demandent si les héritiers de Guy Brice Parfait Kolelas ne finiront pas par briser cette poterie, « YUKI », cette cruche si fragile qui leur a été léguée et dont la chute serait irrémédiable.

Affaire à suivre…

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-08-18 19:24:28

RDC : Félix Wazekwa a enflammé le stade des martyrs de Kinshasa

« Il y a quelque chose de pire dans la vie que de n'avoir pas réussi, c'est de n'avoir pas essayé », disait Franklin Roosevelt. Le chanteur connu et apprécié des congolais et africains, aura définitivement marqué l'histoire du Stade des martyrs de la capitale de la RDC. L’architecte des rythmes tropicaux, Félix Wazekwa, a bel et bien ténu sa promesse de jouer dans ce stade mythique du pays de Patrice Lumumba le 12 août dernier, dans des conditions dantesques. Un événement mémorable et inoubliable qui a drainé les foules.

Nonobstant les propos qui contiennent des charges émotionnelles négatives sur les réseaux sociaux, et de la part « des petits esprits qui discutent des gens » pour paraphraser De Eleanor Roosevelt, le concert du natif de Kinshasa, a rassemblé une pléiade de stars (Fabregas Maestro, le doyen de la musique congolaise moderne, Jeannot Bombenga qui fêtera ses 89 ans d'âge le 25 août prochain, l'orchestre Kento Bakaji du célèbre producteur Louis Onema…).

Cette fois, la musique l’emporte et Félix Wazekwa signe l’une de ses performances live les plus mémorables.

«C'était un match à 4 points au stade des martyrs le jour de mon concert du 12 août 2023. Il fallait réussir à avoir un podium impeccable avec un bon aspect, nous avons réussi à l'avoir. Il fallait être présentable (mes artistes et moi), c'était fait. Il fallait présenter un spectacle digne, c'était fait et le public avait approuvé. En plus, le son était impeccable. Là où nous avons connu des problèmes, nous n'avons pas rempli ce stade››, a déclaré l'artiste congolais de renommée internationale quelques heures après son concert.

Félix Wazekwa avec ses musiciens de Cultura pays vie ont proposé au public une chorégraphie synchronisée, qui n'a laissé personne indifférente. Sa tenue a fait plaisir aux férus de la SAPE ainsi qu'aux mélomanes de la rumba congolaise.

On rappelle que Félix Wazekwa est le dixième chanteur congolais à affronter ce stade de 80 mille places assises, après le King Kester Emeneya, Bébé Tshanda, Papa Wemba, JB Mpiana, Werrason, Koffi Olomide, Fally Ipupa, Héritier Watanabe et Ferré Gola.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-08-18 11:12:48

Brazzaville : Qui a volé le sac de foufou de papa Bernard au quartier l’ombre à la base ?

Dans la nuit du jeudi au vendredi, papa Bernard, à la retraite, s’est fait voler un sac de foufou dans sa cuisine et son robinet. L’incroyable histoire s’est produite au quartier l’ombre à la base à Brazzaville, la capitale congolaise.

C’est ce vendredi matin que le père de famille a constaté les dégâts causés dans sa maison par le ou les voleurs. La porte de la cuisine est défoncée. Il rentre, patratra…. Plus rien. Pas l’ombre de son sac de foufou. Il a été volé, le robinet aussi. C’est l’unique butin du crime. Panique !

Commence un long moment de stress. A tire-d’aile, papa Bernard, à la retraite, regarde au salon, les objets de valeur n’ont pas été emportés.

Du coup, le doute s’est installé dans les esprits de son épouse et de ses enfants.

La conjoncture économique difficile que vit le pays impacte sur les prix de certaines denrées alimentaires locales. Le cas du sac de la farine de foufou qui est actuellement vendu jusqu’à 50.000 FCFA dans les différents marchés de Brazzaville. Au détail, soit un kilogramme environ, il est passé de 125 FCFA à 250 FCFA. Soit 100% d’augmentation du prix. La quantité du récipient n'est d'ailleurs pas garantie, car ledit « quaker » possède un double fond fait de farine de foufou séchée.

Pour beaucoup de ménagères qui préfèrent le foufou au manioc plus coûteux encore, nourrir la famille avec le budget de toujours, devient une véritable prouesse. Dire que des milliers de retraités vivent dans la précarité, faute du paiement de leurs pensions.

Qui aurait opéré cette frappe chirurgicale ? Une taupe enfouie dans le quartier ou un voleur venu de loin ?

L’enquête le dira.

Les populations du quartier la base dénoncent de nombreux cas de vol nocturne en passant par les traditionnels braquages de nuit et autres hold-up à domicile. Ce quartier devient de plus en plus un foyer référentiel de l’insécurité à Brazzaville.

Si la plupart des cas connus, parce qu’ils témoignent des succès engrangés, ont permis à la justice de s’en saisir, il reste que, les cas non signalés ou tout au moins méconnus du grand public, s’avèrent être les plus nombreux.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-08-18 09:50:16

Congo - Environnement « Le combat écologique de Denis Sassou N’Guesso » : Le livre de Michel Innocent Peya réaffirme l’interdépendance homme-nature sur fond de la vision écologique du précurseur Denis Sassou N’Gueso

Le 14 août 2023, le président Denis Sassou N’Guesso a dans son message à la Nation, à l’occasion de la fête de l’indépendance, rappelé l’urgence climatique aux congolais. « Un défit pour lequel des réponses adaptées doivent être efficacement mises en œuvre. »

Cette orientation aussi responsable que viable des enjeux éminemment planétaires, concentre les interactions homme-Nature. Des interdépendances dont les effets n’ont jamais été aussi affirmés de l’histoire de l’humanité, en témoignent les bouleversements climatiques notés de ci de là, avec les catastrophes qu’ils engendrent.

Ces enjeux nécessitent une réelle vulgarisation. Une mission dont l’écrivain-chercheur Michel Innocent Peya ne se lasse point de porter le flambeau.

Constant dans son action visant à promouvoir et à vulgariser les initiatives écologiques du Président Denis Sassou N’Guesso dont le leadership dans le domaine est désormais reconnu et salué par ses pairs, l’écrivain-chercheur Michel Innocent Peya, Ambassadeur des Droits et Devoirs de l’humanité et de l'Environnement, vient de publier un livre de haute facture : « Le combat écologique de Denis Sassou N’Guesso – L’engagement d’une vie d’un homme pour la paix climatique » présenté en deux tomes et préfacé par le Ministre d’État Florent N’Tsiba.

TOME 1

Ce livre dresse avec force-détails, les contours de la vision écologique de Denis Sassou N’Guesso. Cet engagement de Denis Sassou N’Guesso, très tôt affichés en précurseur, face aux dangers climatiques et la nécessité de protéger l’environnement, se fonde sur la restauration et la préservation des écosystèmes.

 BILOT 6

à ces actions volontaristes, le Bassin du Congo qui garde encore toute sa splendeur, se place au cœur de l’action de survie de l’humanité. Aussi Michel Innocent Peya retrace t-il à travers son livre, ces dispositions que le Congo a, chevillées au corps, et qu’il entend étendre à l’échelle de la planète, ainsi que Denis Sassou N’Guesso, son président, en a fait le serment.

Denis Sassou N’Guesso qui réaffirme, ainsi qu’il est rappelé dans le livre, que la protection de l'environnement consiste à prendre des mesures pour limiter ou éliminer l'impact négatif des activités humaines sur son environnement.

Au-delà de la simple conservation de la nature, il s'agit de comprendre le fonctionnement systémique, et éventuellement planétaire de l'environnement, d'identifier les actions humaines qui l'endommagent au point de porter préjudice aux générations actuelles ou futures, et de mettre en place les actions de correction. En cela, le Président congolais aura marqué de son empreinte son action pour la planète, vis-à-vis de ses contemporains et aussi pris date avec les générations futures, tant ses actions s’inscrivent au delà sa propre vie, comme faisant don de sa vie pour l’humanité.

« Le combat écologique de Denis Sassou N’Guesso – L’engagement d’une vie d’un homme pour la paix climatique », le livre de Michel Innocent Peya renferme une mine d’informations à même d’aider les chercheurs, et de proposer des solutions, sur la base des actions qui ont produit leur effet, aux dirigeants politiques et à tous les acteurs de la lutte contre le réchauffement climatique.

Il est un instrument-guide très particulier pour l’adoption d’une nouvelle politique et d’une approche stratégique d’action écologique, autant qu’ils constituent un apport substantiel dans la lutte mondiale contre le dérèglement ou le réchauffement climatique.

Cliquez sur la photo, pour lire la vidéo

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-08-17 19:52:10

France : L’artiste congolais Ya Tatchi en concert ce vendredi à Draguignan

En quête des plus belles sorties et animations pour cet été 2023 à Draguignan ? La commune française située dans le département du Var en région Provence-Alpes-Côte d'Azur, se transforme pour la saison estivale avec ce concert inédit de l’artiste congolais, Ya Tatchi, ce vendredi 18 août 2023 à partir de 20 heures.

Auteur de quatre albums – le dernier-né, « Lorsqu’on est content », est sorti en 2022 – depuis le début de sa carrière à Pointe-Noire, celui qu’on appelle « Muan Ndjindji » chante aussi bien en vili qu’en lingala, en anglais, en français et en italien ; tout comme en romanche et en suisse allemand.

Dans l’histoire de la musique congolaise, Ya Tatchi est le premier trompettiste qui se démarque en leader dans une échelle internationale.

Après plusieurs années dans les cabarets en Afrique et en Europe; avec ses talents de compositeur, d’arrangeur, de chanteur, de trompettiste et de danseur ; il s'est lancé dans la production de ses albums.

En dehors des qualités de musicien, Ya Tatchi est aussi opérateur culturel avec le célèbre festival « la fête à ndjindji » dont il est l'organisateur et le créateur.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-08-17 14:43:41

Congo : La septième édition du festival de la SAPE a rendu hommage à Jacques Moulélé et à Fernand Mabala

La septième édition du festival de la SAPE (la société des ambianceurs et des personnes élégantes) tenue, le 13 août, à l’esplanade de la maison communale de Ouenzé dans le 5e arrondissement de Brazzaville, en présence de plusieurs personnalités, des élus locaux, des maires de Poto-Poto, Jacques Elion, et de Ouenzé, Marcel Nganongo, a rendu hommage à Jacques Moulélé, dit Moulé-Moulé, et à Fernand Mabala.

Une quarantaine d’associations de sapeurs ont pris part au 7e Festival de la SAPE placé cette année sous le thème : « Après la rumba, célébrons à l’unisson la sape : vecteur de l’unité nationale et du vivre ensemble ».

Cette édition 2023 a donné le « LA » du 63e anniversaire de l’indépendance du Congo-Brazzaville, célébré ce 15 août.

Place de la mairie de Ouenzé, la principale voie était hermétiquement fermée à la circulation. Dans des tenues impeccables, les sapeurs ont fait la parade dans les deux sens, sous le regard d’un public.

C’est le quartier Bacongo, reconnu comme Berceau de la Sape, qui abritera la 8e édition du festival, l’an prochain.

On rappelle que la première édition du festival de la SAPE a rendu hommage à Mayembo de Base ; la deuxième à Rapha Bounzeki ; la troisième à Guy Domis Azangassoue et Lézin Mampouya, dit Lozano ; la quatrième à Mazouka ma Mbongo le doyen et Gondé Maleba ; la cinquième à Michel Indata, dit Yaya Jagger, et à Jacquito wa Mpungu ; la sixième à Nono Gando et Léandre Moumpala.

Religion, idéologie de la propreté, art de manier les couleurs, les avis des sapeurs divergent quant à la définition de ce concept. Mais le résultat est le même. Aussi loin que nous pouvons remonter dans notre mémoire, les sapeurs ont toujours fait partie de l’environnement des congolais.

Née dans la brutalité de la colonisation, la SAPE a su concilier les différentes ethnies congolaises divisées par des années de guerre civiles meurtrières. Le beau vêtement s'est imposé comme un vecteur de cohabitation dans une société clanique : la SAPE rassemble et regroupe des Congolais autour de valeurs communes, travaillant à améliorer leur style et leur gestuelle, dans le but d'atteindre originalité et distinction.

Au Congo-Brazzaville, la sape est un puissant vecteur de l’unité nationale et du vivre ensemble. Un domaine particulier dans lequel les Congolais s’illustrent depuis la nuit des temps, un défilé haut en couleur qui s’introduit partout. Jusque dans les coulisses des grandes maisons de couture occidentales, qui n’hésitent plus à leur tour à copier les tenues de ces élégants personnages.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-08-17 14:07:10

Tronçon Tsinguidi-Mayoko : 2 morts et un blessé grave dans un nouveau drame de la route, le gouvernement sous pression

Deux personnes ont été tuées cette nuit dans un accident de la route, dans le département du Niari (sud). L'état du véhicule donne une idée de la gravité de l'accident qui s'est produit sur la montagne Leyou, entre Tsinguidi et Mayoko.

Selon les premières informations fournies par les témoins, après avoir fait une sortie de route, le véhicule en provenance de Dolisie et qui transportait la marchandise à destination de Mbinda, a violemment percuté un arbre avant de terminer sa course dans un ravin.

Après cet accident à « forte cinétique » selon les témoins, le conducteur a été retrouvé inconscient et incarcéré. Une fois désincarcéré, il a été transporté en urgence absolue par les secours à l’hôpital de Mossendjo, le plus proche du lieu de l’accident.

La circulation a été coupée dans les deux sens, le temps de l'intervention des secours.

Ces accidents remettent en lumière les maux de la route bien connus au Congo-Brazzaville comme dans de nombreux pays d'Afrique : vétusté et aménagement dangereux des véhicules, conduite inconsidérée, ou encore corruption répandue des agents chargés de faire respecter les lois ou passer le permis de conduire.

Ce drame dans le département du Niari, a suscité un flot de critiques contre les autorités pour leur incapacité à faire respecter les règles de conduite, mais aussi la réglementation sur l'état des véhicules.

Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-08-17 10:01:47

Mayoko : la transformation sur place du minerai de fer pour vendre une production à plus grande valeur ajoutée fait débat

Assiste-t-on à un véritable changement de paradigme dans l'approche de la gestion de l'exploitation du minerai de fer de Mayoko dans le Niari (sud) par la société ULSAN Mining Congo SAU ? Ce gisement de fer dispose de réserves estimées à 917 millions de tonnes, dont 38,5 millions de tonnes directement exploitables. D’une durée de vie de 30 ans, les prévisions de production annuelle de ce gisement sont de 300.000 tonnes par an pour la première phase et 16,5 millions de tonnes par an dans une seconde phase qui exploiterait la roche dure. Pour la population, la ville de Mayoko ne veut plus seulement être une zone d’extraction de minerais, elle entend le transformer sur place pour vendre une production à plus grande valeur ajoutée.

A Mayoko, les retombées de l’extraction des ressources naturelles, comme le fer et l’or, restent notoirement disproportionnées. Les experts invoquent l'insuffisance des investissements dans le développement d'un tissu économique local, le manque d'infrastructures primordiales comme les routes, les écoles, les dispensaires, une corruption réputée endémique ou encore les lacunes des textes en vigueur.

Malgré ses richesses naturelles, le Congo reste un des pays les plus pauvres du monde.

En dépit du boom minier, force est de constater que les revenus escomptés sont en deçà des attentes.

« Nous ne pouvons plus continuer à ce jeu de dupes où les contrats au 21e siècle sont signés comme à l’époque coloniale. Il faut mener un plaidoyer pour la transformation du minerai de fer à Mayoko pour une plus value. Avant l’exploitation du gisement de fer de Mayoko, la société ULSAN Mining Congo SAU doit nous dévoiler sa stratégie même si la mise en place d’une filière intégrée prend du temps et fait face à de nombreux défis », nous a confié Yvon D, juriste de formation.

« Tous les pays dans le monde veulent profiter de la première transformation et de la seconde transformation, c’est normal. Et pourquoi pas le Congo ? Il faut faire les choses correctement. L'exploitation de ce gisement de fer doit profiter à tous les pays de Mayoko. On doit s'appuyer sur l'expérience de la Comilog pour tirer les vraies léçons », a déclaré Delaclé B, ingénieur de formation.

« Avec la transformation du minerai de fer sur place, ce sont des milliers d’emplois qui sont en jeu. Le Congo doit donc se démarquer des autres pays de la sous-région Afrique centrale », a précisé Albert S, étudiant à l’université Marien N’Gouabi de Brazzaville.

Au Congo-Brazzaville, l’idée de transformer sur place fait son chemin, mais il n’est pas question de forcer la main des entreprises.

On rappelle que Pierre Oba, ministre d’Etat, ministre des industries minières et de la géologie, a soumis à l’examen des membres du conseil des ministres, Samedi 12 août 2023, un projet de décret portant attribution à la société ULSAN Mining Congo SAU d’un permis d’exploitation pour le fer, dit permis « Mayoko-Moussondji ».

Ce gisement de fer dispose de réserves estimées à 917 millions de tonnes, dont 38,5 millions de tonnes directement exploitables. D’une durée de vie de 30 ans, les prévisions de production annuelle de ce gisement sont de 300.000 tonnes par an pour la première phase et 16,5 millions de tonnes par an dans une seconde phase qui exploiterait la roche dure.

La société demanderesse s’engage à réaliser sans délai, c’est-à-dire dès l’obtention du permis, les études d’impact environnemental et social ainsi que l’étude de faisabilité ; la mise en œuvre de cette exploitation permettra la création d’environ 700 emplois, dont 600 pour la main d’œuvre nationale.

Enfin, l’investissement global du projet, incluant les infrastructures spécifiques nécessaires, est estimé à 15 milliards de dollars américains.

Ce projet s’inscrit parfaitement dans le cadre de la politique de diversification économique mise en œuvre par les pouvoirs publics et permettra une coopération encore plus dynamique entre le Congo et la Turquie, représentée ici par la société demanderesse.

Après examen et discussion, le conseil des ministres a adopté le projet de décret portant attribution à la société ULSAN Mining Congo SAU d’un permis d’exploitation pour le fer, dit permis « Mayoko-Moussondji ».

Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-08-16 12:00:54

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