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Une société turque pour le ramassage des ordures ménagères à Brazzaville et Pointe-Noire

Il ne s’agit pas d’une société d’Etat turc, mais plutôt privée. Les négociations entre le Congo et cette société étaient en cours pour mieux définir les termes du contrat sur le ramassage et le traitement des ordures à Brazzaville et Pointe-Noire, a déclaré l’ambassadeur de Turquie au Congo, Hilmi Ege Türemen, à l’issue de son audience avec le ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille public, Christian Yoka, le 19 mars à Brazzaville.

« La société manifeste la volonté de démarrer les activités le plus vite possible », a précisé l’ambassadeur de Turquie au Congo, Hilmi Ege Türemen.

Cette nouvelle représente une étape majeure vers une gestion plus efficace et durable des déchets urbains au Congo-Brazzaville, en rapprochant le service des habitants de Brazzaville et de Pointe-Noire, tout en contribuant à la préservation de l’environnement et l’amélioration de leur cadre de vie.

On rappelle que le contrat relatif à la délégation des services de collecte des déchets et d’exploitation des services de propreté de Brazzaville et Pointe-Noire, signé le 1er juillet 2015 entre la Société Congo environnemental service (Averda) et le gouvernement pour faire face à la forte production des déchets, a expiré le 13 avril 2023.

Face à la situation conjoncturelle actuelle, et malgré le paiement d’une grande partie des arriérés dus à la société Averda, le personnel de cette société a observé un mouvement de grève prolongé en raison du non-paiement de leur salaire. Cela a entraîné le blocage du mécanisme de collecte des ordures avec pour conséquence l’accumulation des déchets et l’inconfort des citoyens dans les deux capitales.

Devant cette triste réalité, la Mairie de Brazzaville délégante et l’Etat n’ont pas jugé utile de renouveler le contrat de collecte de déchets depuis le 12 avril 2023.

La société Averda délégataire a, quant à elle, estimé que le non-renouvellement dudit contrat entraîne de facto la caducité des autres contrats, notamment ceux de Pointe-Noire et du site d’enfouissement de Lifoula.

A la suite de la situation d’alerte de santé publique liée à la crise actuelle des déchets, le gouvernement a instruit les Mairies de Brazzaville et de Pointe-Noire de reprendre en main le service d’assainissement et de collecte des déchets, en y associant la force publique en raison de son expertise en génie civil. Ceci en attendant de trouver un nouveau partenaire spécialisé en la matière.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-03-20 14:16:16

Congo-Santé : le Centre National de Référence de la Drépanocytose sera bientôt doté d’un centre de greffes de moelle osseuse

Le centre National de Référence de la Drépanocytose ’’Antoinette Sassou Nguesso’’ a tenu, le 19 mars 2025 dans la salle des réunions dudit centre de Brazzaville, sa VIIIe session ordinaire du comité de gestion. Cette session, la huitième du genre, outre l’adoption des rapports d’activités 2024, les comptes administratifs et de gestion année 2024, a également adopté le budget annuel 2025, qui s’élève à la somme globale d’un milliard quatre cent quarante-sept millions sept cent quatre-vingt-deux mille cent vingt-deux (1.447.782.122) F.CFA. Une recommandation a été faite sur la nécessité d’aménager, d’équiper un centre de greffes de moelle osseuse au Congo.

La VIIIe session du Comité de Direction du Centre National de Référence de la drépanocytose ’’Antoinette Sassou Nguesso’’, sutué dans l'enceinte du CHU-B a été convoquée à titre exceptionnel par n° 0128/MSP/CAB/CNRDr.25 du 13 mars 2025 par le directeur de cabinet du ministre de la Santé et de la Population, le Professeur Donatien Moukassa. Cette session était présidée par Monsieur Michel Mongo, Secrétaire général de la Fondation Congo-Assistance.

Dans le communiqué final sanctionnant les travaux de cette 8e session, lu par le docteur OCKO Gokaba Lethso Thibaut, directeur technique biomédical et des explorations, il est fait mention spéciale à la mémoire du Professeur Jean-Louis Nkoua qui, pendant des années a dirigé avec dextérité et dévouement, le comité de direction du Centre National de Référence de la drépanocytose (CNRDr).

De prime abord, le président Michel Mongo ouvrant les travaux de cette 8e session a noté les avancées sans cesse réalisées par le CNRDr avec à sa tête, le Professeur Alexis Elira Dokekias et a invité l’équipe de la direction, à consolider les acquis, en vue d’une croissance qualitative du centre. Il a ensuite exhorté les membres du CODIR, comité de direction, à accompagner la direction générale à la prise en charge efficiente des patients.

Lors de cette VIIIe session, le plénum a eu à adopter entre autres documents : le procès-verbal de la 7e session ; les rapports annuels d’activités 2024 (rapport technique, comptes administratifs et compte de gestion). Signalons que les comptes administratifs et de gestion ont été certifiés par la direction générale des comptes publics et du patrimoine ; le plan de travail annuel budgétisé année 2025 et le budget annuel en emplois et en ressources à la somme d’un milliard quatre cent quarante-sept millions sept cent quatre-vingt-deux mille cent vingt-deux (1.447.782.122) F.CFA, soit une augmentation de 25,4%, comparativement à l’exercice précédent.

Cependant, une recommandation à l’endroit du gouvernement et des partenaires a été adoptée à l’unanimité des membres sur la nécessité d’aménager, équiper et rendre fonctionnel une unité stérile permettant de réaliser au Congo, les greffes des cellules souches hématopoïétiques (greffes de moelle osseuse). Ce moyen thérapeutique innovant devrait permettre d’optimiser la guérison de la drépanocytose et d’améliorer l’espérance de vie des patients atteints de graves maladie du sang.

« Durant les travaux de cette 8e session du comité de direction, une mention spéciale a été portée sur le projet de l’unité d’hémodialyse du CNRDr qui sera reçu en don courant 2025, de la part de Mme la première dame, Antoinette Sassou Nguesso. Elle sera une unité d’hémodialyse publique à côté du CHU-B, récemment inauguré. Autant, un hommage conséquent devrait être paginé et rendu sur les documents en mémoire du Professeur Jean-Louis Nkoua, président du comité de direction du Centre décédé le 4 avril 2024 », a révélé le communiqué final.

Par conséquent, le Professeur Alexis Elira Dokekias a fait savoir que la drépanocytose n’est plus une maladie chronique et fatale. Avec l’évolution et les prouesses médicale, les personnes atteintes de la drépanocytose peuvent se faire traiter, soigner puis guérir de cette maladie qui, hier était inguérissable et conduisait inéluctablement à la mort.

Au sujet des patients drépanocytaires, le Professeur Elira Dokekias a révélé que le Centre National de Référence de la drépanocytose ’’Antoinette Sassou Nguesso’’ suit des patients drépanocytaires très âgés. « La drépanocytaires la plus âgée a plus de 82 ans, elle est drépano totale et a 5 enfants. Le patient homme quant à lui, a près de 83 ans aujourd’hui. Nous avons des techniques appropriées pour leurs soins. Autrefois on disait qu’un enfant drépanocytaire n’avait pas une longue vie, actuellement, la médecine l’a entièrement démenti. Aujourd’hui, nous pouvons traiter et guérir la drépanocytose. Un drépanocytaire total peut devenir guéri avec notre traitement », a-t-il confirmé.

VALDA SAINT-VAL/Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-03-20 12:57:24

Le professeur Cheick Anta Diop : le legs et le décryptage du code civilisationnel (Par Michel Mboungou-Kiongo)

Je n'insisterai jamais assez pour dire que le professeur Cheick Anta Diop, figurera encore pour longtemps dans le top dix des plus grands savants du monde. Surtout, lorsque le monde entier l'aura véritablement connu et reconnu à sa juste valeur. Je l'avais interviewé en août 1983, alors que j'étais à ma deuxième année d'exercice du métier de journaliste à Télé-Congo, la télévision publique du Congo-Brazzaville.

En effet, en août 1983, l'Unesco avait organisé, à Brazzaville, un colloque sur " la rédaction de l'histoire générale de l'Afrique " ; et le professeur Cheick Anta Diop en était le magistère moral des assises en qualité de président du comité scientifique international de ladite conférence. Bien que j'eusse déjà lu deux de ses publications majeures, notamment, "Nations nègres et culture : de l'Antiquité nègre égyptienne aux problèmes culturels de l'Afrique noire d'aujourd'hui», "Antériorité des civilisations nègres : mythe ou vérité historique ?", c'était la première fois que je le voyais en chair et en os.

C'était un homme grand, au port de tête altier, qui était drapé dans un grand boubou en tissu africain bleu ciel. Après l'avoir écouté, à la pause-café des travaux, je vins à sa rencontre au moment où il quittait le podium pour lui demander de nous accorder une interview pour le compte de la télévision nationale congolaise. Il fut d'une telle humilité en m'écoutant exposer les objectifs de ma demande d'entretien, que je pense qu'il fut aussi flatté de voir un jeune homme, journaliste certes, s'intéresser si fortement à la problématique des apports intellectuel et culturel africains à l'histoire du monde.

Il m'accorda cette interview qui dura presque tout le temps programmé pour la pause-café par les organisateurs du colloque. Alors, avant de nous quitter, je lui fis la proposition de venir, en invité spécial, à l'émission littéraire produite et présentée par l'écrivain Léopold Pindi Mamonsono. Une invitation, qu'il accepta volontiers. Il me remit sa carte de visite et retourna au podium pour reprendre la supervision des travaux. Je notais à cet instant, qu'il n'avait même pas eu le temps de prendre sa collation. Quelle grandeur d'âme !

Quatre années plus tard, lorsque naquit mon premier fils, je le prénommai Méhic-Kephren, en référence au pharaon Kephren qui a laissé à la postérité des références sur ses origines africaines noires gravées au moyen des hiéroglyphes sur la face sud de la pyramide, qui porte son nom, cataloguée parmi les trois grandes d'Égypte. Méhic, étant un prénom de la langue kuni et qui signifie « être soi-même, ou son propre maître ».

Trois années plus tard encore, lorsque vint au monde, mon puîné, je lui donnai les prénoms de Népher-Anta, en mémoire de cet illustre savant africain car Cheick Anta Diop qui a décomplexé l'Africain. Népher, signifiant en égyptien ancien « le beau, le bon ». Et l’œuvre de Cheick Anta Diop, en appelle à ce recours aux humanités classiques africaines et à la déconstruction du complexe intellectuel, culturel, mental et sociétal du colonisé.

Il n'y aurait pas meilleur plaidoyer que celui donné par lui-même dans ces livres, d’une part, et dans une série de vidéos qui circulent sur Internet et dans les réseaux sociaux. En fait, si déclamation pourrait être comprise du tréfonds de son legs intellectuel, c'est celui-ci : " Africains, Africaines, de toutes générations, armez-vous de connaissances et de savoirs sur vos humanités classiques ; recherchez vos racines intellectuelles et culturelles africaines afin de vous réconcilier, d'abord avec vous-mêmes, et ensuite avec l'Histoire de l’humanité ".

Or, il n'y a pas meilleure bibliothèque, qui défie le temps, ses vicissitudes et ses turpitudes, que celle taillée, profondément, dans la pierre, d’une part ; et celle qui est codée dans le cerveau humain par l’éducation parentale, familiale, scolaire, religieuse, etc., d’autre part.

Et c’est ici, qu’il est important de préciser la signification du concept de code. En d’autres termes, il s’agit de décrypter la pensée symbolique du mot code. Et pour entamer cet exercice neuronal, nous allons épingler un verbe d’une langue africaine. Le verbe qui sera examiné est ku kode {ku code} [prononcer kou kodé] et la langue africaine en question est le kuni [prononcer kouni].

1)- ku kode {ku code} : ici, le verbe est précédé de la particule Ku qui indique l’infinitif comme le To en anglais.

2)- le kuni : est une langue, variante de la langue kikongo du groupe Kongo. Le peuple kuni se trouve dans la vallée du Niari, au sud de la République du Congo Brazzaville où ils s’y sont installés depuis le 5e siècle après J.C.

En langue kuni, ku kode signifie : éduquer, modeler, forger, renforcer, ancrer, imprégner, imprimer, etc. Par exemple, dans l’expression suivante, « ku kode muana » signifie « éduquer l’enfant ; modeler son cerveau ; forger son cerveau ; imprimer un code, etc. ».

C’est en observant l’univers symbolique et la pensée symbolique chez les Africains, il est indéniable qu’il existe une corrélation entre ce qui est codé dans le cerveau humain en général partout dans le monde et ce qui est taillé dans la pierre en particulier en Égypte ancienne. Or, ce qui est taillée dans la pierre se consulte à travers une écriture qui se nomme, hiéroglyphes. Par définition, une écriture est un code qui permet de décoder un message.

À noter qu’un message se comprend par un langage à travers la langue. Et la langue que les hiéroglyphes permettent de lire, de comprendre et de parler, c'est l'égyptien ancien ; pas l’égyptien récent, à savoir le copte (mélange du démotique avec le romain) issu des mélanges culturels des conquêtes guerrières successives grecque, romaine et arabe - dont les derniers ont pénétré dans le territoire de KMT à partir de 639 (7e siècle) après J.C.

Mais alors, que faut-il posséder comme outil pour comprendre, lire et parler l'égyptien ancien ? N'est-ce pas la connaissance scientifique ? C'est-à-dire, l'apprentissage et la maîtrise cette écriture que sont les hiéroglyphes ? Nous l’avons, précédemment, dit qu'une écriture, un langage, une langue est un code. Or, pour connaître un code, il faut en étudier la structure, c'est-à-dire en apprendre la technique, la mécanique, bref la culture du codage. Mais pour coder quoi ?

La réponse logique consiste à dire : coder le fruit de son intelligence ; coder ce que l'homme a compris de l'observation de son environnement ; coder donc le contenu, la forme et les mécanismes de lecture et d'action qui permettent de formuler ce que les hommes, les femmes et les enfants de cette civilisation ont imaginé, conçu et dont ils maîtrisent les clés symboliques pour expliquer comment fonctionne le monde, l’univers symbolique, dans lequel ils vivent.

C’est ce processus de codage d'un message, d'un langage, d'une langue, d'une mécanique, (de quelque nature que ce soit), qui s'appelle la culture. Or, une culture se donne toujours, invariablement, les « clés » pour accéder à sa structure matricielle. L’accès au « cœur du réacteur » de votre culture, vous permet de comprendre ce qui vous fonde et vous donne « l’échelle » qui vous fait remonter à la surface de l’humanisme en vue de prendre de la hauteur face à l’animalité, afin de rechercher une nouvelle « oxygénation », le souffle novateur - le feu primordial - qui réoxygène la réinventivité culturelle lorsque celle-ci peut paraître en bout de souffle.

Or, pour réussir un tel exploit, il faut avoir été cultivé un temps, soit-Il peu ou long, pour faire preuve d’intelligence de pouvoir décoder tout qu’on avait déjà codé auparavant, à travers des algorithmes mathématiques déjà maîtrisés dans le temps. Et c’est de ça qu’il s’agit ici : la civilisation du continent africain d’avant le contact avec d’autres peuples non africains. Il est, ici, question d’antériorité de peuple et de culture. En un mot, de civilisation noire, dont l’entame commence sur les berges des grands fleuves comme le Kongo, le Nil, des grands lacs et des milieux équatoriaux comme Mpumalanga, vaste berceau de l’humanité.

C’est le peuple qui apparaît dans un tel écosystème qui forgera les bases de la grande et millénaire civilisation qui va s’étendre de l’ancienne Éthiopie (du sud du Sahara à l’Afrique équatoriale) jusqu’à l’embouchure méditerranéenne. Et c’est le même peuple noir (génétiquement et culturellement) qui parlait l'égyptien ancien dont la parenté linguistique se retrouve tellement les langues comme le pular, le wolof, le maninké, le punu, le kuni, le bembé, le luba, le zulu, le xhosa, etc.

Le citoyen égyptien antique appartenant à l’élite, à la classe moyenne ou la plèbe de KMT, comprenait belle et bien sa langue, son langage, son univers symbolique et la puissance symbolique des concepts et des mots de sa culture pour réussir à harmoniser le vivre-ensemble sociétal qui a permis de préserver les acquis de leur civilisation sur plus de cinq mille ans, une très longue durée de vie.

C’est la traduction et la transcription de cette civilisation qu’il avait imaginée, conçue et créée, que le Noir de l’Égypte antique a sculpté dans la pierre et sur les papyrus à travers un code difficilement altérable et effaçable : ce code, ce sont les hiéroglyphes, qu'on ne peut décoder qu'en étudiant évidemment l’égyptologie, sans en alterner son essence pour des motifs idéologiques, racialistes et supremacistes. Que faut-il d'autre, pour dire que la vérité historique a été inscrite dans la pierre. Et ça, c'est plié à jamais !

Comment pourrions-nous, Africains d'aujourd'hui, connaître et savoir ce que les anciens Égyptiens ont codé dans leur écriture, langage et langue, si nous n'étudions pas l’égyptologie ? En vérité, cette langue et donc son support matériel que sont les hiéroglyphes devraient d'être enseignés partout en Afrique, de l'école maternelle à l'université. Ce code, qui est en fait un artefact de l'intellect africain, prouve à suffisance le niveau d’inventivité et de créativité séculaire des Égyptiens anciens pour pouvoir assujettir la nature en vue de faire émerger la culture. Étant entendu que la culture est la manière dont un peuple conçoit sa vision du monde et se donne les outils cognitifs et les moyens matériels nécessaires en vue de domestiquer son environnement naturel. Ce qui lui favorise la création d’un habitat réinventé (les matériaux de base d’une civilisation) pour domestiquer et installer son génie humain afin de territorialiser durablement sa culture et d’ancrer son statut d’humaniste dans la marche de l’histoire du monde.

Il va de soi que ces Africains qui fondèrent la civilisation égyptienne - plus de 5000 ans - bien avant l'ère commune (avant J-C), tout en créant une culture dont les substrats principaux défient l'usure du temps (hiéroglyphes, pyramides, momification, etc.) méritent d'être connus par leurs descendants, dont les schèmes mentaux et les leviers intellectuels sont, constamment, violentés, depuis des milliers d’années, par des peuples barbares, prédateurs et hégémoniques.

Michel Mboungou-Kiongo

Créé le 2025-03-20 10:50:25

Cuba fier d’avoir formé plus de 3000 jeunes congolais et déterminé à consolider les relations bilatérales avec le Congo

S’exprimant à la sortie de l’audience accordée par le Président de la République du Congo, Denis Sassou-N’Guesso, le Premier ministre cubain, Manuel Marrero Cruz, a annoncé le 18 mars à Brazzaville que son pays est prêt et déterminé à actualiser la coopération dans d’autres domaines comme la science et l’innovation les hydrocarbures, la défense, d’autres domaines économiques et sociaux.

« Nous ouvrons une nouvelle étape pour consolider l’alliance économique et commerciale qui sera à la même hauteur de nos liens politiques. Notre fierté est d’avoir contribué à la formation de plus de 3000 jeunes congolais », a déclaré Marrero Cruz, satisfait des relations ininterrompues de plus de 60 ans entretenues entre les deux pays.

Pendant plusieurs décennies, les deux pays ont développé leur coopération dans le domaine de la santé et de l’éducation.

Depuis les années 70 voire même 80, Cuba accueille des centaines d’étudiants congolais qui y vont parachever leurs études supérieures dans plusieurs spécialités.

Rapprochés par l’histoire et la culture, le Congo et Cuba ont lutté ensemble pour la libération des peuples sous le joug colonial, notamment en Afrique. On peut évoquer à titre d’exemple la participation des troupes congolaises et cubaines à l’indépendance de l’Angola en 1975.

Par ailleurs, le Congo accueille plusieurs coopérants cubains qui travaillent dans les hôpitaux du pays.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-03-19 11:01:17

Ça y est, le Congo-Brazzaville n'ira pas au Mondial 2026

Les Diables Rouges du Congo-Brazzaville perdent sur tapis vert leurs deux rencontres de mars, face à la Tanzanie et la Zambie. Cela fait suite à la sanction de la FIFA en raison d'ingérences politiques dans la Fédération. Cette décision a été amèrement reçue au pays.

Suspendu par la FIFA en raison d’ingérences gouvernementales dans les affaires de la fédération, les matchs des Diables rouges prévus en cette trêve internationale de ce mois de mars sont désormais annulés.

Lanterne rouge dans le groupe E, ils n'ont désormais plus aucune chance de remonter la pente et de rattraper le Maroc leader.

Ainsi, la crise entre le ministère des Sports et la Fédération congolaise de football semble loin d’être résolue. Tant que la situation persiste, le Congo risque de manquer non seulement les compétitions internationales mais aussi de compromettre le développement de son football.

La FIFA, intransigeante face à ce type d’ingérence, maintient sa position.

Une levée de suspension n’interviendra que lorsque l’autonomie de la fédération sera rétablie.

Pour les supporters et les joueurs, c’est une période de frustration et d’incertitude.

Le Congo-Brazzaville paie le prix fort. Privé de compétition, il lui faudra maintenant surmonter cette crise pour retrouver sa place sur la scène internationale.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-03-19 09:55:16

Le CFCO annonce la suspension de la circulation des trains voyageurs sur la ligne Pointe-Noire- Dolisie-Mbinda

Attention si vous devez prendre le train Mbinda ce vendredi 21 mars 2025. Pour des raisons techniques, aucun train ne circule entre Pointe-Noire- Dolisie et l’ex cité Comilog. Tous les trains voyageurs ont été supprimés jusqu’à nouvel ordre.

En effet, la ligne Comilog gérée par le CFCO a bien du mal à entretenir son réseau vieillissant. Elle ne sert guère qu’à un trafic restreint pour des voyageurs avec un train mixte (voyageurs et fret) par semaine.

Les équipes techniques du Chemin de fer Congo Océan (CFCO) s'emploient en vue de la relance de la circulation des trains voyageurs entre les départements du kouilou et du Niari.

Peu d'alternatives

Pour atteindre la ville de Mbinda depuis Pointe-Noire ou Dolisie, les voyageurs devront emprunter des véhicules des transports routiers, le cas échéant, louer un véhicule pour ceux qui ont des urgences (décès, mariages, séminaires…).

"Nous avons de prime abord louer  des Coasters pour assurer le trafic Dolisie-Mbinda. Ces derniers se sont démobilisés à la dernière minute. Nous nous sommes rapprochés du CFCO qui a accepté le principe d'un train spécial. Lundi, le CFCO a refusé cette option avant de nous proposer un train tous les vendredis. Mardi à 18h, véritable rétropédalage,  on nous informe que le train a été supprimé. Il est vrai que depuis le début,  nous sommes confrontés à une violente et gratuite adversité, mais nous tenons bon, les forces hostiles n'auront pas le dernier mot", nous a confié une autorité départementale de premier rang.

Après trois ans d’arrêt, le sifflement de la locomotive a émerveillé les populations de l’axe Comilog nostalgiques du train voyageur Air Mbinda en février 2024.

Le gouvernement congolais a réussi donc le pari de relancer les activités du chemin de fer Dolisie-Mbinda pour atténuer les souffrances des populations et donner un nouveau souffle à l’économie. Un acte qui a un impact considérable sur la civilisation humaine.

Plusieurs travaux ont précédé ce redémarrage. Le remplacement des rails, ballasts et traverses, mais aussi la rénovation de passages à niveau étaient au programme de ce vaste chantier de génie civil.

La rupture du trafic entre Pointe-Noire et Mbinda en passant par Dolisie présente des conséquences néfastes sur la population installée tout le long du chemin de fer Dolisie – Mbinda.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-03-19 09:07:03

Conflit à l’Est de la RDC : Félix Tshisekedi et Paul Kagame se sont rencontrés à Doha

Les présidents congolais, Félix Tshisekedi, et rwandais, Paul Kagame, ont échangé en tête-à-tête mardi 18 mars à Doha, au Qatar. Les deux chefs d’État « ont convenu de poursuivre les discussions ».

La rencontre qui s’est déroulée en présence de l’émir du Qatar, Tamim Ben Hamad Al Thani, a été organisée dans le plus grand secret.

Les deux présidents ont échangé sur la situation dans l’Est de la RDC, où les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, se sont emparés des villes de Goma et Bukavu.

« Les chefs d’État ont convenu de la nécessité de poursuivre les discussions entamées à Doha afin d’établir des bases solides pour une paix durable », ont-ils déclaré dans le communiqué commun rédigé à l’issue de la rencontre.

Cet entretien survient au lendemain de l’annulation, par le M23, de sa participation à des pourparlers directs avec les autorités congolaises. Des pourparlers qui devaient avoir lieu mardi même à Luanda, sous l’égide du médiateur angolais, João Lourenço.

Les rebelles et leur vitrine politique, l’Alliance Fleuve Congo (AFC), ont justifié ce revirement de dernière minute par l’annonce de nouvelles sanctions imposées par l’Union européenne (UE).

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-03-18 20:40:52

Le groupe L’Archer annonce deux nominations stratégiques et l’ouverture d’un bureau de représentation à Paris en France

Le groupe L’Archer, leader sur les marchés financiers d’Afrique centrale, entame 2025 sous le signe de l’expansion et du renforcement de son organisation. À la suite d’une année 2024 marquée par une importante croissance, le groupe dévoile deux nominations pour son développement et annonce également l’ouverture d’un bureau de représentation à Paris. Cette avancée marque une nouvelle étape dans la stratégie de L’Archer dont l’objectif est de devenir un leader financier régional et panafricain d’ici 2026.

Deux nouveaux dirigeants rejoignent la direction du groupe pour soutenir sa croissance et son développement.

Lénine M’BIYE rejoint le groupe L’Archer en tant que Directeur Général Adjoint chargé de l’Exploitation. Fort de plus de plus de 18 ans d’expérience dans le secteur des télécommunications et des services financiers, il a occupé des fonctions de premier plan chez Airtel en RDC et au Congo où il était jusqu’en septembre 2024, Directeur Général de Mobile Commerce Congo (Airtel Money). Son expertise dans la structuration des opérations, le développement des marchés et l’optimisation des performances sera un atout clé pour le groupe.

Tom GATTEGNO est nommé Conseiller spécial du Président-directeur général, Directeur de la communication et du développement international. Il aura à sa charge la supervision des stratégies de communication et de croissance régionale et internationale du groupe.

Son expertise dans l’accompagnement de grandes entreprises en Afrique apportera à L’Archer un atout dans ses ambitions panafricaines.

Ces nominations s’inscrivent dans une dynamique d’expansion marquée par l’ouverture d’un bureau de représentation à Paris permettant de continuer de faire rayonner le groupe hors de la zone CEMAC et du continent Africain.

Un cap stratégique affirmé :

“Ces nominations arrivent à un moment décisif de l’histoire du groupe. Après une année 2024 très dynamique, nous abordons 2025 avec de nouvelles ambitions : l’élargissement de nos activités et de notre couverture géographique. À travers ces deux arrivées, nous avons choisi les meilleures personnes pour nous permettre d’accomplir nos objectifs” explique Gilles TCHAMBA, Président-Directeur général de L’Archer. Il poursuit « Leur expertise et leur vision, nous permettront de consolider la croissance du groupe et d’affirmer notre position d’acteur incontournable dans le paysage financier panafricain ».

"Je suis ravi de rejoindre L’Archer et de contribuer à son expansion. Mon engagement sera d’optimiser nos opérations pour soutenir la croissance et renforcer notre position en Afrique et au-delà", a déclaré Lénine M’BIYE, Directeur Général Adjoint Chargé de l’Exploitation.

À propos du groupe L’Archer :

Le Groupe L'Archer, fondé en 2020 par Gilles TCHAMBA, est un acteur financier innovant et pionnier de l'inclusion financière en Afrique centrale. En l'espace de quatre ans, il a levé plus de 2.200 milliards de francs CFA pour soutenir les économies de la zone CEMAC, consolidant ainsi sa position de leader régional. Le groupe propose des solutions de gestion d'actifs et des produits d'épargne   adaptés aux secteurs formel et informel, contribuant à la transformation économique locale. Avec une équipe de 85 experts répartis entre Brazzaville, Pointe-Noire, Malabo et Paris, L'Archer soutient les projets structurants et la croissance économique, jouant un rôle clé dans le développement durable de la région.

Contacts presse :

  • Direction de la communication et du développement international

Tom Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

  • Agence 35°Nord

Inès BOUSQUET - Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

Créé le 2025-03-18 19:58:31

Pêche à Brazzaville : jeunes et passionnés, ils sont la relève d’un métier à l’avenir incertain

Entre contraintes économiques, écologiques et conditions de travail difficiles, le secteur de la pêche peine à se renouveler. À Brazzaville, la capitale congolaise, les jeunes pêcheurs portent un regard inquiet sur l’avenir d’un métier, qu’ils n’abandonneraient pourtant pour rien au monde.

Au port de Yoro, dans le sixième arrondissement de Brazzaville, plusieurs pirogues amarrées témoignent de l’ancrage de la pêche sur le fleuve Congo, deuxième fleuve d'Afrique par sa longueur et son débit, et son bassin hydrographique le plus vaste du continent.

Ici, tout le monde se connaît. Dans les rangs, le vent de la jeunesse peine cependant à se faire sentir.

La cigarette à la bouche, trois vétérans du port discutent tout en profitant des rayons du soleil de ce mois de mars.

« Vous ne trouverez pas beaucoup de jeunes ici, on est tous vieux ! », glousse ironiquement l’un d’eux.

Derrière cet air amusé, se cache une véritable inquiétude pour une profession qui a du mal à trouver ses héritiers dans un pays où les poissons meurent de vieillesse, faute de pêcheurs.

Pourtant, malgré les multiples difficultés, elle attire encore quelques jeunes passionnés.

Entre ferveur juvénile et réalisme, ces nouveaux arrivants s’accordent pour dire que l’essentiel est de savoir dans quoi on s’embarque.

Josué Ibara, 35 ans,  baigne dedans depuis qu’il est né, avant même d’avoir appris à marcher. Il est issu d’une longue lignée de pêcheurs. Au début de ses études, il ne se destinait pas toutefois à perpétuer cette tradition familiale. « Quand je voyais mon père rentrer, fatigué après des heures de travail, cela ne me donnait pas envie. Lui-même me disait de ne pas le faire. »

Après l’université Marien Ngouabi et une licence en sciences économiques, il comprend que la vie de bureau n’est pas faite pour lui.

Finalement, sa première passion aura raison des mises en garde. « L’après confinement a été un déclic. J’ai accompagné mon père à la pêche et fini par prendre la décision d’en faire mon métier. » Il n’écarte pas non plus le poids de l’héritage. « J’avais aussi en tête que je pouvais être le premier de ma famille à ne pas suivre cette voie. Je pense que ça a eu une influence. Il m’est arrivé de ne pas aller à la pêche pendant un mois et demi et cela m’a démangé. J’ai ça dans le sang ».

La pêche sur le fleuve Congo est un joyau caché qui ne demande qu'à être découvert. Ces espèces halieutiques exploitées de façon irrationnelle jouent un rôle indéniable dans l’existence des populations riveraines, en leur procurant de la nourriture et des revenus.

A Brazzaville où la population vit sous le seuil de pauvreté, le poisson contribue de manière significative au développement et à la croissance de l’économie locale.

La bonne nouvelle ? Sur le fleuve Congo, on peut pêcher toute l'année. Toutefois, certaines périodes de l'année offrent des conditions plus idéales.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photos : DR

Créé le 2025-03-18 16:17:11

Brazzaville : inquiétude autour d’un trou béant sur l’avenue Mayama à Mfilou Ngamaba

Nous sommes bel et bien à Brazzaville, capitale effervescente de la République du Congo. Ici, dans le 7e arrondissement Mfilou Ngamaba, c’est un triste constat que nous faisons sur l’avenue Mayama. Un trou gigantesque d’environ 2 mètres 50 de profondeur et environ 1 mètre de largeur au beau milieu de la route, c’est une véritable grotte.

Depuis plusieurs années, ce trou prend de l’ampleur sans inquiéter personne.

Un tel dénivelé est effectivement dangereux et requiert une signalisation immédiate pour prévenir les conducteurs du danger, suivie d’une réparation à très brève échéance.

Comment est-ce possible qu’une voie aussi fréquenter se retrouve dans cet état ?

Les habitants de Brazzaville sont habitués à voir des trous se former dans les rues, mais celui-ci est plus dangereux que la moyenne et aurait dû être réparé aussitôt, estime un riverain, qui donne raison à un automobiliste en colère.

Le danger a été signalé depuis plusieurs années aux décideurs, mais rien n’a été fait pour améliorer la situation et faciliter la circulation des automobilistes, des engins à deux roues et des piétons qui empruntent tous les jours cette avenue non éclairée la nuit.

 

Les Brazzavillois sont unanimes : aucun quartier n’est épargné de ce fléau.

La circulation dans les voies assez étriquées de certains quartiers de Brazzaville, déjà saturées avec la présence sur la chaussée de commerçants de détail, pose des problèmes de sécurité dans un environnement où les propriétaires des moyens roulants se dérobent de la visite technique.

Brazzaville fait face à une crise qui mine son quotidien : l’état de ses routes.

Partout, des nids-de-poule, disons mieux des nids d’oie, jonchent les voies, créant des situations chaotiques pour les usagers de la route.

Cette dégradation des routes amplifie les retards dans les déplacements, perturbe l’économie locale et exacerbe les inégalités sociales.

Si des solutions ne sont pas vite trouvées pour pallier ce problème, Brazzaville pourrait bien s’enliser davantage dans ce désarroi urbain qui fragilise un peu plus la vie de ses habitants.

Les habitants de Mfilou Ngamaba interpellent les autorités compétentes à réagir dans l’immédiat, avant que le pire ne se produise.

On rappelle que les dangers sur la route sont nombreux. Chaussées glissantes en raison des conditions climatiques, routes en mauvais état, conduite imprudente de certains usagers, ennuis mécaniques sérieux, perte de concentration, somnolence...les causes menant à des accidents parfois très graves sont multiples.

Il n'y a vraiment pas besoin d'en rajouter quand on sait que le pays a enregistré pendant la période allant de 2020 à 2024, 12.564 accidents de la route, occasionnant ainsi 1.040 décès, 4.707 blessés graves dont 4.376 blessés légers.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Crédit photos : Rose S.

Créé le 2025-03-18 14:55:21

Congo – Marien Ngouabi : 48 ans après, que reste-t-il de ‘’l’homme du 31 juillet’’ ?

Il y a 48 ans, le 18 mars 1977, fut assassiné Marien Ngouabi, troisième président du Congo indépendant. Si l’évocation de Marien Ngouabi renvoie aux structures d’enseignement, édifices et autres avenues qui portent son nom, pour les jeunes générations, Marien Ngouabi est un personnage de l’histoire congolaise, parmi tant d’autres. Et pourtant, celui qui s’était imposé dans l’histoire moderne du Congo en ‘’homme du 31 juillet’’, avait su réorienter le cours de l’histoire politique de son pays. Une œuvre et une vie qui petit à petit s’éloignent de la conscience collective, faute d’être ravivées comme elles l’étaient du temps du monopartisme.

« Le pionnier est un militant conscient et efficace de la jeunesse. Dans tous ses actes, il obéit aux ordres du parti. Il vit à l’image de l’Immortel Marien Ngouabi ».

Tel était l’article premier de la « loi du pionnier », un ensemble de prescrits civiques et moraux que le jeune congolais qui s’identifiait en « pionnier » devait respecter et garder pour boussole, dans tous ses actes du quotidien.

« Vivre à l’image de l’Immortel Marien Ngouabi ». L’engagement n’avait pas seulement valeur de symbole, mais marquait une véritable démarcation dans les faits, la conduite et le comportement.

Si tous les pionniers portaient un foulard vert lors des cérémonies officielles, ceux dont l’engagement était manifeste, « les pionniers de la promesse », portaient un foulard rouge. Un code d’excellence qui les distinguaient des autres autant par leur acte militant que celui de brillant élève, car « vivre à l’image de l’Immortel Marien Ngouabi » équivalait à être « rouge et expert », car lui-même autant qu’il était président du parti, dispensait des cours de physique à l’université.

Pour les jeunes de la génération qui l’a vu au pouvoir, Marien Ngouabi était à la fois un modèle et un symbole.

Modèle de simplicité, de modestie, d’engagement et de courage. La modestie de Marien Ngouabi fut exemplaire. Il fut le seul chef d’État en exercice au monde à s’être inscrit à l’université, au début des années 1970 pour préparer un diplôme de physique, en s’y rendait comme n’importe quel étudiant. « D’autres responsables passent trois mois en Suisse, trois à Nice. Moi je consacre tous mes loisirs à mes études », disait-il.

Marien Ngouabi était avec le peuple, il était dans le peuple, au point que sa mort fut un choc pour l’ensemble des congolais que se pressèrent par milliers pour lui rendre hommage en s’inclinant devant sa dépouille, le 2 avril 1977.

Marien Ngouabi rêvait de bâtir un état « socialiste au sein de l’Afrique centrale. Ce rêve porté en son temps par le PCT, parti « d’avant-garde et de la classe ouvrière s’est évanouit un matin, entre les mois de février et juin 1991, sous la plume de Monseigneur Ernest Kombo, pendant la Conférence nationale souveraine.

Marien Ngouabi était résolument engagé à développer le Congo. Il comptait en cela sur « l’atout-jeunesse ». Une jeunesse « fer de lance de la révolution », politisée et encadrée par l’Union de la Jeunesse Socialiste Congolaise UJSC et le Mouvement National des Pionniers, MNP.

C’est sous Marien qu’est instauré l’uniforme scolaire, afin de ne pas différencier le fil du prolétaire de celui du cadre ou du bourgeois. Malgré les réticences molles de quelques parents vite taxés de contre-révolutionnaires, tous les élèves du Congo de la maternelle au lycée, adoptèrent l’uniforme scolaire. Il en fut presque de même à l’université ou l’expérience fut vite abandonnée.

Face à la jeunesse, Marien Ngouabi ne manquait pas de rappeler : « si toute la jeunesse congolaise s’engage résolument à devenir une jeunesse productive au champ, à l’atelier, à l’usine, à l’armée. Si toute la jeunesse congolaise sort de l’inconscience, de l’indiscipline et tourne le dos à l’indifférence, la république populaire du Congo, dans les années à venir, sera le théâtre des transformations rapides en agriculture au point que les idéalistes pourront parler de miracle ».

« Marien Ngouabi, grand ami de la jeunesse », déclara l’UJSC, Union de la Jeunesse Socialiste Congolaise.

Pendant tout le règne du monopartisme avec le PCT pour parti unique, la date du 18 mars, celle de la mort de Marien Ngouabi, déclarée « journée du sacrifice suprême », donnait lieu à des recueillements ou « des causeries-débats sur la vie et l’œuvre de l’Immortel Marien Ngouabi ».

Une œuvre qui depuis, semble avoir rejoint les placards de l’histoire.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-03-18 14:48:05

Moungoundou-Nord : la paix, au centre d’une journée de prière œcuménique organisée par Adrien Mavoungou

Cette initiative admirablement et intelligemment conçue par le sous- préfet, Adrien Mavoungou, force respect et admiration ! Tous les leaders et fidèles des communautés religieuses de la circonscription de Moungoundou-Nord (Catholiques, protestants et pentecôtistes), se sont retrouvés dimanche dernier sur l’esplanade de l’hôtel de la sous-préfecture, pour invoquer le Tout-puissant, afin qu’il continue de maintenir le Congo-Brazzaville dans la paix et à renforcer le mieux vivre ensemble. Ils ont également prié pour le Président de la République, Denis Sassou-N’Guesso et pour un climat social apaisé avant, pendant et après l’élection présidentielle de 2026.

Les chrétiens de ces différentes communautés religieuses, ont donc pris d’assaut massivement l’esplanade de l’hôtel de la sous-préfecture de Moungoundou-Nord dans le Niari (sud), afin d’implorer le Tout-puissant pour la stabilité, la paix du pays et le mieux vivre ensemble.

A genoux et en pleure, ces chrétiens ont adressé des supplications à celui qui est capable de préserver le Congo-Brazzaville du chaos.

Des prières spécifiques ont été adressées à Dieu aussi en faveur non seulement des autorités nationales, départementales et locales, mais aussi aux populations notamment, les jeunes de la circonscription administrative territoriale de Moungoundou-Nord.

« A travers ce rassemblement, je voudrais d’abord rendre grâce au Dieu Tout Puissant pour ses bontés infinies renouvelées envers nous tous ; ensuite implorer le Seigneur de nous envoyer sa Lumière pour nous sortir des ténèbres de la méchanceté, de la haine, de l’animosité, de l’hypocrisie, de l’infidélité, de la jalousie, de l’injustice, du jet des mauvais sorts, de l’impudicité, de l’impureté,…bref du manque d’amour qui règne dans nos cœurs et qui constitue un frein pour notre développement », a déclaré Adrien Mavoungou sur l’esplanade de l’hôtel de la sous-préfecture de Moungoundou-Nord, transformé pour la circonstance en un temple du Seigneur.

« Voir l’administration locale organiser ce rassemblement en collaboration avec les confessions religieuses serait pour certains esprits un objet d’étonnement, de raillerie voire de mépris. Mais, en organisant ce culte, les autorités locales ne se sont pas trompées de chemin. Car, les rapports entre l’Etat et l’Eglise sont garantis par la Constitution du 25 octobre 2015 qui dispose en son article 24, al.1, que : ‘’Les libertés de croyances et de consciences sont garanties’’. Cela voudrait dire que, le Congo, Etat laïc certes, mais garantissant la liberté de culte et de croyance, fait de l’Eglise un acteur (partenaire) stratégique dans l’accompagnement des gouvernants à travers son rôle de moralisatrice et d’éducatrice », a-t-il ajouté.

« Il y a quelques années, Son Excellence Monsieur Denis Sassou-N’Guesso, Président de la République, Chef de l’Etat, avait remis le Congo entre les mains de Dieu et n’a cessé, depuis lors et toujours, d’œuvrer pour la paix, l’unité, la cohésion nationale,…bref, pour le vivre ensemble ; action en phase avec l’enseignement de Jésus Christ contenu dans le livre de Jean 13 : 34, je cite : ‘’Je vous donne un commandement nouveau : aimez-vous les uns les autres ; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres’’ », a précisé le sous-préfet de Moungoundou-Nord.

Pour Adrien Mavoungou, implorer les grâces du Seigneur pour le Congo-Brazzaville, pour le Président Denis Sassou-N’Guesso et pour la circonscription de Moungoundou-Nord doit être « une préoccupation permanente dans nos esprits car il n’est pas rare de voir dans notre pays des phénomènes décriés de nos jours comme les bébés noirs, la prostitution à grande échelle, l’alcoolisme, le tabagisme et les produits stupéfiants (Tramadol). Nous vivons une époque particulière où le menteur est cru, où le traitre est digne de confiance, où l’homme véridique et honnête est trahi et traité de menteur ; où des clans et des familles se disloquent à cause des richesses du sous-sol qui appartiennent avant tout à Dieu et à l’Etat. Dans notre circonscription, beaucoup de ces maux que nous venons d’énumérer sont monnaie courante. Peut-on parler de développement dans un tel environnement dont la souillure du fait des hommes éloigne de la présence de Dieu? Peut-on parler du développement dans une circonscription ou une nation où il n’est pas rare de voir non seulement les citoyens ordinaires mais aussi certains hommes de Dieu résister ou s’opposer, pour des raisons inconnues, à l’autorité établie contrastant avec flagrance avec ce que recommandent les Saintes Ecritures ? (Romain 13 :1). 2025 que nous venons d’aborder est une année charnière qui débouchera inexorablement vers 2026, année de l’élection présidentielle, événement de haute portée nationale que nous devons aborder avec beaucoup de discernement et de sérénité, dans un climat apaisé empreint de paix et de tolérance. Il est donc de bon aloi que nous implorions la présence du Bon Dieu pour affronter cette échéance dans un esprit de quiétude dans notre pays et dans notre circonscription. Que toutes les institutions et toutes les autorités impliquées dans cette échéance soient éclairées et guidées par le Très Haut », a martelé Adrien Mavoungou.

« Qu’il me soit permis, pour clore mon propos, de dire une fois encore : implorons les grâces de Dieu pour que sa Lumière qui transforme apporte la paix dans nos cœurs et la prospérité dans nos vies dans notre contrée et dans notre pays », a conclu, Adrien Mavoungou.

Chacun des participants a consommé une bouteille d’eau minérale en signe de purification et de pardon en vue de laisser place au pardon, à l’amour et au vivre ensemble.

Parmi les responsables ecclésiastiques invités pour prendre part et officier cette messe placée sous le thème : « Je leur ouvrirai une source abondante de paix et de fidélité » (Jérémie 33 : 6), figure le Révérend pasteur Dieudonné Pindamasoukou, Coordonateur du consistoire de l’église évangélique du Congo de Mayoko.

Une journée de prière pour la paix au Congo-Brazzaville, c’est une grande première dans la contrée et dans le département du Niari.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photos : DR

Créé le 2025-03-18 13:46:27

Congo-Cuba : arrivée à Brazzaville du Premier ministre Cubain, Manuel Marrero Cruz

Le Premier Ministre Cubain, Manuel Marrero Cruz effectue, du 17 au 19 mars 2025, une visite officielle à Brazzaville pour le renforcement de la coopération entre le Congo et Cuba.

En visite officielle au Congo-Brazzaville, le Premier Ministre de la République de Cuba, Manuel Marrero Cruz est arrivé à Brazzaville, le lundi 17 mars 2025 en début de soirée. Il a été reçu au bas de la passereele par son homologue congolais, Anatole Collinet Makosso.Pendant deux jours, le numéro un du Gouvernement Cubain aura des entretiens avec les autorités congolaises.

Cette visite officielle, qui s'effectue du 17 au 19 mars 2025, témoigne d'une de l'étroite coopération qui a toujours existé entre les deux pays. Occasion propice de renforcer les liens diplomatiques, économiques et socio-culturels. D’ailleurs dès son arrivée à Maya-Maya, un bref tête-à-tête a permis aux deux autorités de prendre le pool des relations diplomatiques qui ont toujours existé entre Brazzaville et Cuba, question pour le Premier ministre congolais, de lui adresser une bienvenue en terre congolaise puis lui souhaiter un très bon séjour de travail.

Accompagné de son épouse, l'hôte de Brazzaville aura une activité intense avec les autorités locales.

Le programme officiel prévoit entre autres, une audience avec le chef de l'Etat, le Président Denis Sassou Nguesso puis des entretiens têtes-a-têtes avec son homologue congolais, Anatole Collinet Makosso.

Par ailleurs, Manuel Marrero Cruz aura des échanges avec les deux chambres du Parlement, l'assemblée nationale et le Sénat.

Rappelons que le Congo et Cuba entretiennent des relations toujours cordiales et de coopération. Plusieurs cadres ont été formés à Cuba dans les domaines de la médecine (santé), socio-culturel et militaire. Cette visite ifficielle dénote de la bonne santé de cette coopération bilatérale Sud-Sud.

Notons que depuis 2013 des étudiants congolais accédant aux études supérieures après leur Baccalauréat ont été envoyés à Cuba pour une formation en médecine. Nombre d’entre eux d’ailleurs sont rentrés au pays et exercent dans les différents hôpitaux de la République.

VALDA SAINT-VAL / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photos : DR

Créé le 2025-03-18 09:40:28

4ème édition du Salon du Livre Africain de Paris : éditeurs et auteurs congolais ont répondu massivement présent

De Gabriel Kinsa à Simbou Vili en passant par Thierry-Paul Ifoundza, Charlemagne Moukouta, Bruce Mateso, Christian Kader, Léandre-Alain Baker, plusieurs auteurs et écrivains d’origine congolaise se sont livrés à des séances de dédicaces sans temps mort aucun, sur les stands de leurs éditeurs, « Les Lettres Mouchetées » (Muriel Troadec), Paari (Mawawa), Wa’wa (Virginie Mouanda). Ambiances.

Loin de verser dans un jugement de valeur des plus insipides, le Salon du Livre Africain de Paris apparaît dès l’abord comme un événement ghettoïsant. Car oui, avec la mondialisation et les réseaux sociaux, se pose la question de l’altérité de l’art.

Faut-il parler d’artistes africains ou d’artistes d’Afrique, d’art africain ou des arts d’Afrique ? Du livre africain ou du livre d’écrivain écrivain ?

Parler d’un Salon du Livre Africain, c’est de facto l’isoler de celui du reste du monde, du moins le cataloguer comme un art à part. Or il n’existe que des artistes, et donc des auteurs et des écrivains d’Afrique, dont l’œuvre n’est pas uniquement destinée aux Africains. Il existe peut-être un « art africain », à l’image de ce dont parlait Picasso : « l’art nègre » ! Mais les mots du célèbre peintre renvoyaient moins à un art primitif, fétichiste qui jaillit exclusivement des « Africains » qu’à sa qualité, voire à ses propriétés magiques et non à ses origines.

Ousmane Sow est devenu célèbre parce qu’il a refusé la pureté. Il y a en lui des tendances « gréco-africaines » : l’artiste sénégalais s’est inspiré des photographies de Leni Riefenstahl réalisées chez les Nubas. Son inspiration lui vient également des sculpteurs tels Rodin, Bourdelle, etc.

Neuf livres sur dix, sinon la totalité des livres présentés à cette quatrième édition du Salon du Livre Africain de Paris, sont écrits en français. Ce qui veut dire qu’il y a quelque chose d’ailleurs dans l’art d’Africain. Ce qui lève le doute sur le destinataire : tout public francophone. Ou anglophone ou espagnol pour les livres traduits.

De fait, le livre n’est pas africain mais universel.

Il n’en reste pas moins que c’est dans ce genre d’événements que des écrivains invisibles tentent de sortir la tête de l’eau pour (enfin) se faire voir.

L’occasion pour les maisons d’éditions basées en Afrique de proposer leurs œuvres, mais surtout, d’attirer l’attention de potentiels partenaires. D’autant plus que la presse française et africaine était présente.

Du reste, une séance de dédicaces constitue toujours l’instant où tout auteur se rencontre et est face à lui-même. L’instant où son égo est flatté devant cet inconnu qui s’apprête à le découvrir.

Du 14 au 16 mars donc, dans la Salle des Blancs-Manteaux (Paris 4), il a fallu jouer des coudes pour se frayer un chemin. Si bien que l’espace a paru trop exigu pour contenir tous les visiteurs venus à la rencontre des auteurs et écrivains africains. Connus et méconnus – parfois à tort. Mais pas que ! Certains écrivains européens n’ont pas manqué cette occasion pour des séances de dédicaces, à l’instar du journaliste-écrivain Antoine Glaser.

Le stand des éditions Paari a vu se succéder Victor Bissengué, Christian Kader, Thierry-Paul Ifoundza, Charlemagne Moukouta, Gabriel Kinsa, sans oublier la présence remarquée de l’artiste-musicienne-écrivaine Simbou Vili.

Sur le stand des éditions « Les Lettres Mouchetées » que dirige Muriel Troadec, dont l’un des romans, « Le psychanalyste de Brazzaville », a remporté le Grand Prix Afrique et le Prix Orange 2023, ont été présentés au public les deux livres coécrits par Anna Maria Celli et Léandre-Alain Baker : « L’immaculée » (récit) et « Ce qu’il faut de sanglots » (roman).

En cette même occasion, a été remis le Grand Prix Afrique 2024 à l’écrivaine d’origine camerounaise Hemley Boum pour son roman « Le rêve du pêcheur » (Gallimard).

Vivement la 5e édition !

BB / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-03-17 08:49:12

Brazzaville : Le poteau de signalisation tricolore défectueux qui se reposait contre le mur du Ministère de la Culture et des Arts a été enlevé !

Quelques jours après le constat du média en ligne Les Echos du Congo-Brazzaville du danger permanent que représentait la masse de fer, le poteau de signalisation tricolore défectueux  qui se reposait,  depuis plus d'un an,  contre le mur du Ministère congolais de la Culture et des Arts, sur l’avenue Denis Sassou-N’Guesso, et à un jet de pierre du palais du peuple (Présidence de la République),  a été rapidement enlevé par des agents de la direction générale des transports terrestres (DGTT). Preuve apodictique qu’au Congo-Brazzaville, il y a des responsables qui prêtent attention. Bravo !

Ces gestes simples peuvent sauver des vies, celles des agents des routes, et celles des autres usagers.

Continuons tous à nous mobiliser ! Diffusons ces bons comportements auprès des Congolais, pour la sécurité de tous.

Depuis plus d’un an, ce mât pour la signalisation lumineuse tricolore situé à l’angle du Ministère congolais de la Culture et des Arts, sur l’avenue Denis Sassou-N’Guesso, et à un jet de pierre du palais du peuple (Présidence de la République), menaçait de tomber.

Et dans sa chute, il pouvait provoquer des pertes en vie humaine ou des dégâts matériels.

 Le poteaux pouvait s’écrouler sur des voitures, sur des engins à deux roues ou sur des individus de passage.

Ce poteau de signalisation tricolore défectueux était devenu une source d’inquiétude pour les populations riveraines, les automobilistes et même le personnel du Ministère de la Culture et des Arts.

Chaque jour, à Brazzaville, plusieurs agents de la DGTT travaillent sur les réseaux routiers de l’État. Pour nous protéger, ils effectuent plusieurs interventions par an.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Crédit photos : Rose S.

Créé le 2025-03-16 14:02:13

Brazzaville : Le manque d’électricité plombe la production et la compétitivité du site Web de l’ACI

Quand ils n’ont pas de carburant pour alimenter leur propre groupe électrogène, ils sont privés d’électricité pendant une bonne partie de la journée ou de la semaine par la société Energie Electrique du Congo (E2C) devenue pour ses clients un purgatoire. Les journalistes du site Web de l’Agence Congolaise d’Information (ACI), subissent ces derniers jours de longues coupures intempestives et des délestages de courant qui pèsent lourdement sur leur production et la mise à jour de leur site d’information (www.aci.cg). Difficile dans ces conditions, d’affronter la concurrence internationale ou de jouer véritablement son rôle de grossiste, de pourvoyeur en nouvelles et de source principale de l’information officielle au Congo.

La situation est infernale, invivable et désormais intenable pour les nos confrères de l’Agence Congolaise d’Information (ACI), obligés d’activer le ‘’mode résilience XXL’’, face aux coupures intempestives d’électricité qui plongent les ménages sans arrêt dans le noir et la chaleur à Brazzaville, la capitale congolaise.

L’Agence Congolaise d’Information qui tire chaque jour plus de cinq mille (5.000) exemplaires de bulletins pour une information hautement professionnelle, est arrimée depuis plusieurs années aux nouvelles technologies de l’information et de la communication par une diffusion numérique, basée sur des publications à travers le site Web de 1000 MG approvisionné 24 H/24 H.

« Parfois l’ACI n’a pas l’argent pour acheter le carburant afin d’alimenter son groupe électrogène. Et quand elle a l’argent, il y a pénurie de carburant dans la ville. Il faut ajouter à cette situation chaotique, de longues coupures intempestives et des délestages de courant à Brazzaville. Ce qui rend donc difficile la mise à jour de notre site Web. Face à ce tableau sombre, on peut faire plusieurs jours sans publier une nouvelle information », nous a confié un confrère sous couvert de l’anonymat.

L’ACI est une agence d’information globale, assurant une couverture rapide, complète et vérifiée des événements de l’actualité comme des thèmes qui façonnent notre quotidien avec un réseau de journalistes sans égal. C’est un organisme autonome doté de la personnalité civile.

Elle a été créée par la loi n°40/61 du 20 juin 1961 sur les cendres du bureau de l’Agence France Presse (AFP), Brazzaville étant, avant les indépendances, la capitale de l’Afrique Equatoriale française (AEF) et aussi capitale de la France libre. L’ACI a aussi hérité des bâtiments et des équipements techniques dudit bureau, tombés aujourd’hui en désuétude.

L’Agence Congolaise d’Information a trois missions fondamentales : Rechercher les éléments d’une information complète et objective, distribuer, outre ses informations propres, les informations mondiales qu’elle se procure par convention ou par alliance et mettre à la disposition des usagers, contre paiement, l’ensemble de ses informations.

L’ACI est le grossiste, le pourvoyeur en nouvelles et la source principale de l’information officielle au Congo. Elle a la même vocation que les grandes agences mondiales d’information, telles que l’Agence France Presse (AFP), les agences des Etats-Unis d’Amérique, à savoir Associated Press (AP) et United Press International (UPI), l’Agence de presse Anglaise, Reuters, et d’autres agences nationales et sous régionales telles que Chine Nouvelle, PANA, NAN, JANA, ACP et ANGOP.

L’ACI est une entreprise qui alimente tous les médias d’Etat et privés en nouvelles. Elle est la source officielle du pays et la seule agréée à recevoir officiellement les nouvelles des grandes agences mondiales.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Crédit photos : Rose S

Créé le 2025-03-16 12:57:55

Qui a tué Franklin Boukaka et pourquoi ? Sa petite sœur Alphonsine Batébokela dévoile tout ce dimanche sur radio Congo à travers Les News de Paris

Ce dimanche 16 mars 2025, à 8h00, sur radio Congo-Brazzaville, à travers l’émission Les News de Paris, Alphonsine Batébokela, la sœur cadette de Franklin Boukaka, nous parlera du poète assassiné en 1972, victime de la violence politique.

Tout homme doit mourir un jour, mais toutes les morts n’ont pas la même signification. Boukaka est mort mais Boukaka est grand. Et sa voix singulière, son message, qui retentit du fond de notre histoire faite de luttes, parle toujours à des générations d’africains.

Difficile, en ce 53e anniversaire de sa mort, de ne pas avoir une grande pensée pour lui. Lui que les siens ont définitivement enterré et longtemps tenu écarté de l’histoire de l’Afrique. Celui dont l’album «Le Bûcheron» paru en 1970 avait littéralement supplanté l’horizon installant l’artiste dans la double chaise du musicien poète et du politique.

Artiste à la pointe du débat politique, il chantait la liberté de l’Afrique et la bravoure des figures emblématiques qui marquèrent la scène politique du Tiers-Monde.

Ainsi reliait-il, dans « les Immortels », le destin révolutionnaire de Ben Barka à celui de Lumumba, Simon Kimbangu, Che Guevara, Malcom X (fondateur de l´Organisation de l’Unité Afro-américaine), Um Nyobe, André Matswa, tous assassinés ou morts en prison au nom de la liberté, du nationalisme et du panafricanisme.

Sa cadette Alphonsine Batébokela nous parlera donc de sa vie, de sa carrière musicale, de sa mort, de son héritage…

Un rendez-vous radiophonique à ne rater sous aucun prétexte !

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-03-14 15:09:42

Impfondo et Paris, deux rampes de lancement du Fespam au niveau national et international

Impfondo dans le département de la Likouala, au nord du Congo et Paris la capitale française serviront cette année de rampes de lancement de la 12e édition du FESPAM, que les organisateurs veulent plus inclusive et plus sonore que les éditions précédentes.

Acte premier, Impfondo. C’est depuis la rive droite du fleuve Oubangui, au nord du Congo, que partiront les premières sonorités de la plus grande fête africaine de musique, le Fespam, les 19 et 20 avril prochain; sous le patronage du premier ministre Anatole Collinet Makosso. La prestigieuse cérémonie mettra en valeur les danses traditionnelles du Congo à travers une parade culturelle inédite.

Les deux journées seront aussi marquées par des concerts live avec des artistes congolais et régionaux, mais aussi un exposé sur le thème de la présente édition; « Musique et enjeux économiques en Afrique à l’ère du numérique. »

Le choix d’Impfondo, dans le Congo profond, symbolise le lien étroit entre la musique africaine et les traditions locales, indiquent les organisateurs dont le souci est de célébrer « les racines profondes des musiques africaines en faisant découvrir au public les rythmes, les chants, et les danses ancestrales propres à chaque région du continent.»

« Il s’agit d’une plongée dans l’histoire où les savoirs musicaux, transmis de génération en génération, continuent de jouer un rôle central dans la préservation des cultures locales », souligne le Commissaire général du Fespam, Gervais Hugues Ondaye qui précise que le lancement national réunira des artistes de renom, mais surtout des groupes traditionnels pour célébrer la richesse de la musique et de la culture africaine.

A Paris, ville symbole de l’ouverture de la culture africaine au monde, le Commissariat général du Fespam voudrait souligner l’importance de la fête comme une plateforme culturelle et musicale qui unit l’Afrique au reste de la planète.

Il y est prévu, le 17 mai; une rencontre entre les organisateurs et les investisseurs, une conférence de presse et un concert inaugural rassemblant artistes africains et internationaux. Cet événement servira assurément de jauge pour la grand-messe culturelle qui aura lieu deux mois après, à Brazzaville et dans plusieurs localités du Congo.

Lire la suite de l’article en cliquant sur ce lien : https://lesdefisducongo.com/impfondo-et-paris-deux-rampes-de-lancement-du-fespam-au-niveau-national-et-international/

Créé le 2025-03-14 09:27:15

L’annonce de la perquisition de l’appartement de la première dame congolaise à Paris provoque l’indignation du gouvernement congolais

La perquisition spectaculaire de l’appartement de la première dame du Congo, Antoinette Sassou-N’Guesso à Paris, a jeté, jeudi 13 mars 2025, une nouvelle lumière sur les profondes fractures entre la France et le Congo-Brazzaville. Une relation qui subit de plus en plus des interférences de la justice française. Une équipe de la police française s'est rendue à l'appartement de la première dame congolaise fin février. Cette opération judiciaire soulève des interrogations au Congo comme en France. En exprimant, au passage, tout le mal qu'il pense de cette affaire, le ministre des Affaires étrangères, de la Francophonie et des Congolais de l’étranger, Jean-Claude Gakosso, a remis un message écrit et adressé à l’ambassadrice extraordinaire et plénipotentiaire de la République Française auprès la République du Congo, Claire Bodonyi.

Antoinette Sassou-N'Guesso, peu importe l'image que chacun se fait d'elle, est la femme d'un chef d'Etat en exercice, à ce titre elle mérite un minimum de courtoisie.

D'aucuns crieront sûrement l'évocation d'une décision de justice, une question de séparation de pouvoirs, etc. Quand bien même, ce disque est rayé.

Mais de quelle justice est-il question dans ce cas précis qui implique une aussi haute personnalité, dépositaire de protection diplomatique remise en cause?

S'agit-il d'une justice à géométrie variable aux relents d'une certaine représaille sournoise ?

Voyez-vous, c'est avec ce manque de respect récurrent et systématique que nous aurons toujours maille à partir.

Pour l'ensemble des nations, convoquer un ambassadeur est une façon très claire de manifester son mécontentement. Si le pays convoqué a clairement fait une faute, oui, l’ambassadeur se présente comme devant le directeur de l’école pour se faire « châtier ». C’est un exercice courant mais qui est censé être stressant.

Reste qu’il existe une échelle dans l’engueulade, car en diplomatie, chaque mot est pesé avec attention. Les ambassadeurs sont préparés à cette éventualité et dans 99 % des cas, ils ont reçu des éléments de langage afin de transmettre le message de leur pays.

En octobre 2023, une grosse tension éclate entre Brazzaville et Paris. Le Ministère congolais des Affaires étrangères avait exprimé « son vif mécontentement » à l’égard de la France, suite à la vente par les autorités judiciaires de ce pays, de l’avion présidentiel congolais.

L’ambassadrice extraordinaire et plénipotentiaire de la République Française auprès la République du Congo, Claire Bodonyi a été convoquée, à ce sujet par le ministre congolais des Affaires étrangères, Jean-Claude Gakosso.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-03-14 09:12:40

Congo : L'ancien maire de Brazzaville Christian Roger Okemba libéré

L'ancien maire de Brazzaville, Christian Roger Okemba, a été libéré ce jeudi 13 mars 2025, après avoir purgé une peine de 5 ans à la Maison d'arrêt centrale de Brazzaville.

En juillet 2020, la justice congolaise a condamné l’ancien maire de Brazzaville, Christian Roger Okemba, à cinq ans de réclusion criminelle pour "détournements de deniers publics".

M. Okemba avait été accusé en février 2020 par les élus municipaux d’avoir viré sur un compte privé une somme de 1,2 milliard de FCFA (plus de 1,9 million d'euros) destinée à la municipalité.

M. Okemba est arrivé à la tête de la mairie de Brazzaville en 2017.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-03-13 19:15:41

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