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Placée sous le thème : « Pour toutes les femmes et les filles : droits, égalité et autonomisation », la Journée internationale des droits de la femme constitue une préoccupation majeure pour les femmes congolaises. Au CHU-B (Centre Hospitalier et Universitaire de Brazzaville) spécifiquement, la gente féminine s’attèlent pour une bonne et meilleure tenue de cet évènement de portée mondiale. Dans cette interview accordée à notre Rédaction, Madame Priscila Reine Catherina Bakalas, directrice des soins infirmiers et Point focal du genre au CHU, exprime la ferveur des travailleuses et dévoile le programme des activités du 8 mars 2025, Journée internationale des droits de la femme.
Les Echos du Congo-Brazzaville : Qu’est-ce que vous avez prévu comme activité pour la journée du 8 mars 2025 ?
Pricila Reine Catherina Bakalas : Déjà, nous avons commencé par une activité de propreté au sein de notre institution sanitaire, le 1er mars dernier, date qui a coïncidé avec le premier samedi du mois, qui habituellement est consacré à cette activité d’assainissement. Nous avions eu une matinée de salubrité sur la façade de notre établissement. Ce, en présence des hommes également. Ils nous ont encadré et ont apporté du matériel.

LECB : Et après cette matinée de salubrité, qu’est-ce qui est prévu alors ?
PRCB : Le 8 mars 2025, nous aurons une conférence-débat à l’Auditorium du CHU-B, où les femmes vont échanger entre-elles. Le thème national est : « Pour toutes les femmes et les filles : droits, égalité et autonomisation ». Au CHU, toutes les femmes qui y sont, sont des femmes travailleuses. Ainsi, nous avons décidé de contextualiser le thème international, par rapport à notre réalité, celle du CHU. Depuis le mois d’octobre, nous avions traversé une série de grèves, et nous avons pensé que nous pouvons ramener notre thème à « la conscience professionnelle en milieu hospitalier ». Dans cette conscience, nous avons circonscrit les droits, les devoirs du personnel féminin, face aux usagers. Les usagers sont ceux qui viennent à l’hôpital, le malade et ses accompagnants. Donc, le 8 mars, nous allons débattre de ce thème.
LECB : Quelles sont vos attentes à l’issue de cette conférence ?
PRCB : Cette conférence sera faite sous forme de panels. Nous avons choisi un certain nombre de personnel féminin, dans les différents domaines qui existent à l’hôpital. Chacune des conférencières exposera sur son vécu quotidien dans le travail, par rapport à la conscience professionnelle, les droits et les devoirs face aux usagers, tout ce qu’ils vivent dans leur secteur et il y aura le public, formé du personnel féminin, bien sûr, qu’il y aura ceux qui pourront compléter selon leur vécu. Tout cela sera enregistré par une équipe de rapporteurs, ceux-là, vont nous permettre de prendre des décisions par rapport aux notes et aux synthèses faites, afin de clarifier les choses.
Le personnel féminin étant le plus élevé, si nous nous mettons en marche, nous appliquons toutes les conclusions que nous allons prendre dans la salle, nous pensons que quelque chose de bien arrivera, pour satisfaire nos patients.
LECB : Conscience professionnelle, vous avez-dit ! A propos de cette conscience, quel commentaire faites-vous par rapport à la corruption, qui gangrène votre établissement sanitaire, le plus grand, le CHU, où certains produits médicaux seraient vendus par des infirmiers ou les sages-femmes ?

PCRB : En tout cas, dans ma position, je ne pourrai pas dire que certaines femmes vendent. Parce que, nous arrivons à l’hôpital, mieux au travail, chacune avec son éducation, je dirai plutôt, éducation de base. Si dans le milieu où tu travailles, on essaie de te modeler, de te mouler et que tu adhères, je pense que, même si tu avais des comportements néfastes, déviant, tu changeras. Et c’est ce que nous voulons. Nous nous sommes dit, au lieu de faire des thématiques, des exposants, parfois ça n’attire pas trop d’attention. Nous avons préféré constituer des panels, où chacune va parler sur sa conscience professionnelle et tout ce que nous vivons dans le monde de travail et ce que nous avons vécu en amont. A mon humble avis, je pense qu’il y aura des solutions idoines qui sortiront delà. Parce que, le ressenti de l’administratif à l’hôpital ne sera pas le même avec le ressenti du soignant. Or nous avons plusieurs corps ici, nous avons aussi des techniciens, la maintenance, l’électricité, tous, ne ressentent pas l’hôpital de la même façon bien évidemment ! Si on a des idées des unes puis des autres, cela nous permettra de tracer un chemin, qui sera bien pour nos patients, surtout qu’au CHU nous avons un slogan : « le patient au cœur de nos préoccupations ». Raison pour laquelle, le 8 mars 2025, nous allons aussi concentrer notre réflexion sur le bien-être du patient.
J’ai dit au départ que le thème international ne convenait pas trop au CHU parce que, toutes ses femmes travaillent déjà, elles ont toutes un poste budgétaire, donc elles sont autonomes au sens propre. Maintenant, c’est la conscientisation dans l’action qu’elles amènent ici.
LECB : Mme Bakalas, de façon simplifiée, s’il vous est demandé de faire un lien entre les droits, les devoirs puis cette autonomisation, tout en tenant compte de la réalité des femmes travaillant au CHU-B, que diriez-vous ?
PRCB : Lorsqu’elles respectent leurs devoirs, je pense que les droits leurs seront octroyés facilement et je pense très bien que ça sera une autonomisation pour la femme. Elle est bien traitée, se sont ses droits, elle traite bien celui qui arrive, le malade, mais je pense bien qu’en ce moment, l’hôpital devra bien marcher. Celui qui arrive est content, elle-même la soignante dans ses droits et par rapport à ses fonctions est contente de ses prestations. C’est là qu’on veut amener la femme du CHU-B, qu’elle comprenne que, nous avons des choses à réclamer, mais aussi, des choses à donner, donc, des devoirs à remplir.
LECB : Avez-vous une structure qui rassemble les femmes travailleuses du CHU-B pour une organisation interprofessionnelle du genre ?
PRCB : OUI, nous avons déjà commencé, nous faisons des campagnes d’adhésion, on est déjà un nombre assez important à la mutuelle du CHU, mais dans cette mutuelle, il y a hommes et femmes. Comme moi-même, le point focal genre du CHU-B est dans la mutuelle, je dois faire adhérer le maximum de mes collègues femmes, pour que nous soyons plus actives, afin qu’elles comprennent que c’est bien d’être ensemble, en communauté, pour un mieux-vivre. Ça permet de créer une belle ambiance collégiale et familiale, une vraie fraternité au sein de notre institution sanitaire.
LECB : Le 8 mars, certes vous allez festoyer. Mais, le souci premier, c’est rendre heureux le patient que vous recevez. N’est-ce pas ?
PRCB : Exactement ! A l’hôpital, nous avons pensé aux bienfaits du malade, à la satisfaction de celui-ci. Qu’est-ce que nous pouvons faire ou nous devons faire pour que le patient sorte de là, satisfait. Parce que, le malade qui est hospitalisé ne reçoit pas seulement les soins, il y a aussi une partie administrative qu’il suit. Qu’il soit bien reçu pour la partie administrative et qu’il soit également bien reçu pour la partie soins.
LECB : Avez-vous un message particulier à l’endroit de la femme du CHU-B ?
PRCB : Nous sommes les plus nombreuses au travail, nous sommes le berceau de l’humanité, c’est nous qui donnons naissance, on donne la vie à l’être humain, avec un peu de volonté et d’amour au travail, la conscience professionnelle, nous allons aider le CHU à émerger, afin de donner des résultats meilleurs dans son fonctionnement.
Propos recueillis par VALDA SAINT-VAL/Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-03-07 09:12:44
La pluie torrentielle, qui s’est abattue mardi matin à Brazzaville, a provoqué d’importants dégâts matériels et perturbé la circulation à la suite de l’effondrement d’un arbre tombé de tout son poids sur un taxi-bus rempli de passagers et ralliant Kinsoundi, dans le premier arrondissement, Makélékélé, selon Les Défis Du Congo.
« J’étais dans ce bus avec ma maman. Jusqu’à présent, je ne cesse de remercier le Seigneur de nous avoir épargnés », a déclaré avec émotion une passagère du bus pris sous le poids de l’arbre, dans les encablures du Château d’eau de Ngangouoni.
Aucun dégât humain n’a été signalé parmi les passagers du bus accidenté. Cependant, la circulation a été paralysée pendant des heures, laissant de nombreux véhicules immobilisés dans une étendue d’eau qui stagnait sur la chaussée.
« Au début, je pensais qu’il s’agissait des embouteillages habituels qui ralentissent toujours la circulation dans cette zone », a confié, stupéfait, un taximan coincé dans l’embouteillage qui s’est résolu aux environs de 14h00, lorsque l’arbre a été dégagé de la voie publique.
Un autre incident similaire a été signalé dans l’arrondissement 4, Moungali. Un arbre est tombé sur la voie, à côté du Poste de sécurité publique de l’OCH, derrière le Centre hospitalier et Universitaire de Brazzaville (CHUB). Il n’y a pas eu de dégâts.
Ces deux événements, presque inattendus, mettent en lumière le problème chronique du drainage inefficace des eaux pluviales à Brazzaville. En période de fortes pluies, les infrastructures routières sont submergées pendant de longues heures, déstabilisant la chaussée et ses abords sur lesquels se tiennent de vieux arbres comme celui qui s’est affalé sur le bus, puisque ses racines ne pouvaient tenir dans le sol sablonneux.
Un autre défi présenté par cette situation indépendante, directement, de la volonté humaine est la nécessité d’un entretien régulier des espaces verts et d’un élagage préventif des arbres situés à proximité des voies publiques.
La mémoire collective congolaise s’est certainement soulagée de ce que l’accident n’a fait aucune victime. En effet, depuis 2012, après les explosions meurtrières du quartier Mpila, à Ouenzé, une certaine théorie superstitieuse voudrait que les Congolais s’attendent toujours à un évènement dramatique le 4 mars. Les partisans de cette idée ont été démentis par le 4 mars 2025.
« Chaque 4 mars, un événement marquant se produit. Dieu est grand et merveilleux, et nous sommes soulagés qu’il n’y ait pas eu de blessés », a confié M. Nkeoua, un habitant de Kinsoundi qui a vécu la scène chaotique du Château d’eau.
Que de défis à relever. Les autorités ont intérêt à renforcer les mesures de prévention, notamment par l’entretien des infrastructures, l’amélioration du système de drainage; avec la participation des communautés locales.
Source : Les Défis Du Congo
Créé le 2025-03-05 10:46:44
Jean-Louis Debré est décédé dans la nuit de lundi à mardi. L’homme qui avait été ministre, président de l’assemblée nationale puis président du conseil constitutionnel, laisse derrière lui une grande carrière en politique.
Jean-Louis Debré a perdu la vie dans la nuit de lundi 3 mars à mardi 4 mars, a annoncé sa famille.
Ce proche de Jacques Chirac, ministre de l'Intérieur de 1995 à 1997, a rendu son dernier souffle à 80 ans.
Si la cause de son décès n'a pas été précisée dans le communiqué de la famille, tout évoque que Jean Louis Debré est simplement mort de vieillesse.
Après des études de droit, il a accompagné Jacques Chirac en politique.

Jean-Louis Debré a d'abord été élu député dans l'Eure puis a été nommé ministre de l'Intérieur. Il a ensuite atteint le poste de président de l'Assemblée nationale de 2002 à 2007 puis du Conseil constitutionnel de 2007 à 2016.

La politique, Jean Louis Debré l'avait dans le sang. Son père, Michel Debré, était un célèbre résistant qui a participé aux côtés de Charles de Gaulle à la rédaction de la Cinquième Constitution. Une constitution sur laquelle il a veillé, en sa qualité de président du conseil constitutionnel, tel un héritage personnel reçu de son père.

Dans un communiqué, le Conseil constitutionnel exprime sa « grande tristesse » après l’annonce de ce décès.
À droite comme à gauche, la classe politique française rend hommage à Jean-Louis Debré L'actuelle présidente de l'Assemblée Yaël Braun-Pivet a déploré la perte d'un "immense serviteur de l’État".
« Du prétoire au Perchoir, en passant par le gouvernement et la présidence du Conseil constitutionnel, il n’aura eu de cesse de protéger notre République et ses institutions. Nous perdons et pleurons un immense serviteur de l’État », a-t-elle réagi sur X.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du CONGO-Brazzaville
Créé le 2025-03-04 12:22:04
Poète et romancier d’origine congolaise, Habib Luc René Mitsingou publie « Le parcours de l’immigré » aux éditions Le Lys bleu, un roman qui aborde à petites doses l’écartèlement entre la vengeance, aussi légitime soit-elle, et le pardon, bien que limité.

Son héroïne, Lembe, est abandonnée à elle-même. Ayant perdu ses parents, ayant été violée par le bourreau de ses parents, elle se retrouve au bord de la rupture. Elle plie mais ne rompt pas, car dans son malheur elle attend un événement : la naissance d’un enfant. Cet enfant, fruit du viol répété de son bourreau, lui apparaît comme une lueur au milieu de la nuit interminable qu’elle traverse. Et, au lieu de le haïr ou de penser qu’il est le fruit du crime sexuel dont elle a été l’objet, elle va l’adorer. Au point d’accepter l’invitation de son violeur ?
Lembe hésite. Mais elle ne tarde pas à se décider. Oui, elle ira à sa rencontre pour voir sa réaction. Ou ses émotions. Que va-t-il lui dire ? Va-t-il lui exprimer ses regrets ? Le regret peut-il suffire à réparer un crime ? Et si quelqu’un d’autre faisait subir à sa fille ce qu’il lui avait fait subir quelques années plus tôt, à elle, Lembe, comment réagirait-il ? En assassinant du reste ses parents sous le prétexte que la guerre était aveugle ?
« Elle allait le retrouver dans un restaurant chic du centre-ville. Pour l’occasion, même si elle avait perdu le goût de la beauté ou de toute autre chose sur Terre, Lembe ressortit sa plus belle robe. Elle avait eu cette idée de se faire belle tout à coup. »
En un paragraphe, Habib Luc René Mitsingou communique simplement la force du courage, de l’écoute, sur la vengeance et/ou la haine sans jamais employer ces mots…

« Ce rendez-vous entre le bourreau et la victime est un moment crucial du roman. À travers ce moment j’ai voulu suggérer que la vie n’était pas forcément un affrontement manichéen, le combat du bien contre le mal ou vice-versa, comme je l’ai déjà dans une interview », assure l’auteur avant d’ajouter : « Il y a des gens qui regardent leurs bourreaux droit dans les yeux sans jamais cracher sur eux et ceux-là sont taillés dans le granit. À l’image de l’héroïne de mon roman. Il y a ceux qui ne pardonnent jamais et qui ne pensent qu’à la vengeance. Est-ce pour autant qu’ils sont faibles ? Je ne le pense pas. Quoi qu’il en soit, j’aborderai cet aspect dans le volet 2 de cette trilogie. »
La Rédaction
« Le parcours de l’immigré » d’Habib Luc René Mitsingou, Editions Le Lys bleu, 123 pages, 13,80 euros
Créé le 2025-03-03 21:07:04
L’administrateur-maire du premier arrondissement de Nkayi, Marcel Kibouanga, est très déterminé à débarrasser Mouana-Nto de ses milliers de tonnes d’immondices qui le polluent et le rendent sale.
Aux moyens des machettes, pelles, râteaux, pioches et brouettes, les chefs et secrétaires de quartiers, habitants et confessions religieuses se sont mobilisés pour la bonne cause : assainir l’avenue de la corniche.

Et l'opération a consisté aussi à désherber les herbes folles qui ont envahi le chemin de fer Congo océan qui sépare le quartier capable et Mouana-Nto.
Il faut dire que cette opération arrive à point nommé tant la ville sucrière fait face à une insalubrité criarde qui dénature le décor urbain avec des tas d’immondices. Elle s’affirme comme une opération de civisme et de restauration de la propreté urbaine afin de redonner à la ville de Nkayi, son lustre d’antan.

Depuis plusieurs mois, Marcel Kibouanga ne cesse de prôner le changement des mentalités, redorer l’image de Mouana-Nto et améliorer son attractivité.
Parallèlement, il faut dire que l’incivisme des populations est également un autre facteur aggravant de ce désordre urbain. Amas d’immondices, stagnation d’eau pour cause de mauvais pavage, défaut d’entretien des conduites d’eau ménagères, mauvaise odeur des fosses sceptiques, saletés des murs, des espaces publics sont autant d’incivilités causées par des populations insouciantes ou inconscientes de la gravité de leur geste au quotidien pour le premier arrondissement de Nkayi.
Chaque jour, il faut balayer sans cesse entre les pieds des passants, débarrasser à toute heure les rues des tas d’immondices et objets les plus invraisemblables abandonnés sur le trottoir. Et recommencer sans cesse nonobstant le coût financier dans un contexte de décentralisation où les collectivités territoriales décentralisées rencontrent des difficultés financières.
Cette opération volontariste décrétée tous les premiers samedis du mois par le gouvernement congolais depuis novembre 2018 pour assainir les lieux publics, permet aux Congolais de travailler et de vivre dans un environnement salubre.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-03-03 19:13:38
Le président de l’Intersyndical des transporteurs en commun du Congo (ISTCC), Patrick Milandou, a annoncé le 2 mars à Brazzaville dans une déclaration, la suspension de l’avis de grève, qui devait être mis en exécution à compter du lundi 3 mars 2025.
Suite aux rencontres du 25 février avec la ministre des Transports, de l’aviation civile et de la marine marchande, du 27 février avec le ministre d’État, ministre de la fonction publique, du travail et de la sécurité sociale, ainsi que le 1er mars 2025 avec le bureau de la Commission sécurité et défense de l’Assemblée nationale, il ressort qu’une réunion se tiendra le jeudi 6 mars entre le gouvernement, l’Assemblée nationale et l’intersyndical des transporteurs du Congo, a dit en substance le président de l’ISTCC, Patrick Milandou.
La rencontre entre les parties prenantes va assurément aboutir à trouver des solutions idoines au chapelet des doléances contenues dans le cahier des charges soumis au gouvernement : l’augmentation des prix du carburant, la matérialisation des mesures d’accompagnement, la loi de finances volet transport, le raketage de la société Africa-Pesage sur la RN2, les contrôles abusifs de police et gendarmerie, la dégradation très avancée des routes et voiries urbaines…
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-03-03 14:07:37
En cette période d’éclosion des larves à Brazzaville, les alentours des marchés, avenues et carrefours de la capitale congolaise, sont les endroits privilégiés par les vendeurs ambulants des moustiquaires imprégnées. C’est un véritable business pour les vendeurs de ce moyen de protection contre le paludisme, dans un pays où l’Etat providence est mort et enterré depuis longtemps.
A longueur de la journée, il est fréquent d’observer aussi bien des bras valides, des jeunes garçons que des hommes moyennement âgés qui, sous un soleil de plomb, arpentent la chaussée reliant les marchés, pour proposer aux passants des moustiquaires imprégnées.
Elles sont vendues à 1000 FCFA l’unité.

Ulrich Malonga, 40 ans, licencié en sciences économiques, père de famille, exerce cette activité depuis deux ans dans les rues et marchés de Brazzaville : « En une journée, je peux vendre 3 à 4 moustiquaires imprégnées, surtout en cette période pluvieuse, pour subvenir aux besoins vitaux de ma famille ».
« Notre seul problème reste le soupçon qui pèse sur cette activité. Beaucoup des gens pensent que ce sont des moustiquaires imprégnées qu’on distribue gracieusement dans les structures de santé de Brazzaville qui sont subtilisées pour se retrouver en vente sur le marché. Les clients taquins nous posent fréquemment la question », a-t-il ajouté avec un air de déception et sans nous préciser l'origine de sa marchandise.
Ulrich Malonga lance tout de même un appel aux jeunes congolais essorés par le chômage de ne pas rester les bras croisés.

Chaque année, 500 millions de cas de paludisme sont relevés dans le monde et 1,5 million personnes en meurent. La majorité de ces décès ont lieu en Afrique subsaharienne, qui abrite environ 80 % des personnes atteintes de paludisme.
Les experts en santé publique et les autorités publiques admettent depuis longtemps que la prévention par l'utilisation généralisée de moustiquaires imprégnées d'insecticides est le moyen le plus efficace pour prévenir et contrôler le paludisme.
Pourtant, le nombre de moustiquaires utilisées reste particulièrement faible au sein des groupes les plus vulnérables tels que les femmes enceintes et les enfants.
Reste que les populations congolaises devraient y mettre un peu de bonne volonté en se les procurant, - car en dépit de la chaleur que certains avancent comme prétexte pour ne pas dormir sous une moustiquaire - en matière de prix, cette moustiquaire que l’on garde longtemps est bien moins chère que le coût du traitement basic du paludisme, pris en une seule fois.
À 1000 FCFA la moustiquaire imprégnée, il y a de quoi reprendre de façon somme-toute personnelle ce slogan du Président Pascal Lissouba : « chacun aura sa part », « chacun aura sa moustiquaire » voulais-je dire.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-03-03 13:25:03
Ce site des vanniers situé à Bifouiti dans le premier arrondissement de Brazzaville, représente une vitrine touristique pour les étrangers qui visitent le Congo. Mais depuis 1972, les artisans sont à la merci de la pluie et des voleurs. Ils sollicitent de l’État, la construction d’un local à visage humain où ils pourraient entreposer leurs œuvres.
L’activité de la vannerie se porte bien à Brazzaville, selon les artisans qui l’exercent au quartier Bifouiti dans le premier arrondissement de la capitale congolaise.
La crise financière et la crise sanitaire due à la covid-19 n’ont pas dévalorisé cette activité auprès de la clientèle.

Mais cela est dû aussi à une diversification de l’offre avec la conception de nouveaux articles.
La disponibilité de la matière première utilisée par les vanniers rend le travail plus facile et la qualité du produit fini appréciable.

Notons que ces derniers sont exonérés de toute taxe et impôts.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-03-03 10:50:51
Charles Émile Apesse, premier président de la Cour des comptes et de discipline budgétaire est décédé dimanche 2 mars en France où il avait été évacué pour des soins médicaux. Homme d’une rectitude qui témoignait de son dévouement à la tâche, Charles Emile Apesse a toujours œuvré pour un contrôle plus accru des mouvements budgétaires, avec une parfaite transparence pour les différentes institutions qui y ont un droit de regard, à l’instar de l’Assemblée nationale et du Sénat.
Créée en 2002 et institutionnalisée en 2015, après avoir été intégrée dans la Constitution, la Cour des comptes et de discipline budgétaire est organisée par une loi organique dont les textes d’application portant sur la certification et l’évaluation des politiques publiques lui permettent d’accomplir ses missions selon les standards internationaux.
Parmi ses textes d’application, il y a, entre autres, le règlement intérieur, le décret du statut des magistrats de la cour, le statut des assistants vérificateurs, la loi fixant la composition, l’organisation et le fonctionnement du Conseil supérieur de la Cour des comptes et de discipline budgétaire, le décret portant organisation et fonctionnement du secrétariat général du Conseil supérieur de la Cour des comptes, le décret déterminant les causes et la procédure de récusation devant les formations de la cour et le décret déterminant la procédure de sanction des entraves à l’action de la Cour.
Constant dans son action, Charles Émile Apesse a toujours assuré poursuivre avec ordre, dynamisme et cohérence, les procès et les actions pour conforter la bonne gouvernance et la transparence des finances publiques en République du Congo. Il mettait un point d’honneur à l’indépendance d’une institution supérieure de contrôle des finances publiques, à même de renforcer les capacités organisationnelles de la Cour et promouvoir des pratiques et des modes de gouvernance exemplaires.
Avec le décès de Charles Émile Apesse, la Cour des comptes et de discipline budgétaire se trouve amputée non seulement de son premier president, mais aussi et surtout d'un véritable commis de l'ÉtaT, un maistrat de haut rang dont le sens du devoir n'avait d'égal que son engagement à servir son pays.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-03-02 23:21:59
L’espoir d’un apaisement entre Paris et Alger, suscité par les déclarations faites vendredi 28 février par le Président Emmanuel Macron, n’a pas duré longtemps. Le refoulement en douane en France de l’épouse de l’ambassadeur d’Algérie au Mali, les révélations sur le plan de Bruno Retailleau pour un rapport de force avec Alger et les propos qu’il a tenus dimanche, risquent de réduire à néant les efforts de la diplomatie pour une sortie de crise.
"Si Alger ne respecte pas ses engagements, en multipliant les provocations, alors l’Algérie s’exposera à une riposte de notre part", a menacé le ministre Retailleau dans les colonnes du Figaro dimanche 2 mars.
Bruno Retailleau évoquait le sujet migratoire qui empoisonne les relations entre les deux pays, alors qu'Alger a refusé de reprendre l'un de ses ressortissants sous le coup d'une obligation de quitter le territoire français, avant qu'il ne tue un homme et en blesse sept autres dans une attaque au couteau à Mulhouse.
Une nouvelle fois, le ministre français dit "plaider pour que la France assume un rapport de force", arguant que "désormais, cette fermeté n’est plus seulement la mienne, mais celle du Premier ministre et donc du gouvernement".

Le gouvernement algérien n’a toujours pas réagi aux derniers événements. Mais, pour l’agence algérienne d’information APS, le ministre français de l’intérieur Bruno Retailleau “alimente l’escalade entre Alger et Paris”.
“Cela était le cas samedi 1er mars, lorsque l’épouse d’un ambassadeur d’Algérie en fonction a fait l’objet d’un empêchement d’accès au territoire français, alors même qu’elle satisfaisait à toutes les conditions d’assurance, d’hébergement et de ressources financières”, rappelle l’APS dans un commentaire publié dimanche 2 mars.
Une provocation qui “ne restera pas sans réponse de la part de l’Algérie”, ajoute l’agence d’information qui souligne que ce refoulement d’une citoyenne algérienne sur ordre de Bruno Retailleau “renseigne surtout sur les extrémités de la hargne, de la haine et du rejet que son auteur peut encore atteindre”.
Pour l’APS, la tentative d’apaisement du président Macron, intervenue au lendemain des “menaces” proférées par son Premier ministre François Bayrou contre l’Algérie, “n’a pas survécu à l’acharnement de son ministre de l’Intérieur qui a fait de la haine de l’Algérie sa marque de fabrique et le ressort de ce qu’il croit être son ascension politique irrésistible”.
“Le plan de carrière de Retailleau semble bien valoir toutes ces indignités. Grand bien lui fasse. L’Algérie, quant à elle, saura relever ce qu’il croît être des défis qu’il lui lance, alors qu’ils ne sont que des marques d’une déchéance qu’il inflige, consciemment ou inconsciemment, à la France elle-même”, conclut l’APS.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-03-02 22:23:53
Les nombreuses réalisations entreprises depuis son arrivée à la tête du Gabon plaident pour une poursuite de cet élogieux parcours. Après s’être mis en retrait des Forces Armées gabonaises, Brice Oligui Nguema, officialisera sa candidature à la présidentielle, lundi 3 mars 2025.
Président du Gabon depuis le 30 août 2023, Brice Oligui ambitionne de transformer davantage le pays. Il s’était engagé à réformer les institutions et à transformer le pays.
Ayant officiellement annoncé son retrait de l’armée à l’approche de l’élection présidentielle du 12 avril 2025, Brice Oligui Nguema mise sur son bilan et les actions réalisées pendant la transition pour convaincre les électeurs. Il est actuellement un candidat déclaré à la Présidentielle du 12 avril 2025.
Né le 3 mars 1975 à Ngouoni au Gabon, le président de la République du Gabon a réalisé sa carrière dans l’armée, intégrant en 1997 l’Académie royale militaire de Meknès au Maroc pour une formation militaire et universitaire.
Nommé en 2020 à la tête de la garde républicaine, Brice Oligui Nguema en charge de la sécurité de la présidence et des grandes institutions de l’État, va conduire le 30 août 2023, le collège des soldats qui renverse le président Ali Bongo Ondimba.
Depuis sa prestation de serment le 4 septembre 2023, Brice Oligui Nguema a conduit et implanté de nombreuses réformes des institutions visant à transformer la gouvernance au Gabon et instaurer des élections libres.
Sa candidature à la présidentielle arrive à un moment où le Gabon, quatrième producteur de pétrole d’Afrique et premier producteur mondial de manganèse, affiche un taux de croissance autour de 3% en 2024 et augure tout de même une embellie économique plus marquée.
La mise en place d’un gouvernement de transition composé de civils et de militaires, renforcé par la mise en application d’une gestion plus transparente des ressources publiques, des audits d’institutions pour lutter contre la corruption, et des mesures sociales, adoptées pour améliorer les conditions de vie des Gabonais, sont les principaux atouts de la candidature de Brice Oligui Nguema.
L’élection présidentielle du 12 avril 2025 doit permettre à Brice Oligui Nguema de franchir un nouveau palier afin d’incarner le dirigeant providentiel bâtisseur d’une nouvelle ère politique pour le Gabon.
L’opposition gabonaise s’organise pour réaliser un front commun face à la déferlante Oligui. De nombreux gabonais disent de lui qu’il est le « candidat du peuple »
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-03-02 21:23:14
Brazzaville est un véritable paradis pour les artistes et les amateurs d'art. Établi depuis 2018 au centre-ville de la capitale congolaise, Galerie-Art-Brazza, une initiative admirablement et intelligemment conçue par P. H.I, un grand passionné et collectionneur inconditionnel des oeuvres d'art, de nationalité congolaise, offre une nouvelle vitrine aux artistes de l'Afrique Équatoriale pour diffuser leurs œuvres et ainsi se faire connaître. La galerie est réputée pour sa programmation audacieuse et son engagement envers l’art contemporain pluridisciplinaire.

Les merveilles artistiques qui ornent les rues de Brazzaville font de cette ville une véritable capitale de l’art. Parmi les trésors cachés qui peuplent les ruelles du centre-ville de l’ex capitale de la France libre, Galerie-Art-Brazza se dresse fièrement, offrant aux amateurs d’art une pléthore d’expériences visuelles captivantes.
Du classique au contemporain, ce lieu d’exposition, incontournable pour les amateurs d’art, célèbre l’expression créative et émerveille les sens.

Vous trouverez des œuvres d’art de première qualité en grand nombre.
Galerie-Art-Brazza qui vaut le détour dans la capitale congolaise, exporte aussi ses œuvres et son savoir-faire dans le monde entier, son propriétaire est un intarissable passionné d’art qui sait apprécier à sa juste valeur le travail accompli.

Que vous soyez curieux de découvrir cet art visuel unique, Galerie-Art-Brazza est une adresse incontournable pour explorer la richesse et la diversité des œuvres d’art.
Elle a le don d'attirer un public éclectique, composé de néophytes égarés, d'amateurs d’art sans le sou et de collectionneurs richissimes.

L’histoire de cette galerie et des choix des artistes sont intimement liés à la personnalité et au parcours atypique de son fondateur P. H.I. L’envie lui est venue tout simplement de conjuguer sa passion pour l’art contemporain et ses convictions humanistes. Et ça marche comme sur les rails !
La galerie expose des tableaux des artistes africains émergents et confirmés.

L’esthétique de l’œuvre permet d’accompagner un message percutant qui questionne sur différentes réalités de notre époque. Tout cela dans une atmosphère lumineuse, des couleurs pop, vibrantes, avec parfois un brin de surréalisme à l’africaine.
Brazzaville, berceau de la Renaissance et sanctuaire d’une histoire artistique sans égale, est un véritable musée à ciel ouvert, où chaque pierre, chaque coin de rue, respire l’art sous toutes ses formes.

Mais c’est entre les murs de sa prestigieuse Galerie-Art-Brazza, lieu d’exposition dynamique qui reflète les courants artistiques du moment, que l’on peut contempler la quintessence de ces années de créativité et de génie africaine.
Préparez-vous à un voyage sensoriel et émotionnel, où la beauté et l’histoire se rencontrent pour offrir une aventure inoubliable dans l’âme de la culture congolaise et africaine.

L’exploration de ces trésors artistiques est une aventure dans le temps et l’espace, offrant aux visiteurs une fenêtre sur l’histoire du Congo-Brazzaville et de la RDC et sur les avancées qui ont redéfini les normes de l’art et de la beauté.
C’est un véritable chapitre de cette histoire riche et complexe, révélant les idéaux, les aspirations et le génie des artistes africains.

Leurs œuvres ne sont pas simplement des artefacts du passé; elles constituent une source d’inspiration intemporelle, alimentant le dialogue entre les époques et invitant à la réflexion sur l’évolution de l’art et de la société congolaise et africaine.
Impossible n'est pas congolais. Galerie-Art-Brazza, est une initiative qui force admiration et respect, grâce à P.H.I, le fondateur, Kali Itouad, le directeur général et Patrick Mapangui, le gestionnaire.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-03-02 12:46:51
La proviseure du lycée de Mossendjo dans le Niari (sud), Edith Constantine Babongui et ses collaborateurs se sont retrouvés ce samedi matin pour une cure de jouvence totale de leur établissement scolaire. Le personnel administratif et les parents d’élèves ont vivement félicité «ce bel exemple ».
Il s’agissait de redonner un éclat nouveau au lycée de Mossendjo, notamment par un nettoyage des salles de classe, le ramassage des papiers et de débris, le désherbage des herbes folles qui ont envahi le lycée.

Edith Constantine Babongui, proviseure du lycée de Mossendjo, n’a pas caché sa joie face à « un acte louable » qu’elle souhaite voir se pérenniser.

Cette opération volontariste décrétée tous les premiers samedis du mois par le gouvernement congolais depuis novembre 2018 pour assainir les lieux publics, permet aux Congolais de travailler et de vivre dans un environnement salubre.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-03-01 17:52:20
Maintenir les espaces publics propres reste un véritable défi pour toute municipalité. La propreté urbaine est une composante essentielle de la gestion des villes, car elle impacte non seulement la qualité de vie des habitants, mais aussi celle des visiteurs. C’est dans cette perspective que les habitants du 7e arrondissement de Brazzaville ont fait du 1er samedi du mois une véritable prise en charge de la propreté de leur environnement. Ils se sont mobilisés ce matin pour lutter contre l’insalubrité afin de rendre la commune de Mfilou plus accueillante.
Aux moyens des machettes, pelles, râteaux, pioches et brouettes, les habitants de Mfilou se sont mobilisés pour la bonne cause : assainir leur environnement.

Et l'opération a consisté à désherber les herbes folles qui ont envahi les rues et avenues de Mfilou, sans oublier le curage des caniveaux.

La salubrité urbaine n’est pas seulement une question d’esthétique, c’est avant tout une question de santé publique, de qualité de vie et de développement durable.

Chaque 1er samedi du mois, la Mairie de Mfilou appelle à une mobilisation générale, où les véritables acteurs incarnent l’esprit de solidarité, le respect de l’environnement et l’engagement communautaire pour contribuer de manière significative à l’amélioration du cadre de vie et renforcer le vivre-ensemble.
Un challenge qui vise depuis novembre 2018, à promouvoir un civisme responsable au sein des arrondissements et à sensibiliser les populations congolaises à l’importance de la salubrité et de la gestion des déchets urbains.

Les villes et villages mènent aujourd’hui une vraie guerre contre l’insalubrité. Les rues, les quartiers, les communautés vivent au quotidien la tragédie des conséquences des différentes infections et autres pandémies, en instaurant cette journée de salubrité, le gouvernement entend faire participer les habitants des villes et villages à l’amélioration des conditions de vie.
Dans plusieurs quartiers de la capitale congolaise, l’air est devenu presque irrespirable, voire étouffante. L’entretient et le maintien de l’équilibre environnementale est devenue impérative.

Cette opération volontariste décrétée tous les premiers samedis du mois par le gouvernement congolais depuis novembre 2018 pour assainir les lieux publics, permet aux Congolais de travailler et de vivre dans un environnement salubre.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-03-01 16:25:47
Votre Excellence,
La rédaction de “Les Défis du Congo”, vous dit bonjour et vous annonce l’existence de cette nouvelle plateforme médiatique dont l’objectif est d’informer l’opinion congolaise et internationale sur l’actualité de notre pays et du monde, en respectant la sacralité des faits, mais aussi la liberté des analyses et commentaires. C’est un principe de base du journalisme.
Pour cela, nous donnerons la voix et ouvrirons les colonnes à toute personne physique ou morale désirant communiquer, dans le respect de la vie privée, de la dignité, et de l’opinion des uns et des autres; sans devenir les thuriféraires des gouvernants ni les acolytes des opposants, et même pas le porteur de croix du people puisque cette rubrique qui vous est consacrée, est un espace réservé à ce peuple pour vous parler directement.
Chaque semaine, nous publierons la lettre d’un congolais sur les tracasseries liées à la vie quotidienne. Il s’agira d’un texte de cinq à 10 paragraphes courts, qui respecteront les règles morales dans le fond et la forme. Nous ne garantissons pas aux lecteurs que vous répondriez à leur prise de parole, car nous estimons que celle-ci consistera simplement à exposer les nombreux couacs de la vie quotidienne qui vous sont parfois présentés sans leur substance réelle.
Nous voulons espérer, cher Monsieur le Président de la République, que vous prendrez chaque semaine une petite minute de votre précieux temps pour découvrir la lettre d’un compatriote à votre excellence.
Respectueusement,
Les Défis du Congo
(lesdefisducongo.com)
Créé le 2025-03-01 15:02:43
Une délégation de la CENCO et de l’ECC de la RDC a été reçu en audience ce 27 février 2025 par le Président de la République, Denis Sassou Nguesso, à sa résidence du plateau à Brazzaville. Après Goma, Kigali et Nairobi, les hommes d’églises congolais sont venus dans la ville capitale congolaise pour rencontrer le chef de l’Etat, dans le cadre du pacte social pour la paix et le vivre-ensemble en RDC. Ils lui ont demandé son implication et son accompagnement, dans la résolution de la crise sécuritaire qui prévaut dans l’Est de la République Démocratique du Congo, la crise Rwando-congolaise.
Avec le dévouement de trouver une solution idoine dans ce différend qui oppose le Rwanda à la RDC, les hommes d’églises ont initié une médiation pour permettre aux deux parties de s’asseoir autour d’une même table de négociations, pour un règlement définitif de cette crise qui perdure et occasionne des pertes en vies humaines et en matériels.
La délégation des religieux protestants et catholiques était conduite par le Révérend Pasteur André-Gédéon Bokundoa-Bo-Likabé, président national de l’ECC et Monseigneur Fulgence Muteba président de la CENCO.

A la fin d’audience avec le Président de la République du Congo, Son Excellence Denis Sassou Nguesso, la délégation est sortie avec une grande satisfaction. Vu l’expérience de leur interlocuteur, un habitué des règlements des conflits régionaux et sous régionaux.
Monseigneur Donatien Nsholé, le Secrétaire général de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) en même temps son porte-parole s’est réjoui des échanges. Il fait confiance sur la dextérité de Sassou Nguesso.
« Comme vous le savez, il s’agit d’une initiative de la paix prise par des églises et le Président Denis Sassou Nguesso a une expérience incontestable. Il est la plaque tournante de la réconciliation en Lybie, jusqu’à produire la charte de la réconciliation. Il a aussi joué un grand rôle dans le conflit en RCA avec les Séléca, et en ce qui concerne notre pays, la RDC, il a toujours été présent dans les grands moments où les Congolais se retrouvaient ensemble pour retrouver la paix », a déclaré Monseigneur Nsholé.
« Il vous souviendra que dans le cadre de l’accord de San City, en Afrique du Sud, c’est le Président Denis Sassou Nguesso qui était le médiateur. En ce qui concerne le dialogue qu’on a eu au sein de la cité de l’OUA à Kinshasa, piloté par Edem Kodjo, c’est tous les dimanches qu’Edem Kodjo venait se ressourcer ici. Donc, c’est une grande référence pour notre pays et nous sommes venus justement lui demander son implication pour qu’il nous accompagne dans l’exécution de cette initiative que nous lui avons expliquée, et il a trouvé l’initiative très louable et il a donné des sages conseils qui intéressera qui de droit et vraiment, c’est la sagesse que nous avons tirée ici », a rappelé Mgr Donatien Nsholé, secrétaire général de la Conférence Episcopale Nationale du Congo(CENCO).
Par ailleurs, toujours dans l’espoir de trouver des solutions idoines pour le rétablissement de cette paix dans l’Est de la RDC ou dans toute la République Démocratique du Congo, les prélats catholiques et les pasteurs protestants ne faiblissent pas dans la quête de la recherche d’une paix durable dans le pays.
« Disons que notre initiative a deux niveaux, il y a un niveau interne qui concerne essentiellement les questions des politiques intérieures de notre pays, mais il y a aussi un niveau régional, ce niveau régional implique fondamentalement la participation de tous les leaders, y compris le Président Denis Sassou Nguesso, compte tenu de son expérience, mais aussi la proximité que nous avons entre les deux pays. Il vous souviendra qu’à plusieurs étapes de l’histoire commune, le Président Sassou Nguesso a toujours été présent et il a tenu de réaffirmer cette engagement pour dire qu’il est attentif à ce qui se passe au Congo Démocratique et il a sa pleine disposition. Donc notre étape ici à Brazzaville consacre justement, la nécessité que nous accordons au vivre-ensemble, en tant que valeur fondamentale, puisque la question ou les problèmes qui sévissent au Congo, ne touchent pas que les Congolais. Vous savez que nous partageons les frontières, nous partageons également des communautés qui sont d’un côté et de l’autre et, c’est tout à fait normal que lorsque les deux processus de Luanda et de Nairobi sont aujourd’hui fusionnés, que nous regardions également au cœur de l’Afrique centrale, et donc, c’est ce qui nous a conduit ici à Brazzaville pour attendre l’implication personnelle du Président Sassou Nguesso, son accompagnement dans le processus qui est mené dans l’initiative des églises, donc, on a voulu qu’il soit non seulement impliqué, mais qu’il accompagne également l’initiative des églises et troisièmement, qu’il partage avec nous, la sagesse et nous avons ici été enrichis et bénis ».

Par conséquent, cette délégation composée des hommes de Dieu, se dote d’une mission pacifique et réconciliatrice : « Il faut dire que nous sommes d’abord des pasteurs, cette initiative est d’abord pastorale et les pasteurs ont reçu le ministère de la réconciliation. Nous gardons espoir et nous comptons sur la grâce de Dieu, c’est pourquoi nous continuons à travailler. Il faut avouer que de nos échanges, que ça soit avec le Président Félix Tshisékédi ou le Président Paul Kagamé, les deux ont manifesté la nette volonté de privilégier la paix et ils se sont dit, l’un et l’autre différemment, dans des contextes assez différents, nous avons eu justement l’honneur de discuter avec l’un et l’autre dans deux contextes différents, et il en ressort cette engagement commun, de pouvoir discuter, je puis ici reprendre les propos de l’un d’entre eux qui disait : ’’ nous devons réfléchir sur l’avenir et voir quel monde nous devons léguer après nous’’. Donc, c’est ce qui nous intéresse et nous continuions avec espérance et nous estimons qu’avec l’appui et la participation du Président Sassou Nguesso, les deux frères, parce que nous sommes d’abord frères, ils sont frères et arriveront à se mettre d’accord pour que la paix qui nous est chère, soit le partage de tous », a renchéri le Révérend Pasteur Eric Nsenga, Secrétaire général et porte-parole de l’Eglise du Christ au Congo (ECC).
En définitive, les hommes d’églises sont plus que déterminés pour apporter leur contribution pour une résolution dans le dialogue dans la recherche de la paix dans la crise qui oppose le Rwanda à la République Démocratique du Congo. Ils ont jeté leur dévolu sur l’expérience légendaire et la diplomatie du Président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso. Car avec son implication, la solution pacifique est plus que certaine et assurée.
Comme dans la pure tradition africaine et ancestrale, l’Eglise se veut être au milieu du village pour la paix durable et le vivre-ensemble en République Démocratique du Congo.
Cliquer sur la photo pour lire la vidéo
VALDA SAINT-VAL/ Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-03-01 14:55:35
La confédération syndicale des travailleurs du Congo (CSTC) exige la cessation définitive de travail de tous les retraités (cadres et agents) du Trésor public avant le 10 mars prochain.
Le ministre congolais des Finances et du Budget, Calixte Nganongo, avait demandé, à travers la circulaire N° 0182/MFB-CAB du 15 novembre 2018, à tous les directeurs généraux d’établir des attestations de cessation de service à tous les fonctionnaires admis à la retraite.
En mars 2020, la CSTC, par le truchement de son secrétaire général, Justin Oyenga, demandait, à travers une note circulaire du 28 février 2020, à tous les directeurs centraux et chefs de services admis à la retraite au Trésor Public de continuer leurs activités.
En mai 2020, le directeur général du Trésor public, Albert Ngondo avait transmis à Henri Loundou, directeur de cabinet du ministre des Finances et du budget, la liste nominative des cadres et agents du Trésor public admis à faire valoir leurs droits à la retraite et qui continuent d’occuper diverses fonctions.
On rappelle qu’au Congo-Brazzaville, plusieurs agents civils de l’Etat admis à faire valoir leur droit à la retraite continuent de rester en poste sous prétexte de la nécessité de service.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-03-01 14:49:02
Le Président de la République, Chef de l’Etat, en sa qualité de premier magistrat et de président du Conseil supérieur de la magistrature, a présidé, le 28 février 2025 au Palais des Congrès, la rentrée judiciaire de cette année. L’audience solennelle, qui s’est tenue sous la direction du premier président de la Cour suprême, Henri Bouka, du procureur général, Théophile Mbitsi et du bâtonnier, Eric Christian Locko a connu la plus grande des solonnités selon les usages professionnels.
La Cour suprême, la plus haute juridiction du Congo, créée depuis 1962 a tenu sa deuxième rentrée, après celle du 15 janvier 2024. Elle s’est déroulée sous une forme d’une audience, avec des discours et allocutions des magistrats, de plaidoiries puis des conseils et orientations du président du Conseil supérieur de la magistrature, premier magistrat.

Voici in extenso, l’allocution du président du Conseil supérieur de la magistrature, Président de la République :
« Monsieur le premier président de la Cour suprême ;
Monsieur le procureur général ;
Après sa première session du 15 janvier 2024, l’audience solennelle de rentrée judiciaire grave ce jour, 28 février 2025, l’empreinte indélébile de sa deuxième édition, en ces lieux pétris de souvenirs et d’importants repères de notre histoire récente.
Je note la qualité remarquable de vos contributions qui rehaussent la singularité de cette cérémonie dédiée à l’affermissement continu de l’œuvre de justice dans notre pays.

Je vous donne acte de vos allocutions de circonstance et vous encourage à persévérer dans l’application des directives énoncées, en 2024, dans mon précédent Message à votre attention.
Cette séance, qui se focalise, comme la première, sur votre devoir de redevabilité, participe de la Constitution du 25 octobre 2015. Elle prend pied au cœur des pratiques de notre justice, en l’occurrence de la Cour suprême en tant que juge du contrôle de la légalité et entité en charge de s’assurer et de veiller au fonctionnement régulier des autres juridictions nationales.
Ainsi, il nous faut pérenniser cette heureuse tradition afin que l’exigence de rendre compte s’inscrive à jamais dans l’architecture de notre dispositif judiciaire.
Monsieur le premier président de la Cour suprême ;
Monsieur le procureur général ;
Permettez-Moi donc de saluer l’organisation de cette audience solennelle de rentrée judiciaire, expression de notre volonté partagée de promouvoir une justice plus juste, plus équitable et plus respectueuse de nos lois.
A ce point d’orgue, se forge le sens de RESPONSABILITÉ dans l’exercice du droit et le respect de la loi, tout autant que se construit la CONFIANCE entre la justice et le justiciable. A ce propos, lors de la première audience solennelle de rentrée judiciaire, le 15 janvier 2024, J’avais donné les directives nécessaires sur : - la gestion des délais de jugement ; - la pertinence des décisions rendues ; - la probité des magistrats. Je salue les efforts consentis et les avancées réalisées dans le cadre de la mise en œuvre de ces orientations cardinales.
Dans cette même veine, Je tire avantage de la présente session pour souligner aujourd’hui l’obligation de respecter la dimension inamovible des magistrats et leur statut. L’inamovibilité est une garantie constitutionnelle qui se traduit par l’interdiction faite de déplacer, de manière arbitraire, un magistrat de son poste.
Seul le Conseil supérieur de la magistrature, sous Mon Autorité, a le pouvoir de prononcer les déplacements et les nominations des magistrats. Cette disposition majeure a été instituée en faveur des magistrats, pour leur permettre d’exercer leurs fonctions en toute quiétude, toujours dans un esprit de grande RESPONSABILITÉ. Dans ce même registre, le statut, garanti par la loi, apporte au magistrat, s’agissant de sa rémunération, le confort qui lui permet, non seulement de donner le meilleur de lui-même, mais d’assurer ses missions en toute indépendance.
Cette indépendance ne s’exprime pas uniquement par rapport aux autres pouvoirs d’Etat mais, aussi et surtout, vis-à-vis des parties dans les différents procès.
En outre, Je voudrais évoquer la question primordiale de l’exécution des sentences pécuniaires qui doit aboutir à des solutions pertinentes. Vous vous y êtes engagés et des magistrats ont été expressément commis à cette tâche. Enfin, la question de la collégialité au sein de toutes les juridictions d’instance, sans exception, appelle les professionnels de droit à accroitre les échanges constructifs pour, en définitive, faire l’objet de dispositions à soumettre à la délibération des organes compétents de l’Etat, à savoir le Conseil des ministres et les deux Chambres du Parlement.

Monsieur le premier président de la Cour suprême ;
Monsieur le procureur général ;
La justice sous-tend l’excellence et la réussite. Toute réforme engagée vise la recherche de l’efficacité. Le magistrat doit être le bon interprète et le grand défenseur de la loi. Il reste soumis, lui-aussi, à la même norme qui s’applique à tous les citoyens. Le juge ne doit pas jouer à l’araignée qui tisse la toile pour prendre les autres insectes, en s’épargnant elle-même. Le magistrat doit se sentir concerné ou inquiété lorsqu’il fait un faux pas ou se retrouve en conflit avec la loi. « Dure est la loi, mais c’est la loi ».
J’exige, pour l’année 2025, à tous les degrés de juridiction et à tous les niveaux de l’organisation judiciaire, des résultats plus éloquents. A présent, il ne me reste qu’à vous souhaiter pleins succès dans l’accomplissement de vos missions en 2025, afin que le bilan global de votre action donne la pleine mesure de ce que les efforts consentis cette année aboutissent aux résultats espérés et attendus.
Je vous remercie ».
VALDA SAINT-VAL / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-03-01 12:46:19
Dans une scène d'une rare tension, les présidents Donald Trump et Volodymyr Zelensky se sont querellés publiquement dans le Bureau ovale, le président américain menaçant son invité du jour, en haussant la voix, de « laisser tomber » l'Ukraine s'il ne faisait pas de concession à la Russie.
Accueilli par Donald Trump en personne sur le perron de la Maison Blanche, Volodymyr Zelensky a suivi son hôte dans le Bureau ovale.
La rencontre historique est diffusée en direct à la télévision. Le président Zelensky assure alors que Donald Trump est « du côté » de l’Ukraine, tandis que le Républicain de 78 ans se félicite de conclure enfin un accord « très équitable » sur l’accès aux ressources ukrainiennes.
Mais très vite, le ton va sortir de la cordialité diplomatique. La joute verbale est lancée par le vice-président JD Vance, qui reproche au président ukrainien, venu chercher le soutien de Washington après trois années de guerre contre la Russie, de « manquer de respect » aux Américains.
La tension est montée un peu plus quand le président Zelensky a réclamé des garanties de sécurité et déclaré : « Nous n’accepterons jamais un simple cessez-le-feu ». Volodymyr Zelensky affirme également qu’il ne fallait pas faire de compromis avec Vladimir Poutine, qu’il a qualifié de « tueur », alors que Donald Trump notait qu’il avait eu « de nombreuses conversations » récemment avec le président russe, dont il s’est rapproché de manière spectaculaire après son retour au pouvoir le 20 janvier dernier.
Le président ukrainien a quitté la Maison-Blanche de manière prématurée par la petite porte.
La conférence de presse qui devait suivre a été annulée.
Les réactions ne se sont pas faites attendre.
Les démocrates expriment leur consternation
« Honte. Honte. Honte », déclare le sénateur Brian Schatz.
Le chef de la minorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer, estime que Donald Trump et JD Vance font le « sale boulot de Poutine ».
« Le président des Etats-Unis est un lâche et la marionnette de Vladimir Poutine, » accuse l'élu Seth Moulton.
Pour l'élue Judy Chu, « Trump placera toujours en priorité ses intérêts financiers personnels avant notre sécurité nationale ».
Exprimant son « admiration » pour Volodymyr Zelensky, le démocrate Eric Swalwell déclare : « Ce gars a des couilles ».
Il y a un agresseur russe », dit Emmanuel Macron
Le président français martèle qu'il y avait « un agresseur, la Russie » et un « peuple agressé l'Ukraine », appelant à « respecter ceux qui depuis le début se battent ». Il s'exprimait devant des journalistes à Porto (Portugal), où il achevait une visite d'Etat.
La présidente de la Commission européenne adresse son soutien au président ukrainien. « Vous ne serez jamais seul », dit-elle sur X.
Les agences de presse russes s'en donnent à cœur joie depuis la vive altercation à la Maison-Blanche. « Volodymyr Zelensky a interrompu Donald Trump et s'est montré impoli envers la presse », tacle l’agence TASS.
Le ministre français des Affaires étrangères appelle à « passer aux actes »
« Le temps des mots est révolu, passons aux actes », indique Jean-Noël Barrot dans un post sur X, rappelant qu'il y a « un agresseur : la Russie de Poutine », et « un agressé : le peuple ukrainien ».
« L'Ukraine peut compter sur l'Allemagne et sur l'Europe », affirme Olaf Scholz.
« L'Allemagne et nos alliés européens se tiennent unis aux côtés de l'Ukraine et contre l'agression russe. L'Ukraine peut compter sur le soutien indéfectible de l'Allemagne, de l'Europe et au-delà », écrit Annalena Baerbock, ministre allemande des Affaires étrangères, sur les réseaux sociaux X et Bluesky.
Une « scène obscène de télé-réalité », estime Hollande
L'ex-président français indique que « Donald Trump, face à Volodymyr Zelensky, n'a pas défendu la paix ». « Il a plaidé pour l’abdication de l’Ukraine. Il a ignoré les dizaines de milliers de soldats morts pour défendre l’indépendance de leur pays. Il n’a parlé que de l’argent dépensé par les États-Unis », détaille François Hollande, qui décrit une « scène obscène de télé-réalité ».
Vous n'êtes pas seuls », assure Tusk aux Ukrainiens Comme depuis le début du conflit, la Pologne solidaire de son voisin.
« Chers Zelensky, chers amis ukrainiens, vous n'êtes pas seuls », écrit Donald Tusk sur le réseau social X, quelques minutes après le départ du président Zelensky de la Maison Blanche.
Une quinzaine de dirigeants européens doivent par ailleurs se retrouver lors d'un sommet dimanche à Londres, auquel devrait participer le président ukrainien, pour "faire avancer" leurs actions concernant l'Ukraine et la sécurité. La cheffe de la diplomatie de l'UE Kaja Kallas a d'ores et déjà estimé que "le monde libre a besoin d'un nouveau leader".
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-03-01 08:50:31
Face à la menace de grève brandie par les transporteurs en commun du 3 au 5 mars 2025, le président national de l’Association congolaise des consommateurs (A.C.C), Eric Malonga-Malonga, a demandé au gouvernement d’établir un dialogue constructif avec l’intersyndical des Transporteurs en commun du Congo (ISTCC), afin d’examiner leurs revendications et de proposer des solutions adaptées.
« Le gouvernement devrait rencontrer les transporteurs en commun avant la date butoir du 3 mars, afin d’éviter que la vie des populations ne soit désorganisée. Si la grève est déclenchée, personne ne pourra se rendre au travail, ce qui entraînerait un manque à gagner pour l’État. D’où la nécessité de négocier avec eux pour empêcher le pire dans le pays », a déclaré le président de l’Association congolaise des consommateurs (ACC).
Après l'échec des négociations débutées depuis 2023 à nos jours et la rupture du dialogue entre le gouvernement et l’intersyndical des Transporteurs en commun du Congo (ISTCC) concernant : l’augmentation des prix du carburant, la matérialisation des mesures d’accompagnement, la loi de finances volet transport, le raketage de la société Africa-Pesage sur la RN2, les contrôles abusifs de police et gendarmerie, la dégradation très avancée des routes et voiries urbaines, face aux injustices que subissent les transporteurs et face au silence incompris du gouvernement vis-à-vis des revendications des transporteurs, l’ISTCC relance la grève générale issue des recommandations de l’assemblée générale extraordinaire des transporteurs du 23 mars 2024 qui n’était que suspendue, selon un communiqué de l’ISTCC dont une copie est parvenue à notre rédaction.
Une grève de trois (3) jours sera observée sur l’ensemble du territoire national à partir du lundi 3 mars au mercredi 5 mars 2025, précise le même communiqué.
Au terme de ces trois jours de grève, sans gain de causes, les prix de transport urbain passeront, pour le taxi de 1.000 F à 1500 FCFA, le bus de 150F à 250 FCFA et le transport hinterland (TV, TM et TVM) augmentera de 30%, souligne la même source.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-02-28 15:20:56