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La Fédération de l’Opposition Congolaise (FOC) a tenu, le 26 avril 2025 à Brazzaville sa session ordinaire de son conseil fédéral, sous la supervision de Jean-Félix Demba-Ntelo, président du présidium de la FOC. En présence de M. Jacques Bananganzala, 1er Vice-président, coordonnateur général adjoint par intérim de l’IDC, Constant Guenoni, 2e Vice-président, président du FRACAD, Pierre Kouhatana, 2e Vice-président de la Composante de la CJ3M.
Convoqué par décision n°04/FOC/CFN/P du 6 avril 2025 du Présidium du Bureau Politique de la Fédération de l’Opposition Congolaise (FOC), le conseil fédéral à son siège de Moungali, sis rue Bassoundi, dans le 4e arrondissement de la capitale.

Cette session a connu la participation de la totalité des membres du Conseil fédéral issu des trois composantes politiques constituant la FOC, Fédération de l’Opposition Congolaise, à savoir : le Front pour le Respect de l’Ordre Constitutionnel (FROCAD) ; l’Initiative pour la Démocratie au Congo (IDC) et la Composante Jean-Marie Michel Mokoko (CJ3M).
Un communiqué final a sanctionné ladite session ordinaire du conseil fédéral de la Fédération de l’Opposition Congolaise.
Dans son mot d’ouverture, le président du Présidium, Jean-Félix Demba-Ntelo, a de prime abord, « souhaité la bienvenue aux conseils venus des départements du pays puis en félicitant leur disponibilité et leur détermination pour participer à ses assises, qui se tiennent, il faut l’avouer, dans un contexte politique international dominé par les conflits armés en Afrique, notamment à l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC) et au Soudan du Sud, en Europe, entre la Russie et l’Ukraine, au Proche-Orient, entre la Palestine et Israël ».
« Au plan national, la situation de crise multidimensionnelle aigue n’a toujours pas trouvé d’issue, et la misère du peuple ne cesse de s’amplifier pendant que les gouvernants se lancent dans la diversion, à travers une campagne électorale anticipée pour l’échéance de 2026 », a-t-il déclaré.
« Malgré l’aggravation de la misère du peuple, le pouvoir se complait dans une autosatisfaction béate avec des cérémonies festives tels l’anniversaire de la date du 5 février 1979 et la Journée internationale de la femme », a renchéri le président du FOC.
Par ailleurs, les participants à cette session du conseil fédéral se réjouissent de la prise de conscience collective exprimée par les appels au rassemblement des forces de l’opposition. Malgré cela, une telle approche nécessite une concertation préalable, afin de définir les objectifs communs et tirer les leçons des échecs antérieurs, a indiqué le communiqué final.
Au cours de cette session, la force de l’opposition congolaise adhère à toute initiative des vraies forces de l’opposition pour l’élection de 2026 avec un nombre d’exigences comme : la libération préalable des prisonniers personnels de Monsieur Denis Sassou Nguesso que sont Jean-Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa ; l’amnistie générale en faveur de tous les prisonniers et exilés politiques ; la tenue d’un dialogue national inclusif.
« Ainsi, l’approche de la FOC à propos du dialogue inclusif découle d’une profonde analyse de l’histoire politique de notre pays qui nous permet de circonscrire nos objectifs et stratégies d’un dialogue national inclusif dont les points essentiels sont : réconcilier les Congolais et mettre fin aux violences politiques ; mettre un terme au naufrage abyssal en cours dans le pays et jeter les bases essentielles d’un nouveau départ pour la reconstruction du Congo qui exige une transition politique systémique afin d’une refondation de l’Etat-nation et la relance de l’économie nationale, la répartition équitable des richesses nationales », a indiqué le communiqué final.
Pour 2025 écoulé, une feuille de route a été adoptée et s’articule autour du fonctionnement optimal de toutes les instances de la FOC et de l’implantation territoriales des plateformes. De même, un programme similaire lié à la mise en place des antennes dans tous les pays occidentaux.
Le communiqué final a indiqué que les travaux du Conseil fédéral de la Fédération de l’Opposition Congolaise (FOC) se sont déroulés dans un climat de sérénité et de responsabilité.

Aussi, répondant aux question de la presse, le président du FOC, Jean-Félix Demba-Ntelo, a-t-il éclairé la lanterne des uns et des autres sur le rôle d’un chef de file de l’opposition congolaise. « C’est un titre nominatif du président de la République. Le chef de l’opposition se dessine et se désigne de facto, après les votes d’un scrutin », a expliqué Demba-Ntelo. « L’opposition n’a point de place dans un gouvernement, puisque Honoré Sayi est astreint à solidarité gouvernementale », a-t-il signifié.
Il a aussi rejeté les accusations de Tsaty-Mabiala sur Clément Mierassa, qui serait un opposant des réseaux sociaux, qui n’aurait pas une réelle assise électorale. "Le président Mierassa est bel et bien dans son rôle d’opposant, qui éclaire les congolais surtout sur les question économiques et socio-politiques de l’heure", a-t-il souligné.
VALDA SAINT-VAL/ Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-04-26 23:15:04
Des courants divergents au sein de l'Union Panafricaine pour la Démocratie Sociale (UPADS), Parti du professeur Pascal Lissouba se sont retrouvés le mardi 22 avril dernier à Brazzaville au cour d’un conclave où ils ont signé une déclaration sur des griefs attribués à Pascal Tsaty-Mabiala qu’ils accusent : de dilettantisme ; de violations répétées des textes fondamentaux du parti par la direction politique issue du congrès de 2013 ; gouvernance chaotique du Parti ; parricide politique perpétré et refus catégorique de Pascal Tsaty-Mabiala d’organiser de façon inclusive et consensuelle le congrès extraordinaire pour sauver le Parti, entre autres. Eu égard de ce qui précède, les courants signataires de cette déclaration conjointe sont : La Renaissance Panafricaine de l’UPADS ; UPADS nouvelle génération et UPADS génération Etoile. Les frondeurs de l'UPADS exigent donc la tenue immédiate du congrès extraordinaire.

Considérant que, après juin 2013, l’UPADS n’a plus tenu de congrès pour le renouvellement de ses instances et organes de gestion,
Considérant par voie de conséquence qu’à partir de juin 2017, soit quatre ans après la durée légale des mandats, tous les organes de gestion du Parti sont frappés de forclusion et sont devenus illégaux et illégitimes et que, dès lors, le parti n’a plus eu de direction politique légale et légitime depuis ce temps,
Considérant les violations répétées des textes fondamentaux du Parti par la direction politique issue du congrès de 2013,
Considérant la gouvernance chaotique du Parti par Pascal Tsaty-Mabiala et le risque de dislocation et de disparition qu’il fait courir au parti sur la scène politique nationale,
Considérant que les nombreux actes et prises de position de Tsaty-Mabiala sont contre-nature, comparés à la vision du président fondateur du parti, le professeur Pascal LISSOUBA, et que ces actes et positions politiques portent gravement atteinte aux valeurs défendues par le Parti et dénature son identité politique.
Considérant le parricide politique perpétré par monsieur Tsaty-Mabiala contre les idéaux et la ligne politique fixée par le président fondateur du parti, le professeur Pascal Lissouba, parricide traduit par le changement de l’idéologie du parti, le vagabondage politique, l’inconséquence idéologique et l’incapacité à fédérer pour construire l’unité du Parti,
Considérant le danger que fait courir Pascal Tsaty-Mabiala à la démocratie congolaise obtenue de haute lutte par le peuple congolais,
Considérant que l’UPADS est fille de la démocratie congolaise, née de la conférence nationale souveraine de 1991 et est au service de la démocratie congolaise qu’elle souhaite perpétuelle.
Vu le refus catégorique de Pascal Tsaty-Mabiala d’organiser de façon inclusive et consensuelle le congrès extraordinaire pour sauver le Parti,
Vu l’inaction fonctionnelle du parti et le blocage du processus d’organisation du congrès,
Vu les dispositions des articles 24, 25 et 26 des statuts du Parti qui autorisent l’existence des courants au sein de notre parti, lesquels courants sont aujourd’hui les seules manifestations de l’existence du Parti sur le terrain.
Au nom de l’intérêt supérieur du parti et de la démocratie congolaise,
Vu l’état de nécessité,
Nous, membres et sympathisants du parti, dirigeants des courants politiques du parti soussigné à savoir :
- La Renaissance Panafricaine de l’UPADS,
- UPADS nouvelle génération,
- UPADS génération Etoile,
Déclarons :
1- Rejetons unanimement la commission préparatoire mise en place par le premier secrétaire sortant.
2- Considérons toutes les instances et organes du parti, issus du congrès de 2013 illégaux et illégitimes et, de ce fait, ne reconnaissons plus, à compter de ce jour, la qualité de premier secrétaire de l’UPADS à Pascal Tsaty-Mabiala.
3- Condamnons et rejetons toute immixtion des forces obscures extérieures au parti pour maintenir ou installer à la tête de notre parti un homme lige par des procédés antidémocratiques, servant contre les intérêts du parti et ceux de la nation congolaise,
4- Convenons ce jour de la mise en place consensuelle d’une, commission ad’hoc chargée de préparer le congrès extraordinaire dans les plus brefs délais.
Fait à Brazzaville, le 22 avril 2025
Pour les courants signataires :

VALDA SAINT-VAL/Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-04-26 19:40:07
Les obsèques de Mireille Eurydice Mampouya, décédée le lundi 14 avril 2025 à l’hôpital du Sud-est Francilien de Melun, ont eu lieu le vendredi 25 avril, avant l’inhumation au nouveau cimetière du Mée sur Seine. L’affluence qui a marqué les veillées funèbres organisées toute la semaine en sa mémoire s’est poursuivie jusqu’à l’enterrement, après une procession à travers quelques artères de la ville, preuve que chacun voulait témoigner de sa reconnaissance à cette dame dont tous ont relevé la générosité, le sens de l’amitié et de l’assistance envers les autres. Un élan de cœur qui ne pouvait laisser indifférent.
Comme Eurydice, dans le mythe d’Orphée, Mireille Eurydice Mampouya « est happée par le séjour des morts » alors que la lumière du jour luisait de plus de plus en plus sur elle.
Lundi 7 avril, suite à un malaise, Mireille est admise à l’hôpital du sud-est francilien de Melun. La nouvelle se répand telle une trainée de poudre. Toute une ville du Mée sur Seine retient son souffle, dans l’attente de nouvelles plus rassurantes.
Hélas, l’irréparable se produit le lundi 14 avril. Toute la ville, sans distinction de races, de cultures, ni de religions, est concernée par ce deuil.

Tout le monde est d’autant plus concerné que lorsque se pose le problème d’un espace assez vaste pour contenir l’afflux de personnes qui outre Le Mée sur Seine, viennent de Rennes, Sainte Geneviève-des-Bois ou encore Villeneuve-Saint-Georges, pour honorer la mémoire de Mireille dans la pure tradition des veillées congolaises, la communauté musulmane casse les codes en cédant gracieusement à des non musulmans, son ancienne mosquée, devenue salle annexe, pour l’organisation des veillées.

De son vivant, Mireille a planté les graines de la bonté qui ont germé et en cette ultime occasion de le lui rendre, tous veulent témoigner de leur reconnaissance à cette femme qui a toujours donné sans compter.

Jeudi soir, la dernière veillée a drainé autant de monde que la salle d’un peu plus de 1000 places a semblé minime.
Devant l’autel dressé tel un cénotaphe, où est placée la photo de Mireille, on a chanté, défilé, témoigné toute la nuit, jusqu’au matin.
Ses compagnons du Collectif du Mée ont surmonté l’autel du gilet fluo que Mireille endossait, ainsi que sa pince à ordure comme pour témoigner de cet engagement pour la salubrité de la ville qu’elle aura tenu jusque dans ses derniers instants.

Mireille Mampouya s’en est allée et soudain, sa mort a fédéré autour d’elle les témoignages des actions accomplies pour les autres, et qui ont révélé une femme de cœur, celle qui tendait ses bras à tous et dont on oublie pas les bienfaits.
Sa fille Prusia Denga témoigne:
« De maman, je garde le souvenir d’une femme brave, courageuse, qui a aimé, aidé et qui nous a transmis le sens du partage. Elle nous disait toujours qu’une maison, plus elle reçoit, plus elle s’agrandit. C’est une maman dont on peut témoigner dans tous les foyers. Elle a tellement fait, qu’il n’y a aucune maison qui ne peut pas témoigner d’elle. Lorsque j’arrive en 1986 à Villeneuve-Saint-Georges, dans un studio, ils étaient déjà en train d’héberger beaucoup de personnes, beaucoup d’oncles. En partant de Villeneuve-Saint-Georges, papa et maman n’ont jamais abandonné ce logement, parce que ça devait être un pied-à-terre pour tous les frères et sœurs qui viendraient par la suite depuis le pays. Arrivés au Mée sur Seine, nous n’avons jamais vécu qu’avec papa et maman, ma fratrie et moi. Nous avons toujours été avec des oncles, quitte à avoir des double-lits superposés. Cette emprunte restera en nous. »

Justement, Mireille écoute, assure, rassure, assiste, conforte et soutient autour d’elle. Des amis, des proches ou des connaissances parfois dans le doute ou en perte de repères.
Ses paroles sont si conciliantes, réconfortantes, rassurantes, que petits et grands ont recours à elle tel un refuge.
Tous l’adoptent. Hors de son foyer, Mireille est également « Mère », « Tata » « Sœur » « Fille », tant tous les âges trouvent en elles une personnes en qui se confier, avec le sentiment de se sentir soulagé et apaisé.
Dans la ville du Mée sur Seine où la famille emménage après Villeneuve-Saint-Georges, Mireille est précédée par les qualités humaines qui font qu’elle ne peut plus passer inaperçue.
Pour les stagiaires congolais en formation à l’école des officiers de gendarmerie de Melun, « Mère Mireille » devient une marraine.
Coïncidence ou signe du destin, le colonel de gendarmerie Mesmin Atiga s’est retrouvé en France en cette circonstance douloureuse. Présent aux obsèques, il a dû transcender son affliction pour témoigner au nom de ses frères d’armes, de ce que « Mère Mireille », ainsi que tous l’appelaient avait pris une grande place en chacun d’eux, lors de leur passage à Melun.

« Nous gardons de bons souvenirs, parce qu’à travers elle nous gardions un trait-d’union avec le pays. De temps en temps, elle nous concoctait des mets du pays. Nous ne l’avons jamais oublié. Vingt-cinq ans que nous avons été à Melun mais elle reste toujours présente en nous et le liens tissé avec elle reste si fort, comme avec tous les autres qui sont venus après. Dans les moment d’abattement, elle trouvait toujours des mots pour nous conforter à persévérer. À la survenue de ce douloureux évènement, tous les collègues étaient partagés entre le doute et l’acceptation de la fatalité, se disant : « pas elle ! » Hélas… C’est triste ».
Les qualités humaines de Mireille ont essaimé au Mée sur Seine. Elle qui a toujours été animé par l’ardent désir de se rendre utile en se mettant au service des autres, a été confortée dans sa passion, à travers « Le collectif du Mée », une association qui mène des actions d’assainissement à travers la ville. Mireille et son mari y donnent d’un peu de leur temps libre pour des actions de salubrité.
Outre ses qualités personnelles qui font d’elle une femme d’exception, cet acte citoyen permet à Mireille d’agir et d’œuvrer pour la collectivité. Franck Vernin, maire du Mée sur Seine garde d’elle le souvenir d’une personne très impliquée pour sa commune et qui aimait les gens.

« Elle était très impliquée sur la commune du Mée sur Seine. Elle avait intégré le collectif du Mée, des personnes qui le dimanche matin, venaient ramasser les déchets pour que la ville soit propre. Mais surtout, c’est une personne qui aimait les gens, quelques soient les personnes qu’elle rencontrait. Je ne l’ai jamais vu médire sur qui que ce soit. Elle avait des propos toujours de bienséance, de bienveillance. Quelqu’un qui nous manque déjà ! »
En ce vendredi 25 avril, jour des obsèques, c’est comme si le temps s’était arrêté sur la ville du Mée su Seine. Les foules ont convergé de partout pour l’ultime hommage à Mireille.

Après la chambre funéraire pour la levée de corps, puis l’absoute à l’église, le cortège s’est ébranlé en une procession jusqu’au cimetière.
Encadrée par la police municipale, par dérogation du maire, le cortège a fait un détour par l’Allée de la gare. Une avenue chargée de symboles pour Mireille, car non seulement son domicile s’y trouve, mais c’est également là qu’avec ses amis du Collectif du Mée, ils se retrouvaient le dimanche pour débriefer, après leur activité d’assainissement.

Une première halte, à cette intersection où le Collectif se retrouvait. Les chants d’adoration fendent le silence.

La deuxième halte, à l’entrée de la résidence où Mireille a vécut avec sa famille, est ressentie avec une profonde émotion. Le corbillard s’immobilise. La foule applaudit. Le moment est magique, comme si Mireille adressait un aurevoir à ceux qu’elle a aimés.

Enfin, une troisième halte en cet endroit où Mireille fut prise de malaise. Encore de applaudissement, comme pour expurger cette passe difficile.

Le convoi s’ébranle vers le cimetière. Ce nouveau cimetière de la ville où elle est la première femme congolaise à y être enterrée.
Les femmes font le dernier tour du cercueil au son des louanges du terroir, pour recommander l’âme de la défunte à Dieu.

Avant l’inhumation, l’assistance s’est livrée à un dernier rituel, pour faire la volonté de la défunte qui dans les derniers jours avant sa mort, demandait qu’au cas où cela se produirait, que cet ultime moment de son départ soit arrosé de champagne.

Comme dans un ultime témoignage d’amour, le cercueil blanc reflétant la pureté de l’âme de Mireille a été décoré de papillons.

Le papillon, est considéré comme le symbole le plus célèbre de la transformation. Le papillon symbolise aussi le bonheur, la beauté, l’inconstance, l’éphémère de la nature et le renouveau. Pour les chrétiens, le papillon symbolise les étapes de la vie, de la mort et de la résurrection.
Mireille Eurydice Mampouya a été inhumée en présence de son père, de son époux et ses enfants, du maire de la ville, de ses amis du Collectif, mais surtout, cette foule d’amis ou d’anonyme en qui elle a semé la graine de l’amour.

Cet amour qui tel un héritage, vivra éternellement dans le cœur de ceux qui l’ont connue.
Adieu Mireille Eurydice Mampouya !
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-04-26 15:45:22
Les journalistes du quotidien Les Dépêches de Brazzaville, journal édité par L'Adiac : Agence d'information d'Afrique centrale, en colère et exaspérés, réclament le paiement de cinq (05) mois d’arriérés de salaire, justifiant ainsi leur grève à partir du lundi 28 Avril 2025. Malgré les nombreuses tentatives de contact avec les responsables, aucune solution n'a été trouvée jusqu’à présent.
La législation n’impose pas de date limite pour payer un salaire. Il est uniquement requis de payer le salarié chaque mois, à la même période. En principe, il ne peut pas y avoir plus de 30 jours entre deux salaires. Généralement, un usage s’installe dans la pratique et le versement du salaire se fait en début ou fin de mois.
Et depuis décembre 2024, nos confrères du quotidien Les Dépêches de Brazzaville, tissent le mauvais coton et ne savent plus à quel saint se vouer.
La situation de l’entreprise de presse est délicate et va au-delà ce que l’on peut penser.
Si pour l’heure, aucun signe ne semble annoncer une issue favorable, nos confrères qui n'ont plus jamais perçu leur salaire depuis cinq (5) mois consécutifs, espèrent toutefois qu’une solution idoine sera trouvée.
Pour le moment, ils sont tous dans l’expectative.
Les Dépêches de Brazzaville, dont la première édition remonte à août 1998, est l’unique quotidien du Congo depuis 2007. L’édition Kinshasa, lancée en 2008 est devenue un des 3 quotidiens les plus lus dans la capitale de la République Démocratique du Congo (RDC).
Vendu à plus de 25 000 exemplaires chaque jour à Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie, Kinshasa, le journal est aussi téléchargeable depuis le site internet.
Les Dépêches de Brazzaville apportent une information pluraliste et de qualité aux Congolais des deux rives et de la diaspora par une large politique de diffusion.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photo : DR
Créé le 2025-04-26 11:17:22
Le patron de la chaine Trois 5, Denis Malanda, l’un des plus grands Chroniqueurs de l'histoire de la musique congolaise, visiblement ravie de ce nouvel espace de travail, règle de nombreux détails : déplacements, axes regards et caméras, positions autour de la nouvelle et petite table qui peut accueillir quatre invités, rien n’est laissé au hasard. L’émission « La voix des Ecrivains » est devenue une production complexe. Le décor est un outil qui oblige à inventer de nouvelles formes d’écriture.
A l’heure de la délinéarisation et des nouvelles habitudes de visionnage sur tablette, smartphone et ordinateur, l’émission « La voix des écrivains » présentée avec maestria par Denis Malanda, continue de fidéliser un nombre important des internautes à travers l’espace francophone.
L’émission « La voix des écrivains » reste un rendez-vous culturel très fort pour diverses raisons : d’abord parce qu’elle reçoit des écrivains qui ont une grande renommée internationale ! Puis parce qu’au fil du temps, elle a su évoluer, que ce soit dans le déroulement, l’écriture, la durée ou le décor.
Il y a plusieurs années, une table immense occupait près de 90 % du plateau ! Aujourd’hui, on recherche l’inverse : de la fluidité, du mouvement, de la proximité entre le présentateur et l’invité(e).
En attendant de voir les prochains invités sur ce nouveau plateau, les audiences de l’émission « La voix des Ecrivains », se portent bien. Elle garde le cap dans l’espoir de demeurer ce carrefour où tous les écrivains riches d'une originalité et d'une diversité se font de mieux en mieux connaître.
Elle a déjà déroulé son tapis rouge, et tour à tour, à plusieurs plumes très puissantes, notamment Corinne Richard, Gigi Love, J.P Béchu,Justin Gandoulou, Jean de Monarga, Cornéllia Massamba, A. Bouya, J. Dragotta, V. Diarra, F. Renard, Marie-Léontine Tsibinda, P. Daniel, S. Roignant, A. Morinais, Ghislain Joseph Gabio Monsieur Tao-Tao, Jean-Jacques Guéant, Guy Alexandre Sounda, Anne-France Karine, Patrick Arduise, Zu Lukaya, J.C Dorge, C.E Ndalla, C. Sauze, Gisèle Meunier, Bineka Daniele Lissouba, Huppert Malanda…
Dans un paysage audiovisuel où plusieurs chaînes YouTube se livrent une concurrence féroce, la tâche s’avère délicate.
Mais avec le talent et l’expérience qui forcent respect et admiration de Denis Malanda, le congolais de la diaspora de l'année 2020 et Maître de cérémonie, une petite touche de lifting du pôle production, reste le pilier fondamental de la chaîne Trois 5. Et elle entend bien rester leader de ce secteur très concurrentiel.
Reste à savoir si le nouveau plateau, aussi beau et magnifique soit-il, séduira de nouveaux internautes.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photo : DR
Créé le 2025-04-26 08:50:23
Brazzaville et Pointe-Noire produisent 1 500 tonnes de déchets ménagers par jour, soit 1 000 tonnes à Brazzaville et 500 tonnes à Pointe-Noire, Selon Juste Désiré Moundélé, ministre congolais de l’Aménagement de la ville.
Juste Désiré Moundélé a fait cette déclaration mercredi dernier, lors de la signature de l’accord avec la société turque Albayrak, accord qui repose sur un système de tonnage journalier.
« Aujourd’hui, dans le contrat actuel, nous sommes plutôt sur le tonnage. À savoir que sur Brazzaville et Pointe-Noire, les estimations sont de 1 500 tonnes, soit 1 000 tonnes à Brazzaville et 500 tonnes à Pointe-Noire », a-t-il indiqué.
Une partie de la réponse réside dans la collecte et dans sa bonne articulation avec le traitement.
La société turque prend ainsi la relève de l’entreprise Averda, dont le contrat est arrivé à terme en septembre dernier.
Vivement, sur fond sonore de pelles qui raclent le sol, les éboueurs de la société turque Albayrak s’agitent pour ramasser les ordures en cette période pluvieuse à Brazzaville et Pointe-Noire.
Que Brazzaville et Pointe-Noire s’engagent profondément dans le combat en faveur de la planète, encore va falloir que « les architectes de l’incivisme » empruntent le pas.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photo : DR
Créé le 2025-04-26 06:59:24
Vendredi 25 avril 2025, cinq jours après le rappel à Dieu du pape François, une messe de suffrage a été présidée à la Basilique Sainte-Anne, en présence du Président de la République, Denis Sassou-N’Guesso.

Dès son élection, le pape François s’est fait humble, demandant à la foule de prier pour lui.

« … La souffrance qui s’est manifestée dans la dernière partie de ma vie, je l’ai offerte au Seigneur pour la paix dans le monde et la fraternité entre les peuples ». Extrait du testament de sa Sainteté le pape François.

À l’heure de sa mort, nous voici dans la peine, mais forts de notre foi et de notre espérance, prions Dieu notre Père, d’accueillir son serviteur François dans Sa lumière.
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Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photos : DR
Créé le 2025-04-26 06:01:40
Les habitants du quartier Mayanga dans le 8e arrondissement de Brazzaville ont été témoins d’un drame mardi dernier. En effet, une jeune fille âgée de 21 ans (Kindra Belvina) aurait été violée et agressée physiquement par un jeune homme connu, qui en plus devait de l’argent à leur mère. Une action qui aurait entraîné la mort de la victime.
Le corps sans vie de la victime a été découvert par la famille qui soupçonne un jeune homme ayant visité le domicile familial, comme étant le présumé criminel.
Selon le témoignage de la sœur de la victime, relayé par l’Agence congolaise d’information (ACI), K. Belvina a été attaquée et violée par un jeune homme connu, qui en plus devait de l’argent à leur mère. Elle présentait les signes d’une personne sexuellement abusée, a indiqué la sœur meurtrie .
« Je me pose la question de savoir les motifs d’un tel crime, car en réalité ce jeune homme doit de l’argent à la maman de la victime. De mon retour de l’école, l’agresseur sortait de la parcelle me demandant de ne dire aucun mot et de rentrer droit dans la maison », a indiqué la jeune cadette de la victime précisant qu’à ce moment, son corps a été traversé par un frisson bizarre.
Lorsqu’elle s’est rendue dans la chambre de sa sœur, ce témoin a constaté que les habits et autres objets étaient pêle-mêle. Constatant que l’un des bras de sa sœur était enfoui sous un tas d’habits, elle a alerté les voisins.

« Elle était déjà dans un état critique et avait une gorge enflée, un signe indiquant qu’elle a été étranglée », a-t-elle expliqué.
Après avoir commis l’acte, il a pris la fuite, abandonnant le corps de la victime sur les lieux.
À la dernière nouvelle , l'assassin a été arrêté.
Ces derniers temps, plusieurs femmes congolaises ont subi des violences physiques ou sexuelles. Les hommes sont beaucoup moins souvent que les femmes victimes de viols et d’autres atteintes sexuelles.
Pour un homme sur deux victimes de violence, l’auteur est un inconnu.
À l’opposé, les trois quarts des femmes victimes de violence connaissent leur agresseur. Notamment, pour plus de 30 % d’entre elles, il s’agit du conjoint ou de l’ex-conjoint.
Ces violences conjugales sont rarement suivies de plaintes, en particulier lorsqu’il s’agit d’agressions à caractère sexuel.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photo : DR
Créé le 2025-04-26 04:43:53
A la suite d'une enquête pour crimes économiques, l’ancien cadre du Trésor public, Armel Silvère Dongou, affectueusement appelé Zidane, est désormais sous le coup d'un mandat d'arrêt international.

Sous l'autorité du procureur de la République, André Oko Ngakala, plusieurs procédures sont ouvertes à l'encontre de M. Armel Silvère Dongou, dit Zidane, et d'autres cadres du Trésor public pour des faits de détournement des fonds publics.


Dans son message sur l’état de la Nation du 29 décembre 2018, le Président congolais avait déclaré que « Face aux antivaleurs, il n’y aura ni bouclier de protection pour les uns, ni rampe de sanctions pour les autres. Il n’y aura ni menus fretins, ni gros poissons, tout passera dans la nasse de la justice ».
Denis Sassou-N’Guesso avait rappelé que la Haute Cour de Justice qui venait d’être installée dans ses attributions devait être urgemment dotée de textes de fonctionnement, afin de s’atteler à sa mission de poursuites de hauts fonctionnaires en délicatesse avec la loi.
« Désormais, à tous les échelons de l’État, chaque acteur est exposé à la rigueur de la loi. Les têtes tomberont certes, mais dans le respect d’une justice indépendante, expurgée de toute pression », a-t-il dit.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photo : DR
Créé le 2025-04-26 03:58:46
L’Ambassade des Etats Unis à Brazzaville, a démenti l’information publiée le 19 avril dernier dans la quasi-majorité des médias, selon laquelle l’administration Trump fermerait près d’une vingtaine d’Ambassades et de consulats dans de nombreux pays dont la République du Congo, selon un communiqué de presse publié le 25 avril 2025 sur son site Internet et dont une copie est parvenue ce samedi matin à notre rédaction.
« Le gouvernement américain continue d’évaluer ses programmes et son dispositif à l’échelle mondiale afin de mieux relever les défis modernes au nom du peuple américain », précise le communiqué.
« Le 23 avril, le Secrétaire d’État Marco Rubio a annoncé une réorganisation des bureaux du Département d’État aux États-Unis. L’objectif principal de cette réorganisation est de promouvoir une coordination plus étroite entre notre siège à Washington et nos ambassades et consulats dans le monde entier », souligne le même document.
Cependant, la même source souligne qu’ « aucune décision n’a été prise concernant la fermeture des missions diplomatiques américaines dans le monde. L’Ambassade américaine à Brazzaville continue à fonctionner normalement pour assister les citoyens américains et promouvoir les intérêts américains à travers le renforcement des relations entre les Etats-Unis et la République du Congo ».
On rappelle que la semaine dernière, une fuite d’information attribuée à la chaine de télévision américaine CNN et relayée par des nombreux médias à travers le monde, a fait état de la réduction du nombre de représentations diplomatiques américaines à l’étranger. Celle-ci allait se concrétiser par la fermeture de 10 Ambassades dont celle de Brazzaville et 17 consulats, parmi lesquels ceux de France et d’Allemagne.
Partenariat, croissance et engagement continu, voilà comment se caractérise les relations entre le Congo-Brazzaville et les USA.
Au cours des seize derniers mois, les USA ont eu de nombreux échanges de haut niveau entre les représentants des gouvernements américain et congolais sur des questions d’intérêt mutuel, notamment la protection de l’environnement et la lutte contre le changement climatique, la sécurité régionale et l’autonomisation des jeunes.
Les États-Unis sont le plus grand donateur pour la protection et la conservation de l’environnement dans le bassin du Congo, ayant fourni 760 millions de dollars au cours des 30 dernières années par l’intermédiaire de plusieurs agences gouvernementales américaines, y compris l’Agence américaine pour le développement international (USAID).
Les USA ont lancé trois nouveaux programmes dans ce secteur au cours de l’année dernière, d’une valeur d’environ 23 millions de dollars pour cinq ans.
Les États-Unis participent à la création et au développement du parc national de Nouabale-Ndoki depuis plus de 25 ans.
Leurs augmentent les capacités et les opportunités pour les travailleurs locaux, contribuent à l’économie locale, protègent les animaux en danger et aident à conserver les précieuses ressources naturelles du Congo. Tous ces programmes ont une approche de la conservation centrée sur les personnes, ce qui signifie qu’ils contribuent également à améliorer les moyens de subsistance des personnes, des communautés rurales et des populations autochtones.
Dans le parc national de Nouabalé-Ndoki, par exemple, où le gouvernement américain a investi plus de 105 millions de dollars à ce jour, environ 90 % des ménages qui y travaillent reçoivent des revenus du partenaire de mise en œuvre financés par le gouvernement américain, la Wildlife conservation society.
Le Président de la République du Congo, Denis Sassou-N’Guesso considère la protection de l’environnement comme une priorité essentielle pour l’avenir du pays et de la planète, et les USA continuent à soutenir le gouvernement congolais dans la préservation de cet écosystème essentiel qui joue un rôle clé pour le monde dans la lutte contre le changement climatique.
Les USA et le Congo-Brazzaville sont concentrés aussi sur plusieurs autres domaines, y compris l’aide humanitaire, le renforcement des capacités et le développement de la jeunesse.
Les USA sont prêts à soutenir le gouvernement et le peuple congolais en cas de catastrophe naturelle et ils s’efforcent d’accroître les capacités nationales par des possibilités d’éducation, de formation et de partage des connaissances dans tous nos secteurs prioritaires. Cela inclut le soutien à l’apprentissage de l’anglais, afin d’améliorer la quantité et la qualité des pratiquants de cette langue mondiale essentielle.
Le gouvernement américain a donné plus de 15 millions de dollars pour soutenir les efforts humanitaires en République du Congo au cours des trois dernières années. Les États-Unis ont fourni environ 5,7 millions de dollars de financement en 2022 au Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations-Unies, en réponse à de graves inondations, leur permettant de mener à bien des programmes d’assistance alimentaire critiques en République du Congo.
En 2022, grâce au soutien du gouvernement américain, le PAM a aidé plus de 12 000 réfugiés de la République centrafricaine (RCA) dans la Likouala et des demandeurs d’asile de la RDC dans les Plateaux.
Ils ont atteint plus de 10 600 personnes touchées par les inondations dans les régions de la Cuvette, de la Likouala, des Plateaux et de la Sangha grâce à une assistance en espèces qui leur permet de répondre à leurs besoins alimentaires de base.
Une grande partie de l’aide multilatérale (dans les secteurs de l’éducation, des finances publiques, de la santé et de l’agriculture) fournie au Congo pour soutenir son développement économique est financée par le gouvernement américain.
Alors que le gouvernement et les milieux d’affaires congolais cherchent à améliorer le climat des affaires, les États-Unis et son secteur privé sont également intéressés à soutenir et à encourager tous les progrès qui peuvent être réalisés.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photo : DR
Créé le 2025-04-26 03:23:35
Ce vendredi 25 avril 2025, le président de l'Assemblée nationale, Isidore Mvouba, a rendu un vibrant hommage au pape François, décédé ce lundi (21 avril) à 88 ans, saluant avant tout son engagement aux côtés des plus pauvres.

Créé le 2025-04-25 16:10:10
Le verdict portant sur une affaire de trafic d’une peau de panthère et un sac d’écailles de pangolin géant est attendu pour ce 29 avril 2025 au Tribunal de Grande Instance d’Owando, dans le département de la Cuvette. Cette affaire implique deux (2) présumés trafiquants de peau de panthère et d’écailles de pangolin géant, trophées d’espèces animales intégralement protégées. Ces deux individus avaient été interpellés le 24 février 2025 à Owando.
En rappel, les deux hommes, âgés de plus de 40 ans, de nationalité congolaise, avaient été pris en flagrant délit, par les services de gendarmerie de la cuvette en poste à Owando, en collaboration avec les agents de la Direction Départementale de l’Economie Forestière bénéficiant de l’appui technique du Projet d’appui à l’Application de la Loi sur la Faune sauvage (PALF). Ces derniers seraient de Makoua et avaient quitté cette localité pour Owando avec ces produits prohibés par la loi. Objectif, chercher des potentiels clients afin de les commercialiser.

Interpellés, les deux individus avaient reconnu les faits qui leur sont reprochés à savoir : l’abattage d’une panthère et d’un pangolin géant, la détention, circulation et tentative de commercialisation des trophées de ces deux espèces animales intégralement protégées (panthère et pangolin géant).
Selon les sources proches du dossier, plusieurs audiences de plaidoiries et réquisitions, ont eu lieu, notamment celles des 07 et 20 mars 2025. Audience au cours desquelles ces présumés trafiquants ont exposé les faits et ont répondu aux questions des juges. C’est à l’issue de la dernière audience tenue le 17 avril 2025 que le Tribunal a pris l’affaire en délibéré pour jugement être rendu le 29 avril 2025. Au regard des faits qui leur sont reprochés, les deux individus risquent des peines allant de deux à cinq ans d’emprisonnement ferme ainsi qu’une amende pouvant atteindre cinq millions de FCFA conformément à la loi.

Le commerce illégal des produits de faune conduit à l’extinction des espèces fauniques à travers le monde. Conscient de ce fait, le gouvernement congolais s’est engagé avec détermination depuis plusieurs années contre ce mal pour éviter l’extinction de ces espèces qu’il protège et compte garder jalousement. Par conséquent, tout contrevenant à la loi est exposé aux sanctions.
En République du Congo, la panthère et le pangolin géant font partie des espèces animales intégralement protégées, conformément à la loi 37-2008 du 28 novembre 2008 sur la faune et les aires protégées. L’article 27 de cette loi, stipule : « l’importation, l’exportation, la détention et le transit sur le territoire national des espèces intégralement protégées, ainsi que de leurs trophées sont strictement interdits ; sauf dérogation spéciale de l’administration des eaux et forêts, pour les besoins de la recherche scientifique ou à des fins de reproduction ».
Source : PALF
Photo : DR
Créé le 2025-04-25 13:25:49
Suite à la recrudescence des maladies évitables par la vaccination qui œuvrent pour la santé de l’enfant dans le monde, les efforts de vaccination sont de plus en plus menacés car la désinformation, la croissance démographique, les crises humanitaires et les réductions de financement compromettent les progrès et mettent en danger des millions d'enfants, d'adolescents et d’adultes. Dans un communiqué conjoint du 24 avril 2025, l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le Fonds des nations-unies pour l’enfance (UNICEF) et Gavi, ont lancé un avertissement à l’occasion s de la Semaine mondiale de la vaccination, qui se déroule du 24 au 30 avril courant.
En effet, la réapparition de maladies évitables par la vaccination comme la rougeole, la méningite et la fièvre jaune sont en augmentation dans le monde, et des maladies comme la diphtérie, qui ont longtemps été tenues à distance ou ont pratiquement disparu dans de nombreux pays, risquent de réapparaître. Sur le site, les agences appellent à une attention politique urgente et soutenue et à des investissements pour renforcer les programmes de vaccination et protéger les progrès significatifs réalisés dans la réduction de la mortalité infantile sur les 50 dernières années.

« Les vaccins ont permis de sauver plus de 150 millions de vies au cours des cinq dernières décennies », a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l'OMS. "Les coupes budgétaires dans le domaine de la santé mondiale ont mis en péril ces progrès durement acquis. Les flambées de maladies évitables par la vaccination se multiplient sur le site, mettant des vies en danger et exposant les pays à une augmentation des coûts de traitement des maladies et de riposte aux flambées. Les pays dont les ressources sont limitées doivent investir dans les interventions qui ont le plus d'impact – et, les vaccins en font partie".
Augmentation des épidémies et systèmes de santé mis à rude épreuve
La rougeole fait un retour particulièrement dangereux. Le nombre de cas sur le site augmente d'année en année depuis 2021, suivant les réductions de la couverture vaccinale sur le site qui se sont produites pendant et depuis la pandémie de COVID-19 sur le site dans de nombreuses communautés. Le nombre de cas de rougeole est estimé à 10,3 millions en 2023, soit une augmentation de 20 % par rapport à 2022.
Les agences avertissent que cette tendance
à la hausse s'est probablement poursuivie en 2024 et 2025, les flambées s'étant intensifiées dans le monde entier. Au cours des 12 derniers mois, 138 pays ont signalé des cas de rougeole, dont 61 ont connu des flambées importantes ou perturbatrices - le nombre le plus élevé observé sur une période de 12 mois depuis 2019.
Les cas de méningite en Afrique ont également fortement augmenté en 2024, et la tendance à la hausse s'est poursuivie en 2025. Rien qu'au cours des trois premiers mois de cette année, plus de 5 500 cas suspects et près de 300 décès ont été signalés dans 22 pays. Cela fait suite à environ 26 000 cas et près de 1 400 décès dans 24 pays l'année dernière.
Les cas de fièvre jaune dans la région africaine sont également en augmentation, avec 124 cas confirmés signalés dans 12 pays en 2024. Cette évolution fait suite à un recul spectaculaire de la maladie au cours des dix dernières années, grâce aux stocks mondiaux de vaccins et à l'utilisation du vaccin contre la fièvre jaune dans les programmes d'immunisation de routine. Dans la région des Amériques, des foyers de fièvre jaune ont été confirmés depuis le début de l'année, avec un total de 131 cas dans 4 pays.
Ces épidémies surviennent dans un contexte de réduction des financements au niveau mondial. Un récent bilan rapide de l'OMS auprès de 108 bureaux nationaux de l'OMS - principalement dans des pays à revenu faible ou moyen inférieur - montre que près de la moitié de ces pays sont confrontés à des perturbations modérées ou graves des campagnes de vaccination, de l'immunisation systématique et de l'accès aux fournitures en raison de la réduction du financement par les donateurs. La surveillance des maladies, y compris des maladies évitables par la vaccination, est également touchée dans plus de la moitié des pays étudiés.

Dans le même temps, le nombre d'enfants non vaccinés a augmenté ces dernières années, même si les pays s'efforcent de rattraper les enfants non vaccinés pendant la pandémie. En 2023, on estime que 14,5 millions d'enfants n'auront pas reçu toutes leurs doses de vaccin de routine, contre 13,9 millions en 2022 et 12,9 millions en 2019. Plus de la moitié de ces enfants vivent dans des pays confrontés à des conflits, à la fragilité ou à l'instabilité, où l'accès aux services de santé de base est souvent perturbé.
« La crise financière mondiale limite considérablement notre capacité à vacciner contre la rougeole plus de 15 millions d'enfants vulnérables dans les pays fragiles et touchés par des conflits », a déclaré la directrice générale de l'UNICEF, Catherine Russell. "Les services de vaccination, la surveillance des maladies et la réponse aux épidémies dans près de 50 pays sont déjà perturbés, avec des reculs d'un niveau similaire à celui que nous avons connu lors de la COVID-19. Nous ne pouvons pas nous permettre de perdre du terrain dans la lutte contre les maladies évitables. Il sera essentiel de continuer à investir dans l'initiative « Big Catch-Up », lancée en 2023 pour atteindre les enfants qui n'ont pas été vaccinés pendant la pandémie de COVID-19, et dans d'autres programmes de vaccination systématique.
Comment la vaccination répond à ces défis
Les efforts conjoints de l'OMS, de l'UNICEF, de Gavi et de leurs partenaires ont aidé les pays à élargir l'accès aux vaccins et à renforcer les systèmes de vaccination par le biais des soins de santé primaires, même face à des défis de plus en plus importants. Chaque année, les vaccins sauvent près de 4,2 millions de vies contre 14 maladies, dont près de la moitié dans la région africaine.
Les campagnes de vaccination ont permis d'éliminer la méningite A dans la ceinture africaine de la méningite, tandis qu'un nouveau vaccin protégeant contre cinq souches de méningite promet une protection plus large, et des efforts sont en cours pour étendre son utilisation dans le cadre de la prévention et de la réponse aux épidémies.

Des progrès ont également été réalisés dans la réduction du nombre de cas de fièvre jaune et de décès grâce à l'augmentation de la couverture vaccinale systématique et des stocks de vaccins d'urgence, mais les récentes flambées en Afrique et dans la région des Amériques mettent en évidence les risques dans les zones où aucun cas n'a été signalé par le passé, où la couverture vaccinale systématique est faible et où les campagnes préventives présentent des lacunes.
En outre, ces deux dernières années ont été marquées par des progrès substantiels dans d'autres de la vaccination. Dans la région africaine, qui est la plus touchée par le cancer du col de l'utérus dans le monde, la couverture vaccinale contre le papillomavirus a presque doublé entre 2020 et 2023, passant de 21 % à 40 %, ce qui témoigne d'un effort mondial concerté en vue d'éliminer le cancer du col de l'utérus. Les progrès en matière de vaccination comprennent également l'augmentation de la couverture mondiale des vaccins conjugués contre le pneumocoque, en particulier dans la région de l'Asie du Sud-Est, ainsi que l'introduction de ces vaccins au Tchad et en Somalie, des pays où la charge de morbidité est élevée.
Une autre étape importante est l'introduction sous-nationale de vaccins contre le paludisme dans près de 20 pays africains, jetant les bases pour sauver un demi-million de vies supplémentaires d'ici 2035, alors que davantage de pays adoptent les vaccins et que la mise à l'échelle s'accélère dans le cadre des outils de lutte contre le paludisme.
Appel à l'action
L'UNICEF, l'OMS et Gavi lancent un appel urgent aux parents, au public et aux responsables politiques pour qu'ils renforcent leur soutien à la vaccination. Les agences soulignent la nécessité d'un investissement soutenu dans les vaccins et les programmes de vaccination et exhortent les pays à honorer leurs engagements envers le Programme de vaccination 2030 (IA2030).
Dans le cadre de systèmes intégrés de soins de santé primaires, la vaccination peut protéger contre les maladies et permettre aux familles d'accéder à d'autres soins essentiels, tels que les soins prénatals, la nutrition ou le dépistage du paludisme. La vaccination est un « meilleur achat » en matière de santé, avec un retour sur investissement de 54 dollars pour chaque dollar investi, et elle jette les bases de la prospérité et de la sécurité sanitaire futures.

« L'augmentation des épidémies de maladies hautement infectieuses est une préoccupation pour le monde entier. La bonne nouvelle, c'est que nous pouvons lutter, et la prochaine période stratégique de Gavi prévoit clairement de renforcer nos défenses en augmentant les investissements dans les stocks mondiaux de vaccins et en déployant une vaccination préventive ciblée dans les pays les plus touchés par la méningite, la fièvre jaune et la rougeole », a déclaré le Dr Sania Nishtar, PDG de Gavi, l'Alliance du Vaccin. "Ces activités vitales seront toutefois menacées si Gavi n'est pas entièrement financé pour les cinq prochaines années et nous demandons à nos donateurs de soutenir notre mission afin que chacun, partout, soit à l'abri des maladies évitables.
Le prochain sommet de Gavi, qui aura lieu le 25 juin 2025, a pour objectif de recueillir au moins 9 milliards de dollars auprès de nos donateurs afin de financer notre ambitieuse stratégie visant à protéger 500 millions d'enfants et à sauver au moins 8 millions de vies entre 2026 et 2030. Les agences appellent à des investissements soutenus dans les efforts de vaccination alors que des réductions de financement se profilent.
Source: UNICEF-Congo
Créé le 2025-04-25 13:12:47
La Caisse de retraite des fonctionnaires (CRF) et la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), par l'entremise de leurs directeurs généraux, ont signé, le 24 avril 2025 à Brazzaville, une Convention instituant les règles de coordination entre les deux caisses, aux fins de favoriser une facilitation des opérations de paiement des retraités pour leurs pensions. L’objectif est de mettre un terme aux différentes difficultés qu’éprouvent les pensionnés tant du secteur public, pour ceux de la CRF et de la CNSS, ceux du secteur privé, en ce qui concerne la perception de leur rente.

En effet, l’on est parti d’un constat très tangible. Depuis quelques années, des milliers de travailleurs admis à la retraite puis ayant cotisés à la CNSS et à la CRF ne perçoivent pas leurs pensions à cause surement des difficultés qu’éprouvent leurs institutions, mais aussi de la lourdeur des procédures administratives.
Ainsi, face à cette situation très sensible au désarroi des retraités qui continuaient d’attendre sans l’ombre d’un véritable dénouement durable, Firmin Ayessa, ministre de tutelle avait mis en place un groupe de travail chargé d’élaborer une Convention en vue de régir les relations entre les deux caisses (CRF et CNSS). Ce qui est justement fait avec la signature et le paraphe de ladite Convention par les deux directeurs généraux.

La Convention devra garantir les droits acquis ou en cours d’acquisition, simplifier les procédures administratives pour les retraités qui attendent et pour les travailleurs qui aspirent à la retraite dans un proche avenir.
Il faut signaler que la présente Convention est fondée sur des articles 145, 153 et 165 de la loi n°004/86 du 25 février 1986, portant code de sécurité sociale en République Populaire du Congo.

Elle est aussi unifiée sur la base de l’article 2 alinéa 3 du décret n°84/892 du 12 octobre 1984 modifiant le régime des pensions des fonctionnaires et assimilés qui dispose : « aucune pension ne peut être liquidée si le versement des retenues exigibles n’a pas été effectuée ».
De ce fait, pour la mise en œuvre de cette convention, il est donc instituée une coordination entre le régime de retraite des fonctionnaires, assimilés et militaires, gérés par la Caisse de retraite des fonctionnaires (CRF) et le régime des salariés relevant du code du travail géré par la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). Elle a pour objectif, conformément à la législation en vigueur, de garantir la totalisation de ses années de service accompli sous les deux régimes en vue de l’ouverture du droit à la pension.

Espérons que la signature de cette convention entre François Nguimbi et Evariste Ondongo marquera la fin des tracasseries et constituera un acte politique et social de haute valeur humaine.
Concluant ladite cérémonie, Monsieur Firmin Ayessa, au nom du Président de la République, chef de l’Etat et de son Premier ministre, chef du gouvernement Anatole Collinet Makosso, a salué cette initiative, qui permettra l’amélioration nette des conditions d’octroi et de perception des pensions par les retraités des deux caisses.

« Sous l’impulsion du Président de la République, chef de l’Etat, avec le soutien engagé du Premier ministre, chef du gouvernement, notre gouvernement poursuit sa politique de modernisation des systèmes de protection sociale, notamment à travers une meilleure organisation de la gestion des retraites », a déclaré en substance le ministre d’Etat.
VALDA SAINT-VAL/Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-04-25 12:38:21
Le ministre de la Coopération internationale et de la Promotion du Partenariat Public-privé, Denis Christel Sassou Nguesso et l’ambassadeur de la fédération de Russie au Congo, Ilias Iskandarov ont échangé mercredi dernier à Brazzaville, sur le projet stratégique de construction de l’oléoduc Pointe-Noire–Loutété–Maloukou–Tréchot sans oublier l’état d’avancement du processus de ratification de l’accord intergouvernemental conclu entre nos deux pays à ce sujet.
« Je me réjouis de l’excellente collaboration entre nos deux pays et de la coordination étroite entre nos équipes respectives. J’ai réaffirmé à mon hôte notre volonté d’œuvrer ensemble à la concrétisation de ce projet, qui revêt un caractère stratégique pour notre sécurité énergétique », a écrit Denis Christel Sassou-Nguesso sur son compte X.
En octobre 2024, le ministre congolais de la Coopération internationale et du partenariat public privé, Denis Christel Sassou Nguesso et le vice-ministre russe de l’Energie, Pavel Sorokin, avaient apposé à Moscou en Russie, leurs signatures sur l’accord intergouvernemental sur le projet de pipeline Pointe-Noire-Brazzaville- Maloukou.

Ce document, concrétisant l’engagement des deux pays dans ce projet stratégique pour l’acheminement des hydrocarbures, a été paraphé, lors de la 7e commission mixte Congo-Russie tenue à Moscou.
Cet ouvrage outre qu’il vise à rendre disponibles les produits pétroliers sur tout le territoire congolais et mettre fin à leur convoyage via certains pays comme la RD Congo, a aussi l’objectif de renforcer la capacité de transit du Congo, grâce à sa situation géographique.
Le Congo fait partie des 5 premiers pays producteurs de pétrole en Afrique. La principale raffinerie du Congo, comble à peine 35% des besoins locaux.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photo : DR
Créé le 2025-04-25 08:55:47
Ce vendredi 25 avril 2025, c’est la journée internationale de lutte contre le paludisme. Plus de 263 millions de personnes ont contracté la maladie en 2023, dernière année pour laquelle des chiffres sont disponibles et près de 600 000 en sont morts. La communauté internationale s'était pourtant engagée à éliminer le paludisme d'ici à 2030, une maladie qui touche largement le continent africain. On sait que ça ne sera pas le cas et encore moins depuis que Donald Trump a sabré dans les dépenses d'aide internationale. Au Congo-Brazzaville, en dépit des efforts fournis par les autorités, ce problème de santé est loin d'être résolu et la transmission reste permanente tout au long de l'année.
Le paludisme reste encore une urgence sanitaire dans beaucoup de pays du monde, particulièrement en Afrique Centrale où cette maladie est la première cause de morbidité et une des premières causes de mortalité infantile.
Au Congo-Brazzaville, ce problème de santé est loin d'être résolu et la transmission reste permanente tout au long de l'année. Première cause de mortalité en République du Congo comme dans beaucoup de pays en Afrique, le paludisme affecte gravement les enfants et les femmes enceintes.
Avec l'aide du Fond mondial et d’autres partenaires, le Congo a lancé pour la période allant de 2021 à 2023, une campagne de prévention gratuite du paludisme chez les femmes enceintes et les enfants de moins de 15 ans.
Au Congo, le paludisme est un véritable problème de santé publique. D'après le Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP), cette maladie est à l'origine de 42% du taux de mortalité, 71% des consultations et 56% des hospitalisations dans le pays.
Le paludisme est fréquent au Congo, pays tropical humide où les moustiques ont la possibilité de se multiplier.
Les experts en santé publique et les autorités publiques admettent depuis longtemps que la prévention par l'utilisation généralisée de moustiquaires imprégnées d'insecticides est le moyen le plus efficace pour prévenir et contrôler le paludisme.
Pourtant, le nombre de moustiquaires utilisées reste particulièrement faible au sein des groupes les plus vulnérables tels que les femmes enceintes et les enfants.

Avec une population estimée à 6 millions d'habitants, la maladie tue chaque année en moyenne 850 congolais, selon les statistiques officielles.
Les autorités ont fait des réels efforts, mais dans le pays, la lutte est loin d’être terminée.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photos : DR
Créé le 2025-04-25 07:34:12
Le secrétaire général du parti congolais du travail (PCT parti au pouvoir) Pierre Moussa, a rendu un vibrant hommage au ministre et grand serviteur de l’Etat, Aimé Emmanuel Yoka, décédé vendredi 18 avril dernier à l’âge de 93 ans à Rabat au Maroc où il avait été évacué pour des soins.
«On avait quelques valeurs communes, notamment la passion de l’unité nationale et de l’Etat. Il a l’unité nationale chevillée au corps », a déclaré Pierre Moussa.
En août 2012 Aimé Emmanuel Yoka, originaire d’Oyo dans la Cuvette (nord), est élu député de la circonscription de Vindza dans le Pool (sud).
« Il n’a pas craint d’affronter cette épreuve et de servir comme un exemple qui devrait inciter tout le monde. L’unité nationale lui était vraiment très chère. Et pour moi, c’est un exemple à méditer et à propager », a-t-il ajouté tout en précisant que « c’est un deuil personnel ».
Cliquer sur la photo pour lire la vidéo
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Vidéo : DR
Créé le 2025-04-25 05:31:18
L’artiste musicien d’origine congolaise, Singuila donnera un méga concert le 27 avril prochain au Théâtre Sébastopol à Lille en France.
Ce concert coïncide avec la célébration de 20 ans de carrière de Singuila. Le spectacle de ce musicien de renommée internationale sera un moment de réjouissance mémorable.
C’est 20 ans. Chaque année, les mélomanes veulent encore écouter du Singuila. Aujourd’hui, il continue d’inspirer de jeunes artistes et de rassembler plusieurs générations autour de son art.

Son concert à Lille s’annonce comme un événement musical majeur, un moment de communion entre un artiste accompli et son public.
Bon anniversaire l'artiste et plein succès dans ta carrière musicale !
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photo : DR
Créé le 2025-04-24 21:20:21
Ce 24 avril marque le neuvième anniversaire de la disparition tragique de Papa Wemba, icône incontestée de la rumba congolaise et figure majeure de la musique africaine. Le 24 avril 2016, l’artiste s’écroulait en pleine performance sur la scène du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA), à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Il ne se relèvera plus. Il avait 66 ans.
Ce jour-là, la nouvelle tombe comme un choc, un coup de tonnerre pour les mélomanes à travers l’Afrique et le monde. Celui que l’on surnommait le « Roi de la Sape » venait de tirer sa révérence, micro en main, fidèle à son art jusqu’à la dernière note.
Papa Wemba, né le 14 juin 1949 à Lubefu, dans l’actuelle province du Sankuru, en République Démocratique du Congo, était un des chanteurs africains les plus populaires.
Voix haut perchée et personnalité flamboyante, le "rossignol" Papa Wemba était une des grandes figures de la rumba congolaise et le prince de la SAPE (Société des Ambianceurs et des Personnes Elégantes), mouvement dont il a été l'un des initiateurs au Zaïre dans les années 70 et qui se caractérise par les plus grandes audaces vestimentaires.
En 1977, Papa Wemba crée le groupe Viva La Musica. C'est alors une star en Afrique centrale. Il fonde le village Molokaï, près de Kinshasa, dont il s'autoproclame chef coutumier.
Dans les années 80, avec l'émergence de la "world music", les producteurs européens s'intéressent à lui. Ses séjours en France sont de plus en plus fréquents.
Au Zaïre, sa musique est un exutoire pour la jeunesse, même s'il refuse de jouer tout rôle politique.
Papa Wemba s'installe en France en 1986 alors que sa renommée touche même le Japon, emballé par ce dandy africain qui s'habille chez les grands couturiers.
Au début des années 90, il se lie avec Peter Gabriel (ex-chanteur de Genesis, qui a lancé son label RealWorld), dont il assure les premières parties.
Il apparaît davantage dans la rubrique faits divers au début des années 2000, avec une condamnation en France pour aide au séjour irrégulier d'étrangers sous couvert de ses activités musicales. Il a passé plus de trois mois en détention préventive en 2003 dans le cadre de cette affaire.
Mais ce père de plusieurs enfants restait une grande star en Afrique. Il était de tous les événements musicaux majeurs concernant le continent, chantant notamment en l'honneur des 90 ans de Nelson Mandela en juin 2008 à Londres.
On doit notamment à Papa Wemba et ses 50 ans de carrière musicale les titres "Analengo", "Maria Valencia" ou encore "Yolele", symbole de la "world music" des années 1990.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
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Créé le 2025-04-24 20:22:44
L’ambassadeur des Droits et devoirs de l’humanité et de l'environnement, l’écrivain-chercheur congolais, le docteur Michel Innocent Peya a rendu un sublime hommage au Pape François, décédé lundi 21 avril à 7h35, jour de Pâques, à l'âge de 88 ans, à la suite d’un AVC.
« En ce jour de deuil, je m’incline avec gratitude devant la mémoire du pape François, homme de foi et de terre, dont les douze années de pontificat ont semé des graines d’espérance dans les sillons desséchés de notre planète meurtrie », a déclaré l’écrivain-chercheur congolais de renommée internationale.
« Son encyclique Laudato si’, véritable cri du cœur et de la Terre, a résonné bien au-delà des murs du Vatican. Elle a rassemblé croyants et non-croyants dans une même prière, un même combat : celui de la sauvegarde de notre maison commune. Par ses mots, le pape François a rappelé que l’écologie n’est pas un luxe, mais un devoir sacré envers les générations futures », a-t-il ajouté.

« Un homme dont la voix, douce mais ferme, appelait à la justice climatique, à la sobriété heureuse, à la fraternité universelle. Il a su insuffler à la foi un souffle vert, et à l’écologie une âme. Que son exemple continue d’éclairer les consciences, d’inspirer les engagements, et de guider nos pas sur les sentiers de la Terre vivante », a souligné l’écrivain engagé pour le climat et la paix dans le monde.
« À ses proches, à l’Église, et à toutes celles et ceux qui ont trouvé en lui un allié sincère pour la planète, j’adresse mes plus profondes condoléances », a conclu le docteur Michel Innocent Peya.

En douze années de pontificat, François aura placé, comme jamais auparavant, l’écologie au cœur de l’Église. Ce n’est par hasard qu’il a choisi une papauté sous le nom François. Le Saint Patron de l’Ecologie est bien Saint François d’Assise qui a mené une vie en harmonie avec toute la création divine mais avec beaucoup d’attention pour les plus faibles et démunis.

La noblesse du combat du docteur Michel Innocent Peya, défenseur des idées écologiques et environnementales de Denis Sassou Nguesso pour la préservation des écosystèmes, a été à juste titre remarquée par le Pape qui lui a décerné la ‘‘Lettre de Bénédiction Apostolique Implorée’’, en reconnaissance de son implication sans répit et sans faille pour la sauvegarde de la planète à travers ses écrits.

Traduits en plusieurs langues, les ouvrages du docteur Michel Innocent Peya sont des marqueurs forts de l’action du Congo dans la lutte pour la préservation de la nature et du climat ayant touché de nombreuses personnalités à travers le monde, qui y lisent l’empreinte prépondérante du Président Denis Sassou-N’Guesso dont l’action en faveur de la préservation des écosystèmes sont un gage du développement responsable, efficace, socialement équitable et écologiquement soutenable.
En 2015, le pape François exhortait déjà les dirigeants internationaux rassemblés à Paris, en France, pour la COP, à s’engager contre le réchauffement climatique en accompagnant la transition énergétique et l’évolution des sociétés de consommation.
La même année, en septembre, les Nations Unies ont approuvé les « objectifs de développement durable » parmi les lesquels figurent l’éradication de la pauvreté et la protection de l’environnement. Deux préoccupations majeures d’un pape qui n’a jamais cessé d’être au chevet des « périphéries ».
Sept ans plus tard, en 2022, le Souverain pontife appelait encore les mêmes dirigeants, réunis à l’occasion de la COP27 en Egypte, à concrétiser les accords de Paris consistant à limiter l’augmentation de la température mondiale à 1,5 °C.
« Un défi global », rappelait François, qui, dans le cadre de l’édition 2022 du « temps de la création », a invité les catholiques et les chrétiens des autres églises à « une démarche de conversion écologique » afin de protéger la « maison commune », autrement dit la planète terre.
La biodiversité est la solution, insistait le pape. Face au changement climatique et devant la nécessité d’une « éthique écologique », il voulait d’abord « sensibiliser le monde catholique aux questions écologiques ». Il démontrait « que la tradition chrétienne accusée de donner trop d’importance à l’action humaine et de négliger la nature, avait les ressources pour répondre aux défis présents ». Un tournant qu’il inscrivait dans la lignée de François d’Assise, qui proposait « une vision alternative de la nature et de la relation de l’homme avec elle ».
« Jamais l'humanité n'a autant maltraité notre maison », faisait remarquer François dont le discours, en général, était une sonnette qui prônait la radicalité dans le militantisme écologique.
Il y a moins d'un an, avant que sa santé ne se fragilise, il appelait de nouveau à l’action face à la fonte des glaciers et des réfugiés climatiques.
Sous son pontificat, de nombreux diocèses ont coupé leurs investissements dans les énergies fossiles aux États-Unis, en Irlande, au Canada ou en France, ce qui représente plusieurs milliards de dollars.
Plus symbolique, mais aussi une première, le pape François faisait désormais ses apparitions publiques dans une papamobile 100% électrique.
Peut-être un aspect qui retiendra définitivement l’attention de l’écrivain écologiste, le docteur Peya, qui vit le reste de sa vie comme l’un des rares citoyens du monde à recevoir des bénédictions personnalisées de la main de Sa Sainteté François, les deux étant liés à Saint François d’Assise grâce à leur amour inconditionnel pour l’écologie.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photos : DR
Créé le 2025-04-24 15:37:06