Congo : Les taxis de Dolisie sont-ils honnêtes ?

Dans la capitale de l’or vert, plusieurs taxis circulent tous les jours. Chaque personne peut être amenée à prendre ce véhicule rouge et blanc jaune au moins une fois. Mais les taxis de Dolisie dans le Niari (sud) sont-ils de bons ou mauvais élèves ?

Pour aller à Mangandzi, Tahiti… ou rentrer après une longue journée d’excursions, les habitants de la troisième ville du Congo-Brazzaville ont pu à de nombreuses reprises profiter des taxis dolisiens.

Plusieurs passagers interrogés par notre rédaction se disent satisfaits de la qualité des services, pas d’arnaques et de vols. Les taxis à Dolisie ne sont pas alors le théâtre de mauvaises expériences.

« J’ai oublié un sac contenant d’objets précieux dans un taxi. Je salue la bonne moralité des chauffeurs des lignes de Mangandzi et de Tahiti du parking de Fatima. Dès que j’ai commencé à expliquer que j’ai égaré un sac, on m’a dit le contenu et demandé d’attendre car le chauffeur appelé affectueusement Chambre Salon a fait la ligne de Tahiti. Quelques temps après il est revenu pour me restituer avec le sourire le sac avec son contenu intact », a témoigné Bordas, après avoir passé un quart d’heure le moral en berne et dans les chaussettes.

C’est le constat de la majorité des passagers qui se disent séduits par la bonne moralité, la rapidité et l’hospitalité des chauffeurs de taxis de Dolisie.

Les taxis font l’objet de critiques parfois très vives dans d’autres villes du pays (Brazzaville, Pointe-Noire...) mais à Dolisie, ils sont généralement très appréciés notamment pour leurs disponibilités de jour comme de nuit.

Malgré ces commentaires élogieux, quelques touristes se sont plaints de la propriété des taxis de Dolisie. Selon eux, il y a toujours de la poussière à l’intérieur et sur les sièges des passagers.

Dans ce type de services, les arnaques sont toujours présentes  au Congo-Brazzaville, mais elles restent tout de même limitées à Dolisie.

Les conducteurs dolisiens qui escroquent les touristes sont des cas isolés.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR