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France – Présidentielle 2027 : Marine Le Pen hors-jeu après sa condamnation à une peine d’inéligibilité

Jugée inéligible avec exécution provisoire ce lundi, dans le verdict du procès des assistants parlementaires du Rassemblement national, Marine Le Pen devrait être privée, pour l’heure, d’une quatrième candidature à la présidentielle.

25 prévenus dont Marine Le Pen étaient jugés, ainsi que le Rassemblement national, jugé comme personne morale.

Marine Le Pen et huit eurodéputés ont été reconnus coupables.

Douze assistants parlementaires ont été déclarés coupables de recel.

Le RN, jugé comme personne morale, a été déclaré coupable de complicité de recel.

La présidente du tribunal de Paris, reprenant les éléments du dossier ainsi que le réquisitoire du parquet dans le prononcé des peines, a démontré qu’il n’y avait pas de doutes sur l’existence d’un système pour opérer ces détournement, même s’il n’y a pas eu d’enrichissement personnel pour Marine le Pen.

Le préjudice est évalué à 4,1 millions d’euros, dont 2,9 millions pour détournement de fonds publics et 1,2 million pour la complicité de ce délit.

Une peine d’inéligibilité avec exécution immédiate a été prononcée à l’encontre de Marine Le Pen ainsi que ses coprévenus.

Assommée par cette peine qui la prive de candidature pour la prochaine élection présidentielle de 2027, Marine Le Pen, visage fermé, a quitté la salle d’audience en coup de vent puis s’est engouffrée dans sa voiture sans attendre le quantum de sa peine ainsi que la fin du prononcé du jugement.

Quant à sa peine définitive, Marine Le Pen a été condamnée à 4 ans de prison, dont deux avec sursis, 5 ans d’inéligibilité provisoire, donc à effet immédiat. Elle est aussi condamnée à une assignation à domicile sous surveillance électronique, pour les deux ans de prison ferme et 100.000 euros d’amende.

Rappelons que les peines de prison ferme prononcées ont toutes été commuées en port de bracelet électronique.

La peine d’inéligibilité immédiate rendue à l’encontre de la triple candidate à la présidentielle, propulse le jeune président du Rassemblement national Jordan Bardella dans la course à l’Elysée.

Coté réactions internationales, le chef du Kremlin Vladimir Poutine proche de Marine Le Pen, a regretté la décision du tribunal de Paris, qui a condamné Marine Le Pen a une peine d’inéligibilité de 5 ans.

Viktor Orban, Premier ministre hongrois a écrit « Je suis Marine » sur X.

« En effet, de plus en plus de capitales européennes empruntent la voie de la violation des normes démocratiques », a indiqué le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, lors de son briefing quotidien, répondant à une question sur la condamnation de la leader du Rassemblement national.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-03-31 12:18:40

France – Décès d’Océane Mpiana : La communauté congolaise s’est recueillie sur les lieux de l’accident samedi

Océane Mpiana rayonnait. Elle venait d’avoir 26 ans, en décembre dernier. Sa vie s’est arrêtée dans la soirée du vendredi 21 mars, sur la Départementale 306, à Vert-Saint-Denis en Seine-et-Marne. La jeune femme avait été percutée par un chauffard, alors qu’elle traversait la départementale sur un passage piéton. Le chauffard qui avait pris la fuite est toujours recherché. Samedi après-midi, sa famille et ses amis sont venus se recueillir sur les lieux de l’accident. Tous espèrent que la police va retrouver l’auteur de l’accident.

Ils étaient un peu plus d’une centaine de personnes à s’être déplacées en ce samedi 29 mars, pour déposer des fleurs blanches sur le bord de la route et pour rendre hommage à Océane, dont le sourire lumineux ornait des tee-shirts.

Pour permettre ce rassemblement autorisé par les pouvoirs publics, par sécurité, la police avait fermé à la circulation une portion de la départementale entre deux ronds-points, pendant plus d’une demi-heure.

Après une minute de silence, les proches d’Océane ont entonné en lingala, des chants religieux implorant Jésus. L’émotion de celles et ceux qui ont aimé la jeune femme était dévorante.

Sa maman, pasteur au sein d’une Église protestante de Noisy-le-Sec en Seine-Saint-Denis, était effondrée, tout comme sa fratrie, ainsi que ses tantes et ses oncles, comme ses nombreux cousins et cousines.

Son père JB Mpiana, assistera probablement aux funérailles de sa fille, prévues le 4 avril, à Noisy-le-Sec.

Évidemment, la question était sur toutes les lèvres : qui conduisait la voiture qui a fauché Océane, le vendredi 21 mars, vers 22 heures ?

L’enquête des policiers progresse. Ils savent désormais qu’il s’agit d’un Citroën C4 Picasso, grand modèle, de couleur gris clair.

Ce soir-là, Océane, qui habitait à Melun, venait de sortir de la salle de sport On Air, située à Vert-Saint-Denis. Elle s’était engagée sur le passage piéton le plus proche, afin de traverser la D 306, une ligne droite où les conducteurs ont tendance à rouler à une vitesse excessive.

La jeune femme venait de franchir la première partie du passage protégé et s’apprêtait à rejoindre l’autre côté de la route lorsqu’un ou une automobiliste l’a percutée.

La police a lancé un appel à témoins pour retrouver le chauffard.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-03-31 07:28:17

Denis Sassou-N’Guesso incite les jeunes congolais à s’investir massivement dans le secteur agricole, véritable mine d’emplois

Bouclant avec succès sa visite de travail de 3 jours dans le département de la Bouenza (sud), le Président de la République, Denis Sassou-N’Guesso, déterminé à soutenir les populations locales dans leurs efforts de développement notamment à travers la mécanisation de l’agriculture, a insisté sur la nécessité d’inciter les jeunes congolais à s’investir dans le secteur agricole, qu’il considère comme un levier de développement économique et social.

Les jeunes Congolais sont une force de travail essentielle, qui a besoin d’un encadrement et des moyens de se lancer dans la production, sur un terrain déjà largement investi par des titans comme Eni-Congo qui exploite plus de 40.000 hectares dans la Bouenza.

En lançant sa campagne électorale pour la présidentielle le 5 mars 2021, le candidat Denis Sassou N'Guesso, devant une grappe de militants rassemblée au rond-point Lumumba dans le 1er arrondissement en plein cœur de Pointe-Noire, avait promis faire la promotion de l'agriculture à l'échelle nationale en revenant et en insistant sur la dépendance du pays vis-à-vis de l'extérieur en matière de denrées alimentaires qui devra être corrigée car le Congo importe chaque année plus de 700 milliards C.F.A de produits alimentaires.

C’est énormissime !

Au Congo-Brazzaville, la rente pétrolière a tendance à baisser. Dans ce contexte, Denis Sassou N’Guesso entend faire passer le message de la diversification de l’économie pour sortir du tout-pétrole. L’agriculture pourrait être une solution idoine, mais ce secteur a été délaissé pendant des années et le pays importe plus de la moitié de l’alimentation de ses habitants.

Les conditions climatiques sont très favorables au développement de l’activité agricole au Congo. Le climat chaud et humide où alternent saisons sèches et saisons des pluies offre au pays un fort potentiel agricole. Tout pousse. Jetez une graine, le lendemain vous aurez un fruit.

Quelle incongruité que de faire ses emplettes dans les grandes enseignes du Congo-Brazzaville sans les produits du terroir. Dans les rayons on retrouve à foison la bouffe qui vient de loin, de très loin même. Sur les étals des commerçants, les fruits et légumes sont pour la plupart importés de l'étranger, "même les safous", pour paraphraser le Président congolais, Denis Sassou N'Guesso lors de ses différents meetings de campagne électorale en mars 2021.

En septembre 2019, Denis Sassou N’Guesso, a relevé, lors du Conseil des ministres, que notre pays, qui dispose d’environ 10 millions d’hectares de terres fertiles et bénéficie de conditions climatiques et géographiques pourtant favorables, n’exploite ces atouts que pour une part très insuffisante. Aujourd’hui, sur les étals des commerçants, les fruits et légumes sont pour la plupart importés de l'étranger.

Afin de remédier à cet état de fait, le chef de l’Etat avait invité le gouvernement à soumettre à l’examen et adoption du Conseil des ministres, et ce dans les meilleurs délais, un plan de relance globale de l’agriculture congolaise.

Dopons notre agriculture. C’est une véritable mine d’emplois de nature à atténuer cette déferlante qu’est le chômage. C’est aussi un véritable atout en ces temps de diversification de l’économie nationale. C’est une question de souveraineté. D’indépendance. D’orgueil national et de lutte contre la vie chère.

Et comme le disait le Président Marien Ngouabi dans les années 70 : « citadins et paysans, la main dans la main, transformons nos campagnes, en de cités rurales agréables pour tous ».

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-03-30 07:53:52

Congo – Devoir de mémoire : Bernard Kolelas conduisait le commando qui fit évader le président Fulbert Youlou en 1964

Le 26 mars 1964 au matin, la Voix de la Révolution congolaise annonçait l’évasion du président Fulbert Youlou, un temps incarcéré au camp de la gendarmerie du Djoué à Brazzaville, puis placé en résidence surveillée, en attendant son procès, pour lequel les révolutionnaires lui promettaient la peine de mort. Exfiltré de nuit par un commando qui fit preuve de courage et d’audace, l’ex président trouvât asile en république démocratique du Congo. Depuis, cet épisode de l’évasion du président Fulbert Youlou est l’objet de versions diverses, certaines évoquant l’œuvre des services secrets français du Sdece, le contre-espionnage français de l’époque. En ce mois de mars 2025, soit 61 ans après les évènements, évoquant les faits au cours de l’émission ‘’Parlons-en’’ sur la chaine ‘’Top One’’, avec pour thème : « les relations entre la RDC et le Congo Brazzaville », Thomas Luhaka Losenjola, un homme politique de la république démocratique du Congo, qui a été successivement député, président de l’Assemblée nationale, vice-premier ministre, et ministre en différents portefeuilles, éclaire la mémoire collective. Thomas Luhaka qui a eu accès aux documents d’archives de premières mains, aux postes occupés, a confirmé ce qui se murmurait à demi-mots au Congo-Brazzaville. Le commando parti de Kinshasa pour exfiltrer l’abbé Fulbert Youlou, fut conduit par Bernard Kolelas.

15 Août 1963, Fulbert Youlou démissionne

Le 15 août 1963, le président Fulbert Youlou signe sa lettre de démission qu’il a remise aux capitaines David Mountsaka et Félix Mouzabakani. À cet instant, il sait que rien ne garantit sa sécurité, même si les militaires ont promis qu’ « il ne lui serait fait aucun mal ».

Refusant de se réfugier à la Case de Gaulle, résidence de l’ambassadeur de France, malgré l’insistance du général Kergaravat, patron des forces françaises au Congo, l’ex président est aussitôt arrêté par l’armée.

Incarcéré au camp Fulbert Youlou, il est ensuite transféré quelques semaines plus tard au camp de gendarmerie du Djoué avec sa famille, il est placé en résidence surveillée dans une villa où il va attendre son procès.

Fulbert Youlou doit répondre des accusations graves qui pèsent sur sa personne : Haute trahison, détournement des deniers publics, mais aussi sa responsabilité de la mort des trois syndicalistes lors de la prise d'assaut de la Maison d’arrêt, soutien à la sécession katangaise, cession d’une portion du territoire national au profit de la sécession katangaise.

Sauver Fulbert Youlou des représailles des révolutionnaires

Dès son incarcération les youlistes s’agitent à Brazzaville et cherchent les voies et moyens pour le faire évader. L’abbé a des amis partout, en France et en Afrique notamment l’Ivoirien Houphouët-Boigny et le Tchadien Tombalbaye qui cherchent à le sauver.

Un bienfait n’est jamais oublié

De l’autre côté du fleuve dans ce qui est encore le Congo-Léopoldville se trouvent aussi deux autres amis de taille. D’abord, le président Joseph Kasa-Vubu qu’il a beaucoup aidé lors de l’affaire Abako relative aux troubles du 4 janvier 1959.

Ensuite Moïse Tshombe. L’ex-président du Katanga devenu Premier ministre, qu’il a soutenu pendant l’affaire katangaise au point d’aller lui rendre visite à Élisabethville en février 1961.

Des gestes qui ne s’oublient pas, des actes qui comptent.

Le 7 février 1964, un groupe de personnes tente clandestinement de libérer Fulbert Youlou, en vain.

Un commando venu de Kinshasa réussi le coup

Alors qu’approche son procès, Fulbert Youlou s’évade nuitamment de sa villa-prison pour se retrouver à Léopoldville, actuel Kinshasa, dans la nuit du 25 au 26 mars 1965.

La nouvelle est d’abord annoncée par l’Agence France Presse, puis confirmée par la Voix de la Révolution congolaise.

Pour cette évasion on ne peut plus rocambolesque plusieurs versions circulent, les unes plus surréalistes que les autres. De la France au Congo-Léopoldville en passant par le Congo-Brazzaville, chaque pays a sa propre interprétation des faits.

Lorsque l’ex-président arrive à Léopoldville et demande la protection de Moïse Tshombe, Jean Mauricheau-Beaupré, l’ancien conseiller spécial de Fulbert Youlou, laisse courir la rumeur qu’il est l’artisan de cet exploit. Cette rumeur est soigneusement entretenue, par le réseau Foccart, conscient qu’il s’agit d’un signe positif en direction des présidents africains amis de la France qui doivent toujours compter sur l’aide de Paris.

En réalité, les services français ne sont ni de loin ni de près associés dans le succès de la fuite de l’ancien président.

Selon Brazzaville, la fuite de l’ancien président est facilitée par le capitaine Félix Mouzabakani, son neveu et chef d’état-major des FAC. Même s’il s’est désolidarisé de son oncle en sympathisant avec les syndicalistes puis à obtenir sa démission, il est suspecté d’avoir organisé l’évasion.

L’officier est condamné à mort lors du procès du régime de Youlou qui a débuté en juin 1965. Sa peine est commuée à 25 ans de travaux forcés en août 1967. Il est libéré en 1968 à la demande du capitaine Marien Ngouabi.

Bernard Kolelas à la tête du commando

Selon Thomas Luhaka, c’est Bernard Kolelas qui fut à la tête du commando ayant procédé à l’exfiltration du président Fulbert Youlou, dans la nuit du vendredi 25 au samedi 26 mars 1964.

L’initiateur de cette action n’est autre que le premier ministre Moïse Tshombe qui a encouragé des congolais exilés à Kinshasa, à mener sur Brazzaville une action pour libérer son ami, en reconnaissance de ce que Fulbert Youlou fut pour lui un soutien de taille pendant la rébellion katangaise.

À Brazzaville, la mission commando conduite exclusivement par des ressortissants congolais, bénéficie du soutien de l’ambassadeur de France. Fulbert Youlou et sa famille sont libérés. Ils rallient Kinshasa la même nuit à bord des embarcations qui dans la pénombre, voguent sur les eaux du fleuve Congo. L’opération est une réussite !

Joseph Kasa-Vubu et Moïse Tshombe félicitent Bernard Kolelas

S’appuyant sur des document d’archives, Thomas Luhaka poursuit que de retour à Kinshasa, Bernard Kolelas est tour à tour reçu par le président Joseph Kasa-Vubu et le premier ministre Moïse Tshombe. Tous deux lui expriment leur reconnaissance et surtout saluent sa bravoure et son courage, pour avoir accepté de mener cette mission dont l’issue était incertaine.

Et Thomas Luhaka de préciser que l’évasion a été préparée à Léopoldville par le gouvernement Tshombe avec l’aval de Kasa-Vubu. Même si l’opération étaient minutieusement préparée jusque dans ses moindres détails, il faillait bien que quelqu’un connaissant les lieux en prenne la tête et qui plus est de nuit, pour éviter des errements qui auraient pu la compromettre. Le coup d’essai de Bernard Kolelas se sera donc révélé être un coup de maître. Lui-même en fera d’ailleurs profil bas, car « la lutte continue ». Les évènements à venir, menés depuis Kinshasa et impliquant Bernard Kolelas, justifieront son effacement.

Brazzaville proteste, Kinshasa assume

Depuis l’assassinat, le 17 février 1964 de trois officiels congolais, Matsocota, Pouabou et Massouemé, les autorités du Congo-Brazzaville, sont en froid avec leurs voisins de la rive gauche du fleuve, qu’elles ont accusé d’avoir hébergé le commando ayant commis ces forfaits. Le 25 mars le ministre des affaires étrangères David Charles Ganao adresse un message de protestation à son homologue de la RDC. Autant qu’il rend responsable la RDC dans l’évasion de Fulbert Youlou, il proteste en outre contre les intrusions perpétrées par les militaires de la RDC au Congo-Brazzaville.

À Léopoldville, les autorités confirment l'arrivée de l'ancien chef de l'État voisin qui a franchi le fleuve Congo dans la nuit de vendredi à samedi à bord d'une embarcation non identifiée.

Le communiqué officiel est diffusé le 31 mars. « Nous l’avons accueilli comme un frère selon la coutume Bantou », affirme Moïse Tshombe.

Aussitôt arrivé, l’abbé Fulbert Youlou demande et reçoit la protection de Joseph Kasa-Vubu et Moïse Tshombe qui lui accordent illico l’asile politique.

À Léopoldville, Fulbert Youlou est installé dans une villa du gouvernement discrètement protégée par des militaires. Lorsque Moïse Tshombe lui rend visite, l’ambassadeur de France y est présent. Les retrouvailles entre les deux amis sont émouvantes. Ils s’embrassent, se parlent.

Laisser planer le doutes pour éviter des représailles contre les parents restés à Brazzaville et garantir la suite des opérations

Aux questions des journalistes sur les conditions de son évasion, Fulbert Youlou parle de façon évasive, brouille les pistes, ne laisse échapper aucun détail. Il assure s’être « fait aider par des entités mystiques que les non-Africains ne peuvent toujours pas comprendre. »

En fait, l’ancien président a déjà d’autre idées en tête et l’action d’éclat ayant conduit à son exfiltration peut en appeler d’autres. Ce n’est pas le moment de griller son réseau kinois et même celui dormant, resté à Brazzaville.

Brazzaville et Kinshasa normalisent, Fulbert Youlou devient indésirable

Arrivé le 26 mars 1965, Fulbert Youlou est prié de quitter Léopoldville en octobre 1965 lorsque Moïse Tshombe perd la primature. Le nouveau premier ministre qui prône une politique de bon voisinage trouve inapproprié de continuer de garder Fulbert youlou à Kinshasa.

Condamné à mort par contumace dans son pays et indésirable en France où Yvonne De Gaulle catholique pratiquante ne supporte pas les frasques de cet abbé pourtant défroqué qui continue de porter la soutane, Fulbert Youlou trouve refuge en Espagne franquiste en janvier 1966, avec l’appui de la France qui lui alloue 500.000 francs français.

Fulbert Youlou meurt à Madrid en mai 1972. “Par esprit humanitaire” le président Marien Ngouabi accepte que ses restes soient rapatriés et inhumés en terres congolaises.

L’abbé Fulbert Youlou, premier président du Congo, repose pour l’éternité dans sa modeste résidence de Madibou transformée en mausolée.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-03-29 10:26:05

Congo : L'Industrie Africaine du Disque, un patrimoine gâché !

L’IAD (Industrie Africaine du Disque) a vu le jour à Brazzaville en 1983 en remplacement de la SOCODI (Société Congolaise du Disque). Sa mission était de produire, d'éditer et de distribuer la musique. Offrant ainsi une belle opportunité aux artistes-musiciens du Congo, d'Afrique et du monde.

Élément essentiel de notre culture et de notre musique, l'IAD a fortement contribué au développement de notre musique.

Tous les grands orchestres des années 80 et 90 ont défilé dans ce temple de notre culture.

De nombreux hits et classiques sont sortis de ce studio d'enregistrement. Premier studio 24 pistes de la sous-région à rivaliser avec les excellents studios européens.

Pendant vingt-quatre ans, le Congo-Brazzaville a connu une évolution culturelle et musicale significative grâce aux talents exceptionnels de ses ingénieurs de son. Le premier d'entre eux, c'est Freddy Kébano, le Maestro, il était déjà un grand musicien, sa touche en tant qu'ingénieur de son a été remarquable.

Personnellement quand j'écoute un album enregistré à l'IAD, je sais reconnaître Freddy Kébano, Martin Bakala ou mon frère et ami Guy-Noël Kombo avec qui nous avons quasiment commencé dans ce métier en même temps.

Au cours de ses années d'existence, l'IAD a créé plus de 1.000 albums et a vu la participation de tous les artistes les plus renommés de la sous-région.

J'ai débuté ma carrière de Producteur à l'IAD en 1992 avec l'enregistrement de l'album "Pleins feux" de Wenge Musica, suivi de celui de Roger Lutin en 1993.

Lors de cette deuxième expérience fortement perturbée par la guerre fratricide, j'ai travaillé avec Jéhu Olivier Bikoumou à la programmation, Zara Umporio à la batterie, Abdon Boungou à la guitare rythmique et Guy Noël Kombo Formateur en tant qu'ingénieur du son.

Pour la petite histoire,

En 1992, le gouvernement de l'époque avait restauré l'IAD pour créer la SN IAD (Société Nouvelle IAD), ouvrant ainsi son capital aux investisseurs privés.

Les actions de la Société Nouvelle IAD se répartissent comme suit : 35% des actions détenues par l'État congolais ; 30% des actions détenues par Tamari ; KB cassettes représentent 15% des actions (Fournisseur des équipements de duplication) ; 15% des actions pour Mélodie (Distribution) ; la participation de Chuck Bona monte à 5%.

Je signale que le vietnamien Chuck était chargé de la maintenance de tous les appareils du studio et c'est pour le motiver qu'il lui a été accordé la participation au capital de la société réformée sous l'appellation : Société Nouvelle IAD, en sigle SN IAD.

Malheureusement, la guerre de 1997 a mis fin à une belle histoire culturelle congolaise. Depuis lors, notre musique est reléguée dans un creux de la vague, au fond du grenier.

Eddy Ngombé, Président de Culture Congo Avenir / CEO AMARYLIS Communication / Président de l'Union des Producteurs de Musique du Congo

 

Créé le 2025-03-27 21:57:19

UNICEF : 14 millions d’enfants au moins risquent d’être privés de services de nutrition essentiels en cette année 2025

Des décennies de progrès en faveur des enfants et des femmes les plus vulnérables du monde pourraient être réduits à néant en raison de la baisse des financements alloués par les donateurs. Tel est la teneur du communiqué de presse publié à New York et Paris, ce 26 mars 2025.

Alors que les dirigeants mondiaux s’apprêtent à se réunir à Paris à l’occasion du Sommet « Nutrition for Growth » (Nutrition pour la croissance), de premières analyses publiées par l’UNICEF révèlent qu’au moins 14 millions d’enfants risquent de voir les services nutritionnels dont ils dépendent interrompus en raison des réductions récentes et attendues des financements mondiaux, une situation qui les expose à un risque accru de malnutrition sévère et de décès.

Cette crise des financements survient au moment même où les besoins sont sans précédent pour les enfants, lesquels sont aux prises avec des niveaux records de déplacement, des conflits – nouveaux ou prolongés –, des épidémies ainsi qu’avec les conséquences dramatiques des    changements climatiques, autant de facteurs qui compromettent leur accès à une nutrition adéquate.

« Au cours des dernières décennies, la malnutrition de l’enfant a connu un recul considérable dans le monde grâce à nos engagements collectifs et à des investissements durables », a déclaré Catherine Russell, Directrice générale de l'UNICEF. « Depuis 2000, le nombre d’enfants de moins de 5 ans souffrant d’un retard de croissance a ainsi diminué de 55 millions, et des millions d'enfants souffrant de malnutrition sévère ont pu être guéris. Cependant, les coupes claires actuellement opérées dans les financements de l’aide internationale sont sur le point de réduire ces progrès à néant et de mettre en péril la vie de millions d’enfants ».

Ces coupes budgétaires ont notamment des conséquences dans 17 pays hautement prioritaires :

  • Plus de 2,4 millions d’enfants souffrant de malnutrition aiguë sévère pourraient être privés d’aliments thérapeutiques prêts à l'emploi jusqu’à la fin de l’année 2025 ;
  • Quelque 2.300 centres de stabilisation, qui fournissent des soins essentiels aux enfants souffrant d'émaciation sévère et de complications médicales, risquent de fermer ou de réduire considérablement leurs services ;
  • Près de 28.000 centres thérapeutiques ambulatoires destinés à traiter la malnutrition et soutenus par l’UNICEF sont menacés, quand ils n’ont pas déjà cessé de fonctionner.

Aujourd'hui, les taux d'émaciation sévère chez les enfants âgés de moins de 5 ans restent extrêmement élevés dans certains contextes fragiles et dans certaines situations d’urgence humanitaire. Les adolescentes et les femmes sont aussi particulièrement vulnérables. En effet, même avant cette crise des financements, le nombre de femmes enceintes et allaitantes et d’adolescentes souffrant de malnutrition aiguë était passé de 5,5 à 6,9 millions – soit une hausse de 25% depuis 2020. Or, sans action urgente de la part des donateurs et sans les investissements adéquats des gouvernements nationaux, l’UNICEF s’attend à ce que ces chiffres augmentent davantage « L'UNICEF appelle les gouvernements et les donateurs à investir en priorité en faveur des programmes de santé et de nutrition destinés aux enfants et demande instamment aux gouvernements des pays concernés d’allouer davantage de fonds aux services nationaux de nutrition et de santé. Une bonne nutrition est la pierre angulaire de la survie et du développement de l’enfant, et les retours sur investissement dans ce domaine sont impressionnants. Les dividendes obtenus se traduiront par des familles, des sociétés et des pays plus forts, et par un monde plus stable », a ajouté Catherine Russell.

Si l’UNICEF est déterminée à rester aux côtés des enfants et à leur venir en aide en continuant à donner la priorité aux programmes à fort impact, en optimisant ses ressources et en accélérant les mesures visant à réduire les coûts, une action urgente et immédiate est néanmoins nécessaire pour atténuer les répercussions de la crise des financements mondiaux sur les enfants, et ainsi protéger les plus vulnérables et préserver leur avenir.

En 2023, afin de lutter contre la malnutrition chez les enfants et les mères à long terme et notamment prévenir, dépister et traiter la dénutrition de l’enfant, l’UNICEF a lancé le Fonds pour la nutrition de l’enfant avec le soutien du ministère des Affaires étrangères, du Commonwealth et du développement du Royaume-Uni, de la Fondation Gates et de la Fondation du Fonds d’investissement pour l’enfance. Aussi l’organisation exhorte-t-elle de nouveau les gouvernements, les partenaires et les donateurs philanthropiques à contribuer à ce fonds d’aide à la survie ainsi qu’à d’autres instruments de financement souples en faveur des enfants et des femmes.

VALDA SAINT-VAL / Source : UNICEF-Congo

Créé le 2025-03-27 21:46:54

Congo-Circulation routière : un chauffeur de gros véhicule cause un accident puis prend la fuite, à Pointe-Noire

Le mercredi 26 mars 2025 à Pointe-Noire, aux environs de 11 heures 30 minutes, s’est produit un accident entre un gros véhicule et un taxi, au niveau de la Base technique de la société Interm 2.000, entre la station-service TotalEnergie et le cimetière de Vindoulou. Après l'accident, le chauffeur du gros camion a fui au Commissariat de Vindoulou, aucun mort n’a été signalé et les deux blessés conduits d’urgence au centre de santé le plus proche, présentent un état de santé hors du danger.

C’est en fin de matinée de ce mercredi 26 mars que s’est produit un accident de circulation routière entre un gros véhicule et un taxi à la hauteur de la base technique de la société Interm 2.000. Entre la station-service et le cimetière de Vindoulou à Pointe-Noire.

Le gros camion qui est entré en collision avec le taxi, fort heureusement, n’a causé aucune perte en vie humaine, mais a endommagé le taxi. A bord du taxi, il y avait trois élèves revenant du lycée de Vindoulou, deux parmi-eux blessés, secourus par les riverains ont été transportés d’urgence dans un centre de santé le plus proche pour des soins appropriés.

Alors que le chauffeur du gros véhicule avec son moyen, a vite fait de fuir vers le commissariat de vindoulou ; le chauffeur de taxi accidenté, quant à lui, légèrement blessé, aidé par deux jeunes gens, a poursuivi le gros véhicule dans un autre taxi.

En conséquence, la recrudescence des accidents sur nos routes congolaises laisse à penser et interpelle plus d’une conscience : est-ce l’état des routes ? Est-ce la signalisation routière (verticale et horizontale) ? La conscience professionnelle ? La formation des usagers de ces routes, notamment les chauffeurs ? Ou bien la qualité du matériel, les moyens roulant qui manquent d’entretien adéquat ? Telles sont les interrogations que l’on peut se permettre.

Concernant l’état des routes, elles sont tout au moyen peu fiables : très souvent détériorées, avec des nids de poule ; manque de signalisation horizontale, surtout verticale, tel que les feux tricolores, les panneaux de signalisation et le manque de garde-fous au niveau des passages à niveaux.  Bref, il devrait y avoir des routes parlantes, avec des signalisations convenables. Il est du ressort de l’administration compétente, la direction générale des transports terrestres, de veiller à la bonne normalisation des états de la route. Mettre la signalisation et renouveler le cas échéant.

Aussi, les usagers de la route, c’est-à-dire, chauffeur et piétons, doivent-ils avoir une bonne maîtrise du code de la route et son respect scrupuleux. Donc, la formation est capitale, un bel apprentissage dans les centres de formation spécifiques, les auto-écoles pour une meilleure formation au métier de chauffeur ou conducteur d’engins. Les doivent se faire accompagner ou encadrer par les agents de l’ordre, la police routière. Une police réglementaire, rompue à la tâche, mais exemptée de toute hantise de corruption, qui gangrène notre société. Une vraie police de pédagogie et non de châtiment toujours.

En outre, la vérification permanente du matériel roulant est nécessaire pour palier à toutes ses défaillances à travers des contrôle techniques réguliers et stricts. La vétuste et/ou le manque de contrôle des véhicules peuvent aussi engendrer des accidents, même les plus brusques ou imprévus.

Somme toute, les accidents de la route et dans nos grandes agglomérations constituent une réelle préoccupation. Il faudra des mesures adéquates et contraignantes pour ceux qui sont à l’origine afin de la prise de conscience professionnelle des uns et des autres.

VALDA SAINT-VAL/ Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-03-27 08:46:39

Congo-Médias : ces « radios communautaires » qui n'en sont pas

En République du Congo, l'appellation « radio communautaire » est devenue un terme générique, souvent vidé de son sens originel. Nombre de stations locales s'en revendiquent sans en respecter ni les fondements, ni l'esprit. Cette confusion persistante révèle un malaise plus profond : l'absence d'un cadre juridique clair et d'une culture partagée de ce que représente réellement une radio communautaire.

Alors que dans plusieurs pays africains comme le Cameroun, le Bénin, le Burkina Faso ou les pays de l’Afrique de l'Est, la radio communautaire constitue un pilier du développement local et de la démocratie participative, le Congo peine à se doter d'un modèle cohérent. Entre méconnaissance, instrumentalisation politique et dérive commerciale, les vraies radios communautaires sont l'exception plutôt que la règle dans le paysage médiatique congolais.

Une appellation souvent usurpée

Dans presque tous les départements du Congo — à l'exception notable du Kouilou et de la Cuvette-Ouest —, des dizaines de radios locales émettent quotidiennement ou en dents de scie selon la disponibilité de l’électricité. Mais beaucoup d'entre elles sont la propriété de personnalités politiques : ministres, députés, sénateurs ou figures locales influentes. A l’instar de Radio Enyelé, Radio Moka, Radio Betou dans la Likouala, Radio Munari à Mouyoundzi (Bouenza), Radio Souanké et Radio Sembé dans la Sangha, Radio Makoua-Penda dans la Cuvette. Pour ne citer que celles-là, les exemples étant légion à travers le pays. Leur programmation est souvent une pâle copie de celle de Radio Congo, ou se contente de relayer, à certaines périodes de la journée, des contenus de stations internationales comme RFI. Il est indéniable que ces radios rencontrent des fortunes diverses dans leur fonctionnement. En effet, un grand nombre d'entre elles ont cessé leurs activités.

Parler une langue locale ou émettre depuis une zone rurale ou semi-rurale ne suffit pas à faire d'un média une radio communautaire. Lorsqu'une station est contrôlée par un acteur politique et est mobilisée à des fins électorales ou clientélistes, elle devient un outil de communication personnelle ou politique, voire d’instrumentalisation des populations. Non un espace d'expression citoyenne et de développement local.

On trouve toutefois des exceptions : à Pokola, la radio Biso na Biso, aujourd'hui silencieuse, possédait un véritable statut juridique de radio communautaire. À Kinkala dans le Pool, la radio communautaire créée par le PNUD et confiée à la mairie avait au départ ce statut. Aujourd'hui, sa gestion par la municipalité soulève des interrogations : sans analyse de ses contenus, difficile de confirmer si elle mérite encore cette dénomination.

Un flou juridique entretenu par l'absence de normes

Sur le plan réglementaire, la situation est tout aussi problématique. La Loi n°8-2001 sur la liberté de l'information et de la communication, dans son chapitre III consacré à l'audiovisuel privé, ne distingue pas clairement les différentes catégories de radios : associatives, communautaires, commerciales, confessionnelles ou généralistes.

Le Conseil Supérieur de la Liberté de Communication (CSLC), organe de régulation, n'a jamais fourni de définition officielle des radios communautaires, ni établi de critères de fonctionnement spécifiques. Encore moins le ministère de la Communication. Cette carence contribue à entretenir une confusion préjudiciable pour l'organisation du secteur.

Le seul texte réglementaire évoquant les radios communautaires reste la décision n°17 du 06 décembre 2013, laquelle fixe uniquement les frais et taxes relatifs à l'établissement et à l'exploitation des services de communication audiovisuelle privés. Elle distingue deux types : Radiodiffusion sonore communautaire à vocation nationale ; Radiodiffusion sonore communautaire à vocation locale.

Mais sans précision sur les critères éditoriaux, la gouvernance participative ou le mode de financement, ces catégories restent purement administratives.

Des pratiques éloignées de l'idéal communautaire

L'analyse des publications existantes et l’entretien avec le Président du Réseau des radios communautaires du Congo, Godefroid Yombi, révèlent qu'il n'existe pas de nomenclature officielle reconnue. « Dans la plupart des cas, ces radios ne sont communautaires que de nom », regrette le président de réseau. Les radios membres du réseau fonctionnent de manière très hétérogène, souvent initiées par des individus — parfois avec de bonnes intentions, mais sans ancrage communautaire réel.

Leur seul point commun semble être l’usage de langues locales et leur implantation rurale. Par exemple, la Sangha compte près de 6 radios locales, la Likouala environ 8 (certaines ont déjà cessé d’émettre), et dans d'autres départements on en recense une à trois. Toutes sont considérées comme communautaires, sans l’être véritablement.

Lors des Assises de la presse congolaise, tenues du 25 au 28 octobre 2018 à Brazzaville, plusieurs recommandations fortes avaient pourtant été formulées pour remédier à cette situation. Parmi elles : l'élaboration d'un cadre juridique clair pour les radios communautaires, la mise en place de mécanismes de soutien institutionnel, et la promotion d'une formation spécialisée pour les équipes de terrain. Malheureusement, ces propositions sont restées lettre morte à ce jour.

Ce que doit être une radio communautaire

Il est essentiel de rappeler la définition reconnue par l’AMARC (Association Mondiale des Radios Communautaires) et l’UNESCO : une radio communautaire est un média à but non lucratif, géré par, pour et avec la communauté, visant à promouvoir le développement local, à donner la parole aux populations marginalisées, et à renforcer la participation citoyenne.

Elle repose sur : Une gouvernance partagée et transparente ; Une programmation en lien direct avec les besoins locaux ; Une ouverture à tous les groupes sociaux.          

Clarifier aussi la distinction entre radios communautaires (gouvernance participative, ancrage local, développement), associatives (souvent thématiques ou portées par des ONG), commerciales (recherche de profit), et confessionnelles (but religieux), serait salutaire.

Un potentiel immense, un encadrement urgent

Les radios communautaires peuvent être des acteurs puissants de transformation sociale. Elles diffusent le savoir local, alertent sur les catastrophes, favorisent l’éducation, la préservation de l’environnement, les droits des peuples autochtones, l’inclusion financière, ou encore l’autonomisation des femmes.

Mais au Congo, ce potentiel reste largement sous-exploité, freiné par : Le manque de financements durables ; L’absence d’appui technique et institutionnel ; Le vide juridique sur leur statut ; La captation politique.

Il est temps d’agir. Voici quelques pistes concrètes : Adopter un statut juridique spécifique avec des critères clairs ; Mettre en place un fonds d’appui public aux radios communautaires, géré de façon autonome ; Instaurer des comités de gestion communautaire rotatifs et inclusifs ; Renforcer la formation des équipes locales.

La radio communautaire n'est pas un label opportuniste ni une tribune électorale. C'est un espace de parole collective, de participation locale, de construction citoyenne. Le Congo gagnerait à lui redonner son vrai sens, en posant un cadre clair, équitable et protecteur. Il gagnerait aussi à soutenir matériellement ces radios (formation, équipements, accès à l’énergie).

L'enjeu est de taille : structurer un pan clé du paysage médiatique, et surtout renforcer la démocratie locale à l’échelle des villages, quartiers, districts et départements.

Le temps est venu d'un sursaut politique, réglementaire et éthique.

Par PRIVAT TIBURCE MASSANGA, Docteur en Sciences de l’Information et de la Communication,

Journaliste du développement/ Responsable Médias/Chercheur

Créé le 2025-03-26 15:12:06

Congo-Jeux : Comment le programme d'affiliation 1xBet a changé une vie : étude de cas et conseils d'un partenaire

Le marketing d'affiliation n'est pas seulement un moyen de gagner de l'argent, mais une opportunité de construire un revenu stable. L'un des partenaires de 1xBet, qui collabore avec le programme depuis 2019, partage son expérience : quels canaux il utilise, quelles difficultés il a surmontées et quels conseils il peut donner aux débutants. Comment tout a commencé ?

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Créé le 2025-03-26 10:30:58

Congo-UNICEF : Des décennies de progrès visant à réduire les décès d’enfants et les mortinaissances sont menacées, préviennent les Nations Unies

Genève/New York/Washington D.C., le 25 mars 2025 – À l’échelle du globe, 4,8 millions d’enfants sont décédés avant l’âge de 5 ans en 2023, soit un chiffre en diminution, tandis qu’on a recensé une baisse modeste des mortinaissances, dont le nombre avoisine toujours 1,9 million, selon deux nouveaux rapports publiés aujourd’hui par le Groupe interorganisations des Nations Unies pour l’estimation de la mortalité juvénile.

Depuis 2000, le nombre de décès d’enfants a été divisé par plus de deux et le nombre de mortinaissances a baissé de plus d’un tiers sous l’effet d’investissements mondiaux durables en faveur de la survie de l’enfant. Si le monde a franchi un cap historique en 2022 en passant pour la première fois sous la barre des 5 millions de décès d’enfants par an, les progrès ont ralenti depuis lors et un trop grand nombre d’enfants meurent encore de causes évitables.

« Des millions d’enfants sont en vie aujourd’hui grâce aux engagements pris à l’échelle mondiale en faveur d’interventions éprouvées telles que les vaccins, la nutrition ou l’accès à l’eau salubre et à l’assainissement », a déclaré Catherine Russell, Directrice générale de l’UNICEF. « Si l’on peut se féliciter d’avoir atteint un niveau historiquement bas concernant les décès évitables d’enfants, sans les bonnes décisions stratégiques ni les investissements adéquats, nous risquons toutefois d’assister à des résultats obtenus au prix d’efforts considérables, et ainsi de voir des millions d’enfants supplémentaires mourir de causes qui auraient pu être évitées. Nous ne pouvons permettre qu’une telle situation se produise ».

Or, les progrès accomplis depuis des décennies en faveur de la survie de l’enfant sont aujourd’hui en péril en raison des coupes significatives annoncées ou prévues par les principaux donateurs dans le cadre du financement de l’aide internationale.

En effet, ces réductions des financements mondiaux affectent directement les programmes vitaux pour les enfants, engendrant des pénuries d’agents de santé, des fermetures de services de soins, des perturbations dans le déploiement des interventions en matière de vaccination, ainsi que des ruptures de fournitures essentielles telles que les traitements antipaludiques. Outre les graves répercussions à prévoir dans les régions aux prises avec une crise humanitaire, dans les pays endettés et dans les zones enregistrant déjà des taux élevés de mortalité infanto-juvénile, ces coupes risquent également de compromettre les efforts de surveillance et de suivi, ce qui rendra d’autant plus difficile l’accès aux enfants les plus vulnérables, prévient le Groupe interorganisations.

« La lutte contre le paludisme, la prévention des mortinaissances ou encore la fourniture de soins fondés sur des données probantes aux bébés les plus fragiles sont autant de domaines dans lesquels nous pouvons faire une différence pour des millions de familles », a expliqué le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé. « Face à la baisse des financements mondiaux, il s’avère plus que jamais nécessaire d’intensifier la collaboration en vue de protéger et d’améliorer la santé des enfants ».

Avant même cette crise du financement, les progrès en matière de survie de l’enfant marquaient déjà le pas. Ainsi, depuis 2015, le taux annuel de réduction de la mortalité des enfants de moins de 5 ans enregistre un ralentissement de 42 %, et celui des mortinaissances de 53 %, comparativement à la période 2000-2015. Près de la moitié des décès d’enfants avant l’âge de 5 ans surviennent au cours du premier mois de vie, principalement des suites d’une naissance prématurée et de complications durant l’accouchement.

Après la période néonatale, les maladies infectieuses, notamment les infections respiratoires aiguës comme la pneumonie, ainsi que le paludisme et la diarrhée sont les principales causes de décès évitables chez l’enfant. Dans le même temps, 45 % des mortinaissances tardives surviennent durant l’accouchement, les raisons les plus courantes étant les infections maternelles, le travail prolongé ou arrêté et l’absence d’intervention médicale rapide.

Selon ces nouveaux rapports, un meilleur accès à des soins de santé maternelle, néonatale et infantile de qualité à tous les niveaux du système de santé constitue la clé qui permettrait de sauver de nombreuses vies supplémentaires. Une telle amélioration suppose notamment des actions de sensibilisation et de prévention au sein des communautés, des consultations en temps voulu dans les établissements de santé et l’intervention de professionnels de santé à la naissance, la fourniture de soins prénatals et postnatals de qualité, des visites médicales à visée préventive comme la vaccination de routine et des programmes nutritionnels complets, le diagnostic et le traitement des maladies infantiles courantes ainsi que les soins spécialisés aux nouveau-nés malades et de petit poids.

« La plupart des décès d’enfants évitables surviennent dans les pays à faible revenu, où les services essentiels, les vaccins et les traitements sont souvent inaccessibles », a précisé Juan Pablo Uribe,

Directeur mondial de la Banque mondiale pour la santé et Directeur du Mécanisme de financement mondial. « Il est indispensable d’investir en faveur de la santé des enfants pour garantir leur survie, leur éducation et leur contribution future au marché du travail. La réalisation d’investissements stratégiques, sous-tendue par une forte volonté politique, nous permettra de continuer à faire reculer la mortalité infanto-juvénile, et ainsi de lever un frein à la croissance économique tout en ouvrant des possibilités d’emploi qui seront bénéfiques à l’échelle du globe ».

Ces rapports indiquent par ailleurs que le lieu de naissance d’un enfant influe grandement sur ses chances de survie, le risque de décès avant l’âge de 5 ans étant 80 fois plus élevé dans le pays où le taux de mortalité est le plus fort, comparativement à celui où il est le plus faible. À titre d’exemple, un enfant né en Afrique subsaharienne a, en moyenne, 18 fois plus de chances de mourir avant l’âge de 5 ans qu’un enfant né en Australie et en Nouvelle-Zélande. Au sein d’un même pays, les enfants les plus pauvres, ceux qui vivent en zone rurale et ceux dont les mères ont un faible niveau d’instruction courent des risques accrus.

Les disparités sont tout aussi importantes en ce qui concerne les mortinaissances : en effet, près de

80 % d’entre elles surviennent en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud, les femmes vivant dans ces régions étant six à huit fois plus susceptibles d’être touchées que celles en Europe ou en Amérique du Nord. De même, la probabilité d’une mort naissance est huit fois supérieure dans les pays à faible revenu comparativement aux pays à revenu élevé « Les disparités en matière de mortalité infanto-juvénile observées tant entre les pays qu’en leur sein demeurent l’un des plus grands défis de notre époque », a ajouté Li Junhua, Secrétaire général adjoint aux affaires économiques et sociales de l’ONU. « Y remédier est plus qu’un impératif sur le plan moral, il s’agit d’un progrès fondamental pour assurer le développement durable et faire advenir l’équité mondiale. Tous les enfants méritent les mêmes chances dans la vie et il relève de notre responsabilité collective de faire en sorte qu’aucun d’entre eux ne soit laissé de côté ».

Les membres du Groupe inter organisation des Nations Unies pour l’estimation de la mortalité juvénile appellent par conséquent les gouvernements, les donateurs et leurs partenaires dans les secteurs privé et public à protéger les acquis obtenus de haute lutte en matière de survie de l’enfant et à intensifier leurs actions. Il est en effet urgent d’accroître les investissements, l’intégration des services et les afin d’élargir l’accès des enfants et des femmes enceintes aux services de santé, de nutrition et de protection sociale, autant d’interventions dont la capacité à sauver des vies n'est plus à démontrer.

A noter que, selon deux nouveaux rapports des Nations Unies, le nombre de décès d’enfants de moins de 5 ans a diminué pour atteindre 4,8 millions en 2023, tandis que le nombre de mortinaissances s’est maintenu autour de 1,9 million.

VALDA SAINT-VAL/ Source UNICEF-Congo

Crédit photo ©UNICEF-Congo-Brazzaville

Créé le 2025-03-26 00:06:20

Congo-Délits fauniques : deux individus interpellés pour trafic de deux peaux de panthère à Dolisie

Les présumés délinquants faunique âgés de plus de 30 ans ont été interpellés, le 22 mars 2025 à Dolisie, dans le département du Niari, en possession de deux peaux de panthère. Pris en flagrant délit de détention, circulation et tentative de commercialisation de ces trophées de panthère, une espèce animale intégralement protégée par la loi, les présumés délinquants ont été interpellés par les agents des forces de sécurité de la Région de Gendarmerie.

Les deux hommes de nationalité congolaise, ont été pris par les éléments de la Région de gendarmerie du Niari en poste à Dolisie, en collaboration avec les agents de la direction départementale de l’économie forestière, bénéficiant de l’appui technique du Projet d’appui à l’Application de la Loi sur la Faune sauvage (PALF). Ces derniers seraient de Mossendjo et ont quitté cette localité pour Dolisie avec ces produits de la faune, prohibés par la loi.

Interpellés, les deux présumés trafiquants ont reconnu les faits qui leur sont reprochés à savoir : la détention, circulation et tentative de commercialisation de deux peaux de panthère, espèce animale intégralement protégée. Ils vont répondre de leurs actes devant la justice congolaise et risquent des peines allant de deux à cinq ans d’emprisonnement ferme ainsi qu’une amende pouvant atteindre cinq millions (5.000.000) F.CFA conformément à la loi.

Le commerce illégal des produits de faune conduit à l’extinction des espèces fauniques à travers le monde. Conscient de ce fait, le gouvernement congolais s’est engagé avec détermination depuis plusieurs années contre ce mal pour éviter l’extinction de ces espèces qu’il protège et compte garder jalousement. Par conséquent, tout contrevenant à la loi est exposé aux sanctions.

En République du Congo, la panthère est parmi les espèces animales intégralement protégées, conformément à la loi 37-2008 du 28 novembre 2008 sur la faune et les aires protégées. L’article 27 de cette loi, stipule : « l’importation, l’exportation, la détention et le transit sur le territoire national des espèces intégralement protégées, ainsi que de leurs trophées sont strictement interdits ; sauf dérogation spéciale de l’administration des eaux et forêts, pour les besoins de la recherche scientifique ou à des fins de reproduction ».

VALDA SAINT-VAL/ Source : PALF

Créé le 2025-03-25 11:51:49

Congo – Devoir de mémoire : L’échec de la tentative de retrouver les restes mortels du président Alphonse Massamba Débat (Tribune libre de Ouabari Mariotti)

Pendant le mois de mars, chaque jour renvoie quasiment à un anniversaire douloureux dans l’histoire de la Nation congolaise. En ce 24 mars qui correspond à la date de la condamnation à la peine capitale du président Alphonse Massamba Débat, peine exécutée le lendemain 25 mars 1977, le ministre Ouabari Mariotti revient, dans sa rubrique : « Terre des Légendes et des Lumières », sur la tentative de retrouver les restes mortels du président Alphonse Massamba. Voici son récit.

« Il s'en est fallu de peu pour que le Président Pascal Lissouba organise des obsèques nationales au Président Alphonse Massamba !

Avril 1997. Le Garde des Sceaux Ministre de la Justice de la République du Congo que j'étais, à l'époque, reçoit l'ordre du Chef d'Etat Congolais, le Président Pascal Lissouba, d'assurer la supervision d'une commission spéciale, dont la composition n'avait jamais été publiée, chargée de retrouver les restes mortels du Président Alphonse Massamba-Débat.

En effet, des suites de l'assassinat du Président Marien Ngouabi, le 18 mars 1977, à Brazzaville, le Président Alphonse Massamba Débat avait été condamné à la peine capitale par une cour martiale, instituée pour la circonstance. S'en suivra l'exécution de la sentence, le 25 mars 1977, et le corps du Président Alphonse Massamba Débat, non restitué à la famille pour la réalisation des funérailles.

Le manque de données fiables, même approximatives, sur le lieu où la dépouille du Président Alphonse Massamba Débat avait été enfouie, a complexifié le travail d'enquête de la commission. Celle-ci redoutant des apports inexacts, susceptibles d'entraîner de vaines, infructueuses et hasardeuses fouilles qui attireraient, en pure perte, l'attention et remettraient en cause tout le processus. La commission tablait sur des indices précis, cohérents et pertinents, pour éviter les ratés et, conséquemment, mener à bien les investigations. L'identification des personnes à entendre, pour établir l'exploration, était une autre paire de manche, encore plus compliquée. A ces difficultés s'ajoutait la frayeur qui remplissait les cœurs des membres de la commission dont l'imagination avait un impact considérable sur les peurs qu'ils pouvaient avoir, en raison de la sensibilité de l'affaire.

En mai 1997, près d'un mois avant les violences du 5 juin 1997, à Brazzaville, la commission ayant du mal à se mettre en route, le Président Pascal Lissouba , au cours d'un échange, dans son bureau, au sortir d'un Conseil des Ministres, m'a vertement exprimé sa déception, exigeant, de moi, plus de contention et davantage de bonne volonté pour augmenter les chances de réussite.

Au travers de la mise à jour des restes mortels du Président Alphonse Massamba Débat, le Président Pascal Lissouba misait sur deux desseins, l'un corollaire de l'autre, d'un symbolisme majeur, au nom de l'intérêt supérieur de la Nation. Pour la mémoire du Président Alphonse Massamba Débat, le Président Pascal Lissouba prévoyait l'organisation des obsèques nationales, à la hauteur de ce qu'a été, pour la Nation Congolaise, le Président Alphonse Massamba Débat. Par ailleurs, sans préjugés, sans a priori et sans aucune velléité de procédure judiciaire à l'encontre de qui que ce soit, le Président Pascal Lissouba, par cette initiative, ne rêvait que d'un renforcement de l'unité et de la cohésion nationales. Tous les Pays du monde en ont besoin.

Au moment où la commission spéciale, au regard des observations du Président Pascal Lissouba, allait requalifier sa méthode de travail pour mieux avancer dans l'exploration, sont arrivés les affrontements du 5 juin 1997. Les membres de la commission vont alors s'éparpiller, avec la cessation des activités des juridictions à Brazzaville. Le Président Pascal Lissouba s'expatrie, et, avec lui, la plupart des personnalités qui l'entouraient. J'en étais de celles-là. Sans compter ceux des Congolais qui avaient pris l'option de se mettre à l'abri d'éventuelles violences ou autres représailles. Le dossier de recherche des restes mortels du Président Alphonse Massamba Débat s'est alors, en conséquence, refermé, de lui-même, faute d'acteurs.

Les années de l'exil du Président Pascal Lissouba, en Angleterre et en France, je ne l'ai pas revu. L'occasion d'une rencontre avec lui m'aurait permis de lui avouer mon échec, dans le dossier des restes mortels du Président Alphonse Massamba Débat. Garant de l'unité nationale, le Président Pascal Lissouba avait à cœur de clôturer ce dossier comme Chef d'Etat en chaire. Tellement il y tenait.

Lorsque, le 24 août 2020, est annoncée la nouvelle du décès du Président Pascal Lissouba, la sensation de la souffrance morale que j'éprouvais de mon insuccès, dans le dossier du Président Alphonse Massamba Débat, s'est accrue en moi. Elle s'est accompagnée d'une expérience amère et frustrante. Mais j'avais la fierté d'y avoir tiré des leçons parce que convaincu d'avoir tenté de faire aboutir, avec abnégation et modestie, une démarche délicate, d'autant qu'il me semblerait qu'au moment où sont publiées ces lignes, cette intention du Président Pascal Lissouba n'ait jamais été relayée. Et Dieu seul sait si l'opinion congolaise ne partage pas cette intention.

Aux obsèques du Président Pascal Lissouba, le 31 août 2020, à Perpignan, dans le Sud de la France, j'ai été retenu par la famille Lissouba pour prononcer l'oraison funèbre, en hommage à l'illustre disparu, en la Cathédrale Saint Jean Baptiste de Perpignan. Devant le cercueil du Président Pascal Lissouba, recouvert du drapeau congolais, j'ai saisi l'occasion, dans mon for intérieur, pour demander pardon au Président Pascal Lissouba. J'estimais n'avoir pas, sous lui, totalement rempli mes tâches de Membre de Gouvernement, dont celle relevant du dossier des restes mortels du Président Alphonse Massamba Débat.

Je désirais obtenir du Président Pascal Lissouba, à titre symbolique, son indulgence. Je savais que le Président Pascal Lissouba était un homme qui cultivait l'humanisme et la générosité. Il savait pardonner. Je crois avoir été entendu par lui.

Nul, quel qu'en soit son grade, son statut et son rang social, n'étant à l'abri des vicissitudes de la vie, que là-bas, à l'Eternel Infini, à tout prendre, les Présidents Alphonse Massamba Débat et Pascal Lissouba reposent en paix.

Paris 24 mars 2025

Ouabari Mariotti

Créé le 2025-03-24 13:36:36

Brazzaville-Routes impraticables et boue : Un défi de taille pour les usagers et l'économie

La saison des pluies à Brazzaville, la capitale congolaise, transforme souvent les routes en marécages, rendant les trajets difficiles et compliquant les transactions commerciales. Les usagers se retrouvent face à un défi majeur lorsque l'impraticabilité devient la norme sur tout le réseau routier de l’ex capitale de la France libre.

Les routes boueuses et les nids-de-poule rendent les déplacements extrêmement difficiles, augmentant le temps de trajet et les coûts de transport.

Les mauvaises conditions des routes augmentent le risque d'accidents de la route, causant des pertes humaines et matérielles importantes.

Ces conditions ont des conséquences directes sur le commerce et les déplacements.

Les camions, essentiels pour le ravitaillement des quartiers ou communes, rencontrent d'énormes difficultés. Ils s'enfoncent dans la boue ou tombent en panne à cause de l'état des routes.

Les usagers continuent de faire face à des routes en mauvais état, soulevant des questions sur l'efficacité de ces installations.

A Mfilou dans le 7e arrondissement de Brazzaville, la situation actuelle de l’avenue Ngamaba par exemple, nécessite une attention urgente.

Les usagers attendent des solutions durables pour mettre fin à ce calvaire saisonnier sur cette avenue très fréquentée.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Crédit photos : Rose S.

Créé le 2025-03-23 12:15:15

Les déchets plastiques asphyxient les caniveaux de Brazzaville, les autorités à elles seules ne sauraient porter ce fardeau

Imaginez-vous déambuler dans les rues de Brazzaville, cette ville vibrant de vie, mais trahie par un scénario troublant : des caniveaux, qui devraient être des voies d’écoulement de l’eau, sont plutôt des dépotoirs à ciel ouvert, débordant de déchets plastiques. Bouteilles d’eau en plastique, emballages de boissons, sachets en tout genre, forment un tableau désolant qui témoigne non seulement d’un civisme en déclin mais également d’une gestion des déchets défaillante. Ce constat est frappant et interpelle sur la réalité alarmante qui se profile au-delà de cette apparence désordonnée.

Malgré les efforts entrepris, tels que la mise à disposition de poubelles, le comportement de nombreux citoyens reste préoccupant. Les déchets plastiques continuent d’être abandonnés sur les trottoirs, dans les caniveaux et dans la nature, témoignant d’un désintérêt face à la propreté de l’environnement.

Les bouteilles, qui trouvent souvent une seconde vie entre les mains des vendeurs ambulants, finissent également par rejoindre le paysage naturel, accentuant ainsi la crise de la pollution.

Cette situation est aggravée par l’absence de mécanismes efficaces de collecte et de recyclage, laissant la ville de Brazzaville aux prises avec cette montagne de déchets qui étouffe sa beauté.

Chaque sachet, chaque bouteille abandonnée contribue à ce désastre environnemental. Il est impératif de prendre conscience de l’impact environnemental de nos comportements et de la nécessité d’une transformation radicale dans notre approche de la gestion des déchets.

La pollution plastique n’est pas seulement une question de déchets, c’est une responsabilité collective. Chacun d’entre nous a un rôle essentiel à jouer dans la préservation de notre environnement.

La prise de conscience individuelle peut mener à un changement puissant et durable. Il est impératif d’adopter des comportements respectueux et d’initier une vraie mobilisation collective. Seule une action concertée pourra redonner à Brazzaville, l’ex capitale de la France libre, sa splendeur d’antan et garantir un avenir sain pour ses habitants.

Les autorités à elles seules ne sauraient porter ce fardeau.

L’incivisme des populations constitue l’une des causes d’insalubrité à Brazzaville, c’est un fait. L’incivisme règne en maître dans tous les arrondissements de la capitale congolaise avec comme séquence la dégradation du cadre de vie.

A mesure que les années passent la situation devient préoccupante à tel point que le phénomène n’est plus caractéristique des seuls quartiers dits populaires.

Ensemble, engageons-nous pour un environnement plus propre et plus durable.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Crédit photos : Rose S.

Créé le 2025-03-23 11:31:03

Congo – Diaspora parisienne : L’hommage des membres et sympathisants de l’UDH-Yuki à Guy Brice Parfait Kolelas (Tribune libre de Bedel BAOUNA)

21 mars 2021 - 21 mars 2025 ! Quatre ans déjà depuis que le président-fondateur de l’UDH-Yuki (Union des démocrates humanistes), Guy-Brice Parfait Kolelas, s’est muré dans le silence éternel, qui plus est le jour de l’élection présidentielle à laquelle il était candidat ! Mais son message politique, voire philosophique, reste d’actualité et à jamais dans le cœur de ses partisans et sympathisants, comme un tube indémodable et/ou intemporel. Parmi eux, Gelaire Mboya-Loubassou.

« J’ai perdu des êtres qui étaient pour moi, sources de soleil. Ce soleil a été mis en terre. Apparemment mis en terre. Moi je continue à en recevoir les rayons », écrivait Christian Bobin.

En ce début de l’avant-dernier week-end de mars 2025, le soleil a pris possession du ciel du Bourget, dans le département de la Seine-Saint-Denis. Les mains jointes au niveau du ventre, Gelaire Mboya-Loubassou se recueille sur la tombe de Guy Brice Parfait Kolelas, après qu’il y a déposé une gerbe.

C’est presque un rituel, tant, de temps à autre, il y vient comme pour se ressourcer ou pour s’enivrer du soleil de celui en qui il continue de croire.

« Son ombre est partout présente, sans le moindre soupçon que chacun est fait d’une matière moins durable que le temps », dit-il à mi-voix comme s’il craignait de déranger le sommeil éternel de l’ancien ministre et candidat à l’élection présidentielle. Et d’ajouter, un brin philosophe, d’une voix grave, presque solennelle : « La vie sur Terre ne se définit pas à l’aune de sa longévité mais à sa résonnance. »

D’aucuns se souviennent de cette dernière image de Guy Brice Parfait Kolelas sur son lit d’hôpital, masque à la bouche, invitant les Congolais à « se battre comme un seul homme ».

Un testament qui résonne en écho à la phrase d’Héraclite, lequel invite à la lutte et à sa permanence. Pour que la lutte ait un sens, elle doit être menée sans cesse. Car oui, arrêter de se battre c’est comme arrêter de pédaler. Et donc, de s’écrouler. « Je ne viens pas que pour me souvenir non des jours de Pako comme on l’avait surnommé, mais pour ses moments. J’entends par « moments », l’une de ses réflexions ou idées pour notre cher Congo, et ce n’est que de cette façon-là que je m’éloigne des attitudes politiquement toxiques », avance-t-il une fois au-dehors du cimetière.

Un parti aux abois

En parlant des « attitudes politiquement toxiques », Gelaire Mboyo-Loubassou fait allusion aux dirigeants nationaux du parti laissé par Pako, lesquels dirigeants donnent le sentiment de se tordre sur des montagnes d’aveuglements, d’inadaptations et d’opportunismes. À ses yeux il ne voit de leur part que monceau de brumes, de feux et de fumées et à ses oreilles, il n’entend davantage que superficialités. La profondeur, elle, leur paraît trop exigeante et trop éloignée de leurs préoccupations majeures, voire nombrilistes. Le ton mou. Le verbe terne. À croire que Guy Brice Parfait Kolelas n’a jamais existé !...

« C’est cela le plus dur pour nous autres sympathisants, du moins en ce qui me concerne », se plaint-il.

L’état du parti Yuki est d’autant plus désolant qu’on a le sentiment que ses dirigeants sont irréductibles à la compréhension des enjeux du Congo. Quel avenir pour la jeunesse ? Que propose le parti à la jeunesse ? Quel message le parti peut-il adresser aux jeunes pour les ramener dans le chemin tracé par Guy Brice Parfait Kolelas ? Dans quelle société voulons-nous vivre ?

« Mon envie, violente, c’est d’avoir des réponses à toutes ces questions de la part des dirigeants du parti. Ils ne doivent pas perdre de vue que le parti, du vivant de son président-fondateur, attirait les jeunes et c’est à eux qu’on doit s’adresser en priorité dans la mesure où ils incarnent l’avenir », égrène-t-il comme une feuille de route.

Mais l’espoir reste permis : le soleil finit toujours par s’imposer, pense-t-il. Car si les dirigeants du parti s’étripent entre eux pour des raisons qui leur sont propres, au détriment des militants, le parti survivra dans la mesure où son substrat est indéniable et inébranlable. « Tôt ou tard, un homme ou une femme de conviction, de valeur même, reprendra le flambeau allumé par Pako », croit-il.

Bedel BAOUNA

Créé le 2025-03-22 23:00:44

Denis Sassou-N’Guesso en visite dans la Bouenza, pour quoi faire ?

Le Président congolais, Denis Sassou-N’Guesso, effectue dès ce dimanche 23 mars et jusqu’au mercredi 26 mars 2025, une visite de travail à Nkayi, Madingou, Loudima et Bouansa dans la Bouenza (sud).

Le programme goupillé par la direction nationale du protocole annonce une série d’activités pour donner une nouvelle impulsion au département de la Bouenza.

Denis Sassou-N’Guesso visitera tour à tour la ZAP de Mouindi, la distillerie de Saris de Moutela, l’usine de production des biocarburants, l’usine de production de la farine de manioc de Loudima, la ZAP de Ndiba, le centre d’exploitation des machines agricoles (CEMA) de Bouansa avant de regagner Brazzaville.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-03-22 20:03:04

Comité International Olympique : La Zimbabwéenne Kirsty Coventry élue présidente

Du changement à la tête du Comité international olympique (CIO). La Zimbabwéenne Kirsty Coventry, 41 ans, a été élue présidente de l’institution, jeudi 20 mars, à Costa Navarino en Grèce. Ancienne nageuse, elle est la première femme et la première Africaine à accéder à ce poste, où elle succède à l’Allemand Thomas Bach.

Ils étaient pas moins de sept candidats à s’affronter pour le poste de président de l’instance olympique mondiale basée à Lausanne, parmi lesquels l’Espagnol Juan Antonio Samaranch Junior, le Français David Lappartient et le Britannique Sebastian Coe. C’est finalement une femme et une Africaine qui a remporté les suffrages.

Confortablement élue, avec une majorité absolue au premier tour, la Zimbabwéenne de 41 ans succède ainsi à Thomas Bach qui a pris la parole pour annoncer le nom du vainqueur.

L’Algérie était représentée durant cette élection par Mustapha Berraf, fraichement réélu président de l’ACNOA.

« Nous avons besoin d’une meilleure représentation des femmes. (...) C’est un moment extraordinaire. En tant que fillette de neuf ans, je ne pourrais jamais imaginer être ici un jour, pouvoir contribuer à quelque chose pour notre incroyable mouvement », a déclaré Coventry dès l’annonce de sa victoire.

« Ce n’est pas seulement un grand honneur, mais aussi un rappel à chacun d’entre vous que je dirigerai cette organisation avec une grande fierté, avec nos valeurs. J’espère, pleine de confiance, que vous êtes tous fiers de la décision que vous avez prise », a-t-elle ajouté aux membres du CIO.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-03-22 19:44:28

USA – Boxe : George Foreman est mort

Le boxeur américain George Foreman, légende des poids lourds, est mort à Houston, à l’âge de 76 ans, a annoncé sa famille vendredi. Foreman, ancien champion du monde, était entré dans l'histoire de la boxe suite à sa défaite face à Mohamed Ali lors du mythique combat "Rumble in the Jungle" (le combat dans la jungle) en 1974 à Kinshasa.

"C'est avec une grande tristesse que nous annonçons le décès de notre bien-aimé George Edward Foreman Sr, qui s'en est allé paisiblement le 21 mars 2025, entouré par ses proches", écrit sa famille dans un communiqué.

"Un humaniste, un olympien, un double champion du monde, il était grandement respecté. Il était une force du bien, un homme de discipline, de conviction, un protecteur de son héritage, qui s'est battu sans relâche pour préserver son nom, pour sa famille."

George Foreman, à la puissance surhumaine, était devenu une première fois champion du monde en 1973 en battant Joe Frazier, après avoir été champion olympique en 1968 à Mexico.

George Foreman était entré dans l'histoire de la boxe à la suite de sa défaite face à Mohamed Ali lors du mythique combat en 1974 à Kinshasa.

Foreman avait été battu par Ali devant près de 100 000 spectateurs. Foreman avait été terrassé par l'endurance, la tactique, et la roublardise d'avant-combat de son adversaire, qui s'était mis tout le public dans la poche, scandant « Ali moma yé » (Ali, tue-le ).

Foreman fut mis K.O au huitième round.

L'affrontement est resté comme l'un des plus grands combats de l'histoire de la boxe, par son niveau et sa férocité.

George Foreman avait raccroché les gants à 28 ans, entrant en religion, avant de remonter sur les rings dix ans plus tard pour un retour spectaculaire.

Après deux échecs pour un nouveau titre, il était redevenu champion du monde en 1994 à 45 ans face à Michael Moorer, avant d'arrêter définitivement en 1997 à 48 ans.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-03-22 08:36:51

Brazzaville : Une jeune femme retrouvée morte dans sa maison, le quartier Nimbi à Bacongo sous le choc

Une jeune femme âgée de 30 ans environ, a été retrouvée morte dans sa maison ce jeudi 20 mars au quartier Nimbi dans l’arrondissement 2, à la suite d’une hémorragie qui aurait duré plusieurs heures, selon le premier constat.

Les témoins présents sur les lieux ont rapporté qu’en début d’après-midi, vers 14 heures, ils avaient constaté que la jeune femme n’avait toujours pas ouvert sa maison ; ce qui leur a semblé inhabituel.

Selon eux, c’est sa sœur, détentrice d’un double des clés de la maison, qui a découvert le corps inanimé de la nommée Reine, en début d’après-midi.

Ne l’ayant pas vue sortir de chez elle comme à son habitude, les voisins se sont inquiétés et ont alerté sa sœur. Lorsqu’elle s’est rendue sur place, ils ont découvert la jeune femme gisant sur son lit, couverte de son propre sang.

Lire la suite de l’article en cliquant sur ce lien : https://lesdefisducongo.com/une-jeune-femme-retrouvee-morte-dans-sa-maison-au-quartier-nimbi-a-bacongo/

Créé le 2025-03-21 22:34:31

Des feux tricolores défectueux à l’origine d’un accident de la route à Brazzaville

Un véhicule de marque Toyota RAV4 de couleur gris métallisé a percuté un autre, à usage de taxi, au croisement de l’avenue Emile Biayenda et de la rue Béhagle à Brazzaville, faisant d’importants dégâts matériels.

Selon Frédéric Ndalla, conducteur du taxi, il a déposé un client à la banque chinoise avant d’arriver au niveau du carrefour où il a été surpris par le choc de la percussion du véhicule venant de sa gauche.

A l’intersection se trouvent des feux tricolores qui ne fonctionnent plus depuis plusieurs mois, a-t-il indiqué en soulignant qu’un panneau « STOP » est tout de même visible sur la ruelle. La conductrice de l’autre véhicule ne l’a pas observé ou l’a simplement ignoré.

Si aucune perte en vie humaine n’a été déplorée et encore moins des blessés, on remarque tout de même des dégâts matériels importants de part et d’autre.

La conductrice du RAV4, choquée, n’a pas daigné s’exprimer. Les éléments de police présents pour le constat ne se sont pas non plus prononcés.

On rappelle que les dangers sur la route sont nombreux. Chaussées glissantes en raison des conditions climatiques, routes en mauvais état, conduite imprudente de certains usagers, ennuis mécaniques sérieux, perte de concentration, somnolence...les causes menant à des accidents parfois très graves sont multiples.

Il n'y a vraiment pas besoin d'en rajouter quand on sait que le pays a enregistré pendant la période allant de 2020 à 2024, 12.564 accidents de la route, occasionnant ainsi 1.040 décès, 4.707 blessés graves dont 4.376 blessés légers.

Lire la suite de l’article en cliquant sur ce lien : https://lesdefisducongo.com/des-feux-tricolores-defectueux-a-lorigine-dun-accident-au-centre-ville-de-la-capitale/

Créé le 2025-03-21 21:53:24

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