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L’insécurité, un fléau têtu au Congo avec des kulunas qui imposent leur loi dans les quartiers de Brazzaville

Depuis plusieurs années, les routes sont devenues dangereuses pour les brazzavillois. Les Kulunas ou bébés noirs sont toujours sur pied de guerre et imposent leur loi dans tous les quartiers et au centre-ville de Brazzaville, la capitale congolaise. C’est le cas notamment au quartier Don Bosco, dans le 9e arrondissement au nord de la capitale congolaise, où un jeune congolais a été sauvagement agressé lundi dernier aux environs de 18 heures, devant son portail,  par un Kuluna bien connu et déjà impliqué dans plus de trois actes criminels.

L'insécurité ressentie dans les quartiers de Brazzaville connaît une tendance à la hausse significative.

Déstabilisée par la consommation de drogue et la pression migratoire, la ville a basculé dans une violence aux accents latino-américains.

La capitale congolaise n'est plus l'Eden du temps d'avant.

« Voyez l'épaisseur de nos trousseaux de clefs, fait observer un habitant de la ville. Les gens de ma génération vous parleront avec nostalgie de l'époque où l'on laissait ouverte la porte de son domicile, où l'herbe couvrait les trottoirs ».

L'alcool et les rassemblements musicaux agissent comme des mèches lentes. Les armes comme des détonateurs.

Chaque automobiliste ou presque dispose de sa machette, indispensable face à une nature sauvage. C'est un équipement de sécurité, au même titre que la roue de secours.

Les armes blanches pullulent malgré la présence des postes avancés dans plusieurs quartiers de Brazzaville.

Les fusils à canon scié et crosse coupée sont à la mode pour braquer. Ils se portent sous un vêtement ample ou même à califourchon sur un vélo.

A cette génération, les 15-25 ans, inutile de parler d'ascenseur social au moment où le plancher s'effondre.

«Brazzaville est en train de devenir une ville dangereuse. Tous les moyens doivent être mis en œuvre afin de tendre vers ce but : la sécurité et la tranquillité des populations sont en effet de réelles priorités et la peur doit changer de camp », nous a confié un habitant de la capitale congolaise, citant les cambriolages qui ont « explosé dans la ville», les rixes, « les places de deal », il s'alarme aussi des agressions contre les paisibles citoyens qui « ont augmenté de plus de 50 % l’année dernière».

«Une telle succession d'événements sidère évidemment l'opinion publique, mais méfions-nous de l'effet de loupe », tempère un autre habitant de Brazzaville.

Au cours du traditionnel réveillon d’armes de fin d’année, le 31 décembre dernier à Brazzaville, Denis Sassou-N’Guesso, le chef suprême des armées, assure avoir « entendu que vous vouliez que cela change ».

Il en a profité surtout pour tracer quelques perspectives pour l’année 2025.

Le Président de la République a demandé à la force publique de poursuivre, en 2025, l’effort d’éradication complète du grand banditisme dans les grandes villes et à l’intérieur du pays.

En sus de l’éradication du grand banditisme urbain, la force publique devrait également contrôler les frontières nationales afin qu’elles ne soient pas des passoires des hors-la-loi venus d’ailleurs.

« Ainsi, avec la mise en œuvre des missions permanentes comme cela vient d’être dit par le chef d’état-major général des Forces armées congolaises et des quelques instructions que je viens de donner et avec le lien étroit qui existera toujours entre la Force publique et son peuple, nous pensons que nous allons maintenir un climat de paix totale dans notre pays », a déclaré le chef suprême des armées.

 Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-03-13 10:46:22

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Créé le 2025-03-13 07:24:40

La corruption au Congo : plusieurs indices révélateurs persistent encore et difficile à éradiquer, les Procureurs de la République réveillez-vous donc et faites votre travail !

L’indice de perception de la corruption du Congo a enregistré une hausse en 2024, atteignant une moyenne de 22 sur 100, bien en dessous de la moyenne mondiale de 43 sur 100. Ce progrès a permis au pays de grimper de la 165e à la 158e position, selon le chef du département de la prévention, de la sensibilisation et de la communication de la Haute autorité de lutte contre la corruption (Halc), Germain Loubota. Mais, pour les observateurs avertis, plusieurs indices révélateurs persistent encore et difficile à éradiquer.

Un pays corrompu dégage des indices révélateurs. Et au Congo-Brazzaville, les palais de justice sont régulièrement cernés des vautours et prédateurs, qui jouent les rabatteurs à l'endroit des justiciables et des usagers en quête des blancs-seings de casiers judiciaires.

A l'évidence, les rabatteurs approchent les usagers en leur adressant une question liminaire : « avez-vous besoin des certificats de nationalité et casiers judiciaires? Ou bien avez-vous un dossier en instance d'instruction car votre argent peut faire renverser la vapeur ? ».

Des agents de police routière cupides : au lieu de se contenter de bien réguler la circulation des autos, des biens et des personnes, les fameux agents, trop libertins et travaillant souvent dans un climat jubilatoire, s'activent à raquêter en tendant leurs mains aux usagers de la route, sous le prétexte des contraventions dûment constatées à leur encontre.

Les bureaux des services du Ministère des Finances, du Trésor public et de la Fonction publique régulièrement jalonnés des rabatteurs, ayant pour mission de contacter les usagers en quête de services administratifs moyennant le versement des pourboires, sous peine de voir leurs requêtes être frappées de confiscation dans les tiroirs.

A chaque fin du mois, les écrans des ordinateurs des services de la Solde publique sont régulièrement manipulés à l'effet de pouvoir modifier à la hausse les écritures financières salariales. D'autant plus que la plupart des fonctionnaires publics vivotent pour joindre les deux bouts du mois à cause du pouvoir d'achat moyen souvent inférieur au seuil toléré.

Les agents de santé et les médecins travaillant dans les hôpitaux publics ont du mal à accomplir moralement leur mission, à cause du caractère étriqué de leurs salaires, se permettant de se livrer aux prestations supplémentaires au niveau des centres et laboratoires privés, équipés généralement d'un plateau acceptable dont les services sont souvent mercantilisés, au profit des promoteurs généralement dignitaires du régime au pouvoir...

MM. les Procureurs de la République du Congo -Brazzaville, réveillez-vous donc. Faites votre travail. Le travail pour lequel vous avez prêté serment devant la Nation. Les Congolais savent qu'elle est la hauteur de vos prérogatives dans ce genre de situation.

Et vous autres, MM. et Mmes les Parlementaires, le Président de République, M. Denis Sassou-N’Guesso, vous a reproché votre laxisme, votre peur à créer des commissions d'enquête sur les faits de délinquance économique qui ont cours dans le pays et le ternissent. Faites votre travail. Le travail pour lequel l'Etat vous couvre d'avantages et de privilèges.

Et vous, les Membres de la Cour des Comptes dont nous ne doutons pas de la qualité et de la justesse de vue de certains magistrats qui la compose. Ouvrez les yeux pour donner un sens à votre institution et honorer la Nation, votre Nation, notre Nation commune.

Vous, Inspection Générale d'Etat, Contrôle financier, avec tous vos services annexes, organes d'Etat directement attachés à la question de la transparence et à la bonne gestion des comptes publics, ne baissez pas les bras, n'ayez pas peur.

Furent des années où le nom de M. Auxence Ickonga, Inspecteur Général d'Etat effrayait lorsqu'on le prononçait dans le traitement des affaires de concussion, de détournement et d'évasion financière. La disparition de Mr Auxence Ickonga n'a-t-elle pas donné lieu à d'autres citoyens de son gabarit ? Et ces cadres aux références de grandes écoles qui écument les structures des impôts, le trésor, les contributions directes ?

Enfin, la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption. Un nom, pompeux, pour rien, de par sa passivité. En quoi serait-elle une haute autorité si les actes pour lesquels elle doit son existence sont banalisés ?

Reste M. le Premier Ministre, Chef de Gouvernement. Il a non seulement les pouvoirs de commandement, mais également les pouvoirs de faire ouvrir des enquêtes sur les dossiers de corruption, pour plusieurs raisons. D'une part, protéger la Nation et ses biens. De l'autre assainir les comptes publics, laver l'image du pays pour l'expurger de toutes ces saletés qui l'assombrissent et ressusciter le noble symbole d'un Congo où un Président de la République, Père de l'indépendance, a été chassé du palais, aux dates mémorables des 13, 14 et 15 aout 1963, parce qu'il aurait tout volé.

Des rumeurs qui gênent d'autant plus qu'elles sont reprises en boucle par les médias internationaux et non des moindres. Récemment, des millions de téléspectateurs ont suivi France 24 sur les fonds alloués à la lutte contre le COVID-19 par le gouvernement congolais. Congolais, nous avons honte, touchés dans notre amour propre, face à l'internalisation des actes de corruption qui se déroulent dans notre pays.

Il est devenu de plus en plus ardu d’obtenir normalement un document administratif ou un service dans les délais normalement impartis. Tout recours à l’administration publique ou privée pour un papier ou une pièce spécifique, voire un service dont la délivrance est censée être régentée, du type passeport, carte d’identité, intervention des forces de sécurité, un poste budgétaire, une facture au Trésor public, nécessite un pot-de-vin.

A quelques exceptions près, la corruption est devenue endémique au Congo-Brazzaville et sévit à toutes les étapes de quelque processus que ce soit, particulièrement lorsque de fortes sommes sont en jeu.

La corruption et ses infractions connexes ou assimilées comme la concussion, le trafic d’influence, la soustraction et le détournement des biens, la gestion frauduleuse, l’enrichissement illicite, le favoritisme, la prise illégale d’intérêt, les abus des biens sociaux et le blanchiment des capitaux constituent un obstacle à l’éradication de la pauvreté et sape la capacité du pays d’atteindre ses objectifs du développement.

Si nous voulons voir, la corruption reculer un jour au Congo, la justice doit jouer sa partition, une justice indépendante capable de s’affranchir des pouvoirs politiques, des milieux économiques etc.

Le 31 juillet 2016, le président de la Commission nationale de lutte contre la corruption, la concussion et la fraude, Lamyr Nguelé, a accusé le Parquet de Brazzaville de ne pas engager les poursuites judiciaires contre les tierces sur certains dossiers avérés.

Quoi qu’on en dise, le PCT, principal parti de la majorité présidentielle, devrait être à l’avant-garde de l’action du Président. Dans la lutte contre les antivaleurs, il est temps que ce parti qui jusque là s’illustre par les intrigues et le silence coupable sur la question, donne le ton, imprime le rythme et marque la cadence, afin de servir de levier d'entrainement à tous les congolais.

Le contraire serait une démission blâmable et coupable.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-03-12 14:51:56

Brazzaville : un corps sans vie flottant dans le fleuve a été aperçu par le personnel et les clients du restaurant bar Les Rapides

Macabre découverte mardi 11 mars 2025 à 15h30. Le corps sans vie d’un jeune homme, la vingtaine révolue, flottant dans le fleuve, a été aperçu par le personnel et les clients du restaurant qui jouit d'une situation privilégiée au bord du majestueux fleuve Congo. La vue est imprenable sur les rapides et la ville de Kinshasa qu'on aperçoit au loin.

Selon des témoins, ils étaient nombreux au restaurant bar Les Rapides. Un site touristique situé au bord du fleuve Congo à une demi-heure de l’aéroport international de Maya Maya et du centre-ville de Brazzaville, le temps d’une après-midi, pour savourer, entre amis ou amoureux, une cuisine congolaise typique (poisson, poulet, saka saka) et se détendre avec une bière fraîche, dans un cadre verdoyant et paisible.

Malheureusement, le passage d’un corps sans vie d’un jeune homme flottant dans le fleuve, a plombé leur moral qui n'a jamais été aussi bas depuis le début de cette année.

Terrifiés, certains clients ont eu le reflexe de composer le 117, selon un témoin, joint au téléphone par Les Echos du Congo-Brazzaville.

L’alerte est parvenue au commissariat de police du Djoué, dans le premier arrondissement de Brazzaville.

Selon le même témoin, les policiers ont été ainsi informés de la présence dans les eaux d’un corps humain flottant dans le deuxième fleuve d'Afrique par sa longueur et son débit, et son bassin hydrographique le plus vaste du continent.

Chute accidentelle, geste désespéré ou agression ? Personne pour déterminer,  à l’heure actuelle, les causes de cette mort par noyade.

Le corps sans vie n'a pas été rêpeché  des eaux par  les pêcheurs,  les baigneurs ou autres secouristes, selon les témoins qui ont donné l'alerte au commissariat de police du Djoué.

On ne sait pas pour le moment qui est la personne décédée, sa nationalité, sa famille,  son lieu d'habitation...

Encore une proie de plus pour les poissons qui dévorent rapidement les corps sans vie tombés au fond de l’eau.

On rappelle que par manque d’eau dans les quartiers de Brazzaville, les jeunes se baignent au fleuve et les drames ne manquent pas.

Aller se baigner dans le fleuve Congo, voilà qui attire pas mal des gens, et notamment, les jeunes, par ces temps de grande chaleur et de soleil, dans la capitale, Brazzaville.

Récemment, un groupe de jeunes gens est allé se baigner, aux Cataractes, dans le fleuve Congo. L’un d’eux y a, malheureusement, laissé sa peau. Il est mort par noyade. Il était père d’un garçon.

Ses amis, qui ont constaté qu’il ne revenait pas à la surface de l’eau, ont vite quitté les lieux, sur la pointe des pieds, de peur de se faire appréhender par la police.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-03-12 12:22:31

L’Hôpital central des armées Pierre Mobengo : Un environnement hospitalier propre qui inspire confiance aux patients et à leurs familles

Les hôpitaux sont des terrains fertiles pour les bactéries et autres micro-organismes. Le maintien d’un environnement propre contribue à prévenir la propagation des infections parmi les patients, les visiteurs et les professionnels de santé. Le nettoyage et la désinfection réguliers des surfaces, des équipements et des chambres des patients réduisent le risque d'infections nosocomiales, qui peuvent être graves, voire mortelles, pour les personnes vulnérables. Situé au sommet de la pyramide des services de soins de santé du Ministère de la Défense nationale, l’hôpital central des armées Pierre Mobengo qui contribue à l’amélioration de l’offre de soins aux militaires, à leurs familles et à la population, inspire confiance aux patients et à leurs familles.

Lorsque les patients constatent que l’hôpital est bien entretenu et hygiénique, ils se sentent plus à l’aise et assurés de recevoir des soins de qualité. Un environnement propre a un impact positif sur la réputation et la crédibilité de l'hôpital.

L’hôpital central des armées Pierre Mobengo,  qui existe depuis plus de 70 ans,  est bien entretenu à l’intérieur et à l’extérieur avec de l'air frais, une température appropriée et un minimum de bruit pour contribuer à un environnement de guérison, permettant aux patients de se sentir plus à l'aise et facilitant leur rétablissement.

Des services propres qui améliorent également le moral du personnel soignant. Travailler dans un environnement propre et organisé peut avoir un impact positif sur leur satisfaction au travail, leur productivité et leur bien-être général. Un environnement de travail agréable qui réduit le stress et l’épuisement professionnel chez les professionnels de santé, améliorant ainsi la qualité des soins qu’ils prodiguent aux patients.

L’hôpital central des armées Pierre Mobengo respecte les réglementations et les normes strictes en matière d'hygiène, d'assainissement et de contrôle des infections.

Notons que c'est vers la fin de l’année 2020 que furent lancés les travaux de réhabilitation des infrastructures du premier périmètre de l’Hôpital central des armées, les services du triage, des urgences 1 et 2, des consultations externes et des salles spéciales d’hospitalisation.

Soixante à soixante-dix civils prennent des soins gratuits à l'hôpital central des armées Pierre-Mobengo selon l'application du décret de gratuité totale depuis l'hospitalisation jusqu'à la sortie de l'hôpital.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Crédit photos : Rose S

Créé le 2025-03-11 20:07:39

Le Pape François va-t-il démissionner ?

Le Pape François, hospitalisé depuis un mois pour une double pneumonie à 88 ans, voit ses bulletins de santé osciller entre le moyen et le très inquiétant. Le souverain pontife avait prévenu en 2022 qu'il renoncerait à sa charge si son état de santé ne lui permettait plus de l'assurer. Il a convoqué les cardinaux. La date de ce consistoire n'est pas précisée mais la configuration interroge. Et si c’était, comme l’avait fait son prédécesseur Benoît XVI, pour annoncer sa démission ?

Le souverain pontife vient-il de planifier son au revoir ?

L’hypothèse bruisse dans les couloirs du Vatican, comme un chuchotement entre gens bien informés, devenu « le » sujet de conversation des cardinaux lors de leurs dîners en ville.

Un consistoire dit "ordinaire" est convoqué par le Saint-Père pour traiter d'une affaire habituelle, c'est-à-dire qui relève du magistère de l'Église, pour nommer un nouveau cardinal ou pour approuver un décret qui concerne la cause des saints. Cette réunion revêt une forme solennelle et permet au Saint-Siège d'annoncer des décisions importantes qui concernent l'Église ou la Curie.

Un consistoire dit "extraordinaire" est quant à lui convoqué pour servir d'instance de consultation au Pape, qui peut ainsi demander conseil au Collège des cardinaux en ce qui concerne une affaire importante de l'Église ou une nécessité particulière. Celui-ci réunit les cardinaux du monde entier, qui se rendent expressément à Rome à la demande du Pape et est tenu à huis clos.

Les consistoires peuvent être le cadre de rebondissements et annonces fracassantes.

Nul ne se doute de l’annonce de Benoît XVI. C'est pourtant d'une voix faible mais assurée et sereine que ce dernier avait annoncé en latin : « Je vous ai convoqués à ce Consistoire non seulement pour les trois canonisations, mais également pour vous communiquer une décision de grande importance pour la vie de l’Église. Après avoir examiné ma conscience devant Dieu, à diverses reprises, je suis parvenu à la certitude que mes forces, en raison de l’avancement de mon âge, ne sont plus aptes à exercer adéquatement le ministère pétrinien. » Une situation décrite par le doyen du Collège d'alors, le cardinal Angelo Sodano : « Un coup de tonnerre dans un ciel serein. »

Benoît XVI avait fait cette annonce devant les cardinaux car il avait appliqué un parallélisme des formes : il avait été élu au sein du collège des cardinaux, il considérait donc naturel de renoncer dans le même cadre.

Mais le droit ne dit pas que ce cadre est nécessaire pour que l’acte soit valide. Le critère fondamental est celui de la liberté du pontife romain ; l’acte doit être libre. Il n’est pas soumis aux cardinaux qui l’ont élu.

En 2014, dans l’avion de retour de son voyage en Corée, François avait expliqué que Benoît XVI avait « ouvert une porte institutionnelle » en renonçant à sa charge. Il avait ainsi exprimé son respect pour son prédécesseur mais ne s’était pas engagé à agir de la même façon.

Ce n’est pas l’élection qui fait le pape, mais son acceptation libre. On doit donc retrouver la même liberté quand le Pape renonce.

Ce principe n’exclut pas l’hypothèse que François puisse annoncer sa renonciation dans un autre contexte, par exemple lors de la prière dominicale de l’Angélus, lors d’une messe ou d’une audience générale, devant les fidèles.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-03-11 11:02:14

Congo : L’UNICEF implore tous les donateurs de continuer à financer les programmes d’aide essentiels pour les enfants du monde

La Directrice générale de l’UNICEF, Catherine Russell a rendu publique, le 5 mars 2025 à New York, une déclaration sur les réductions de l’aide internationale. Elle a prévenu que les coupes annoncées et attendues dans les financements de l’aide internationale vont restreindre la capacité de l’UNICEF à atteindre des millions d’enfants dans le besoin.

« Cette baisse des fonds alloués par de nombreux pays donateurs intervient après deux années durant lesquelles l’aide avait déjà vu ses montants se réduire, et alors même que les besoins n’ont jamais été aussi importants. Des millions d’enfants sont touchés par des conflits, nécessitent d’être vaccinés contre des maladies mortelles telles que la rougeole et la polio, et d’avoir accès à une éducation et à des services de santé.

Alors que les besoins continuent de dépasser nos ressources, l’UNICEF n'a cessé d’accroître son efficacité et d’innover dans son travail, tirant parti au maximum de chaque contribution pour atteindre les enfants vulnérables. Mais aujourd’hui, ces nouvelles coupes sont en train d’engendrer une crise de financement mondiale qui met en péril la vie de millions d’enfants supplémentaires.

L’UNICEF est entièrement financé par les contributions volontaires de gouvernements, de partenaires du secteur privé et de particuliers. Ce soutien a permis de sauver la vie de millions d’enfants, de faire en sorte que les maladies infectieuses ne se propagent pas au-delà des frontières et d’atténuer les risques d’instabilité et de violence. Avec l’aide de nos partenaires, nous avons en effet réalisé des progrès historiques.

Depuis 2000, la mortalité des enfants de moins de 5 ans a diminué de 50 % dans le monde. Des millions d’enfants sont aujourd’hui en vie grâce à ces actions, et des millions d’autres bénéficient également d’une meilleure santé et d’un avenir plus prometteur.

L’UNICEF implore tous les donateurs de continuer à financer les programmes d’aide essentiels pour les enfants du monde entier. Nous ne pourrons pas abandonner ces enfants maintenant ».

Source : UNICEF-Congo

Créé le 2025-03-11 10:32:01

Congo – Contrat d’affermage E2C : Le carton rouge des travailleurs conduit le gouvernement à surseoir le processus

« L’eau qui tombe goute à goute peut venir à bout du rocher. » Les agents de la Société Énergie Électrique du Congo, accompagnés de leur collège syndical viennent d’en donner la preuve, eux qui demandaient purement et pacifiquement l’annulation du contrat d’affermage signé entre le gouvernement et la société sénégalaise SENELEC, s’indignant du fait que cette société étrangère s’occupe du volet commercialisation et distribution du courant en République du Congo. Le carton rouge brandit à cet effet aura produit son effet. Acculé et surtout lâché par les institutions représentatives du peuple que sont l’Assemblée nationale et le Sénat, le gouvernement a mis fin au processus.

La déclaration de décès du contrat d’affermage qui aura tant fait couler encre et salive est venue de la primature sous forme d’injonction à l’endroit du ministre de l’Énergie et de l’hydraulique pour la « suspension du contrat d’affermage ».

Les choses ainsi présentées, c’est au ministre Émile Ouosso qu’est revenue la délicate mission de se renier, lui qui avait signé le contrat, d’informer la partie sénégalaise de la décision prise par Brazzaville, celle de la suspension du contrat. En quelque sorte, placer le dernier clou sur le cercueil.

Selon le porte-parole du collège syndical, le partenariat entre le Congo et la SENELEC ne serait pas clair car cette société sénégalaise est une entreprise fictive et n’existe donc pas. Par ailleurs, cette affaire du contrat d’affermage qui a fait monter de l’écume dans la société congolaise remonte du 13 février 2025. Il a été paraphé du côté de Brazzaville par le ministre Émile Ouosso et de l’autre par Pape Mamadou Diop, Directeur de la nouvelle société qui allait remplacer la E2C.

À travers cette convention signée en présence du Premier Ministre Anatole Collinet Makosso, le Congo devait céder la gestion, l’entretien et l’amélioration de la qualité de l’électricité à fournir aux usagers entre les mains des sénégalais bien que c’est l’État congolais qui devait définir les tarifs, assurait-on.

Cette suspension de contrat suite à la mobilisation des travailleurs d’E2C, soutenus par le peuple congolais, qui en dépit de ce qu’il peut reprocher à la société en terme de service, s’est solidarisé face au péril national, est une grande victoire pour le front syndical.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-03-10 21:56:57

Un mât de signalisation tricolore défectueux à Brazzaville : Le danger plane au-dessus de nos têtes au Ministère de la Culture et des Arts

Depuis plus d’un an, ce mât en aluminium pour la signalisation lumineuse tricolore situé à l’angle du Ministère congolais de la Culture et des Arts, sur l’avenue Denis Sassou-N’Guesso, et à un jet de pierre du palais du peuple, menace de tomber. Et dans sa chute, il peut provoquer des pertes en vie humaine ou des dégâts matériels. Tout le monde passe par là tous les jours et même les officiels, et personne ne trouve une seconde pour tirer l’alarme.

Depuis plus d’un an à Brazzaville, l’on s’interroge sur la capacité de résistance de certaines de ces installations qui sont pourtant indispensables. Chaque jour, des milliers de conducteurs et de piétons traversent des carrefours régulés par des feux tricolores.

Ces dispositifs de signalisation routière, bien que si familiers, jouent un rôle fondamental dans la fluidité du trafic et la sécurité des usagers. Rouge, jaune, vert : ces couleurs rythment nos déplacements en ville et sur les routes. Derrière leur simplicité apparente se cache une technologie sophistiquée et des algorithmes complexes. Comprendre leur fonctionnement peut non seulement satisfaire une curiosité naturelle, mais aussi inciter à une conduite plus responsable et attentive.

A Brazzaville, le mât en aluminium pour la signalisation lumineuse tricolore situé à l’angle du Ministère congolais de la Culture et des Arts, sur l’avenue Denis Sassou-N’Guesso, et à un jet de pierre du palais du peuple (Présidence de la République), constitue désormais une source d’inquiétude pour les populations riveraines, les automobilistes et même le personnel du Ministère de la Culture et des Arts.

Ce poteau défectueux peut, dans sa chute, provoquer des pertes en vies humaines et des dégâts matériels importants. Il peut s’écrouler sur des voitures, sur des engins à deux roues ou sur des individus de passage.

Certains agents du Ministère de la Culture et des Arts interrogés par Les Echos du Congo-Brazzaville,  suggèrent à la société habilitée de procéder au contrôle de ses installations, ne serait-ce qu’une fois chaque trimestre afin d’éviter de tels incidents ou tout simplement comme on le dit : «le médecin après la mort».

Notre équipe de reportage a pu constater de visu la situation de plusieurs poteaux de signalisation lumineuse tricolore dans d’autres quartiers de la capitale congolaise. Pendant que certains sont penchés ou ne fonctionnent plus, d’autres présentent des fissures.

Pourquoi ces poteaux de signalisation lumineuse tricolore défectueux ne sont pas remplacés à temps avant que le pire ne se produit ?

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Crédit photos : Rose S

Créé le 2025-03-10 09:19:29

RDC – M23 : Le gouvernement met à prix la tête des dirigeants du mouvement rebelle

Le gouvernement de la République Démocratique du Congo a lancé une récompense de 5 millions de dollars pour toute personne fournissant des informations permettant l'arrestation de trois dirigeants du groupe armé M23.

La prime vise Corneille Nangaa, ancien chef de la commission électorale et actuel chef de l'Alliance du fleuve Congo, une alliance qui comprend le M23. Ce dernier a souvent pris la parole en public, lors de rassemblements dans des villes contrôlées par les rebelles.

Le commandant militaire du M23, Sultani Makenga, et le dirigeant politique Bertrand Bisimwa sont également cités dans la récompense.


Ces dirigeants du M23, ont récemment pris le contrôle de Goma et Bukavu, dans l'est du pays.

Corneille Nangaa, Bertrand Bisimwa, et Sultani Makenga, ont été condamnés à mort par contumace en août 2024.

Une prime de 4 millions de dollars est également offerte pour l'arrestation de leurs complices et d'autres individus recherchés.

Soutenu par 4 000 soldats rwandais selon des experts de l'ONU, le M23, a repris les armes fin 2021 contre le gouvernement congolais. Ce groupe armé contrôle les villes de Goma et Bukavu, dans les provinces du Nord et Sud-Kivu, depuis fin janvier.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-03-09 23:46:35

Congo – Mbongui des jeunes à Dolisie : Jérémie Lissouba a encouragé les jeunes à l’innovation

Au Mbongui des jeunes à Dolisie, les intervenants au panel organisé le 5 mars sous le thème «La compétence et la compétitivité» ont partagé des conseils, pour aider les jeunes à se démarquer sur le marché de l’emploi. Les intervenants ont également insisté sur l’importance du forum Mbongui comme catalyseur pour l’entrepreneuriat et la création de richesse.

Le député de Dolisie, Jérémy Sylvain Mehdi Lissouba, l’un des panélistes, a souligné l’importance de cultiver une attitude compétitive dans un monde de plus en plus interconnecté.

« Pour réussir, il est essentiel de viser l’excellence et de développer continuellement ses compétences tout en saisissant les opportunités d’amélioration », a-t- il déclaré.

Pour Jérémie Lissouba, le Mbongui représente une opportunité pour amorcer des changements face au manque d’accompagnement et d’opportunités.

Le député de Yaya, Jules Bernardin Gavet, a quant à lui, a ajouté que la compétitivité est intrinsèquement liée à l’acquisition de nouvelles compétences.

« Nous devons rester à jour dans nos connaissances, car le monde évolue rapidement et exige des compétences adaptées à chaque instant », a-t- il précisé.

Selon lui, cet événement pourrait inciter les jeunes désireux d’entreprendre à l’action.

Un autre panéliste, Césaire Boukoulou, promoteur de l’école de langue allemande au Congo, a expliqué que l’ambassade d’Allemagne encourage les jeunes congolais à acquérir des expériences professionnelles en Allemagne, en se basant sur l’apprentissage de la langue et l’acquisition des compétences nécessaires.

Le Mbongui des jeunes a permis à la classe politique d’encourager les jeunes du Niari, et particulièrement ceux de Dolisie, à présenter des projets concrets afin de les aider à sortir de l’oisiveté.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-03-09 23:12:27

Gabon – Présidentielle 2025 : La commission électorale a dévoilé la liste des candidats retenus

La commission électorale du Gabon a sélectionné quatre candidats officiels pour l'élection présidentielle de 2025 parmi la vingtaine de candidatures examinées, marquant un moment crucial dans la politique du pays. Les candidats retenus incluent Alain Claude Bilie-By-Nzie, axé sur le développement durable, Joseph Lapensée Essingone, qui met l'accent sur la relance économique post-COVID-19, Stéphane Germain Iloko Boussengui, défenseur des droits des jeunes, et Brice Clotaire Oligui Nguema, concentré sur la sécurité nationale. La campagne électorale débutera le 28 mars 2025, avec le scrutin prévu pour le 12 avril, offrant aux citoyens gabonais l'occasion de participer à un processus démocratique renouvelé.

La commission électorale du Gabon a dévoilé la liste définitive des candidats à la présidentielle de 2025. Sur la vingtaine de candidatures examinées, quatre ont été retenues, répondant à tous les critères de conformité nécessaires.

Alain Claude Bilie-By-Nzie

Homme politique gabonais bien connu dans le paysage politique du Gabon, il a été candidat à l’élection présidentielle gabonaise à plusieurs reprises, notamment en 2009, 2016 et 2023.

Ancien ministre, Alain Claude Bilie-By-Nzie est connu pour son engagement envers le développement durable et la bonne gouvernance.

Alain Claude Bilie-By-Nze se présente comme un candidat réformiste, mettant l’accent sur :

1-La lutte contre la corruption et la mauvaise gouvernance.

2-La relance économique du Gabon, en particulier dans les secteurs de l’agriculture, de l’industrie et des services.

3- L’amélioration des conditions de vie des Gabonais, notamment en matière d’éducation, de santé et d’emploi.

4-La promotion de la démocratie et de la transparence dans les institutions gabonaises.

L’élection présidentielle de 2023 au Gabon a été organisée dans un contexte particulier, marqué par le coup d’État du 30 août 2023 qui a mis fin au régime d’Ali Bongo. Cette élection visait à rétablir un gouvernement civil après la transition militaire menée par le général Brice Oligui Nguema.

Bilie-By-Nze a fait partie des candidats qui ont saisi cette opportunité pour proposer une alternative politique.

Comme de nombreux candidats de l’opposition au Gabon, Bilie-By-Nze a dû faire face à un système politique dominé par le Parti démocratique gabonais (PDG), au pouvoir pendant des décennies. Malgré ses efforts, il n’a pas encore réussi à s’imposer comme une figure majeure de la scène politique gabonaise.

Alain Claude Bilie-By-Nze est un candidat récurrent aux élections présidentielles gabonaises, portant un discours de réforme et de changement. Cependant, son influence reste limitée dans un contexte politique gabonais marqué par des défis structurels et une forte concentration du pouvoir. Sa vision se concentre sur la modernisation des infrastructures et l’amélioration des conditions de vie des Gabonais.

Joseph Lapensée Essingone

Économiste de formation, Joseph Lapensée Essingone propose une approche axée sur la relance économique post-COVID-19. Il prône une diversification de l’économie gabonaise afin de réduire sa dépendance aux ressources naturelles.

Stéphane Germain Iloko Boussengui

Jeune leader dynamique, Stéphane Germain Iloko Boussengui met en avant les droits des jeunes et leur intégration dans le processus décisionnel. Son programme vise à promouvoir l’éducation et l’emploi pour les nouvelles générations.

Brice Clotaire Oligui Nguema

Ancien chef d’état-major et personnalité militaire influente, il est surtout connu pour son rôle dans le coup d’État du 30 août 2023, qui a renversé le président Ali Bongo Ondimba, au pouvoir depuis 2009.

Brice Clotaire Oligui Nguema, alors général et chef de la garde républicaine, a été désigné comme le leader de la transition politique qui a suivi ce coup d’État. Après le putsch , Brice Oligui Nguema a été désigné président de la transition par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI). Il a annoncé son intention de se présenter à l’élection présidentielle, bien que cette décision ait suscité des débats et des critiques, certains y voyant une tentative de légitimer son pouvoir après un coup d’État.

Brice Clotaire Oligui Nguema se positionne comme un candidat fort sur la sécurité nationale et la stabilité politique, promettant d’assurer un environnement pacifique pour tous les Gabonais. Il représente une nouvelle ère dans la politique gabonaise, marquée par la fin du long règne de la famille Bongo.

Cependant, le parcours et les ambitions  de Brice Clotaire Oligui Nguema continuent de faire l’objet de débats, tant au niveau national qu’international.

La campagne électorale débutera le 28 mars 2025 et s’achèvera le 11 avril, avec un scrutin prévu pour le 12 avril.

Les résultats seront proclamés le 16 avril, date qui symbolisera officiellement la fin de la transition au Gabon.

Cette élection représente une opportunité significative pour les citoyens gabonais d’exprimer leurs choix politiques dans un contexte démocratique renouvelé.

Le paysage politique gabonais est donc en pleine effervescence alors que les candidats se préparent à convaincre les électeurs avec leurs visions respectives pour l’avenir du pays.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-03-09 22:38:46

Congo : Des agents d’E2C sauvagement agressés dans le 5e arrondissement de Brazzaville

Dans une vidéo publiée le jeudi 6 mars sur les réseaux sociaux, une foule de jeunes furieux attaque un véhicule de la société Energie électrique du Congo alors qu’un autre groupe a tenté le 5 mars un ‘‘faux emprisonnement’’ des agents; dans l’arrondissement 5, Ouenzé ; sous le prétexte qu’ils ont vécu sans électricité pendant une semaine.

Pour ces jeunes en colère, les fréquentes coupures d’électricité, les délestages et leurs conséquences qui perturbent le quotidien des Brazzavillois, ont atteint un point de rupture.

Selon plusieurs témoins, la colère a éclaté à la vue d’un véhicule d’E2C qui circulait dans le quartier. De nombreux jeunes ont alors encerclé le véhicule pour exprimer leur mécontentement. Aucun acte de vandalisme ou d’agression physique n’a été constaté, souligne-t-on.

Depuis quelques jours, des actes d’animosité sont perpétrés contre les agents de la société de distribution d’électricité ou même sur ses installations. Le 5 mars, des actes d’agression verbale ont été observés dans ce même quartier, où des jeunes ont pris d’assaut l’agence locale d’E2C en filmant l’expression de leur colère.

« C’est devenu insupportable, on n’en peut plus ! », peut-on entendre dire ces jeunes excédés, pendant que leurs amis ; chaîne et cadenas en mains, s’affairent à bloquer le portail, pour garder des agents d’E2C prisonniers dans l’enceinte de leur lieu de travail.

Selon les déclarations des jeunes revendicateurs, l’agence de Ouenze ne sert à rien s’ils doivent vivre jusqu’à cinq jours dans le noir.

Les responsables d’E2C n’ont pas encore réagi à cet incident, mais il est évident que cette situation met en lumière une crise qui se complique et ne cache plus les déboires chroniques de la société.

Depuis quelques semaines, Energie électrique du Congo traverse une crise aigüe due à la tentative de cession de la société, en affermage, à la compagnie sénégalaise Socelec ; que les syndicalistes ont dénoncé en assemblée générale avant de menacer de plonger le pays dans le noir.

Soucieux de préserver la paix et d’éviter des remous sociaux, l’Assemblée nationale a demandé de pauser ce dossier, pendant que le gouvernement continue de chercher des solutions idoines à ce casse-tête chinois qu’est devenue la fourniture de l’énergie aux populations.

Source : Les Défis du Congo

Lire la suite sur lesdefisducongo.com

Créé le 2025-03-09 12:33:10

Congo : Mabafi sous les hautes herbes

Un proverbe français veut « qu’à chemin trop battu, il ne pousse jamais d’herbe ». Ce vieil adage n’a pas été bien entendu par les populations de Mabafi, qui ont laissé la nature reprendre de plus en plus ses droits. Les « mauvaises herbes » sont présentes partout et représentent un enjeu esthétique pour ce grand village centre du Niari situé à 134 km de Dolisie (sud), sur le chemin de fer de la Comilog. La chute de Ngoyo, également appelée Mabafi, haute de 90 mètres, se trouve dans les environs.

Mabafi croupit sous les hautes herbes, même dans les quartiers habités.

Les déchets produits par les ménages sont gérés de manière traditionnelle. Les fumiers sauvages sont dissimulés derrière certaines habitations, où poussent des bananiers et autres cultures vivrières locales.

En saison de pluie, il est difficile d’entretenir sa concession, parce que tous les quinze jours, les mauvaises herbes poussent vite. C’est pourquoi, la population fait le nécessaire sur le pourtour des maisons mais néglige les espaces communs.

La grande propreté c’est en saison sèche quand cesse la tombée des pluies.

Pour certains, l’invasion de l’herbe est le signe d’une terre fertile, alors que cette végétation compacte est aussi un refuge où se multiplient les reptiles et autres espèces d’animaux.

Les populations ne sont pas à l’abri des morsures des serpents de jour comme de nuit.

Les élus locaux devraient cependant pousser les populations à se réapproprier la journée citoyenne (1er samedi du mois), pour rendre l’espace habité propre en toutes saisons.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photos : DR

Créé le 2025-03-09 11:10:05

8 mars : L’égalité entre les sexes passe par la reconnaissance de l’autonomie corporelle de la femme (Corine Bombo)

À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, les vaillantes femmes des Brasseries du Congo (Brasco) se sont concertées ce samedi à Brazzaville sur le thème : « Pour toutes les femmes et les filles : droit, égalité et autonomisation ». La présente rencontre non folklorique se veut un cadre de réflexion soutenue sur une plus grande implication des femmes de Brasco afin de procéder à une véritable introspection pour initier des actions en faveur du développement social et économique de la femme, maillon fort de Brasco, et pour contribuer pleinement au développement des Brasseries du Congo, acteur incontournable du paysage brassicole congolais.

Garantir aux femmes un accès équitable à des soins de qualité est un enjeu majeur de santé publique et de justice sociale. Si des progrès ont été réalisés, pour Mme Corine Bombo, des efforts soutenus restent nécessaires pour lever les obstacles persistants et répondre aux besoins spécifiques de santé féminine.

« C’est une condition indispensable pour atteindre l’égalité des genres et permettre aux femmes de jouir pleinement de leurs droits fondamentaux. L’égalité entre les sexes passe par la reconnaissance de l’autonomie corporelle de la femme. Le droit à la santé, à la contraception et à l’avortement », a déclaré la première conférencière, Mme Corine Bombo.

Pour la deuxième conférencière, Mme Exaucé Tsiba, les femmes peuvent aujourd’hui prétendre à tous les postes de responsabilité et occuper des hautes fonctions dans divers domaines, malgré leur statut d’épouse ou de mère de famille.

Cependant, il faut « qu’elles prennent conscience de leur force et potentialité », a précisé Mme Exaucé Tsiba, invitant ses interlocutrices à concilier leur rôle d’épouse à celui de leader.

De même, elle les a exhortés à plus de travail et de détermination, afin d’accéder dans les sphères décisionnelles au sein de leur entreprise, mais aussi dans les institutions publiques et dans les partis politiques.

« Il faut exploiter à fond le droit au travail, à la connaissance et à l’action’ », a-t-elle conseillé.

Des ateliers pour les cas pratiques, des activités interactives ont été aussi enrichissants que les autres pour ce grand rendez-vous du donner et du recevoir. Aussi bien dans ce temps de partage de moments très profonds avec soi-même et avec les autres.

« Nous avons été vraiment édifiées par les conférencières. Nous sommes maintenant assez outillées pour devenir de vrais leaders dans notre environnement de travail et dans nos foyers. Il y a un impératif catégorique de concilier notre vie de famille à nos ambitions professionnelles », nous a confié l’une des participantes à ces ateliers.

Les femmes de Brasco ont pris rendez-vous dans les prochains mois, afin de partager leurs expériences et évaluer leurs compétences dans les domaines d’actions, où elles sont interpellées.

Une belle initiative qui renforce l’attachement de Brasco auprès de la gente féminine et la défense de leurs droits.

Au Congo les femmes sont plus nombreuses (52%) que les hommes (48%). Cependant, la participation des femmes à l’emploi salarié demeure dans des proportions plus faibles que celles des hommes.

On note une féminisation croissante du travail informel.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photos : DR

Créé le 2025-03-08 23:10:21

Brazzaville : la surcharge sur moto, une gangrène mettant la vie des citoyens en danger

Ils sont 3 parfois 4 à se serrer sur cet engin à deux roues au risque de leur propre vie. A Brazzaville, la capitale congolaise, le phénomène de la surcharge sur moto pilule de jour en jour. Ceci en mettant la vie des citoyens en danger au prix quelques pièces d’argent.

En effet, de nombreux conducteurs prennent 3 à 4  personnes sur la moto, malgré l’interdiction de la surcharge.

Ce moyen de transport est notamment prisé par les élèves qui ne rechignent pas à emprunter une moto à plusieurs, de peur de se retrouver bloqués dans les embouteillages et de trouver les portes de l’école fermées à leur arrivée ou d’être sanctionnés pour retard.

Pour les conducteurs des motos les surcharges ne leur cause visiblement aucun souci, du moment où les citoyens leur donne de l’argent, eux ils se sentent bien et conduisent en toute quiétude.

Toutefois, cette pratique n’est pas sans risques, car la plupart des conducteurs de mototaxis n’ont pas reçu de formation en conduite de moto et par ricochet, ne respectent pas toujours le code de la route et s’illustrent par des excès de vitesse, cause beaucoup d'accidents.

Aujourd’hui à Brazzaville, 60 % du transport urbain est assuré par les motos-taxis. Cars, autobus et taxis sont de moins en moins nombreux dans la ville.

Malgré ces malheurs, Judith, vendeuse des grillades de 47 ans continue d’emprunter le même moyen de transport.

« Je n’ai pas le choix. Se déplacer dans cette ville est un véritable casse-tête. Et les taxis n’arrivent pas devant ma maison. Les routes sont mauvaises. Les motos-taxis sont partout », justifie-t-elle.

De plus, des milliers de jeunes chômeurs, diplômés ou non, parfois venus des zones rurales, ont investi le marché des motos-taxis à Brazzaville.

La mise sur pied d'une politique de sécurité routière efficace nécessite la participation effective et simultanée de tous les acteurs intervenant de près ou de loin dans le processus de sécurité routière.

Ainsi, obtenir un trafic routier par moto taxi moins dangereux exige donc une approche participative de tous les acteurs de la sécurité routière, ce qui n'est pas toujours le cas, dans la mesure ou le nombre d'accidents de circulation par moto continu de s'accroître au Congo-Brazzaville.

Le gouvernement doit cesser le laxisme et respecter ses propres décrets : rendre obligatoires le permis, le port du casque et le respect des codes de conduite. Il y a déjà trop d’accidents, de viols et de vols attribués aux conducteurs.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Crédit photos : Rose S

Créé le 2025-03-08 21:47:34

Congo – Force publique: Visite d'inspection du Ministre de l'intérieur au Centre d’instruction de police et de gendarmerie de Yié, entièrement rénové et modernisé par les services de la DGFE dirigée par le colonel major Michel innocent Peya

À l’occasion du réveillon d’armes du 31 décembre 2023, le Président Denis Sassou N’Guesso avait entre autres missions données à la Force publique, insisté sur l’organisation des formations efficientes des jeunes appelés sous les drapeaux. Faisant suite aux prescrits du chef de l’État, et afin de disposer d’un cadre idéal pour mener à bien lesdites formations, le ministre de l’Intérieur et de la décentralisation chargé du développement local, Raymond Zéphirin Mboulou, avait instruit les services compétents afin de traduire en actes les directives du chef suprême des Armées. Sous la coordination du colonel major Michel Innocent Peya, directeur général des finances et de l’équipement, le centre d’instruction de Yié a été doté en un temps record, de structures adéquates, que le ministre Raymond Zéphirin Mboulou a apprécié à leur juste valeur, lors de sa visite d’inspection.

Situé à une cinquantaine de kilomètres de Brazzaville, le centre d'instruction de police et de gendarmerie de Yié affiche désormais sa superbe.

Celui-ci est prêt à accueillir les nouvelles recrues de la police et de gendarmerie pour leur formation.

Mercredi 5 mars, soit 45 jours après le lancement des travaux de rénovation de ce centre, le ministre de l'intérieur et de la décentralisation chargé du développement local Raymond Zéphirin Mboulou y a effectué une descente d'inspection, afin de toucher du doigt les réalisations entreprises et de s'assurer que tout est conforme aux normes édictées pour les besoins auxquels est dévolu le centre et qu'il est de fait prêt à recevoir les nouvelles recrues de la police et de la gendarmerie.

Le rendu à l'issue des travaux entrepris sous l'expertise managériale de la direction générale des finances et de l'équipement DGFE que dirige le colonel major Michel Innocent Peya, avec l'apport du Génie travaux à plus que comblé les attentes du ministre.

Une métamorphose substantielle des lieux pour laquelle le ministre n'a pas manqué de féliciter les équipes ayant concouru à ce travail, notamment la DGFE.

De fait le ministre a marqué son satisfecit quant aux prouesses réalisées, en matière d'électricité et d'approvisionnement en eau. « C’est un centre bien réalisé » a dit le ministre Raymond Zéphirin qui a informé que l’arrivée des jeunes dans ledit centre pour leur formation, est imminente.

                                                                               

Au nombre des infrastructures, il est à noter que le site est composé de 72 bâtiments de différents types.

48 bâtiments en hangars, ouvrages fabriqués en tôles bac de couleur bleue, ainsi que 14 bâtiments en matériaux durables.

Plutôt que de reposer sur de groupes électrogènes pour ses besoins en électricité, le centre d'instruction de Yié à été raccordé au réseau électrique national, soit une extension câblée d'un peu plus de 5 kilomètres, depuis le point-source de piquage haute tension.

Le centre est munie d’un transformateur. Un réseau d’éclairage public a été installé.

Le centre dispose d’un groupe électrogène de secours de 110 KVA.

De même, pour une autonomie en fourniture d'eau, un forage a été réalisé, ainsi qu’un réseau d’adduction d’eau mis en place.

                                                                          

Quatre points d’eau desservent l’ensemble du centre à partir des cubitainers de 5000 litres, ainsi que trois bâches à eau.

Le centre a une capacité d’accueil de 3000 places. Il est également doté de 12 salles de cours. 300 encadreurs y assureront les cours.

                                                                             

Il dispose des dortoirs pour stagiaires et encadreurs, ainsi que d’une infirmerie.

120 toilettes ont été aménagées.

180 douches pour les stagiaires.

Un coin de cuisson ainsi qu’un réfectoire.

Afin de garantir la chaine du froid ainsi qu’une meilleure conservation des vivres, le centre dispose d’une chambre froide.

La zone administrative comprend une place d’armes, un poste de commandement.

Un salon VIP est dédié aux officiels en visite au centre.

Le commandant du centre ainsi que le commandant adjoint disposent de logements de fonction entièrement meublés.

Le centre a été doté de deux véhicules 4X4, réceptionnés par le commandant du centre.

Ce faisant, la route menant à Yié a été aménagée.

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Les ouvrages de franchissement permettront l'accès au site à des véhicules de gros tonnage.

Les travaux de terrassement et de génie ont été réalisés dans les règles de l'art.

                                                      

Conciliant tradition et modernisme, les sages de Yié ont accompli des rituels, implorant les mânes à veiller autant sur les stagiaires que leurs encadreurs.

Répondant à leur geste, ils ont été gratifié de quelques présents, ainsi que le veut la coutume.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

 

Créé le 2025-03-08 21:34:41

8 mars : Des femmes ont pris d’assaut les bars de Brazzaville

Journée internationale des droits des femmes. Un moment souvent réduit à l’amusement, au folklore et à la célébration. Le pagne devient l’emblème national. A Brazzaville, la capitale congolaise, les femmes défilent et paradent dans la ville arborant fièrement de nouveaux modèles. Après les festivités, elles prennent d’assaut les bars et les restaurants pour partager des verres, savourer des repas copieux et s’amuser.

La Journée internationale des droits des femmes, placée localement cette année sous le thème : « Femme congolaise, défends-toi pour ton autonomisation », n’est pas qu’une parure, elle ne devrait pas se résumer à des défilés pour montrer la beauté d’un tissu ou à des discours politiques de circonstance.

Femme brave, femme battante, Femme courageuse… Autant de qualificatifs pour désigner la femme congolaise au regard du rôle essentiel qu’elle joue dans la société.

Pourtant, malgré cette image idéalisée, ses droits restent encore largement bafoués.

Certes, plusieurs mesures ont été prises en faveur des droits des femmes congolaises, mais beaucoup reste à faire pour garantir leur pleine jouissance et leur effectivité.

Aujourd’hui encore,  la date du 8 mars est perçue comme la célébration de la Femme. Ce qui se chevauche avec la fête des mères qui devrait être célébrée le 29 mai prochain.

Ainsi, il semble opportun de marquer la dichotomie entre la commémoration et la célébration.

En effet, pour ce qui est des droits des femmes il s’agit bien plus d’un fait historique qui mérite d’être rappelé à l’histoire afin que nul n’en ignore la portée et l’intérêt.

Ce qui est différent de la fête des mères qui est une date conventionnelle choisie pour honorer la femme qui peuple le monde.

En définitive, le 8 mars devrait être une journée de bilan, un moment pour les femmes congolaises de mettre à nu les violations et les discriminations dont elles sont victimes et de revendiquer les meilleures conditions de vie et de travail.

Elle ne devrait pas être qu’une parenthèse festive et folklorique, car une fois les festivités terminées, les mêmes inégalités persistent.

Depuis plus d'un siècle, la Journée internationale de la femme est célébrée le 8 mars dans le monde entier. Il s'agit d'une journée mondiale qui reconnaît et célèbre les réalisations des femmes tout en sensibilisant à l'inégalité et à la discrimination entre les sexes.

Les graines ont été plantées en 1908, lorsque 15 000 femmes ont défilé dans la ville de New York pour réclamer une réduction du temps de travail, un meilleur salaire et le droit de vote. Un an plus tard, le Parti socialiste américain a proclamé la première Journée nationale de la femme. L'idée d'en faire un événement international revient à Clara Zetkin, communiste allemande et défenseur des droits des femmes.

En 1910, elle l'a évoquée lors d'une conférence internationale des femmes travailleuses à Copenhague. Sa suggestion a été soutenue à l'unanimité par les 100 femmes de 17 pays qui participaient à la conférence.

La première Journée internationale de la femme a été célébrée en 1911, en Autriche, au Danemark, en Allemagne et en Suisse.

Elle a été officiellement reconnue par les Nations unies (ONU) en 1977. Le premier thème adopté par l'ONU (en 1996) était « Célébrer le passé, préparer l'avenir ».

L'idée originale de Mme Zetkin pour une célébration internationale n'était pas liée à un jour particulier.

La date du 8 mars a été choisie après que les femmes russes eurent réclamé « du pain et la paix » lors d'une grève en temps de guerre en 1917. Quatre jours après le début de la grève, le tsar a été contraint d'abdiquer et le gouvernement provisoire a accordé le droit de vote aux femmes.

Selon le calendrier julien alors en vigueur en Russie, la grève des femmes a débuté le 23 février. Dans le calendrier grégorien utilisé dans le reste du monde, cette date est le 8 mars.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Crédit Photos : Davy

Créé le 2025-03-08 20:31:09

Congo/ 8 mars : Exhortation des femmes à prendre conscience de leur rôle dans la construction de Moungoundou-Nord

L’importance de la Journée internationale des droits des femmes 2025 ne saurait être sous-estimée. Il ne s’agit plus d’aborder les sujets inachevés sur le front de la justice de genre, mais de se préparer à résister à la régression active et à l’assaut grandissant contre leurs droits. A Moungoundou-Nord dans le Niari (sud), le Sous-Préfet Adrien Mavoungou, a mis les petits plats dans les grands pour la réussite de cette journée placée localement cette année sous le thème : « Femme congolaise, défends-toi pour ton autonomisation ».

Au programme, exhortation des femmes à prendre conscience de leur rôle et de leur place dans la construction de Moungoundou-nord, la sensibilisation sur certaines violences faites aux femmes en rapport avec la loi Mouebara, l’éducation des filles à la santé, la distribution des préservatifs, jeu de nzango.

La rencontre entre les deux épuipes féminines s'est soldée sur un score nul partout.

Le Sous-Préfet de Moungoundou-Nord, Adrien Mavoungou, a encouragé les femmes à la pratique des activités agricoles afin de réduire la dépendance aux produits importés à l’origine de certaines maladies.

Il a également annoncé, à un an de la présidentielle au Congo-Brazzaville, la tenue le 16 mars prochain d’une messe d’action de grâce et d’intercession en faveur de la paix et du vivre ensemble au cours de laquelle les grâces du Seigneur Jésus-Christ seront implorer sur la circonscription de Moungoundou-Nord et sur le pays.

Elle réunira toutes les confessions religieuses présentes dans la circonscription.

En marge des activités prévues, Adrien Mavoungou, a fait don des légumes de son propre potager aux femmes de Moungoundou-Nord pour les encourager à faire de moungoundou-Nord le grenier au Niari.

Journée internationale des droits des femmes. Un moment souvent réduit à l’amusement, au folklore et à la célébration. Le pagne devient l’emblème national.

Au Congo-Brazzaville, les femmes défilent et paradent dans la ville arborant fièrement de nouveaux modèles. Après les festivités, elles prennent d’assaut les bars, les restaurants et les plages pour partager des verres, savourer des repas copieux et s’amuser.

Mais cette journée n’est pas qu’une parure, elle ne devrait pas se résumer à des défilés pour montrer la beauté d’un tissu ou à des discours politiques de circonstance.

Femme brave, femme battante, Femme courageuse… Autant de qualificatifs pour désigner la femme congolaise au regard du rôle essentiel qu’elle joue dans la société.

Pourtant, malgré cette image idéalisée, ses droits restent encore largement bafoués.

Certes, plusieurs mesures ont été prises en faveur des droits des femmes congolaises, mais beaucoup reste à faire pour garantir leur pleine jouissance et leur effectivité.

En définitive, le 8 mars devrait être une journée de bilan, un moment pour les femmes congolaises de mettre à nu les violations et les discriminations dont elles sont victimes et de revendiquer les meilleures conditions de vie et de travail. Elle ne devrait pas être qu’une parenthèse festive et folklorique, car une fois les festivités terminées, les mêmes inégalités persistent.

Depuis plus d'un siècle, la Journée internationale de la femme est célébrée le 8 mars dans le monde entier. Il s'agit d'une journée mondiale qui reconnaît et célèbre les réalisations des femmes tout en sensibilisant à l'inégalité et à la discrimination entre les sexes.

Les graines ont été plantées en 1908, lorsque 15 000 femmes ont défilé dans la ville de New York pour réclamer une réduction du temps de travail, un meilleur salaire et le droit de vote.

Un an plus tard, le Parti socialiste américain a proclamé la première Journée nationale de la femme. L'idée d'en faire un événement international revient à Clara Zetkin, communiste allemande et défenseur des droits des femmes.

En 1910, elle l'a évoquée lors d'une conférence internationale des femmes travailleuses à Copenhague. Sa suggestion a été soutenue à l'unanimité par les 100 femmes de 17 pays qui participaient à la conférence.

La première Journée internationale de la femme a été célébrée en 1911, en Autriche, au Danemark, en Allemagne et en Suisse.

Elle a été officiellement reconnue par les Nations unies (ONU) en 1977. Le premier thème adopté par l'ONU (en 1996) était « Célébrer le passé, préparer l'avenir ».

L'idée originale de Mme Zetkin pour une célébration internationale n'était pas liée à un jour particulier. La date du 8 mars a été choisie après que les femmes russes eurent réclamé « du pain et la paix » lors d'une grève en temps de guerre en 1917. Quatre jours après le début de la grève, le tsar a été contraint d'abdiquer et le gouvernement provisoire a accordé le droit de vote aux femmes.

Selon le calendrier julien alors en vigueur en Russie, la grève des femmes a débuté le 23 février. Dans le calendrier grégorien utilisé dans le reste du monde, cette date est le 8 mars.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-03-08 19:56:09

Succès d’audience : Radio Trans équatoriale (RTE) suivie par 20 millions d’auditeurs entre Brazzaville et Kinshasa

La Radio Trans équatoriale (RTE) confirme en 2025 son succès au Congo-Brazzaville et en République démocratique du Congo (RDC), sa position en tête des classements de notoriété et d’audience, et plus encore auprès des jeunes congolais. Elle reste dans le Top 5 des radios les plus écoutées quotidiennement à Brazzaville et à Kinshasa (toutes radios confondues) et conforte son statut de première radio d’information internationale entre les deux rives du fleuve Congo et les deux capitales les plus rapprochées du monde.

La station a séduit précisément 20 millions de paires d’oreilles !

De quoi conforter son promoteur, Adrien Wayi-Lewy et l’équipe (15 journalistes) qui se lève tôt pour donner vie à cette radio qui porte un regard aiguisé sur l’information sans jamais être rasoir, avec la participation de 14 correspondants dans 12 pays africains (RDC, Gabon, Cameroun, Guinée équatoriale, Rwanda, Bénin, Mauritanie, Burundi, Niger) et 2 en Europe (France et Italie).

La Radio Trans équatoriale (RTE) a aussi pour vocation de radio école, car elle ouvre largement ses portes aux étudiants finalistes en sciences et techniques de communication de l’université Marien Ngouabi de Brazzaville et très prochainement de l’université Denis-Sassou-N'Guesso de Kintélé.

La RTE qui donne la parole à tous les courants d’opinion politique, afin de respecter les postulats cardinaux du journalisme, transporte son signal en utilisant la fibre optique jusqu’au centre d’émission et de diffusion d’ondes hertziennes sur la fréquence modulée en stéréophonie de 91.3Mhz. Elle arrose Brazzaville et Kinshasa 24h/24.

La RTE, localisée dans les locaux de l’Agence congolaise d’information (ACI), au centre-ville de Brazzaville, est une référence en matière d’information grâce à la richesse et la qualité de ses programmes (Dites le par le disque, Les mots qu’on ne dit pas, Pour vous les jeunes…).

Madila Pandi Niangui, directeur de l’information  de la RTE,  planifie et élabore au quotidien des stratégies pour l’agenda et la couverture de l’information. Cela implique d’analyser les besoins et les préférences du public, de rechercher et de sélectionner les histoires les plus importantes et les plus convaincantes, d’attribuer et de planifier les ressources et le personnel, et de coordonner avec d’autres services et intervenants. Il doit également surveiller les performances et les commentaires du contenu de l’actualité, et ajuster la stratégie en conséquence.

Après trois ans de succès, le promoteur de la RTE, Adrien Wayi-Lewy, se prépare à lancer, une fois les moyens financiers et techniques réunis, sa nouvelle chaîne de télévision tout en conservant son ADN.

Une télévision qui se propose de déployer une culture de l’information basée sur cinq valeurs, à savoir la confiance, l’indépendance, la proximité, les services et l’innovation.

La RTE c'est la première radio d'information au Congo-Brazzaville, une chaine d'info en continue, avec une nouvelle cession de l'information toutes les heures.

Ces activités ont été lancées en février 2021 par les ministres de la Communication et des médias, M. Thierry Lezin Moungalla et celui en charge de l'Intérieur et de la Décentralisation, Raymond Zéphirin Mboulou ainsi que le président du Conseil supérieur de la liberté de communication, Philippe Mvouo, des professionnels de la communication et bien d’autres personnalités.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-03-08 15:29:55

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