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Brazzaville : une bagarre entre des élèves du lycée technique et du CEG Ngamaba Tsalakoua fait plusieurs blessés

L’insécurité en milieu scolaire semble avoir de beaux jours devant elle au Congo-Brazzaville. Il ne se passe plus un jour, une semaine ou un mois sans que les médias ne relaient des faits de violences dans les établissements ou par des apprenants. Dernier fait en date, la rixe qui aurait éclaté jeudi 27 février 2025 à midi entre les élèves du lycée technique et du CEG Ngamaba Tsalakoua.

Il devient imprudent, voire risqué de nos jours, de laisser partir seuls des enfants, quel que soit leur âge pour les établissements scolaires. Une scène surréaliste jeudi à midi, des élèves du Lycée technique armés de gourdins et de plusieurs armes blanches ont fait irruption dans les locaux du CEG Ngamaba Tsalakoua à Mfilou dans le 7e arrondissement de la capitale congolaise, provoquant une panique générale mais surtout faisant plusieurs blessés.

La raison de cette expédition punitive n’est pas encore connue.

Depuis quelques années, plusieurs faits divers auxquels l’opinion publique assiste médusée semblent confirmer ce qui jusque-là apparaissait comme un secret de polichinelle : le système éducatif congolais s’est détourné de sa vocation première qu’est la formation des futures élites du pays.

Cet énième fait divers interroge plus que jamais sur l’intérêt que les plus hautes autorités accordent à la formation des jeunes. Souvent présenté comme une priorité absolue dans les discours, le système éducatif congolais semble dans les faits être sans intérêt tant sa dégradation progressive semble n’émouvoir personne.

Ce genre de scène insolite n’étonne plus dans un pays où les violences entre élèves sont devenues légion. Lesquelles ne manquent pas de susciter des interrogations au sein de l’opinion.

En attendant que l’enquête aboutisse, il serait temps que les autorités, notamment les Ministères de l’Education nationale et de la Jeunesse, se penchent sérieusement sur les origines de la violence et de la délinquance chez les plus jeunes, qui sont censés représenter l’avenir du Congo.

Nul doute que l’agonie flagrante de notre système éducatif, l’absence d’activités permettant l’épanouissement des enfants, ainsi que la démission de certains parents, soient les principales causes de cette triste réalité.

En mars 2017, pour arrêter ce cycle de violence, Anatole Collinet Makosso avait rassuré les sénateurs sur les mesures en cours prises par le gouvernement.

Il s'agit de l'application dans les brefs délais de l'arrêté ministériel sur la prévention de la violence en milieu scolaire, du renforcement des équipes de maîtrise chargées de mettre de l’ordre dans les établissements, de la fouille systématique des élèves à chaque entrée des écoles…

Le gouvernement, avait indiqué aussi le ministre, mettra un accent particulier sur la création d’autres lycées pour endiguer le phénomène.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-02-28 12:25:00

Lycée général Fernand Sabaye à Bétou : Des élèves volent le téléphone portable d’un prof pendant son cours

Vous avez dit téléphone portable ? Avant tout, moyen de communication, cet appareil se trouve aujourd'hui dans presque toutes les poches, du collège au lycée... et parfois en primaire. Il n'a pas seulement envahi nos vies. Il s'est introduit à l'école avec fracas. Cependant, le mobile n'est pas entré seul. Il a entraîné avec lui une cohorte de problématiques. Mercredi 26 février 2025, des élèves de la Première A du lycée général Fernand Sabaye à Bétou dans le département de la Likouala (nord), auraient dérobé un téléphone portable dans le sac d’un professeur d’histoire-géographie alors qu’il assurait un cours. Alerté par la victime du vol, le proviseur a suspendu les cours d’histoire-géographie le même jour.

Il sera par ailleurs attribué une note de 00/20 à chaque élève de cette classe de Première A du lycée général Fernand Sabaye avec conservation du coefficient de la matière jusqu’en fin d’année 2024-2025, selon une note de service signée le 26 février 2025 par le proviseur Franck Ebongo et dont une copie est parvenue à notre rédaction ce vendredi matin.

Ces comportements déviants sont constatés tant des les écoles publiques que privées au Congo-Brazzaville.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-02-28 11:37:47

France – Immigration : François Bayrou a réuni un comité interministériel de contrôle de l’immigration, sur fond de tensions entre Paris et Alger

Le premier ministre français, François Bayrou a réuni mercredi 26 février à Matignon, un comité interministériel de contrôle de l’immigration pour fixer de nouvelles orientations de politique migratoire. À l’issue de ce comité, il a entre autres décisions, été question du réexamen des accords migratoires avec l’Algérie.

Ils étaient dix ministres autour du Premier ministre François Bayrou, parmi lesquels Élisabeth Borne, Gérald Darmanin ou encore Bruno Retailleau, à participer à cette instance de décision gouvernementale.

À cette occasion, François Bayrou a rappelé que la pression migratoire exercée sur le continent européen et sur le territoire national reste élevée.

En 2024, la France a accueilli plus d’un demi-million d’immigrés supplémentaires, dont près de 160 000 demandeurs d’asile, un niveau inédit qui confirme le dévoiement dont fait l’objet la procédure d’asile.

Le Gouvernement entend renforcer le contrôle de l’immigration en France et c’est à ce titre que plusieurs décisions importantes ont été prises lors de ce comité interministériel.

Le recours à une Force frontière, expérimenté à la frontière franco-italienne, sera généralisé à l’ensemble des frontières de l’hexagone.

À Mayotte, tous les moyens sont déployés pour reconstituer et améliorer les capacités de détection et d’interception en mer et sur terre. Depuis le début de l’année, le nombre d’éloignements est en progression de 25% par rapport à la même période en 2024.

À l’échelle du territoire, un plan d’action spécial pour renforcer le niveau d’exécution des obligations de quitter le territoire français (OQTF) sera mis en œuvre.

Les arbitrages seront pris pour atteindre la cible de 3 000 places de rétention en 2027 et des évolutions juridiques seront préparées pour pouvoir maintenir en rétention les publics dangereux jusqu’à leur expulsion effective du territoire.

Le Gouvernement engage la transcription en droit français du Pacte européen pour la migration et l’asile, qui doit entrer en vigueur mi-2026 dans l’ensemble des Etats-membres de l’Union européenne. Il permettra de renforcer le contrôle aux frontières extérieures et d’accélérer les procédures d’asile.

Le Gouvernement érige la lutte contre l’immigration irrégulière au rang des priorités de l’action diplomatique.

La délivrance des visas tiendra compte de la qualité de la coopération migratoire des pays d’origine, s’agissant en particulier de la réadmission de ceux de leurs ressortissants expulsés de France.

S’agissant spécifiquement de la coopération migratoire avec l’Algérie, François Bayrou a constaté que l’Algérie, en refusant la réadmission sur son territoire de ressortissants algériens expulsés de France, ne respectait plus ses engagements envers la France et les accords qui lient les deux pays.

L’Algérie a refusé, à 14 reprises, de donner suite aux demandes de réadmission formulées par la France concernant l’auteur de l’attentat commis à Mulhouse.

Dans ce contexte, le Gouvernement français souhaite ouvrir une discussion avec l’Algérie sur la manière dont sont mis en œuvre ces accords, afin de revenir à leur plein respect dans un délai de six semaines.

Une liste de ressortissants algériens devant être réadmis en Algérie sera présentée aux autorités algériennes. À l’issue de ce délai, le gouvernement français souhaite que la coopération avec l’Algérie ait retrouvé le niveau attendu. La France se réserve le droit de remettre en cause ces accords.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-02-28 08:44:24

Ça y est ! Isidore Mvouba appelle à la suspension des accords entre le Congo et la Senelec pour éviter les remous dans le pays

« Je crois qu’on ne doit pas se cacher derrière notre petit doigt. L’énergie est une question d’importance. Une démarche est engagée dans un contexte particulier. Dans une année, nous allons affronter une élection majeure, et je n’aimerais pas, qu’au cours de cette année qui précède celle qui suit, qu’il y est des remous dans le pays », a déclaré le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, à la faveur des questions d’actualités au gouvernement ce jeudi 27 février 2025.

« Entre temps, on suspend tout », a martelé Isidore Mvouba, sous les applaudissements nourris et prolongés des députés.

On rappelle que la société d’État congolaise E2C, Énergie électrique du Congo, a cédé officiellement la distribution du courant en affermage à la Senelec, qui devra acheter l’énergie, la distribuer, et, en échange d’une redevance payée à l’État congolais, collectera les factures. Ipso facto, la Socelec sera chargée de la distribution, mais pas de la production d’électricité, ni de l’extension du réseau, encore très insuffisant au Congo puisque moins de 20 % de la population rurale et moins de 40 % des citadins y sont reliés.

Le montant des factures, lui, restera de la prérogative de l’État congolais qui maintiendra un tarif social.

Le personnel transféré au fermier conserve les droits et avantages ainsi que l’ancienneté acquise antérieurement, après audit du personnel effectivement en emploi.

La Senelec vient au Congo-Brazzaville avec une stratégie qui est la facturation de créances qui permettra de suivre au quotidien chaque abonné, d’apporter une solution à chacun. Cela peut passer par des factures post-payées, par des factures pré-payées par de nouveaux compteurs améliorés, par un rapprochement avec la clientèle, par l’ouverture de nouveaux bureaux de proximité...

L’espoir est de mettre fin aux pertes d’énergie sur le réseau existant et les branchements électriques sauvages.

Ladite convention aurait été signée entre Emile Ouosso, ministre congolais de l’Energie et de l’Hydraulique et Pape Mamadou Diop, directeur général de la Socelec, en présence du Premier Ministre Anatole Collinet Makosso.

Cependant, les employés d’Énergie électrique du Congo menacent de faire grève. Ils demandent tout simplement au gouvernement, l’annulation de l’accord sur la concession des centrales hydroélectriques et l’affermage pour les volets distribution et commercialisation de l’énergie électrique, signé tout récemment avec la Senelec.

Les travailleurs menacent donc d’entamer une grève générale illimitée dans un délai de 7 jours, si et seulement si leurs revendications ne sont pas prises en compte par le gouvernement.

Ils menacent également de plonger tout le pays dans le noir.

Ces derniers temps, il est constaté à Brazzaville, des pannes en série des transformateurs électriques dans différents quartiers de la capitale congolaise. Ces cas de sabotage seraient l'œuvre d'une bande organisée d'individus non identifiés.

A l'évidence, courant février 2025, plus de 8 cas de destruction de transfos ont été enregistrés.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-02-27 20:29:00

Yoka Choc : cet orchestre japonais qui chante la rumba sera à l’honneur à la 12e édition du Fespam à Brazzaville

Prévue du 19 au 26 juillet 2025 à Brazzaville, la 12e édition du Fespam (Festival panafricain de musique), placée sous le thème : "Musique et enjeux économiques en Afrique à l'ère du numérique", et sous le très haut patronage du Président de la République, Denis Sassou-N'Guesso, accueillera Yoka Choc, cet orchestre japonais qui chante la rumba, en tant qu’invité d’honneur, a-t-on appris auprès du Ministère congolais de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs.

La rumba congolaise,   inscrite au patrimoine culturel immatériel de l'humanité de l'Unesco depuis décembre 2021, a traversé les frontières. D’ailleurs, elle continue de faire parler d’elle au point où un orchestre japonais, Yoka Choc, fait sensation avec ce rythme. Eh oui, vous ne rêvez pas. Un orchestre japonais, constitué d’artistes très japonais, fait de la rumba en pleine de cœur de Tokyo.

La musique rumba n’a jamais été aussi populaire au Japon depuis la naissance du groupe Yoka Choc. En effet, le groupe japonais continue de partager son amour pour la rumba au pays du Soleil Levant.

L’orchestre dirigé par Ryo Kanagawa a été créé en 1986 à Shiba, à l’ouest de Tokyo. Il est composé de huit artistes. Bien qu’ils ne fassent pas de musique à plein temps, la rumba est restée leur passion depuis la première note qu’ils ont composée.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-02-26 21:10:24

Délinquance faunique : Deux individus pris en possession d’une peau de panthère et des écailles de pangolin à Owando

Les présumés délinquants faunique âgés de plus de 40 ans ont été interpellés, ce 24 février 2025 à Owando, dans le département de la Cuvette, en possession d’une peau de panthère et un sac d’écailles de pangolin géant, espèces animales intégralement protégées par la loi en République du Congo.

En effet, les deux hommes de nationalité congolaise ont été pris en flagrant délit par les services de gendarmerie de la cuvette en poste à Owando, en collaboration avec les agents de la direction départementale de l’économie forestière bénéficiant de l’appui technique du Projet d’appui à l’Application de la Loi sur la Faune sauvage (PALF). Ces derniers seraient de Makoua et ont quitté cette localité pour Owando avec ces produits prohibés par la loi.

Interpellés, les deux individus ont reconnu les faits qui leur sont reprochés à savoir : l’abattage d’une panthère et d’un pangolin géant, la détention, circulation et tentative de commercialisation des trophées de ces deux espèces animales intégralement protégées (panthère et pangolin géant). Ils vont répondre de leurs actes devant la justice congolaise et risquent des peines allant de deux à cinq ans d’emprisonnement ferme ainsi qu’une amende pouvant atteindre cinq millions de F.CFA conformément à la loi.

Le commerce illégal des produits de faune conduit à l’extinction des espèces fauniques à travers le monde. Conscient de ce fait, le gouvernement congolais s’est engagé avec détermination depuis plusieurs années contre ce mal pour éviter l’extinction de ces espèces qu’il protège et compte garder jalousement. Par conséquent, tout contrevenant à la loi est exposé aux sanctions. En rappel, le 15 janvier dernier dans cette même ville d’Owando, un présumé trafiquant avait été pris par ces services précités avec deux pointes d’ivoire d’un éléphanteau, une espèce animale, elle aussi protégée par la loi et en voie de disparition à travers le monde.

En République du Congo, la panthère et le pangolin géant font partie des espèces animales intégralement protégées, conformément à la loi 37-2008 du 28 novembre 2008 sur la faune et les aires protégées. L’article 27 de cette loi, stipule : « l’importation, l’exportation, la détention et le transit sur le territoire national des espèces intégralement protégées, ainsi que de leurs trophées sont strictement interdits ; sauf dérogation spéciale de l’administration des eaux et forêts, pour les besoins de la recherche scientifique ou à des fins de reproduction ».

VALDA SAINT-VAL/ Source : PALF/Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-02-26 20:23:49

Niari : C’est la catastrophe sur l’axe Moussogo-Ditsandou, les automobilistes roulent malgré eux

C’est la catastrophe sur l’axe Moussogo-Ditsandou dans le district de Nyanga (sud), les automobilistes roulent malgré eux. Il y a des trous partout et la circulation devient de plus en plus risquée.

L’état piteux de cette route a des répercussions sur les véhicules de transports en commun, victimes des pannes récurrentes, de transmissions, des roulements et des pare-chocs qui s’abîment, les obligeant à recourir au moins deux fois par semaine aux services des mécaniciens pour la réparation.

C'est l'occasion d'interpeller la conscience des autorités départementales pour trouver la solution à ces trous à risque qui commencent à porter préjudice à la desserte du district de Nyanga dans le Niari.

Le département du Niari a été doté en logistique pour des travaux ponctuels. Il n’y a donc pas de raison que les usagers et les populations renouent avec la bonne circulation.

Nous espérons que le conseil départemental du Niari mettra la main à la poche.

Depuis plusieurs années, le réseau routier du Niari demeure dans un piteux état, malgré la réfection de quelques axes.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-02-26 18:10:56

Congo : La Socelec sera chargée uniquement de la distribution, mais pas de la production d’électricité, ni de l’extension du réseau

La société d’État congolaise E2C, Énergie électrique du Congo, a cédé officiellement la distribution du courant en affermage à la Senelec, qui devra acheter l’énergie, la distribuer, et, en échange d’une redevance payée à l’État congolais, collectera les factures. Ipso facto, la Socelec sera chargée de la distribution, mais pas de la production d’électricité, ni de l’extension du réseau, encore très insuffisant au Congo puisque moins de 20 % de la population rurale et moins de 40 % des citadins y sont reliés. Le montant des factures, lui, restera de la prérogative de l’État congolais qui maintiendra un tarif social. Le personnel transféré au fermier conserve les droits et avantages ainsi que l’ancienneté acquise antérieurement, après audit du personnel effectivement en emploi.

Une première évaluation des services de la Socelec, filiale de la société sénégalaise, sera faite au bout de deux ans, a précisé Jean Bruno Adou Danga, Directeur général d’E2C, invité du journal télévisé de Télé Congo mardi à 20 heures.

« Au bout de deux ans, si le contrat de performance n’est pas respecté par la Senelec, l’Etat congolais n’aura pas pitié de résilier ce contrat et d’aller chercher un autre partenaire capable de répondre aux attentes des congolais », a-t-il martelé.

Le protocole d’accord a été signé à la mi-février. Les autorités du Congo-Brazzaville confient pour dix ans la distribution du courant à la société nationale sénégalaise d’électricité, la Senelec, en affermage.

La Senelec vient au Congo-Brazzaville avec une stratégie qui est la facturation de créances qui permettra de suivre au quotidien chaque abonné, d’apporter une solution à chacun. Cela peut passer par des factures post-payées, par des factures pré-payées par de nouveaux compteurs améliorés, par un rapprochement avec la clientèle, par l’ouverture de nouveaux bureaux de proximité...

L’espoir est de mettre fin aux pertes d’énergie sur le réseau existant et les branchements électriques sauvages.

Cependant, les employés d’Énergie électrique du Congo menacent de faire grève. Ils demandent tout simplement au gouvernement, l’annulation de l’accord sur la concession des centrales hydroélectriques et l’affermage pour les volets distribution et commercialisation de l’énergie électrique, signé tout récemment avec la Senelec.

Les travailleurs menacent donc d’entamer une grève générale illimitée dans un délai de 7 jours, si et seulement si leurs revendications ne sont pas prises en compte par le gouvernement.

Ils menacent également de plonger tout le pays dans le noir.

Ces derniers temps, il est constaté à Brazzaville, des pannes en série des transformateurs électriques dans différents quartiers de la capitale congolaise. Ces cas de sabotage seraient l'œuvre d'une bande organisée d'individus non identifiés.

A l'évidence, courant février 2025, plus de 8 cas de destruction de transfos ont été enregistrés.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-02-26 10:14:37

Congo : Des pannes en série des transformateurs électriques dans différents quartiers de Brazzaville

Ces derniers temps, il est constaté à Brazzaville, des pannes en série des transformateurs électriques dans différents quartiers de la capitale congolaise. Ces cas de sabotage seraient l'œuvre d'une bande organisée d'individus non identifiés. Est-ce que ce sont des ex-tâcherons d’E2C n'ayant pas été recrutés ? Est-ce que ce sont des saboteurs aux motivations inavouées ?

A l'évidence, courant février 2025, plus de 8 cas de destruction de transfos ont été enregistrés.

Des sources indiscrètes, il s'insinue une certaine riposte à un cas d'injustice sociale avérée de la part des ex-tâcherons qui n'ont pas été retenus á l'occasion de récents recrutements au sein d’E2C, préludes aux différents contrats d'affermage.

Lorsqu’il y a eu régularisation de la première vague de tâcherons, des gens venus d’ailleurs ont été insérés dans leur quota.

Ils avaient mis en place une commission pour les négociations afin que la situation soit régularisée mais rien n’est fait jusque-là. Ils réclament toujours la régularisation d’embauche.

Les représentants de différentes structures de l’Etat et une représentation des tâcherons ont entamé les pourparlers afin de trouver des pistes de solutions aux problèmes posés par les travailleurs journaliers qui du reste, exercent depuis plusieurs années déjà au sein de cette société.

En janvier dernier, au siège social de la société Energie électrique du Congo (E2C) à Brazzaville, des tâcherons en colère, ont organisé un concert de casseroles pour réclamer la régularisation d’embauche.

Que faire ?

Rétablir la confiance entre la force publique et la population, observer ou appliquer le ratio optimal de sécurité car il est relevé un fait selon lequel la densité démographique de nouveaux quartiers vit dans la déshérence, sans minimum de sécurité.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-02-26 08:45:05

Congo – USA : Denis Sassou N’Guesso et Donald Trump préoccupés par la situation à l’Est de la RDC

La République du Congo et les Etats-Unis d’Amérique ont exprimé le 24 février à Brazzaville, la volonté d’unir leurs efforts dans le cadre de la recherche des solutions à la crise persistante dans l’est de la République démocratique du Congo (Rdc).

Porteur d’un message du Président américain Donald Trump, le membre du Congrès américain pour le Texas, Lance Gooden, a partagé cette préoccupation avec le Président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso, afin que des efforts nécessaires soient entrepris pour ramener la stabilité dans la sous-région.

« Le Président Trump, un fervent partisan de la paix, est très préoccupé par la situation dans les Grands Lacs, tout comme le Président Sassou N’Guesso. Nous savons que le Congo est un acteur clé dans cette région. C’est pourquoi nous sommes venus échanger sur cette question et avons convenu qu’une solution est possible », a déclaré Lance Gooden à l’issue de l’entretien.

Selon l’homme d’État américain, le Président Trump estime que la paix est un préalable indispensable au développement économique.

« Pour que l’économie fonctionne et que les questions économiques soient traitées avec plus d’attention, il faut d’abord établir la paix. Il suffit de s’asseoir et d’examiner toutes les options », a-t-il souligné.

Reconnaissant le rôle de leadership du Congo dans la région, Lance Gooden a salué l’engagement du Président Denis Sassou N’Guesso en faveur du dialogue et de la recherche de solutions concertées aux tensions sur cette crise.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-02-25 21:56:27

Rebouchage des nids-de-poule à Mbinda : Des jeunes se font «bouche-trous» au quartier Mikouagna

C’est un sujet récurrent après chaque période de fortes pluies, l’état déplorable du réseau routier de Mbinda dans le Niari (sud). Et à force d’intempéries, des nids-de-poule, disons mieux des nids d’oie, apparaissent sur l’axe Mbinda (Congo-Brazzaville)-Lekoko (Gabon), long de 7km, rendant ainsi la circulation délicate. On ne compte plus le nombre des roues crevées et autres dégâts causés aux véhicules, aux deux roues avec à la clé plusieurs accidents signalés et chutes des piétons au quartier Mikouangna. Les motos et les rares véhicules 4×4, peinent à affronter la montagne de Mikouagna pour rallier la frontière de Lekoko. Force est de constater que cette route se détériore fortement au point de décourager certains automobilistes qui préfèrent désormais jouer aux abonnés absents pour desservir cet axe vital, par lequel transite plus de 80 % des marchandises qui entrent à Mbinda, Mayoko, Vouka, Moungoundou-Sud, Moungoundou-Nord, Mossendjo…Ce mardi matin, plusieurs jeunes volontaires de l’ex cité Comilog, ont tenu à boucher ou à colmater, à l’aide des pierres concassées, les trous béants et à curer les caniveaux.

Un bout de frontière congolo-gabonaise se trouve bien à Lekoko à 7km de la ville de Mbinda dans le Niari. Plaque tournante des échanges commerciaux entre le Congo et le Gabon, symbole de l’intégration régionale. Pourtant l’axe Mbinda-Lekoko est un atout pour les populations des pays de Mayoko. Une voie qui constitue un raccourci pour accéder au marché de Lekoko (Gabon).

Il s’observe désormais un impact négatif sur la vie des habitants. Les échanges de biens et de personnes s’amenuisent de plus en plus. Les habitants des pays de Mayoko peinent à s’approvisionner sur le marché de Lekoko.

Depuis 2024, circuler librement sur l'axe Mbinda-Lekoko relève aujourd'hui d'un véritable parcours de combattant. Les populations subissent un véritable chemin de la croix pour atteindre la frontière gabonaise.

A la hauteur du quartier Mikouagna, c’est devenu plus qu’une patinoire. La période des pluies aidant, le risque s'est aggravé au point de décourager certains automobilistes et taxis motos.

Entre les énormes crevasses rebouchées à l’initiative des jeunes bénévoles de Mbinda et l’énorme lac de boue qui s’est formé, cette voie est complètement parsemée d’obstacles.

Une situation qui n'attire toujours pas l'attention des pouvoirs publics qui continuent à jouer à l'expectative. Pourtant, pendant la saison sèche, quelques camions de terre ou de pierres suffisaient pour réhabiliter cette route vitale le plus facilement du monde. Mais, helas!

Le malheur ne venant jamais seul, les transporteurs et commerçants de Mbinda sont victimes de cette situation qui commence à susciter des inquiétudes.

« Nous avons voulu par cet acte soulager les populations et les automobilistes, au regard de l’état de dégradation de cette route. Il nous fallait rendre cette route à nouveau praticable », nous a confié un jeune bénévole de la ville de Mbinda.

C'est l'occasion d'interpeller la conscience des autorités municipales et départementales. En attendant que le pire n'arrive, le mieux serait de parer au plus pressé pour que les usagers et les populations renouent avec la bonne circulation sur cette route en terre.

Grace aux jeunes bénévoles de Mbinda, cette route va connaître, temps soit peu, une transformation pour améliorer la circulation.

Cependant, certains restent dubitatifs quant à la qualité des travaux exécutés, à l’instar d’un conducteur de deux roues, qui redoute un retour à la dégradation pendant cette saison de pluies.

« Ils ont aménagé, oui c’est encourageant. Mais à mon avis, ce qu’ils ont fait ne mettra pas du temps. Avec le suivi qui manque au Congo pendant la pluie on doit s’attendre au pire », dit-il.

La légende du colibri, telle que racontée par Pierre Rabhi, est un message d’espoir et d’engagement personnel. Elle rappelle que, même face à des problèmes apparemment insurmontables, chaque individu peut faire sa part pour améliorer la situation. Il souhaitait à travers cette légende rappeler que chacun pouvait agir à son échelle.

Et pour paraphraser Jean-Claude Djince Mouandza, un natif de Mbinda, « les jeunes bénévoles de Mbinda, loin d’être des experts en génie civile ou en ingénierie des ponts et chaussées, viennent là de poser un sparadrap en attendant que le chirurgien arrive ».

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-02-25 20:48:25

Religion : La toute première campagne d’évangélisation du Pasteur Arnaud NDEKE à Brazzaville sous le thème : Jésus-Christ délivre les captifs

C’est sous la thématique « Jésus-Christ délivre les captifs » que le Pasteur Arnaud Ndéké a tenu sa toute première campagne d’évangélisation du 22 au 23 février 2025 à l’esplanade du Centre de la Mission Rehobot du centre-ville de Brazzaville. L’Eglise Rehoboth est biblique, évangélique et apostolique. La Mission Rehoboth est d'évangeliser et former les ouvriers capables de travailler dans le champ de Dieu. La vision est l'implantation des églises à travers le monde. Cette Campagne a été animée par la chorale Les Rochers des Nations du Centre Missionnaire Rehoboth, assemblée du centre-ville Brazzaville.

Fils du Révérend Apôtre Germain Ndéké, son père biologique et spirituel, Arnaud Ndéké est sur les trace de son géniture. Le Révérend Apôtre ndeké est le visionnaire des églises Centre Missionnaire Rehobot (CMR). A travers le Centre Missionnaire Rehobot qu'il a institué et dirige depuis des lustres, cette campagne a eu pour objectif d’emmener les âmes à la délivrance.

Tiré du livre de Luc chapitre 4 au verset 19, l’orateur a porté son prêche sur la délivrance de tous ceux et toutes celles qui sont enchainés par des liens démoniaques et sataniques des captifs spirituels.

L’homme, ce captif du monde est soumis à une captivité. Il a pris l’exemple d’un homme qui est toujours accroché, dans le mauvais sens, aux choses spirituelles du village, à la tradition des ancêtres. Le village ici pris sous un angle spirituel.

Le Pasteur s’est référé à l’évangile selon Saint Luc, au chapitre 4, le verset 19 : « Jésus-dit dans sa parole que l’Esprit du Seigneur est sur moi pour proclamer aux captifs la délivrance. Et vous avez vu l’impact de ce message. C’est un message de vie, c’est un message d’espoir, de relèvement, de restauration. Et nous avons vu ce soir, à travers l'homme de Bethsaïda, comment des hommes et des femmes ont été restaurés. C’est un message qui donne la vie et de la même manière l’aveugle de Bethsaïda a pu voir, je crois que les yeux de plusieurs se sont ouverts ce jour. Parce que, c’est Jésus qui délivre. Comme il l'a déclaré, l'Esprit du Seigneur est sur moi, il m’a oint pour proclamer aux captifs la délivrance. La délivrance c’est l’action de libérer. Libérer des vies qui sont enchainées. Les captifs, ce sont des prisonniers, mais des prisonniers spirituels. On peut voir des gens marchant, s’habillant, travaillant, mais qui sont captifs spirituellement et Jésus est venu pour proclamer la délivrance à ces personnes », a-t-il expliqué.

Donc pour l’homme de Dieu, la finalité c’est le salut, la vie éternelle. Le premier miracle. Disons que le premier miracle, c’est la conversion, c’est le changement des cœurs, c’est la vie éternelle. Jésus dira dans Jean 3 : 16, « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a envoyé Son Fils unique afin que quiconque croit en lui, ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle ». Parce que la finalité c’est le salut, la vie éternelle. Il y a une vie après cette vie sur terre. Et nous passerons plus de temps de l’autre côté, qu’ici sur terre.

Je dois avouer que cette campagne est le commencement d’un processus que nous allons continuer dans d’autres arrondissements de la ville et pourquoi pas d’autres localités du pays.

Dans le cadre de notre chronogramme, c’est la prière, la parole de Dieu et l’évangélisation, c’est ce que nous allons proclamer tout au long de cette année qui vient de commencer.

« Pourquoi évangéliser, c’est pour que le plus grand nombre soit gagné à Christ. Tel est le but de cette campagne d’évangélisation que mon père, le pasteur Germain Ndéké a bien voulu me confier comme tâche, en tant que ’’ père spirituel’’.

Lors de cette campagne d’évangélisation, plusieurs dizaines de personnes sont venues et se sont converties pour suivre Christ comme Seigneur et Sauveur. C’est le seul engagement pris par ceux qui ont décidé de se convertir, ont juré abandonner le péché pour suivre Jésus-Christ, le seul et unique libérateur des captifs.

VALDA SAINT-VAL /Les Echos du Congo-Brazzaville

 

 

Créé le 2025-02-25 18:03:57

Effort de Guerre en Ukraine: Macron filtre poliment une insinuation mensongère de Trump

Le président français, Emmanuel Macron, reçu en audience lundi à la Maison Blanche, a rectifié en live une insinuation mensongère du président américain Donald Trump qui a affirmé au cours des discussions devant la presse que les Européens se font rembourser par l’Ukraine, allusion faite à l'aide reçu par ce pays victime d’une invasion russe depuis le 24 février 2022.

“L’Europe prête de l’argent à l'Ukraine. Ils vont se faire rembourser”, a déclaré le président Donald Trump devant des journalistes.

Emmanuel Macron, conscient des effets des ‘petits mensonges polis’ du président américain, a méthodiquement interrompu son interlocuteur avant de clarifier sa petite pique. Il a placé sa main gauche sur la main droite de Trump comme pour dire “calme-toi!” avant d'enchaîner à l'endroit des journalistes “Non, en effet, pour être franc, nous avons payé 60 pour cent de l’effort total.”

“C’était, comme les USA, à travers des prêts, des garanties, des subventions. Nous avons donné de l’argent réel, pour être clair.”

Le président Macron a ensuite expliqué que l’Europe a gelé près 300 milliards d'euros appartenant à la Russie qu’ils peuvent récupérer si les négociations aboutissent.

Donald Trump, prolongeant un petit sourire satisfait, n'était pas visiblement satisfait de la belle démonstration de M. Macron qui a démonté pièce par pièce son insinuation. On peut le remarquer à travers les documents vidéos.

“Si vous croyez cela [les explications de Macron, ndlr], ça m'est égal”, a-t-il lancé aux journalistes, en réponse au président français.

Voulant avoir le dernier mot sur le sujet, Trump est revenu sur son insinuation. “Mais ils récupèrent leur argent, pas nous, et maintenant nous le récupérons, c'est tout à fait juste”, a insisté le président américain sous le sourire narquois de son homologue.

Sur les réseaux sociaux, le public a loué le courage, la franchise et le tact de Macron qui a su maîtriser “l’homme qui veut avoir raison en tout et pour tout.”

Les deux chefs d’Etat se rencontraient dans le cadre des discussions pour la fin de l’agression russe de l’Ukraine qui dure depuis 3 ans et a fait de milliers de morts, civils et militaires, dans les deux pays ainsi que d'énormes dégâts matériels.

Imone Mambu/ Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-02-25 16:39:14

Culture Congo Avenir, pour la promotion de la culture africaine

C’est par rapport à la de la loi 1901 N° 091/014/MID/DGAT/DER/SAG du 28 janvier 2014 que l’association Culture Congo Avenir a été créée. Née dans un esprit permanent de découverte et d’échange, d’ouverture et de dialogue, Culture Congo Avenir, promeut depuis 11 ans la culture, au travers de parcours d’éducation artistique et culturelle, et de temps de réflexion.

Depuis le 14 décembre 2021, la Rumba congolaise a été reconnue par l'UNESCO comme Patrimoine Culturel Immatériel grâce à sa contribution indéniable à la musique partout dans le monde, mais aussi aux valeurs panafricaines et à la mémoire africaine.

Un acte fort, fruit des efforts conjugués des artistes, des producteurs, des promoteurs, des politiques et des nombreux mélomanes de nos villes.

Que des rendez-vous manqués, trop d'approximations, de négligence, sans doute de méconnaissance de la valeur de ce Label, de mépris des efforts des initiateurs et des défenseurs de cette œuvre inestimable et intemporelle.

Nous interpellons régulièrement les autorités du Congo Brazzaville sur la nécessité de célébrer et faire vivre la Rumba Congolaise comme le recommande, l'article 17 de la convention de l'Unesco à cet effet.

Permettez-moi de rendre hommage à Mfumu di Fua di Sassa ou « l’homme qui meurt et qui renait toujours ». Mfumu Fyla, membre du comité scientifique pour la reconnaissance de la Rumba, il a travaillé sur ce dossier, sans relâche avec une telle passion, que seuls les vrais amoureux de notre musique peuvent avoir.

Grand acteur de cette victoire, il n'a malheureusement pas pu la célébrer avec tous, le 14 décembre 2021.

J'imagine sa tristesse, sa déception et sa légendaire colère devant le traitement que subit notre Rumba aujourd'hui.

Mes pensées vont également vers Cyriaque Bassoka, grand producteur et grand défenseur de notre culture, lui aussi parti trop tôt, emporté par cette année 2020 de triste mémoire.

Je voudrais saluer, le patriarche, la mémoire vivante de notre musique, Monsieur Clément Ossinonde, sans qui, il était difficile de construire cette victoire.

Le patrimoine culturel immatériel (PCI) n'est pas l'affaire d'experts seulement : Ce sont des expressions, des connaissances et du savoir-faire que chacun reçoit, s’approprie et choisit de transmettre à son tour.

Ce patrimoine permet d’appréhender la culture congolaise dans une égale dignité, sans exclusion, sans hiérarchies, ni condescendance, non dans une logique d'enfermement mais de décloisonnement et de partage.

C’est dans cette logique que s’inscrit l’action de notre association.

Nous demandons que la culture soit portée par ses acteurs pour la promotion et la transmission de notre patrimoine. Affirmons notre identité.

VALDA SAINT-VAL / EDDY FLEURY NGOMBE/ Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-02-25 08:20:07

2e édition de Brazzaville Challenger Tour de Tennis, Geoffrey Blancaneaux arrache le trophée

C’est encore la ville capitale du Congo que la Fédération Congolaise de Tennis a organisé sa 2e édition de Brazzaville Challenger Tour, en collaboration avec l’Association du Tennis Professionnel (ATP) et le partenariat de CFA-Congo. La finale s’est jouée le 23 février 2025 au Pôle de Tennis du stade Alphonse Massamba-Débat. Cette finale a opposé deux tennismen français, en l’occurrence, Geoffrey Blancaneaux, vainqueur de la compétition à son compatriote Calvi Hemery (6-3 / 6-4). Le champion a reçu son trophée des mains du ministre en charge des sport, Hugues Ngouélondélé.

La finale qui s’est jouée sur un terrain en terre battue, pendant une durée d’environ deux heures, a permis à Geoffrey Blancaneaux, qui a été supérieur en action et en expérience de l’emporter haut les mains.

L’occasion était une fois de plus indiquée à le Fédération Congolaise de Tennis, avec l’impulsion et l’abnégation de son vice-président, Henri Hugues Ngouélondélé de confirmer son ambition et le rêve de faire de Brazzaville, un véritable centre de pratique de ce sport autrefois perçu comme sport d’élite, un sport des riches.

Dans le souci de mieux vulgariser ce sport, la FECOTEN projette la perpétuation de ces genres d’événements sportifs en Afrique. Ce, pour intéresser le public à s’approprier ce sport noble. 

« Je remercie infiniment le public congolais, notamment les Brazzavillois, qui au fur et à mesure commence à aimer ce sport, que certains d’entre nous considéraient ou considèrent encore comme un sport des riches. Non du tout ! Notre souci premier est de faire que le congolais lambda puisse le pratiquer. Nous ferons de notre mieux pour équiper et fournir du matériel avec nos moyens du bord, pour aider nos jeunes a la pratique du Tennis », a-t-il déclaré.

« Encore, merci à tous ceux et toutes celles qui ont contribué à la bonne réussite de cette compétition internationale, les juges en ligne, les ramasseurs de balles, les joueurs, qui nous ont présenté des matchs spectaculaires et sensationnels, j’espère que la prochaine fois, ils seront plus nombreux et plus performant pour nous offrir et présenter des beaux spectacles », a conclu le vice-président de la Fédération, Hugues Henri.

Quant à l’heureux vainqueur de ce deuxième Brazzaville Challenger Tour, Geoffrey Blancaneaux, « grande a été ma joie et ma surprise des conditions de travail. En fait c’est souvent compliqué sinon, très compliqué d’organiser un Challenger, or que, c’est pour la deuxième fois consécutive qu’ils l’organisent. C’est à féliciter vivement. Ça été un plaisir de venir jouer ici. Chaque match a sa température et sa teneur, pas facile, car le niveau est assez relevé. Mais grâce à la volonté de toujours vaincre, voilà, j’ai pu remporter la coupe de ce tournoi international ».

Cependant, par rapport au niveau congolais, il y a Paterne Mata qui m’a émerveillé. Je pense qu’avec plus de compétition dans les jambes, il pourra améliorer ses performances et espérer gagner des trophées, j’en suis sûr », s’est-il exclamé avec admiration.

Calvin Hemery quant à lui espère revenir la prochaine édition et promet d’y revenir étant donné qu’il a jugé élevé le niveau de la compétition pour continuer à parfaire son parcours. Ainsi, malgré la défaite, le vice-champion Hemery reste rassuré et optimiste pour la prochaine édition.

VALDA SAINT-VAL /Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-02-25 07:52:44

Isidore Mvouba : Denis Sassou-N’Guesso est le «candidat naturel» du PCT pour l’élection présidentielle de 2026

Le président de l’Assemblée nationale a déclaré que Denis Sassou-N’Guesso est le «candidat naturel» du parti congolais du travail (PCT, parti au pouvoir) pour l’élection présidentielle de 2026, soutenant que sa victoire est quasiment assurée grâce à ses efforts pour transformer le Congo en un havre de paix et de stabilité.

«Telle est ma profonde conviction», a lancé récemment Isidore Mvouba, féru de la politique, membre du Parti congolais du travail (PCT) et fidèle parmi les fidèles du Président Denis Sassou-N’Guesso, lors des sessions ordinaires administratives des deux chambres du Parlement congolais.

Au Congo-Brazzaville, l’élection présidentielle est fixée au mois de mars 2026.

Si aucun poids lourd de la politique nationale ne s’est encore déclaré candidat, plusieurs associations et hommes politiques de premier rang émergent pour appeler à la candidature du Président de la République, Denis Sassou-N’Guesso.

« Vous savez que la vie politique ne se joue pas sur les réseaux sociaux. Ce n'est pas du virtuel. Nous, qui sommes sur le terrain, mesurons la forte popularité du Président de la République et constatons que de nombreux Congolais croient en la capacité de Denis Sassou-N’Guesso à changer leur quotidien et à maintenir la paix au Congo », a déclaré récemment Marcel Kibouanga, administrateur-maire de Mouana-Nto dans le premier arrondissement de Nkayi dans la Bouenza (sud).

Malgré les appels à la candidature qui fusent de tous les côtés, Denis Sassou-N’Guesso reste silencieux.

Il a la possibilité de se présenter pour un cinquième mandat, selon la Constitution en vigueur dans le pays.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-02-24 20:07:22

Brazzaville : Un kuluna attaqué et grièvement blessé à l’arme blanche

Un kuluna du quartier Météo et élève au collège Pierre Savorgnan de Brazza, a été attaqué et grièvement blessé à l’arme blanche par d’autres kulunas. L’agression s’est produite ce lundi 24 février 2025, vers 10h, au Château d’Eau. Les assaillants ont utilisé sa propre machette pour le frapper.

Ils imposent désormais leur loi à coups de gourdin ou de Douk-Douk, ce couteau de poche inventé par la coutellerie Cognet en 1929. Ils gagnent du terrain dans la capitale congolaise.

Tant pis si, pour un téléphone, des bijoux ou quelques billets, ils doivent sortir la machette.

Violents et sans états d’âme, les « kuluna» sèment la terreur dans les rues de Brazzaville. Ils sont là. Toujours en bande, armés et dangereux. Il y a des quartiers de la ville capitale, où l’on n’ose plus aller la nuit.

On parle d’un niveau d’attaque bestial ne faisant pas de quartier. Les victimes s’en sortent délestées de leurs biens avec, à la clef, de profondes balafres au visage, des bras amputées quand elles n’y laissent pas leur vie.

Dans certains quartiers de Brazzaville, les populations excédées sont parfois obligées de se constituer en « milices d’autodéfense », une pratique qui va pourtant à l'encontre des lois et règlements de la République.

La population a commencé à faire vengeance elle-même avec le nouveau phénomène qu’elle appelle "barbecues".

Il suffit de jeter un coup d’œil sur les réseaux sociaux et vous verrez comment les «kulunas » sont en train d’être brulés, sans pitié et remords, dans les quartiers de Brazzaville.

« Dans l’intérêt de préserver la paix et la sécurité de nos citoyens, il nous faut absolument barrer la route et mettre hors d’état de nuire ces bandits, ces criminels et leurs complices », déclarait André Gakala Oko, procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Brazzaville, appelant, en avril 2017, les officiers de police judiciaire relevant de sa juridiction à aller en guerre contre les «kuluna », en s’impliquant dans les patrouilles judiciaires instituées pour traquer ces bandits qui sévissent dans les quartiers de Brazzaville.

De la parole aux actes, le peuple attend de retrouver sa quiétude en vaquant à ses occupations, sans peur ni crainte d'agression, quelle que soit l'heure, dans tous les coins et recoins de Brazzaville.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-02-24 19:04:05

Congo : Les prix de transport urbain passeront, pour le taxi de 1.000 F à 1500 FCFA, le bus de 150F à 250 FCFA au mois de mars prochain

Après l'échec des négociations débutées depuis 2023 à nos jours et la rupture du dialogue entre le gouvernement et l’intersyndical des Transporteurs en commun du Congo (ISTCC) concernant : l’augmentation des prix du carburant, la matérialisation des mesures d’accompagnement, la loi de finances volet transport, le raketage de la société Africa-Pesage sur la RN2, les contrôles abusifs de police et gendarmerie, la dégradation très avancée des routes et voiries urbaines, face aux injustices que subissent les transporteurs et face au silence incompris du gouvernement vis-à-vis des revendications des transporteurs, l’ISTCC relance la grève générale issue des recommandations de l’assemblée générale extraordinaire des transporteurs du 23 mars 2024 qui n’était que suspendue, selon un communiqué de l’ISTCC dont une copie est parvenue à notre rédaction.

Une grève de trois (3) jours sera observée sur l’ensemble du territoire national à partir du lundi 3 mars au mercredi 5 mars 2025, précise le même communiqué.

Au terme de ces trois jours de grève, sans gain de causes, les prix de transport urbain passeront, pour le taxi de 1.000 F à 1500 FCFA, le bus de 150F à 250 FCFA et le transport hinterland (TV, TM et TVM) augmentera de 30%, souligne la même source.

C'est la population congolaise qui en payera avec cette hausse des prix.

Une décision forte qui devrait amener le gouvernement à revoir sa position et à privilégier le dialogue permanent avec les partenaires sociaux.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-02-24 18:28:24

Les travailleurs des Brasseries du Congo (Brasco) disent «Non » à la Caisse Maladie Universelle (Camu)

Les travailleurs des Brasseries du Congo (Brasco) ont fait part vendredi à Brazzaville, de leurs préoccupations et de leur opposition au prélèvement de la Caisse Maladie Universelle (Camu) sur leurs salaires. Ils l’ont fait savoir au cours d’une assemble générale qu’a organisé leur intersyndicale pour examiner justement cette situation dont l’application est prévue cette année.

A l’issue de cette assemblée, un communiqué a été diffusé, dans lequel les travailleurs des Brasseries du Congo (Brasco) affirment catégoriquement leur refus de s’inscrire au régime d’assurance maladie universelle.

Ils ont souligné, haut et fort, qu’ils bénéficient déjà d’une couverture médicale et sociale de qualité et très fiable que leurs employeurs fournie.

Les travailleurs de Brasco ont contesté, également les déductions de 1,27% sur le salaire brut, devant être destiné à la Camu.

« Brasco offrent déjà une couverture complète à ses employés et ayants droit. Il serait plus pertinent de prioriser les personnes non ou mal couvertes, comme les populations vulnérables, les retraités, les étudiants et les acteurs du secteur informel », nous a confié un syndicaliste ayant requis l’anonymat.

« Bien que le niveau des cotisations ponctionné sur le secteur privé soit très impactant pour la trésorerie des entreprises, 6,27 % de la masse salariale brute, les seules cotisations du secteur privé ne suffiront pas à couvrir 600 000 personnes. Nous nous acheminons vers un système structurellement déficitaire, ce qui forcera les entreprises qui le font déjà à continuer la couverture de leurs salariés en plus de la cotisation à perte à la CAMU. La majorité des sociétés ne pourront pas se le permettre, et ce sont les salariés et leurs ayants droit qui en pâtiront », a-t-il ajouté.

Sur le papier l’autonomie financière de la Camu est garantie par les cotisations des employeurs des secteurs public (environ 60.000) et privé (environ 350.000), cotisations des bénéficiaires de pensions de retraite, subventions issues de la taxe spécifique, etc. De manière pratique l’équilibre financier de la Camu pourrait se heurter au versement régulier des cotisations de l’Etat en sa qualité d’employeur. Les cas des Cnss, CRF et la défunte Averda parlent d’eux-mêmes.

À y regarder de près, le mode de financement de la Camu est une copie certifiée conforme de la Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss), Caisse de Retraite des Fonctionnaires (CRF) voire de la taxe de prélèvement sur les salaires des agents de l’Etat pour financer la défunte Averda, la société privée chargée du ramassage des ordures ménagères.

En ce qui concerne la Cnss et la CRF, force est de constater que les deux caisses sont en déséquilibre financier chronique. Et pour cause, le gouvernement congolais ne verse pas de manière régulière ses cotisations. Il en est de même de la  défunte société Averda dont les factures ne sont plus payées à date échue alors que des prélèvements, d’un montant de 2000 fcfa, sont mensuellement opérés sur les salaires des agents publics.

L’Etat congolais soignera t-il sa signature pour faire fonctionner de manière optimale la Camu ? Rien n’est moins sûr.

"Dans ce pays, on nous a parlé de la gratuité de l’accouchement, du passeport et de la scolarité, on connaît la suite", a conclu le syndicaliste.

Créée par la loi n°19-2023 du 27 mai 2023, la Caisse d’assurance maladie universelle est l’organe de gestion du régime d’assurance maladie en République du Congo. C’est une entité mise en place pour contribuer à l’instauration d’un meilleur système de prise en charge sanitaire au Congo.

Elle protège durablement la santé de chacun en agissant auprès de tous les résidents congolais. Telle est sa raison d’être. Concrètement, elle accompagne les assurés tout au long de leur vie, en prenant en charge leurs soins quelles que soient leurs catégories, leurs ressources ou leurs situations.

La CAMU garantit un accès universel aux droits à la santé et elle permet l’accès aux soins. Elle fait également bien plus en agissant en amont de la maladie et de ses complications, avec une offre de prévention sans cesse enrichie.

Elle joue par ailleurs un rôle de régulateur du système de santé, cherchant en permanence à concilier la meilleure qualité des soins et le meilleur coût, à travers ses analyses, ses propositions et son action sur le terrain.

Pour améliorer l’efficacité du système, elle travaille main dans la main avec les professionnels et les établissements de santé, les entreprises et tous les acteurs concernés. Ensemble, au quotidien, ils font vivre ses valeurs d’universalité, de solidarité, de responsabilité et d’innovation.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-02-24 15:03:51

Brazzaville : La passerelle de la honte au quartier Le Bled à Mfilou

Pour franchir la rivière Tsiémé qui s’étend sur huit quartiers, traversant la ville capitale sur huit kilomètres, afin de rallier le quartier Le Bled à Mfilou, il faut se risquer sur cette passerelle moyenâgeuse suspendue. Un ouvrage en planche, très étroit et branlant, connu pour sa dangerosité en cette période des pluies.

Au fond c’est une honte pour le Congo-Brazzaville et ses principes fondamentaux que sont la libre circulation des personnes, la liberté et la libre circulation des biens.

Les habitants du quartier Le Bled joignent parfois leurs efforts pour se déplacer d’un bout à l’autre des nombreux ruisseaux qui traversent leur quartier. Des petites passerelles construites à l’aide de matériaux inappropriés sont placées au-dessus des eaux...

Comme à la tombée de chaque pluie, la rivière Tsiémé sort de son lit. C’est devenu une habitude. Presque une routine. A chaque pluie succède une inondation. Et, à chaque inondation, un mur d’indifférence s’abat sur les riverains de la « Tsiémé » abandonnés à leur propre sort. Les services publics et les pouvoirs publics sont aux abonnés absents.

« Je me dis oui c'est vrai beaucoup de gens vont l'emprunter et c'est utile, mais c'est du gaspillage. Parfois on voit des choses insolites dans des lieux insolites et on se pose beaucoup de questions. Exemple de cette passerelle. La question qu'on doit se poser en cette période où l’assainissement préoccupe les riverains du quartier Le Bled, qui a fait cette étude, qui l'a autorisé et combien a-t-elle coûté », nous a confié un riverain qui a requis l’anonymat.

Difficile donc de faire le lien entre ces quartiers. L'avenir nous dira si cette passerelle de fortune permettra davantage qu’un simple passage entre deux rives pour recréer des liens entre les quartiers de Brazzaville. Car bien souvent, des parents s’adonnent à cette pratique dangereusement avec des enfants sous la main sans se soucier des lourdes conséquences.

Au regard de l’argumentaire brandit par les usagers qui s’adonne à cœur joie à mettre leur vie en péril et la gravité des accidents de circulations au quartier Le Bled, l’impact de cette infrastructure ne se limite pas à sa fonction pratique : elle incarne également le potentiel de transformation et de développement de Brazzaville.

Les ponts ne sont pas faits pour freiner, pour empêcher. Ils sont faits pour traverser.

Vivement des engagements pour construire un nouveau pont à la hauteur du trafic observé dans ce quartier.

Ce pont deviendra sans aucun doute un lieu de rencontre et de circulation essentiel pour les habitants de la capitale congolaise, renforçant ainsi le lien entre les quartiers et favorisant la vie urbaine dynamique.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-02-24 11:28:52

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