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Du 8 avril au 22 avril derniers, j’ai effectué un voyage en Russie, dans un double objectif : passer des vacances dans un pays qui est aussi mien puisque j’y ai effectué une grande partie de mon cursus universitaire ; et, surtout, rencontrer mes compatriotes du Congo-Brazzaville…
En ce mardi 8 avril, à peine débarqué-je de l’aéroport international Pulkuvo qu’un froid presque glacial m’accueille, alors que partout ailleurs en Europe le printemps a déjà manifesté ses signes. Au départ de Lille, je n’avais pas pensé à la météo, submergé que j’étais par les préparatifs de ce voyage. Je suis donc revenu en Russie sans manteau. Et je tremble de froid. C’est alors que l’un des étudiants congolais venus m’accueillir à l’aéroport, me passe le sien, en insistant.

Nous montons aussitôt dans un taxi. Direction : le centre-ville, après dix-sept kilomètres de trajet. Comme il fait encore nuit, je ne fais pas attention au paysage, me disant que j’aurai l’occasion de m’en imprégner. Le lendemain, me promenant dans la plus vieille ville de Russie, abondamment décrite par Dostoïevski, je constate que la ville a beaucoup changé ; ici et là s’élèvent d’énormes bâtiments en verre. Mon premier rendez-vous, évidemment, a lieu là où j’ai commencé les études de médecine dans les années 80. L’établissement a été rebaptisé « d’Université médicale Nord-Ouest I.I. Mechnicov ». Les premières personnes avec lesquelles j’ai rendez-vous, ce sont la directrice des Affaires internationales (en charge des étudiants étrangers), pour évoquer le cas des étudiants congolais, et le professeur Aslanov Batirbeck ISMELOVITCH, chef de Service de médecine tropicale, de l'épidémiologie et de dés-infectiologie et directeur de l’Institut de médecine préventive. C'est un des éminents médecins-épidémiologistes de Russie ; et, échanger avec lui participe d’un plaisir indicible. Avec lui, nous revenons sur la pandémie à Covid-19 qui a secoué le monde (y compris la Russie), avant d’aborder la pneumologie, ma spécialité. Je lui dédicace ensuite mon roman « Lumières de Saint-Avold ». À son tour, il m'offre un ouvrage sur l'épidémiologie (un ouvrage dont il est co-auteur) (cf. Photos). Ayant rencontré le doyen et la vice-doyenne au cours de mon précédent séjour, en septembre 2021, je n'ai pas cherché à les revoir, même si, pendant quelques minutes, l’envie m’a traverser d’aller les saluer.
J'enchaîne avec mes rendez-vous avec mes condisciples, ceux des Congolais installés en Russie depuis trois ou quatre décennies. À l’issue de leurs cursus universitaires, ils ont fait le choix de rester en Russie plutôt que de rentrer au Congo-Brazzaville, et je ne sais si ce choix a été efficient ou pas . Je ne leur pose pas de questions à ce sujet : chacun est libre de faire ce qu’il veut. Moi non plus je ne suis pas rentré au Congo, même si j’avais tout fait pour ce dessein. Hélas ! Je me suis confronté à des réalités irrationnelles. Pourtant cela demeure un tourment du quotidien, dans la mesure où, eux comme moi, avions été boursiers de l’État congolais et qu’à ce titre, nous devons rendre à la nation ce qu’elle nous a donné. Mais ça, c’est une autre affaire… Car s’il faut rendre à son pays ce qu’il nous a donné, il est tout aussi impérieux, sinon obligatoire, pour ce pays, de réunir les conditions de retour au bercail de ses enfants. Beaucoup on franchi le pas certes, échangeons-nous, mais ils se sont en majorité orientés vers la politique. Or la politique n’est pas une carrière mais une mission. De fait, la tentation du retour au pays pour ceux d’entre nous qui n’aspirons qu’à apporter notre pierre à l’édifice, à la transmission du savoir acquis grâce aux bourses qui nous étaient allouées, oui, cette tentation-là s’effiloche, voire s’éteint d’elle-même.

Ce débat, je ne l’élude pas devant le Consul Honoraire de la République du Congo-Brazzaville à Saint-Pétersbourg, qui me fait l’honneur de me recevoir. Notre échange, du reste, porte sur la jeunesse congolaise d’ici — notre souci majeur — et les différents moyens de développer les activités sportives en partenariat avec les clubs russes. Par la suite, il me fait visiter le complexe sportif Gazprom-Arena, le plus grand complexe sportif en Russie.
Après plusieurs jours passés à Saint-Pétersbourg à rencontrer mes compatriotes, quels qu’ils soient, je pars pour Moscou, où je dois animer une conférence-débat sur le Système de Santé de notre pays d’origine. Elle a lieu devant une dizaine d'étudiants de « l'Université des amitiés entre les peuples », dénommée Emery-Patrice Lumumba (RUDN) —ces jeunes étudient dans plusieurs spécialités comme le journalisme, la médecine, l’agronomie, l’ingénierie, etc. Cette conférence n’a pu se tenir que grâce au concours d'un compatriote installé à Moscou de longue date, Patrice Owani, ingénieur-mécanicien de l'aviation civile. L’occasion pour moi aussi de parler de mes livres.

Ce que j’entends le plus au cours de cette conférence, c’est que même au loin, ils sont inquiets de l’état de santé de l’hôpital au Congo. Beaucoup pensent qu’ils ne reverront peut-être plus leurs parents, oncles et amis malades, faute de soins appropriés. Je remarque des mines défaites, alors il est de mon devoir non pas d’enfoncer le clou mais de les rassurer. Et, surtout, d’insister sur ce qu’ils sont l’avenir de notre pays d’origine, le Congo-Brazzaville.

Plus dramatique encore pour eux, c’est l’absence de bourses, depuis des années ! Et ils pensent que les bourses sont souvent envoyées par l’État congolais, mais qu’elles disparaissent en chemin. En conséquence, beaucoup renoncent à leurs études pour se livrer à des petits boulots. Je me retiens de verser une larme. Comment peut-on abandonner ainsi des jeunes de moins de vingt-cinq, au loin, à leur triste sort ? Les corps sont faibles ; les regards, hagards. Mais ils tentent de tenir et d’espérer des lendemains meilleurs. De mon siège, je vis comme une tragédie : je n’ai pas les moyens de venir à leur secours. Plus tard, je passerai une nuit agitée, pensant à ces jeunes qui ne demandent qu’à étudier puis de rentrer chez eux.

Après ce débat, un brin enthousiastes, ils me font redécouvrir la Place Rouge, le Kremlin, le Parc des Expositions VDNK (où est exposé le premier vaisseau spatial. Chaque fois que nous nous attablons, je reviens sur ce conseil : « Ne renoncez pas à vous perfectionner car vous êtes le Congo et le Congo, c’est vous ! »
Thierry-Paul Ifoundza, médecin-écrivain
Créé le 2025-04-24 15:14:53
Les constats qui reviennent le plus souvent à travers les expériences partagées par les usagers, font état des coupures d’électricité fréquentes pendant les séances de dialyse, sans dispositif de secours fiable, mettant les patients qui suivent le traitement de l’insuffisance rénale au CHU de Brazzaville, la capitale congolaise, en danger.
Les témoignages recueillis indiquent une situation particulièrement critique pour les patients qui suivent le traitement de l’insuffisance rénale au CHU de Brazzaville : absence de prescription des examens biologiques hebdomadaires, indispensable pour ajuster correctement les traitements, omission de consignation d’actes médicaux dans le cahier de suivi, affectant la traçabilité des soins.
Autre faille mise en avant : utilisation non unique des gants, sans changement entre patients, absence de système informatique dédié à la gestion des soins, entraînant une perte de temps, des oublis de consignations d’actes médicaux, et un manque de visibilité sur le suivi global des patients. Cela augmente le risque d’erreur, notamment dans la prescription des traitements, l’enregistrement des paramètres vitaux et la communication entre soignants, utilisation collective du brassard de tension sans désinfection entre les patients, manipulations à risque lors des transfusions sanguines, exposant les malades à des complications évitables.
Les usagers évoquent aussi l’administration de doses insuffisantes de Hemax 4000 mille, ne permettant pas de corriger efficacement l’anémie. Personnel infirmier mangeant dans la salle de dialyse, en contradiction avec les normes d’hygiène, présence régulière d’eau au sol, sur laquelle le personnel circule, sans action immédiate pour sécuriser la zone, absence de soutien ou de solution pour les patients en grande difficulté financière, notamment en termes de prise en charge des traitements ou des examens essentiels, une seule balance utilisée pour deux salles de dialyse, sans nettoyage entre chaque usage, augmentant les risques de contamination.
Les usagers dénoncent également l’absence d’eau dans les toilettes ce qui est un manquement grave aux règles d’hygiène dans tout établissement de santé, le manque d’appareillage pour réévaluer le poids sec des patients, ce qui complique un suivi individualisé et rigoureux de l’évolution de leur état, l’utilisation non rigoureusement contrôlée de l’héparine pendant les séances de dialyse, exposant les patients à un risque de surdosage, de sous-dosage, ou à des effets indésirables potentiellement graves.
Au Congo-Brazzaville, l’obligation, pour certains patients, de parcourir jusqu’à 510 km pour accéder aux soins de dialyse représente une contrainte lourde, coûteuse et épuisante. Cette situation est non seulement physiquement et psychologiquement handicapante, mais elle aggrave les inégalités d’accès aux soins pour les populations vivant dans des localités éloignées du centre de dialyse du CHU.
Le tarif de la séance d’hémodialyse effectuée dans les hôpitaux publics, relevant de la participation communautaire, est fixé à vint-cinq mille (25.000 FCFA), la première séance et cinq mille (5.000FCFA) à partir de la deuxième séance, selon une note de service du Ministère de la Santé et de la population, signée le 31 janvier dernier, par le ministre Jean Rosaire Ibara.
La même note de service signée par le Professeur Jean Rosaire Ibara précise que cette tarification ne s’applique pas aux sociétés d’assurance.
La prise en charge financière des séances d’hémodialyse des personnes vulnérables et des indigents relève des dispositions en vigueur, selon la même source.
On rappelle que l’Unité d’hémodialyse du CHU de Brazzaville, projet de haute importante pour les populations congolaises, a été inaugurée récemment en vue de sauver beaucoup de vies, car les malades ayant des infections rénales étaient obligés d’aller à l’étranger pour avoir des soins.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-04-24 13:52:19
À 92 ans et déjà 43 passés au pouvoir, le président camerounais, Paul Biya, sera candidat à sa propre succession à l'élection présidentielle prévue pour octobre 2025. Une candidature que son parti, le RDPC, a déjà pour sa part entérinée.
Mercredi 23 avril 2025, sur son compte X, Paul Biya a dit « vouloir continuer à tout mettre en œuvre pour perpétuer une profonde mutation sociale et faire naître une véritable nation camerounaise ».
Le 31 décembre 2024, lors de son discours de vœux à la nation, le président camerounais disait déjà que sa « détermination à servir restait intacte ».
Quelques semaines plus tard, à l'occasion de la célébration de la fête de la jeunesse, Paul Biya se projetait une nouvelle fois en disant notamment « je continuerai de me tenir à vos côtés pour relever les défis auxquels vous êtes confrontés ».
Le parti présidentiel a indiqué à de nombreuses reprises qu'il n'avait d'autre candidat que son président national, Paul Biya.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photo : DR
Créé le 2025-04-24 13:26:51
Entre dribbles et tacles, le match ‘‘matambé’’ a commencé dans l’opposition Congolaise. Pascal Tsaty-Mabiala, chef de l’O.p.c (Opposition politique congolaise), premier secrétaire de l’U.pa.d.s (Union panafricaine pour la démocratie sociale), député élu à Loudima (Département de la Bouenza), a dans un point de presse récent à Brazzaville, donné une gifle au président du Parti Social-Démocrate (PSDC/opposition), Clément Miérassa en le traitant de couard et d’opposant des réseaux sociaux.
« Lors d’une conférence de presse tenue récemment, Clément Miérassa s’est permis d’apostropher des partis politiques, notamment le P.r.l et l’Upads, alors que le président du P.s.d.c n’est ni l’unité de mesure, ni le baromètre de la vie politique au Congo, pour distribuer la qualité d’opposant à qui il veut. Ce Monsieur veut se prendre pour Jupiter, alors qu’il est incapable d’affronter le suffrage universel, même au plan national. Malgré tout, il devient le champion qui distribue les bons points entre les vrais et faux opposants, selon un critérium qui lui est propre », a-t-il déclaré.
« Plutôt que de fixer les citoyens sur leur vision politique pour le Congo, certains acteurs politiques dont les partis politiques n’existent d’ailleurs que de nom, passent le plus clair de leur temps à faire des déclarations gratuites, infondées et mensongères, espérant attirer la sympathie des internautes ou des masses populaires, en vue d’un positionnement politique ou d’une visibilité qu’ils peinent toujours à atteindre », a-t-il fait remarquer.
« Incapables de rassembler et de mobiliser sur des bases objectives, les leaders de ces partis politiques virtuels ont un seul projet, à savoir : calomnier l’U.pa.d.s, pour l’exposer à la déchéance populaire. Leurs principales arguties consistent, aujourd’hui, à contester à notre parti son appartenance à l’opposition qu’il incarne effectivement et réellement avec constance, depuis 1997, pendant que certains d’entre eux avaient clairement et librement fait le choix d’intégrer la majorité au pouvoir », a-t-il poursuivi.
À un an de l’élection présidentielle, l’opposition congolaise peine à s’unir pour peser face au chef de l’État sortant. L’hyperactivité de l’actuel Président sur le front de la lutte contre la pauvreté le place également en position de force.
L’idée de candidat unique ne semble pas contenter tous les acteurs politiques de l’opposition. Le chef de file de l’opposition, Pascal Tsaty Mabiala est sceptique à cette idée de candidat unique de l’opposition : « Nous avions eu, en 2016 une opposition qui était aussi unie et aussi forte. Pourtant, nous n’avons pas été capables d’avoir un candidat unique. Alors, par quel miracle, aujourd’hui, nous arriverons à avoir un candidat unique dans les conditions actuelles ? Je ne dis pas que je suis contre, mais je suis un peu sceptique quant à notre capacité à nous mettre d’accord sur une personne, une femme ou un homme », affirme-t-il.
Il y a quelques jours lors d’une conférence de presse, le président du Parti social-démocrate congolais (PSDC), Clément Mierassa, a soulevé un caillou qui est retombé sur le pied de Pascal Tsaty Mabiala. Dans une tirade brutale contre le pouvoir en place qu’il a accusé d’incompétence dans la réponse aux attentes des Congolais, le président du PSDC a aussi frontalement attaqué ceux qu'il a taxé de collaborateurs dont l’UPADS et son leader sans le nommer ; appelant au rassemblement de ce qu’il considère comme ”la vraie opposition”.
« Je réitère mon appel pour le rassemblement de la vraie opposition. Je dis bien la vraie opposition, celle qui ne soutient pas l’action du gouvernement et de ce fait, n’a pas par conséquent de deal avec le pouvoir », déclarait-il en rappelant que l’opposition souffre trop et qu’elle a perdu le crédit et la confiance du peuple, qui pense qu’ils sont opposants le jour et collaborateurs la nuit.
Clément Mierassa faisait ainsi référence aux partis politiques qui se disent de l’opposition et participent au même moment à l’action gouvernementale. Interprétant les textes juridiques sur le Statut des partis politiques de l’opposition, il a affirmé que la loi n’interdit pas aux partis ou groupements de partis politiques de l’opposition de faire partie du gouvernement, mais astreint un opposant d’entré au gouvernement à la solidarité avec celui-ci.
« En clair, un parti politique faisant partie du gouvernement, ne peut être à l’opposition. Les choses sont claires et il s’agit là d’une question de droit. La langue de bois ne peut pas être tolérée », avait-t-il expliqué avant de conclure que le PRL et l’UPADS ne sont pas des partis de l’opposition puisqu’ils ont des ministres dans le gouvernement du PCT.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photo : DR
Créé le 2025-04-24 08:05:10
Bye bye les poubelles ! Le gouvernement congolais a enfin trouvé un partenaire sûr dans la résolution de l’épineuse question de la gestion des déchets ménagers à Brazzaville et Pointe-Noire. Le contrat entre le Ministère congolais de l’Assainissement et la société turque Albayrak a été signé ce mercredi 23 avril 2025.
« Nous avons hâte de commencer. Cela fait 40 ans que nous travaillons dans ce secteur. Partout nous avons un taux de réussite de 90 % ; au Congo nous espérons faire un peu plus », a déclaré le responsable de la société turque.

Pour le ministre congolais, Juste Désiré Mondélé, ce partenariat représente bien plus qu’un simple accord économique. Il s’agit d’un engagement pour la santé publique, le bien-être des citoyens et l’amélioration du cadre de vie urbain.
Cette nouvelle représente une étape majeure vers une gestion plus efficace et durable des déchets urbains au Congo-Brazzaville, en rapprochant le service des habitants de Brazzaville et Pointe-Noire, tout en contribuant à la préservation de l’environnement et l’amélioration de leur cadre de vie.

On rappelle que le contrat relatif à la délégation des services de collecte des déchets et d’exploitation des services de propreté de Brazzaville et Pointe-Noire, signé le 1er juillet 2015 entre la Société Congo environnemental service (Averda) et le gouvernement pour faire face à la forte production des déchets, a expiré le 13 avril 2023.
Face à la situation conjoncturelle actuelle, et malgré le paiement d’une grande partie des arriérés dus à la société Averda, le personnel de cette société a observé un mouvement de grève prolongé en raison du non-paiement de leur salaire. Cela a entraîné le blocage du mécanisme de collecte des ordures avec pour conséquence l’accumulation des déchets et l’inconfort des citoyens dans les deux capitales.

Devant cette triste réalité, la Mairie de Brazzaville délégante et l’Etat n’ont pas jugé utile de renouveler le contrat de collecte de déchets depuis le 12 avril 2023.
La société Averda délégataire a, quant à elle, estimé que le non-renouvellement dudit contrat entraîne de facto la caducité des autres contrats, notamment ceux de Pointe-Noire et du site d’enfouissement de Lifoula.

A la suite de la situation d’alerte de santé publique liée à la crise actuelle des déchets, le gouvernement a instruit les Mairies de Brazzaville et de Pointe-Noire de reprendre en main le service d’assainissement et de collecte des déchets, en y associant la force publique en raison de son expertise en génie civil. Ceci en attendant de trouver un nouveau partenaire spécialisé en la matière.
Nous souhaitons une belle réussite à la société turque Albayrak dans sa nouvelle aventure au Congo-Brazzaville !
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photo : DR
Créé le 2025-04-23 19:34:17
Une trentaine d'artistes francophones, dont Gims, Fally Ipupa , Dadju ou Soolking, se sont produits à guichets fermés, mardi soir, à l'Accor Arena, à Paris, à l'occasion d'un concert caritatif pour la paix en République démocratique du Congo.
« Ça montre que la musique peut rassembler tout le monde et surtout pour de nobles causes », a lancé le rappeur Soolking.
Accueilli en star, Fally Ipupa, vedette de la nouvelle pop congolaise, a lui appelé à « faire du bruit pour le Congo indivisible ».

Lancé à 19 h à l'Accor Arena, le concert a réellement démarré à mesure que les spectateurs arrivaient, nombre d'entre eux, drapeau tricolore national à la main. Jusqu'à 11 000 personnes étaient attendues, selon les organisateurs.
Deux mois avant ce concert, six poids lourds du rap francophone (Damso, Ninho, Gradur...) ont sorti "Free Congo", chanson pour dénoncer un conflit qu'ils estiment passé sous silence.
Au total, une trentaine d'artistes se sont succédé le temps d'un ou plusieurs morceaux : le spécialiste de la drill francophone Gazo, le pilier Youssoupha accompagné de Singuila, mais aussi le musicien et pasteur congolais Moïse Mbiye qui a demandé que « la richesse du Congo profite aux Congolais ».
« On n'a pas besoin de la guerre pour répandre la paix tous ensemble », a déclaré le joueur de kora malien Sidiki Diabaté.
Les artistes se produisaient sans cachet, selon les organisateurs.

La récolte des fonds était initialement opérée par l'Unicef, mais celle-ci s'est retirée lors de la polémique sur la date initiale. Le concert était prévu le 7 avril, qui correspond à la journée internationale de commémoration du génocide des Tutsi, ayant fait au moins 800 000 morts en 1994 au Rwanda.
Des associations rwandaises avaient exigé un report, vivant ce concert comme un affront. Les organisateurs avaient évoqué "une date choisie malencontreusement".
En République démocratique du Congo, l’est du pays est toujours en proie aux conflits armés. Cette situation a d’importantes répercussions sur les civils.
Selon la dernière note du bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH), la situation des droits humains s’est dégradée dans le pays au mois de février 2025.
Plus de 1 200 victimes de violations et d’atteintes aux droits humains dans l’ensemble du pays. Ce nombre est en augmentation de 47% par rapport à janvier 2025. Comme pour les périodes antérieures, ce sont dans les provinces en conflit qu’il y a le plus de signalements : le Nord-Kivu, l’Ituri, mais aussi le Sud-Kivu où le nombre de violations a augmenté de 158% en tout juste un mois.
Le BCNUDH alerte particulièrement sur la flambée des violences basées sur le genre : + 152%. Même inquiétude concernant les violations affectant les enfants : + 137% par rapport au moins de janvier. Là encore, c’est dans les zones de guerre que l’on retrouve le plus de cas. La situation s’est aussi dégradée dans les provinces qui ne sont pas en conflit. Près de 45 violations et atteintes aux droits de l’homme ont été enregistrées par les Nations unies dans le reste de la RDC, soit une augmentation de 28%.
Pour le bureau conjoint, cette donnée reflète « l’augmentation des arrestations et détentions arbitraires dans les provinces du Haut-Katanga et de Kinshasa dans le contexte de l’expansion du M23. »
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photos : DR
Créé le 2025-04-23 17:08:13
Les cardinaux du monde entier rejoignent Rome pour les obsèques du pape François, qui auront lieu samedi 26 avril à 10 heures, et participer aux congrégations générales avant le conclave. Parmi eux, 135 cardinaux électeurs, ceux âgés de moins de 80 ans, prendront part au vote du nouveau pape. Parmi les 15 favoris, trois africains semblent avoir de chance de l’emporter.
Certains cardinaux sont régulièrement présentés par les observateurs comme "papabili", c'est-à-dire favoris pour succéder au pape François. Pourtant l'issue du conclave est toujours imprévisible, rendant tout pronostic très hasardeux.
En pôle-position, il y a tout de même Pietro Parolin, un Italien de 70 ans.

Secrétaire d'État, numéro deux du Vatican pendant la quasi-totalité du pontificat de François, ce diplomate très chevronné a été le bras droit du pape et un homme de premier plan sur la scène internationale.
Si Pietro Parolin semble attirer à lui toutes les faveurs pour succéder à François, l’Afrique peut bien avoir ses cartes en mains. Trois cardinaux se détachent du lot. Il peuvent jouer les trouble-fêtes et retarder la sortie de la fumée blanche, lors du conclave, à défaut de créer la surprise pour l’un d’eux.
Il y a d’abord Peter Turkson du Ghana, âgé de 76 ans.

L'un des cardinaux africains les plus influents, Mgr Turkson a souvent été présenté parmi les favoris pour devenir le premier pape noir de l'Église.
Né dans une famille modeste de 10 enfants, Mgr Turkson parle six langues et s'est rendu à plusieurs reprises au Forum économique mondial de Davos, pour alerter les chefs d'entreprise des dérives de l'économie libérale.
Il y a ensuite Fridolin Ambongo de la République démocratique du Congo, il a 65 ans.

Voix puissante du mouvement pour la paix en République démocratique du Congo, un pays meurtri par des décennies de violences, Fridolin Ambongo pourrait rassembler sur son nom les votes de cardinaux jugés conservateurs. Il avait en effet joint sa voix aux protestations soulevées par la publication en décembre 2023 par le Vatican, du document Fiducia supplicans autrement dit La confiance suppliante, ouvrant la voie aux bénédictions de couples de même sexe.
Archevêque de Kinshasa depuis 2018 et cardinal depuis 2019, Fridolin Ambongo était aussi membre du C9, le conseil des neuf cardinaux chargés de conseiller le pape sur la réforme de l'Eglise.
Mais des trois papabili africains, celui qui se détache véritablement du lot est Robert Sarah.

Robert Sarah est un cardinal ultra-conservateur notamment sur les questions d'homosexualité et d'immigration. Il a été au cœur d'une polémique en 2020 après avoir écrit un livre défendant avec vigueur le célibat des prêtres. Cela avait été perçu comme un défi à l'autorité du pape François.
Archevêque de Conakry de 1979 à 2001, ce prélat traditionaliste a été nommé cardinal en 2010 par Benoît XVI.
Comme Peter Turkson et Fridolin Ambongo, Robert Sarah pourrait devenir le premier pape noir.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-04-23 16:17:49
C’est à la faveur d'un point de presse que le premier secrétaire de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads) et chef de fil de l’opposition politique congolaise, Pascal Tsaty Mabiala, a invité, le 22 avril 2025 à Brazzaville, les partis de l’opposition à l’unité et à dominer l’individualisme pour conquérir le pouvoir en 2026.
« Il est impérieux pour les opposants de notre pays de se rassembler, de surmonter leurs égos. L’espoir d’une alternance est possible et passe nécessairement par un grand rassemblement des forces de l’opposition qui ont un idéal commun », a déclaré Pascal Tsaty Mabiala qui répondait aux dérives désobligeantes de certains acteurs politiques.
« Nous ne risquons rien, nous devons essayer, car tout est possible à ceux qui croient », a-t-il ajouté.
Durant cet échange avec les hommes et femmes des médias, l’ancien ministre de la Défense dans le dernier gouvernement de Pascal Lissouba, ne s’est pas déclaré candidat.
Le 14 avril dernier, à la création des "Forces Nouvelles du changement", Clément Miérassa a appelé lui aussi au « rassemblement de la vraie opposition » ; qualifiant ceux qui ne se sont pas alignés avec eux de faux opposants.
Il était entouré de Jean-Jacques Serge Yhomby-Opango, Chris Walembaud et Joseph Kignoumbi Kia Mboungou.
Au Congo-Brazzaville, l’élection présidentielle est fixée au mois de mars 2026.
A ce jour, aucun poids lourd de la politique nationale ne s’est encore déclaré candidat.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photo : DR
Créé le 2025-04-23 15:54:42
Le pape François est mort d'un AVC lundi 21 avril à 7h35, jour de Pâques, à l'âge de 88 ans. Le cercueil du souverain pontife est exposé dans la basilique Saint-Pierre, où les fidèles pourront lui rendre un dernier hommage avant les funérailles de ce samedi en présence de nombreux chefs d'État comme Donald Trump ou Emmanuel Macron.
Le corps du jésuite argentin restera exposé pendant trois jours devant le maître-autel de la basilique. Les fidèles peuvent désormais pénétrer dans l'édifice religieux pour apercevoir la dépouille du pape, ce mercredi de 11 heures à minuit, et de jeudi à vendredi, de 7 heures à minuit.
Des dizaines de milliers de fidèles sont attendus dans les prochaines heures pour lui rendre un dernier hommage. Il ne sera pas possible de s'attarder sur la dépouille pour que tout le monde puisse bénéficier de quelques secondes de recueillement.
De plus, une interdiction formelle a été fixée par le protocole du Vatican : il est strictement impossible de toucher le corps du souverain pontife dans son cercueil. Les photos, elles, sont déconseillées.
Les obsèques du pape François, elles, auront lieu ce samedi 26 avril à 10 heures a annoncé le Vatican.
La nomination d'un successeur, en revanche, n'interviendra pas avant plusieurs semaines.
Selon le protocole, le conclave devant nommer un nouveau pape doit se réunir entre le 5 et le 10 mai.
Jorge Mario Bergoglio, de son nom de naissance, né en 1936 à Buenos Aires, en Argentine, était le premier pape non-européen depuis le VIIIᵉ siècle.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photo : DR
Créé le 2025-04-23 09:11:14
Un canot rapide de la compagnie fluviale airpool en partance pour Kinshasa a fait naufrage sur le fleuve Congo mardi matin. Le bilan fait état de quatre personnes disparues, un bébé et trois adultes, parmi lesquels une sœur religieuse.

Parmi les voyageurs à bord dudit canot se trouvaient deux sœurs de Saint Antoine de Padoue de Djiri, sœur Venantie et sœur Arlette.

L’embarcation qui glissait à toute vitesse s’est subitement retournée, envoyant tous ses occupants à l’eau, une quinzaine au total, hommes d’équipage compris.

Les secours qui sont vite arrivés sur les lieux du naufrage en provenance des deux rives, ont pu sauver une dizaine de voyageurs dont la sœur Arlette.


La sœur Venantie et 3 autres personnes dont deux enfants en bas âge sont portées disparues. Outre la soeur religieuse, il s'agirait d'une femme et ses deux enfants.

Les recherches ont continué jusqu’à la tombée de la nuit. Les chances de les retrouver des survivants sont désormais nulles.






Les causes du naufrage n’ont pas été révélées. Certains témoins ont évoqué la vitesse excessive et un manque de maitrise de l’embarcation de la part du canotier.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-04-22 22:11:03
Le ministre d’État, Directeur de Cabinet du Chef de l’État et Président de la Commission Nationale de Démobilisation et Réinsertion des ex-Combattants (CONADER), a présidé, le 19 avril à Brazzaville, la session extraordinaire de ladite structure. À cet effet, un accord tripartite relatif à la mise en œuvre du projet dénommé " Tatoungueno " autrement dit ‘’construisons ensemble’’ a été signé entre le Fonds d’impulsion de garantie et d’accompagnement (Figa), le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) et le Haut-commissariat à réinsertion des ex-combattants.
Consacré à la consolidation des acquis du vivre-ensemble, de la cohésion sociale et de la paix dans le département du Pool ainsi que dans l’ensemble du pays, le projet s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’approche intégrée du désarmement, démobilisation et réinsertion des ex-combattants signée en 2017 entre le Pnud et le gouvernement congolais. Il se fixe comme objectif d’accompagner, en ce qui concerne le Pnud, les institutions nationales dans la création des conditions pour une paix durable, à travers le désarmement de 7500 ex-combattants, la démobilisation et la réinsertion de 10 000 ex-combattants et associés, tout en posant les bases pour un essor économique durable dans le département du Pool, et indirectement à toute la population du Pool victime des conflits armés.
La mise en œuvre du projet « Ta toungueno » est une orientation du président de la République donnée au Figa sur la réinsertion des ex-combattants. Elle est assurée par le Pnud, le HCREC et le Figa et vise à favoriser une insertion durable des ex-combattants dans le tissu socio-économique national.

À cette occasion, le ministre d’État, directeur de cabinet du Chef de l’Etat et président de la Conader, Florent Ntsiba, a souligné que la réinsertion des ex-combattants constitue un axe opérationnel stratégique de grande portée au regard de l’importance des ressources financières décaissées à hauteur de trois milliards 800 millions de Fcfa.
De son côté, la représentante résidente du Pnud au Congo, Madame Adama-Dian Barry a souligné que ce programme vise à accompagner les institutions nationales à la création des conditions pour une paix durable, grâce à l’accompagnement au désarmement de ces jeunes.

« Le projet Tatoungueno arrive à point nommé pour accélérer la réinsertion, la réintégration et l’accompagnement des ex-combattants et des riverains. Il a une particularité qui est celle de faire de cette population des entrepreneurs dans le secteur agricole, de créer des richesses et d’améliorer leurs conditions de vie », a souligné la représentante résidente du Pnud.
Elle a exprimé l’engagement de son agence et celui du système des Nations unies ainsi que de l’ensemble des partenaires à soutenir les efforts nationaux de stabilisation de la paix et de développement local de la population du Pool.
« À travers ce partenariat tripartite, le Pnud fournira les services visant à accompagner l’émergence d’entreprises agro-pastorales portées par des ex-combattants et des citoyens des localités bénéficiaires du projet. Spécifiquement, il s’agira de l’accompagnement à la formation et l’encadrement des ex-combattants », a-t-elle poursuivi.
Le Haut-commissaire à la réinsertion des ex-combattants, Euloge Landry Kolelas, a signifié que la mobilisation des fonds demeure une préoccupation majeure pour les autres composantes du Programme démobilisation, désarmement et réinsertion (Pddr) pour le département du Pool, notamment le ramassage des armes résiduelles et la réintégration communautaire à travers le relèvement communautaire.

Cette approche innovante vise à encourager l’entreprise individuelle et l’investissement collectif pour les ex-combattants et leurs communautés respectives, elle constitue, pour le ministre Haut- commissaire à la réinsertion des ex-combattants, Euloge Landry Kolelas, un ouf de soulagement après la paix retrouvée dans le Pool et la réalisation des projets ayant permis le ramassage des armes ainsi que bien d’autres avec l’appui des partenaires techniques et financiers, tant nationaux qu’internationaux.
« Le projet consolidation de la paix et démarrage du DDR dans le Pool a abouti à la mise en place de quinze comités de dialogue et de réconciliation et à la signature du Programme de désarmement, démobilisation et réinsertion pour le département du Pool avec l’appui du Pnud et des autres agences telles que l’Usaid, le Fonds japonais, la Banque mondiale », s’est réjoui Euloge Landry Kolelas.
Le Haut-commissaire à la réinsertion des ex-combattants, Euloge Landry Kolelas, a salué l’engagement du chef de l’État, pour la mise à la disposition du PDDR des fonds nécessaires par le biais du Figa. Il a plaidé pour le lancement effectif de ce projet.

« Le PDDR mérite son lancement effectif tout en poursuivant le plaidoyer au plan national et international sur la mobilisation des fonds nécessaires à sa mise en œuvre réussie », a-t-il déclaré.
Pour Euloge Landry Kolélas, nonobstant la disponibilité des fonds adéquats à la démobilisation et la réinsertion, la mobilisation des fonds demeure une préoccupation majeure pour les autres composantes du PDDR dans le Pool. Il s’agit notamment, a souligné Euloge Landry Kolelas, du ramassage des armes résiduelles, de la réintégration communautaire à travers le relèvement communautaire, de la prise en charge des aspects transversaux, de la gestion des risques.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-04-22 21:11:05
Les jérémiades et grincements des dents fusent de partout à Mbinda dans le département du Niari (sud) pour montrer au pays cette plaie ouverte qui met le Centre de Santé intégré (CSI) de l’ex cité Comilog à terre un peu plus chaque jour. Depuis plusieurs années, les populations ont toujours montré leur désarroi devant "une situation qui ne cesse de s'aggraver". À l’heure actuelle, il manque un peu de tout pour effectuer la prise en charge des malades. Un personnel très réduit, manque de matériel de travail, absence d’électricité...
La population de la ville se penche désormais sur des plantes médicinales pour se faire soigner à cause de manque de produits pharmaceutiques de l’hôpital.
Dans les années 70- 80, à l’époque de la Comilog, c’était un hôpital moderne et bien équipé.
Mais aujourd’hui, il ne demeure pour cette infrastructure qui disposait d’un bloc opératoire, d’une maternité avec hospitalisation, d’une chaise dentaire, d’une case de soins, des logements pour les infirmiers et médecin que de l’ombre de ces outils et de ces infrastructures.
La structure est passée d’hôpital moderne à un poste de santé avec personnel médical très réduit.

Les médicaments : c'est là le goulot d'étranglement il faut dire qu'il n'y a rien.
Mbinda, cette célèbre petite ville du Congo qui bénéficia entre 1962 et 1991 du transport du minerai de manganèse par la Compagnie minière de l'Ogooué (COMILOG), elle qui était alors le terminus sud de l'un des plus longs câbles téléphériques (75 km) au monde, et le début de la ligne ferroviaire dite « ligne COMILOG » jusqu'à Mont Belo jusqu'au développement du train Transgabonais, ne mérite pas le traitement qui lui ait affligé aujourd’hui.
Des cris d’une population, accusant l’Etat de les avoir oublié ainsi que leur ville, retentissent en silence.
Un mal commun aux "villes rurales" du pays, chacune se posant comme exemple d’un Congo fracturé, où le sentiment d’être abandonné par l’Etat est grand, accentué par une accessibilité aux services publics de plus en plus difficile.
Plus de 5000 personnes bénéficient des prestations de ce centre par année.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-04-22 09:43:20
Le pape François est mort à 88 ans lundi de Pâques. Le Président congolais, Denis Sassou-N’Guesso, a adressé ses condoléances à Son Éminence Cardinal, Carmelingue, Kevin Farell, aux catholiques du monde entier et a rendu hommage à l'engagement du souverain pontife pour le climat, les questions migratoires, de la Paix et de la pauvreté dans le monde.
« C'est avec une grande consternation et une vive émotion que J'ai appris le décès du Pape François survenu le lundi 21 avril 2025, à l'âge de 88 ans. La disparition du Très Saint-Père, le lendemain de Pâques, confère une valeur symbolique indéniable à cet événement fort regrettable.
Souverain emblématique et engagé, le Pape François a su placer les défis les plus cruciaux de l'humanité au cœur de son Pontificat, à l'instar de la lutte contre les changements climatiques, des questions migratoires, de la Paix dans le monde, de la pauvreté.

En s'inscrivant résolument dans la modernisation de l'Eglise catholique, par ses valeurs de progrès, ses prises de positions d'avant-garde sur les préoccupations sensibles, telles la place des jeunes et des femmes dans la société, la contraception et l'avortement, l'accès de tous au numérique, le Très Saint-Père François lègue au monde entier, pour l'avenir, des images fortes et des formules indélébiles en phase avec les exigences du nouvel ordre contemporain.
Je garderai impérissable le souvenir de ma récente rencontre avec cette personnalité hors pair, le 25 novembre 2024 au Vatican, au cours de laquelle la relation de fraternité, d'amitié et de coopération, qui unit le Saint-Siège et la République du Congo, était au centre de notre entretien. Son sens de la mesure et sa lucidité nous manqueront longtemps.

En cette circonstance particulièrement douloureuse, Je m'incline devant la mémoire de l'illustre disparu et vous adresse, au nom du Peuple et du gouvernement congolais ainsi qu'au mien propre, mes condoléances les plus attristées à vous-même et à toute la famille catholique endeuillée.
Je vous prie d'agréer, Eminence, l'expression de ma Très Profonde Compassion », lit-on dans le message de condoléances du Président de la République dont une copie est parvenue à notre rédaction.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photos : DR
Créé le 2025-04-22 08:04:46
Devenu pape dans des circonstances exceptionnelles, il était le souverain pontife de l'inédit. Premier latino-américain et premier jésuite à occuper le Saint-Siège, le pape François est mort à l'âge de 88 ans, annonce le Vatican ce lundi 21 avril. Il avait récemment souffert d'une double pneumonie.
"Chers frères et sœurs, c'est avec une profonde tristesse que je dois annoncer le décès de notre Saint-Père François", a annoncé le cardinal Kevin Farrell sur la chaîne de télévision du Vatican.
Élu pape en 2013 alors qu'il avait déjà 76 ans, François lui-même ne pensait pas être le visage de l'Église catholique pendant une si longue période de temps. "Deux ou trois ans. Et puis, à la Maison du Père!", avait-il même lancé dès 2014 sur le ton de la boutade face aux journalistes.
Les dernières années du Saint-Père argentin, qui avait dans sa jeunesse subi une ablation partielle d'un de ses poumons, ont été marquées par une série de problèmes de santé. Se déplaçant en fauteuil roulant depuis 2022 du fait de douleurs au genou, s'aidant d'une canne lorsqu'il se tenait debout et muni d'un appareil auditif, le pape François avait dû être hospitalisé à de nombreuses reprises. Par exemple pour une opération du côlon en juillet 2021, après une opération d'une hernie abdominale en juin 2023 et plus récemment pour une bronchite en février 2025.
Ces hospitalisations à répétition ne l'empêchaient pas de continuer à parcourir la planète pour aller à la rencontre de chefs d'État et des catholiques du monde entier. En septembre dernier, il s'était ainsi lancé dans un périple de douze jours en Asie du Sud-Est et en Océanie, le plus long voyage depuis le début de son pontificat.
Son histoire a débuté à l'autre bout du globe. De son vrai nom Jorge Mario Bergoglio, François voit le jour en 1936 à Buenos Aires, en Argentine, dans un milieu modeste. Son père, immigré italien originaire du Piémont, est employé dans les chemins de fer et sa mère est femme au foyer. Toute sa vie, par ses engagements et son train de vie d'ascète, le "pape des pauvres" restera fidèle à ces humbles racines. Jusqu'à être le premier à prendre le nom de François en hommage à saint François d'Assise, fondateur de l'ordre des franciscains mettant au cœur de leur existence pauvreté et simplicité.
Titulaire d'un diplôme de technicien chimiste, Jorge Bergoglio rejoint la Compagnie de Jésus à l'âge de 21 ans et est ordonné prêtre en 1969. Nommé évêque auxiliaire par Jean-Paul II en 1992, il devient ensuite archevêque de Buenos Aires en 1998 puis cardinal et primat d'Argentine quatre années plus tard. Aurait-il pu devenir pape dès 2005, lorsque la fumée blanche s'élève au-dessus du Vatican pour annoncer l'élection de Benoît XVI? Quelques mois après le conclave, un cardinal, sous couvert d'anonymat, expliquera que le quatrième et dernier tour de scrutin avait été un duel entre Joseph Ratzinger et Jorge Bergoglio…
C'est pourtant indirectement grâce à Benoît XVI que l'Argentin accède à la papauté. Le 11 février 2013, le souverain pontife allemand sidère le monde entier en annonçant renoncer à ses fonctions, une première depuis le Moyen-Âge. Cinq tours de scrutin aboutissent à l'élection de l'Argentin. "Les cardinaux sont allés me chercher au bout du monde", réagit en plaisantant le 266e pape de l'histoire.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photo : DR
Créé le 2025-04-21 10:05:06
Initié par la société FERPLAN ce projet sera développé à Dolisie et dans le district de Louvakou dans le département du Niari ; avec quatre volets principaux, notamment une ferme bovine, un pivot d’irrigation, un abattoir et une boucherie.
Le ministère des Affaires foncières et du domaine public est à pied d’œuvre pour faciliter l’acquisition des espaces fonciers appropriés pour l’installation de cette entreprise qui entend créer plus de 1500 emplois, a indiqué le ministre Pierre Mabiala, lors du Conseil des Ministres qui s’est réuni vendredi 18 avril 2025 au Palais du Peuple à Brazzaville, sous la très haute autorité de Son Excellence, Monsieur Denis Sassou-N'Guesso, Président de la République, Chef de l’Etat.
Invité par le Président de la République à prendre la parole, Pierre Mabiala, ministre d’Etat, ministre des affaires foncières et du domaine public, chargé des relations avec le Parlement a soumis au Membres du Conseil quatre (4) projets de décret.
Les deux premiers textes sont le déclassement et la cession à titre onéreux de la propriété non bâtie du domaine public de l’Etat, cadastrée : section H, bloc/, parcelle 102, centre-ville, arrondissement n°2 commune de Dolisie, d’une superficie de deux mille quatorze virgule zéro sept (2014,07) mètres carrés, en vue de la construction d’une boucherie moderne ; les deux textes suivants sont le déclassement et la cession à titre onéreux de la propriété non bâtie du domaine de l’Etat située au lieudit « ancien village Ndoumou à Tao-tao », district de Louvakou, département du Niari, d’une superficie de six hectares vingt-deux ares soixante-quatre centiares (6ha 22a 64ca), destinée à la construction d’un abattoir moderne bien structuré.
La société FERPLAN développe un projet agroindustriel moderne à Dolisie et dans le district de Louvakou dans le département du Niari.
Il comporte quatre volets : une ferme bovine, un pivot d’irrigation, un abattoir et une boucherie.
Ce projet nécessite d’acquérir des espaces fonciers appropriés.
Deux réserves foncières de l’Etat ont d’ores et déjà été mises à disposition sous forme d’autorisations provisoires d’occuper.
Les investissements importants déjà consentis, qui doivent permettre de renforcer la souveraineté alimentaire de notre pays et créer plus de 1500 emplois directs et des emplois indirects, amènent FERPLAN à solliciter l’acquisition de ces deux réserves.
Après examen et discussion, le Conseil des Ministres a adopté ensemble les quatre (4) projets de décret soumis à son examen.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photo : DR
Créé le 2025-04-19 14:59:24
"Congo mboka ba surprises", autrement dit, le Congo est un pays des surprises, disait un comedien. A Brazzaville et dans sa banlieue, on peut facilement voir des élèves en uniforme scolaire, gesticuler sur les toits des bus, bravant moult dangers et s’exposant à une mort violente.
Créé le 2025-04-19 14:20:38
A Brazzaville, la capitale congolaise, quand la bouteille de gaz est finie avant la fin du mois, cela ouvre la porte à beaucoup d'acrobaties pour s'en procurer. Depuis plusieurs semaines, aucun vendeur ne veut respecter le prix homologué de 6500 FCFA par le gouvernement. Chacun le fait désormais à la tête, la face et la taille du client. Vous sortez d'une voiture, bien habillé, avec un Iphone 16 à la main, attendez-vous à débourser une somme de 10.000 FCFA pour acheter une bouteille de 12kg dans des dépôts officiels. Au Congo, pays producteur de gaz, les brazzavillois ne savent plus à quel saint se vouer.
Le nouveau prix de gaz (10.000FCFA), la bouteille de 12kg, élément indispensable dans la vie quotidienne au Congo-Brazzaville, n’a pas fait l’objet d’une communication officielle.
Dans un pays producteur de gaz et qui caresse le rêve de devenir aussi exportateur, cette situation pose problème.
Aucune crise du gaz butane n'a été signalée dans la capitale congolaise pour justifier cette anarchie.
Les ménagères et autres consommateurs, en colère, dénoncent le mutisme du Ministère congolais du commerce et de la Consommation.
Pour l’heure, aucune source officielle n’a communiqué sur cette augmentation fantaisiste des prix du gaz.
En attendant, un appel est lancé aux autorités, pour qu’une solution rapide soit trouvée à ce désordre qui vient une fois de plus fragiliser les ménages qui subissent déjà de plein fouet la hausse des prix des denrées alimentaires.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photo : DR
Créé le 2025-04-19 13:59:02
Le Président congolais, Denis Sassou-N'Guesso, veut pour les prochaines législatives, quelques sièges pour les représentants de la diaspora congolaise à l’Assemblée nationale, pour davantage impliquer cette catégorie de compatriotes vivant à l’étranger dans la bonne marche de la nation. Une innovation comblant un vide et visant à mieux les intégrer dans la vie démocratique du pays.
Créé le 2025-04-19 13:05:40
Lors de sa rencontre avec son homologue français, Jean-Noël Barrot, au Quai d'Orsay à Paris, le ministre des Affaires étrangères, de la Francophonie et des Congolais de l’étranger, Jean-claude Gakosso, a confirmé avec force et détermination que le Sous-directeur général de l'Unesco pour l'Afrique, Firmin Edouard Matoko, était le candidat du Congo-Brazzaville et de son Président, Denis Sassou-N'Guesso.
Créé le 2025-04-19 12:34:05
Le Président congolais, Denis Sassou-N'Guesso, est attendu à Paris en France au mois de mai prochain, pour une visite de travail, afin de réaffirmer les liens d'amitié historiques entre le congo-Brazzaville et la France.
Créé le 2025-04-19 11:55:35