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  • Construction du nouveau siège social de la Banque Congolaise de l’Habitat (BCH) : Denis Sassou-N’Guesso pose la première pierre

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Les Maires d’arrondissements et les Directeurs départementaux de Brazzaville, appelés à une formation de renforcement des capacités administratives

Une journée administrative départementale a été organisée par la Préfecture de Brazzaville sur la rédaction des documents d’information tels que : le rapport d’activités ; le rapport circonstancié ; le procès-verbal administratif ; le compte-rendu ; le programme d’activités puis ont bénéficié des orientations sur leur délai de transmission à la hiérarchie. La communication, présentée par Monsieur Jacques Essissongo, Préfet, directeur général de l’administration du territoire, a eu lieu, le 26 avril 2023 à l’auditorium de l’hôtel de la Préfecture de Brazzaville, sous les auspices du Préfet du département de Brazzaville, Pierre-Cébert Iboko Onanga, en présente des Administrateurs-Maires des neuf (9) arrondissements et des Directeurs départementaux.

C’est au cours d’une conférence-débat que le Préfet, directeur général de l’administration du territoire, a donné la communication sur le thème qui renvoie à un principe fondateur.

« Ce principe même qui fonde l’administration territoriale : la déconcentration. Quand nous parlons de la déconcentration, nos yeux se fixent sur un article, l’article premier de la loi n°33-2003 du 17 janvier 2003 fixant l’organisation administrative territoriale. Et quand nous allons au fond, nous tombons sur la notion de rapport hiérarchique, lequel rapport introduit un lien que l’on pourrait qualifier de lien de subordination de l’administration préfectorale à l’administration centrale. C’est par là donc que l’autorité préfectorale exerce ses compétences de coordination et de supervision de l’ensemble des services déconcentrés de l’Etat implantés dans le département, bien entendu, conformément aux dispositions des articles 16 et 17 du décret n°2003-20 du 6 février 2003 portant fonctionnement des circonscriptions administratives territoriales »,a  démontré Jacques Essissongo.

A noter que, l’efficience de la relation de subordination de l’administration locale à l’administration centrale, d’une part et la bonne gouvernance des services déconcentrés de l’Etat sous l’impulsion du Préfet d’autre part, exige une fluidité de l’information administrative tous azimuts, de façon descendante et ascendante.

Comme prescrit dans le décret précité, en son article 5 et qui stipule : « le Préfet informe le gouvernement par voie de rapport général établi trimestriellement sur la situation de son département », article 21 alinéa 1er« Le Préfet est le point de passage de toutes correspondances échangées entre l’administration centrale et les services déconcentrés » et l’article 22 : « les correspondances d’ordre technique ou de gestion courante adressées par les services déconcentrés de l’Etat dans le département, aux collectivités locales sont acheminées sous le couvert du Préfet ».

A propos de la pertinence des contenus des documents d’information ciblés, le conférencier se focalise sur l’administration, qui est fondée sur l’écrit.

« Tout simplement parce qu’en matière administrative, on fait plus attention à ce qu’on écrit qu’à ce qu’on dit. Ce qui signifie que la rédaction est au centre de toute activité administrative. Dès lors, l’administration publique exige de ses agents un certain style de rédaction qui s’acquiert, ou par la formation, ou par la pratique quotidienne, mieux l’expérience », a-t-il affirmé.

Outre la maîtrise de la langue officielle, le français puis de la maîtrise du sujet ou de l’évènement ou de la situation en examen, l’agent public (le responsable ou le collaborateur commis à la tâche) se doit d’organiser sa pensée, afin de présenter une logique d’expression et quelle que soit l’importance du sujet à traiter, il faut être concis.

Le Préfet, directeur général de l’administration du territoire a ainsi évoqué trois (3) caractéristiques du style administratif à ne pas s’écarter : la bonne présentation (sobriété dans l’ordonnancement des éléments) ; la précision (clarté des idées) ; la conclusion (ne dire que ce qui est nécessaire).

Ensuite, il a abordé les orientations sur les délais de transmission des documents d’information.

Concernant les délais de transmission, il y a des délais de bon sens et des délais réglementaires, c’est-à-dire, ceux fixées à échéance bien précise et prescrite formellement par l’autorité hiérarchique.

Les autorités administratives et locales étaient très heureuses de l’initiative et ont souhaité que ce genre d’activités se pérennise, pour une bonne gouvernance administrative.

VALDA SAINT-VAL / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-04-27 19:20:29

Denis Sassou N’Guesso chaleureusement accueilli à Pointe-Noire, a choisi Twitter pour remercier les populations

L'accueil réservé par la population de la ville océane au chef de l'Etat et à l'ensemble de sa délégation lundi dernier, s'est avéré plus qu'enthousiaste. Denis Sassou N’Guesso a choisi Twitter pour remercier les populations de Pointe-Noire.

«J’ai passé un bon séjour de travail à Pointe-Noire. Merci à la population de cette ville, pour sa légendaire hospitalité », a écrit le numéro un congolais sur son compte Twitter.

Le Président de la République est arrivé à Pointe-Noire lundi 24 Avril 2023 venant d'Oyo. Le séjour de travail de Denis Sassou-N’Guesso était focalisé sur l'agenda économique, marqué par deux activités directement liées au secteur pétrolier, principale source de financement de l'économie congolaise.

En effet, Denis Sassou-N’Guesso, en collaboration avec le groupe ENI, a procédé à la pose de la première pierre de l'usine de prétraitement de gaz du projet Congo GNL (gaz naturel liquéfié), l'un des plus grands projets touchant le pétrole au Congo.

Le coup d’envoi des travaux de construction de cette usine s’inscrit dans la mise en œuvre du projet Congo gaz naturel liquéfié (GNL). Ce pas décisif vers la transition énergétique au Congo est un nouveau projet de développement incarné par la société pétrolière d’ENI qui exploitera les réserves de gaz du Congo.

Congo GNL envisage d’être le premier projet exportateur de gaz naturel liquéfié du Congo et devrait ainsi fournir des ressources gazières supplémentaires au marché mondial, autant qu’il devra contribuer à répondre aux besoins énergétiques domestiques dans cette transition énergétique.

Le projet Congo GNL utilisera les ressources gazières du permis Marine XII et les installations de production existantes. Après cette première unité, la réalisation d’une seconde est prévue à l’horizon 2025, avec des volumes d’exportation de gaz naturel liquéfié encore plus importants. Ce qui permettra au Congo de réaliser l’objectif de zéro torchage de gaz de routine.

La seconde activité que le Président Denis Sassou-N’Guesso a entrepris le jour suivant est le lancement des travaux de construction de l'immeuble de la SNPC (Société nationale des pétroles du Congo), qui s'inscrit dans le cadre des festivités organisées pour célébrer le 25e anniversaire de la création de cette société congolaise chargée de la gestion du pétrole et de ses dérivés.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-04-27 19:08:13

Denis Sassou N’Guesso à Pointe-Noire, une visite plus économique que politique

Après trois ans et demi d’isolement faute de Covid, le Congo-Brazzaville rouvre ses portes aux investisseurs étrangers. Plusieurs hommes d’affaires ont pu profiter de ce voyage présidentiel à Pointe-Noire, la capitale économique du Congo, pour renforcer leur image et signer des accords économiques importants : ENI, Abu Dhabi Ports, géant mondial de la logistique, le milliardaire sud-africain Patrice Motsepe…ont été à l’honneur dans un pays qui progresse chaque jour encore plus du point de vue économique. Un véritable succès pour notre économie et pour notre croissance. Un véritable ouf de soulagement également pour les jeunes congolais étranglés par le chômage.

Dans tous les cas, Denis Sassou N’Guesso qui séjourne à Pointe-Noire pour parler « business », a sans doute réussi un de ses objectifs qui était d’attirer plus d’investisseurs au Congo-Brazzaville pour booster la croissance et créer des emplois.

Abu Dhabi Ports, géant mondial de la logistique, a manifesté sa volonté et sa détermination  au Président de la République, à construire un quai multimodal de près de 800 mètres.

Le groupe compte également mettre en place un nouveau terminal à conteneur qui pourra traiter près d'un million de conteneurs par an. Des projets qui visent à faire du port de Pointe-Noire un hub sous régional et un port d'éclatement.

Plus de 500 millions de dollars seront investis dans ces projets qui ne constituent qu'une première étape du plan général de développement du port sur toute la côte.

Par ailleurs, Abu Dhabi Ports aimerait développer le port sec de Dolisie et le port sec de Maloukou.

Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-04-26 20:58:23

LOVE : Voici pourquoi il peut être difficile de se remettre en couple après avoir été longtemps célibataire

Après des années de célibat, vous vous sentez enfin prête à vous remettre en couple. Pourtant, cela vous semble très difficile, et il y a plusieurs raisons à ça. On vous dit tout sur Les Echos du Congo-Brazzaville.

Sortir du célibat n’est pas toujours chose facile. Et cela s’explique par plusieurs raisons. Il se peut que vous n’ayez pas tellement envie de partager votre espace personnel, votre temps, que vous n’ayez pas le courage d’endurer les déceptions des applis de rencontre ou bien même que vous ayez peur de perdre votre indépendance ou de faire de nouveau entièrement confiance à quelqu’un.

En effet, selon Pepper Schwartz, experte en relations interrogé par le Cosmopolitain UK , "les gens veulent maintenir leur indépendance." "Ils ont un sentiment d’accomplissement lié au fait d'avoir une bonne vie de célibataire, reprend-elle. Il existe donc une peur quant à la possibilité de devenir dépendant de quelqu’un ou que celui-ci vous demande de changer."

Se remettre en couple après un long moment de célibat va effectivement chambouler toutes vos habitudes.

À première vue, cela peut être décourageant et devenir un frein à une nouvelle relation.

"Cela a été difficile d'accepter que je ne puisse plus être égoïste, et que je doive également tenir compte des sentiments de l’autre et de ce qu'il veut faire. J’étais tellement habituée à faire ce que je voulais quand je le voulais et maintenant, j'ai une autre personne à qui je dois penser", témoigne Taylor Gallagher, une chargée de relations publiques, dans les colonnes du magazine.

Un frein émotionnel

Mais ce n’est pas tout. Un trop large choix de potentiels partenaires pourrait diminuer notre plaisir de vouloir rencontrer quelqu’un.

"Nous craignons que, parmi les options abandonnées, certaines aient pu mieux nous convenir.", affirme Andrew G. Marshall, thérapeute conjugal interrogé par Femina . Trop de choix nous pousserait à toujours vouloir mieux, au risque de ne s’investir, finalement, dans aucune relation.

Enfin, si vous êtes célibataire depuis un certain temps, vous avez appris à répondre à tous vos besoins. Une fois en couple, il va falloir réapprendre à laisser l’autre répondre à certains de vos besoins émotionnels. Ces derniers regroupent le besoin de sécurité, de changement, de reconnaissance, d’amour, de développement et de partage peut-on lire sur le blog de Mathieu Soriano, praticien en hypnose ericksonienne et coach.

Il existe une multitude de façons de combler ces besoins universels. Avec un nouveau partenaire, il faut apprendre à trouver cet équilibre et à poser des limites. Cela peut prendre un peu de temps et compliquer le fait de se remettre en couple.

Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-04-26 20:13:34

Pointe-Noire : Pose de la première pierre de construction du futur siège de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC)

Le Président congolais, Denis Sassou N’Guesso, a posé, ce mercredi 26 avril 2023 à Pointe-Noire, la première pierre de construction du futur siège de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC).

«Ce mercredi 26 avril 2023, j’ai procédé à la pose de la première pierre de l'immeuble de la Société Nationale des Pétroles du Congo (SNPC) à Pointe-Noire », a écrit le numéro un congolais sur son compte Twitter.

L'ouvrage sera construit sur une superficie d’environ 10 000 m2 sur l’avenue Moe Telli, au quartier Plateau-ville, dans le premier arrondissement, Emery-Patrice-Lumumba.

Il s'inscrit dans le cadre de la célébration du centenaire de la ville de Pointe-Noire, premier lieu des opérations pétrolières en République du Congo, et du 25e anniversaire de la création de la SNPC.

L'immeuble de 16 étages sera composé des bureaux, salle de conférence, auditorium de 528 places, restaurant, cinq ascenseurs, deux monte-charges, parking souterrain, parking extérieur, salle de sport, des salles polyvalentes.

La tour de la SNPC sera construite dans le respect des normes de sécurité exigées au niveau international, notamment la sécurité incendie, la détection, l’extinction, le compartiment automatique et le désenfumage, la possibilité d’évacuation rapide, le contrôle d’accès, la vidéo surveillance.

Denis Sassou N'Guesso, a donné le coup d’envoi de ce chantier en présence des membres du gouvernement, des autorités politico-administratives départementales et d'autres personnalités.

Entreprise étatique, la SNPC est un acteur majeur du secteur pétrolier national et joue un rôle important dans le paysage économique du Congo.

Le début des travaux du futur siège de la SNPC est prévu en juin prochain pour une durée de vingt-quatre mois. L’entreprise chargée de la construction de l’édifice est la société turque Centurion Partners Sarl.

Créée le 23 avril 1998, la SNPC a la mission de contribuer au développement et à la gestion efficace du patrimoine pétrolier congolais. Elle est également appelée à explorer, exploiter, développer et distribuer les hydrocarbures du pays, en partenariat avec des entreprises internationales.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-04-26 19:56:29

Congo : le milliardaire sud-africain Patrice Motsepe va investir 600 millions de dollars dans un projet minier

A la tête d’une délégation de plusieurs hommes d’Affaires, Patrice Motsepe a été reçu en audience par le Président congolais, Denis Sassou-N’Guesso, à Pointe-Noire. L’essentiel des échanges ont porté sur la restructuration du secteur phosphatier en République du Congo.

Il s’agissait pour le richissime homme d’affaires sud-africain de faire le point au Président congolais de l’état d’avancement d’un projet lancé dans le pays depuis plusieurs mois.

En août 2022 en effet, le patron de l’ARC avait une mis en branle un projet d’investissement de phosphate et d’autres fertilisants, dans la zone de Hinda, dans le département du Kouilou. C’est une zone réputée pour sa forte concentration en azote et en potassium, deux éléments entrant dans la composition du phosphate.

«Nous sommes venus pour donner plus d’informations sur le projet que nous sommes en train de mettre en œuvre ici au Congo. Nous avons amené d’autres partenaires qui vont contribuer au développement de la filière. Nous en avons profité pour rassurer le Président sur la qualité du Phosphate que nous allons produire au Congo », a déclaré Patrice Motsepe à sa sortie d’audience.

L’homme d’affaires précise que ce ne sont pas moins de 600 millions de dollars qui seront investis dans ledit projet situé à environ 40 km au nord de Pointe-Noire.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-04-26 19:33:11

Congo - Employabilité des jeunes : Signature des plans d’affaires des jeunes formés par le PDCE

Le Projet des Compétences pour l’Employabilité (PDCE) avec l’appui de la Banque mondiale, a procédé à Brazzaville et à Pointe-Noire, à la signature des plans d’affaires des jeunes formés par le projet. Cette signature acte le financement de leurs projets, à travers le Fonds compétitif institué dans le cadre de la mise en œuvre du financement additionnel du projet.

La cérémonie de signature a eu lieu le 25 avril 2023 à l’hôtel de la Préfecture de Brazzaville, sous la direction du ministre de l’Enseignement Technique et Professionnel, Ghislain Thierry Maguessa Ebomé, en présence du Préfet du département de Brazzaville, Pierre-Cébert Iboko Onanga et du Coordonnateur du PDCE, du Coordonnateur Résident du Système des Nations-Unies, des Maires d’arrondissement de la ville capitale et des jeunes bénéficiaires du Fonds compétitif.

Dans son mot de bienvenue, le Préfet de la ville-département de Brazzaville, Pierre Cébert Iboko Onanga a relevé que le cadre de la formation et à l’employabilité des jeunes, constitue un véritable soulagement pour cette jeunesse combien désœuvrée et souvent, livrée à elle-même.

Le coordonnateur du PDCE a de son coté rappelé que « le PDCE est le fruit du partenariat entre le Gouvernement du Congo et la Banque mondiale. Il est mis en œuvre depuis 2014 et vise à développer les compétences des jeunes vulnérables vivant dans les zones urbaines et péri-urbaines de Brazzaville et de Pointe-Noire. Avec une répartition égale entre, les hommes et les femmes.

À ce jour, 11.058 jeunes ont été formés, dont 5038 femmes, soit 46%. Le PDCE ayant obtenu des résultats satisfaisant dans sa première phase, a bénéficié d’un financement additionnel, pour un montant de 15 millions de dollars, soit 7 milliards 500 millions de F.CFA, qui lui a permis, d’une part, de poursuivre la formation ; et d’autre part, de mettre en place, un Fonds compétitif dont l’objectif est : l’insertion socioéconomique des jeunes formés par le projet, à travers le montage et le financement de leurs plans d’affaires ».

Dans son allocution de circonstance, le ministre Maguessa Ebomé a attiré l’attention des jeunes sur ces financements, qui feront assurément que certaines d’entre eux, deviennent des créateurs d’entreprises et de générateurs d’emplois. Pour ce faire, le ministre a mis en garde les encadreurs de jeunesse qui seraient tentés de leur extorquer des fonds qui devraient servir à leur éclosion entrepreneuriale.

« Plus d’un milliard de Francs sera mis à la disposition de la jeunesse. Et, il faut que ce milliard serve à la jeunesse. Parce que l’expression subjective de notre jeunesse nous interpelle. Elle attend beaucoup de nous et nous avons le devoir de mieux faire. Nous dirigeants et la jeunesse elle-même bénéficiaire », a prévenu le ministre.

Ces plans d’affaires évalués par une assistance technique indépendante ont été validés par un Comité de délibération composé des Ministères en charge, de l’enseignement technique et professionnel, du plan, des finances, de la jeunesse, de la promotion de la femme, des petites et moyennes entreprises.

À ces Ministères, s’ajoutent des structures chargées de l’accompagnement des entrepreneurs comme : le Fonds national d’appui à l’employabilité et à l’apprentissage (FONEA) ; l’agence congolaise pour l’emploi (ACPE) ; l’agence congolaise pour la promotion et la création des entreprises (ACPCE) ; de l’agence de développement des petites et moyennes entreprises ( ADPME) ; le Fonds d’impulsion de garantie et d’accompagnement (FIGA) ; les chambres de commerce de Brazzaville et la société civile.

À l’issue des opérations d’appel à candidatures menées à Brazzaville et à Pointe-Noire, 1248 dossiers de candidature ont été réceptionnés.

Au terme de l’évaluation indépendante réalisée par une assistance technique chargée de l’évaluation financière et technique, 783 plans d’affaires ont été sélectionnés dont 666 présentés en individualité et 117 en groupe, sur 1248 dossiers de candidature enregistrés, soit 63% des effectifs des candidats. Toutefois, les plans d’affaires portés par des femmes sont au nombre de 357.

Le coût global de ces d’affaires est estimé à 1 milliards 143 millions 109 mille 864 F.CFA Le projet a procédé à la formation des jeunes désœuvrés dans différents domaines tels que : l’agropastoral ; l’agroalimentaire et les services ; (coiffure esthétique, couture et broderie, pâtisserie, infographie, restauration) ; les métiers de l’industrie (mécanique, chaudronnerie et tôlerie) puis le bâtiment (maçonnerie, froid et climatisation, électricité bâtiment, menuiserie, etc.) Financé à hauteur de 30 millions de dollars, le projet a bénéficié d’une contrepartie du Gouvernement estimée à 5 millions de dollars.

Le projet, qui a commencé le 30 octobre 2014, prendra fin le 30 juin 2023. Quelques jeunes ont signé des contrats avec le PDCE, le cas de Mlle Apendi, en coiffure ; Mlle Amboua, en staff et décoration ; Madzou Moukassa, en gastronomie (cuisine ou art culinaire).

Les conventions des plans d’affaires signées permettront aux récipiendaires de se donner les moyens nécessaires de leur propre insertion socio-professionnelle. Le financement desdits plans d’affaires est une réelle expérience pilote qui apporte une réponse à la problématique de l’emploi et d’accès des jeunes aux financements.

Valda SAINT-VAL/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-04-26 16:07:22

CFCO : Bientôt, le train « Gazelle » sifflera à nouveau sur le trafic ferroviaire entre Brazzaville et Pointe-Noire

La Direction Générale du Chemin de Fer Congo Océan (CFCO) annonce la reprise imminente de la desserte du train voyageur dénommé « Gazelle ». L’annonce a été faite ce mardi 25 avril 2023 par les autorités ferroviaires, avec des nouvelles tarifications.

En effet, depuis 1997, année durant laquelle le Congo a connu des troubles socio-politiques, le CFCO (Chemin de Fer Congo Océan) n’avait pas été épargné des affres de cette crise militaro-politique. Des ponts furent détruits, la voie ferrée elle-même également démolit. Pareillement pour certaines infrastructures abritant les gares à passagers.

Dès lors, les structures ferroviaires et certains bâtiments furent réhabilités occasionnant le retour de la circulation des « trains marchandises ». Après donc ce long temps mort, le trafic ferroviaire reprend effectivement, le jeudi 27 avril 2023, départ de Pointe-Noire à 10h00 et le samedi 29 avril 2023, départ de Brazzaville à 10h00, au grand bonheur et plaisir des populations riveraines du chemin de fer et des commerçants des localités des gares.

La rotation se présente comme suit : Chaque jeudi, départ de Pointe-Noire à 10h00 puis chaque samedi,départ de Brazzaville à 10h00.

Tarification : Pointe-Noire-Brazzaville : Couchette : 15.000 ; Première : 12.000 F.CFA ; Seconde : 10.000F.CFA.

En outre, pour les autres destinations, la clientèle doit se rapprocher du service voyageur de la gare de Brazzaville et de Pointe-Noire. Les guichets sont ouverts pour l’achat des billets, avec possibilité de réservation. 

Notons que la reprise de la desserte des trains voyageurs va constituer un vrai soulagement des populations et des amoureux des voyages par train.

Aussi, cette reprise permettra-t-elle à désengorger également la RN 1 (Route Nationale n°1 dite Route lourde, car, le chemin de fer est le meilleur moyen de transport des marchandises lourdes.

Voici les nouveaux tarifs voyageurs :

Pointe-Noire-Dolisie : Couchette : Plein-tarif : 4.975 FCFA ; Demi-tarif : 2.515 ; 1ère Classe : Plein-tarif : 3.990 ; Demi-tarif : 2.020 ; 2e Classe : Plein-tarif : 3.330 ; Demi-tarif : 1.690;

Pointe-Noire-Nkayi : Couchette : Plein-tarif : 7.320 ; Demi-tarif : 3.690 ; 1ère Classe : Plein-tarif : 5.865 ; Demi-tarif : 2.960 ; 2e Classe : Plein-tarif : 4.890 ; Demi-tarif : 2.475 ;

Pointe-Noire-Loutété : Couchette : Plein-tarif : 9.400 ; Demi-tarif : 4.730 ; 1ère Classe : Plein-tarif : 7.530 ; Demi-tarif : 3.790 ; 2e Classe : Plein-tarif : 6.275 ; Demi-tarif : 3.165 ;

Pointe-Noire-Mindouli : Couchette : Plein-tarif : 11.335 ; Demi-tarif : 5.695 ; 1ère Classe : Plein-tarif : 9.075 ; Demi-tarif : 4.565 ; 2e Classe : Plein-tarif : 7.565 ; Demi-tarif : 3.810;

Pointe-Noire-Brazzaville : Couchette : Plein-tarif : 15.000 ; Demi-tarif : 7.530 ; 1ère Classe : Plein-tarif : 12.000 ; Demi-tarif : 6.030 ; 2e Classe : Plein-tarif : 10.000 ; Demi-tarif : 5.030.

Un droit d’enregistrement des bagages à 1.000 F.CFA est imposable au voyageur par enregistrement.

Cette relance du train voyageur « Gazelle » s’inscrit sous le thème : « Nous œuvrons pour vous faire aimer le train ».

VALDA SAINT-VAL / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-04-26 05:51:07

Le festival Nour’Africa met l’élégance congolaise à l’honneur à Châteauroux

Pour sa troisième édition, le festival de danse organisé par l’Asso-Compagnie Noura a mis la Sape (Société des ambianceurs et des personnes élégantes) en avant samedi 15 et dimanche 16 avril 2023 sur le parvis d’Équinoxe, à Châteauroux en France, avec la performance du sapeur congolais, Norbat de Paris (1er vainqueur des "Rois du shopping", chaîne M6).

Au programme cette année : des ateliers de danses africaines, de percussions, un spectacle de conte par Gabriel KINSA, des spectacles de danse professionnelle, un défilé de mode, des démonstrations des écoles de danses indriennes, la restitution des ateliers Noura, des stands d’artisans...

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-04-25 22:11:38

Le Congo rejoint bientôt le groupe restreint des exportateurs mondiaux de gaz naturel liquéfié

Le Président congolais, Denis Sassou N'Guesso a officiellement lancé, le 25 avril 2023, au quartier Côte Mateve à Ngoyo dans le sixième arrondissement de Pointe-Noire, les travaux de construction d'une usine de traitement du gaz naturel liquéfié, fruit du partenariat entre la République du Congo et la compagnie pétrolière italienne Eni.

Le projet, qui s'inscrit dans une approche de zéro-torchage, prévoit l’installation de deux usines flottantes de liquéfaction de gaz naturel (FLNG) dans les champs de Nené et de Litchendjili, déjà en production, et dans d’autres champs qui doivent encore être développés. Le premier FLNG, en cours de conversion, a une capacité de 0,6 million de tonnes par an et va entrer en production cette année.

Le second FLNG en construction sera opérationnel en 2025 avec une capacité de 2,4 millions de tonnes par année. A terme, il est attendu une production de 3 millions de tonnes par an, soit environ 4,5 milliards de mètres cubes par an à partir de 2025.

Selon les dernières données disponibles, 20 pays exportent du gaz naturel liquéfié (GNL) dans le monde, dont 9 en Afrique et au Moyen-Orient.

L'Australie est devenue en 2020 le principal exportateur mondial de GNL, devant le Qatar. Six pays exportent à eux seuls près des trois quarts des volumes de GNL transitant annuellement dans le monde :

• l'Australie : 21,8% des exportations mondiales de GNL en 2020 (avec 77,8 millions de tonnes exportées) ;

• le Qatar : 21,7% (77,1 Mt) ;

• les États-Unis : 12,6% (44,8 Mt) ;

• la Russie : 8,3% (29,6 Mt) ;

• la Malaisie : 6,7% (23,85 Mt) ;

• le Nigéria : 5,8% (20,55 Mt).

Tous disposent par définition d’une façade maritime.

Selon les opérateurs d’hydrocarbures, le Congo-Brazzaville, troisième producteur de l’or noir en Afrique au sud du Sahara, a des réserves de 100 milliards de mètres cubes de gaz naturel. 

Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-04-25 21:50:00

Congo – Gouvernance : Une circulaire du Premier Ministre contre les paiements ‘’concussionistes’’ exigés par les administrations publiques civiles et de la force publique

Le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, a pris le 21 avril, une circulaire qui interdit à toute administration publique civile et de la force publique d’exiger de toute personne physique ou morale contrôlée ou inspectée, des sommes d’argent lors de l’exécution de leurs missions.

En voici le fac-similé.

Il est donc clair que dorénavant, la restitution d’une convocation ne se fera plus moyennant une somme d’argent. Reste à savoir si tous ceux qui seront dispensés de cette dime qu’ils prélevaient malencontreusement sur les citoyens recourant à leurs services et presque jamais reversée dans les caisses de l’État, appliqueront la mesure, sans broncher.

À moins que des sanctions drastiques contre les contrevenants à la mesure, ne suivent. Le manque de coercition a souvent été source d’inefficacité de certaines mesures pourtant judicieuses prises par les autorités gouvernementales.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-04-25 20:25:40

RGPH-5 : Denis Sassou N’Guesso a rempli sa fiche de recensement en compagnie de son épouse à Pointe-Noire

Le Président de la République, Denis Sassou N’Guesso a rempli sa fiche de recensement en compagnie de son épouse, Antoinette Sassou N'Guesso, à Pointe-Noire où il est en séjour de travail depuis le 24 avril 2023.

Lancé officiellement ce mardi 25 avril, le 5e recensement général de la population et de l'habitation se poursuivra jusqu'au 24 mai.

Au Congo-Brazzaville, le dernier RGPH remonte à 2007.

La 5e édition du RGPH 2023 s'inscrit sous le thème : "Ouvrons nos portes au recensement".

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-04-25 19:35:28

Paris : Réunion des Gouverneurs et Ministres des Finances CEMAC France

A l’invitation de Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique de la République française et de Jean-Baptiste Ondaye, ministre de l’Économie et des Finances de la République du Congo, les ministres de l’économie et des finances, les présidents des institutions et les gouverneurs des banques centrales de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) et de la France se sont réunis le mardi 25 avril 2023 à Paris.

Les participants se sont félicités de ce dialogue de haut niveau dans le cadre des accords de coopération monétaire entre pays partageant des liens économiques et financiers importants et anciens. Ils ont réitéré leur attachement à cette plateforme de discussion qui bénéficie par ailleurs de l’expertise des institutions régionales et internationales. Les participants ont également pris note des échanges tenus la veille entre experts sur la situation macroéconomique et l’état de la convergence dans la CEMAC, les monnaies numériques de banques centrales et le financement des projets intégrateurs de la CEMAC.

Les ministres de l’économie et des finances, les présidents des institutions régionales et les gouverneurs des banques centrales ont relevé que l’économie mondiale et celle de la CEMAC sont confrontées à une multiplicité de chocs exogènes économiques et financiers, climatiques et sécuritaires. Ils ont à cet égard salué la résilience dont font preuve les économies et les systèmes financiers de la France et des pays de la CEMAC, grâce, pour cette dernière, notamment à la mise en œuvre des réformes engagées dans le cadre du Programme des Réformes Economiques et Financières de la CEMAC (PREF-CEMAC), avec le soutien de l’ensemble des Partenaires Techniques et Financiers.

Ils ont souligné que l’intégration régionale de la CEMAC et sa coopération monétaire avec la France, s’appuyant sur des institutions régionales solides, contribuent également à renforcer les économies de la sous-région et à les préserver en partie de l’inflation. Les gouverneurs des banques centrales ont réaffirmé leur engagement, en ligne avec leur mandat et l’indépendance de la politique monétaire, de garantir la stabilité de la monnaie.

Les participants ont souligné l’importance d’une part d’œuvrer à une croissance économique soutenable et inclusive, notamment par la diversification du tissu productif et l’adaptation au changement climatique, et d’autre part de maintenir la soutenabilité des finances publiques, par la poursuite de la mise en œuvre des réformes. Ils ont notamment relevé la nécessité de reconstituer une épargne financière et de dégager des marges de manœuvre budgétaires et extérieures notamment en réformant les subventions tout en continuant à soutenir les populations les plus vulnérables et la reprise économique naissante. Ils ont également rappelé l’importance de la mise en œuvre efficace de mesures de lutte contre le blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme pour renforcer la solidité et l’intégrité des économies.

Les ministres de l’économie et des finances, les présidents des institutions régionales et les gouverneurs des banques centrales ont appelé à renforcer l’intégration économique régionale, facteur de résilience et de solidarité des États face aux chocs exogènes, dans un contexte de hausse des risques sécuritaires, économiques, climatiques et financiers, à travers notamment le financement et la mise en œuvre des projets intégrateurs prioritaires de la CEMAC et de la stratégie de diversification des économies.

Les participants ont salué le succès enregistré dans la mise en œuvre du premier programme de projets intégrateurs de la CEMAC et accueilli avec intérêt la tenue de la table ronde à Paris au mois de novembre 2023 sur le financement du deuxième programme de projets intégrateurs de la sous-région.

Les participants ont échangé sur les réponses à ces chocs au niveau international pour appuyer les pays vulnérables. Ils ont salué les initiatives multilatérales visant à soutenir les économies des pays en développement depuis le début de la crise, notamment en Afrique, à travers les financements proposés par les institutions financières internationales et la mobilisation de droits de tirage spéciaux du FMI, afin d’éviter l’accroissement de la divergence entre les économies mondiales compte-tenu de leurs capacités différenciées de réponse aux chocs. Ils ont notamment relevé que ces initiatives ne peuvent pas répondre à elles seules aux besoins accrus des pays résultant des chocs successifs si des ressources externes suffisantes ne sont pas mobilisées en temps opportun.

Le renforcement de l’architecture financière internationale pour mieux répondre aux besoins actuels et à venir sera au cœur du Sommet pour un nouveau pacte mondial de juin 2023, qui se tiendra à Paris et dont l’organisation et les grands objectifs ont été salués par les participants.

Les participants ont enfin réitéré leur souhait de poursuivre ces réunions à un rythme régulier, avec une réunion dans les prochains mois en Afrique centrale.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-04-25 19:20:59

Congo : Lancement officiel du Recensement Général de la Population et de l'habitation (RGPH-5)

Prévu pour ce mardi 25 avril 2023, la cérémonie officielle de lancement du Recensement Général de la Population et de l'habitation (RGPH-5), a finalement eu lien lundi 24 avril, sous la présidence de Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babakas, ministre du plan, de la Statistique et de l'intégration Régionale, en compagnie du ministre de la communication et des Médias, porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla, du Représentant du Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP), M. Victor Rakoto, Représentation en République du Congo ; des journalistes et professionnels des médias ; des Coordinateurs, Superviseurs, Contrôleurs et Agents Recenseurs.

Créé le 2023-04-25 04:51:03

L’ONU condamne la détention arbitraire de Christian Roger Okemba et appelle à sa libération immédiate

Le Groupe de travail des Nations-Unies sur la détention arbitraire, siégeant auprès du Haut-Commissariat aux droits de l’Homme a rendu un avis officiel concernant les conditions dans lesquelles Monsieur Okemba a été arrêté, interrogé et détenu.

Composée d’experts et de magistrats indépendants, cette autorité chargée de veiller au respect des droits fondamentaux avait été saisie par Me Élise LE GALL en janvier 2022.

Au terme d’une analyse approfondie et d’une procédure contradictoire, l'avis établit clairement le caractère arbitraire de la détention de Monsieur Okemba au sens des catégories I, II et III par l’État du Congo.

En outre, dans ses conclusions finales, le Groupe de Travail des Nations-Unies sur la Détention Arbitraire exhorte le Gouvernement du Congo à veiller à ce que les conditions de détention dans tous les lieux de privation de liberté au Congo soient conformes aux normes internationales.

En conclusion, après avoir établi le caractère arbitraire de la détention de Monsieur Okemba, les experts de l’ONU demandent expressément au gouvernement du Congo :

• De prendre des mesures sans tarder pour remédier à la situation de Monsieur Okemba et la rendre compatible avec les normes internationales. En ce sens, ils estiment que, compte tenu des circonstances de l'espèce, la mesure appropriée consisterait en sa libération immédiate et à l’obtention de réparation, notamment sous forme d'indemnisation, conformément au droit international,

• De veiller à ce qu'une enquête approfondie et indépendante soit menée sur les circonstances de la privation de liberté de Monsieur Okemba, et de prendre les mesures qui s'imposent contre les responsables de la violation des droits de ce dernier.

Au regard de ces conclusions, Me Élise Le Gall a déclaré que : « Cette décision courageuse représente une étape importante pour la défense des droits et de la dignité humaine de Monsieur Okemba. Nous sommes convaincus que cet avis qui établit irréfutablement ce que nous avions dénoncé dès son arrestation contribuera à garantir que les droits de Monsieur Okemba soient respectés et que sa libération intervienne dans les plus brefs délais ».

En juillet 2020, la justice congolaise a condamné l’ancien maire de Brazzaville, Christian Roger Okemba, 60 ans, à cinq ans de réclusion criminelle pour "détournements de deniers publics".

"Son épouse, Anastasie Eléonore Okemba, est condamnée à trois ans d’emprisonnement avec sursis". Tous deux doivent en outre payer à la mairie de Brazzaville une amende de 200 millions de FCFA (plus de 304.000 euros).

Six autres coaccusés de complicité, dont Nicolas Okandzi, ancien directeur général du budget, ont été acquittés.

M. Okemba avait été accusé en février 2020 par les élus municipaux d’avoir viré sur un compte privé une somme de 1,2 milliard de FCFA (plus de 1,9 million d'euros) destinée à la municipalité.

M. Okemba est arrivé à la tête de la mairie de Brazzaville en 2017.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-04-24 15:18:32

Vous êtes diabétique ? Voici les boissons à privilégier pour vivre plus longtemps

La consommation de ces boissons que l'on boit au quotidien serait associée à un risque plus faible de décès prématuré, notamment pour les personnes atteintes de diabète de type 2, selon une récente étude.

Thé, lait : quelles sont ces boissons à privilégier ?

Pour arriver à ce constat, les scientifiques ont analysé les données de santé de près de 13.000 personnes (9.252 femmes et 3.519 hommes), qui avaient tous reçu un diagnostic de diabète de type 2 au moment de l'étude. Les chercheurs ont suivi les patients pendant une période de 18 ans, et ont évalué à l'aide d'un questionnaire leur consommation de boissons sucrées, de café, de thé, de lait, de jus de fruits et d'eau plate.

Résultat ? Les auteurs de l'étude ont constaté que la consommation de café permettrait de réduire de 26% le risque de mort prématurée. Le risque était réduit de 23 % pour l’eau plate et de 12 % pour le lait écrémé. Le thé est quant à lui, associé à une mortalité plus faible de 21%.

Jus de fruits et sodas associés à un risque de décès plus élevé

Autre constat des chercheurs : une consommation relativement élevée de boissons sucrées telles que du jus de fruits ou encore des sodas et autres boissons gazeuses sans alcool, serait associée à une augmentation de 20% du risque de décès prématuré ou de maladies cardiovasculaires chez les patients souffrant de diabète de type 2.

"Les personnes atteintes de diabète doivent être attentives à la manière dont elles s'hydratent", a déclaré le professeur Sun, un des auteurs de l'étude. "Passer des boissons sucrées à des boissons plus saines est bénéfique pour la santé".

Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-04-24 14:52:33

Paris : Réunion ministérielle de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) et de la France ce mardi

A l’invitation de Bruno Le Maire, ministre français de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, et de Jean-Baptiste Ondaye, ministre congolais de l’Économie et des Finances de la République du Congo, les ministres de l’Economie et des Finances, les présidents des institutions et les gouverneurs des banques centrales de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) et de la France se réuniront à Bercy demain mardi 25 avril 2023.

Ce dialogue économique et financier de haut niveau, qui n’avait pu être tenu ces dernières années du fait de la pandémie, s’inscrira dans le prolongement des Assemblées de printemps du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale tenues en avril à Washington.

Dans un contexte de multiplication des chocs économiques – pandémie du Covid-19, guerre en Ukraine, crise inflationniste et resserrement des conditions financières internationales - auxquels l’économie mondiale a dû faire face au cours des derniers mois et qui ont particulièrement affecté les économies africaines dont celles des pays de la CEMAC, les ministres échangeront notamment sur les facteurs clefs de résilience des économies de la zone, ainsi que les moyens de renforcer leur convergence et leur diversification.

Alors que la France entretient d’étroits liens économiques, financiers et monétaires avec les Etats de la CEMAC, les modalités de ces coopérations seront également évoquées, dans le prolongement des déplacements récents du Président de la République au Cameroun en 2022, au Gabon et au Congo en 2023.

La réunion ministérielle sera également l’occasion de partager les réflexions sur la contribution des initiatives multilatérales mises en place depuis le Sommet sur le Financement des économies africaines organisé à Paris mai 2021, telles que la mobilisation des DTS et la négociation de la dette dans le Cadre Commun pour répondre aux besoins de financement des économies de la CEMAC, et plus largement des pays africains.

Enfin, ces échanges seront d’autant plus précieux qu’ils s’inscriront dans la préparation du prochain Sommet sur un nouveau Pacte financier mondial, qui sera organisé par la France les 22 et 23 juin 2023. Celui-ci aura vocation à faire avancer la réflexion sur les principales pistes de réforme du système financier international, au service du développement et du climat, enjeux qui concernent tout particulièrement les Etats de la CEMAC.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-04-24 09:31:27

Pays dépendant essentiellement des énergies fossiles, le Congo vient de se doter d’un Centre d’excellence de recherches sur les énergies renouvelables

Le Président congolais, Denis Sassou N’Guesso, a inauguré dimanche 23 avril à Oyo, à 400 kilomètres au nord de Brazzaville, le Centre d’excellence de recherches sur les énergies renouvelables, en présence de son homologue bissau-guinéen, Umaru Cissoko Embalo, en visite de travail dans le pays.

Ce centre est bâti sur un terrain sablonneux de 10 000 mètres carrés à la sortie nord d’Oyo.

Cet établissement est le « fruit de la coopération » entre le Congo, le groupe pétrolier italien Eni et l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI).

« C’est un centre qui vise à développer des recherches appliquées dans le domaine des énergies renouvelables. Notre pays a de grandes potentialités en matière des ressources énergétiques renouvelables, et ces potentialités s’articulent autour de l’hydroélectricité, la biomasse, l’éolienne et le solaire », explique Gabin Dimitri Ngantso, attaché à la recherche scientifique au Ministère congolais en charge de la Recherche scientifique.

Rien que pour l’hydroélectricité, le Congo-Brazzaville a des potentialités estimées à 22 000 mégawatts, mais à peine 3 % sont exploités à ce jour.

Les travaux du centre d’Oyo ont duré cinq ans et leur coût est estimé à 24 millions d’euros, soit plus de 15,7 milliards de francs CFA.

« Le but ultime du centre n’est pas seulement d’étudier les possibilités de diversification énergétique, mais aussi de promouvoir l’accès à l’énergie renouvelable », affirme Claudio Desclazi, directeur général du groupe italien Eni.

Le Centre d’Oyo accueillera des chercheurs du Congo, ceux d'autres pays d'Afrique mais aussi d’ailleurs.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-04-24 09:23:31

Le Rotary Club Brazzaville Téléma vole au secours de l’école La Poudrière de Moungali

Le Rotary International District 9150, par le biais de Rotary Club Brazzaville Téléma (Club n° 221903) a procédé, ce 22 avril 2023 à la remise officielle des blocs de toilettes et d’adduction d’eau de l’école La Poudrière de Moungali. Ce, en ce qui concerne la première phase de son programme de réhabilitation de ladite école. La cérémonie de remise de dons s’est déroulée en présence du Maire de l’arrondissement Moungali, Bernard Batantou « Bat » ; du président du Rotary Club Brazzaville Téléma ; de la directrice de l’école Mme Mpala née Babassana Lemvo Prisca Nadège ; du président des parents d’élèves ; des Rotariens et Rotaractiens et des enseignants de ladite école.

Dans une ambiance plus que conviviale et festive, vécue par les jeunes élèves de l’école La Poudrière, Rotary Club Téléma Brazzaville a touché la sensiblerie de plus d’un participant. En premier lieu, Mme la directrice, dans son mot de bienvenue, a tenu de remercier le Rotary Club Brazzaville Téléma, de sa sollicitude et son acte de bienfaisance, concernant le choix fait sur son établissement scolaire. «Au travers ces dons précieux offerts qui nous ont été offert par Rotary Club Téléma Brazzaville, à savoir les latrines et le point d’eau potable, parce que jusque, au paravent, n’y avait pas de point d’eau à l’école. Et cela fait une grande joie pour nos élèves. Cependant, en congratulant cet acte solidaire, nous vous informons avec beaucoup de modestie, de nos projets pour ladite école. En effet, cette action louable nous a permis de réfléchir sur la possibilité de réhabilité notre école, dans un futur proche afin d’offrir un cadre meilleur d’apprentissage à nos enfants, qui pour nous, sont les cadres de demain. Dit de cette façon, Mesdames, Messieurs et chers invités, nous réitérons nos souhaits de bienvenue à notre école », s’est-elle exprimé.

Ensuite, l’administrateur-Maire, Monsieur BernardBatantou ’’Bat’’, dans son mot de circonstance, a adressé ces vives et sincères remerciements au Rotary Club Brazzaville Téléma, de sa gratitude et de son sens de patriotisme et de nationalisme, pour l’assistance qu’il ne cesse d’apporter. Il a ensuite souhaité que des telles d’actions des œuvres sociales se pérennisentet se diversifient dans les différents domaines de la société dans notre pays.

De la même manière, le président du Rotary Club Brazzaville Téléma a de prime abord, remercié la communauté scolaire de l’accueil réservé. Il a en outre fait allusion à l’objet de ladite cérémonie.

« La cérémonie de remise de don qui nous réunit aujourd’hui dans cet antre dusavoir qu’est l’Ecole Publique de la poudrière, m’offre, l’occasion de magnifiercette action de haute portée qui se matérialise par la réhabilitation d’un bloc detoilettes et de l’installation d’une adduction d’eau potable pour nos enfants. Cette activité s’inscrit dans la mise en œuvre des actionsinscrites dans le programme du Rotary club Brazzaville Téléma l’année2022-2023. En effet, la réalisation de cette action quia commencé en 2020 par la distribution de kits scolaires et qui se poursuit ence jour par la remise du don du bloc de toilettes et l’installation d’eau potable,permet à près de 350 écoliers dont (filles et garçons) et d’unedizaine d’enseignants d’assainir un tant soit peu, leur cadre d’étude et detravail », a évoqué le président.

« Le Rotary international a défini depuis 2010, 7 axes stratégiques pourrenforcer le développement des populations à la base. Il s’agit entre autres del’accès à l’eau potable et de l’environnement. Ainsi, avec le soutien du District 9150 dont dépend notre club et la contributiondes amis, nousavons pu réaliser cette première phase des travaux. Nous avons fait de la réhabilitation de cette école un projet phare pour notre club », a-t-il évoqué.

Pour le président du Rotary Club Brazzaville Téléma, le 30 juin prochain, ils vont organiser une soirée de collecte defonds afin de commencer la 2e phase qui sera l’érection d’une clôture pourmettre les bâtiments de l’école hors du vandalisme. 

« C’est ici le lieu de lancer un appel à toutes les entreprises et personnes de bonne volonté, de nous accompagner dans ce projet pour donner à ces futurs cadres de notre pays un environnementd’étude sain. La tâche reste énorme et aucun appui et soutien ne sera de trop », a-t-il rappelé et a ainsi fait une promesse.

Dans un mot de remerciements l’élève Virginie a, au nom de tous ces camarades de l’école La Poudrière, a salué le geste Hô ! Combien salutaire, ce don précieux fait à leur établissement scolaire. Elle s’est permise aussi de lancer un cri de cœur à d’autres bienfaiteurs pour la réfection de leur école, qui ne cesse, au jour le jour de se dégrader.

Les premiers élèves de chaque classe ont reçu des cadeaux, signe d’encouragement pour le travail mérité des élèves méritants, dont Moutoula Mouanda Balchavie du CP1.

En conséquence, les actions du Rotary, qui reflètent bien l’esprit de charité incarné par leur devise « Servir d’abord ».

VALDA SAINT-VAL / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-04-24 09:06:14

RGPH5 : 8000 agents recenseurs vont être mobilisés sur tout le territoire congolais le 25 avril prochain

A l’occasion du dénombrement principal du 5e Recensement Général de la Population et de l’Habitation (RGPH-5), la ministre en charge du Plan, de la Statistique et de l’Intégration Régionale, Mme Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas a eu successivement, le 21 avril 2023 à Brazzaville, des rencontres avec les Maires, chefs de quartiers et les journalistes, des entretiens sur une bonne de ce Recensement Général.

Dans la perspective de l’organisation du dénombrement principal du cinquième recensement général de la population et de l’habitation, qui se déroulera du 25 avril au 24 mai 2023 sur toute l’étendue du territoire national, conformément au décret n° 2023-51 du 23 février 2023, la ministre en charge du Plan a échangé tour à tour, avec les Maires et chefs des quartiers de Brazzaville puis avec les journalistes de la place.

Devant les premiers c’est-à-dire, le Maires d’arrondissements, chefs des quartiers, Mme la ministre a d’emblée rappelé les enjeux de la communication et les projections sur le dénombrement principal du 5e recensement général de la population et de l’habitation, ensuite, tout en les invitant à veiller à la bonne marche de cette opération. « C’est notre affaire à tous. Nous avons tous intérêt à nous faire recenser. Nous avons tous intérêt, à faire recenser ceux qu’on aime. L’objectif d’un recensement, ce n’est pas l’opération ponctuelle, au cours de laquelle un agent recenseur gagne peut être dix (10) francs, non ! C’est de faire en sorte que le gouvernement soit face à ces responsabilités. D’où, ’’la Com’’ (La Communication) », a évoqué Mme Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas.

Par ailleurs, la ministre en charge de la Statistique a que huit mille (8.000) agents recenseurs seront déployés sur les 342.000 km2 c’est-à-dire, sur tout le territoire de notre pays, dont deux mille (2.000) pour la ville capitale, Brazzaville. Eu égard de ce qui précède, un chef de quartier du 7e arrondissement Mfilou, en l’occurrence le quartier Kibouendé, Monsieur Pierre Maixent Ngoma exprime ces sentiments. « Mme la ministre nous a édifié sur le déroulement de ce processus de dénombrement. Nous, en tant que responsable du quartier, nous allons nous investir, afin que ce travail soit bien fait, pour l’intérêt de tous. Notre rôle est d’informer la population, bien que Mme la ministre n’ait pas pensé comment nous allons communiquer avec la population, nous n’avons pas d’outils de travail, tel que les mégaphones par exemple », s’est-il engagé et  déploré après.

Pareillement avec les chevaliers du micro et de la plume, Mme Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas a fait une invite solennelle aux journalistes, à s’impliquer dans cette opération, pour sa réussite totale. « Je voudrais véritablement compter sur vous, parce que je suis désarmée : par les fakes news ; les infos erronées ; les intoxes, qui circulent sur la toile, que chacun brandit comme vérité de l’Evangile. Moi je suis désarmée. Mais vous qui êtes des spécialistes, vous qui êtes des experts, je compte sur vous pour que les informations justes et vraies circulent. Pour que les informations erronées meurent d’elles-mêmes » a sollicité Mme la ministre. Elle reste sereine et optimiste, quant à la réussite de ce RGPH-5, édition 2023.

En sommes, un numéro ’’Vert’’ a été présenté pour cette opération de recensement. Il suffira d’appeler au 06.704.06.06 ou taper 06.759.44.44pour le Whatsapp.

« Ouvrons nos portes au recensement », telle est la thématique de cette 5e édition du Recensement Général de la Population et de l’Habitation (RGPH).

Il sied de rappeler que le recensement est une opération obligatoire et d’intérêt public. Le Recensement Général de la Population et de l’Habitation (RGPH) doit se tenir chaque dix (10) ans, selon les recommandations de l’Organisation des Nations-Unies (ONU). En République du Congo, la loi statistique n°36-2018 du 5 octobre 2018 dans son article 4, fait référence au secret statistique et l’obligation de répondre au questionnaire statistique. Celui-ci sert in fine à : connaître qui sommes-nous ; combien sommes-nous et comment nous vivons. C’est également déterminer nos besoins actuels et futurs en écoles, hôpitaux, en routes, en équipements sportifs ou culturels, en transports ; en logements, en emplois, etc.

Au terme de ce recensement, nous devrions savoir le nombre des congolais et d’étrangers vivant au Congo.

Le lancement du Recensement Général de la Population et de l’Habitation 5e phase se fera le 25 avril 2023, par la ministre en charge de la statistique.

VALDA SAINT-VAL / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-04-24 08:43:08

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