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Congo-Religion : Le Conseil Supérieur des Eglises de Réveil du Congo (COSERCO) tient son assemblée générale inclusive, pour le bien de l'église corps de Christ et de la Nation

Le Conseil Supérieur des Églises de Réveil (COSERCO) organise, du 1er au 4 mai 2025 dans la salle de conférence de l’hôtel de ville de Brazzaville son assemblée générale inclusive. C’est la volonté de l’ensemble des conseillers nationaux et des délégués de toute l'étendue du territoire national. Ces assises chrétiennes marqueront assurément un tournant décisif pour le bien de l'église corps de Christ et de la nation. Ladite Assemblée générale de cette institution religieuse intervient une décennie après celle de 2015.

Les conseillers à cette assemblée générale inclusive sont venus des différents départements de notre pays, en collaboration étroite avec les délégations vont pendant quatre (4) jours les situations, l’avenir et le devenir de l'église de réveil dans son plénitude.

Les travaux dont la cérémonie d’ouverture a été conduite par le Pasteur Germain Loubota, président du COSERCO. Les assises ont commencé par une séance de prière, des chants de louange et d’adoration qui ont été suivies d’une exhortation par l’Apôtre Geoffroy Mbolo et des discours du président du département de Brazzaville et celui du Secrétaire général, le Prophète Eugène Nguehouya.

Placée sous le thème « Tous nous sommes COSERCO pour le bien de l'église corps de Christ et de la Nation », le président du CORESCO, Pasteur Germain Loubota ouvrant les travaux de l’assemblée générale inclusive, a remercié toutes les délégations venues de partout à travers le Congo profond.

Ouvrant les travaux des assises, Germain Loubota a remercié toute la communauté chrétienne, l'ensemble des fidèles, d'avoir répondu présent à cette grande retrouvaille qui, a maintes fois été reporté pour diverses raisons.

« Le Conseil Supérieur des Eglises de Réveil du Congo, COSERCO, a pensé convoqué ces assises pour que nous puissions véritablement redéfinir les choses et prendre un nouveau tournant dans notre marche. Ainsi donc, conformément aux conclusions du 5e conseil national extraordinaire de novembre 2024, l'assemblée générale inclusive du COSERCO, a été convoquée par note n°008/COSERCO/CNP/CT/ECPP-25 du 1er au 4 mai 2025 », a notifié le président de cette institution religieuse, avant d'ajouter « qu'il s'agit de prendre ici les décisions ensemble, décisions qui vont nous aider à atteindre nos objectifs et redéfinir les nouvelles instances dirigeantes qui conduiront les destinées de cette structure », a-t-il poursuivi.

En rappel, la clôture ce cette Assemblée générale inclusive, qui s’achèvera le le dimanche 4 mai 2025, connaîtra l’élection des nouvelles instances dirigeantes du COSERCO, avec l’élection d’un nouveau président ou la reconduction du sortant, le Pasteur Germain Loubota. Crée en 2008, le COSERCO tient sa 3e assemblée générale, qui revendique son caractère inclusif parfait et total. Toutes les obédiences au sein de cette institution ont été conviées pour participer activement aux plénières.

VALDA SAINT-VAL/Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-05-03 00:43:17

Congo-Liberté de presse : Journalisme et Ethique Congo (JEC) lance un appel d’aide à la presse locale au Gouvernement

Prélude à la journée du 3 mai, date dédiée à la liberté de la presse dans le monde, l’ONG Journalisme et Ethique Congo en sigle JEC, a organisé une conférence de presse, ce vendredi 2 mai 2025 dans la salle du Centre d’Information des Nations-Unies (CINU) de Brazzaville. Sous les auspices du Bureau Exécutif, dirigé par Arsène Séverin Ngouela. Une déclaration a été lue par Rosie Pioth, dans laquelle l’organisation professionnelle fait un état des lieux des médias de la place, la lutte pour la liberté de la presse et de leur indépendance demeure la préoccupation quotidienne de cette organisation professionnelle. Evoque quelques préoccupations pour la défense des droits des journalistes et revendique Le Bureau exécutif sollicite du Gouvernement de la République, un fonds d’appui aux organes de presse.

Eu égard les innombrables difficultés financières rencontrées par la presse nationale, Journalisme et Ethique Congo émet le vœu au Gouvernement d’octroyer des subventions et des subsides aux médias locaux, pour leur permettre d'exercice le métier en toute liberté.

La presse est un secteur vital qui nécessite des moyens adéquats et conséquents pour son exercice. « C’est vrai, sans argent, il n’y a pas d’entreprise de presse. Dans un pays où le marché de la publicité est très étroit et orienté, bien évidemment, les médias tant que publics que privés ne peuvent survivre. La Redevance audiovisuelle, la RAV, qui a fait l’objet de tant de discours officiels, de réclamation des médias, n’a jamais été reversée depuis 22 ans », révèle la déclaration.

 Au regard de la loi des finances 2025, cette RAV est désormais supprimée. Elle est néanmoins remplacée par le Fonds d’Appui aux organes de presse. Ce qui pourrait changer ici, c’est la clé de répartition de ce fonds, élargi à tous les organes de presse de notre pays.

En outre, Journalisme et Ethique Congo demande au Gouvernement qui a pu créer ce Fonds d’aller jusqu’au bout des choses, en mettant en place une commission partenaire composée du Ministère de tutelle, du Conseil supérieur de la liberté de communication et des organisations professionnelles. Cette fois-ci, il faut nommer ce fameux régisseur du fonda au Trésor.

« Sans argent, la presse libre ne pourrait s’éclore. Cette ONG professionnelle dénommée JEC demande des financements crédibles, prévus par le gouvernement et validés par le Parlement. L’argent politique, a l’instar des perdiems donnés aux journalistes à chaque événement est une palie, un poison, qui ronge la presse congolaise. Nous voulons une subvention régulière, légale et inscrite dans le budget de l’Etat, comme on le voit dans de nombreux pays de la sous-région ou du continent africain, souvent pas si riches que le Congo. C’est ici, une fois de plus, l’occasion pour le JEC de rappeler au Premier Ministre, chef du gouvernement les engagements pris dans ce sens depuis le 3 mai 2024. La presse n’a reçu aucun Radi, et elle continue d’attendre, néanmoins elle espère … vivoter encore longtemps face la précarité. L’aide à la presse doit être une réalité au Congo. Cela fait des années qu’on en parle, mais rien ne se fait », a détaillé Rosie Pioth.

Il faut signaler qu’avec zéro journaliste en prison ou assassiné, le Congo connait quelques avancées dans les grandes batailles en termes de liberté de presse. Mais son classement RSF (Reporter Sans Frontière) passe de 69 à 71 position. Aussi, pendant que le monde célèbre la 34e journée internationale de la liberté de presse le 3 mai 2025, Journalisme et éthique Congo (JEC) fait état des grands, complexes et nombreux défis à relever pour l’éclosion d’une presse.

Placé sur le thème « informer dans un monde complexe : l’impact de l'intelligence artificielle sur la liberté de la presse et des médias », cette journée permet au directeur du Bureau Exécutif de JEC de relever qu’au Congo et ailleurs, « on ne peut presque plus rien faire sans consulter l'IA (intelligence artificielle) : la recherche ou la collecte des informations, la manipulation des données et la vérification ou l’authentification des sources et des faits, passent désormais par cet outil. 

A travers cette déclaration de JEC, Rosie Pioth encourage en effet l’adaptation aux évolutions technologiques, alerte que le métier de journaliste n'est pas un travail des automates. « Le journaliste est humain, a des émotions et vit dans une société où il y a des lois. C'est là qu'intervient la responsabilité des journalistes face à l'intelligence artificielle. Il faut donc y aller, pas comme des robots, mais comme des professionnels nantis d'une éthique et d'une déontologie », a-t-elle averti. 


JEC s’alarme que « la presse écrite est quasiment en disparition dans le pays, foudroyée par une crise économique, accentuée pendant la Covid 19 en 2020. On compte aujourd'hui, dans les kiosques de Brazzaville, un Quotidien, un Bihebdomadaire, et un Hebdomadaire. Le reste des parutions viennent occasionnellement. Salue la montée en puissance des médias en ligne, mais déplore l’attitude de certains acteurs de cette presse ».

‎Pour éviter d'éventuelles dérives, le bureau exécutif du JEC a exhorté les journalistes à faire preuves de responsabilité dans le traitement des informations surtout à l'approche de l'élection présidentielle de mars 2026. Un appel a été lancé à tous les journalistes d’adhérer au JEC, en vue de mener le combat pour l'émancipation de la presse congolaise.

Une fois de plus cette année la commémoration de la journée internationale de la liberté de presse sera décalée pour le 9 mai prochain, selon un communiqué du Conseil supérieur de la liberté de communication de notre pays.

VALDA SAINT-VAL/Les Echos du Congo-Brazzaville

‎ ‎

Créé le 2025-05-02 22:26:59

Espagne – Football : Le célèbre supporter Manolo est mort

Supporter légendaire de la sélection espagnole, Manolo est décédé le jeudi 1er mai, a fait savoir la sélection ibérique sur ses réseaux. Très célèbre en Afrique, Manolo était présenté comme le meilleur supporter du monde.

Pendant des dizaines d’années, ce supporter toujours souriant a animé les stades du monde avec sa grosse caisse et était devenu une star internationale en 1982, lors de la Coupe du monde organisée en Espagne.

Supporter de Valence, Manolo tenait un bar non loin du stade Mestalla, mais se passionnait pour la sélection espagnole qu’il a suivie sur 8 Coupes du monde et 10 coupes d’Europe.

Manolo était encore là avec sa grosse caisse pour le titre de la Roja en 2010, et avait effectué des apparitions plus clairsemées jusqu'en 2022 auprès de la sélection espagnole qui lui tenait tant à cœur.

C’est un personnage haut en couleurs qui s’en va ainsi, à l’âge de 76 ans, alors qu’il était atteint d’un cancer et avait des problèmes respiratoires ces derniers temps.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-05-02 20:00:00

Congo – Médias : Création de l’amicale des anciens journalistes de Radio-Congo

Les professionnels de l’information et de la communication ayant travaillé à Radio-Congo et qui ont fait valoir leurs droits à la retraite, se sont réunis au sein d’une organisation dénommée « Amicale des anciens journalistes de Radio-Congo » (AAJRC). Cette amicale a été créée à l’issue de l’assemblée générale constitutive qui s’est tenue le 15 avril, à l’hôtel Saphir de Brazzaville.

Ouverte aux anciens journalistes de Radio-Congo, aux confrères et consœurs admis à la retraite, ceux encore en activité ayant atteint 20 ans d’expérience et aux assimilés, l’Amicale des anciens journalistes de Radio-Congo est un moyen de créer une dynamique susceptible d’affirmer la solidarité agissante entre eux, à travers l’entraide, la fraternité, la passion de vivre ensemble.

À l’ouverture des travaux de l’assemblée générale, Michel Rudel Nganziami a rappelé l’ambiance de l’époque vécue dans la salle de rédaction, dans les couloirs de la radio et sur les lieux de reportage avec les confrères d’autres médias et d’ailleurs.

«Ce sentiment de confraternité qui s’est développé au fil du temps vient de renaître aujourd’hui, avec la volonté de tous. Car, l’enthousiasme observé depuis l’annonce de cette assemblée générale en dit long», a-t-il déclaré.

Le bureau élu comprend un président, un sectaire général, une secrétaire chargée des finances, une secrétaire chargée des affaires sociales et un secrétaire chargé de la communication et des relations publiques.

L’association mise en place a prescrit les devoirs, défini les droits de chaque adhérent et a dégagé sa vision.

Les membres doivent avoir un bon feeling entre eux, pour servir d’exemple aux générations qui suivent, pour que l’amicale marque la mémoire collective.

Une plateforme est mise en ligne, destinée à amplifier les échanges entre membres, autour des questions d’actualité.

La session inaugurale sera l’occasion de lancer la campagne d’adhésion.

Clôturant les travaux, Michel Rudel Nganziami a invité les membres de l’amicale à s’y mettre fortement, en les rassurant sur l’implication du bureau exécutif élu.

«Voici notre nouveau-né. Il faut l’entourer en permanence d’un élan de cœur, pour qu’il ne soit pas un mort-né. Le bureau exécutif fera de son mieux pour ne pas éteindre cette flamme. Loin d’être ambitieux à l’extrême, le bureau exécutif présentera à la session inaugurale, une feuille de route qui canalisera les premiers pas de notre organisation, en prenant en compte les volets de notre action à savoir: le social; les loisirs; la culture et la formation. L’A.a.j.r.c est créée non seulement pour exister, mais pour agir», a-t-il déclaré.

Pour l’histoire, Radio-Congo a connu ses débuts à l’indépendance en 1960, avec la première génération de journalistes travaillant sur le site où se trouvent actuellement le Ministère de l’enseignement général et le Ministère de l’enseignement technique.

La génération suivante a connu le site du centre-ville, érigé maintenant en caserne de la Garde présidentielle, et la troisième génération de journalistes est maintenant au C.n.r.t.v (Centre national de radio et télévision), dans le Quartier Nkombo.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-05-02 18:42:49

Election à la direction générale de l’Unesco : L'entrée en campagne de Firmin Édouard Matoko

L’ancien Sous-directeur général pour la Priorité Afrique et les Relations extérieures de l’Unesco, Firmin Édouard Matoko, a décidé d’entrer en campagne de proximité en se situant sur le terrain des "valeurs". « La paix, la liberté et la dignité humaine », le triptyque qui a fait son succès.

Dès le lendemain de son audition par le Conseil exécutif, le 9 avril dernier, il consacre son agenda à la rencontre des acteurs engagés à promouvoir les missions de l'Unesco sur le terrain.

Courant avril, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale du livre et des droits d’auteur, il était présent aux 72H du livre de Conakry.

Par la suite et sans tarder, il entamera un marathon planétaire d'est en ouest et du nord au sud, avec le solide espoir de convaincre une majorité des 58 pays représentés au conseil exécutif de l'agence internationale à propos du bien-fondé de sa candidature.

Ce parfait polyglotte sillonnait déjà ces pays lorsqu’il supervisait différents programmes au sein des bureaux multi-pays de l’Unesco qu'il dirigeait, coordonnant des missions stratégiques à effectuer à travers le monde. Aujourd’hui fin prête et se destinant à aller chercher chaque voix, il s’est muté en véritable pèlerin.

Son parcours est typiquement celui des élites de la diplomatie d'aujourd'hui. Après l’obtention d’un diplôme d’Études Supérieures Stratégiques en Relations internationales, il se lance dans une carrière au sein de la diplomatie multilatérale, au contact aussi bien des décideurs politiques que des acteurs de terrain.

Homme d’expérience, d’action et de vision, Firmin Édouard Matoko possède manifestement les qualités et compétences requises pour ce poste. Il le fait valoir à un moment où l'organisation est confrontée à une nécessité absolue de s'adapter et de se transformer, mettant en avant auprès des électeurs les valeurs universelles et humanistes mises en relief au cœur de son mandat. La teneur de son message consiste également à préserver les biens communs tels que l’éducation, les sciences, l’information, la communication et la culture.

Pour ce chapitre, il s’appuiera sur l’affirmation du Président Nelson Mandela : « l’éducation est la plus puissante des armes que l’on puisse utiliser pour changer le monde ». De ce fait, il table sur la nécessité de planifier et de mieux gérer les systèmes éducatifs à l’heure de l’Intelligence Artificielle pour assurer l’accès à l’éducation du plus grand nombre, et plus particulièrement aux jeunes filles.

Firmin Édouard Matoko, 69 ans, est entré en campagne avec une ambition soutenue de finir à la tête de la direction de l'organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture pour le mandat 2025-2029. Il met en avant son pedigree lui ayant permis de travailler jusqu’à ce jour pour une institution qui privilégie la diversité en s’appuyant sur la connaissance de l’autre, et ce, sans se cantonner à l’Afrique.

À l’heure des bouleversements géopolitiques et des transitions diplomatiques mondiales, il compte plutôt positionner tous les pays dans les négociations sur les politiques éducatives globales, la sauvegarde du patrimoine mondial et les enjeux scientifiques du XXIe siècle.

En définitive, l’élection de Firmin Édouard Matoko ne serait pas seulement une victoire personnelle ou nationale, mais bien une avancée pour tout le continent africain, et plus encore pour le Sud-global, recherchant plus que jamais à renforcer son influence dans les débats globaux sur l’avenir de l’éducation, de la culture et de la science.

Rappelons que l’élection est prévue en novembre, lors de la Conférence générale qui tiendra sa 44e session à Samarkand, en Ouzbékistan. Firmin Édouard Matoko fera face à deux autres candidats, Khaled Ahmed El-Enany Ali Ezz de l’Egypte, et Gabriela Lian Ramos Patino du Mexique.

Extraits de sa profession de foi

« Je m’engage à maintenir au quotidien l’indispensable unité d’esprit et la confiance réciproque qui, entre les organes directeurs et le secrétariat, se doivent condition sine qua non pour réaliser pleinement l’acte constructif. L’histoire nous donne à nouveau rendez-vous. Notre devoir est de réaffirmer, avec plus d’ardeur encore, la vision de nos fondateurs. Car il n’y a pas pires barrières au progrès et à la paix que celles qui divisent les peuples et les nations en raison de leurs différences, de quelque nature qu’elles soient. Ces barrières, l’Unesco a le pouvoir de les briser dans l’esprit des femmes et des hommes de cette planète. Je suis convaincu qu’ensemble, nous pouvons rendre notre Organisation encore plus forte, dynamique et inclusive, engagée sans relâche à promouvoir la paix et le développement, en préservant les valeurs universelles qui fondent notre humanisme commun et garantissent un avenir durable et prospère pour les futures générations ».

Jean-Jacques Jarele SIKA / Source Adiac

Photo : DR

Créé le 2025-05-02 16:45:10

Trafic de peau de panthère : Deux trafiquants condamnés à deux ans de prison ferme à Owando

Le Tribunal de Grande Instance d’Owando dans le département de la Cuvette, a rendu son verdict le 29 avril, condamnant les sieurs Dany Ngassaki et Lévy Elombo à deux ans de prison ferme assorti de deux cent cinquante mille (250.000) F.CFA d'amendes chacun. Ces derniers verseront solidairement à l’Etat Congolais une somme d’un million (1.000.000) F.CFA des dommages et intérêts.

En rappel, Dany Ngassaki et Lévy Elombo, âgés de plus de 40 ans, avaient été interpellés, le 24 février dernier à Owando, dans le Département de la Cuvette. Ces individus avaient été pris en flagrant délit de détention, circulation et tentative de commercialisation d’une peau de panthère et un sac d’écailles de pangolin géant, trophées d’espèces animales intégralement protégées par la loi.

L’interpellation de ces deux délinquants fauniques, de nationalité congolaise, avait été réalisée par les éléments de la Région de Gendarmerie de la Cuvette et des agents de la Direction départementale de l’Economie Forestière avec l’appui du Projet d’appui à l’Application de la Loi sur la Faune sauvage (PALF). Ces derniers, revenaient de Makoua avec ces produits de faune dont l’objectif était de les vendre à Owando.

Dany Ngassaki et Lévy Elombo ont comparu au cours des audiences qui se sont tenues les 07, 20 mars et 17 avril 2025 au Tribunal de Grande Instance d’Owando. Audiences au cours desquelles, ils ont reconnu les faits qui leur ont été reprochés, à savoir : l’abattage d’une panthère et d’un pangolin géant, la détention, circulation et tentative de commercialisation des trophées de ces deux espèces animales intégralement protégées (panthère et pangolin géant). Ils ont, pour ces motifs, écopés de deux ans de prison ferme avec des fortes amendes et des dommages et intérêts à l’issue de l’audience de ce 29 avril 2025.

La panthère et le pangolin géant sont parmi les espèces animales en voie d’extinction à travers le monde. Le commerce illégal de ces produits de faune conduit à l’extinction des espèces fauniques. Conscient de ce fait, le Congo depuis un certain temps s’est engagé à protéger ses espèces animales en voie d’extinction. Un travail est régulièrement accompli par les autorités dans ce sens et les contrevenants à la loi sont sanctionnés.

Rappelons que l’article 27 de la loi 37-2008 du 28 novembre 2008 sur la faune et les aires protégées, stipule : « l’importation, l’exportation, la détention et le transit sur le territoire national des espèces intégralement protégées, ainsi que de leurs trophées sont strictement interdits ; sauf dérogation spéciale de l’administration des eaux et forêts, pour les besoins de la recherche scientifique ou à des fins de reproduction ».

VALDA SAINT-VAL/ Source : PALF

Photo : DR

Créé le 2025-05-02 16:28:19

Congo-1er mai : une fête du travail qui s’inscrit sur l’industrialisation et le travail décent pour une justice sociale

La Confédération Syndicale des Travailleurs du Congo (SCTC) et toutes ses fédérations intersyndicales et associations affiliées du département de Brazzaville ont organisé un défilé populaire, le jeudi 1er mai 2025 au Boulevard Alfred Raoul dans la ville capitale, à l’occasion de la journée de la fête internationale du travail. Célébration commémorative, placée sous la houlette de M. Elault Bello Bellard, président de la CSTC, a eu pour thème : « industrialisation, commerce et travail décent pour une justice sociale ».

Cette commémoration de la fête des travailleurs, célébrée à travers le monde, a connu la participation de plusieurs fédérations et associations syndicales des entreprises publiques et privées de la ville capitale et département affiliées à la cette confédération.

La thématique choisie pour cette année met un accent particulier sur une industrialisation comme un catalyseur assuré de la transformation et le commerce dont l’urgence est plus que nécessaire. Ceci, pour créer des emplois décents, afin de stimuler une croissance économique durable, et favoriser l’équité, ainsi que la dignité des travailleurs africains.

Dans son propos y relatif, Elault Bello Bellard, a rappelé les conclusions de la dernière session du Comité National du Dialogue Social, tenue du 20 au 21 janvier dernier, avec les recommandations phares qui ont consisté à poser les jalons d’un contexte économique prometteur, avec des nouvelles perspectives pour les entreprises, les administrations publiques et privées. Une culture de dialogue social entre les employeurs et leurs employés, en vue de garantir un bon climat de travail au sein des administrations publiques et privées.

« Ce 1er mai 2025 m’offre une agréable opportunité de vous adresser, vaillants et infatigables travailleurs, mes félicitations pour les efforts constants et le professionnalisme dont vous avez toujours su faire preuve, pour satisfaire au mieux vos employeurs. Je mesure à juste valeur, votre labeur quotidien, qui a permis à notre organisation, de préserver des grèves récurrentes qui ont souvent perturbé la paix sociale et par voie de conséquence, d’enregistrer d’importants acquis dans le cadre de la mise en œuvre de nos stratégies de préservation du climat social apaisé dans le pays, spécialement, en ce qui concerne le renforcement des capacités opérationnelles et le bien-être social des travailleurs », a souligné le président de la CSTS, tout en félicitant l’ensemble des travailleurs du Congo pour leur attitude responsable et patriotique.

Pour sa part, le Secrétaire général de la Fédération des professionnels des transports du Congo (FE.SY.P.T.C), section Brazzaville et Pool a donné une note particulière aux transporteurs syndicaux pour leur présence massive et remarquée. Ce qui prouve à suffisance la grandeur de leur fédération affiliée la centrale syndicale.

« Certes, nous avons beaucoup de défis à relever et des revendications adressées auprès de notre gouvernement de la République. Néanmoins, nous osons croire que cette année 2025 contribuera à l’aboutissement de ceux-ci », a fait savoir M. Ngatsé Itoua Mbola, à l’issu du défilé.

Le défilé, qui a quand-même connu la participation de quelques travailleurs des entreprises, tant du secteur public que privé a été une réussite. La cérémonie a été animée par la fanfare kimbanguiste de Brazzaville.

Cette fête du travail, qui trouve ses racines en 1886, aux Etats-Unis, dans le mouvement ouvrier du XIXe siècle. La lutte pour une journée de travail de huit (8) heures fut le point d’orgue des revendications des travailleurs de l’époque. Ils bénéficièrent ce qu’ils ont appelé, le triangle rouge, à savoir : 8 heures de travail ; 8 heures des loisirs et 8 heures de sommeil.

VALDA SAINT-VAL/Les Echos du Congo-Brazzaville

Photos : DR

Créé le 2025-05-02 16:12:32

E2C : les agents réclament le départ de leur DG Jean Bruno Adou Danga, bon danseur à la gestuelle souple et élégante

Les agents de la société Energie électrique du Congo (E2C) sont très remontés contre leur directeur général. Ils ont manifesté leur courroux jeudi 1er mai 2025. Tous ont réclamé le départ de leur directeur général, Jean Bruno Adou Danga dont ils reprouvent les capacités managériales à la tête de cette entreprise stratégique pour le pays.

« Départ de Jean Bruno Adou Danga », thème choisi pour célébrer le 1er mai à E2C !

Sur une banderole accrochée à la façade principale de leur direction générale, on peut lire les griefs portés à Jean Bruno Adou Danga ; à savoir le mépris et la maltraitance des consommateurs, les malversations financières, le non-paiement des factures de la Centrale électrique du Congo (CEC), l’absence des documents comptables sur un bilan inexistant et des fournisseurs fictifs.

L’intersyndicale de l’entreprise avait prévu de manifester sa colère dans la rue, mais les agents de la Centrale d’intelligence et de la documentation (CID) les en ont dissuadé en raison de la présence dans le territoire congolais du Président Bissau Guinéen, Umaro Cissoko Emballo.

Quand ils n’ont pas dormi dans le noir, ils sont privés d’électricité pendant une bonne partie de la journée : les habitants de Brazzaville et Pointe-Noire, les deux villes principales du Congo, subissent depuis plusieurs années de longues coupures intempestives et des délestages de courant qui perturbent les petites activités.

Même sur Internet, les fréquentes coupures de courant qui pénalisent les habitants des principales villes du Congo alimentent l'humour et la dérision sur les réseaux sociaux.

La "lampe tempête" est devenue l'emblème du ras le bol des Congolais confrontés aux fréquentes coupures d'électricité.

Entre manque d’électricité et pénurie de carburant, de nombreux tailleurs utilisant des tissus thermocollants pour la confection des vêtements pour dames, ont désormais recours à un objet d’antiquité, pour le repassage.

Et comme pour coller à l’ère du temps ou plutôt remonter le temps, certains parents n’hésitent plus à spécifier « fer à repasser à charbon », sur la liste de la dot.

La compagnie qui fournit l’électricité affirme que le secteur connaît de sérieux problèmes.

Selon la direction commerciale de la Société énergie électrique du Congo (E2C), elles sont causées, entre autres, par la surcharge des transformateurs. L’entrée en production de la troisième turbine de la centrale électrique du Congo, qui a porté sa capacité à 470 mégawatts, provoque des variations de tension à l’origine des coupures intempestives. Il faudrait des milliards de CFA pour y remédier.

Mais pour l’heure, aucun plan d’investissement n’est posé sur la table.

Récemment, le collectif des abonnés d'E2C, conduit par Amédé De l'Eau Loemba a appelé à la marche populaire contre Énergie Électrique du Congo et notamment son directeur pour protester contre "trop de délestage, trop de coupures imprévisibles et trop de pertes matérielles".

Le collectif des abonnés d'E2C exprimait en fait bien haut nombre de reproches que la plupart de congolais font vis à vis de la société nationale d'électricité. Des prestations exécrables, bien loin des attentes des abonnés.

Les organisateurs ont été interpellés momentanément après avoir tenté d'organiser cette marche contre Énergie Électrique du Congo (ex SNE). Motif invoqué par la police : marche illégale parce que non autorisée.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-05-02 09:09:30

Denis Sassou-N’Guesso invité à l’investiture de Brice Oligui Nguéma samedi prochain à Libreville

Le Chef de l’Etat congolais, Denis Sassou-N’Guesso a été invité, mercredi 30 avril 2025, à la cérémonie de prestation de serment de Brice Clotaire Oligui Nguéma, Président élu du Gabon à l’issue de l’élection présidentielle du 12 avril dernier.

Cette invitation a été portée par le Vice-président gabonais, Joseph Owondault Berre qui a été reçu par le Premier ministre congolais, Anatole Collinet Makosso.

La cérémonie d’investiture du nouveau Président gabonais, se déroulera ce samedi 3 mai au stade d’Angondjé, à Libreville.

L’émissaire gabonais « a saisi cette occasion pour relever les liens historiques d’amitié et de fraternité qui existent entre le Congo-Brazzaville et le Gabon, tout en exaltant l’excellence des relations de coopération entre les deux pays ».

Depuis l’arrivée d’Ali Bongo Ondimba au pouvoir en 2009, Libreville et Brazzaville entretenaient des relations en trompe l’œil alors qu’elles étaient franches et sincères sous Omar Bongo.

C'est dire que l'ambiance est à la réconciliation et à la projection dans l'avenir.

Elu avec 94,85% de suffrages, Brice Clotaire Oligui Nguéma, présenté par ses partisans comme l’homme du peuple a invité les populations à venir massivement au stade de l’amitié à Angondjé dans le nord de Libreville où il a choisi de prêter serment ce samedi 3 mai à une heure non encore communiquée.

Plusieurs dirigeants sont attendus à Libreville pour la circonstance. L’on évoque 16 chefs d’Etat et de nombreuses délégations venues de tous les continents.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-05-01 21:49:20

Congo-Guinée Bissau : Tête-à-tête Denis Sassou N’Guesso-Umaru Sissoco Embalo à Brazzaville

En séjour de travail au Congo, le Président de la Guinée Bissau, Umaru Sissoco Embalo, s’est entretenu, le 30 avril 2025 à Brazzaville, avec son homologue congolais, Denis Sassou-N’Guesso.

Les deux dirigeants africains, ont parlé de la mise en œuvre des accords de coopération signés entre le Congo et la Guinée Bissau lors de la dernière visite du Président congolais à Bissau.

Au plan multilatéral, les deux chefs d’Etat ont longuement échangé sur les questions de sécurité qui touchent la sous-région.

Ils ont salué également l’adoption par les Nations unies de la résolution sur l’afforestation proposée par le Président Denis Sassou-N’Guesso à la 27e conférence annuelle de cette organisation sur le climat (COP 27) tenue en 2022 à Sharm El-Sheik, en Egypte.

La Guinée Bissau et le Congo entretiennent d’excellentes relations d’amitié et de coopération. Cette coopération est régie par l’accord-cadre signé en janvier 2022, à Bissau, qui permet aux deux pays de raffermir leurs liens, et a pour vocation de favoriser les accords sectoriels dans plusieurs domaines.

La dernière visite au Congo du Président Umaru Sissoco Embalo remonte à janvier, et celle du Président Denis Sassou-N’Guesso à Bissau date de novembre 2024, lors des festivités commémoratives du centenaire de la naissance d’Amilcar Lopes Cabral, père de l'indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-05-01 21:24:06

« Amour illusoire » le dernier titre de Ferré Gola est désormais disponible sur toutes les plateformes de téléchargement

Les férus de la musique urbaine vont encore faire la découverte d'un Ferré Gola inédit et totalement métamorphosé à travers son dernier titre « Amour illusoire », une chanson qui porte en elle lyrisme de ces airs éternels qui guérissent toutes les blessures profondes de l’âme.

Ferré Gola installe définitivement le genre « opéra rumba » initié depuis le titre « Regarde-moi ». La particularité du nouveau titre « Amour illusoire » est son écriture au scalpel, sa poésie, ses accents lyriques libérant les oreilles des mélomanes qui se demandaient depuis des décennies où étaient passées les chansons à texte et les mélodies éternelles.

A travers cette chanson, Ferré Gola qui sera en concert le 7 juin prochain à Bruxelles, la capitale de l’Europe, veut aller à la rencontre du public qu'il a conquis, un public large et pas seulement issu de la communauté congolaise, dont il fait partie.

Cette composition, où se mêlent joie et espoir, montre les efforts du jeune artiste à s’inscrire dans la pure tradition de la chanson à textes.

Certaines chansons rallumeront sans cesse la flamme de votre existence, « Amour illusoire » est l’une de ces mélodies célestes.

Une chanson à déguster par la bouche pour paraphraser le compositeur italien, Rossini dont le goût pour la musique s'alliait au plaisir de la bonne chair.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-05-01 20:10:07

RDC – Naufragés du fleuve Congo : Des funérailles sans dépouilles pour Nancy Kasongo et ses deux fils

Unis dans la vie, unis dans la mort. Nancy Kasongo et ses deux enfants, Eben-Ezer et Junior Alauwa sont décédés mardi 22 avril, suite au naufrage d’un canot rapide assurant la traversée entre Brazzaville et Kinshasa, à bord duquel ils voyageaient. Après de vaines recherches pour retrouver les corps, les familles se sont résolues à organiser les funérailles. Hélas, sans les corps des défunts.

« Les mots ne sauraient décrire l'insupportable douleur de cet événement, alors que les funérailles se tiendront sans les corps de Nancy Kasongo et de ses précieux enfants, Eben-ezer et Junior Alauwa… », peut-on lire à la suite du faire-part annonçant les funérailles de Nancy et ses fils, prévues pour vendredi 2 et samedi 3 mai à Kinshasa.

Emportés par les eaux du fleuve, Nancy et ses fils sont devenus de tragiques vestiges d'un naufrage dévastateur.

Les recherches, bien que menées avec acharnement, semblent vaines, et chaque jour, l'espoir s'effrite un peu plus de retrouver les corps.

Cependant, un fait demeure certains. Entrainés par le courant, les corps naufragés en amont du fleuve Congo, vers Brazzaville et Kinshasa, sont souvent repêchés à des centaines de kilomètres en aval.

Faute de retrouver les familles et par manque d’information, il est de tradition que les populations riveraines du fleuve ou les pécheurs trouvant les dépouilles, quelle que soit la rive,  leurs donnent une sépulture, selon les us  Bantous.

Le mardi 22 avril 2025, Un canot rapide battant pavillon de la République du Congo a fait naufrage entre Brazzaville et Kinshasa. Le bilan fait état de 5 disparus, parmi lesquels 3 adultes et 2 enfants.

Les opérations de recherche ont été menées conjointement par les services de secours des deux rives du fleuve. Les causes exactes du naufrage ne sont pas encore connues, mais des sources évoquent une surcharge ou des conditions météorologiques défavorables.

Ce nouvel accident remet sur la table la question de la sécurité sur les voies navigables, souvent négligée, malgré les nombreuses tragédies recensées au fil des années.

Ce drame a aussi permis de constater l’inorganisation au niveau des ports des deux villes capitales dites « les plus rapprochées au monde ». Aucun sapeur-pompier ou plongeur n’a été visible depuis l’annonce du chavirement jusqu’à la fin des opérations de sauvetage par les agents portuaires des deux pays.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-05-01 18:30:37

Des fresques des Présidents du Congo transforment le mur du complexe scolaire Saint Joseph Le Grand de Mfilou en véritable galerie d'art à ciel ouvert

À la demande du fondateur du complexe scolaire Saint Joseph Le Grand, un artiste-peintre anonyme est intervenu durant plusieurs semaines pour la réalisation des fresques des différents Présidents de notre pays, de 1960 à nos jours, sur les murs de ce grand temple du savoir crée en 2021 à Mfilou, dans le 7e arrondissement de Brazzaville. L’objectif principal qui a guidé ce projet portant sur l’instruction civique, a été d’améliorer l’environnement des écoliers, réunissant les enfants autour des valeurs de la République. Un projet artistique qui anime et réuni ainsi, dans la même cour, des élèves de tous les cycles. Des fresques de : Fulbert Youlou (1960-1963), Alphonse Massamba-Débat (1963-1968), Marien Ngouabi (1968-1977), Jacques Joachim Yombi Opango (1977-1979), Denis Sassou-N’Guesso (1979-1992), Pascal Lissouba (1992-1997), Denis Sassou-N’Guesso (octobre 1997 à nos jours), visibles par tous et pérennes, redonnant vie à cet établissement scolaire privé, tout en créant un lien fort entre les élèves et leur environnement.

Ces fresques illustrent l’histoire des différents Présidents du Congo et permettent aux élèves, parents d’élèves et aux visiteurs soit de découvrir, soit de se remémorer un fragment du passé.

Ce patrimoine change le visage de ce grand temple du savoir, interpelle le visiteur et remplit de couleurs et d’histoire cet établissement scolaire situé sur la rue Dihessé à Mfilou.

Les élèves du complexe scolaire Saint Joseph Le Grand ne dissimulent pas leur fierté.

Une enseignante souligne d'ailleurs que d'eux-mêmes, les élèves ont souhaité arrêter de jouer au foot dans la cour pour ne pas risquer de salir nos Présidents avec un ballon.

« C'est extraordinaire » sourit cette enseignante qui précise quand même que les ballons ne sont bien sûr pas interdits pendant les récréations.

Quant au rendu final de l’artiste-peintre, les enfants sont conquis.

Aucun esprit avisé ne peut demeurer insensible face aux fresques qui recouvrent le mur d’enceinte du complexe scolaire.

Le visiteur avisant ces fresques murales est interpellé tant par la qualité des œuvres, que par l’histoire que représente chacun des personnages politiques illustrés.

Ces œuvres d’art transforment le mur de cet établissement scolaire, l’un des meilleurs de la capitale congolaise, en véritable galerie à ciel ouvert, rendant l’art accessible à tous les enseignants et enseignés.

Un outil puissant de transformation urbaine, à la fois esthétique et social qui donne l’inspiration à cette jeunesse qui représente l’avenir du Congo-Brazzaville.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Crédit photos : Ma Jumelle

Créé le 2025-05-01 18:13:34

Congo : Un accident de la route digne d'un film d'action sur l’axe Divenié-Nyanga

Un accident de la route digne d'un film d'action a été filmé entre Midouma-Ingounga sur l’axe Divenié-Nyanga dans le Niari (sud) ce jeudi 1er mai 2025 à 13 heures. Plus de peur que de mal pour le conducteur du pick-up, qui est reparti sans blessures majeures malgré la violence du choc.

Des images dignes d’un film d’action. Sur l’axe Divenié-Nyanga dans le département du Niari (sud), un impressionnant accident de voiture a été filmé sur une route totalement défoncée.

Un pick-up blanc, avec une charge supérieure à la normale, « pris en otage » dans un bourbier géant, a réussi à s’en sortir grâce à l’aide des passagers et des jeunes du village Midouma.

Jusqu’ici, rien d’étonnant. Jusqu’à ce que le conducteur perde le contrôle de son véhicule avant de se renverser sur l’accotement.

Les véhicules ont souvent une charge limite à respecter d’un point de vue de la sécurité, mais cela n’a pas empêché ce conducteur de le surcharger imprudemment ou de conduire avec une charge instable et précaire.

Au Congo-Brazzaville, qu’il s’agisse de camions, de motos, ou des bus, il y a beaucoup de moments surprenants capturés dans les photos.

Voir de telles choses relève du folklore et nous rappelle que la façon de faire dans notre pays, donne l’impression qu’il n’y a pas autant de règles sur les routes congolaises où on assiste régulièrement à des scènes insolites chaque jour, qui sont en fait le quotidien de la population.

Et juste derrière, un passager filme la scène. La vidéo, qui devient virale sur les réseaux sociaux, a choqué les congolais.

Plus de peur que de mal pour le conducteur du pick-up, qui est reparti sans blessures majeures malgré la violence du choc.

Bien que la fin ne soit pas malheureuse, cet accident digne d’un film d’action nous rappelle un essentiel de la sécurité routière.

Les problèmes de surcharge sont un cas courant au Congo-Brazzaville alors qu’il est parfois difficile pour le chauffeur de savoir précisément le poids des marchandises qu’il transporte.

Dire qu’avec des véhicules à l’évidence difficiles à manœuvrer, les chauffeurs conduisent parfois, malgré le mauvais état des routes, en toute insouciance face au danger potentiel qu’ils ne peuvent hélas pas éviter du fait de la marge de manœuvre réduite, pour cause de vitesse excessive.

Vérifiez bien le chargement de vos véhicules avant de prendre la route surtout en cette période de pluies !

Cet accident n'est que la résultante du mauvais état de la route nationale numéro 4 et précisement du tronçon Divenié-Nyanga qui n'a jamais été réellement aménagé depuis plusieurs années.

Chaque année, on bricole, on gratte et les accidents sont légion.

Cliquer sur la photo pour lire la vidéo.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-05-01 16:20:24

Brazzaville : Un homme retrouvé mort dans l'enceinte de l'institut des jeunes sourds, une enquête est ouverte

C'est une journée déchirante pour tout le monde. Il est difficile de comprendre l'ampleur de ce drame. Un homme a été retrouvé mort sous la pluie mercredi 30 avril 2025 dans l'enceinte de l'institut des jeunes sourds de Brazzaville aux environs de 18 heures.

Le corps sans vie a été signalé par des riverains qui ont tenté, sans succès, d’identifier cette personne.

La police est chargée de l'enquête sur la recherche des causes de la mort.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photos : DR

Créé le 2025-05-01 10:45:17

Congo : une tentative d’assassinat sous les yeux des agents de sécurité du ministre N’Silou et de l'Ambassade des USA à Brazzaville

Les éléments de sécurité du ministre d'Etat Claude Alphonse Nsilou et ceux de l'Ambassade des USA à Brazzaville, ont assisté à distance mercredi 30 avril 2025 à une tentative d’assassinat, avant d’interpeller le suspect. La cible, un homme, la trentaine révolue, échappe de peu à la mort. Touché à plusieurs reprises par la tête par son agresseur, le motif de cette agression reste à cette heure inconnu.

Un jeune homme sdf qui dormait devant le petit jardin entre l'entrée de la résidence du ministre d’État Claude Alphonse N’Silou et l'entrée de l'hôpital Blanche Gomes doit sa survie à la réaction rapide des agents de sécurité du ministre d'Etat et des éléments militaires placés à l'extérieur pour la sécurité de l'Ambassade des États-Unis à Brazzaville, selon le journal Le Troubadour de Brazzaville.

Ce jeune homme, pendant qu'il dormait sur l'un des bancs du jardin, a brutalement été agressé et gravement blessé à 5h du matin par un homme barbu frisant la trentaine.

La victime, malgré ses graves blessures, est venue en courant frapper fortement sur le portail de la résidence du ministre d'Etat pour demander secours en criant.

Les éléments de sécurité du ministre d'Etat et ceux de l'Ambassade des États-Unis sont vite sortis. Ils ont aussitôt neutralisé l'agresseur qui voulait achever la victime, couverte de sang, devant le portail.

La victime a été vite prise en charge par les sapeurs-pompiers et conduite aussitôt au CHU.

L'agresseur, neutralisé, a été remis aux éléments de la gendarmerie.

Depuis plusieurs années, les routes sont devenues dangereuses pour les brazzavillois. Les Kulunas ou bébés noirs sont toujours sur pied de guerre et imposent leur loi dans tous les quartiers et au centre-ville de Brazzaville, la capitale congolaise.

L'insécurité ressentie dans les quartiers de Brazzaville connaît une tendance à la hausse significative.

Déstabilisée par la consommation de drogue et la pression migratoire, la ville a basculé dans une violence aux accents latino-américains.

La capitale congolaise n'est plus l'Eden du temps d'avant.

L'alcool et les rassemblements musicaux agissent comme des mèches lentes. Les armes comme des détonateurs.

Chaque automobiliste ou presque dispose de sa machette, indispensable face à une nature sauvage. C'est un équipement de sécurité, au même titre que la roue de secours.

Les armes blanches pullulent malgré la présence des postes avancés dans plusieurs quartiers de Brazzaville. Les fusils à canon scié et crosse coupée sont à la mode pour braquer. Ils se portent sous un vêtement ample ou même à califourchon sur une moto.

Au cours du traditionnel réveillon d’armes de fin d’année, le 31 décembre dernier à Brazzaville, Denis Sassou-N’Guesso, le chef suprême des armées, assure avoir « entendu que vous vouliez que cela change ». Il en a profité surtout pour tracer quelques perspectives pour l’année 2025.

Le Président de la République a demandé à la force publique de poursuivre, en 2025, l’effort d’éradication complète du grand banditisme dans les grandes villes et à l’intérieur du pays. En sus de l’éradication du grand banditisme urbain, la force publique devrait également contrôler les frontières nationales afin qu’elles ne soient pas des passoires des hors-la-loi venus d’ailleurs.

« Ainsi, avec la mise en œuvre des missions permanentes comme cela vient d’être dit par le chef d’état-major général des Forces armées congolaises et des quelques instructions que je viens de donner et avec le lien étroit qui existera toujours entre la Force publique et son peuple, nous pensons que nous allons maintenir un climat de paix totale dans notre pays », a déclaré le chef suprême des armées.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photos : DR

Créé le 2025-05-01 09:22:15

Le brigadier-chef Anselme Onguinda déféré au parquet du Tribunal de Grande Instance de Brazzaville

Le brigadier-chef Anselme Onguinda en service à l'Unité d'intervention du CCP Mfoa, a été déféré au parquet du Tribunal de Grande Instance de Brazzaville ce mercredi 30 avril 2025, selon nos confrères du Journal d'investigation et d'information générale, Le Troubadour de Brazzaville.

Ce policier avait blessé grièvement, le 20 avril 2025 aux environs de 20h, dans une cave sise à ouenzé, après une altercation, Mme Darcelle Yveline Awe, 50 ans, célibataire, mère d'un enfant, souligne la même source.

La victime avait porté plainte et le brigadier-chef avait été interpellé.

Après des jours d'arrêt de punition disciplinaire, le commandement des forces de police l'a présenté devant le procureur de la République ce mercredi 30 avril.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photos : DR

Créé le 2025-04-30 21:55:09

L’auteur présumé d’un braquage du véhicule transportant les fonds de la CRF à Sibiti interpellé par la police à Kintélé

La police a interpellé un homme à Kintélé, au nord de Brazzaville, soupçonné d’avoir braqué un véhicule transportant les fonds de la CRF. Il a fait main basse sur 5 millions de FCFA destinés aux pensions de retraite à Sibiti dans la Lékoumou, avant de prendre la poudre d'escampette.

Il s'appelle Ibara Mbossa. Pour la police, il est l'auteur du braquage à Sibiti de 5 millions FCFA destinés à la paie des retraités de la CRF. Braquage perpétré le week-end dernier.

Ibara Mbossa a été interpellé par le CCP Plateau dans sa planque à Kintélé.

Sur les 5 millions de FCFA, 2 millions ont été retrouvés sur lui.

Faisant le point de cette scène de film d'action, le directeur général de la CRF, François Nguimbi, a confirmé ce braquage à la Dalton, digne des faits d'armes du Far West avant d’annoncer que le montant de 5 millions de FCFA a été reconstitué « en attendant que tout ce qui se fait se fasse ».

Il n’y aura aucun impact sur les paiements des pensions de retraite des personnes âgées à sibiti et dans le département de la Lékoumou, a fait savoir le DG de la CRF.

Rappelons que la ville de Sibiti a déjà connu par le passé, un braquage retentissant, avec mort d’homme.

Vers le début des années 90, les frères Kaya Soulou et comparses, avaient attaqué la Land-Rover convoyant les fonds destinés, à la paie des fonctionnaires travaillant à Sibiti.

Ils avaient tendu une embuscade et intercepté le véhicule immobilisé après avoir abattu le chauffeur qui roulait entre l’aéroport d’où les fonds avaient été débarqués par avion et la ville de Sibiti.

Les frères Kaya Soulou qui avaient pris la fuite, avaient été arrêtés du côté de Nkayi, grâce à la perspicacité des Forces de police. Le butin évalué à plusieurs dizaines de millions de francs CFA qu’ils transportaient, avait été dissimulé dans des grosses boites de lait.

C’est cette incongruité consistant à amener du lait en poudre de la campagne vers la ville, qui éveilla les soupçons des policiers à un des bouchons qui avaient été dressés autour des différentes sorties de la Lékoumou.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-04-30 21:20:13

Congo-Fête du travail : le gouvernement s’engage résolument à œuvrer pour la paix et la stabilité sociales

A l’occasion de la journée internationale du travail, le 1er mai 2025, le ministre d’Etat, ministre de la Fonction Publique, du Travail et de la Sécurité Sociale, Firmin Ayessa a publié une déclaration du gouvernement de la République, à l’endroit des travailleuses et travailleurs du Congo. Cette commémoration sera célébrée sous le thème de : « œuvrer pour la paix et la stabilité afin de favoriser l’industrialisation, le commerce et le travail décent pour la justice sociale ». A cet effet, il a pris un arrêté déclarant la journée du vendredi 2 mai 2025 chômée et payée sur toute l’étendue du territoire national. Voici l’intégralité de cette déclaration du gouvernement :

« Travailleuses et travailleurs du Congo,

Demain, 1er mai 2025, comme chaque année, sera célébrée, la journée internationale du travail.

En écho aux acquis engrangés de haute lutte par les travailleuses et les travailleurs au fil des années depuis 1886 et, eu égard aux transformations que connaissent aujourd’hui les manufactures, les mines et les carrières, le bâtiment et les travaux publics, l’agriculture, les services, etc., le thème sous lequel cette célébration aura lieu est le suivant :

« Œuvrer pour la paix et la stabilité afin de favoriser l’industrialisation, le commerce et le travail décent pour la justice sociale »

Il devient, de ce fait, impérieux et plus qu’urgent de mobiliser l’industrialisation et le commerce comme leviers de transformation, afin de stimuler une croissance économique durable, de créer des emplois décents et de promouvoir l’équité et la justice sociale dans les lieux de travail.

C’est d’ailleurs pourquoi, le 25 avril dernier, Monsieur Gilbert Houngbo, Directeur général de l’Organisation internationale du travail, a exhorté les Etats membres à adopter une stratégie unifiée, articulant création d’emplois, respect des droits du travail et croissance économique, pour bâtir une économie mondiale plus équitable et plus résiliente.

Dans cette même veine, il a mis en garde contre la persistance des déficits en matière de travail décent, qui entravent la prospérité mondiale.

Au nombre de ces déficits, il s’agit du taux élevé d’informalité, du chômage des jeunes ainsi que des inégalités de genre qui tendent à croître chaque jour qui passe.

Travailleuses et Travailleurs du Congo,

Œuvrer pour la paix et la stabilité pour favoriser l’industrialisation, le commerce et le travail décent pour la justice sociale résonne, à l’évidence, avec les politiques nationales en cours dans notre pays, sous la très haute autorité de Son Excellence Monsieur Denis Sassou Nguesso, Président de la République, Chef de l’Etat, qui lança, d’ailleurs, en 2024 une initiative dynamique portant sur l’emploi des jeunes en la décrétant « Année de la Jeunesse ». Cette initiative qui se poursuit à ce jour, vise la création d’emplois décents pour les jeunes en proie au chômage de masse et qui enchaînent, malheureusement encore, de petits métiers du secteur informel. 

Un petit retour en arrière me permet de nous rappeler à tous que, sous la houlette de Monsieur le Premier ministre, Chef du Gouvernement, le Congo a conclu en 2023, avec l’Organisation internationale du travail, le Programme de promotion du travail décent (PPTD 2023-2026) dont la mise en œuvre connaîtra un bond à la fois quantitatif et qualitatif ces deux dernières années de sa mise en œuvre.

Plus près de nous, il sied de citer, au terme de la loi n°48-2024 du 30 décembre 2024, l’harmonisation de l’âge d’admission à la retraite entre les agents civils de l’Etat et les travailleurs relevant du Code du travail.

Plus près de nous toujours, il y a eu le décret n°2024-2762 du 20 novembre 2024 fixant le montant du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) qui est passé de 50.400 F.CFA à 70.400 F.CFA, avec un impact très positif que les parties dans l’entreprise et établissements s’emploient aujourd’hui à capitaliser.

Au plan de la sécurité sociale, je m’en voudrais de ne pas évoquer l’opérationnalisation de la Caisse d’assurance maladie universelle qui entre résolument dans sa phase pratique, de même que la signature, il y a quelques jours seulement, d’une convention entre la Caisse nationale de sécurité sociale et la Caisse de retraite des fonctionnaires, destinée à faciliter la prise en charge des retraités ayant cotisé dans les deux caisses pendant leur vie professionnelle.

Travailleuses et Travailleurs du Congo,

Le 28 avril dernier, le monde et notre continent ont célébré tour à tour la Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail et la Journée africaine de la sécurité et de la santé au travail.

Dans les entreprises nationales, au niveau des organisations professionnels d’employeurs et de travailleurs, de même que dans l’administration et les établissements publics, plusieurs initiatives ont été mises en œuvre, contribuant significativement à la promotion de la sécurité et de la santé au travail dans notre pays. 

D’autres initiatives se poursuivent encore sur le terrain, notamment en faveur de la prévention des risques professionnels dans l’entreprise. 

Au nom du Gouvernement, permettez-moi de me réjouir de toutes ces dynamiques qui se mettent en place et d’exprimer toute ma gratitude à l’ensemble des acteurs du monde du travail qui œuvrent inlassablement pour rendre effective l’application de la convention n°155 de l’OIT sur la sécurité et la santé des travailleurs, entrée en application dans notre pays en octobre dernier. 

Toutes ces initiatives viennent, en outre, comme à l’appui du Profil national de la sécurité et de la santé au travail dont le Congo vient à peine de se doter, alors que se profile l’élaboration de la politique nationale de la sécurité et de la santé assortie d’un agenda de mise en œuvre, pour compter de l’année 2026.

Travailleuses et Travailleurs du Congo,

Après avoir dressé un tableau riche et varié de réalisations en cours dans le monde du travail, il me reste à dire que devant nous s’ouvrent, aujourd’hui, de belles perspectives, à travers, entre autres, l’élaboration de la politique nationale de l’emploi et de la formation, en partenariat avec l’Organisation internationale du travail et l’Agence française de développement ou encore celle de la politique nationale de la sécurité et de la santé au travail que j’ai évoquée plus haut.

Avec la 113è session de la Conférence internationale du travail prévue à Genève, en Suisse, dès le mois de juin prochain, le Congo pourra faire sa grande entrée dans la Coalition mondiale pour la justice sociale en tant que pays pilote, aux côtés de l’Irak pour le Moyen-Orient et la Bolivie pour l’Amérique du Sud. Là aussi, s’ouvre une belle promesse, notamment en ce qui concerne la lutte contre les inégalités d’accès à l’emploi, les inégalités de genre et la promotion de la protection sociale pour tous dans notre pays. 

Ma pensée pour terminer mon adresse aux travailleurs concerne le dialogue social en tant qu’il constitue la condition fondamentale du succès de toutes les initiatives en cours et à venir que je viens d’évoquer, dialogue social que le Président de la République a encore appelé de tous ses vœux l’année dernière, lors de son message sur l’état de la Nation devant le Parlement réuni en Congrès.

2025 a commencé sur les chapeaux de roues, avec une session du Comité national du dialogue social, sous la haute autorité du Premier ministre, Chef du Gouvernement et la perspective que ces premières assises vont en produire d’autres tout au long de l’année, pour le bien des travailleuses et travailleurs de notre pays.

Vive la Journée internationale du travail

Vive les Travailleuses et Travailleurs du Congo

Je vous remercie ». 

VALDA SAINT-DAL/Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-04-30 20:39:49

Denis Sassou-N’Guesso prendra part à Moscou aux festivités du 80ᵉ anniversaire marquant la victoire soviétique sur l’Allemagne nazie

Le Président congolais, Denis Sassou-N’Guesso, prendra part le 9 mai prochain à Moscou, en Russie, aux festivités du 80ᵉ anniversaire marquant la victoire soviétique sur l’Allemagne nazie dont l’idéologie prônait la suprématie de la race aryenne sur les autres peuples du monde.

«Nous allons participer aux festivités pour saluer cette victoire. Ensuite, nous allons nous entretenir, je l’espère, avec le Président Poutine afin de faire le point sur la coopération entre nos deux pays et tracer d’autres perspectives », a déclaré le numéro un congolais, lors d’une interview exclusive accordée à l’Agence de presse russe ‘’African initiative’’, le 26 avril dernier à Brazzaville.

En outre, il a rappelé que le peuple congolais a modestement pris part à cette lutte. Pendant la guerre, Brazzaville avait été proclamée capitale de la France libre lorsque la France était occupée, et les Africains se sont battus aux côtés des autres forces pour vaincre le nazisme et le fascisme.

« Nous allons donc célébrer ce moment historique important à Moscou, et nous saluons le sacrifice consenti par les peuples de l’Union soviétique pour atteindre cette victoire », a relevé le Chef de l’Etat.

Selon lui, la Russie a consenti un sacrifice énorme dans la lutte contre le nazisme et le fascisme. Ce sont les unités de l’Union soviétique qui sont entrées les premières à Berlin et qui ont planté le drapeau sur le Reichstag.

Faisant une parenthèse sur le passé, il a rappelé que près de 20 millions de personnes civiles et militaires de l’Union soviétique, ont trouvé la mort dans les luttes contre le nazisme et le fascisme. « (…) C’est donc un moment de la victoire des forces de la paix et de la liberté sur le nazisme », a-t-il poursuivi.

De même, le Chef de l’Etat a souligné que cet événement sera un jour historique non seulement pour le peuple russe, mais aussi pour les peuples du monde.

La Russie a dit mardi vouloir organiser « la plus grande fête de son histoire » pour les 80 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale, dans un contexte d’exaltation des valeurs patriotiques et militaires en plein conflit en Ukraine.

Les responsables russes établissent régulièrement un parallèle entre le combat de l’armée soviétique contre l’Allemagne nazie d’une part, et d’autre part l’assaut de grande ampleur déclenché par Vladimir Poutine sur l’Ukraine qu’il faudrait, selon la rhétorique officielle, « démilitariser » et « dénazifier ».

À l’inverse, l’Ukraine compare elle les ambitions du Kremlin à la volonté de domination du régime d’Adolf Hitler.

L’annonce de ces festivités interviennent au moment où s’intensifient les frappes dévastatrices et meurtrières de l’armée russe sur l’Ukraine.

Vladimir Poutine a signé mardi un décret élargissant le recours possible à l’arme nucléaire après le feu vert accordé par Joe Biden à l’utilisation de missiles américains en territoire russe.

Des responsables russes mettent régulièrement en garde les Occidentaux contre le risque de troisième guerre mondiale que leur soutien à l’Ukraine risquerait de déclencher.

Le 8 mai 1945, à 23h01, la capitulation de l’Allemagne entra officiellement en vigueur, faisant taire les armes après six années d’un conflit dévastateur.

Le 8 mai 2025 marquera le 80ᵉ anniversaire de la victoire des Alliés sur l’Allemagne nazie, événement qui mit un terme à la Seconde Guerre mondiale sur le continent européen.

Se rappeler ensemble de ces moments, le temps d'un instant...comme pour retenir le souffle de l’Histoire avant qu’il ne s’efface.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photos : DR

Créé le 2025-04-30 16:24:57

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