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Radio et Télé Congo : La reprise des programmes est effective

Le ministre congolais de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla, a confirmé jeudi 15 mai 2025, sur son compte X, la reprise effective des programmes sur les médias du service public, Radio et Télé Congo, avant de présenter ses excuses aux populations qu'aux plus hautes autorités de notre pays pour ce désagrément causé.

Radio et Télé Congo, ont été frappées depuis mercredi matin d'une panne due aux intempéries.

Actuellement en déplacement, Thierry Moungalla a instruit depuis mercredi les services techniques compétents de Télédiffusion du Congo, dont un encodeur a été gravement endommagé, de se mettre à l'œuvre pour procéder à la réparation, ou au recours à un service de substitution utilisant les ressources du numérique.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-05-16 06:43:21

Dans le silence officiel, la famille Bongo s’exile à Luanda

Ali Bongo Ondimba et les siens ont quitté le Gabon. L’ancienne famille présidentielle a été exfiltrée discrètement et se trouve désormais en Angola. L’information a été officialisée par la présidence angolaise elle-même sur sa page Facebook officielle, confirmant que, sous l’impulsion du président João Lourenço, également président en exercice de l’Union Africaine, la famille Bongo a été libérée et vient d’arriver à Luanda.

Cette sortie du territoire, un bon moment enveloppée de mystère et de dénégations officielles, s’est opérée dans la nuit du 15 au 16 mai 2025, à bord d’un avion aux couleurs de l’Angola.

Ce transfert hautement confidentiel intervient quelques jours après la visite privée du président angolais à Libreville, le 12 mai dernier, où il avait rencontré Ali Bongo à la résidence de La Sablière.

Cette entrevue, dont les images avaient été brièvement diffusées par la présidence angolaise, apparaît désormais comme le prélude diplomatique à cette opération de départ.

Depuis le début du mois, les signaux avant-coureurs s’étaient multipliés. Sylvia Bongo Valentin avait quitté sa cellule autour du 6 mai, suivie de son fils Noureddin le 9, officiellement pour raisons médicales, et tous deux avaient rejoint Ali Bongo à La Sablière. C’est depuis ce huis clos familial que s’est orchestré l’ultime acte de cette séquence : un départ en toute discrétion, acté au plus haut sommet de l’État.

Silencieuses jusqu’ici, les autorités gabonaises laissent ainsi planer l’image d’un traitement d’exception. Aucun communiqué officiel n’a encore expliqué les modalités de cette sortie, ni les motivations exactes de ce transfert à l’étranger.

Mais dans les chancelleries africaines, une conviction s’impose : ce départ n’aurait pu avoir lieu sans l’aval direct du président Brice Clotaire Oligui Nguema.

Au cœur de cette affaire, c’est la question de la justice et de l’égalité devant la loi qui ressurgit. Comment expliquer cette mansuétude envers ceux-là mêmes qui incarnaient l’ancien régime, alors que tant d’autres restent confrontés à l’implacable rigueur des procédures ?

Mais cette affaire laisse une fois encore l’impression d’une justice à géométrie variable. Et dans l’opinion, une question persiste : en choisissant le silence et l’opacité, le pouvoir n’est-il pas en train de saborder lui-même l’image de probité qu’il s’était efforcé de construire ?

Dans un contexte de spéculations persistantes et d’absence de communication officielle sur la situation de la famille Bongo, une déclaration du procureur général est attendue ce vendredi 16 mai, selon des sources proches du milieu judiciaire. Cette intervention vise à clarifier les circonstances entourant le transfert de Sylvia Bongo Valentin et de son fils Noureddin de la prison à la résidence familiale de La Sablière, ainsi que les raisons médicales invoquées pour justifier cette mesure. Le procureur pourrait également aborder la question de leur éventuel départ du territoire national, apportant ainsi des éclaircissements sur une affaire qui continue d’alimenter les interrogations tant au sein de la population que des observateurs internationaux.

En tout cas, la séquence est désormais scellée : la famille Bongo a quitté la scène gabonaise. Reste à savoir si ce départ marque la fin d’une ère… ou simplement un nouveau chapitre de l’influence silencieuse d’un clan qui, même en exil, continue de faire parler de lui.

Germaine MAPANGA / source Gabonrewiew

Photo : DR

Créé le 2025-05-16 05:59:14

Radio et Télé Congo frappées d’une panne due aux intempéries

Le ministre congolais de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla, a annoncé, sur son compte X, que les médias publics audiovisuels, Radio et Télé Congo, sont frappés depuis mercredi matin d'une panne due aux intempéries.

Actuellement en déplacement, Thierry Moungalla a instruit depuis hier les services techniques compétents de Télédiffusion du Congo, dont un encodeur a été gravement endommagé, de se mettre à l'œuvre pour procéder à la réparation, ou au recours à un service de substitution utilisant les ressources du numérique.

Il a également instruit les directeurs généraux des Médias concernés de communiquer sur la question dans les meilleurs délais.

La diffusion des programmes de Radio et Télé Congo restera, hélas, interrompue, jusqu’à ce que les techniciens de TDC résolvent le problème.

« Je présente toutes nos excuses pour cet immense désagrément, tant aux populations qu'aux plus hautes autorités de notre pays. Je reviendrais vers vous dans les toutes prochaines heures », a écrit Thierry Moungalla sur son compte X.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-05-15 11:34:10

Brazzaville : Colère noire chez les blouses blanches formées à Cuba

Des médecins congolais formés à Cuba, fortement mobilisés, ont manifesté mercredi 14 mai 2025 devant le Ministère de la Santé à Brazzaville.

Ils dénoncent entre autres, le non-paiement des stages d’imprégnation pour la troisième vague, l'absence de décrets pour ceux ayant effectué des stages rémunérés, ainsi que le non-respect de la promesse d’intégration à la fonction publique.

Une manière de faire pression face à la « dégradation des conditions de vie » de ces médecins formés à Cuba, et la « non-reconnaissance dont ils font l’objet ».

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-05-15 08:49:42

Election à l’UNESCO : Fort du soutien de son Gouvernement Firmin Edouard Matoko organise une opération de charme aux diplomates en poste au Congo

Dans la poursuite de sa campagne pour l’élection à la direction générale de l’UNESCO, le candidat met les bouchés double au monde diplomatique. C’est l’objet de sa rencontre de ce mercredi 14 mai 2025 à l’hôtel Hilton des Tours jumelles à Brazzaville. Devant les diplomates accrédités au Congo, Firmin Edouard Matoko évoque ses ambitionset rassure sur  et ses capacités à briguer la direction générale de cette institution.

En compagnie du ministre des Affaires Etrangères, de la Francophonie et des Congolais de l’Etranger, Jean-Claude Gakosso, face aux ambassadeurs et chefs des missions diplomatiques installés dans notre pays, le candidat du Congo a réitéré sa ferme volonté d’apporter des rénovations et innovations escomptées au sein de l’organisation onusienne en charge de l’éducation, la science et la culture.

Ces différentes rencontres du candidat congolais, après celle de la conférence de presse, s’inscrivent dans le cadre de la campagne à l’élection du prochain et nouveau directeur général de l’UNESCO qui aura lieu en novembre prochain.

Face au corps diplomatique résident à Brazzaville, M. Matoko a, une fois de plus dégréné le chapelet de sa vision à la tête de cette instance de l’organisation des nations-unies. Avec pour objectif, convaincre et persuader toutes les délégations assignées à la tâche. ‎

Nonobstant l’attitude de l’ambassadeur de la République arabe d’Egypte, Son Excellence M. Imane Yakout, qui a fait savoir que son pays présente également un compatriote comme candidat à cette élection. Le candidat égyptien bénéficie d’ailleurs du soutien de l’Union africaine en février dernier, puis réaffirmé en juillet 2025, lors du Sommet d’Accra ainsi que celui de la ligue des Etats arabes en ce mois de mai courant.

Eu égard à cette double candidature du continent africain, le congolais Matoko ne se décourage point. Au contraire, il se dope de beaucoup de courage et d’espérance pour affronter avec détermination cette épreuve qui le place plus que favori pour une victoire certaine.  

Des enjeux d’éducation, de culture, de science et de paix, l’organisation devra faire face à des attentes fortes dans un contexte de fragmentation géopolitique. Trois candidats tous issus du Sud sont en lice pour le mandat 2025-2029 : Khaled El-Enany ; ancien ministre égyptien du Tourisme et des Antiquités ; Gabriela Ramos, de nationalité mexicaine, est l’actuelle sous-directrice générale de l’UNESCO, chargée des sciences sociales et humaines et le congolais Firmin Edouard Matoko, sous-directeur général en charge de la priorité Afrique et des relations extérieures à l’UNESCO. Les textes de l'UNESCO n'excluent pas les candidatures des ressortissants d'une même région.

Selon Firmin Edouard, « les deux candidatures africaines pourraient renforcer les chances du continent à avoir un de ses dignes fils à la tête de l'UNESCO. Ce qui peut constituer un atout majeur pour qu’un parmi nous deux puisse arracher la victoire finale », a-t-il positivé avec conviction. ‎

VALDA SAINT-VAL/Les Echos du Congo-Brazzaville

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Créé le 2025-05-14 23:37:58

Mbilia Bel : Je n'ai jamais aimé les rapports sexuels depuis toute petite

L’icône de la musique congolaise, Mbilia Bel, s’est exprimée sur les raisons qui l’ont poussée à ne jamais se marier. Lors de son passage dans l’émission B-One Music, la chanteuse de « Eswi Yo Wapi» affirme pouvoir rester sans relations intimes pendant de longues périodes, précisant qu’elle n’en a pas eu depuis maintenant quatre ans.

La légende de la rumba congolaise a confié n’avoir jamais aimé les rapports sexuels.

« Je ne me suis jamais mariée tout simplement parce que je n’ai jamais aimé les rapports sexuels. Depuis toute petite, j’ai toujours préféré dormir seule dans mon lit. Si quelqu’un souhaite partager ma vie, il doit être prêt à l’accepter. Au mieux, cela peut arriver une fois par trimestre. Ce choix a fait fuir beaucoup d’hommes. Aujourd’hui, cela fait quatre ans que je n’ai eu aucun rapport », a déclaré la danseuse aux reins de roseau.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-05-14 21:03:21

Congo : La Fifa lève la sanction contre la Fécofoot, une bonne nouvelle pour les férus du ballon rond

La Fédération internationale de football association (Fifa) a levé la suspension infligée, depuis le 6 février dernier, à la Fédération congolaise de football (Fécofoot). L’ordonnance de rétractation délivrée au comité exécutif de la Fécofoot a été l’élément déclencheur.

Les équipes congolaises peuvent désormais participer aux compétitions internationales organisées par la Fifa et la Confédération africaine de football.

L’instance mondiale du ballon rond avait pris cette décision après la révocation de Jean Guy Blaise Mayolas, le président de la Fédération congolaise de football, en septembre 2024, réélu en 2022 pour un mandat de quatre ans, et de son comité exécutif.

Le ministre des sports, Hugues Ngouélondélé, reprochait à M. Mayolas une mauvaise gestion financière et des résultats sportifs décevants, notamment ceux de la sélection nationale masculine.

En clair, une intrusion du pouvoir politique dans la gestion interne du football congolais.

Pour arriver à ses fins, le ministre avait favorisé la mise en place d’un « collectif des membres de l’assemblée générale » de la Fecofoot. Celui-ci avait saisi le président du tribunal de grande instance de Brazzaville afin d’empêcher la tenue d’une assemblée générale extraordinaire de la fédération.

Le 4 octobre dernier, la justice a fait évacuer le personnel de la Fecofoot par une escouade de gendarmes, les serrures des locaux ont été changées et M. Mayolas s’est vu interdire l’accès aux comptes de la fédération.

La FIFA, qui soutient M. Mayolas et ne reconnaît pas la légitimité du « collectif », avait envoyé à Brazzaville, en octobre dernier, son directeur régional pour l’Afrique, accompagné d’un membre de la CAF, pour tenter de sortir de l’impasse. En vain.

Lors d’une conférence de presse organisée à Brazzaville, M. Ngouélondélé avait pris acte de la décision de la FIFA et assuré que son Ministère allait tenter de trouver un accord pour que la suspension soit levée, mais pas à n’importe quel prix.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-05-14 20:20:12

Mali : Les autorités de transition ont dissout tous les partis politiques

Les autorités de transition au Mali ont dissous mardi 13 mai, l'ensemble des partis politiques et des organisations à caractère politique. Une décision dénoncée par l’opposition politique. Il existe à ce jour environ 300 partis politiques recensés au Mali.

Cette décision, redoutée par l'opposition depuis plusieurs semaines, marque un tournant autoritaire dans la transition en cours au Mali.

Les autorités avaient déjà abrogé la Charte des partis, qui définissait les bases juridiques, morales et organisationnelles des formations politiques, encadrant leur création, leur fonctionnement et leur financement.

En l’absence de cadre juridique renouvelé, toute forme d’expression politique organisée devient de facto illégale.

Le décret présidentiel va plus loin en interdisant toute réunion de membres de ces formations désormais dissoutes. Il précise toutefois que les responsables politiques ou administratifs en poste peuvent continuer à exercer leurs fonctions, mais sans se prévaloir de leur appartenance partisane ou d’un quelconque statut politique.

Cette mesure s’inscrit dans la continuité des recommandations issues d’une concertation nationale tenue fin avril. Cette dernière, largement dominée par des soutiens du régime la plupart des partis d’opposition ayant boycotté l’événement, avait suggéré de durcir les conditions de création des partis, voire de les dissoudre. Elle avait aussi proposé de maintenir à la tête de l’État le général Assimi Goïta, chef de la junte, sans passer par une élection, pour un mandat de cinq ans, renouvelable.

Les militaires au pouvoir ont renoncé à leur engagement de transférer le pouvoir à un gouvernement civil élu en mars 2024.

L'opposition, déjà fragilisée par des poursuites judiciaires, des suspensions d’activités et un climat hostile à toute voix dissonante, se trouve désormais réduite au silence dans un contexte national toujours marqué par l’insécurité jihadiste et une crise économique profonde.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-05-14 19:32:15

Congo : Alphonse Claude N’Silou nommé Premier ministre par intérim

Le ministre d’État, ministre du Commerce, des Approvisionnements et de la Consommation, Alphonse Claude N’Silou a été nommé ce mercredi 14 mai 2025, Premier ministre par intérim en l’absence du chef du gouvernement Anatole Collinet Makosso en mission, selon une note de service de la Primature dont une copie est parvenue à notre rédaction.

En droit constitutionnel, l'intérim est une disposition généralement prévue par la constitution pour organiser les cas de vacance, d'empêchement ou d'absence temporaire d'un dirigeant, dans l'attente de son retour ou de la désignation d'un nouveau titulaire.

En pratique, le dispositif a surtout pour fonction de régler la délégation de signatures lors de l'empêchement provisoire du titulaire.

En cas d'empêchement définitif, le Président de la République nommerait immédiatement un remplaçant s'il s'agit d'un ministre, et un nouveau Gouvernement, s'il s'agit du Premier ministre.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-05-14 19:09:54

Congo : Des jeunes filles s’impliquent sur le bon usage des TIC

Dans le cadre de la Journée Internationale des Jeunes Filles dans les Technologies de l’information et de communications (TIC), la société Helios Towers a organisé un échange interactif suivi d’un atelier pratique à l'école ESCAT (Ecole Supérieure de Commerce, d’Administration et de Technologie). Cette activité a été une occasion propice et une véritable aubaine pour échanger les expériences des uns et des autres, à travers un atelier pratique pour pousser les jeunes étudiantes à une meilleure inspiration.

À cette occasion, la Directrice des Projets et la Performance Manager de Helios Towers Congo, Madame Flore Petyth en compagnie de Madame Mariam Doray, ont animé un entretien avec échange interactif avec les jeunes filles. Elles ont partagé leurs parcours professionnels, leurs expériences dans le domaine des technologies et les défis qu’elles ont surmontés, tout en prodiguant de précieux conseils pour motiver et encourager ces futurs talents de la gente féminine de notre pays.

UnionLab qui est un FabLab, laboratoire abrité par l’Ecole Nationale Supérieure Polytechnique (ENSP) de l’université Marien Ngouabi a par le biais de son incubateur STEAM (Sciences, Technologies, Ingénierie, Arts et Mathématiques) présenté des jeunes filles qui ont démontré leurs compétences lors d’un atelier pratique, illustrant l’impact des nouvelles Technique d’Information (TIC) et des sciences sur l’innovation et le développement.

« Cet échange était une opportunité unique de montrer aux jeunes filles qu’elles ont toutes leur place dans les secteurs technologiques », a déclaré Maixent Bekangba, Directeur Général d’Helios Towers Congo.

Ainsi selon lui, il espère que ces genres de témoignages inspireront une nouvelle génération de femmes leaders au Congo, dans les TIC.

Pour rappel, Helios Towers est une société indépendante de premier plan dans le domaine des infrastructures de télécommunications. Elle a pour objectif : stimuler la croissance des communications mobiles en Afrique et au Moyen-Orient par la construction et la maintenance des infrastructures de télécommunications passives. Elle opère dans notre pays et est cotée à la bourse de Londres.

L’ESCAT (Ecole Supérieure de Commerce, d’Administration et de Technologie) est un établissement d’enseignement supérieur offrant des formations dans le domaine de la technologie et le management. Il est également un cabinet conseil qui offre aux étudiants diverses possibilités d’avoir des stages pratiques, qui pourront conduire à un emploi durable.

VALDA SAINT-VAL/Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-05-14 18:01:54

Congo : Les enfants en surpoids et obèses sont moins performant à l'école depuis la COVI-19 (UNICEF)

FLORENCE/NEW YORK, le 14 mai 2025 – D’après une analyse publiée aujourd’hui par UNICEF Innocenti – le Centre mondial de la recherche et de la prospective de l’UNICEF, dans nombre de pays parmi les plus riches du monde, les enfants ont vu leurs résultats scolaires, leur bien-être mental et leur santé physique se dégrader de manière significative depuis le début de la pandémie de COVID-19.

Le document intitulé Report Card 19 : Child Wellbeing in an Unpredictable World (Bilan 19 :

Le bien-être de l’enfant dans un monde imprévisible) compare des données de 2018 et de 2022, offrant un éclairage sur les conséquences de la pandémie de COVID-19 et des confinements mondiaux sur les enfants de 43 pays membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et de l’Union européenne (UE).

Depuis le dernier bilan comparable, publié il y a cinq ans, les Pays-Bas et le Danemark conservent leur position en tête du classement des pays où il fait bon grandir si l’on en croit les indicateurs relatifs au bien-être mental, à la santé physique et aux compétences, suivis par la France.

Toutefois, le rapport signale que de nombreux pays ont enregistré une nette détérioration des résultats scolaires des enfants depuis la pandémie, en particulier s’agissant des compétences fondamentales telles que la lecture et les mathématiques. Les écoles ayant fermé leurs portes pendant une période de 3 à 12 mois, beaucoup d’enfants ont dû suivre les cours à distance, ce qui a entraîné des déficits en matière d’apprentissage. D’après les estimations présentées, les enfants accusent un retard scolaire de 7 à 12 mois en moyenne par rapport au niveau attendu, avec un recul plus marqué pour les enfants issus de familles défavorisées.

« Avant la pandémie, les enfants étaient déjà aux prises avec des difficultés dans de multiples domaines, et ne bénéficiaient pas du soutien nécessaire, même dans les pays riches », explique Bo Viktor Nylund, Directeur d’UNICEF Innocenti. « Aujourd’hui, face à l’incertitude croissante qui pèse sur les économies, les pays doivent accorder la priorité à l’éducation, à la santé et au bien-être des enfants afin de leur garantir des perspectives et de veiller à leur épanouissement ainsi qu’à la sécurité économique de nos sociétés ».

Dans l’ensemble des 43 pays étudiés, on estime que huit millions de jeunes âgés de 15 ans – soit environ la moitié des adolescents appartenant à cette tranche d’âge – ne disposaient pas d’un niveau fonctionnel d’alphabétisation et de calcul. Autrement dit, ils n’étaient pas en mesure de comprendre un texte simple, une situation qui soulève des préoccupations quant à leur avenir, d’autant que ce chiffre représente une hausse de 4 % par rapport à 2018. Les proportions les plus élevées ont été observées en Bulgarie, en Colombie, au Costa Rica et à Chypre, où plus des deux tiers des enfants de 15 ans entraient dans cette catégorie.

Le Bilan 19 fait également état de préoccupations dans le domaine de la santé mentale. Il souligne en effet que la proportion d’enfants satisfaits de leur vie a considérablement diminué dans 14 des 32 pays pour lesquels des données étaient disponibles. Le Japon est le seul pays à avoir enregistré une nette amélioration dans ce domaine.

Le rapport, qui poursuit avec une analyse des données relatives à la santé physique des jeunes, indique par ailleurs que le pourcentage d’enfants en surpoids a connu une augmentation importante dans 14 des 43 pays pour lesquels des données sont disponibles, un chiffre qui s’inscrit dans une tendance observée depuis plusieurs années.

D’une manière générale, l’analyse révèle que les pays à revenu élevé ont parfois des difficultés à offrir aux enfants les conditions d’une enfance épanouie et d’un avenir prometteur. Mettant en avant l’impact de la pandémie sur les enfants, elle alerte sur le fait que les progrès obtenus de haute lutte en matière de bien-être de l’enfant dans les pays riches sont de plus en plus menacés par les événements et les chocs mondiaux, notamment par les changements climatiques.

Aussi, pour lutter contre la détérioration du bien-être des enfants, le rapport appelle les gouvernements et les parties prenantes à agir dans plusieurs domaines stratégiques, notamment en : Soutenant le renforcement des compétences, en particulier des compétences en lecture, en écriture et en calcul mais aussi numériques, sociales et émotionnelles, surtout chez les enfants ayant pris du retard pendant la pandémie et issus de familles défavorisées ; Améliorant la santé mentale des enfants grâce à des actions de promotion et de prévention, en fournissant des services spécialisés et en luttant contre la violence et le harcèlement, en ligne et dans le monde réel ; Améliorant la santé physique des enfants en veillant à ce qu’ils aient accès à une alimentation nutritive et en limitant le marketing et la promotion des aliments mauvais pour la santé ; Établissant un dialogue avec les enfants afin de mieux comprendre leurs expériences et leur point de vue, et en œuvrant avec eux à la recherche de solutions pour améliorer leur bien-être.

« Au lendemain de la pandémie, les données dressent un tableau préoccupant du bien-être des enfants, en particulier de ceux issus de milieux défavorisés », conclut Bo Viktor Nylund.

« Face à l’étendue des difficultés auxquelles sont confrontés les enfants, il est nécessaire de mettre en place une approche cohérente, globale, couvrant toute la période de l’enfance et qui réponde à leurs besoins à chaque étape de leur vie ».

Dans les pays les plus riches, le bien-être des enfants s’est fortement détérioré depuis la pandémie de COVID-19

Source UNICEF-Congo

Créé le 2025-05-14 09:48:59

Congo-Obsèques : Inter club a rendu un vibrant hommage à Minga Tchibinda Noël Pépé, un ’’Yaoundé 72’’

Le club multidisciplinaire Inter club a rendu un hommage mérité à leur ancien sociétaire, Minga Tchibinda Noël, décédé à Brazzaville. Les sportifs, anciens et nouveaux, les représentants des clubs du Congo, les anciens footballeurs venus de l’étranger ont tenu à honorer celui-là qui fut un grand artisan de notre football. D’abord joueur sur le terrain puis coach sur le banc, le footballeur Minga a rassemblé une grande foule au stade d’Ornano où il fit des gros exploits.

Le cœur meurtri et plein de douleur, la direction de l’Inter club, malgré la récession, a donné le meilleur de lui-même pour rendre un hommage digne et accompagner Minga Tchibinda Noël à sa dernière demeure.

Les différentes sections du club ont procédé à des démonstrations de deux (2) minutes chacune : Karaté ; Boxe ; Judo ; Shotokan... La section football était la dernière à faire cet hommage en jouant un match d’exhibition. Le match qui a duré 5 fois 2 minutes a opposé les anciens footballeurs, avec à sa tête Mouyabi Chaleur à Inter club.

Une véritable passation de témoins entre l’ancienne génération et la nouvelle, représentée par l’équipe actuelle d’Inter club, ses jeunes qui doivent pérenniser l’œuvre grandiose commencée puis laissée par les anciens. Ceux-là qui ont remporté les grandes victoires et ont ramenés des prestigieux trophées, à l’instar de la Coupe d’Afrique des Nations, lors de la 8e édition, à Yaoundé au Cameroun en 1972. Lors du recueillement, il y a eu la présence remarquée de : Jean-Michel Mbono, dit Le Sorcier, Poaty Idalgo, Bagamboula Mbemba Jonas Tostao et les autres vainqueurs de cette CAN 1972.

Dans le recueillement et la tristesse, l’oraison funèbre a été lu par le Secrétaire général d’Inter club, Djibril Mouyoki, qui, a vanté les mérites et les exploits de Minga Noël. Le champion Minga Noël qui a commencé sa carrière sportive à Pointe-Noire, non pas dans AS-Cheminot comme le voulu son frère aîné, mais plutôt dans V. Club Mokanda, est venu la poursuivre à Brazzaville, intégrant ainsi le grand club d’Inter club, au sein duquel il y a passé toute sa carrière.

Minga Noël a été certes, champions d’Afrique avec Congo-Sport, actuellement Diables Rouges en 1972, en tant que joueur, il a aussi gagné une Coupe d’Afrique des Clubs champions, avec les faunes du Niari, AC-Léopards comme entraîneur attitré. Sous la brillante présidence du célébrissime Rémy Ayayos, qui redonna espoir à notre football. Il a été maintes fois entraineur des équipes nationales de football, juniors, séniors et son club de prédilection, Inter.

Plusieurs autorités, dirigeants des clubs et anciens sportifs ont déposé une gerbe de fleurs et se sont inclinés devant la dépouille de l’illustre disparu. De Rémy Ayayos, aux anciens de Yaoundé 72, en passant par les joueurs et joueuses des clubs, tout le monde a défilé afin de se recueillir pour le dernier hommage à ’’Pépé’’. La couronne des fleurs du club Inter a été déposée par son 1er Vice-président, le colonel Jean-Marie Ompébé.

Après le culte funéraire célébré en la Basilique Sainte-Anne du Congo de Poto-Poto, le cortège s’est ébranlé vers le cimetière Bouka VIP de Brazzaville, où Minga Tchibinda Noël Pépé a été inhumé. Il reposera en paix ad vitam aeternam.

VALDA SAINT-VAL/Les Echos du Congo-Brazzaville  

Créé le 2025-05-14 08:51:15

BSCA.Bank : l’Agence d’Oyo est ouverte au public

Poursuite de l’implantation de la BSCA.Bank en République du Congo. Lundi 12 mai 2025, le Président congolais, Denis Sassou-N’Guesso, a ouvert au public, l’Agence de la Banque sino-congolaise pour l’Afrique (BSCA.Bank), à Oyo, dans le département de la Cuvette (nord). Un outil important pour l’accompagnement des activités des opérateurs économiques au bord de l’Alima et ses environs.

L’éclat de cette cérémonie, marquée par la coupure du ruban symbolique et la tombée du rideau qui couvrait l’enseigne de l’Agence, a été rehaussé de la présence, notamment, du maire de la ville d’Oyo, Gaston Yoka, du Président du conseil d’administration de cette institution financière, Rigobert Roger Andely, du président du conseil d’administration de la banque chinoise M. Gwu Cho, de l’argentier congolais, Christian Yoka et, bien sûr, des populations locales bénéficiaires.

Se rapprocher des Congolais afin de leur offrir des services de qualité, tel est le credo de la BSCA.Bank, née sur une terre riche d’amitié, fruit précieux cultivé avec soin par les Présidents chinois Xi Jiping et congolais Denis Sassou-N’Guesso.

Pour le maire d’Oyo, Gaston Yoka, dans son mot de bienvenue, la présence de la BSCA.Bank est un signe de la crédibilité dont jouit la République du Congo vis-à-vis des partenaires étrangers dont la Chine. Preuve que la coopération entre La Chine et le Congo se porte bien et augure un avenir radieux.

M. Rigobert Roger Andelly, Président du Conseil d’administration a fait la présentation du projet : « Au rez-de-chaussée de ce bâtiment d’un étage (R+1), se trouve le grand hall d’accueil et le guichet grand public, un GAB en guichet automatique pour les retraits et versements et un distributeur automatique uniquement pour les retraits. Ces deux distributeurs automatiques fonctionneront 24h/24 et 7 jours /7 ».

De son côté, le Ministre des Finances, Christian Yoka, s’est réjoui de l’implantation de cette banque commerciale à Oyo pour accompagner une dynamique économique naissante : « Il n’y a pas d’économie résiliente et prospère sans banque stable ».

Il a loué également le dynamisme des populations bénéficiaires d’Oyo et des environs, et les a exhortées à faire de cet établissement leur partenaire privilégié.

La BSCA.Bank, dernière-née des onze (11) banques congolaises, est en pole position dans le paysage bancaire congolais, avec 20,52% de volume total des dépôts en juillet 2023.

Le capital social à la création de la BSCA. Bank est chiffré à plus de 53 milliards Fcfa. Un record battu pour les pays francophones du continent.

Banque commerciale comme toutes les autres banques installées au Congo, la BSCA Bank financera tous les secteurs de l’économie congolaise, y compris l’agriculture. En plus de ses fonctions classiques propres à toutes les banques, la BSCA Bank, appuyée par la 5e banque du monde, compte introduire au Congo des produits bancaires innovants, particulièrement dans les domaines du financement des investissements structurants, le soutien aux Etats, à travers la souscription des bons du Trésor, du commerce international, les opérations en monnaie chinoise dont elle prévoit être le leader en Afrique, du marché financier mondial (opération swaps, produits dérivés…).

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photos : DR

Créé le 2025-05-13 12:06:08

Après avoir heurté un caillou au niveau de Foralac, son véhicule s’est retrouvé avec le pot d'échappement arraché et le réservoir percé

Depuis l'arrêt du trafic ferroviaire sur la ligne Comilog, plusieurs véhicules rencontrent d'énormes difficultés. Surtout pour ceux qui n'ont pas de marques adaptées à l'état de ces routes défoncées. Après avoir heurté un caillou au niveau de Foralac à un jet de pierre de Makabana dans le Niari (sud), un chauffeur de la Toyota Corolla, immatriculée 467 JE 6, s'est retrouvé, dimanche dernier, avec le pot d'échappement arraché et le réservoir percé.

Le chauffeur a pris tous les risques du monde de rouler à vive allure avec le pot d'échappement arraché et le réservoir percé.

Malheureusement son aventure va s'arrêter dans le mayombe après avoir franchi les Saras là où la pompe a cédé définitivement.

Il est 3h du matin, pas de miracle à faire. Garer et attendre 6 h pour mener les démarches, c’était la seule solution pour le chauffeur qui revenait de Moungoundou-Sud à destination de Pointe-Noire.

C’est finalement lundi autour de 14 heures qu’un mécanicien en provenance de Pointe-Noire est venu pour décanter la situation et permettre au chauffeur de retrouver le moral qui était déjà en berne et dans les chaussettes.

L’impraticable réseau routier du Congo est le talon d’Achille au développement du pays. Il suffit, pour s’en rendre compte, d’effectuer une virée dans l’arrière-pays pour constater qu’elles ressemblent plus à des pistes d’éléphants. Seuls des transporteurs téméraires s’y aventurent. Au grand dam des populations qui n’arrivent pas à écouler le produit de leur dur labeur à Brazzaville, à Pointe-Noire, à Dolisie ou dans d’autres agglomérations.

Couverts de boue, les véhicules zigzaguent pour éviter les nids-de-poule et bourbiers mais ne peuvent contourner les énormes crevasses inondées.

Les résolutions des équations des réseaux routiers au Congo sont toujours attendues par le commun des Congolais.

Le gouvernement réfléchi sans doute aux stratégies pour que le pays ait des routes de qualité qui permettront aux Congolais de circuler en toute quiétude.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-05-13 09:17:22

Congo-UNESCO : Firmin Edouard Matoko bénéficie du soutien effectif du Gouvernement pour sa candidature à la direction générale

Le Gouvernement du Congo se mobilise vivement sur la candidature de Firmin Edouard Matoko au poste de directeur général de l’UNESCO, en organisant une conférence de presse, le 12 mai 2025 à Brazzaville. Le candidat du Congo a dévoilé ses ambitions et, quelques-unes des lignes directrices de son programme.

Devant la presse nationale et internationale, Firmin Edouard Matoko était entouré et accompagné des ministres : Thierry Lézin Moungalla, de la Communication et des Médias, Porte-parole du Gouvernement ; Lydie Pongault, des Industries culturelles, Touristique, Artistique et des Loisirs ; Delphine Edith Emmanuel, de l’enseignement supérieur, Rigobert Maboundou, de la Recherche scientifique et de l’Innovation Technologique ; Jean-Luc Mouthou, de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation. En présence de l’ambassadeur du Congo auprès de l’UNESCO, Henri Ossebi, des directeurs de cabinet et des hommes de culture.

C’est au cours de cette conférence de presse que Firmin Edouard Matoko a été présenté officiellement comme le candidat de la République du Congo.

Soutenu vivement par le Gouvernement puis le chef de l’Etat, Denis Sassou Nguesso, le candidat naturel au poste de directeur général à l’UNESCO, Firmin Edouard Matoko, dans un jeu de question-réponse, a dévoilé ses ambitions pour l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).

Ayant été longtemps au service de cette institution onusienne, connaissant toutes les arcanes de la Maison UNESCO, Firmin Edouard Matoko jouit de l’estime de ses paires et détient ce profil idéal qui fera de lui, se digne directeur qui viendra, non seulement découvrir les secrets de l’institution, mais apportera ce plus dont il est capable avec son savoir-faire. Sous-directeur général pour la priorité Afrique et les relations extérieures à l’UNESCOA, le congolais-candidat est un personnage très bien connu au sein de ladite organisation. Avec une expérience de plus de trois décennies, M. Matoko a exercé plusieurs hautes fonctions à travers les cinq continents.

Dans cet échange avec la presse, Firmin Edouard Matoko a évoqué les défis majeurs à relever s’il est à la tête de cette institution. Il est conscient et convaincu que son ambition est de réformer l’UNESCO, qu’il envisage de transformer en un véritable laboratoire d’idées au service des Etats, mais également des peuples et de la société civile.

Il préconise le renforcement de l’enseignement de base en Afrique et la promotion à l’accès à l’enseignement.

« Ma candidature est un défi personnel, un défi pour le Congo mon pays et un défi pour l’Afrique toute entière… », a-t-il déclaré.

M. Matoko projette aussi l’usage du numérique comme levier capital pour la paix, car selon lui, le numérique est une arme à double tranchant qui peut rapprocher les peuples, mais peut aussi semer la discorde par la désinformation. A cet effet, il promet une large intensification des actions en la matière.

« Je tiens à souligner que cette campagne que nous venons de commencer ici et maintenant, il y a l’implication personnelle du Président de la République, Son Excellence Monsieur Denis Sassou Nguesso, avec la présence des membres du Gouvernement à cette conférence de presse en témoigne. Il y a tout un réseau diplomatique qui se met en place dans les pays des grands électeurs, y en a 58. Ainsi, y a des dispositions qui sont prises pour que nous puissions nous rendre dans ces capitales. Il y a un travail, qui se fait depuis la délégation à Paris auprès des délégations permanentes. Je puis dire que je suis satisfait de cette campagne. La force de cette campagne réside sur l’implication de nos autorités, je le sens », a-t-il renchéri avec optimisme et détermination.

« Certes, une compétition n’est jamais gagnée cagné d’avance, ni perdue d’avance non plus ! », s’est exclamé confiant, le ministre de la Communication et des Médias, Porte-parole du Gouvernement.  

En rappel, le candidat du Congo est diplômé en relations internationales et en gestion des affaires culturelles, Firmin Edouard Matoko est haut cadre à l’UNESCO, où il a passé toute sa carrière professionnelle dès les années 1990 en occupant divers postes stratégiques et de commandement.

Cette longue carrière au sein de l’UNESCO pourrait être un catalyseur avantageux lors de la 43e session de la conférence générale en novembre 2025 en Azerbaïdjan pour l’élection du nouveau directeur général.

Espérons que cette aventure commune qui démarre durera toujours avec la victoire du candidat, on dira, le candidat de l’Afrique car, depuis Amadou-Mahtar Mbow, le sénégalais, le continent noir a ce pressentiment de placer un de ses fils à la tête de cette instance onusienne.

VALDA SAINT-VAL/Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-05-13 08:35:58

France : La Semaine africaine 2025 célèbre la diversité culturelle du continent du 19 au 21 mai au siège de l’Unesco à Paris

Cette année, l’édition 2025 de la Semaine africaine de l’UNESCO met en lumière l’importance de l’engagement autour du thème : « Solidarité mondiale pour la restitution et la restauration du patrimoine africain par le biais de la culture, de l’éducation et des sciences. » Ce grand rendez-vous du donner et du recevoir aura lieu du 19 au 21 mai au siège de l’Unesco situé dans le 7e arrondissement de Paris.

Avec un programme entièrement renouvelé, aussi riche que varié — conférences, projections de films, gala, expositions, réception-cocktail et présence de haut niveau — l’UNESCO et le Groupe Afrique célèbrent à l’honneur la descendance africaine et la diaspora. Cet événement annuel célèbre la diversité culturelle du continent à travers ses six régions (Afrique du Nord, de l’Ouest, du Centre, de l’Est, australe, et la « sixième région » : la diaspora africaine) et souligne l’importance de l’éducation au service du développement durable et de l’innovation.

Le Congo-Brazzaville sera représenté entre autres, par Tiras Mokodzi, connu sous le nom de Tiras, artiste peintre né au Congo Brazzaville en 1996.

Ayant toujours eu une passion pour l’art en général, il effectue des études en architecture d’intérieur en 2019 dans une école d’art parisienne. Après avoir obtenu son bachelor en design d’espace en 2022, Tiras poursuit sa formation à travers le master "architecture d’intérieur". En parallèle à cette formation, il a développé sa pratique artistique grâce à de nombreuses commandes de tableaux et des expositions essentiellement à Paris. C’est ainsi qu’en mars 2024, après avoir entamé sa deuxième année de master, il décide de se consacrer pleinement à son art.

Tiras est donc un artiste peintre avec des connaissances solides en architecture et en design d’espace. Il s’inspire du monde qui l’entoure, voilà pourquoi ses sources d’inspiration sont variées. Mais les paysages et les animaux africains sont sa plus grande inspiration.

Ayant grandi en France depuis l’âge de huit ans, son art est un mélange de ses origines congolaises avec un style inspiré des artistes du courant impressionnisme dans un premier temps (Van Gogh, Monet) puis du pointillisme (Seurat, Signac).

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-05-13 08:14:55

Lancement du Programme FIGA Diaspora pour encourager l'investissement et l'entrepreneuriat au sein de la diaspora congolaise de France

La diaspora congolaise si elle est organisée et soutenue peut être source de créativité et de richesses pour le pays beaucoup plus que l’aide internationale dont nous sommes tributaires tout le temps. Afin de freiner la cassure entre institutions de la République et les compatriotes de l’étranger pour la construction de ce bien commun qu’est le Congo, les autorités congolaises sont déterminées à corriger les erreurs du passé et rattraper le retard constaté à ce jour. C’est dans cette optique, que la délégation du Fonds d’Impulsion, de Garantie et d’Accompagnement aux Initiatives des Congolais (FIGA) conduite par son DGA, Brice Makaya Kokolo, a procédé samedi 10 mai 2025 à l’Ambassade du Congo à Paris, au lancement officiel du Programme FIGA Diaspora, une initiative novatrice visant à encourager l'investissement et l'entrepreneuriat au sein de la diaspora congolaise. Une volonté du gouvernement congolais qui prend ici le contre-pied d’une certaine opinion qui tend à vouloir confiner le rôle de la diaspora uniquement dans le champ politique.

« Nous venons présenter à la diaspora congolaise de France, la vision du Président de la République, Denis Sassou-N’Guesso qui pense que le FIGA ce n’est pas seulement pour les congolais qui sont sur le territoire national, mais c’est pour tous les enfants du Congo partout où ils sont pour qu’ils puissent contribuer au développement économique de notre pays », nous a confié le directeur général adjoint du FIGA, Brice Makaya Kokolo.

« Ce que nous attendons de la diaspora congolaise de France, c’est qu’elle nous apporte ses compétences, ses expériences et n’ayons pas peur de le dire, ses ressources financières pour contribuer au développement du pays. Aujourd’hui, nous avons 25 milliards de FCFA en capital pour nous permettre d’accompagner avec effet de levier qui désigne l'utilisation de l'endettement pour augmenter la capacité d'investissement d'une entreprise, jusqu’à 50 millions de FCFA, les entrepreneurs congolais », a-t-il ajouté, avant de préciser que désormais, il est question de maintenir cette dynamique participative et de franche collaboration entre Congolais de tous bords vivant loin des frontières nationales et le gouvernement pour développer le pays et faire face à la crise financière qui phagocyte le Congo.

Cette initiative a été saluée avec véhémence par les entrepreneurs congolais de France.

« Conscient de l’importance de la diaspora congolaise dans le développement national et dans l’esprit de la politique d’inclusion, le gouvernement congolais considère que sa diaspora est un élément important qui ne peut être ignoré dans le développement socio-économique du pays. La diaspora congolaise de France a toujours été l’épine dorsale du pays à travers les nombreux cadres qu’elle fournit ou encore les nombreux projets qu’elle entreprend. Ce Programme FIGA Diaspora vient donc à point nommé pour permettre aux membres de la diaspora qui ont la volonté et le courage d’entreprendre, de mettre leur énergie, leurs compétences et leurs ressources au service du développement du Congo. On prend souvent des cas isolés pour jeter l’anathème sur toute la communauté expatriée en occultant ses apports au pays. Cette vision de stigmatisation est contreproductive à la longue en semant les grains pour décourager les bonnes initiatives. Alors nous disons merci à la délégation du FIGA qui est venue nous tendre la main », a déclaré M. Mounzeo, entrepreneur congolais basé à Paris en France.

« Un gouvernement quel qu’il soit qui n’intègre pas la composante diaspora dans sa politique commet immanquablement une erreur. Elle constitue, à cet égard, une potentielle mine de compétences de standard international. Une mine exploitable d’une manière soit ponctuelle soit permanente à la faveur du retour au pays natal de ces hommes et de ces femmes qui demeurent sensibles à l’appel de leurs racines. C’est dire l’importance de la création du FIGA et de son Programme Diaspora pour faire bouger les lignes. Non seulement les PME sont les moteurs de la croissance et de la création d'emplois au niveau local, mais elles contribuent aussi, de plus en plus, à relever des défis prioritaires notamment en ce qui concerne le développement durable et la prestation des services publics. Je tire mon chapeau au gouvernement congolais et au Président de la République, Denis Sassou-N’Guesso pour le FIGA qui répond à travers ses trois piliers fondamentaux à savoir : l’Impulsion, la Garantie et l’Accompagnement d’une nouvelle génération des entrepreneurs congolais », a affirmé Tiras, artiste-peintre congolais.

Pour l’avocat Anatole Elenga, « le FIGA est une chance et une très bonne opportunité qui va permettre in fine aux congolais de récupérer la petite économie gérer par les expatriés, afin d’éviter ou de réduire suffisamment la fuite des capitaux ».

Ce programme FIGA Diaspora cherche à exploiter le potentiel considérable des Congolais expatriés pour contribuer à la diversification et à la croissance économiques de la République du Congo.

Il reconnaît le rôle essentiel que jouent les diasporas dans le développement de leurs pays d'origine. La diaspora congolaise, avec ses compétences, ses expériences et ses ressources financières diverses, représente un puissant moteur de développement économique.

Ce programme est donc conçu pour combler le fossé entre ce potentiel et les opportunités disponibles au Congo-Brazzaville.

Objectifs et Avantages Clés

Le Programme FIGA Diaspora s'articule autour de plusieurs objectifs fondamentaux :

Promouvoir les Opportunités Entrepreneuriales 

Le programme mettra en lumière les opportunités d'investissement dans les secteurs clés de l'économie congolaise, notamment l'agriculture, l'industrie, les infrastructures et les services.

Mobiliser l'Investissement de la Diaspora

Le FIGA vise à faciliter et à soutenir les membres de la diaspora dans la création et le développement d'entreprises au Congo-Brazzaville.

Créer un Écosystème de Soutien

Le programme établira un environnement favorable à l'entrepreneuriat en simplifiant les procédures administratives, en assurant la sécurité juridique et financière et en facilitant l'accès au financement.

Faciliter le Transfert de Connaissances et de Compétences

Le FIGA encouragera l'échange d'expertise et de bonnes pratiques entre la diaspora et les entrepreneurs locaux.

Secteurs Cibles et Éligibilité

Le programme est ouvert à tous les citoyens congolais vivant à l'étranger qui souhaitent investir et créer des entreprises dans les secteurs stratégiques alignés sur le Plan National de Développement (PND). Une attention particulière sera accordée au secteur immobilier, grâce à des partenariats établis avec des institutions clés.

Pour être éligibles, les candidats doivent :

• Être de nationalité congolaise.

• Résider légalement dans leur pays de résidence.

• Être âgé d'au moins 18 ans.

• S'engager à bénéficier d'un accompagnement professionnel en gestion d'entreprise.

• S'engager à formaliser leur entreprise au Congo-Brazzaville.

Composantes du Programme

Le Programme FIGA Diaspora offrira une gamme complète de services de soutien, comprenant :

• Un Guichet Unique : Pour simplifier les démarches administratives.

• L'Accès au Financement : En facilitant l'obtention de prêts et les mécanismes financiers.

• L'Information et le Réseautage : Des campagnes de communication ciblées, des forums économiques et des événements d'affaires.

• L'Accompagnement Immobilier : Des partenariats pour faciliter l'acquisition de biens immobiliers.

• L'Engagement Communautaire : La mobilisation des associations de la diaspora et la promotion du transfert de compétences.

Appel à l'Action

Le FIGA invite tous les membres intéressés de la diaspora congolaise à participer à ce programme transformateur. En investissant leurs talents et leurs ressources, ils peuvent jouer un rôle central dans la construction de l'avenir du Congo-Brazzaville.

Jean-Jacques Jarele SIKA / les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-05-12 14:41:05

Lancement national de la 12e édition du Fespam à Impfondo, les artistes ont plongé la ville dans une ambiance torride

Impfondo, capitale du département de la Likouala, a abrité ce week-end la première phase du lancement officiel de la 12ᵉ édition du Festival Panafricain de Musique (FESPAM), sous le patronage du premier ministre Anatole Collinet Makosso qui était accompagné de la ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des loisirs, Marie-France Lydie Hélène Pongault et du commissaire général du FESPAM Gervais Hugues Ondaye.

Au cours de la célébration inédite pour les populations locales, les artistes ont plongé la ville hôte dans une ambiance électrique et haute en couleurs.

Plus qu’un simple lancement, cet événement a marqué le début d’une célébration continentale de la musique, de la culture et de l’unité africaine.

En choisissant Impfondo comme point de départ de cette édition, le gouvernement congolais affirme sa volonté de décentraliser l’offre culturelle, en valorisant tous les territoires et en rendant la culture accessible à chaque citoyen.

Le clou de cette 12ᵉ édition est attendu à Brazzaville, du 19 au 26 juillet 2025, où convergeront artistes et publics venus de toute l’Afrique et de la diaspora ; après le détour de Paris pour le lancement international en juin prochain.

En juillet 2011, le Fespam a été annulée suite à une bousculade, qui avait fait 7 morts et une trentaine de blessés, à l’entrée du stade Félix Eboué, au centre de la capitale Brazzaville.

Le gouvernement congolais a annulé celui de 2017 pour des « impératifs insurmontables d’agenda».

Une décision qui avait provoqué une vague de réactions dans les rues de Brazzaville.

La relance des activités du Festival panafricain de musique (Fespam) a eu lieu en juillet 2023, après près de huit ans de pause.

Créé en 1995 par l'Union Africaine (UA) et le Centre international de civilisation bantu (CICIBA), le Fespam a pour missions entre autres, de valoriser les musiques africaines et celles de la diaspora. Il se tient tous les deux ans à Brazzaville qui abrite son siège.

La première édition a lieu en 1996 en présence de l’ex-président du Congo, le Professeur  Pascal Lissouba.

Ce dernier avait déclaré au peuple congolais et aux friands de la musique africaine que « la musique c’est l’art de dessiner un sourire et la force qui nous permet de chasser le désespoir ».

Cliquer sur la photo pour lire la vidéo

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-05-12 11:35:53

Le 9 mai à Moscou, Denis Sassou-N’Guesso a rendu hommage aux soldats tombés au combat

Le 9 mai 2025 à Moscou en Russie, le Président congolais, Denis Sassou-N’Guesso, a rendu hommage aux soldats tombés au combat.

Le jour de la Victoire, ainsi que d'autres dirigeants qui sont venus aux célébrations à Moscou, Denis Sassou-N’Guesso a déposé des fleurs sur la Tombe d'un Soldat Inconnu près du mur du Kremlin.

Ce geste n'est pas seulement une politesse diplomatique. C'est un rappel que la lutte contre le fascisme fait partie d'une histoire commune qui lie les peuples.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-05-12 09:27:32

Séminaire international Burkina Faso : la contribution de Deve Maboungou a porté sur les défis de la sécurité africaine

Deve Maboungou a participé samedi, en qualité d’enseignant-chercheur de l’Institut Thales Afrique, au colloque intitulé : « Stratégie et perspectives pour une gestion efficace des crises politico-militaires en Afrique ». Une riche expérience de partage et de réflexion collective.

Un moment d’échange intense, qui a réuni chercheurs, décideurs et praticiens engagés, autour d’un enjeu majeur pour l’avenir de notre continent : la stabilité politique et la prévention des conflits.

La contribution de Deve Maboungou a porté sur les défis de la sécurité africaine, avec la volonté de proposer des pistes de réflexion et d’action concrètes, adaptées aux réalités locales.

« Je remercie chaleureusement les organisateurs pour cette initiative et l’ensemble des participants pour la qualité des débats. Parce que penser la paix, c’est déjà œuvrer pour elle », nous a confié le jeune enseignant-chercheur de l’Institut Thales Afrique.

On rappelle qu’à un relatif désintérêt pour l'Afrique sub-saharienne au sortir de la guerre froide a succédé, depuis le début de la décennie 2000, un réinvestissement notable de la part des puissances extérieures au continent. Les Etats-Unis, la Chine ou l'Inde y déploient une activité croissante.

Les causes en sont diverses : la richesse en matières premières et en énergie intéresse, tandis que l'instabilité du continent inquiète.

Si l'Afrique sub-saharienne est une terre de contrastes que l'on ne saurait qualifier de façon univoque, elle est aussi un espace de conflits, traversé d'un arc de crise sur une ligne allant du Soudan et de la Corne de l'Afrique au Congo et affecté, dans sa partie occidentale, par une instabilité chronique.

En 2003, 20 % de la population du continent et 15 Etats sur 54 étaient touchés par la guerre.

Les causes de ces conflits sont évidemment multiples. Les facteurs culturels, religieux, politiques, militaires, économiques s'entremêlent sur fond de crise de l'Etat.

Les conséquences de ces crises dépassent le simple cadre des Etats : l'entrave au développement, le risque sécuritaire régional, les trafics criminels internationaux, les risques sanitaires majeurs, affectent le continent et au-delà, les régions voisines. L'indifférence n'est pas permise et une intervention extérieure peut être nécessaire, parfois sous la forme ultime de l'intervention militaire.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-05-11 14:47:06

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