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La CIJ donne raison à la Guinée équatoriale sur le Gabon au sujet d’îlots disputés, riches en pétrole et en gaz

La Cour internationale de justice (CIJ), la plus haute juridiction de l’ONU, a donné raison lundi 19 mai à la Guinée équatoriale dans un litige qui l’oppose depuis des décennies au Gabon au sujet de trois petites îles situées dans des eaux potentiellement riches en pétrole et en gaz (Mbanié, Cocotiers et Conga).

Les deux nations  situées en Afrique centrale se disputent depuis le début des années 1970 Mbanié, une île d’une trentaine d’hectares (0,3 km2), et Cocotiers et Conga, deux îlots de faible altitude pratiquement inhabités. Ils se trouvent à une dizaine de kilomètres de la terre équato-guinéenne la plus proche et à une vingtaine de kilomètres des côtes du Gabon.

Après plusieurs médiations internationales, le Gabon et la Guinée équatoriale se sont entendus en 2016 pour demander à la CIJ, qui siège à La Haye, aux Pays-Bas, de trancher ce contentieux territorial qui empoisonne leurs relations.

Un document original introuvable

En 1900, la France et l’Espagne, alors puissances coloniales, avaient signé à Paris un traité établissant les frontières entre les deux pays. Mais le Gabon soutient qu’un traité ultérieur signé en 1974, la convention de Bata, lui confère la souveraineté sur les îles. Marie-Madeleine Mborantsuo, présidente honoraire de la Cour constitutionnelle du Gabon, a revendiqué la validité de la convention de Bata qui, selon elle, « a résolu l’ensemble des questions de fond » concernant les frontières.

La Guinée équatoriale affirme de son côté que le Gabon occupe illégalement les îlots depuis qu’il les a envahis en 1972, et conteste la validité de la convention de Bata. Le vice-ministre équato-guinéen des Mines et des Hydrocarbures, Domingo Mba Esono, a déclaré au tribunal que les fonctionnaires gabonais avaient soudainement brandi ce traité lors d’une réunion entre les deux pays en 2003, prenant la délégation équato-guinéenne « complètement par surprise ». « Personne n’avait vu ou entendu parler de cette supposée convention. De plus, le document présenté n’était pas un original mais seulement une photocopie non authentifiée », a déclaré M. Esono.

La délégation de la Guinée équatoriale a mis en doute la légitimité du document et insisté pour que le Gabon en présente une version originale. Philippe Sands, un avocat représentant la Guinée équatoriale, a affirmé que la Cour entrerait « dans le monde de l’invraisemblance et du ridicule » en accordant du crédit à ces « bouts de papier ». « On vous demande de statuer qu’un État peut s’appuyer sur une photocopie d’une photocopie d’un prétendu document, dont l’original est introuvable et dont il n’a pas été fait mention et auquel on ne s’est pas fié pendant trois décennies », a-t-il déclaré.

Les deux pays ont demandé à la CIJ de décider quels textes juridiques sont valides, et non de dire quelle nation détient la souveraineté sur ces îles. Mme Mborantsuo a admis que « malheureusement, ni l’une ni l’autre des deux parties n’[a] retrouvé l’original du traité de la convention de Bata ». Le traité a été établi lors d’une période précédant l’ère électronique, marquée par une « mauvaise tenue des archives », a-t-elle déploré.

Lundi 19 mai, la CIJ a estimé que cette convention « n’est pas un traité faisant droit » et « ne constitue pas un titre juridique ».

La cour a déclaré que le titre légal sur les îles était détenu par l’Espagne, qui l’a ensuite transmis à la Guinée équatoriale lorsque celle-ci est devenue indépendante en 1968.

Source : Le Monde avec AFP

Photo : DR

Créé le 2025-05-19 16:15:36

Congo : Après la sanction infligée par la FIFA, la Fécofoot déterminée à relancer les compétitions sportives

La Fédération Congolaise de Football (Fécofoot) a tenu, ce lundi 19 mai 2025, une réunion d’échanges avec les représentants des clubs de Ligue 1 au siège fédéral à Brazzaville. Des échanges sur la relance des compétitions sportives.

« La saison sportive 2024-2025 est pratiquement perdue. Qu’est-ce qu’il faut faire ? Nous avons le championnat et la représentation congolaise en compétitions africaines. Si nous ne participons pas aux prochaines compétitions, nos équipes perdront les indices de la CAF », a expliqué le président de la fédération congolaise de football, Jean Guy Blaise Mayolas.

Conscients des délais, notamment la date butoir du 30 juin 2025 pour l'engagement en compétitions interclubs de la CAF, les clubs ont proposé de reconduire l’AC Léopards (champion 2023-2024) et l’AS Otoho pour représenter le Congo.

Ils ont également suggéré que la Fécofoot relance ses activités sportives par l’organisation de la Coupe du Congo.

Le championnat national 2025-2026 devrait, quant à lui, débuter en septembre prochain.

Sur les treize clubs attendus, onze étaient présents. V. Club Mokanda n'ayant pas pu faire le déplacement, s’est excusé pour son absence, tandis que l’AS JUK n’a pas pris part à la rencontre.

On rappelle que le secrétaire général de la Fédération internationale de football association (FIFA), Mattias Grafström, a dans la Circulaire n°1933 du 14 mai 2025, informé le Congo et l’ensemble des membres affiliés que la sanction provisoire qui pesait sur la Fédération congolaise de football (Fécofoot) a été levée et permet au Congo de recouvrer ses attributs de membre de la FIFA et de renouer ainsi avec les compétitions internationales en clubs et en équipes nationales.

« Par conséquent, la Fécofoot se voit restituer avec effet immédiat l’ensemble de ses droits de membres conformément à l’article 13 des Statuts de la FIFA. En conséquence, les équipes représentatives et les clubs de la Fécofoot peuvent à nouveau participer aux compétitions internationales. Cette décision signifie également que les membres et officiels de la Fécofoot peuvent à nouveau bénéficier des programmes de développement, des cours et des formations proposées par la FIFA et/ou la CAF. De plus, les associations membres de la FIFA peuvent à nouveau entretenir des relations sportives avec la Fécofoot et/ou ses équipes », a conclu le secrétaire général de la FIFA, Mattias Grafström.

Après cette levée de la sanction, la Fécofoot est désormais face au défi de relancer le football national, sur fond de rassemblement des différentes parties prenantes du football congolais.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-05-19 15:04:22

France : La Fête des Voisins est de retour à Melun !

Le service Démocratie de Proximité et Vie Associative de la Ville de Melun, la capitale départementale de Seine-et-Marne (77), le plus grand département de la région Ile-de-France, en termes de superficie (5 915 km²), relance cette belle tradition après plusieurs éditions reportées à cause de la crise Covid : une occasion idéale pour partager un moment convivial, faire connaissance et renforcer les liens dans le quartier.

La « Fête des voisins » est née officiellement de l'initiative d'Atanase Périfan, qui a lancé l'idée en 1999 au 17 rue Vernier dans le 17e arrondissement de Paris, avec l'association Paris d'Amis qu'il avait créée quelques années plus tôt avec pour but de permettre à des voisins de se rencontrer de façon conviviale, afin de rompre l'isolement qui, selon ses qui, selon ses organisateurs, gagne de plus en plus les villes françaises et de tenter de créer un sentiment d'appartenance au quartier.

Elle est organisée par les citoyens eux-mêmes, et permet de développer la solidarité, la proximité, la cordialité, le lien social, la convivialité et la simplicité dans leur milieu de vie.

Il s'agit de se réunir entre voisins autour d'un apéritif, d'un goûter, d'un repas, afin de partager un moment convivial et faire connaissance.

Et qui sait à la fin de la fête s’il n’est pas reparti dans son appartement avec deux ou trois numéros de téléphone de portable de son voisin ou de sa voisine !

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-05-19 14:12:54

𝟐𝟕e é𝐝𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐑𝐞𝐧𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞𝐬 𝐅𝐫𝐚𝐧𝐜𝐨𝐩𝐡𝐨𝐧𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐒𝐚𝐧𝐭é : le Congo a été représenté par Jean Rosaire Ibara

Le Professeur Rosaire Ibara, ministre de la Santé et de la Population, a représenté le Congo à la 27e édition des Rencontres francophones de la santé dimanche 18 mai 2025 à Genève. Face à une pénurie mondiale de 11M de soignants d'ici 2030, l'urgence est de former et retenir les talents en santé.

À l’occasion de la 27e édition des Rencontres Francophones de la Santé, organisée à Genève, Les Entreprises du Médicament (LEEM), organisation professionnelle de l’industrie pharmaceutique en France, et l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) ont tiré la sonnette d’alarme : le monde fait face à une pénurie annoncée de 11 millions de professionnelles et professionnels de santé d’ici 2030.

Sous le thème « Pas de santé, sans talents », l’événement appelle à une mobilisation des actrices et acteurs francophones (ministres, cheffes et chefs d’entreprise, chercheuses et chercheurs) pour renforcer la formation, l’attractivité et la fidélisation des talents en santé. Les partenariats public-privé sont mis en avant comme leviers essentiels.

Les participants ont échangé autour de questions et problématiques telles que : comment créer et développer les conditions favorables pour former, attirer, retenir les talents au service des intérêts stratégiques des États, de nos systèmes de santé, des entreprises du secteur, des organisations de la santé ?

Seule rencontre francophone organisée en marge de l’Assemblée mondiale de la Santé, cette édition 2025 souligne l’urgence d’une coopération renforcée pour répondre aux défis des systèmes de santé et aux pénuries de médicaments.

Réunion annuelle organisée par le Leem et l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) la veille de l’ouverture de l’Assemblée mondiale de la Santé, cet événement, le seul, en langue française autour de l’Assemblée mondiale de la Santé, attendu par les ministres francophones de la Santé et soutenu par l’IFPMA.

Au Congo-Brazzaville, grâce à une politique engagée depuis peu, le système sanitaire se développe avec la réhabilitation et la construction d’hôpitaux dans les départements du pays.

Cependant, si les infrastructures suivent la mutation de ce secteur en plein essor, le déficit en ressources humaines, notamment en médecins spécialisés, reste un problème majeur.

Pour un peu plus de 6 millions d'habitants, le Congo ne dispose qu’un peu plus de 230 médecins spécialisés dans le secteur public. Un nombre insignifiant au regard du ratio établi par les standards et qui illustre la faible politique de recrutement et de formation du personnel de santé depuis plus d’une vingtaine d’années.

La situation est préoccupante, car si le CHU de Brazzaville prend la part du lion avec une centaine de médecins, les hôpitaux de Loandjili et A.-Cissé de Pointe-Noire et celui de Dolisie avec chacun de 15 à 25 spécialistes, on comprend aisément pourquoi les autres départements sont déficitaires en médecins.

À Ouesso ou à Sibiti, par exemple, un seul spécialiste exerce pour toute la ville. Même situation pour la ville de Gamboma, dans les Plateaux, réputée pourtant comme un carrefour important, où l’on note la présence d’un seul spécialiste.

Si les effectifs globaux du personnel de santé sont inférieurs à 15 000 pour le pays, et s’il faut noter chaque année entre 400 et 500 départs à la retraite, sans qu’il y ait en revanche de véritable politique de recrutement et de formation, la situation risque d’empirer.

Tant quantitativement que qualitativement, le besoin en ressources humaines est évident.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photos : DR

Créé le 2025-05-19 08:32:50

Début du pontificat du Pape Léon XIV : Oligui Nguema présent à la messe solennelle au Vatican

Dimanche 18 mai 2025, le Vatican a été le théâtre d'un événement d'une solennité exceptionnelle avec la célébration de la messe inaugurale du pontificat du Pape Léon XIV. Parmi les nombreux chefs d'État et dignitaires venus du monde entier pour assister à cet événement historique, le président de la République du Gabon, Brice Clotaire Oligui Nguema , et son épouse, la Première dame Zita Oligui Nguema , ont honoré de leur présence l'événement. De nombreuses délégations de dirigeants internationaux étaient également présentes. Celle des États-Unis était dirigée par le vice-président J. D. Vance et le secrétaire d’État Marco Rubio, et celle de l’Ukraine par le président Volodymyr Zelensky. Pour représenter la France, le premier ministre François Bayrou était accompagné des ministres de l’éducation Élisabeth Borne et de la santé et des solidarités Catherine Vautrin.

Le pape Léon XIV, élu pour succéder à François au second jour du conclave le 8 mai dernier, a célébré la messe inaugurale de son pontificat dimanche 18 mai 2025 sur la place Saint-Pierre, au Vatican.

À cette occasion, Robert Prevost a reçu le pallium et l’anneau du pêcheur, symboles du pouvoir pontifical. Le nouveau pape a réalisé aussi son premier tour de papamobile.

Les trois rites propres à cette messe ont ensuite eu lieu : la remise du pallium, de l’Anneau du pêcheur, et la prestation du serment d’obéissance.

Dans son homélie, le pape Léon XIV a dénoncé une économie « qui exploite les ressources de la Terre et marginalise les plus pauvres ». Il a appelé à l’unité dans l’Église et dans le monde. « Frères et sœurs, c’est l’heure de l’amour ! », a-t-il également déclaré, soulignant l’importance de « la charité de Dieu ».

Après la fin de la messe d’inauguration de son pontificat, Léon XIV est de nouveau entré dans la basilique Saint-Pierre.

À tour de rôle, les délégations des dirigeants internationales et des représentants des autres Églises chrétiennes sont venus le saluer.

Parmi eux, le président gabonais, Brice Clotaire Oligui Nguema et son épouse Zita Oligui Nguema , le président ukrainien Volodymur Zelensky, le vice-président américain JD Vance et le premier ministre français François Bayrou.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photos : DR

Créé le 2025-05-19 07:30:23

Brazzaville : Les locaux de la Fécofoot éventrés par des bandits sans vergogne

Scène presque surréaliste que celle vécue au siège de la Fédération congolaise de football (Fécofoot). En effet, l’institution a été visitée par des malfrats sans vergogne. Selon les premiers éléments recueillis, tous les bureaux ont été les cibles de cette visite d’hôtes d’un genre particulier.

Des bureaux pillés, des ordinateurs, des écrans de télé, des équipements sportifs et autres matériels emportés.

Le bouquet : le studio de radio littéralement dévalisé.

L’électricité a été également coupée à cause de plusieurs factures impayées.

En attendant les conclusions des enquêtes, le secrétaire général de la Fédération internationale de football association (FIFA), Mattias Grafström, a dans la Circulaire n°1933 du 14 mai 2025, informé le Congo et l’ensemble des membres affiliés que la sanction provisoire qui pesait sur la Fédération congolaise de football (Fécofoot) a été levée et permet au Congo de recouvrer ses attributs de membre de la FIFA et de renouer ainsi avec les compétitions internationales en clubs et en équipes nationales.

« Par conséquent, la Fécofoot se voit restituer avec effet immédiat l’ensemble de ses droits de membres conformément à l’article 13 des Statuts de la FIFA. En conséquence, les équipes représentatives et les clubs de la Fécofoot peuvent à nouveau participer aux compétitions internationales. Cette décision signifie également que les membres et officiels de la Fécofoot peuvent à nouveau bénéficier des programmes de développement, des cours et des formations proposées par la FIFA et/ou la CAF. De plus, les associations membres de la FIFA peuvent à nouveau entretenir des relations sportives avec la Fécofoot et/ou ses équipes », a conclu le secrétaire général de la FIFA, Mattias Grafström.

Après cette levée de la sanction, la Fécofoot est désormais face au défi de relancer le football national, sur fond de rassemblement des différentes parties prenantes du football congolais.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-05-18 13:08:34

CEG Pierre Lountala de Dolisie : Début des travaux de construction d’un bâtiment de 4 salles de classe pour améliorer les conditions de scolarisation

L’éducation, c’est le plus beau choix. Et d’ailleurs, le président américain, Abraham Lincoln, disait : « Si vous pensez que l’éducation coûte trop cher, essayez l’ignorance ». A Dolisie (sud), les autorités départementales ont fait le choix du savoir, de la connaissance, de la culture, mais surtout de la joie des enfants. C’est dans cette optique que le directeur départemental de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation du Niari, Serge Roland Nkalath a procédé vendredi 16 mai 2025 au lancement officiel des travaux de construction d’un bâtiment de 4 salles classe pour améliorer les conditions de scolarisation des élèves du CEG Pierre Lountala de la capitale de l’or vert.

Avec des effectifs pléthoriques (2302 élèves) et 9 salles de classe seulement, le collège Pierre Lountala,  créé en 1987 sur initiative de la population de Dolisie, connaît des sérieux problèmes d’où l’obligation d’avoir des nouvelles salles. C’est ce qui avait été décidé par le conseil d’administration de fin d’année scolaire 2023-2024 mais également celui de programmation de rentrée scolaire 2024-2025.

Avec donc l’appui des parents d’élèves, le directeur départemental de l’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation du Niari, Serge Roland Nkalath, a décidé de lancer les travaux d’un bâtiment de 4 salles qui va amener une fois les travaux finis d’avoir 13 salles afin de ne plus avoir des salles de plus de 100 élèves comme aujourd'hui.

Le lancement des travaux ont eu lieu en présence de l’association des parents d’élèves et du directeur du CEG Pierre Lountala, Ludovic Maxime Maboulou, déterminé à améliorer le niveau des élèves et inscrire le CEG Pierre Lountala sur la liste des meilleurs établissements scolaires du Niari et du Congo.

« La construction de ce bâtiment scolaire de 4 salles de classe pour améliorer les conditions de scolarisation des élèves du CEG Pierre Lountala réaffirme la volonté constante du Président de la République, Denis Sassou-N’Guesso de placer le système éducatif au diapason de ses missions de formation des jeunes à l’esprit d’entreprise et de préparation à la création d’emplois et de richesse. Nous remercions également le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation M. Jean Luc Mouthou qui ne cesse d’offrir un accès équitable à une éducation de qualité à tous les enfants y compris les filles en âge préscolaire », nous a confié le directeur du CEG Pierre Lountala, Ludovic Maxime Maboulou.

Créé en 1987 sur initiative de la population de Dolisie, le collège Pierre Lountala était constitué au début d’un bâtiment comportant 4 salles de classe et un bloc administratif.

Quelques années après, l’Etat a poursuivi son aménagement. Il totalise aujourd’hui 9 salles de classe, pour 16 classes pédagogiques.

Le nombre d’élèves est en forte augmentation. Pour l’année scolaire 2024-2025, le CEG Pierre Lountala compte 2302 élèves inscrits au 31 décembre 2024.

Depuis 2013, ce collège est le plus fréquenté de Dolisie et ceci malgré l’insuffisance des infrastructures.

Au regard des statistiques, l’ajout d’un bâtiment de 4 salles de classe réduira les effectifs des élèves par classe de 119 à 86, la norme étant de 47 élèves ; les classes pédagogiques passeront de 16 à 22.

La situation sera améliorée mais restera critique.

Construire une école, c’est sans doute l’un des gestes les plus beaux qui soit donné. Construire une école est une fidélité à un engagement. « Construire une école, c’est fermer une prison », disait Victor Hugo.

Vivement que les élus de Dolisie, les opérateurs économiques, les parents d’élèves, les personnes de bonne foi et autres décideurs portent un regard attentif et soutenu au CEG Pierre Lountala pour que demain soit meilleur qu’aujourd’hui.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photos : DR

Créé le 2025-05-18 12:08:47

Oyo : Inauguration de 124 nouveaux logements, un tournant décisif dans la lutte contre le mal-logement et la précarité

Le paysage urbain de la ville d’Oyo s’est enrichi d’une nouvelle cité moderne baptisée Denis Sassou-N’Guesso, avec la remise jeudi 15 mai 2025 des clés aux sinistrés de la ville, par les ministres Josué Rodrigue Ngouonimba et Raymond Zephirin Mboulou, dans le cadre du programme présidentiel d’urgence des 1200 logements lancé pour répondre à la crise de l’habitat.

La ville d'Oyo dans la Cuvette (nord) change, s'améliore et se modernise !

Érigée sur une superficie de 5 hectares, cette cité est composée d’habitations modernes allant de deux à trois chambres, chacune équipée d’un salon, d’une mini salle de bain, et bâtie selon les normes environnementales actuelles. Dotées de toitures vertes et de murs peints en blanc, ces maisons conjuguent esthétique, confort et durabilité.

« Le président de la République, son excellence Denis Sassou-N’Guesso, a décidé d’accélérer la politique du logement pour l’épanouissement de la population, en mettant en place ce programme d’urgence. Ces habitations tiennent compte de l’orientation des bâtiments pour une meilleure empreinte carbone et une ventilation naturelle. » a indiqué pour la circonstance ; le ministre de la Construction, de l’Urbanisme et de l’Habitat, Josué Rodrigue Ngouonimba.

Pour le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, Raymond Zéphirin Mboulou, qui a remis les clés à quelques bénéficiaires, « Ce travail est bien fait, notamment en matière de coût et mérite d’être poursuivi. Ensemble, nous devons soutenir ce projet du président qui est aujourd’hui une réalité palpable. »

Le gouvernement ne compte pas s’arrêter là.

Le ministre Josué Rodrigue Ngouonimba a annoncé la signature imminente d’une convention avec la Banque de Développement Shelter Afrique pour la réalisation de 3000 nouveaux logements, prévue le 19 mai 2025.

Le ministre n’a pas indiqué ls sites bénéficiaires des prochains dons de maison dans le cadre de ce projet qui marque un tournant décisif dans la lutte contre le mal-logement et la précarité dans les villes congolaises.

Jean-Jacques Jarele SIKA /source Les Défis du Congo

Photo : DR

Créé le 2025-05-18 08:24:50

Cameroun – Football : Emmanuel Kundé, un ‘’grand lion’’ s’en est allé !

Ancien capitaine emblématique des Lions Indomptables, Emmanuel Kundé a tiré sa révérence le vendredi 16 mai 2025. Ce milieu de terrain défensif déguisé en défenseur central a remporté deux fois la coupe d'Afrique des Nations avec l’équipe nationale camerounaise. Emmanuel Kundé portait le brassard lors de l’héroïque Coupe du Monde de 1990.

Ancien de joueur de Laval et de Reims, et surtout capitaine emblématique du Cameroun, avec 127 sélections entre 1979 et 1992, Emmanuel Kundé est mort vendredi 16 mai.

Avec ce décès, le Cameroun perd l'un de ses plus grands joueurs.

Ancien milieu défensif et défenseur central, Emmanuel Jérôme Kundé débute à Mbankomo Club, une banlieue de Yaoundé, de 1973 à 1975, avant d’atterrir à Tempête de Nanga Eboko, où il va séjourner entre 1975 et 1977.

Grâce à sa qualité de jeu, il est sollicité par le Canon de Yaoundé, où il passera 10 ans. C’est de là qu’il sera repéré par le sélectionneur du Cameroun de l’époque pour rejoindre l’équipe nationale.

Avec les Lions Indomptables, il dispute 127 matchs pour 15 buts inscrits entre 1979 et 1992.

En équipe nationale, Kundé a disputé six Coupes d'Afrique des Nations avec Les Lions Indomptables et en a remporté deux en 1984 et 1988.

Emmanuel Kundé s'est aussi distingué par la qualité de ses frappes et ses coups de pied arrêtés. Il avait marqué l'unique but de la finale sur penalty contre le Nigeria qui avait permis au Cameroun de gagner la CAN 1988.

Emmanuel Kundé porte le brassard, quand avec des joueurs tels Roger Milla, Thomas Nkono ou encore François Omam Biyick parmi tant d’autres, ils portent le Cameroun en quarts de finale lors de la Coupe de monde 1990, en Italie.

La carrière internationale d’Emmanuel Kundé prend son envol en 1987 en France. Son premier club est le Stade Lavallois (1987-1988). Après cette expérience de courte durée, le natif de Ndom rebondit au Stade de Reims. Emmanuel Kundé impressionne le championnat français avec un total de 46 matchs disputés dans les deux clubs où il a évolué.

Emmanuel Kundé repart terminer sa carrière au Cameroun, au Prévoyance Yaoundé puis à l'Olympique Mvolyé.

La mort de l’ancien patron de la défense des Lions a surpris de nombreuses personnes. Dans son quartier à Yaoundé, son voisinage l’aurait aperçu dans la soirée de jeudi, avant la découverte de son corps vendredi au petit matin . Déjà jeudi après-midi, il était en compagnie des jeunes joueurs qu’il encadrait.

L’homme paraissait bien portant, même s’il se remettait d’une maladie.

La communauté sportive rend hommage à cette légende du football camerounais.

Ses anciens coéquipiers lui rendent également hommage. Joseph-Antoine Bell se souvient d’un « type bien qui est arrivé au bon moment avec des résultats ».

Pour Roger Milla, « c’était une pièce importante pour notre équipe nationale, pour le foot camerounais ».

Claude le Roy, sélectionneur du Cameroun de 1985 à 1988, le met également sur un piédestal : « Techniquement, il savait tout faire, c’était le prototype du joueur moderne. »

Né le 15 juillet 1956 à Ndom au Cameroun, Emmanuel Jérôme Kundé est décédé le 15 mai 2025. Il avait 68 ans.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-05-17 22:11:41

Alain Mabanckou remercie Charlotte Dipanda après avoir validé le talent, la voix et la musique de Ferré Gola la meilleure voix d’Afrique

Dans une publication sur sa page Facebook vendredi 16 mai 2025, l’écrivain et professeur congolais, Alain Mabanckou a fait un coucou à la chanteuse camerounaise, Charlotte Dipanda en ces termes : « Bon week-end à vous, en particulier à Charlotte Diapanda… ».

Par cette publication, le célèbre écrivain congolais entend bien rendre l’appareil à la jeune chanteuse camerounaise après avoir validé le talent, la voix et la musique de Ferré Gola, présenté par d’aucuns comme la meilleure voix d’Afrique, véritable instrument de séduction !

Il convient de savoir si Ferré Gola acceptera-t-il une collaboration avec Dipanda comme celle-ci l’a demandé dans sa vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux.

Dans cette vidéo, Charlotte Dipanda faisait des éloges à Ferré Gola pour sa chanson « Amour illusoire » dans laquelle il chante l'âme avec une voix qui caresse le cœur. Chaque note est une plume, chaque mot une vérité.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-05-17 16:15:59

Congo : Le Niari veut faire des produits locaux un levier de développement

Il est fondamental d’accorder la priorité à nos propres productions. Consommer local n’est pas seulement un acte de patriotisme. C’est aussi une stratégie essentielle pour stimuler notre industrie, créer des emplois dignes et garantir notre résilience face aux défis mondiaux. Valoriser le savoir-faire et les produits locaux afin de soutenir les producteurs du département du Niari (sud), c’est l’objectif du conseiller municipal de Dolisie, Aimé Mombo qui vient d’octroyer près de 20 hectares aménagés à Dibeni, dans la sous-préfecture de Louvakou, pour la pratique de l’agriculture, afin d’inciter les Congolais à consommer leurs propres produits.

M. Mombo a signifié que plusieurs denrées sont déjà cultivées dans ce site, entre autres, le poivron, la carotte, la pastèque et d’autres produits de maraîchage. Il est également prévu la pisciculture, l’élevage des porcins et de la volaille, l’installation d’une unité de production d’aliments de bétail, la culture du maïs et du manioc.

En outre, ce projet qui vise à servir aux Congolais des produits bio, aura pour circuit de la ferme à l’assiette, car une gamme de produits verra le jour, dont le saucisson à l’ail et à volaille.

En lançant sa campagne électorale pour la présidentielle le 5 mars 2021, le candidat Denis Sassou N'Guesso, devant une grappe de militants rassemblée au rond-point Lumumba dans le 1er arrondissement en plein cœur de Pointe-Noire, avait promis faire la promotion de l'agriculture à l'échelle nationale en revenant et en insistant sur la dépendance du pays vis-à-vis de l'extérieur en matière de denrées alimentaires qui devra être corrigée car le Congo importe chaque année plus de 700 milliards C.F.A de produits alimentaires. C’est énormissime !

Les conditions climatiques sont très favorables au développement de l’activité agricole au Congo. Le climat chaud et humide où alternent saisons sèches et saisons des pluies offre au pays un fort potentiel agricole.

Mais quelle incongruité que de faire ses emplettes dans les grandes enseignes du Congo-Brazzaville sans les produits du terroir.

Dans les rayons on retrouve à foison la bouffe qui vient de loin, de très loin même. Sur les étals des commerçants, les fruits et légumes sont pour la plupart importés de l'étranger, "même les safous", pour paraphraser le Président congolais, Denis Sassou N'Guesso lors de ses différents meetings de campagne électorale en mars 2021.

Dopons notre agriculture. C’est une véritable mine d’emplois de nature à atténuer cette déferlante qu’est le chômage. C’est aussi un véritable atout en ces temps de diversification de l’économie nationale.

C’est une question de souveraineté. D’indépendance. D’orgueil national et de lutte contre la vie chère.

Et comme le disait le Président Marien Ngouabi dans les années 70 : « citadins et paysans, la main dans la main, transformons nos campagnes, en de cités rurales agréables pour tous ».

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-05-17 14:48:10

Congo : Les taxis de Dolisie sont-ils honnêtes ?

Dans la capitale de l’or vert, plusieurs taxis circulent tous les jours. Chaque personne peut être amenée à prendre ce véhicule rouge et blanc jaune au moins une fois. Mais les taxis de Dolisie dans le Niari (sud) sont-ils de bons ou mauvais élèves ?

Pour aller à Mangandzi, Tahiti… ou rentrer après une longue journée d’excursions, les habitants de la troisième ville du Congo-Brazzaville ont pu à de nombreuses reprises profiter des taxis dolisiens.

Plusieurs passagers interrogés par notre rédaction se disent satisfaits de la qualité des services, pas d’arnaques et de vols. Les taxis à Dolisie ne sont pas alors le théâtre de mauvaises expériences.

« J’ai oublié un sac contenant d’objets précieux dans un taxi. Je salue la bonne moralité des chauffeurs des lignes de Mangandzi et de Tahiti du parking de Fatima. Dès que j’ai commencé à expliquer que j’ai égaré un sac, on m’a dit le contenu et demandé d’attendre car le chauffeur appelé affectueusement Chambre Salon a fait la ligne de Tahiti. Quelques temps après il est revenu pour me restituer avec le sourire le sac avec son contenu intact », a témoigné Bordas, après avoir passé un quart d’heure le moral en berne et dans les chaussettes.

C’est le constat de la majorité des passagers qui se disent séduits par la bonne moralité, la rapidité et l’hospitalité des chauffeurs de taxis de Dolisie.

Les taxis font l’objet de critiques parfois très vives dans d’autres villes du pays (Brazzaville, Pointe-Noire...) mais à Dolisie, ils sont généralement très appréciés notamment pour leurs disponibilités de jour comme de nuit.

Malgré ces commentaires élogieux, quelques touristes se sont plaints de la propriété des taxis de Dolisie. Selon eux, il y a toujours de la poussière à l’intérieur et sur les sièges des passagers.

Dans ce type de services, les arnaques sont toujours présentes  au Congo-Brazzaville, mais elles restent tout de même limitées à Dolisie.

Les conducteurs dolisiens qui escroquent les touristes sont des cas isolés.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-05-17 09:33:03

Oyo : l’essaim qui a terrorisé les écoliers a été neutralisé par les sapeurs-pompiers (L’abbé Gervais Yombo)

« Voici la niche d’abeilles qui a semé la panique ce matin dans l’école catholique d’Oyo. La situation est désormais sous contrôle. La ruche a été détruite par des experts en la matière, comme vous pouvez le constater ici. Nous bénissons le Seigneur et tenons à rassurer tout le monde, il n’y a plus aucun danger au niveau de la paroisse », peut-on entendre déclarer l’homme de Dieu.

Quelques heures après l’attaque des écoliers par un essaim d’abeilles à Oyo dans le département de la Cuvette (nord), les sapeurs-pompiers sont parvenus à localiser et détruire la ruche encore garnie d’abeilles, qui a été fragmentée en deux et placée dans deux seaux.

Le prêtre n’a pas manqué de saluer le courage et le professionnalisme des pompiers, qu’il a qualifiés d’héroïsme pour leur intervention décisive et leur bravoure grâce auxquelles une situation potentiellement tragique a pu être évitée.

Selon plusieurs témoins, des abeilles ont attaqué sans provocation apparente, soulevant des cris de panique et une évacuation précipitée des salles de classe.

Des élèves en état de choc, ont été pris en charge par les enseignants et les responsables de l’établissement, en attendant l’arrivée des secours.

D’autres, qui ont détalé pêle-mêle ont été soient piqués par les insectes soient blessés dans des chutes avant d’être admis au centre hospitalier de la localité.

Le bilan provisoire fait état de plusieurs élèves hospitalisés, certains souffrant de multiples piqûres et d’autres de blessures liées à des chutes.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photos : DR

Créé le 2025-05-17 07:46:28

Voyage en Amérique (Libre propos de Michel Mboungou-Kiongo)

En 1992, l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique à Brazzaville m’avait choisi parmi les journalistes congolais pour participer à un voyage d’études de six semaines dans le cadre d’un séminaire sur Le Rôle des Médias aux Etats-Unis. Ce séminaire fut organisé par l’USAID (l’agence d’information et d’aide au développement des Etats-Unis) qui sélectionne des jeunes leaders dans tous les domaines d’activités, à travers le monde, chaque année. Le but étant de leur faire découvrir les Etats-Unis d’Amérique, en procédant à des échanges professionnels et culturels. J’avais donc quitté le Congo Brazzaville en début février. Pendant mon séjour américain, une constance a marqué ma vie dans ce pays : c’était la touche spirituelle. Chaque fois que les organisateurs du voyage programmaient des visites dans des familles américaines pour un « bain culturel », je me retrouvais toujours dans des familles chrétiennes. C’était soit chez des pasteurs ou chez des prêtres. Et ce phénomène se répétait tellement, qu’il commençait franchement à m’agacer.

En effet, tandis que les autres journalistes du groupe, étaient choisis par des familles de parlementaires au Congrès américain ou de présentateurs vedettes de télévision ; moi, j’étais choisi par des hommes et des femmes d’Église. Bref, pour un bain culturel ce fut plutôt un bain spirituel.

Je me souviendrai toujours de Linda, une Africaine-Américaine que j’ai rencontrée à Helena, dans l’Etat d’Arkansas. À l’observer, elle eut un coup de foudre pour moi et tomba éperdument amoureuse. Je trouvais cet amour fort étrange et démesuré, puisque je n’éprouvais pas la même attirance pour elle. Elle pourtant était si sincère dans sa manière d’exprimer ses sentiments que je m’étonnais, sincèrement, de cette situation qui devenait inconfortable pour nous deux.

En vérité, je ne voulais pas consommer un acte charnel qui serait sans lendemain, d’autant plus que je n’étais à Helena que pour trois jours au plus. Et un acte qui qui pourrait engendrer un attachement sentimental avec toutes les conséquences subséquentes. Elle parvint néanmoins à comprendre mon attitude.

Les jours qui suivirent me permirent de noter qu’elle avait fait basculer notre relation sur une fréquence dirigée vers un discours relativement religieux. Elle n’arrêtait pas de dire que son plus grand désir était de me voir l’accompagner à l’église pour assister au culte dominical. Je voyais bien venir le spectre des mécanismes prosélytiques qui mènent à l’endoctrinement religieux. Démarche que j’avais déjà discernée avec les « yeux » de la raison critique au sortir de mon adolescence.

Mais l’outil par excellence qui m’a permis de tenir la distance avec les discours de captation religieuse aura été une interpellation de mon père, Léonce Kiongo-Niaty. Constatant que je n’étais pas enclin à faire des travaux manuels pendant les « chantiers vacances » qu’il faire à ses fils pendant les congés scolaires ; il m’appela devant mes frères et me dit : « Je t’ai observé depuis ton jeune âge, tu ne manifestes pas de l’entrain au travail manuel. Je te conseille donc de muscler ton cerveau en lisant des livres. » Dit de lui, c’était un gage d’adoubement intellectuel voire spirituel puisqu’il avait étudié les saintes écritures dans une mission évangélique pendant deux années consécutives pour être formé pasteur. Je sus donc discerner l’approche de Linda de gagner une âme pour le salut éternel au nom de Jesus-Christ. Je ne lui tins pas rigueur fis pour ce changement de cap, mais je lui dis sans ambages que la culture chrétienne n’était pas une nouveauté pour moi. J’y étais né, j’y avais grandi en faisant même partie de la chorale de l’église de mon quartier. Mais je ne souhaitais pas faire l’objet d’une démarche prosélytique.

En définitive, nous sommes parvenus à un accord qui consistait à sauvegarder la relation que nous avions commencé à créer. En vérité, me dit-elle qu’elle croyait qu’à notre rencontre, j’ignorais tout de Jésus-Christ ; et qu’elle désirait maintenant que nous fassions chemin ensemble dans cette marche vers le Christ. Je voyais bien comment elle était passée, presque subtilement, du premier objectif de la consommation de la chair à la planche du salut de la main d’association fraternelle pour nouer une relation christique. Pour atteindre ce deuxième objectif, elle devait déployer sa nature de femme pour exprimer l’indicible qui travaillait en elle. Mais n’empêche que je trouvais l’épanchement religieux de Linda débordant et encombrant au point de gâcher quelque peu mes soirées que je voulais consacrer à l’observation des médias américains pour lesquels j’étais venu aux USA.

Linda me trouvait intelligent et séduisant, disait-elle, en s’en émerveillant. Mais elle était un tant soit peu triste du fait que je marquais de la distance aux évangiles. De cœur l’as, je finis par mettre de l’eau dans mon vin afin de lui accorder quelque concession dans mon emploi du temps pour éviter ses jérémiades qui débutaient, le soir venu lorsque nous nous retrouvions soit dans la chambre de l’hôtel soit dans sa voiture pour nos balades nocturnes. Et puis voilà, un dimanche matin, alors que je devais prendre un avion pour Little Rock, elle me demanda de l’accompagner assister au culte religieux du matin. J’ai accepté sa proposition pour ne pas lui laisser une mauvaise image de moi. La route fut longue pour arriver à l’église. Qu’est-ce que je le suis ennuyé le long du trajet. Mais en bonne « bergère », Linda entretenait la conversation, évoquant la déchirure qui allait bientôt survenir à l’occasion de notre séparation. Mais selon elle, Dieu avait le pouvoir de soigner nos plaies à travers l’amour de Jésus-Christ ; car lui avait vaincu la souffrance pour avoir déjà souffert, à notre place, sur la croix de Golgotha. C’était un discours barbant comme discours pour mon esprit rôdé habitué aux propos laïcs.

Enfin, nous arrivâmes sommes arrivés à l’église. L’atmosphère était à la joie des frères et sœurs chrétiens communiant avec l’esprit du Christ-Jésus. Tout le monde semblait se connaître dans cette église Baptiste fréquentée exclusivement par d’Africains-Américains. Le pasteur était jeune et charismatique. À vue d’œil, il ne dépassait pas 25 ans d’âge. Le prêche portait sur l’évangile dans lequel les disciples apeurés, par l’adversité de Satan, réveillèrent le Sauveur Jésus-Christ qui dormait à la proue de la barque, et qui calma la tempête : proclamant ainsi la victoire du Fils de Dieu sur le diable. Lorsqu’il a terminé sa prédication, j’ai été surpris de l’entendre m’inviter à sa chaire. Je n’en ai pas d’abord cru, pensant qu’il se méprenait sur ma personne. Mais, il insistait en me disant de venir à sa rencontre. Je regardais Linda comme pour lui demander à quoi rimait tout ceci ? Serait-il une mise en scène montée par elle ? Linda fut aussi surprise que moi. Je me suis levé et j’ai quitté la rangée des bancs où j’avais pris place ; puis j’ai longé la longue allée qui menait à la chaire du pasteur. Le jeune pasteur m’a laissé sa place et m’a invité à dire un mot aux fidèles présents ce jour-là. Je ne savais quoi leur dire en pareille circonstance.

Mais, il m’est venu à l’esprit de leur parler d’un problème qui m’a toujours interpellé : la vraie-fausse union du peuple noir où qu’il soit dans le monde. Que ce soit en Afrique, en Europe, dans les Amériques, en Asie, et en Océanie. Le choix de mon thème pouvait paraître caricatural et provocateur. Mais, j’ai longtemps observé le phénomène dans les continents où j’ai séjourné longtemps, en l’occurrence en Afrique et en Europe m et maintenant aux États-Unis d’Amérique. Je leur dis, en fait, c’est lorsque le Noir est dans la pauvreté matérielle qu’il devient très « humaniste ». C’est à ce moment-là qu’il souhaiterait voir tous ses frères de race partager « sa misère » avec lui. Mais, lorsqu’il accède à la richesse matérielle ou au bien-être, le Noir devient très égoïste. Il se transforme en ogre qui s’acharne à écraser et éradiquer ses congénères.

Pour lui, la possession matérielle devient une « arme de destruction massive » forgée contre les siens pour les transformer en esclaves. Je remarque donc que le Noir ne sait pas partager l’essentiel à son frère. J’étayais mon discours d’exemples de la vie courante exempts de solidarité constructive partout où vivent les Noirs. Je leur ai cité entre autres exemples les facéties et incongruités des dirigeants africains, qu’ils soient politiques ou économiques, qui installent des dictatures et des systèmes de prédation et poussent au chaos des millions de leurs compatriotes.

J’ai aussi pris l’exemple des Africains-Américains qui ne parviennent pas à créer un système d’émancipation véritable de leur communauté aux USA et dans le continent mère, l’Afrique. Quand certains d’entre eux réussissent à atteindre les sphères de la puissance politique et économique, il est courant de les voir investir leurs capitaux dans la communauté blanche. Au lieu de penser stratégiquement des nouveaux paradigmes des temps nouveaux pour devenir des bâtisseurs d’une nouvelle conscience de responsables aguerris qui forgent la mise en place de systèmes porteurs de valeurs de puissance et de respect de leur race, ils abandonnent sans gloire la communauté d’origine pour aller quémander des strapontins dans la périphérie des autres communautés supposées plus organisées, plus riches et donc meilleures. Or, le bien-être organisationnel desdites communautés est le fruit de l’effort au travail organisé et de l’intelligence du partage des dividendes de l’ingénierie du « cerveau collectif ».

En résumé, j’ai exhorté à mes frères et sœurs rassemblés ce dimanche-là à l’église de cesser les fuites en avant. Car comment voudrions-nous échanger avec les autres « races » si nous ne pouvons prendre nos responsabilités les plus élémentaires en créant de meilleures conditions de vie là où nous sommes ?

En devenant riches de l’intérieur nous pourrons aller à la rencontre des Autres, en toute confiance et sérénité, sans nous sentir inférieurs. Or, depuis le début de l’ère chrétienne, les Noirs sont en général en position de demandeurs face aux autres peuples. Pourquoi ? Parce qu’ils sont incapables de concevoir et construire un modèle de vie qui tire sa force de la cohésion et de consolidation des acquis sociaux, culturels, économiques et politiques de la « race » à laquelle ils s’identifient.

Entendons-nous bien ; le constat que je fais est un diagnostic froid et rationnel. Il ne saurait donc souffrir ni suprémacisme ni de racisme ni de xénophobie. Bien au contraire, c’est un appel à une conscience collective de volonté de pouvoir pour occuper le rang et la place que nous devons prendre dans la marche du monde.

L’assemblée se fit d’un calme qui faillit me décontenancer. Je me suis dit deux choses en mon fort intérieur : soit, ils ne me comprenaient pas, soit ils étaient franchement abasourdis par mes propos. Mon étonnement s’élargissait encore davantage quand j’entendais le chœur d’amen qui s’élevait crescendo dans l’église quand je vins à dire seuls les bâtisseurs de grandes avancées politiques, économiques et sociales méritaient de rentrer dans l’histoire du monde parce qu’ils étaient parvenus à mettre sur pied le développement d’un bien-être et la justice sociale qui va avec.

À la fin du quart d’heure qui m’était imparti, j’ai entendu toute l’assemblée applaudir à tout rompre. Je ne savais quoi dire de plus, je les ai remerciés pour leur écoute ; et je leur ai dit que je devais les quitter parce que j’avais un avion à prendre dans les heures qui allaient suivre.

Le pasteur m’a remercié au nom de toute l’assemblée à laquelle il a demandé d’élever une prière pour moi la suite de ma vie. Prenant congé de mes hôtes, Linda m’a raccompagné à l’hôtel pour payer ma note et aller prendre l’autocar pour me rendre à Memphis la capitale de l’Etat frontalier du Tennessee. C’est de l’aéroport de Memphis que j’ai embarqué pour Little Rock, la capitale de l’Arkansas. Pendant que l’avion perçait les nuages du ciel de l’Arkansas, mon esprit revoyait la dernière scène que je venais de vivre à Helena. Je ne pouvais m’empêcher de revoir les visages de ces frères et sœurs restés là-bas, mais dont je ne pourrais plus jamais oublier le souvenir. Et j’ai poursuivi dans ma tête la communication que j’avais commencée avec eux. C’était comme si je m’entendais leur dire encore que chaque fois qu’un peuple ne fait pas suffisamment d’efforts volontaristes pour assumer ses responsabilités, en tous genres devant l’histoire, ce peuple crée les conditions subjectives et objectives des turbulences voire de vortex susceptibles de provoquer un chambardement dans les relations humaines conformément à la dynamique de « l’effet papillon ».

À titre d’exemple, le fait que les continents africain et amérindien n’aient pas pu repousser l’esclavagisme (arabo-musulman d’abord en Afrique) et la colonisation indo-européens (pour les deux continents et une partie de l’Asie) ; il s’est créé une distorsion relationnelle dans les rapports humains à cette occasion. Du jour au lendemain, la conscience indo-européenne s’est arrogée une « suprématie raciale » de fait. Elle a en conséquence érigé des clichés du type l’Indo-européen est « humainement supérieur » à l’Africain ou à l’Amérindien puisqu’il a les conquis et dominés par le biais de sa puissance technique. Pour l’Indo-européen, cet état de fait justifie qu’il considère l’Africain et l’Amérindien comme des humains «arriérés et primitifs », « sauvages et inférieurs » sociologiquement parlant.

D’où la conception et la mise en application des idéologies racistes comme l’apartheid en Afrique du sud, la ségrégation raciale en Amérique du Nord, en Australie, qui prônent sans ambages la suprématie de la « race » blanche sur la « race » noire, la « race » jaune et la « race »rouge. Un tel hiatus dans l’ordre naturel des relations humaines, provoque inévitablement un casus belli dont la pérennisation pourrait fragiliser davantage la précaire coexistence des humains sur la terre.

Soudain, le mouvement brusque de l’avion me ramena à la réalité du voyage. Nous approchions Little-Rock, la capitale de l’Arkansas. Bien qu’il y ait un peu de vent fort, l’été indien donnait une belle lumière à cette ville aux maisons en briques couleur de cuivre. Et en cette fin d’après-midi de l’hiver qui tirait vers sa fin pour laisser arriver le printemps, j’ai trouvé Little-Rock très charmant du haut d’un ciel gris percé de rayons de soleil entamant sa descente vespérale.

L’avion se posa sur le tarmac de l’aéroport national Bill et Hilary Clinton /Adams Field. Nous fûmes bien accueillis par le protocole de l’Usaid. Le cortège s’ébranla en direction du centre-ville où étaient réservées nos chambres d’hôtel. Après être installés, un tour de la ville avait été prévu pour pour ressentir le pool de Little Rock ; une ville qui semble détenir la clé d’une alchimie bien réussie entre un charme bucolique et un zeste d’insouciance intellectuelle effrontée.

Le lendemain, le programme des organisateurs du voyage avait prévu de nous faire visiter le Little-Rock institutionnel. En commençant par assister à une séance du parlement de l’état; ensuite, ce fut la visite des médias audiovisuels et, surtout, celle de la Gazette de l’Arkansas dont le propriétaire faisait la pluie et le beau temps dans le microcosme politico-économique de l’Arkansas. D’ailleurs à l’époque où nous sommes arrivés à Little-Rock, nous avions appris que les relations entre le gouverneur Bill Clinton et le patron de la Gazette de l’Arkansas s’étaient considérablement dégradées ; alors qu’elles avaient été mielleuses et mirobolantes auparavant. Aux dires (non officiels) de notre escorte locale, il semblerait que le gouverneur de l’état s’était affranchi des services du patron de presse à qui il ne voulait plus verser l’émolument qu’il lui allouait tout le temps en contre partie d’articles très enclins à soigner l’image du gouverneur. La brouille était telle que le journaliste étalait désormais sa bile contre Bill et sa famille dans les colonnes du journal.

Pour la petite histoire, en rendant visite à ce cher confrère, ce dernier nous informa qu’il est un vétéran du Vietnam à qui son papa chéri avait légué la direction du journal de la famille. Pareil curriculum-vitae ne pouvait laisser de doute dans la manière de traiter l’actualité. Il nous a semblé facile de comprendre pourquoi la plume de notre confrère faisait ouvrir plus facilement les tiroirs-caisses du gotha politique de la ville. Nous avions aussi visité le QG (quartier général) de la campagne présidentielle du gouverneur qui briguait la magistrature suprême cette année là. La semaine passée à Little-Rock nous a donné l’occasion de rencontrer M. William Jefferson Clinton, dit Bill.

Ce matin-là, monsieur Clinton qui faisait du jogging est venu à son QG en grand short de couleur violette et en marinière grise ample, un bandana rouge et blanc au poignet droit pour s’éponger le front. Nous avions échangé quelques mots sur les perspectives de l’élection qui était en vue. Puis il nous a laissés continuer la discussion avec son chargé de communication de sa campagne électorale. Laissant Little-Rock et ses intrigues, et ce ne serait pas exagérer de dire aussi ses histoires d’alcôves ; je suis allé en Géorgie, la terre de l’éveil de la conscience de luttes pour les droits civiques des Africains-américains menées par le révérend Martin Luther King.

En arrivant à Atlanta, en Georgie, l’escorte nous a fait visiter le Centre Martin Luther King Jr. J’y suis allé dans le but de mieux pénétrer l’esprit de l’un des plus brillants défenseurs des droits civiques des Noirs. Cet aspect du pasteur King m’intéressait beaucoup plus que son autre casquette de Ministre de Dieu. Nous visitâmes les différents départements du Centre. J’avais choisi la section historique de la lutte des droits civiques. Mais un quart-d’heure plus tard, une secrétaire du Centre est venue m’informer que mon nom se trouvait inscrit sur la liste des individualités visitant la section religion. Je lui ai dit que ce n’était pas réellement mon désir d’aller méditer sur l’histoire de la religion dans la famille des King, mais elle m’a fait comprendre que le programme devrait être respecté. J’ai fini par capituler et emboîté le pas à la jolie secrétaire. D’ailleurs, elle n’avait que bien fait son travail.

Nous quittâmes l’aile gauche du département des droits civiques en traversant l’esplanade où a été installé le mausolée, et nous nous dirigeâmes vers l’aile droite où est situé le bâtiment de l’église. Elle marchait devant moi. Avant d’entamer le seuil de la porte de l’église, j’ai eu la nette sensation physique d’une main humaine me caressant le sommet du crâne. La chair de poule n’a pas tardé à se manifester dès ce contact bien physique, mais invisible. Car j’ai senti rythme cardiaque se modifier pendant quelques instants. Je me suis retourné pour voir s’il y avait quelqu’un derrière moi. Mais il n’y avait personne. D’autant plus que je bouclais la marche de notre procession à deux. La personne qui me précédait se trouvait à plus de trois ou quatre mètres devant moi. Il était donc impossible qu’elle me toucha même si elle avait étendu son bras à mon insu. J’étais trop loin d’elle.

Voulant évacuer cet incident invisible de mes pensées, j’ai pris la résolution de continuer la visite du Centre tout en essayant d’oublier ce qui s’était passé sur le seuil de l’église des King.

J’ai néanmoins quitté les Etats-Unis d’Amérique avec une prise de conscience claire et nette sur l’appel de Dieu à mon attention. Mais je ne voyais pas sous quelle forme j’allais servir Dieu. Car je n’étais pas de nature à parler des choses abstraites aux gens. Je vivais pour des faits. Ma démarche journalistique relève du domaine du concret. Mais voilà que Dieu voulait que je devienne prédicateur de sa réalité. Une réalité qu’on ne voit qu’avec les yeux de la foi. Mais, la foi en qui ?

Les Chrétiens diront la foi en Jésus-Christ, Fils de Dieu, venu dire au monde que Dieu est Amour. C’est ainsi que ma villégiature aux Etats-Unis, qui était au demeurant journalistique, s’acheva par un parcours spirituel initiatique.

Michel Mboungou-Kiongo ancien DG de Télé Congo (1994-1997)

Créé le 2025-05-17 07:15:35

Congo – Médias : Un décret présidentiel réorganise la composition du Conseil supérieur de la liberté de communication

Un décret du président Denis Sassou N’Guesso, publié le 13 mai à Brazzaville, désigne les membres du Conseil supérieur de la liberté de communication, après proposition de ceux-ci par les chefs des institutions habilitées, notamment le Président de la République, le président du Sénat, le président de l’Assemblée nationale, le président de la Cour suprême ainsi que le collectif des professionnels de l’information et de la communication.

De l’ancienne équipe, le président Philippe Mvouo ainsi que son vice-président Jean-Pierre Ngoma quittent le navire, tout comme le haut conseiller Joachim Mbandza.

Parmi les entrants, on peut citer Médard Milandou ou encore Raymond Obambet Olassa.

Rappelons que l'article 212 de la Constitution du 25 Octobre 2016 institue le Conseil supérieur de la liberté de communication.

Nommés par décret n ° 2019-359 du 30 novembre 2019, il est précisé que le mandat des hauts conseillers est de quatre ans, renouvelable une fois.

En tant qu’autorité administrative, indépendante, chargée de réguler la liberté de communication, le Conseil veille au bon exercice de la liberté de l’information et de la communication.

Le Conseil Supérieur de la Liberté de Communication a pour missions de garantir aux citoyens, le libre accès à l’information et à la communication ; suivre les médias et assurer leur protection contre les menaces et les entraves dans l’exercice de leur fonction d’information libre et complète ; favoriser la libre concurrence et l’expression pluraliste des courants de pensées et d’opinion ; veiller à la qualité du contenu et à la diversité des programmes audiovisuels, au développement de la production et de la création audiovisuelles nationales ; veiller à la non diffusion des informations qui ne concourent pas à la consolidation de la paix et de l’unité nationale ; empêcher et réprimer la manipulation par quiconque de l’opinion publique à travers des médias.

Il est également chargé d’assurer la protection de l’enfance et de l’adolescence dans la programmation des émissions par les services de communication audiovisuelle ; de veiller à l’accès équitable de partis, des associations et des groupements politiques à l’audiovisuel public ; de répartir le temps d’antenne en période électorale dans l’audiovisuel public entre les partis, les groupements politiques et les individualités ; de fixer tes règles pour la durée des compagnes électorales qui s’imposent à tous les exploitants des services de communication audiovisuelle autorisée en vertu de la présente loi ; de veiller au respect du principe d’équité dans le traitement de l’information ; de promouvoir auprès des médias et des professionnels de l’information et de la communication, l’application et le respect de normes professionnelles, éthiques et déontologiques afin d’assurer l’exercice d’une information objective et d’une presse responsable et républicaine ; de veiller à ta promotion et à la défense; des cultures locales et des langues nationales et de veiller à la répartition équitable des aides, de l’Etat entre les entreprises publiques et privées de la communication.

Le Conseil supérieur de la liberté de communication donne des avis techniques et fait des recommandations sur des questions relevant du domaine de l’information et de la communication sur requête du gouvernement, de rassemblée nationale, du Sénat, de la Justice, des citoyens ou de tout autre personne morale. Il fixe les conditions et décide de l’attribution et du retrait des fréquences radio-télévision ; de l’attribution et du retrait de la carte d’identité professionnelle et de la suspension eu de l’arrêt d’un programme audiovisuel ou d(une publication non-conforme au cahier de charge. II dispose de la faculté d’auto-saisine.

Lorsqu’un organe de presse se rend coupable de violations manifestes et répétées des lois et règlements régissant la liberté de presse et de communication, le Conseil Supérieur de la Liberté de Communication à pouvoir de lui infliger des sanctions financières dont les modalités sont déterminées par voie réglementaire.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-05-16 22:08:27

Congo – Ex combattants : Le PDDR désormais opérationnel pour les 20.000 bénéficiaires

L’opérationnalisation du Programme de désarmement, démobilisation et réinsertion des ex-combattants a été lancée jeudi 15 mai à Kinkala. La cérémonie était placée sous le patronage du ministre d’État, directeur de cabinet du chef de l’État, Florent Ntsiba, président de la CONADER. Elle s’est déroulée en présence des partenaires bilatéraux et multilatéraux. Décliné sous le label «Tatoungueno », autrement dit « construisons ou bâtissons ensemble », ce programme sera mis en œuvre avec l’appui du programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et du Fonds d’impulsion, de garantie et d’accompagnement (FIGA).

Salle André Grenard Matsoua de Kinkala, en ce jeudi, jour du grand marché local, la rencontre de la plus haute importance, a réuni les autorités civiles et militaires du Pool, les représentants des agences du système des Nations Unies, du cabinet du chef de l’État et autres partenaires techniques et financiers, des communautés locales et des ex-combattants, en cette occasion de rendre opérationnel l’accompagnement du programme de désarmement, démobilisation et réinsertion des ex-combattants.

Cette opérationnalisation met ensemble le gouvernement, à travers le Haut-commissariat à la réinsertion des ex-combattants(HCREC) et la Commission nationale de démobilisation et de réinsertion des ex-combattants (CONADER), le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), grâce à l’expertise, l’accompagnement et la garantie du Fonds d’impulsion, de garantie et d’accompagnement (FIGA).

Dire que cette phase qui était attendue de tous, outre qu’elle consolide les opportunités de paix, appui également le développement socioéconomique des ex-combattants.

Jules Monkala Tsoumou préfet du Pool s’en est fait l’écho dans son mot de bienvenu, relevant que ce nouveau pas est le fruit de la paix retrouvée.

« Le démarrage du PDDR Pool apporte la réponse appropriée à la réinsertion et réintégration des ex-combattants mais aussi un ouf de soulagement pour les populations du Pool. Le PDDR est l’espoir et l’espérance d’une population, de tout le pays d’un groupe de jeunes qui attendaient impatients » a-t-il relevé.

Adama-Dian Barry représentante résidente du PNUD au Congo a salué et félicité les autorités congolaises pour les actions vigoureuses engagées pour une paix durable, qui posent également les jalons d’un développement durable. Le PNUD, en tant qu’agence des Nations Unies, accompagne les institutions dans la création des conditions d’une paix durable. Il a joué sa partition depuis le lancement des premiers actes du programme qui cible 7500 ex-combattants ninjas et, 20000 bénéficiaires au total, pour des retombées dans le Pool et au profit de tout le pays.

Adama-Dian Barry a par ailleurs rappelé que depuis 2017, 8000 armes ont été ramassées auprès à plus de 5000 ex-combattants profilés. Les 15 comités de dialogue et réconciliation mis en place ont bel et bien apporté une touche exceptionnelle dans ce processus et, la démarche progressive de l’investissement a commencé avec le gouvernement et les particuliers.

Et de raffermir cette note d’espoir que le projet « Tatoungueno » « favorisera une insertion durable des ex combattants dans le développement durable », car il permet la réinsertion 20.000 ex-combattants et autres communautés bénéficiaires titulaires « de projets éligibles ».

Assurant l’expertise technique du gouvernement en la matière, Euloge Landry Kolelas, Haut-commissaire à la réinsertion des ex-combattants, a pour sa part salué la volonté ferme du Président de la République de pacifier définitivement le Pool. « C’est la réalisation de l’un de ses engagements à la Nation, voir la réalisation du PDDR-Pool », a-t-il précisé.

Euloge Landry Kolelas a rappelé que le démarrage effectif de ce programme tant attendu par l’ensemble de la population du département, intervient après que plusieurs projets pilotes et sectoriels aient été exécutés dans le Pool. Aussi, a-t-il précisé que « le PDRR a la spécificité d’être un programme post-conflit à vocation de stabilisation sociale, politique et économique du département du Pool en particulier et de la Nation congolaise en général. Il s’appuie sur la problématique du DDR, la consolidation de la paix et la cohésion sociale par le renforcement des activités économiques et sociales, ainsi que par la réduction des violences sociales ».

Et de conclure que « toutes les conditions sont réunies pour son démarrage, avec la mise à disposition des fonds par le FIGA ».

Enfin le président de la CONADER, Florent Ntsiba a déclaré officiellement lancé le PDDR .

Après la phase théorique des discours en salle, cap a été mis sur le site de Yalavounga à quelques encablures de Kinkala, sur l’axe Kinkala-Boko. Sur ce site pilote, se développeront des activités agricoles regroupant 400 bénéficiaires, soit 10 coopératives de 40 membres chacune.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-05-16 20:41:27

Congo : Des abeilles sèment la panique à Oyo, plus de peur que de mal !

Des abeilles, apparemment dérangées par des élèves de l’institut Edith Lucie Bongo Ondimba situé à un jet de pierre de l’église catholique, se sont attaquées ce vendredi aux élèves et autres promeneurs dans la ville, provoquant un mouvement de panique et le transfert de plusieurs élèves à l'hôpital pour recevoir un traitement en raison du nombre important de piqûres et de réactions allergiques. Aucun mort n’a été enregistré en dépit d’informations sans fondement réel diffusées sur les réseaux sociaux. Des informations qui ont juste une très bonne place dans la corbeille des ragots. La rumeur tout simplement.

Selon des témoins interrogés au téléphone par notre rédaction, les élèves ont paniqué et ont couru à travers la ville pour se protéger des abeilles.

Les sapeurs-pompiers qui sont arrivés devant la ruche n’ont pas eu des moyens d’agir promptement.

Les prêtres, munis des insecticides, n’ont pas réussi eux aussi à pulvériser les abeilles.

L'incident s'est déroulé derrière la chapelle de l’église catholique d’Oyo située dans le département de la Cuvette (nord), à plus de 400 km de Brazzaville.

Les abeilles domestiquées se sont peut-être senties menacées quand le groupe des élèves s'est approché de trop près de la ruche.

Comme quoi, la douceur du miel ne console pas de la piqûre de l’abeille.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Crédit photos : Rose S.

Créé le 2025-05-16 18:54:57

Congo : B-One Shakazulu, une voix qui unit les musiques comme le ciel unit les étoiles

Dans le paysage musical du Congo, une nouvelle étoile est en train de briller avec éclat. Son nom est Benedi Mbossa Mbossa dit B-One Shakazulu, né le 21 décembre 1993 à Brazzaville, artiste polyvalent dont le talent et la passion pour la musique ne laissent personne indifférent. Évoluant dans le style envoûtant de l’Afro et des sonorités à caractère folkloriques et mélancoliques congolaises, le chanteur de « Libala : Ines et Marcel Mouandza » a su séduire les oreilles du public grâce à sa voix unique et à son univers artistique qui transcende les frontières linguistiques.

B-One Shakazulu est aujourd’hui l’un des artistes congolais le plus reconnu sur le territoire national. Une juste récompense pour cet auteur-compositeur mais aussi directeur de ses clips qui ravit les tympans depuis maintenant plusieurs années.

Reste une constante : sa voix chaleureuse à l’énergie communicative qui, d’album en album, déploie une langue lingala chantante et renouvelée.

À tout juste 32 ans, il totalise des millions de vue sur les réseaux sociaux.

Dans ces tubes, l’étoile montante de la musique congolaise aborde les problèmes quotidiens auxquels sont liés les couples de nos jours. Il prône également l’éducation des enfants.

B-One Shakazulu encourage aussi la jeunesse congolaise à s’évertuer au travail pour décrocher la réussite.

L’histoire captivante de sa chanson à succès, « Likambo ya motema », plonge les friands de la musique congolaise au cœur d’une aventure amoureuse tumultueuse. Entre trahison et retour inespéré de l’être aimé, les paroles du fils bien aimé de Mbossa Mbossa et Suzanne Obambi nous emportent dans un tourbillon d’émotions, soutenues par une production impeccable de Congo Worldwide, le cerveau derrière cette mélodie envoûtante.

B-One Shakazulu canalise sa détermination et son énergie dans sa musique, créant ainsi des mélodies qui résonnent avec authenticité et émotion. Son talent pour marier des rythmes envoûtants à des paroles poignantes ouvre la voie à une carrière musicale prometteuse.

Avec des réalisations de clip de qualité signées Congo Worldwide, chaque chanson devient une expérience visuelle captivante qui complète parfaitement le voyage musical qu’il propose.

Alors que B-One Shakazulu célèbre son anniversaire chaque 21 décembre, l’artiste le plus populaire du Congo en ce moment incite ainsi le public à se concentrer davantage sur sa musique que sur les détails personnels.

Ses aspirations sont grandes et son ambition est claire : conquérir la scène nationale et internationale, en séduisant les cœurs avec sa voix envoûtante et en partageant son amour inébranlable pour la musique.

Outre le pétrole, le bois, l’or… le Congo-Brazzaville peut être fier de cette étoile montante, B-One Shakazulu, dont la musique transcende les frontières linguistiques et culturelles, promettant ainsi de captiver les congolais, les africains et le monde entier.

Restez à l’écoute, car le natif de Brazzaville est destiné à briller encore plus fort dans les années à venir, illuminant le paysage musical avec sa passion et son talent indéniables.

Efficacité y rime avec charme. Du talent brut à suivre impérativement !

Cliquer sur la photo pour lire la vidéo

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photos : DR

Créé le 2025-05-16 15:39:13

La chanteuse camerounaise Charlotte Dipanda tombe follement amoureuse de la voix de Ferré Gola et de sa chanson « Amour illusoire »

Bien des personnes, hier comme aujourd'hui, ont un goût particulier pour la chanson. Il existe d'innombrables récits, aussi bien écrits qu'oraux, montrant comment des habitants de tout le pays ont intégré dans leur vie les chansons et les festivals musicaux. Personne ne peut contester que Ferré Gola est l'un des meilleurs chanteurs en RDC et parmi les plus aimés. On dit souvent de ses chansons les plus célèbres qu'elles sont interprétées avec une "voix divine", venue du ciel, et elles sont réputées très difficiles à chanter, même pour les professionnels. Pour y parvenir, un artiste doit avoir un haut niveau de virtuosité vocale et être en capable de faire appel à une large gamme d'émotions. Il rayonne depuis plusieurs années et il a interprété plusieurs chansons tout au long de sa carrière, dont « Amour illusoire », la chanson qui a séduit, jusqu’à la moelle épinière, la chanteuse camerounaise, Charlotte Dipanda.

« Je suis tombée sur une nouvelle chanson de Ferré Gola tout à l’heure, ça m’a réconforté d’avantage, je me suis dit qu’il faut faire un feat avec ce gars, j’aime trop sa voix et sa technique vocale », a déclaré Charlotte Dipanda séduite à la première écoute de la chanson « Amour illusoire» de Ferré Gola Le Padre.

« Il nous a proposé une magnifique balade qui m’a vraiment fait frissonner. Je me suis dit, Ferré toi aussi ! chante doucement, pas comme ça ! », a ajouté Charlotte Dipanda avec son sourire ravageur, dans une vidéo postée sur sa page Facebook.

Ferré Gola, de son vrai nom Hervé Gola Bataringe, né le 3 mars 1976 à Kinshasa, reconnu pour ses compétences en chant, chante des mélodies, laissant les férus de la musique congolaise stupéfaits et incrédules.

Certaines chansons rallumeront sans cesse la flamme de votre existence, « Amour illusoire », est l’une de ces mélodies célestes, libérant les oreilles des mélomanes qui se demandaient depuis des décennies où étaient passées les chansons à texte et les mélodies éternelles.

La bombe lyrique de Ferré Gola  The Voice pour paraphraser Félix Wazekwa « Amour illusoire » compte 2,6 millions de vues il y a 8 jours.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-05-16 11:47:40

L’ex sociétaire d’Extra Musica Régis Touba est décédé en France

Le monde de la musique est en deuil après la mort du Grand Tigre, l’homme à la veste rouge, Régis Touba, ancien chanteur d’Extra Musica, Extra Musica International et Z1 International.

Régis Touba, ex-sociétaire d'Extra Musica, est décédé suite à un malaise au travail en France.

Grand danseur, Régis Touba avait notamment marqué les esprits avec le clip « Freddy Nelson » extrait du premier album d'Extra Musica (Les nouveaux missiles).

Ce clip lui donnera un de ses célèbres surnoms : l'homme à la veste rouge.

De nombreux hommages des artistes musiciens congolais et africains affluent sur les réseaux sociaux pour célébrer sa mémoire.

Un artiste ne meurt jamais paix à son âme !

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-05-16 07:28:28

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