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Le Président congolais, Denis Sassou-N’Guesso est arrivé à Moscou, ce mercredi 7 mai 2025, pour prendre part aux activités commémoratives liées au 80e anniversaire de la victoire soviétique sur le nazisme durant la deuxième guerre mondiale et assistera au grand défilé militaire prévu à cet effet aux côtés de ses pairs du Burkina Faso, de l’Egypte, du Brésil, de Chine et de plusieurs anciennes Républiques de l’ex-union soviétique.

Le Président Denis Sassou-N’Guesso a été accueilli à l'aéroport international de Vnoukovo par Mikhaïl Leonidovitch Bogdanov, vice-ministre des Affaires étrangères (depuis le 12 juin 2011), et représentant spécial du président de la fédération de Russie pour le Proche Orient et l’Afrique sans oublier le personnel de l’Ambassade du Congo-Brazzaville en Russie.

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Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photos : DR
Créé le 2025-05-07 20:44:59
Ce mercredi 7 mai 2025, une séance de travail a permis à Firmin Édouard Matoko de présenter, avec luxe et détails, à la ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs, Lydie Pongault, le point d’étape de la campagne électorale de l’Unesco.
Le candidat de la République du Congo et de son Président, Denis Sassou-N’Guesso, a exprimé sa volonté de venir rendre compte aux autorités congolaises de l’évolution des actions menées quelques jours après son audition par le Conseil exécutif de l’Unesco.
Rien n’a filtré à l’issue de cette visite de courtoisie.
Dès le lendemain de son audition par le Conseil exécutif, le 9 avril dernier, il consacre son agenda à la rencontre des acteurs engagés à promouvoir les missions de l'Unesco sur le terrain. Courant avril, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale du livre et des droits d’auteur, il était présent aux 72H du livre de Conakry.
Par la suite et sans tarder, il entamera un marathon planétaire d'est en ouest et du nord au sud, avec le solide espoir de convaincre une majorité des 58 pays représentés au conseil exécutif de l'agence internationale à propos du bien-fondé de sa candidature.
Ce parfait polyglotte sillonnait déjà ces pays lorsqu’il supervisait différents programmes au sein des bureaux multi-pays de l’Unesco qu'il dirigeait, coordonnant des missions stratégiques à effectuer à travers le monde.
Aujourd’hui fin prête et se destinant à aller chercher chaque voix, il s’est muté en véritable pèlerin.
Rappelons que l’élection est prévue en novembre, lors de la Conférence générale qui tiendra sa 44e session à Samarkand, en Ouzbékistan. Firmin Édouard Matoko fera face à deux autres candidats, Khaled Ahmed El-Enany Ali Ezz de l’Egypte, et Gabriela Lian Ramos Patino du Mexique.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photo : Marie Alfred Ngoma
Créé le 2025-05-07 19:23:51
La star camerounaise, Longkana Agno Simon, alias Longuè Longuè, continue de tracer sa route. En pleine tournée européenne, le chanteur de « Le Libérateur Libéré » s’active aussi en studio pour offrir aux mélomanes de la musique africaine un album qui s’annonce déjà très prometteur : « Ne brûlez pas mon pays ». Un projet qui affole déjà ses fans.
Le chanteur engagé a mis la barre très haut. Et à en croire l’enthousiasme qu’il affiche en studio, le titre « Ne brûlez pas mon pays », très émouvant, séduira même les oreilles les plus récalcitrantes.

Dans cet album, l’artiste qui a publié la vidéo de sa torture au Cameroun sur les réseaux sociaux le 23 octobre 2024, dénonce les comportements pyromanes des africains qui détruisent tout lors des grèves ou manifestations.
« Il faut arrêter de tels comportements car c’est l’Afrique qui subit », nous a confié l’artiste ce mercredi 7 mai 2025 dans le 10e arrondissement de Paris.

S'il a désormais gagné la notoriété, l’artiste camerounais est visiblement lancé vers une nouvelle métamorphose. Des textes plus engagés, des projets musicaux plus audacieux et une meilleure gestion de son image.
Une Chanson qui appelle à l’éveil des consciences, nous éduque, édifie, fait danser, et surtout qui aborde un thème essentiel, la nécessité de bâtir un monde meilleur, thème dont l’actualité nous interpelle tous !
Les paroles de la chanson « Ne brûlez pas mon pays » encouragent chacun à contribuer à la construction d’une Afrique unie et prospère.
Ça promet ! Les titres ne sont pas encore dévoilés, mais les fans peuvent visiblement déjà se préparer à les ajouter dans leurs playlists.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photo : Le Roseau
Créé le 2025-05-07 18:15:10
Le Projet d'appui à l'intégration de la jeunesse au développement national (STAGI) est une initiative lancée, le 14 novembre 2024 et, est destiné à renforcer l'intégration des jeunes au marché de l'emploi, en pleine exécution. Il a atteint son essor avec la signature des conventions, le mardi 6 mai 2025 à l'hôtel Grand Lancasterde Brazzaville. Sous la supervision de Monsieur Hugues Ngouélondélé, ministre de la jeunesse, des sports, de la formation qualifiante et de l'emploi, en présence des présidents des syndicats patronaux, des chefs d'entreprises et des partenaires : Fonea, Unicongo et PNUD.
Grâce à une fructueuse collaboration tripartite gouvernement-Programme des nations unies pour le développement (PNUD)-Union patronale et interprofessionnelle du Congo (UNICONGO), ces conventions sont l’expression révélée de STAGI, une initiative ou programme visant à offrir une opportunité d'emploi durable à chaque jeune diplômé.

Résultante de l'insertion professionnelle des jeunes dans le marché de l'emploi pour participer activement à la création de richesses et contribuer au développement socio-économique du pays, ce programme se veut être le moyen qui permettra au Congo et ses partenaires la possibilité d’offrir aux jeunes, une meilleure circonstance d’intégration dans le tissu économique national à travers un encouragement aux jeunes diplômés en quête de stage, à soumettre leur candidature par le biais d’un lien d’inscription.
A cet effet, des conventions ont été signées entre les partenaires sociaux et les associations des jeunes diplômés, afin de leur assurer un emploi durable et
Adama Dian Barry, représente du PNUD au Congo, a dans son allocution, salué les efforts du gouvernement dans l'insertion professionnelle des jeunes diplômés et a exprimé l'engagement et la détermination de son institution dans la mise en stage de cette première cohorte de 100 jeunes. « Le Programme STAGI s'inscrit comme un outilstratégique de l"année de la jeunesse. Il sert de passerelle vers l'emploi, de tremplin permettant aux jeunes de se lancer dans une carrière alignée avec leurs aspirations. Chaque stage est conçu pour favoriser une amélioration des performances du bénéficiaire et en réponse aux besoin du marché restreint du travail. Ce programme ppermet en effet, d'identifier les talents des jeunes diplômés à travers les bases de données. Pour vous les jeunes, veuillez considérer ce programme comme une véritable plateforme de développement personnel, d'apprentissage et d'autonomisation à votre disposition », a-t-elle fait mention.

Selon elle, STAGI est « une réponse idoine à la problématique de l'emploi. Ce programme intitulé STAGI est une vraie solution qui répond à cette problématique de l'accès des jeunes diplômés à un premier stage-emploi. Le PNUD fidèle à son mandat d'appui au développement humain et à cette autonomisation des jeunes, s'engage à accueillir 100 jeunes stagiaires, en raison de 25 par trimestre et d'accompagner leur parcours ».
Dans une brève intervention, le ministre de la jeunesse, des sports, de la formation qualifiante et de l'emploi, M. Hugues Ngouélondélé a donné le top du lancement de stage de la première cohorte des jeunes diplômés congolais : « Je lance officiellement le lancement de la première cohorte des stagiaires auprès des entreprises et autres structures d’accueil dans le cadre du programme STAGI », a-t-il prononcé.
STAGI est un stage pour offrir une opportunité d’emploi durable à chaque jeune diplômé congolais.
VALDA SAINT-VAL/Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-05-07 09:08:21
Le Bureau de l’Association Sportive Inter Club (ASIC) s’est réuni, le 5 mai dernier à son siège social situé au stade Michel d’Ornano de Brazzaville. Dans le but d’organiser des obsèques dignes et méritées aux deux célèbres anciens joueurs qui ont quitté la terre des hommes. Minga Noël Pépé, grande star du football congolais et africain, car, il a remporté la Coupe d’Afrique des Nations à Yaoundé au Cameroun en 1972. Tsila Parys quant à lui était un handballeur, qui a aussi gagné un trophée continental avec Inter Club, en 1984.

Le bureau exécutif de l'Association Sportive Inter Club (ASIC) réuni sous la direction de son 1er vice-président, le colonel Ompébé Jean-Marie (OJM) a planché sur la sensibilisation et la mobilisation des moyens ou ressources pour rendre hommage à leurs anciens sociétaires disparus. Comme savent le faire les membres du Bureau exécutif de l’ASIC, les dépouille seront exposées sur le tarton du gymnase d’Ornano, pour une dernière vénération de ses vaillants combattants du sport congolais.
Ainsi, cela se passe habituellement en pareille circonstance, cette cérémonie d’hommage sera marquée par un dépôt de gerbes de fleurs devant les dépouille des illustres disparus, tel fut le cas dernièrement avec la dépouille du général Claude Emmanuel Eta Onka.

Le 1er Vice-président, Ompébé Jean-Marie est un colonel à la retraite et actuellement sénateur de la République. Il est toujours demeuré au sein du monde sportif depuis son jeune âge, à l’école militaire préparatoire des cadets de la révolution, l’actuelle Ecole Militaire Général Leclerc.
« Nous nous organisons et nous faisons nos petites cotisations mais, le club a une contribution à donner aux différentes familles éprouvées. A la réunion de tout à l’heure, nous nous sommes convenus pour une organisation interne au niveau des membres du bureau, parce que, nous avons constaté que c'est toujours le président qui fait souvent un effort pour donner quelque chose. À notre niveau, nous-mêmes, il faut que nous puissions faire des cotisations et nous avons déjà commencé. Vous avez vu des gens contribués et on a confié cette mission au Secrétaire Général Adjoint Djibril Mouyoki », a expliqué Ompébé Jean-Marie.
Pour la petite histoire concernant les illustres disparus, le 1er Vice-président a rappelé que les deux anciens sociétaires du club furent des grands sportifs, pétris de talent et de génie créateur.

« Tsila Patrice Parys fut mon Chef à la Direction des Renseignements Extérieurs quand je suis rentré d'exil, j'étais son adjoint. Aujourd'hui, je suis Sénateur mais à l'époque, j'étais encore Colonel et avec ce dernier, nous avons travaillé ensemble, nous avons voyagé ensemble en Israël, jusqu'en France et nous sommes revenus. Quant à Minga Noël Pépé, mon plus grand souvenir, c'est Yaoundé 72. Je me souviens, j'étais encore à l'école militaire, on suivait le match à cette époque à l'école militaire, j'étais en seconde. Je supportais les Léopards du Zaïre actuellement la RDC et les amis nous chassaient de la salle de classe et nous traitaient des Zaïrois. Je crois qu'au cours de cette Coupe d'Afrique, les Léopards avaient battu le Congo populaire par deux buts à zéro, des buts marqués par Ntumba Poss. Chemin faisant, le Congo a fini par gagner cette Coupe d'Afrique en éliminant d'abord le Cameroun, pays organisateur », a-t-il expliqué.

Quant à la création de l’Inter club, Ompébé Jean-Marie a relaté que, c’est le colonel Ntsika Kabala qui en était à l’origine. Le général Joachim Yhombi-Opango a donné une grande impulsion à la section football. C’est lui qui, venu de l’Etoile rouge, devenu ensuite Etoile du Congo, a apporté la discipline au sein de l’équipe. Il a affecté les joueurs qui ne rendaient pas bien sur le terrain comme Batoukéba, qui était policier, était affecté à Ouesso. C’est à ce moment là qu’il va recruter Moukila Paul Sayal, Mbemba Toré, Mandounou Magaga et les autres. Le général Yhombi-Opango aimait vraiment l'excellence. C'est lui qui a donné ce coup de pouce à l'Inter Club et, il a fini par ordonner les recrutements dans l'armée », a-t-il rappelé.
VALDA SAINT-VAL/Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-05-06 23:43:59
Le Conseil Supérieur des Eglises de Réveil du Congo (COSERCO) a tenu une assemblée générale inclusive, du 1er au 4 mai 2025 à Brazzaville. Assises au cours desquelles des réformes ont été introduites dans les instances dirigeantes. La clôture de cette assemblée dite inclusive s’est déroulée le 4 mai dernier dans la salle internationale des congrès du Palais des Congrès de Brazzaville, en présence de quelques autorités politico-administratives, de la société civile et les églises affiliées à cette institution religieuse. À cet effet, les conseillers et délégués, des serviteurs de Dieu venus des quinze départements de la République du Congo y ont pris part et ont choisi les nouveaux dirigeants qui vont mener à bien les objectifs fixés et à atteindre.

Cette assemblée générale inclusive a eu pour thème : « Tous nous sommes COSERCO pour le bien de l’église corps Christ, et de la Nation », a uni sous un même toit, les hommes de Dieu, venus des quatre coins du pays, pour une participation totale et massive des conseillers et représentants de toutes les églises des départements.
Dans une salle des congrès comble, ces retrouvailles chrétiennes ont accouché d’une nouvelle structuration de l’institution COSERCO.
Après des chants de louange, l'exhortation et l'adoration, les heureux élus et nouveaux dirigeants ont été présentés puis installés dans leurs différentes fonctions respectives.
Ainsi, le Révérend Pasteur Germain Loubota, le président sortant du COSERCO a été élu président du Conseil national, organe suprême, qui gère le Conseil Supérieur des Eglises de Réveil du Congo.

« Le COSERCO vient de se doter d’une nouvelle énergie avec le renouvellement de toutes ses instances, créant un Conseil national qui a en son sein le bureau exécutif national. Depuis 17 ans, contre vents et marées, entre espoir et désespoir, le COSERCO n’a pu survivre que par la grâce de Dieu, contre toute volonté ou mauvaise foi de certains de ses leaders », a déclaré Germain Loubota. Il a ensuite fait savoir que « cette dynamique qui vient de s'installer, vise à booster l’engagement dans l’œuvre de Dieu, en vue d’occasionner de nouvelles volonté de servir le cœur du Christ et la Nation, la transformation des vies, la sanctification et l’honnêteté de ses dirigeants par la signature d'un serment d'engagement au seigneur sans traîtrise, en vue de garantir le succès », a-t-il martelé.
Remerciant les autorités de la République, notamment le chef de l'Etat, le Président Denis Sassou Nguesso et le comité d'organisation, pour la bonne tenue de ces assises et le maintien de la paix, Germain Loubota a exhorté les élus des nouvelles instances dirigeantes à plus d'abnégation et d'ardeur au travail et au service de l'église et de la Nation.

Pour le nouvel élu, président du COSERCO, Bruno Eugène Nguehouya, s'adressant aux nouveaux dirigeants : « vous représentez, chers conseillers, les églises de réveil auprès des pouvoirs publics. Vous, le bureau exécutif, vous assurerez les missions anciennes et nouvelles qui ont été tracées par l'Assemblée générale inclusive ».
Il sied de signaler que cette rencontre, à travers l'assemblée générale, a également permis de réorganiser structurellement, administrativement et de revoir la qualité de sa gouvernance à la lumière de ses textes qui doivent encore être réexaminer et fixés.

Le désormais président élu du COSERCO, Eugène Bruno Nguehouya, a également énuméré les défis auxquels il est appelé à faire face. Sa vision tourne autour de l'unité de l'église de Dieu.
Clôturant les travaux de l'assemblée générale inclusive, le président du Conseil national, le Révérend pasteur Germain Loubota, a appelé les hommes et serviteurs de Dieu à plus de cohésion et à l’unité du corps de Christ, donc, de l’église, qui soit une et indivisible au service de la Nation toute entière.

Le COSERCO, organe régulateur et représentatif, le Conseil national, est l’instance suprême qui devra œuvrer pour la bonne marche de la spiritualité au Congo, ce, aux côtés des institutions sœurs tels, le Conseil Supérieur Islamique et le Conseil œcuménique.
VALDA SAINT-VAL/Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-05-06 23:14:46
Le Président de la République du Congo, Denis Sassou-N’Guesso, a quitté Brazzaville ce mardi 7 mai 2025, à destination de Moscou, où il prendra part aux cérémonies officielles marquant le 80e anniversaire de la victoire de l’Union soviétique sur l’Allemagne nazie.
Pour le Président Sassou-N’Guesso, qui a accordé une interview exclusive à l’agence de presse African Initiative le 26 avril dernier, sa participation vise à « saluer cette victoire et le sacrifice consenti par les peuples soviétiques », mais aussi à rappeler que l’Afrique, bien que souvent oubliée des récits européens, a également contribué à l’effort de guerre. Il a souligné : « Pendant la guerre, Brazzaville fut proclamée capitale de la France libre, et les Africains se sont battus aux côtés des Alliés pour vaincre le nazisme. »
Au-delà du symbole historique, cette visite du Chef de l’État congolais revêt un enjeu stratégique. Elle s’inscrit dans une dynamique plus large de diversification des partenariats du Congo, au moment où la Russie renforce sa présence diplomatique, sécuritaire et économique sur le continent africain.
« Nous allons nous entretenir avec le Président Poutine afin de faire le point sur la coopération entre nos deux pays et tracer d’autres perspectives », a déclaré Denis Sassou-N’Guesso.
Les domaines de l’énergie, des mines, de la formation militaire, de la cybersécurité, ou encore des infrastructures stratégiques figurent parmi les axes potentiels de renforcement. Brazzaville, qui diversifie activement ses partenariats internationaux, voit dans Moscou un allié technologique et politique alternatif face aux anciennes puissances coloniales et aux institutions internationales traditionnelles.
La Russie a dit récemment vouloir organiser « la plus grande fête de son histoire » pour les 80 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale, dans un contexte d’exaltation des valeurs patriotiques et militaires en plein conflit en Ukraine.
L’annonce de ces festivités interviennent au moment où s’intensifient les frappes dévastatrices et meurtrières de l’armée russe sur l’Ukraine.
Le 8 mai 1945, à 23h01, la capitulation de l’Allemagne entra officiellement en vigueur, faisant taire les armes après six années d’un conflit dévastateur.
Le 8 mai 2025 marquera le 80ᵉ anniversaire de la victoire des Alliés sur l’Allemagne nazie, événement qui mit un terme à la Seconde Guerre mondiale sur le continent européen.
Se rappeler ensemble de ces moments, le temps d'un instant...comme pour retenir le souffle de l’Histoire avant qu’il ne s’efface.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-05-06 16:06:39
Il a besoin de votre soutien de tout genre, surtout financier pour se faire opérer urgemment la jambe à l’Hôpital de Référence de Talangaï, dans le 6e arrondissement de Brazzaville. Dites vous que vous ne laisserez pas perdre cette belle âme et faites votre part comme nous le recommande la légende du colibri. Ne laissons pas Ruben B’ Voice, le chanteur de « Qui flatte le crocodile peut se baigner tranquille », perdre plus que ce qu’il a déjà perdu.
Le jeune chanteur Ruben B’ Voice, de son vrai nom Balonguila Ruben, 28 ans, se bat actuellement pour sa vie à l’Hôpital de Référence de Talangaï, après un grave accident de moto.

Sa jambe gauche est en danger d’amputation.
Seule une opération urgente peut le sauver, mais il manque encore 500. 000 FCFA pour la prise en charge.
Chaque minute compte, et un appel à la solidarité a été lancé, pour aider ce jeune talent à retrouver l’espoir (056559930 / 065986887).
C’est plus que jamais le moment de lui témoigner la reconnaissance et l’on ne devait pas attendre que l’irréparable se produise pour agir en bon samaritain.

Incapable de faire face aux frais hospitaliers de plus en plus coûteux, cette étoile montante de la musique congolaise, n’a pas hésité, depuis l’Hôpital de Référence de Talangaï où est hospitalisé, de solliciter l’aide des personnes de bonne volonté pour sa prise en charge.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photos : DR
Créé le 2025-05-06 10:26:09
Le directeur général, Yvon Adélard Bonda, a été viré pour fautes. Il a été remplacé par Jacorcel Obabaka, a-t-on appris des sources concordantes.
Créé le 2025-05-06 08:12:12
Au Congo-Brazzaville, la production pétrolière et minière connaît un accroissement ces 5 dernières années avec une contribution significative au budget national. Ce secteur reste le pilier de l’économie du pays. Cependant, le rythme de l'exploitation pétrolière et minière inquiète tant les populations congolaises que les acteurs de la société civile. Les conséquences sur l’environnement sont de plus en plus dévastatrices. En plus d’impacts environnementaux sur l’air, le sol ou la végétation, l’activité minière menace la nappe phréatique. À chaque fois que l’exploitation arrive à une nappe, l’entreprise doit vider l'eau pour éviter que la mine ne soit noyée. Pendant ce temps, les ressources en eau s’épuisent. Devant ce paradoxe, l’Association pour le respect du droit des populations autochtones, du développement durable et du droit de l’homme (ARPA2DH) qui a publié, samedi 3 mai, une enquête qu’elle a menée, ces derniers mois, auprès de quatre entreprises, essentiellement chinoises, qui exploitent notamment le pétrole et les mines dans trois départements du sud du pays, appelle l’État congolais à rationaliser l’exploitation minière et pétrolière pour éviter que le pays ne soit avalé par ses mines et son pétrole.
L’ ARPA2DH est préoccupée par le constat qui ressort de l'enquête, à savoir le manque de consultations des populations et le manque d’études environnementales et sociales.
« Les études d’impact environnemental et social n’ont pas été faites, non plus. C’est ce que nous avons constaté sur le terrain et cela a eu beaucoup de conséquences comme la pollution de l’eau. À titre d’exemple, quand vous arrivez à Tchiminzi et Tchitondo, l’entreprise Wing Wa [société chinoise qui exploite un champ pétrolier on shore, NDRL] a des produits toxiques qu’elle pompe chaque soir et cela dégrade les toitures des populations. À partir de 18h00, ces populations ne peuvent pas rester dans les cours de leurs parcelles. Elles sont obligées de s’enfermer dans leurs maisons. Et, tous les trois mois, elles sont obligées de changer les toitures de leurs maisons. Les problèmes que nous avons constatés sont nombreux », a déclaré Blanchard Cherotti Mavoungou, président de l’Association pour le respect du droit des populations autochtones, du développement durable et du droit de l’homme, sur Rfi.

Le Congo-Brazzaville ne peut cependant pas se permettre d’arrêter l’activité pétrolière dans le département du Kouilou. Membre de l’OPEP, son pétrole représente 90% de ses exportations et 50% de ses revenus. Officiellement il produit actuellement 350.000 barils de pétrole par jour, troisième producteur d'Afrique subsaharienne, loin derrière le Nigeria et l'Angola.
Qu’il s’agisse des populations autochtones délaissées, ou des victimes des rejets de l’orpaillage dans la Sangha, dans la cuvette ouest, dans le Niari et la Bouenza, avec des cours d’eaux souillées par des sociétés chinoises, à ceux de Dimonika dans le Mayombe, où ailleurs encore où se posent des problèmes d’environnement au mépris des lois de la République, les Congolais souhaitent que ceux qui ont la moindre parcelle d’autorité dans ce domaine, agissent promptement au profit des populations et du Congo, pour que demain soit meilleur qu’aujourd’hui.
Dans le cadre du renforcement de la gouvernance et de l’efficacité du secteur minier au Congo-Brazzaville, il est mis en place des inspections départementales des mines et de la géologie, sur l’ensemble du territoire national pour traquer les indélicats, selon une note de service signée le 29 avril 2025, par le ministre d’Etat, ministre des Industries Minières et de la Géologie, Pierre Oba.
Ces inspections départementales, qui doivent garantir la régularité des activités minières, le respect des normes de sécurité et des réglementations environnementales, ainsi que des droits des travailleurs, auront pour missions principales de :
Organiser et participer aux inspections minières et en assurer le suivi dans les zones minières, recevoir, vérifier et informer l’inspecteur général des plaintes, irrégularités, infractions et fraudes relatives à l’activité minière, contrôler la régularité et la conformité, au code minier, des activités des artisans miniers, des sociétés de mines à petite échelle et des sociétés minières industrielles, contrôler et évaluer l’activité et le fonctionnement de la direction départementale.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photo : DR
Créé le 2025-05-06 06:52:43
La présence d’un proche à l’hôpital, aux côtés des patients hospitalisés est très précieuse. En plus d’apporter un soutien affectif crucial, les accompagnants (aussi appelés garde-malades) sont responsables du confort de leur proche à l’hôpital. Ils s’assurent que le patient soit nourri, lavé et ne manque de rien. Une présence réconfortante, une oreille attentive … Les accompagnants sont tout cela et bien plus encore ! Mais à l’Hôpital de base de Makélékélé, le premier arrondissement de Brazzaville, des garde-malades dorment à la belle étoile et parfois même sous les intempéries. Ils accusent le Ministère de la Santé et de la population l’unique responsable « de ce calvaire indescriptible » qui dure depuis plusieurs années.
Aucun garde-malade n’a le droit par exemple d’accéder au pavillon de la Maternité. Ils sont obligés de dormir par terre sous les arbres, des tentes familiales de camping…

A cela il faut ajouter le harcèlement de ces derniers, tout ceci parce qu'il faut payer le service fait par les infirmières et les sages femmes (le bain d’un malade à l’hôpital de base de Makélékélé coûte 2500 FCFA), le business des produits pharmaceutiques par cette catégorie du personnel médical (ils ont les produits les plus usités dans leur blouses et sacs : ces produits sont vendus au double).
Le médecin du jour effectue les visites en compagnie des infirmières et infirmiers.
Selon l'évolution ou non de la maladie, il prescrit un ou des produits à acheter ou encore des examens à faire. C'est en ce moment que certains infirmiers véreux qui possèdent ces produits, les leur proposent au lieu de les laisser le faire à la pharmacie de l'hôpital ou ailleurs. Un business qui perdure et bien connu par la Direction générale de l’Hôpital de base du plus grand arrondissement de Brazzaville.
Livrés à eux-mêmes, les infirmiers édictent les règles.
Selon plusieurs témoins, une « loi de l’omerta » s'est imposée dans le pavillon Maternité pour étouffer ces pratiques ignobles et ignominieuses.
Certains garde-malades contactés par la rédaction des Echos du Congo-Brazzaville, dénoncent aussi l'insalubrité qui règne dans les toilettes des malades internés. A en croire ces témoins, la plupart des pavillons ainsi que les installations hygiéniques de cet hôpital sont souvent mal entretenues.
Nombreux ont lancé un cri d’alarme aux autorités pour qu’une solution rapide soit trouvée à cette situation.

Beaucoup d’hôpitaux en Afrique autorisent la présence permanente d’un parent dans la chambre d’un patient hospitalisé, surtout dans les cas d’hospitalisation en pédiatrie.
Au Congo-Brazzaville, la plupart du temps, les familles des personnes hospitalisées font de nombreux allers-retours de leur domicile vers l’hôpital pour visiter leur proche. Ces déplacements sont longs et coûteux.
La présence d’accompagnants est d’autant plus cruciale, car, outre le soutien émotionnel, les « garde-malades » assurent l’alimentation du patient et lui prodiguent les soins d’hygiène élémentaire.
En effet, tous les hôpitaux publics de Brazzaville, la capitale congolaise, ne proposent actuellement pas de service interne de restauration. Chaque patient arrive donc à l’hôpital accompagné d’une ou deux personnes qui se chargent de lui préparer les repas durant le temps de son hospitalisation.
Des cuisines improvisées s’installent dans la cour de l’hôpital où les feux crépitent tout au long de la journée pour préparer les repas et faire bouillir l’eau. Les garde-malades (majoritairement des femmes) font également la lessive ainsi que la toilette du patient lorsque l’hôpital est approvisionné en eau potable.
Très peu d’infrastructures sont développées pour accueillir dignement ces accompagnantes. Pas de bâtiment, de cuisine, de toilettes spécifiques, ni de chambres.
Bien souvent, les patients partagent leur lit avec leur proche pour la nuit.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photos : DR
Créé le 2025-05-05 21:04:23
Réunis en assemblée générale jeudi dernier à Kintélé, au nord de Brazzaville, sous la direction du président du Sénat, Pierre Ngolo, les cadres originaires des districts de Gamboma, d'Abala, d'Allembé, d'Ollombo, d'Ongogni et de Makotimpoko, ont remercié le Président de la République, Denis Sassou-N’Guesso, et son gouvernement, pour avoir créé, le 8 octobre 2024, le département Nkeni-Alima dont l’objectif principal est, d’après eux, de rapprocher l’administration de l’administré.
« Le nouveau bébé qui vient de naître a besoin du lait pour sa bonne croissance. Il mérite d’être entretenu pour garantir son développement politique et socioéconomique. Ce processus n’est pas seulement de la responsabilité de l’Etat, cela nécessite aussi l’implication de toutes les filles et de tous les fils de la Nkeni-Alima. C’est ainsi que nous lançons un appel à la sensibilisation des cadres, nous devons accompagner de façon efficace les initiatives gouvernementales », a déclaré Pierre Ngolo avant de remercier le Président de la République, Denis Sassou-N’Guesso, et son gouvernement pour cette initiative.

Ils ont mis également en place une coordination de la structure dénommée « Espace-Nkeni-Alima », regroupant les cadres de tous les six districts et un directoire présidé par Pierre Ngolo, suppléé par le ministre d’Etat Pierre Oba, le ministre Hugues Ngouélondélé, et le sénateur Gabriel Oba Apounou en qualité des vice-présidents.
L’espace Nkeni-Alima se veut un cadre stratégique consacré à la réflexion sur les problèmes socioéconomiques qui minent ce département et un lieu d’anticipation des situations pouvant subvenir.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photo : DR
Créé le 2025-05-05 09:53:49
Les cadres de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS/opposition modérée et docile) en réunion technique du 3 au 4 mai 2025 au siège du parti, au quartier Diata dans le premier arrondissement de Brazzaville, discutent des voies et moyens pour trouver la cagnotte de 200 millions de FCFA voire plus, pour l’organisation du congrès prévu en novembre prochain dans la capitale Congolaise.
C’est à la faveur de la 3e conférence des présidents des coordinations départementales présidée par le Premier Secrétaire Pascal Tsaty Mabiala que l’information a été révélée.
Le Premier Secrétaire de l’UPADS a invité les ‘’conférenciers’’ d’avoir à l’esprit la principale mission qui leur a été assignée par le Conseil national et qui n’est autre que la tenue impérative du Congrès.
Le congrès du parti de Pascal Lissouba glisse depuis 2017 pour des raisons objectives connues de tous les cadres et militants du parti.
Pascal Tsaty-Mabiala fut élu premier secrétaire de l’UPADS, lors du congrès unitaire extraordinaire tenu du 7 au 9 juin 2013, au Palais des congrès de Brazzaville, pour un mandat de quatre ans, renouvelable une fois, suivant les textes fondamentaux du parti fondé par le prof Pascal Lissouba. Ce qui suppose qu’en mai ou juin 2017, l’UPADS allait tenir un congrès, pour renouveler ses instances dirigeantes nationales. Puis, un autre en avril ou mai 2021.
Or, depuis le congrès de 2013, le secrétariat national de l’UPADS n’a plus pensé convoquer de congrès jusqu’à ce jour.
En effet, avec le décès, le 20 août 2020, à Perpignan, dans le Sud de la France, du Président Pascal Lissouba, fondateur de l'UPADS, lui dont l'aura, le charisme, la stature et la notoriété ont permis à l'UPADS de gagner toutes les élections en 1992, il va sans dire que l'UPADS, plusieurs années, après cette disparition, ne peut prétendre se placer à la hauteur des victoires électorales du Président Pascal Lissouba.
Cependant, l'UPADS est en devoir politique et morale de pérenniser les idéaux du Président Pascal Lissouba, au demeurant travailler à se hisser au rang de grand Parti, en vue de la reconquête du pouvoir.
Or, des tensions traversent l'UPADS. Elles ont pour motifs essentiels la non-convocation de son Congrès pour renouveler les organes du Parti d'autant qu'il est contesté la prolongation de leurs mandats, depuis l'échéance légale de l'après Congrès de 2013.
La session du Conseil National de l'UPADS d'avril 2024 ayant enfin fixé la date du Congrès à venir, au deuxième semestre 2025, l'intelligence collective de l'UPADS devrait permettre à ce Parti d'éviter les blocages, au risque de s'enfoncer davantage et disparaitre d'une scène politique, presque entièrement occupée par le camp présidentiel où domine le Parti Congolais du Travail dont la Présidence du Comité Central est assurée par le Président de la République. Une posture confortable qu'a vécue l'UPADS au moment où le Président Pascal Lissouba était à la tête du Congo.
De leur prochain Congrès, les militants de l'UPADS, toutes tendances confondues, voudraient d'un Congrès du réel changement en actes. Un vrai Congrès unitaire, avec la double ambition de réunir pour réussir durablement.
La chose est possible.
L'UPADS est une source intarissable d'hommes et de femmes de valeur. Sa réserve militante, quoique désenchantée par les mauvaises performances électorales de ces derniers temps, est bien mobilisable, sur les causes justes et légitimes. Et celles-ci abondent au Congo, dans tous les domaines de la vie nationale.
A défaut, si l'on n'y prend garde, l'UPADS s'effritera, au jour le jour, comme un vieux meuble de simili cuir, jusqu'à disparaitre.
Ce qui serait dommageable pour bon nombre de militants qui avions fait de l'UPADS une passion et entendent rester toute leur existence, attachés à ce Parti.
Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville
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Créé le 2025-05-04 16:48:51
Munis de machettes, pelles, gants, brouettes et autres, les agents, les élèves et le personnel du CEG, sous la houlette du Sous-préfet, Adrien Mavoungou, ont tenu samedi 3 mai 2025 à assainir de fonds en comble l’Hôtel de la Sous-préfecture de Moungoundou-Nord dans le Niari (sud). Les hautes herbes qui envahissaient le bâtiment, fruit de la municipalisation accélérée, ont disparu.
C’est en chantant et parfois en esquissant des pas de danse que les agents, les élèves et le personnel du CEG de Moungoundou-Nord, ont accompli ces travaux d’hercule.

Un signe d’unité apprécié par Adrien Mavoungou, très proche de sa population et qui fait de bonnes actions pour le développement de sa circonscription administrative.
A la fin de l'opération, le Sous-préfet a entretenu les élèves sur l'intérêt de cette opération volontariste décrétée tous les premiers samedis du mois par le gouvernement congolais depuis novembre 2018 pour assainir les lieux publics et permettre aux Congolais de travailler et de vivre dans un environnement salubre.

Parlant du civisme et la citoyenneté, Adrien Mavoungou a exhorté également les élèves du collège de Moungoundou-Nord à cultiver et pérenniser les bonnes manières de vie au sein de leurs familles respectives. Une jeunesse congolaise qui semble perdre ses repères aujourd'hui avec des phénomènes d’insécurité urbaine occasionnée par les « bébés noirs ou kulunas ». Ce sont, en effet, des jeunes en manque d’encadrement qui sont à l’origine de ce fléau qui endeuille de nombreuses familles dans les grandes villes du pays.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
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Créé le 2025-05-04 15:57:56
Les Maires doivent redevenir les vrais patrons de la sécurité de proximité au Congo-Brazzaville. Délinquance et sécurité des citoyens, c’est manifestement la grande préoccupation de l’administrateur-maire du premier arrondissement de la ville sucrière, Marcel Kibouanga qui s’attaque désormais à certains endroits publics devenus des véritables « coupes gorges ». Contrairement au premier samedi des mois précédents, pour ce 3 mai 2025, chaque quartier a choisi un site au moins. Ces choix ont tenu compte des aspects sécuritaires, libre circulation des biens et des personnes. A Mouana-Nto, certains endroits publics commençaient à constituer des dangers du fait de la poussée des herbes, transformés en lieux de repaires des délinquants dépouillant, sans pitié et remords, les habitants des biens à des heures nocturnes. Des rues étaient devenues aussi impraticables par les véhicules du fait de leur transformation en dépotoir.

Aux moyens des machettes, pelles, râteaux, pioches et brouettes, les habitants de Mouana-nto se sont mobilisés pour la bonne cause : assainir leurs quartiers.
Et l'opération a consisté à désherber les herbes folles qui ont envahi plusieurs endroits publics.

Cette opération décrétée tous les premiers samedis du mois par le gouvernement congolais depuis novembre 2018 pour assainir les lieux publics, va permettre aux noctambules de Mouana-Nto de se balader sans craintes.
Au vu de la qualité du travail, l'administrateur-maire Marcel Kibouanga a félicité chacun des chefs de quartiers pour la mobilisation des populations.

Autrefois rayonnant, attrayant, Mouana-Nto était un arrondissement où il faisait bon vivre grâce à sa propreté d'antan.
Vivement que « les architectes de l’incivisme » empruntent le pas !
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
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Créé le 2025-05-04 14:19:57
Le Parti Congolais du Travail (PCT), à tenue sa 5e session ordinaire du conseil Fédéral de Pointe-Noire, le 3 mai 2025, sous le haut patronage du Secrétaire général du Parti, le camarade Pierre Moussa. Cette session, la 5e du genre, a été couplée à l’intronisation du Commissaire politique du Parti, du département de Pointe-Noire. En présence du Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, Commissaire politique de Brazzaville puis entre autres, des camarades : Secrétaires Permanents ; membres du Bureau Politique ; présidents du Conseil fédéral-PCT du département de Pointe-Noire ; membres de la Commission fédérale de Contrôle et d’Evaluation ; dirigeants des unions catégorielles et des militants et sympathisants du Parti.
Dans son mot de bienvenue, le président fédéral du parti, Anatole Kando a salué les participants qui ont honoré de leur présence la cérémonie d’ouverture de la 5e session ordinaire du comité fédéral, couplée à l’installation officielle du Commissaire politique de Pointe Noire. Après avoir rendu un hommage vivant et vibrant au camarade Firmin Ayessa, le Président du PCT de la capitale économique a invité les membres du comité fédéral, à donner le meilleur d’eux-mêmes pour la réussite de cette session qui se tient dans un contexte particulier.

Ensuite, dans son discours d’ouverture de ladite session ordinaire du Conseil fédéral du département de Pointe-Noire, le Secrétaire général du PCT a souligné le rôle prépondérant de la direction nationale sur la vitalité du Parti à Pointe-Noire, cité combien propice pour les grandes mobilisations futures.
« Notre trouvaille dans cette ville stratégique, cœur économique de notre pays, est un moment important qui vise à renforcer davantage la dynamique de mobilisation de notre Parti. Le PCT en tant que Parti de masse, de progrès et de responsabilité, doit, sans cesse se mettre en question, afin de répondre efficacement aux aspirations légitimes de notre peuple », a déclaré le Secrétaire général du PCT.

Pierre Moussa a rappelé aux militants de base que « cette 5e session ordinaire du Conseil fédéral doit permettre d’évaluer avec objectivité les avancées et les insuffisances, d’identifier les leviers d’action nécessaire pour adapter notre action politique aux réalités du terrain et aux défis actuels, notamment ceux liés à la préparation et à la tenue du 6e Congrès ordinaire, mais aussi, à la participation de notre Parti, à l’élection présidentielle de 2026 ».
Aussi, l’un des temps forts de cette rencontre a été, la présentation officielle du Commissaire politique auprès de la Fédération de Pointe-Noire. Le camarade Firmin Ayessa, nommé Commissaire politique du Parti, le 25 décembre 2024, avec les autres 14 camarades, a été présenté aux militants puis intronisé en sa qualité de ’’Commipo’’.

Pierre Moussa a ainsi exhorté les militants, à faire de cette session, une opportunité de travail productif, de débats francs et constructifs, dans un esprit de camaraderie qui nous caractérise. Que les résolutions qui en découleront soient le reflet d’un engagement commun pour un PCT plus fort, plus proche du peuple et tourné vers l’avenir.
Il a aussitôt procédé à l’installation officielle du Commissaire politique du département de Pointe-Noire, le camarade Firmin Ayessa. Cette cérémonie s’est déroulée en présence de Monsieur Anatole Collinet Makosso, Premier Ministre, Chef du Gouvernement et des centaines des membres et sympathisants de ce grand Parti.
Le Commissaire politique, Firmin Ayessa, aura la lourde charge de veiller et d’alerter sur la vie du parti, non seulement pour la bonne tenue du 6e congrès, mais aussi pour la victoire du PCT à l’élection présidentielle de 2026.

Par ailleurs, le camarade Secrétaire général a demandé vivement aux membres du parti de Pointe-Noire de partager avec le Commissaire politique, le lourd fardeau de la responsabilité qui incombe désormais à vous tous.
S’adressant à son tour au Commissaire politique affecté à Pointe-Noire, Pierre Moussa a insisté sur sa mission à lui assignée : « votre mission est noble et exigeante. Elle appelle à l’écoute, à la proximité, à la rigueur, mais surtout à l’exemplarité. Vous êtes désormais le trait d’union entre la Direction nationale du Parti et la base fédérale de Pointe-Noire. Vous devrez accompagner, guider, mais aussi veiller à l’unité, à la cohésion, à la discipline militante et au respect de nos textes fondamentaux », a-t-il fait savoir.

Installé, le Commissaire politique de Pointe-Noire a sollicité l’implication de toutes les forces dans l’exécution de sa lourde et exaltante mission au service du Parti. « Ainsi, de notre disponibilité militante à tous, de notre engagement franc et de notre dévouement sincère à tous, dépendront le succès et la réussite de la mission de votre Commissaire politique ici à Pointe-Noire. Notre mission collective », a insisté Firmin Ayessa.
En rappelle, le camarade Firmin Ayessa adhéra au Parti Congolais du Travail (PCT), en 1984. Dès lors, il gravit les différences étapes au sein du Parti. Il devient membre du Comité Central du Parti en 1990 puis du Bureau politique en 2006. il est un fervent et assidu militant du Parti leader, du camarade fondateur, l'immortel Marien Ngouabi.
VALDA SAINT-VAL/Les Echos du Congo-Brazzaville
Photos : DR
Créé le 2025-05-04 12:36:53
La société Royal Services (garage auto, peinture, tôlerie, assurance, lavage auto), située au 48 rue Likouala 77 de Dany à Pointe-Noire, n’était pas en reste dans la série de manifestations organisées à l’occasion de l’édition 2025 de la fête du Travail dans la capitale économique du Congo. Après le volet officiel, le traditionnel défilé à la place de la préfecture du département de la ville océane, Serge Gouma, le Directeur général et ses collaborateurs, se sont rabattus au quartier M’pita, dans un cadre agréable et idyllique pour le côté jardin, festif.

La fête du Travail a été célébrée, cette année, et pour la 4e fois, à Royal Service, avec sa technologie haut de gamme et dernier cri, pour non seulement consolider les liens professionnels entre travailleurs et employeur, mais aussi, avec l’ambition affichée de répondre urgemment aux attentes légitimes de la clientèle, l’un des axes importants du programme intelligemment et admirablement goupillé par M. Serge Gouma.

Au restaurant Bea à M’pita, dans le 1er arrondissement de Pointe-Noire, il a malgré tout été question de saluer les efforts constants et l’abnégation mise par les différentes équipes de Royal Services (Services (garage auto, peinture, tôlerie, assurance, lavage auto) pour satisfaire une clientèle de plus en plus exigeante.

« Sortir les travailleurs de leur cadre quotidien pour aller partager des moments festifs pour cette journée du 1er mai, instant unique consacré chaque année à leur honneur, c’est toujours bien psychologiquement car ça change un peu l’orientation sur le travailleurs », a déclaré le DG de Royal Services, Serge Gouma.
Il n’a pas échappé non plus à personne tous les efforts et les résultats déjà obtenus par la Direction de Royal Services, motif d’espoir pour les travailleurs et son PDG, Igor Bikabou, expert-comptable congolais qui vit en Afrique du Sud.

Pour le reste, la fête n’a pas manqué d’ambiance, de chaleur et de convivialité.
« Royal Service a vraiment mis tous les petits plats dans les grands pour la réussite de cette fête. Nous tenons à remercier le DG, Serge Gouma pour sa bonne et parfaite gestion des ressources humaines, sans oublier le PDG Igor Bikabou, véritable exemple de la bonté humaine, du partage et de l’amour envers ses compatriotes en détresse et en situation de manque », nous a confié Bongo Propheta, trempé dans un polo blanc estampillé "Royal Service le choix de l'excellence"et une casquette noire sur la tête.

Organisée sous la houlette du Ministère du travail et de la Fonction publique, la fête du travail a été célébrée cette année au Congo-Brazzaville sous la principale thématique : « industrialisation, commerce et travail décent pour une justice sociale ».
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photos : DR
Créé le 2025-05-04 12:11:28
Une mère de famille a allaité son bébé, âgé de 16 jours, dans son lit puis elle s'est endormie avec l'enfant. Lorsqu'elle s'est réveillée vers 2H30 du matin, la maman a constaté que son nourrisson ne respirait plus. Il avait le visage cyanosé. Le drame s'est produit dans la nuit de lundi à mardi à Nanterre, dans les Hauts-de-Seine en France.
Elle a aussitôt appelé les secours. Ces derniers, arrivés sur les lieux, ont tenté de réanimer l'enfant. En vain. Le décès du nouveau-né a été constaté à 3H15.
Est-ce que la mère a étouffé son bébé dans son sommeil avec le poids de son corps ? Ou mort subite du nourrisson ?
Une enquête pour « recherche des causes de la mort » a été ouverte. Une autopsie sera pratiquée.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
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Créé le 2025-05-03 07:42:50
Une femme s'est rendue récemment au domicile de la maîtresse de son mari à Saint-Vaast-en-Cambrésis, une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France. Dans des circonstances qui restent à établir, l'épouse en question a été percutée par la voiture de la maîtresse.
Les secours, arrivés sur les lieux, n'ont pu que constater le décès de la victime, âgée de 50 ans.
La conductrice de 56 ans et son passager, le mari de la défunte de 50 ans, ont été interpellés et placés en garde à vue pour homicide volontaire.
La victime avait des enfants.
Une autopsie sera pratiquée pour déterminer les causes de la mort.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photo : DR
Créé le 2025-05-03 07:29:27
Le ministre RD Congolais de la Justice, Constant Mutamba a décidé, le 30 avril 2025, d’engager des poursuites judiciaires contre l’un de ses mentors, l’ancien président de la République et sénateur à vie Joseph Kabila Kabange pour des faits de crime de guerre et de crime contre l’humanité.
Pour ce faire, Constant Mutamba a annoncé au peuple congolais dans une vidéo d’environ deux minutes que « l’auditeur général des forces armées de la RDC a déposé ce 30 avril 2025 auprès du bureau du Sénat, un réquisitoire tendant à obtenir l’autorisation de poursuites contre l’ancien chef de l’Etat Joseph Kabila Kabange en sa qualité de Sénateur à vie. »
Dans le même document, il poursuit son plaidoyer en précisant qu’il visait également « à obtenir la levée de l’immunité de Joseph Kabila ce, conformément aux articles 104 ; 107 ; mais aussi et surtout 153 de la constitution mais aussi 120 du code judiciaire militaire. »

Le ministre Mutamba précise que les faits pour lesquels il est poursuivi n’ont pas été commis en sa qualité de Président de la République mais en tant que Sénateur à vie. Il s’agit notamment de « sa participation au mouvement insurrectionnel, crime de guerre, et crime contre l’humanité, » a indiqué le ministre Congolais de la Justice.
Selon lui, il existe « des preuves tangibles et irréfragables sur sa participation directe dans les massacres et crimes qui sont perpétrés quotidiennement dans la partie Est du pays, notamment dans la province du Nord Kivu, dans la province du Sud Kivu. »
Cependant, « l’accusé » Kabila est resté serein dans ses bottes. Pendant que Constant Mutamba lançait l’injonction pour la levée de son immunité en tant que sénateur à vie afin que la justice militaire s’en occupe, l’ancien président Kabila et leader du Front commun pour le Congo et trois autres opposants à savoir Martin Fayulu (ECiDé/Lamukuka), Moïse Katumbi Chapwe (Ensemble pour la République) et Delly Sesanga Hipungu publiaient une « déclaration commune de l’opposition » en quinze points.
Dans les deux derniers points de cette déclaration, ils estiment « qu’un dialogue interne est indispensable pour permettre aux Congolais d’identifier les causes profondes internes et externes de la crise et de lui trouver des solutions pérennes. » Ils réaffirment leur soutien à l’initiative conjointe CENCO-ECC (conférence épiscopale nationale du Congo – Eglise du Christ au Congo) qui a le triple mérite d’être la seule initiative portée par des congolais, privilégiant un dialogue ouvert à toutes parties prenantes congolaises sans exclusive et soucieuse d’examiner la crise congolaise dans sa globalité avec pour objectif, « la paix et le bien vivre ensemble » au Congo comme dans la sous-région.
Par ailleurs, les parties signataires ont invité les institutions majeures telles que l’Union africaine, l’initiative de Doha et Washington à apporter leur appui à l’initiative EEC-CENCO et à œuvrer à l’établissement des mécanismes efficaces de coordination entre elles dans l’intérêt de la stabilité du Congo et de la paix durables au Congo et dans la sous-région des Grands Lacs.

Le 2 mai, pendant que le ministre Constant Mutamba s’évertuait à étayer sa demande au Sénat pour ceux qui en font une interprétation particulière, Joseph Kabila Kabange recevait l’ancien président Nigérian, Olusegun Obasandjo dans résidence, selon les images et commentaire postés sur son compte X.
Germaine MAPANGA / source lesdefisducongo.com
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Créé le 2025-05-03 06:19:26