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Le concert de JB Mpiana à Paris annulé faute de visas pour l'artiste et son orchestre !

Prévu pour samedi 10 mai 2025 au Théâtre du Gymnase Marie-Bell, théâtre parisien comportant 800 places, situé au 38, boulevard de Bonne-Nouvelle dans le 10ᵉ arrondissement de la ville lumière, le concert tant attendu de JB Mpiana et le Wenge BCBG n’aura finalement pas lieu à la date annoncée.

Le report intervient alors que l’artiste et son groupe Wenge BCBG ne s’étaient toujours pas envolés pour la France à quelques jours de l’événement.

Selon des informations exclusives obtenues auprès de son équipe managériale, l’artiste congolais et son groupe Wenge BCBG n’ont pas obtenu les visas pour faire le déplacement.

Ce deuxième report, après celui de décembre 2024, jette un flou sur la faisabilité de ce spectacle.

Plusieurs fans, déjà déçus par le premier ajournement, risquent de perdre confiance dans l’organisation autour de cet événement très attendu.

Du côté des organisateurs, c’est la déception.

Les préparatifs étaient bouclés, la communication lancée, et les billets partaient bien. Il faudra désormais gérer les conséquences logistiques et financières de ce report.

Les organisateurs rassurent toutefois : une reprogrammation est en cours.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-05-11 04:03:55

Gabon : Sylvia et Noureddin Bongo quittent la prison pour la résidence surveillée, ça fait jaser à Libreville

Sylvia Bongo Ondimba et son fils Noureddin sont assignés à résidence dans leur villa de la Sablière depuis le 9 mai 2025. Ce transfert, qui fait jaser à Libreville, intervient une semaine après l’investiture du président élu, Brice Clotaire Oligui Nguema, et relance les spéculations sur les influences politiques et diplomatiques entourant cette affaire à fort enjeu judiciaire, rapporte la presse gabonaise

Selon des sources bien introduites, dignes de foi et habituellement bien informées, Sylvia Bongo Ondimba et son fils Noureddin Bongo Valentin, détenus depuis plusieurs mois pour des accusations de détournement de fonds, corruption et blanchiment, ont été transférés en résidence surveillée dans leur maison de la Sablière le 9 mai 2025.

Ce développement intervient une semaine après l’investiture du président élu Brice Clotaire Oligui Nguema.

Plusieurs observateurs y voient l’effet d’un lobbying international soucieux d’un traitement plus humain du dossier Bongo, tout en maintenant l’exigence d’un procès équitable.

En effet, jusqu’ici, les conditions de détention de l’épouse et du fils de l’ancien président Ali Bongo Ondimba restaient floues.

Si certains évoquaient leur présence dans les sous-sols du Palais présidentiel, d’autres parlaient d’une incarcération à la prison centrale de Libreville.

Leur avocate, Maître Gisèle Eyue-Bekale, dénonçait régulièrement les violations de leurs droits, l’absence de renouvellement du mandat de dépôt pour Sylvia Bongo, et les restrictions imposées aux visites familiales et consulaires. Elle considérait la détention de sa cliente comme illégale depuis le 12 avril 2024.

Leur passage en résidence surveillée marque un tournant juridique important, soulignant que la procédure suit toujours son cours, même si elle semble désormais évoluer vers une gestion plus équilibrée, sans pour autant remettre en cause les poursuites.

À la différence d’Ali Bongo, assigné à résidence par décision politique, leur déplacement repose cette fois sur une décision judiciaire, confirmant que la procédure suit son cours.

Les avocats de l’État estiment que les preuves justifient un procès inévitable, tandis que la défense continue de contester le fond comme la forme de l’affaire.

Ce changement de statut, à la veille d’un procès annoncé, pourrait permettre d’apaiser les tensions tout en offrant à la défense un cadre plus favorable.

Dans l’opinion publique, les avis restent partagés : certains y voient une manœuvre politique d’apaisement, d’autres une tentative d’équilibrisme entre l’exigence de justice et les contraintes diplomatiques du nouveau régime.

Quoi qu’il en soit, la situation évolue, et la prochaine étape judiciaire sera décisive pour trancher sur les responsabilités et éclairer l’opinion sur le fond de l’affaire.

Germaine MAPANGA / source gabonreview

Photo : DR

Créé le 2025-05-11 03:41:55

Philippe Mvouo tance les médias qui ne parlent pas du fonds d’appui aux organes de presse publics et privés

Le Président du Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC), Philippe Mvouo, a déploré vendredi 9 mai à Brazzaville, l’attitude des journalistes qui ne s’investissent pas à travers leurs contenus pour informer sur ce fonds qui contribuera au fonctionnement des médias, tant publics que privés.

Philippe Mvouo a fait cette déclaration lors de la célébration différée de la Journée mondiale de la liberté de la presse, célébrée cette année sous le thème « Informer dans un monde complexe – l’impact de l’intelligence artificielle sur la liberté de la presse et des médias ».

« La Redevance audiovisuelle n’existe plus. Elle est remplacée par le Fonds d’appui aux organes de presse. Malheureusement, je ne vous entends pas en parler. Quels journalistes êtes-vous donc ? Vous n’écrivez pas, vous ne communiquez pas sur ce sujet », s’est interrogé le Président du CSLC.

A propos de la gestion de ce fonds, le Président du CSLC a expliqué que la loi confère au Conseil l’autorité de gérer toute forme d’aide aux médias.

« Par conséquent, je me rapprocherai du Premier ministre, car nous devons mettre en place une commission spécifique », a-t-il précisé.

Cette commission inclura les représentants des syndicats et des autres organisations professionnelles, notamment Journaliste Éthique Congo (JEC) et l’Union des professionnels de la presse du Congo (UPPC). S’y ajouteront également un représentant de l’Association des consommateurs, un représentant du ministère de la Communication, un représentant de la Primature, ainsi que le Conseil lui-même. Le président du Conseil ne siégera pas au sein de cette commission, a-t-il tenu à préciser.

Philippe Mvouo a souligné que son rôle se limitera uniquement à prendre connaissance du contenu des rapports. C’est cette commission qui définira les critères d’éligibilité des médias censés bénéficier de l’appui financier dudit fonds.

« Si vous remplissez les critères, d’accord. Si vous ne les remplissez pas, n’espérez rien, n’attendez rien », a-t-il ajouté.

Récemment, l’ONG Journalisme et Ethique Congo (JEC) a émis le vœu au gouvernement congolais d’octroyer des subventions et des subsides aux médias locaux, pour leur permettre d'exercer le métier en toute liberté.

« C’est vrai, sans argent, il n’y a pas d’entreprise de presse. Dans un pays où le marché de la publicité est très étroit et orienté, bien évidemment, les médias tant que publics que privés ne peuvent survivre. La Redevance audiovisuelle, la RAV, qui a fait l’objet de tant de discours officiels, de réclamation des médias, n’a jamais été reversée depuis 22 ans », selon la déclaration de l’ONG Journalisme et Ethique Congo.

Au regard de la loi des finances 2025, cette RAV est désormais supprimée. Elle est néanmoins remplacée par le Fonds d’Appui aux organes de presse. Ce qui pourrait changer ici, c’est la clé de répartition de ce fonds, élargi à tous les organes de presse de notre pays.

Au Congo-Brazzaville, le budget de l'Etat avait prévu en janvier 2023 un Fonds de la Redevance Audiovisuelle (R.A.V) Financement des organes de presse qui s'élève à 150 millions de FCFA.

Depuis là, aucun média public ou privé n’a touché un radis.

Comment a été évalué ce Fonds qui ne prévoit que la somme de150 millions de FCFA pour 2023 ? Cette somme constitue donc la part de l'Etat ? Qu'en est-il du prélèvement de la RAV à partir des factures de la société d'électricité ? N’est-il pas possible que le Gouvernement congolais fasse un point sur la masse d'argent de ce Fonds chaque année ?

Au regard du nombre d'abonnés de la société d'électricité pour tout le Congo, à raison de 500Fcfa le mois soit 1000Fcfa tous les deux mois, c'est tout de même un sérieux pactole pour aider la presse et cette somme dépasse largement les 150 millions figurant dans le budget 2023.

La pluralité des médias congolais est inégalement répartie sur le territoire national. Brazzaville enregistre la plus forte concentration, suivi de Pointe-Noire.

La multiplicité des médias au Congo, cinquante et une chaînes de radiodiffusions, quinze télévisions, cinq télédistributeurs, douze journaux et dix médias en ligne, cache plusieurs défis qui se posent à la plupart d’entre eux, en particulier ceux relatifs à leur viabilité.

La faiblesse économique des médias contribue, dans une proportion non négligeable, à la fragilisation de leur autonomie et de leur indépendance éditoriale, avec une incidence certaine tant sur la qualité des contenus que sur les conditions de travail.

Au Congo-Brazzaville, les médias supportent encore d’importantes charges pour la production, l’exploitation et la distribution.

Non loin de chez nous, le Gabon dispose par exemple de quelques outils d’aide à la presse, notamment le Fonds national pour le développement de la presse doté d’une enveloppe de 2 milliards de Francs CFA. Cette aide à la presse a été multipliée par 4. L’enveloppe est passée de 500 millions à 2 milliards de Fcfa. L’aide ne se limite plus seulement aux journaux et à la presse en ligne. Désormais, y ont également droit les médias audiovisuels et les agences d’information.

Le principal critère de répartition de l’aide reste la régularité de parution.

Il faut signaler qu’avec zéro journaliste en prison ou assassiné, le Congo connait quelques avancées dans les grandes batailles en termes de liberté de presse. Mais son classement RSF (Reporter Sans Frontière) passe de 69e à 71e position.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photos : DR

Créé le 2025-05-10 09:40:27

La Russie célèbre le Jour de la Victoire avec un grand défilé militaire, Denis Sassou-N’Guesso présent parmi les invités d’honneur

La Russie a marqué ce vendredi 9 mai le 80e anniversaire de la défaite de l’Allemagne nazie lors de la Seconde Guerre mondiale avec un défilé militaire d’envergure sur la Place Rouge de Moscou. La célébration a eu lieu en présence du Président russe Vladimir Poutine, qui était accompagné d’une multitude de dirigeants étrangers, dont le Président congolais, Denis Sassou-N’Guesso.

La présence de Denis Sassou-N’Guesso à ce grand défilé militaire sur la Place Rouge de Moscou ravive la flamme de l’amitié entre la Russie et le Congo.

Vladimir Poutine a toujours félicité le numéro un congolais pour l’attention particulière qu’il accorde aux relations entre les deux Etats depuis l’ère soviétique, et salué la stabilité des échanges tout en espérant qu’ils fourniront des efforts supplémentaires afin d’obtenir plus de résultats.

Arrivé mercredi à Moscou, en Russie, pour prendre part, ce vendredi 9 mai, aux festivités marquant les 80 ans de la victoire des Alliés sur l’Allemagne nazie, le Président Congolais, Denis Sassou-N'Guesso a profité de  saluer le courage et le dévouement des combattants soviétiques partis de Moscou jusqu’à Berlin.

Le chef de l’Etat congolais a aussi rafraîchi la mémoire à ceux qui tronquent l’histoire de cette guerre, en faisant quelques révélations au sujet de la participation africaine.

« Les forces sont parties du Congo, du Gabon, de l’Oubangui-chari (actuellement RCA), du Cameroun, du Tchad ; et ces pays d’Afrique centrale ont participé à l’effort de guerre contre les nazis, et ont marché en réalité avec la 2e division blindée du général Leclerc jusqu’à Paris même si au moment de célébrer le Triomphe aux champs Elysées on n’a plus vu les traces de troupes africaines, » a révélé  Denis Sassou-N’Guesso, regrettant que  certains esprits avaient décidé de ne présenter à la victoire que les forces françaises alors que les troupes sont parties du Congo jusqu’aux Champs Elysées.

Le Jour de la Victoire, célébré en Russie le 9 mai, est la fête laïque la plus importante du pays.

Le défilé sur la Place Rouge et les autres cérémonies soulignent les efforts de Moscou pour affirmer sa puissance mondiale et consolider les alliances qu’elle a forgées, tout en cherchant à contrebalancer l’Occident dans le contexte du conflit en Ukraine qui s’enlise depuis quatre ans.

La Seconde Guerre mondiale est un événement rare dans l’histoire conflictuelle de la nation sous le régime communiste, vénéré par tous les groupes politiques. Le Kremlin a utilisé ce sentiment pour encourager la fierté nationale et démontrer la position de la Russie en tant que puissance mondiale.

L’Union soviétique a perdu 27 millions de personnes dans ce qu’elle appelle la Grande Guerre patriotique de 1941-1945, un sacrifice énorme qui a laissé une profonde cicatrice dans la psyché nationale.

Les festivités de cette année ont été éclipsées par des attaques de drones ukrainiens visant Moscou et de graves perturbations dans les aéroports de la capitale.

Mercredi matin, la compagnie aérienne russe Aeroflot a annulé plus de 100 vols à destination et en provenance de Moscou et en a retardé plus de 140 autres, alors que l’armée repoussait les attaques répétées de drones ukrainiens.

Les autorités russes ont renforcé la sécurité avant le défilé et des coupures d’Internet sur les cellulaires ont été signalées dans le cadre de contre-mesures électroniques visant à déjouer d’autres attaques potentielles de drones.

S’exprimant lors du défilé, le président Poutine a salué les troupes russes combattant en Ukraine, disant être fier de «leur courage et de leur détermination, de leur force spirituelle qui nous a toujours apporté la victoire».

Le dirigeant russe a déclaré un cessez-le-feu unilatéral de 72 heures afin de coïncider avec les célébrations du Jour de la Victoire, mais a averti que les troupes russes riposteraient à toute attaque.

Moscou s’est montré réticent à accepter la trêve de 30 jours proposée par les États-Unis et acceptée par l’Ukraine, la liant à l’arrêt des livraisons d’armes occidentales à l’Ukraine et à la mobilisation de Kyiv, conditions que l’Ukraine et ses alliés occidentaux ont rejetées.

Les autorités ukrainiennes ont fait état vendredi de dizaines de frappes russes qui ont tué au moins deux personnes dans les régions de Kherson et de Zaporijia.

Alors que le défilé sur la Place Rouge et d’autres festivités se déroulaient à Moscou, des dizaines de responsables européens se réunissaient à Lviv, dans l’ouest de l’Ukraine, pour approuver la création d’un tribunal spécial chargé de juger les responsables russes accusés de crimes de guerre.

Cliquer la photo pour lire la vidéo

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-05-09 14:55:35

Congo – Vatican : Le nouveau pape est congolais dans l’âme, il parle téké

À Djambala, la désignation du nouveau pape a été vécue avec enthousiasme jeudi soir, tant celui qui était encore monseigneur Prévost avait servi à la paroisse Saint-Joseph Ouvrier de Djambala. En plus, il parle téké et officiait la messe en cette langue aussi.

Les souvenirs sont remontés à la surface pour les paroissiens de Saint-Joseph Ouvrier de Djambala. Celui qui a marqué son passage dans la paroisse ou il vivait en enfant du pays, monseigneur Prévost, est devenu pape.

Cela a été ressenti par tous comme une consécration, pour cette paroisse qui aura donné un pape à l’Église.

Beaucoup ont ressorti les clichés de ces moments de partage et de communion passés avec monseigneur Prévost, le pape, à l’instar de cette photo prise dans la cour de la paroisse à Djambala avec l’actuel médecin colonel Jonas Ebina servant comme laïc en son temps.

Le colonel Ebina qui, envahi de joie, a cru rêver jeudi sur l’identité du nouveau pape. Une joie qui a parcouru les paroissiens de Saint-Joseph Ouvrier de Djambala qui se sont répétés en boucle : « sangô na biso a komi pape » ; « notre prêtre est devenu pape car à Djambala, le souvenir du passage de monseigneur Prévost demeure vivant, à travers ses œuvres qui ont laissé une empreinte indélébile dans le cœur de chacun.

Rappelons que le cardinal Robert Francis Prévost 69 ans, devient le 267ème pape. Ordonné prêtre à l’âge de 25 ans, et créé cardinal en 2023, Robert Francis Prévost est américain, né d’un père français et d’une mère italienne. Il a choisi Léon XIV comme nom de pape.

Le cardinal Robert Francis Prévost est le premier pape américain de l’histoire. Passé par le Congo en qualité d'évèque, il a servi à la paroisse Saint-Joseph Ouvrier de Djambala.

Sans doute, le Congo-Brazzaville est une terre de bénédiction.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-05-09 10:11:00

Grève à Nkayi : c'est tendu entre les agents municipaux et le maire central de la ville sucrière

Fumée blanche au Vatican, enfumage à Nkayi ! La colère gronde chez les agents municipaux. L’intersyndicale de la Mairie de la ville sucrière a décidé, le 8 mai 2025, d’aller en grève jusqu’à nouvel ordre en raison du non-paiement des salaires. Les agents cumulent plus de 70 mois d’impayés dont 12 mois d’affilée sans avoir reçu un seul radis.

Selon l’intersyndicale, ce mouvement social est l'aboutissement d'une crise de confiance entre le président du conseil municipal, maire central de la ville de Nkayi, Michel Batomissa Malanda, et les deux centrales syndicales (CSC et CSTC).

Pression et management autoritaire

Munis de banderoles et de pancartes aux messages évocateurs, tous sont venus exprimer leur mal-être au maire central de Nkayi.

«Nous sommes là pour faire part de nos revendications pour de meilleures conditions de travail. Nous sommes en quête d’un dialogue social rétabli qui s’est érodé au fil du temps, laissant place à un fossé entre les agents et le maire central de la ville de NKayi », nous a confié un gréviste, joint au téléphone par notre rédaction.

Les grévistes en colère, les visages courroucés, dénoncent et se plaignent également de « pression », « d’intimidations, d’un management autoritaire et d’une gestion scabreuse et artisanale des finances » et parlent aussi d’une « souffrance quotidienne ».

Selon eux, le président du conseil municipal, maire central de la ville de Nkayi, Michel Batomissa Malanda, aurait mis de côté de l’argent public de sa ville pour s’offrir d’importants biens immobiliers à Nkayi et ailleurs.

Et l’intersyndicale de la Mairie de la ville sucrière ne démord pas, brandissant la thèse de preuves de la vente de la caillasse d’une valeur de près d’un milliard de FCFA abandonnée par une entreprise chinoise notamment sur le premier site situé dans le district de Kayes, hors de sa zone de compétence,  et le deuxième en face du marché Dangoté à Nkayi, sans penser à payer même un mois d’arriéré de salaire à ses agents ou tout simplement liquider la dette vis-à-vis de la CNSS.

Mais, toujours selon l’intersyndicale, il y a aussi ses proches collaborateurs dont les noms ne nous ont pas été transmis qui ont aidé Michel Batomissa Malanda à réaliser la transaction pharaonique. Ils seraient eux aussi impliqués dans la vaste combine.

Forte de ses affirmations, l’intersyndicale demande à la justice de lancer une enquête, dans le but de voir clair dans l’affaire des biens immobiliers et de la vente illicite de la caillasse laissée par les chinois. Une demande d’enquête pour une affaire de bien mal acquis, en somme.

On rappelle qu'un premier avis de grève avait été présenté par les centrales syndicales et repoussé à la suite des négociations ouvertes entre les deux parties, tenues du 23 au 25 avril 2025.

A la suite de l'assemblée générale du 02 mai 2025, les agents municipaux ont refusé les termes des accords obtenus entre les deux centrales syndicales et l'exécutif municipal (mise en place d'un comité de gestion spéciale mixte chargée de collecter les différentes taxes locales et d'ordonner les dépenses), et exiger le paiement d'un mois de salaire sur les recettes liées à la vente des agrégats abandonnés par une entreprise chinoise et vendus par la Mairie de Nkayi.

Une grève illimitée qui risque de porter préjudice aux jeunes de Nkayi étranglés par le chômage car la présente période est caractérisée par la constitution des dossiers utiles au recrutement par la SARIS-Congo dans le cadre de la campagne sucrière.

Pour permettre au Préfet de la Bouenza (sud) d’entreprendre les négociations avec l’intersyndicale en grève, gage de la paix sociale en entreprise, Marcel Nganongo, a recommandé tous les grévistes de bien vouloir se conformer à la législation et la réglementation en vigueur en matière du travail en République du Congo.

Par conséquent, les dispositions des articles 248-11, 248-15, 249-4 du code du travail doivent être observées sans conditions. L’application des dispositions des articles susmentionnés obligerait le Préfet de la Bouenza de fixer la date de négociation, ce selon les dispositions de l’article 242 du code du travail, a-t-on appris auprès d’une source proche de la Préfecture de la Bouenza.

Jessy Gerfred Berdie / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photos : DR

Créé le 2025-05-09 09:25:03

Le chanteur congolais Fally Ipupa signe son retour avec « Le Temps », véritable nectar !

La Rumba congolaise regorge de musiciens de talent, et sans doute faudra-t-il attendre pour séparer les pépites d'or de la masse dense et d'une qualité guère comparable dans d'autres styles aujourd'hui. Certes, la maîtrise technique ne fait pas tout, mais elle est clairement le support sur lequel toute une génération tire la Rumba vers le haut. Dans ce foisonnement, un artiste a émergé et arpente les chemins du succès en ce moment, et c'est l’incontournable et l’incomparable Fally Ipupa, qui a dévoilé, vendredi 2 mai dernier, son nouveau single intitulé « Le Temps », disponible sur toutes les plateformes de streaming.

Au-delà de la mélodie envoûtante et captivante, le message de « Le Temps » se veut introspectif et inspirant.

Le chanteur de « Droit chemin » y évoque la force du temps qui passe, ce temps qui éclaire, apaise, révèle, et remet chacun à sa place. Une philosophie qu’il partage avec élégance et maturité.

Les férus de la musique congolaise noteront également une réminiscence musicale du morceau "Horizon 2000" du célèbre groupe Extra Musica du Congo-Brazzaville, comme un clin d’œil à ses racines et à ses influences.

Une manière pour le natif de Bandal de maintenir aussi le lien avec ses fans – les « Warriors » – et de confirmer que le projet "Delirium" est en bonne voie.

Avec ce nouveau titre, Fally Ipupa démontre une fois de plus sa capacité à se renouveler sans se renier, à mêler tradition et modernité, tout en préparant soigneusement le terrain pour un album qui s’annonce déjà incontournable.

Ça promet ! Les titres ne sont pas encore dévoilés, mais les fans peuvent visiblement déjà se préparer à les ajouter dans leurs playlists.

Tous les férus des belles sonorités africaines doivent impérativement être en possession de ce nouveau single, y compris les enfants quel que soit leur âge, pour apprécier un autre Fally Ipupa, qui, comme un bon vin, se bonifie en vieillissant.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-05-09 06:07:23

Congo-Coopération : La Délégation de l’Union européenne déroule la bande de son programme pour ce mois de mai à Brazzaville

Dans le cadre du mois de l’Europe, la Délégation de l’Union Européenne au Congo a procédé au lancement des activités du mois de l’Europe, le 7 mai 2025 à Brazzaville. C’est au cours d’une conférence de presse tenue à son siège que l’ambassadeur de l’UE, Son Excellence Mme Anne Marchal a donné, en compagnie de M. Augustin Bondo Tshiani, Premier Conseiller, Chef de Coopération à la Délégation de l’Union européenne en République du Congo. A cette occasion, l’UE a édifié la presse sur les différents projets financés par cette institution dans notre pays.

En effet, la Délégation de l’Union Européenne en République du Congo lance un appel à proposition, en vue de renforcer son partenariat avec la société civile dans la mise en œuvre de la stratégie Global Gateway. Cet appel à proposition s’inscrit dans le cadre des programmes thématiques « Appui aux organisations de la société civile » et « Droits Humains et Démocratie ».

L’objectif général est d’améliorer le rôle de la société civile en tant qu’acteur du développement durable inclusif et de défense des droits humains ; les organisations éligibles sont les organisations de la société civile ; la durée initiale prévue d’une action ne peut pas être inférieur à 24 mois ni excéder 48 mois ; le montant indicatif global dispose pour cet appel à proposition est de 4.036.00 Euro (environ 2,6 milliards de F.CFA).

Il est à noter que la délégation de LUE poursuit ses efforts pour démontrer la valeur du corridor pour l’Afrique centrale et milite pour le relier au corridor stratégique Union européenne (UE)-Union africaine (UA) n° 6 (Douala-Bangui-Kampala).

Ainsi, le corridor Pointe-Noire – Brazzaville – Kinshasa – Bangui – Ndjamena est un important corridor régional qui traverse la République du Congo, longe la République démocratique du Congo par le fleuve Congo et son effluent l’Oubangui, puis traverse le centre de la République centrafricaine et l’Ouest du Tchad jusqu’à Ndjamena. Il se base sur le Port en eau profonde de Pointe-Noire (soutenu par l’équipe Europe – UE & AFD) qui est appelé à un développement substantiel dans les prochaines années (capacité de traitement de conteneurs/an et taille des bateaux accueillis).

 En outre, ce corridor a un lien évident avec les appuis de l’Equipe Europe (Délégation UE et Etats membres de l’UE) sur des questions de sécurité maritime et de connectivité.

Il s’avère que la Délégation de l’Union Européenne a lancé en mi-2024, une mission pour ’’identifier et cartographier les futurs projets potentiels’’ sur ce corridor avec l’objectif d’identifier des projets ’’soft’’ et/ou ’’hard’’ de connectivité sur le tronçon Pointe-Noire-Brazzaville/Matadi-Kinshasa/Bangui et sa zone d’influence, et de contribuer ainsi, à une approche stratégique sur le développement du transport multimodal incluant principalement les modes fluvial et ferroviaire en République du Congo, en RDC et en RCA.

A cet effet, il y a eu quelques idées explorées, à savoir : redonner un fort intérêt économique à l’extrémité nord du corridor (Bangui, Zongo, sud Oubangui) ; changer profondément l’organisation de la chaine de transport par la voie fluviale ; concevoir, construire et organiser une boucle ferroviaire cohérente et équilibrée et anticiper les actions de protection de la biodiversité dans la zone d’influence des corridors.

Par ailleurs, il faut faire remarquer que d’ici quelques semaines, seront disponible : une cartographie de projets potentiels de connectivité le long du corridor avec des indications de leur degré de maturité, leur budget et la période de mise en œuvre ; une ébauche d’une stratégie possible de financement des projets identifiés et une proposition des actions prioritaires pour l’appui par l’UE/Equipe Europe.

C’est donc ce vendredi 9 mai 2025 que va avoir lieu à l'Institut Français du Congo (IFC), la cérémonie officielle de démarrage des activités de la célébration du mois de l'Europe, avec un accent sur les 75 ans de la déclaration de Schuman. L'une des activités phare est le festival du cinéma des films européen et africain. Les festivités se poursuivent jusqu'au 13 juin prochain, avec plusieurs autres activités (tables rondes, panels et formations).

‎Enfin, la délégation de l'Union européenne a éclairé la presse sur ses interventions en République du Congo dans les domaines tels que: la jeunesse, l'environnement, les infrastructures, l'énergie, le transport et la gouvernance.

Parmi les programmes avenir, le lancement sous peu du programme de promotion des énergies renouvelables et de l’électrification rurale.

Les programmes en cours de formulation sont : le programme de soutien au Partenariat forêt UE-Congo en 2025 ; en matière de résilience/adaptation de villes au changement climatique, le lancement imminent des études pour la formulation d’un programme de soutien urbain durable (basé sur l’expérience du programme Villes Résilientes).

En somme, la coopération caractérisée le partenariat l'UE-Etat congolais ne souffre d’aucune entorse et se porte à merveille.

VALDA SAINT-VAL/Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-05-08 21:49:46

Vatican – Habemus papam : L’Américain Robert Francis Prévost élu pape

Préfet du dicastère des évêques, le cardinal Robert Francis Prévost 69 ans, devient le 267ème pape. Ordonné prêtre à l’âge de 25 ans, et créé cardinal en 2023, Robert Francis Prévost est américain, né à San Fransisco d’un père français et d’une mère italienne. Il a choisi Léon XIV comme nom de pape. Docteur en droit canonique ou droit canon, le cardinal Robert Francis Prévost est le premier pape américain de l’histoire.

De la fumée blanche est sortie ce jeudi 8 mai, peu après 18 h, de la cheminée de la chapelle Sixtine, à Rome. Cela indiquait que les cardinaux électeurs réunis en Conclave avaient désigné le successeur du Pape François, après seulement une journée et demie de délibérations et cinq votes.

Cette élection rapide signifie qu'au moins 89 des 133 cardinaux électeurs se sont accordés sur Robert Francis Prévost qui ne figurait pas parmi les favoris.

Ému, le pape Léon XIV est apparu sur le balcon de la basilique Saint Pierre avant 19 heures.

« Que la paix soit avec vous », ont été ses premiers mots. « Unissons-nous afin de former un seul peuple toujours en paix, le mal ne l’emportera pas », a-t-il poursuivi.

Le pape a terminé son message en recitant le ave Marie avec la foule, puis il a donné une bénédiction urbi et orbi à Rome et au monde.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-05-08 18:06:18

Vatican – Conclave des cardinaux : Un pape est élu « Habemus papam » !

De la fumée blanche est sorti ce jeudi 8 mai, peu après 18 h, de la cheminée de la chapelle Sixtine, à Rome. Cela indique que les cardinaux électeurs réunis en Conclave ont désigné le successeur du Pape François.

Après seulement une journée et demie de délibérations et quatre à cinq votes, les 133 cardinaux électeurs réunis pour le Conclave ont désigné le successeur du pape François, ce jeudi 8 mai.

Cette élection rapide signifie qu'au moins 89 des 133 cardinaux électeurs se sont accordés sur un homme. De vive acclamations de la foule rassemblée place Saint Pierre ont accompagné les cloches de la basilique Saint Pierre qui ont sonné à toute volée.

Le nom du nouveau pape n’est pas encore connu. Il faudra probablement compter entre 45 minutes et une heure d’attente avant d’en être averti : lors de l’élection du pape François, une cinquantaine de minutes se sont écoulées entre la sortie de la fumée blanche et l’annonce de son élection.

En effet, le vainqueur du scrutin doit d’abord répondre à deux questions du cardinal doyen : « Acceptez-vous votre élection canonique comme souverain pontife ? Et de quel nom voulez-vous être appelé ? » Après avoir répondu « oui » à la première interrogation, il devient immédiatement pape et évêque de Rome.

Viendra alors l’annonce aux fidèles avec la formulation « Habemus papam » prononcée par le cardinal protodiacre – le Français Dominique Mamberti.

Puis le nouveau pape apparaîtra depuis le balcon de la basilique Saint-Pierre et fera sa première bénédiction apostolique.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-05-08 16:45:45

Brazzaville : Un sujet malien mis en examen pour viol sur une enfant de 6 ans

Bah Abudja, la quarantaine révolue, chauffeur de nationalité malienne, été arrêté à la suite d’allégations de viol sur une fillette de six ans ; dans l’arrondissement 5 Ouenzé où le prédateur sexuel a attiré la fillette, et sa sœur en leur proposant une somme d’argent.

Profitant du fait que les enfants étaient sans supervision parentale à ce moment de la journée, l’homme qui réside dans la même parcelle que les victimes a essayé de contraindre les petites filles à des actes sexuels, indiquent des personnes du voisinage.

« Fort de la gravité des faits, je décide d’engager des poursuites contre le susnommé pour des faits d’agression sexuelle sur mineur suivant la procédure de flagrant délit. En conséquence, M. Bah Abudja est mis aux arrêts pour être jugé dès cet instant », a déclaré le procureur de la République, André Oko Gakala depuis son parquet et qui traite cette affaire avec sérénité malgré son retentissement médiatique et sociétal.

Il semble que M. Bah était rejoint par un de ses amis qui se serait aussi livré à des attouchements sur les enfants dont l’intelligence et le courage ont permis de rapporter les faits à leurs parents qui ont alerté les autorités.

Le présumé pédophile été placé en garde à vue à la gendarmerie de Ouenzé avant d’être présenté au parquet près le Tribunal de grande instance de Brazzaville.

Les viols sur mineures sont devenus monnaie courante à Brazzaville, la capitale congolaise.

En février 2023, Hervé Manana 49 ans, célibataire, père de 4 enfants, a été présenté devant le procureur de la République André Oko Ngakala. Ce directeur du CEG Nganga Edouard à Brazzaville, a été interpellé en flagrant délit de tentative de viol sur des filles mineures, élèves audit collège. Un véritable prédateur que ce directeur de collège qui a reconnu qu’il se livrait à cette pratique depuis quatre ans déjà.

Dans le bureau du procureur où était conviée la presse, quatre victimes, toutes âgées de 14 ans, élèves en classe de troisième, ont expliqué ce qu’elles avaient subi de la part de leur directeur. Toutes ont évoqué des attouchements, après des menaces diverses et répétées, en rapport avec leur scolarité pour les contraindre à accepter de faire la volonté du directeur. Le mode opératoire était toujours le même. Le directeur conviait les filles dans son bureau, les intimidait et tentait d’abuser d’elles. Certaines de celles qui ont déposé devant le procureur, ont évoqué des attouchements non consentis, après la menace de ne pas se voir inscrites sur les listes d’examen.

Devant le procureur qui lui a demandé si ces jeunes filles l’ayant accusé de tentative de viol mentaient, l’homme a reconnu qu’elles disaient bien la vérité. Une façon sans doute de plaider coupable.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-05-08 16:01:21

La route Brazzaville-Pointe Noire parmi les routes les mieux entretenues d’Afrique grâce au travail de La Congolaise des Routes

Si on construit les routes, on crée la richesse, dit un adage. En République du Congo, la RN1 est l'axe routier le plus vital du pays. Pour faire face au défi de sa maintenance et son coût estimé à 70% de l’investissement, la compagnie chinoise (CSCEC) qui l'a construite n'a pas tardé à réagir avec son partenaire français (EGIS). Depuis 2019, une société tripartite a pris en charge la gestion et le maintien de cette route. CSCEC prend en charge les travaux d’entretien, EGIS s’occupe de l’exploitation et le gouvernement congolais gère la coordination administrative et la sécurité. La collaboration de ses trois acteurs a révélé la beauté exceptionnelle de la route.

La RN1 (Brazzaville-Pointe-Noire) traverse un paysage particulier parsemée d’habitants chaleureux en traversant une variété de terrain comprenant des forêts vierges, des plaines, des valets et des plateaux.

Après la réalisation de cette route lourde en 2016, sept heures seulement suffisent désormais pour parcourir 536km de route.

Trois (3) ans se sont écoulés pour finaliser les travaux de la forêt du mayombe et huit (8) ans pour des techniques de construction et d’expérience de gestion adaptées aux conditions géographique et géologique complexes de cette partie du sud du pays.

Elle facilite aujourd’hui la circulation des personnes et des marchandises et reliant 66% de l’ensemble de la population congolaise.

Grâce à La Congolaise des Routes (LCR), société concessionnaire assurant la gestion de la Route Nationale N°1 (BZV-PNR), cette route propulse le Congo de nos jours vers un avenir meilleur.

Seul petit bémol, l’absence des airs de repos. Surtout dans le mayombe.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photos : DR

Créé le 2025-05-08 14:56:44

Firmin Édouard Matoko manifeste une réelle volonté d’effectuer un plaidoyer pour l’École du patrimoine africain (EPA)

A l’issue de la visite de courtoisie faite à la ministre Lydie Pongault, Firmin Édouard Matoko, candidat de la République du Congo au poste de directeur général de l'Unesco, a manifesté une réelle volonté d’effectuer un plaidoyer pour l’EPA, une référence au service de la Journée du patrimoine africain, le 5 mai dernier. Cette école a de nouveau réaffirmé sa volonté d’œuvrer à contribuer au développement socio-économique des pays et peuples africains à travers la conservation et la valorisation de leur patrimoine culturel.

Dans les priorités de Firmin Édouard Matoko pour la direction de l’Unesco figure en bonne place la rubrique dédiée au patrimoine. « Pour moi, le renforcement des capacités africaines pour la valorisation du patrimoine est d’importance et, pour ce faire, il est nécessaire d’avoir des cadres bien formés, capables de monter et défendre les dossiers », a-t-il indiqué.

Dans le même ordre d’idées, Samuel Kidiba a expliqué que c’est ce que l’EPA, créée en 1998 par des professionnels pour former des professionnels, est en charge de faire. Il a précisé que non seulement elle forme, mais également, cette fierté africaine au service du patrimoine culturel du continent prépare en même temps à la médiation. A ce jour, plus de 3000 cadres en Afrique francophone, lusophone et hispanophone sont issus de cette école qui jouit d’un statut diplomatique reconnu par l’Union africaine comme étant une institution technique pour régler les problèmes liés à la formation dans le domaine du patrimoine africain en général.

« C’est une priorité pour l’Unesco de renforcer les capacités dans ce domaine afin de donner au continent le moyen de franchir le quota actuel de 12 % de la représentation du patrimoine mondial. Je prends cet engagement pour les prochaines années de l’Unesco de demain », a confié Firmin Édouard Matoko.

« Pour obtenir la reconnaissance de plusieurs sites dans ce continent naturellement riches, la candidature de Firmin Édouard Matoko va dans le bon sens pour faire un plaidoyer porté par l’Unesco qui, bien au-delà de 3000 cadres, en formerait plutôt 1 million, et pourquoi pas davantage, dans nos différents pays de la contrée francophone, lusophone et hispanophone », a renchéri Samuel Kidiba.

Jean-Jacques Jarele SIKA / source Adiac

Photo : Marie Alfred Ngoma

Créé le 2025-05-08 14:41:05

Visas Schengen : la France aurait perçu plus de 159 milliards FCFA grâce aux refus de visas africains

Entre 2015 et 2025, la France aurait engrangé près de 243,6 millions d’euros, soit plus de 159,8 milliards de francs CFA, issus exclusivement des frais de demande de visas Schengen refusés à des ressortissants africains. Un chiffre qui alimente la polémique autour d’un système jugé à la fois opaque et injuste, selon nos confrères de Emedia.

Ces frais de dossier, non remboursables, sont réglés par des centaines de milliers de demandeurs — souvent originaires d’Afrique — dont les demandes se voient rejetées, sans explication obligatoire ni contrepartie.

Pour beaucoup, c’est une double peine : le visa est refusé, et l’argent versé reste dans les caisses de l’administration, affirme la même source.

Les chiffres du Ministère français de l’Intérieur témoignent d’une hausse constante des refus ces dernières années :

2024 : 3 486 275 demandes déposées, 578 687 refusées

2023 : 2 972 988 demandes, 506 611 refusées

2021 : 982 143 demandes, dont 194 181 refusées

2017–2019 : une moyenne annuelle de 4,3 millions de demandes, pour 537 000 à 686 000 refus.

À cela s’ajoute une hausse régulière du coût du visa, passé de 60 € à 80 € en 2020, puis à 90 € en 2024, accentuant le préjudice financier pour les candidats recalés.

Selon les estimations, rien qu’en 2023, les demandeurs africains auraient perdu environ 56,3 millions d’euros en frais de visas non remboursés — soit plus de 36,9 milliards FCFA.

Voici la répartition estimée des pertes par pays :

Algérie : 166 200 refus → 13 M€ (8,53 Mds FCFA)

Maroc : 136 300 refus → 11 M€ (7,21 Mds FCFA)

Égypte : 3,7 M€ (2,43 Mds FCFA)

Nigeria : 3,4 M€ (2,23 Mds FCFA)

Tunisie : 3,1 M€ (2,03 Mds FCFA)

Sénégal : 2,11 M€ (1,38 Md FCFA).

Ces montants concernent principalement les visas de court séjour (type C), généralement sollicités pour des voyages touristiques ou familiaux.

Ce que certains observateurs dénoncent désormais comme un « business de la frustration migratoire » pose une question éthique : les pays européens — la France en tête — profitent-ils financièrement d’un système de filtrage migratoire qui pénalise lourdement les populations africaines, sans transparence ni possibilité de recours efficace ?

Alors que la pression migratoire et les inégalités économiques persistent, la question d’un remboursement systématique en cas de refus de visa refait surface dans les débats politiques et sociaux.

Jack de MAÏSSA / source Emedia

Photo : Dr

Créé le 2025-05-08 13:44:09

La fin du monde serait proche : Avec la mort du pape François qui serait un signe, la prophétie sur la fin du monde refait surface

La fin du monde serait proche. Elle est même imminente. La mort du pape François serait un signe qui conforte la prophétie de saint Malachie ou prophétie des papes. Ce texte mystique vieux de 900 ans, rédigé en latin et attribué à un archevêque irlandais du XIIe siècle, évoque 112 devises censées correspondre à chaque pape. La dernière mentionne un certain « Pierre le Romain » qui guiderait l’Église dans une époque de grands bouleversements avant que « la ville aux sept collines », c’est-à-dire Rome, ne soit détruite.

Ce texte prévient: "Dans la dernière période de la Sainte Église romaine, Pierre le Romain régnera, il conduira son troupeau à travers de nombreuses tribulations, puis la ville aux sept collines sera détruite et le terrible Juge jugera le peuple. C'est la fin", dit la prophétie.

Cette prophétie a été rendue publique à la fin du XVIe siècle quand le moine bénédictin Arnold Wion prétend l’avoir découverte dans les archives secrètes du Vatican.

Ce texte décrit avec une précision troublante les papes jusqu’en 1590. Pour certains, cela prouve son authenticité.

Mais ce qui trouble aujourd’hui, c’est la coïncidence entre la mort du pape François et la dernière devise.

Plusieurs interprétations identifient le pape défunt à « Pierre le Romain », d’autant qu’il aurait dirigé l’Église dans une période de « tribulations » mondiales : crise sanitaire, guerre en Ukraine, tensions internationales croissantes.

Selon certaines lectures, la prophétie annonce clairement la fin du monde pour 2027. Une date précise, donc un compte à rebours qui commencerait… maintenant ? Mais à mesure que la prophétie gagne en visibilité, les critiques savantes se multiplient. De nombreux chercheurs, notamment issus du monde catholique, remettent en cause son authenticité.

La précision des descriptions jusqu’au XVIe siècle, contrastant avec la confusion qui suit, laisse penser que le texte aurait été fabriqué pour influencer une élection papale de 1590.

En effet, certains historiens estiment que les devises ont été forgées pour soutenir un candidat, le cardinal Simoncelli, qui ne sera finalement pas élu. Quant aux papes postérieurs, leurs descriptions sont vagues, voire absurdes.

Des critiques plus théologiques s’élèvent aussi. L’Évangile selon Matthieu est formel : "Pour ce qui est du jour et de l’heure, personne ne le sait… si ce n’est le Père". Matthieu chapitre 24 verset 36. Autrement dit, aucune prophétie humaine ne saurait prédire la fin du monde avec certitude.

Si la prophétie sur la fin du monde trouve autant d’écho aujourd’hui, c’est qu’elle s’inscrit dans un climat global particulièrement anxiogène. Aux inquiétudes liées à la disparition du pape François s’ajoutent les tensions géopolitiques, la peur d’un conflit mondial et la défiance envers les institutions.

Dans ce contexte, les prophéties anciennes, tout comme celles de Nostradamus ou Baba Vanga, servent souvent de réceptacle aux angoisses modernes.

La mort d’un chef spirituel mondial agit alors comme un déclencheur émotionnel, ravivant des légendes parfois oubliées.

Mais au Vatican, la perspective est toute autre. Le conclave s’est ouvert et un nouveau pape sera bientôt élu. L’Église continue, imperturbable.

Et la prophétie de Saint Malachie, elle, reste ce qu’elle a toujours été : un mystère chargé de symboles, mais pas de certitudes.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-05-08 09:58:08

Vatican - Succession du pape François : Un cardinal condamné pour fraude financière se retire de la course

Le conclave qui s’est ouvert mercredi au Vatican, réuni 132 cardinaux au lieu de 133 comme indiqué. Le cardinal italien Angelo Becciu, condamné pour fraude financière en décembre 2023, a renoncé à participer au conclave. Cette décision, rendue publique après une intense polémique médiatique en Italie, cristallise les tensions entre transparence, justice et gouvernance au sein de l’Église catholique.

Au moment où le Saint-Siège va choisir le successeur du pape François, un nuage judiciaire plane sur l’un de ses anciens plus proches collaborateurs.

Le cardinal italien Angelo Becciu, condamné pour fraude financière en décembre 2023, a annoncé mardi qu’il renonçait à participer au conclave, pour obéir à la volonté du Saint-Père.

Angelo Becciu, 76 ans, a longtemps été considéré comme l’un des piliers de la Curie romaine.

Nommé substitut pour les affaires générales de la Secrétairerie d’État en 2011, puis préfet de la Congrégation pour les causes des saints en 2018, il fut un intime du pape François qui le fit cardinal la même année.

Mais à partir de 2020, tout bascule. Le cardinal est impliqué dans une enquête financière portant sur l’achat douteux d’un immeuble de luxe à Londres, payé plus de 200 millions d’euros, soit 130 milliards de francs CFA, à travers des circuits opaques, avec des fonds d’origine charitable.

En décembre 2023, après un procès inédit tenu au Vatican même, le cardinal Becciu est condamné à cinq ans et six mois de prison pour abus de pouvoir, détournement de fonds et subornation de témoins. Il avait fait appel, mais la sentence l’a déjà marqué d’infamie, et provoqué son retrait progressif de la scène ecclésiale.

Avec l’annonce du retrait du cardinal Becciu, ils ne sont plus que 132 cardinaux pour le vote. Si ce nombre reste suffisant pour la validité du scrutin, sa symbolique est forte. La presse italienne, s’était indignée de la possible participation du cardinal Becciu en estimant à raison qu’une telle présence aurait entaché la crédibilité morale de l’élection.

De nombreux fidèles et clercs s’interrogeaient aussi : comment un homme jugé coupable de malversations au sein même du Saint-Siège pouvait-il contribuer à désigner le chef spirituel de 1,2 milliard de catholiques?

La renonciation de Becciu n’est pas un simple épisode judiciaire ; elle révèle les fractures internes de l’Église. D’un côté, une volonté croissante de transparence, avec des procès publics, une mise en œuvre du droit pénal vatican modernisé et des efforts de réforme impulsés par le précédent pape. De l’autre, des réseaux anciens de pouvoir, habitués à l’opacité, qui voient ces évolutions comme une remise en cause de leur position.

Elle pose aussi la question de la responsabilité des cardinaux en matière de gouvernance morale. Jusqu’ici, aucune règle canonique ne prévoit automatiquement qu’un cardinal condamné pour des crimes ou délits soit exclu du conclave. Cette lacune mériterait d'être comblée dans les années à venir à l’instar de ce que réclament certains théologiens et juristes ecclésiastiques.

Avec le conclave crucial qui vient de débuter et qui a pour objet de déterminer l’orientation de l’Église catholique romaine pour la prochaine décennie, l’affaire Becciu agit comme un miroir déformant mais lucide. Elle met en lumière certains efforts de réforme, mais aussi les résistances internes profondes.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-05-08 09:33:07

Tête-à-tête Vladimir Poutine-Denis Sassou N’Guesso sur des sujets d’intérêts communs

Le Président de la fédération de Russie, Vladimir Poutine, a reçu mercredi soir en tête-à-tête au Kremlin, son homologue congolais, Denis Sassou N’Guesso. Cette rencontre vient une fois de plus traduire de l’excellence des relations entre Brazzaville et Moscou. Les deux dirigeants ont échangé entre autres, sur des sujets d’intérêts communs avant de faire des déclarations positives sur le rôle très significatif joué par Brazzaville dans la guerre de 1945. Brazzaville érigée à l’époque en quartier général du général Charles de Gaulle, le lieu où la France libre cherche à affirmer sa légitimité en droit et en pratique et décide in fine de poursuivre le combat avec l'appui de l'Afrique Equatoriale Française.

Les entretiens entre le Président Denis Sassou N’Guesso et son homologue russe, Vladimir Poutine, s’inscrivent donc dans le prolongement de la séculaire et excellente coopération bilatérale qui existe entre la République du Congo et la République fédérale de Russie.

S’appuyant sur l’excellence des relations d’amitié et de coopération qui lient les peuples russe et congolais, Vladimir Poutine, a souligné les efforts de Denis Sassou-N’Guesso dans le raffermissement de cette coopération, mais surtout l’activisme de la diplomatie congolaise dans les grands débats internationaux à l’image de l’engagement sans relâche du Président congolais dans le dossier libyen.

Cette rencontre de haut niveau confirme une réalité : entre la Russie et le Congo-Brazzaville, ce n'est pas seulement une coopération bilatérale, c'est une alliance historique qui se réinvente au service de la stabilité, du développement et de l'équilibre mondial. C'est une rélation d'égal à égal, portée par une vision stratégique partagée et par une histoire commune, que les deux etats amis entendent consolider et faire prospérer.

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Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-05-08 07:52:47

Congo-Force publique : Casernement des jeunes recrues de la Police et de la Gendarmerie dans les Centres d'instruction d'Obouya et de Yié

Au cours du réveillon d’Armes du 31 décembre 2023 à Brazzaville, le Président de la République, chef suprême des Armées, Denis Sassou N’Guesso, avait entre autres orientations, prescrit à la force publique pour l’année 2024 : « le recrutement et la prise en main des hommes en respectant les fondamentaux dans les centres d’instruction », pour renforcer les forces de sécurité intérieure. Cette orientation mise en chantier par le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, Raymond Zéphyrin Mboulou, avec l’apport managérial des directions sous tutelle s’est enclenchée en 2024, avec la réhabilitation et la construction des centres d’instruction, ainsi que le recrutement des jeunes par voie de concours, à la police et la gendarmerie. Le processus a connu sa deuxième phase, celle de la formation, avec la mise en route et le casernement des nouvelles recrues de la police et de la gendarmerie, aux centres d’instruction d’Obouya et de Yié. La cérémonie de départ était placée sous les auspices du ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, Raymond Zéphyrin Mboulou, assisté des membres du commandement de la police et de la gendarmerie.

« Nous allons nous appuyer sur les jeunes qui auront été déclarés admis au concours à la gendarmerie et à la police et sur l’organisation de leur formation dans les règles de l’art, en respectant les fondamentaux dans les centres d’instruction.

Nous sommes dans la force publique tous des volontaires, ce n’est pas un diner de gala que de servir la patrie dans un corps qui doit vous emmener jusqu’au sacrifice suprême lorsqu’il faut ».

Conformément aux orientations du chef de l’État et après l’achèvement des phases préparatoires à leur casernement, le ministre Raymond Zéphyrin Mboulou a supervisé la mise en route des jeunes recrues de la police et de la gendarmerie, vers les centres aménagés à cet effet.

Regroupés au stade de la Concorde de Kintélé, les jeunes recrues, tête rasée, étaient en pleine immixtion dans le nouveau monde qu’ils intègrent.

Toutes les recrues se sont formalisés à un contrôle strict, de l’indentification et l’authentification, recoupées avec la base de données, afin d’éviter la substitution.

Pour ce départ, la direction générale des finances et de l’équipement DGFE que dirige le colonel major Michel Innocent Peya, s’est investi, en dotant chaque recrue du nécessaire indispensable pour le voyage.

Les jeunes arrivent dans des Centres dotés de toutes les commodités nécessaires pour une prise en mains efficiente des recrues.

Rappelons que l’un des centres d’instruction, celui de Yié, a été entièrement réhabilité par la DGFE.

Justement, faisant suite aux prescrits du chef de l’État, et afin de disposer d’un cadre idéal pour mener à bien les formations, le ministre de l’Intérieur et de la décentralisation chargé du développement local, Raymond Zéphirin Mboulou, avait instruit les services compétents afin de traduire en actes les directives du chef suprême des Armées.

Sous la coordination du colonel major Michel Innocent Peya, directeur général des finances et de l’équipement, le centre d’instruction de Yié avait été doté de structures adéquates.

Mercredi 5 mars, soit 45 jours après le lancement des travaux de rénovation de ce centre, le ministre de l'intérieur et de la décentralisation chargé du développement local Raymond Zéphirin Mboulou y avait effectué une descente d'inspection, afin de toucher du doigt les réalisations entreprises et de s'assurer que tout est conforme aux normes édictées pour les besoins auxquels est dévolu le centre et qu'il est de fait prêt à recevoir les nouvelles recrues de la police et de la gendarmerie.

Le rendu à l'issue des travaux entrepris sous l'expertise managériale de la direction générale des finances et de l'équipement DGFE que dirige le colonel major Michel Innocent Peya, avec l'apport du Génie travaux avait comblé les attentes du ministre.

Au nombre des infrastructures, il est à noter que le site est composé de 72 bâtiments de différents types.

Le centre a une capacité d’accueil de 3000 places.

Il est également doté de 12 salles de cours. 300 encadreurs y assureront les cours.

Il dispose des dortoirs pour stagiaires et encadreurs, ainsi que d’une infirmerie.

De même, pour une autonomie en fourniture d'eau, un forage a été réalisé, ainsi qu’un réseau d’adduction d’eau mis en place.

Le départ des jeunes vers les centres d’instruction a été une grande joie pour les parents qui ont salué les bus affrétés pour le transport des jeunes, à leur passage.

Tous ont manifesté leur joie sur ce que ces jeunes prennent un nouveau départ et surtout salué la concrétisation de la parole du Président de la République.

Pour Denis Sassou N’Guesso, un jeune qui entre dans un centre d’instruction doit sentir la césure qui existe entre la vie qu’il menait en société et celle qu’il s’engage désormais à mener. Ainsi, le jeune doit savoir dès le départ que la discipline est la force principale des armées.

« Le subordonné doit obéir sans hésitation ni murmure, c’est écrit. Il doit le recevoir dans son cerveau. Il est même dit que la réclamation n’est permise au subordonné que lorsqu’il a obéi », rappelait le chef suprême des armées.

En ce début de la formation commune de base, autrement dit « l’école du soldat » qui consiste en l’acquisition des fondamentaux, de façon à s’instruire, se façonner par l'instruction, s’éduquer avec des règles, des méthodes, et l'exigence du métier, les instructions du Chef suprême des Armées devront sonner en chaque recrue comme un leitmotiv qui l’accompagnera maintenant et pour toujours.

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Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-05-07 21:43:49

Denis Sassou-N’Guesso à Moscou pour rallumer la flamme d'une amitié ancienne

En allant ce mercredi 7 mai 2025 en Russie rencontré le Président Vladimir Poutine, le numéro un congolais, Denis Sassou-N’Guesso dont le dernier séjour à Moscou remonte en juin 2024, entend rallumer la flamme de la coopération bilatérale allumée le 16 mars 1964.

Après des décennies d’investissements politiques et économiques, la stratégie de la Russie évolue pour préserver ses intérêts au Congo-Brazzaville.

Le Président Vladimir Poutine et son homologue congolais, Denis Sassou-N’Guesso, ont la ferme volonté d’intensifier la coopération entre Moscou et Brazzaville.

On rappelle qu’après les soubresauts du début de la décennie 90, avec la chute du mur de Berlin, l’avènement de la démocratie pluraliste en Afrique et l’éclatement de l’URSS, la Fédération de Russie avait perdu « la main » sur certains pays africains dit du bloc communiste. Il eut alors une espèce de passage à vide dans les relations entre la Fédération de Russie et les pays de l’ancien camp soviétique, dont le Congo qui dans ces relations, occupait une place de choix.

Les relations diplomatiques n’ont, certes, jamais été ébranlées entre le Congo et la Russie. Excepté la parenthèse ouverte du fait des mutations générées par la pérestroïka, le Congo et la Russie ont eu une relation fructueuse. C'était déjà le cas lorsque le Congo s'appelait République populaire entre 1969 et 1992 et que près de 7 000 étudiants congolais faisaient leurs études en URSS.

La Russie a envie d'un Congo stable, car les entreprises russes notamment dans le secteur énergétique y sont de plus en plus présentes. Les Russes participent notamment à l'étude de faisabilité de l'oléoduc Pointe-Noire Brazzaville Ouesso via Oyo.

Les échanges entre les deux pays sont passés de 3 milliards de dollars en 2011 à 11,5 milliards de dollars en 2014.

La Russie forme des militaires et des policiers congolais et 3 000 jeunes Congolais apprennent le russe, notamment grâce au centre culturel russe de Brazzaville.

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Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

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Créé le 2025-05-07 21:27:40

Denis Sassou-N’Guesso est arrivé à Moscou pour célébrer le 80e anniversaire de la victoire des alliés sur l’Allemagne nazie

Le Président congolais, Denis Sassou-N’Guesso est arrivé à Moscou, ce mercredi 7 mai 2025, pour prendre part aux activités commémoratives liées au 80e anniversaire de la victoire soviétique sur le nazisme durant la deuxième guerre mondiale et assistera au grand défilé militaire prévu à cet effet aux côtés de ses pairs du Burkina Faso, de l’Egypte, du Brésil, de Chine et de plusieurs anciennes Républiques de l’ex-union soviétique.

Le Président Denis Sassou-N’Guesso a été accueilli à l'aéroport international de Vnoukovo par Mikhaïl Leonidovitch Bogdanov, vice-ministre des Affaires étrangères (depuis le 12 juin 2011), et représentant spécial du président de la fédération de Russie pour le Proche Orient et l’Afrique sans oublier le personnel de l’Ambassade du Congo-Brazzaville en Russie.

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Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

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Créé le 2025-05-07 20:44:59

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