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  • CONGO - Santé : Le Programme National de Lutte contre le Sida vient d’acquérir un nouveau siège

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  • Le déclin du tissu familial congolais (Par Jean-Jacques Jarele Sika)

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Le mauritanien Sidi Ould Tah élu 9e président de la BAD créée en 1964

Le mauritanien Sidi Ould Tah a été élu président de la Banque africaine de développement (BAD) jeudi 29 mai 2025 à Abidjan, par la majorité absolue des gouverneurs. Cet ancien ministre mauritanien de l’Economie l’emporte avec 76,18% de voix.

Le nouveau président élu de la BAD prend la tête de l’institution au moment où il y a beaucoup de défis à relever. La situation climatique, les tensions commerciales actuelles, la baisse de l’aide publique au développement, sont autant de problèmes à résoudre.

« Je voudrais d’abord remercier l’Afrique pour la confiance. Je vous remercie pour cette confiance dont je mesure la responsabilité et le devoir qui l’accompagne », fait-il savoir juste à l’issue de sa victoire sans appel.

Eliminé au troisième tour, le Sénégalais Amadou Hott n’a pas manqué de saluer la victoire de son challenger.

Sidi Ould Tah, né le 31 décembre 1964 à Mederdra, est un homme politique et économiste mauritanien.

Il est président de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique depuis 2015.

En 2025, il annonce être candidat à la présidence de la Banque africaine de développement.

Le Groupe de la Banque africaine de développement comprend trois entités : la Banque africaine de développement, le Fonds africain de développement et le Fonds spécial du Nigéria.

Ses pays actionnaires comprennent 54 pays africains, encore appelés pays membres régionaux, et 27 pays non africains, également appelés pays membres non régionaux.

Grande puissance économique de l’Afrique de l’Ouest, le Nigéria s’offre la première place avec 8,6% des actions. Il est suivi des États-Unis d’Amérique, de l’Égypte, du Japon et de l’Algérie.

La BAD est une institution financière panafricaine qui contribue au développement des différents pays du continent. Dans cette mission, elle a pour rôle de financer et ou de participer à la mobilisation des ressources pour les projets des nations africaines, et ce, grâce à ces actionnaires.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-05-30 10:06:20

Congo : l’insalubrité innommable dans les marchés, une équation insoluble

Tel un serpent de mer, l’insalubrité innommable dans les principaux marchés, aussi bien à Brazzaville qu’à l’intérieur du pays, apparaît comme une équation insoluble. Les équipes dirigeantes ont beau se succéder à la tête des municipalités, le problème de l’insalubrité dans les marchés se posent toujours avec autant d’acuité. Comme dans le mythe de Sisyphe.

Dans les allées encombrées des marchés populaires, il n’est pas rare de voir du poisson, de la viande, des légumes ou des fruits, à même le sol, exposés aux mouches, à la poussière et parfois même aux rats et autres bestioles. Une scène banalisée, mais lourde de conséquences.

Dans de nombreux marchés du Congo, les produits proposés à la vente et à la consommation sont de toute évidence, souvent exposés à proximité de déchets en décomposition qui exhalent des odeurs nauséabondes. Une situation alarmante qui multiplie les risques de maladies.

Entre manque d’hygiène, insouciance, mauvaise organisation et laxisme des services d’hygiène et administratifs compétents, cette réalité pose la question de la sécurité alimentaire et de la responsabilité collective.

C’est une situation à haut risque sanitaire.

Les denrées alimentaires exposées à de tels environnements sont potentiellement vectrices de maladies comme la typhoïde, la diarrhée ou le choléra.

Malgré les efforts de certaines municipalités pour entretenir la propreté, les déchets s’accumulent en fin de journée, faute d’un système de collecte efficace et d’une prise de conscience collective.

Les commerçants, souvent installés dans des zones non autorisées, contribuent largement à accentuer cette promiscuité flagrante entre vivres et détritus.

Les autorités sont donc appelées à redoubler d’efforts : réorganisation des espaces de vente, application stricte des normes sanitaires, sensibilisation de la population et, surtout, responsabilisation des commerçants.

La sécurité alimentaire commence par un environnement propre.

Il en va de la santé de tous !

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Crédit photos : Magloire

Créé le 2025-05-29 11:27:19

Dans l'univers de Ghis Fortuné Ndombet, un extrémiste, qui ne connaît pas ses limites (Par Brice Itoua)

S'il vous était donné la lourde charge de diriger le Congo, vous n'auriez pas une autre alternative, si ce n'était d'arpenter toutes les capitales, pour en tirer la sève nécessaire, pour faire avancer le Congo. Mais comme cette noble initiative ne vient pas de vous, raison pour laquelle vous chicanez, hurlez, comme si, coopérer avec la Russie était un crime de Lèse-Majesté.

Si votre mémoire n'était pas fugace, il vous reviendrait que, la Russie, pour ne pas dire l'ex Union Soviétique, pendant toute la période de la guerre froide, avait été l'allié idéologique du Congo, contrairement à d'autres États, qui avaient opté pour le bloc opposé, cristallisant ainsi la séparation par blocs diamétralement opposés.

Affirmer tout de go le bradage de notre souveraineté au Rwanda, mais à ce jour, rien de l'emprise rwandaise ne prend jour au Congo, ce qui veut donc dire que votre narration est puérile, ce fait, ma foi, vous met au vitriol des pourfendeurs à tort de notre République.

Nous voulons bien, que vous puissiez nous montrer la moindre construction, débutant ainsi la colonisation du Congo par le Rwanda ; s'il n'y'a rien de tout cela, taisez-vous, plutôt que de vendre de l'utopie aux Congolais.

Je passe outre d'autres affirmations, qui sont de nature à mettre à l'actif de votre frustration, qui ne connaît pas de limites.

L'oléoduc envisagé de Pointe-Noire_ Loutété à Malakou, au-delà peut-être de Brazzaville, est un projet porteur, qui résistera aux épreuves du temps, même après le règne du PCT, qui hante votre esprit.

Tout homme épris, doit pouvoir magnifier tous ces projets porteurs, plutôt que de les entrevoir sous le prisme d'une raillerie, car le Congo, par- delà les clivages, reste éternel.

Oui,malgré votre hargne, nous connaissons les bienfaits du régime du Président Denis Sassou Nguesso, bien que l'œuvre humaine ne soit pas parfaite, car la perfection, relève de la divine providence.

Oui, le pipeline attendu, sera un vecteur, qui contribuera assurément à fluidifier le transport des produits pétroliers et gaziers, vers des grands centres de consommation, réduisant ainsi les difficultés actuelles.

Sans rancune, j'ai dit.

Brice ITOUA Conseiller départemental et municipal de Pointe-Noire

Créé le 2025-05-29 10:59:40

Congo : la majorité présidentielle fait bloc autour de Denis Sassou-N’Guesso

Les 18 partis politiques membres de la mouvance présidentielle ont manifesté mardi 27 mai 2025 à Brazzaville, leur indéfectible soutien à l’action du Président de la République, Denis Sassou-N’Guesso.

Cette décision a été prise lors d’une réunion de cette plateforme politique, consacrée à sa restructuration, au cours de laquelle elle a adopté sous l’autorité de son président par intérim, M. Pierre Moussa, les documents fondamentaux, à savoir les statuts et le règlement intérieur.

A l’issue de cette réunion, le secrétaire général du parti, le Mouvement action renouvelé (Mar), M. Roland Bouity Viodo, a affirmé qu’au cours des travaux de cette rencontre, les 18 partis se sont engagés à œuvrer, dans un esprit de consensus pour poursuivre l’accompagnement et le soutien au Chef de l’Etat.

De même, le parti s’est s’engagé dans les prochains jours, à soutenir le Président de la République lors des prochaines consultations électorales.

Selon lui, il s’agira pour le double collège des présidents de la majorité présidentielle de donner une nouvelle impulsion au fonctionnement de cette plateforme.

Pendant cette réunion, le collège des présidents de ces 18 partis de la majorité présidentielle a enregistré la demande d’adhésion du Mouvement pour la solidarité et le développement (Msd) de M. Blanchard Oba, qu’il a ensuite acceptée et validée à l’unanimité.

Germaine MAPANGA / source ACI

Photo : DR

Créé le 2025-05-29 09:46:37

Congo : Dolisie a les pieds dans l’eau et le moral dans les chaussettes

Dolisie a les pieds dans l’eau et le moral dans les chaussettes. La ville préfecture du Niari (sud) s'efforce ce jeudi de retrouver une vie presque normale après une série inédite de marées hautes qui ont dévasté la troisième ville du Congo mercredi, inondant maisons et routes et endommageant plusieurs commerces.

Dans tous les quartiers de la capitale de l’or vert, commerçants et riverains s'emploient, munis de seaux et de balais, à nettoyer les boutiques et les maisons envahies à plusieurs reprises par l'eau et la boue.

Les quartiers Tahiti, Passi Golo, Mangadzi… sont coupés du centre de la ville.

Routes endommagées, éleveurs désemparés : Dolisie tente ce jeudi de mesurer l'étendue des dégâts causés par les pluies exceptionnelles et les inondations d'ores et déjà estimés à plusieurs millions de FCFA.

Artères impraticables pour les piétons, chaussées noyées, canalisations obstruées, sont, entre autres, le bilan de cette journée pluvieuse.

Ce matin, les taxis ont repris timidement leurs va-et-vient sur l’avenue de l’indépendance et comme toujours le retrait des eaux a laissé derrière des morceaux de détritus sur les places et les ruelles de la capitale départementale du Niari.

A moindre pluie tombée, l’accès dans plusieurs quartiers de Dolisie devient un véritable casse-tête chinois pour les populations de la capitale de l’or vert qui s’interrogent toujours sur le vrai rôle des autorités municipales.

"Les autorités municipales ont préféré mettre les pavés sur les trottoirs au centre-ville que de privilégier les axes desservant les quartiers périphériques où des populations éprouvent énormément des difficultés pour leurs divers déplacements", nous a confié un commerçant.

La fête de l’Ascension qui marque la dernière rencontre de Jésus avec ses disciples après sa Résurrection ainsi que son élévation au ciel est donc amère pour de nombreuses familles qui se sont réveillés sous ce déluge de la nature.

Beaucoup d’entre elles ont presque ou tout perdu suite à cette pluie.

Pour beaucoup, le problème du drainage des eaux et les constructions anarchiques qui se posent avec acuité à Dolisie est en grande partie la cause de cette situation.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-05-29 08:58:10

Congo : Les paederus (Cara-Cara) de retour à Brazzaville !

Ces petits insectes que vous voyez sur la photo ne sont pas anodins. Il s’agit des Paederus, aussi appelés insectes brûlants ou insectes potos. À l'approche de la saison sèche, depuis quelques semaines dans plusieurs quartiers de Brazzaville, l'insecte « Cara-cara » - ainsi nommé au Congo pour ses couleurs noir et rouge qui renvoient au maillot du club CARA - ou « Ekonda », son nom en RDC, sévit à nouveau.

Ils ne piquent pas, mais leur corps contient une toxine appelée pédérine qui peut causer de graves brûlures sur la peau si on les écrase.

Que faire si vous en voyez un sur vous ?

Ne l’écrasez surtout pas. Faites-le tomber doucement ou soufflez dessus. Lavez immédiatement la peau avec de l’eau et du savon si contact. Garder la prudence au moindre chatouillement, car toute précipitation à frotter la zone touchée peut entraîner l’expansion de la pédérine.

En cas de brûlure ou d’irritation :

•Appliquer une crème apaisante (hydrocortisone ou antiseptique)

•Consulter un médecin si nécessaire

Astuces pour éviter leur intrusion :

•Éteindre les lumières vives la nuit

•Utiliser des moustiquaires

• Garder portes et fenêtres fermées.

Les inquiétudes ne manquent pas chez ceux qui rencontrent ces insectes à domicile ou sur leur lieu de travail pour la première fois. Partagez alors cette information pour protéger vos proches.

Mieux vaut prévenir que guérir !

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photos : DR

Créé le 2025-05-28 19:27:45

France : Les natifs du quartier Moukondo autour d’un barbecue géant le 21 juin prochain au Mée-sur-Seine

Vous vous demandiez où manger samedi 21 juin prochain ? La gare du Mée-sur-Seine, commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France, semble être une bonne option. Les natifs du quartier Moukondo (Brazzaville) y organisent un barbecue géant à partir de 13h30.

On en sait un peu plus sur le fameux barbecue géant programmé le 21 juin 2025. L’événement se déroulera à la gare RER du Mée-sur-Seine, la ville positive.

Au programme, les barbecues vont être allumés, à la gare RER du Mée-sur-Seine pour recevoir les saucisses, les grillades et autres délices de gourmets sans oublier quelques activités ludiques, le tout aux sons et rythmes du Congo-Brazzaville.

Pour les organisateurs, le but visé : « réunir et rassembler les congolais qui sont nés au quartier Moukondo et vivant à Paris ou en région parisienne pour vivre en toute confiance et penser Congo d’abord dans une ambiance conviviale.

Un moment de fête et de joie. L’occasion de se retrouver et de faire connaissance autour de bonnes grillades.

Des odeurs de grillades dans l’air et une ambiance bon enfant qu’on n’oublie pas.

« Congolais debout fièrement partout. Proclamons l'union de notre nation. Oublions ce qui nous divise Soyons plus unis que jamais » !

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photos : DR

Créé le 2025-05-28 17:05:08

Congo : Les magouilles des médecins qui utilisent les hôpitaux publics comme vitrine pour leurs cliniques privées dévoilées au grand jour

Au Congo-Brazzaville, dans le domaine de la santé comme ailleurs, les escrocs en tous genres n’ont qu’une boussole : ils vont là où est l’argent. Pas étonnant donc que les hôpitaux publics de Brazzaville et Pointe-Noire soient devenus l’objet des magouilles toujours plus importantes en nombre et toujours plus sophistiquées dans leur mécanisme. Des médecins qui envoient ainsi des patients dans des laboratoires précis touchent parfois des commissions (10% du montant de la facture) de ces laboratoires. Souvent, ils sont même partenaires.

Alors que les images abstraites attachées aux professions de santé (médecins, infirmiers ou infirmières, sages-femmes) sont partout positives et évoquent assez généralement le dévouement, la compassion, l’altruisme, par contre la réputation concrète des personnels de santé au Congo-Brazzaville notamment à Brazzaville et Pointe-Noire est particulièrement mauvaise et parfois exécrable.

Leur corruption et leur vénalité sont très largement dénoncées par les populations, en même temps que leur mépris des usagers et la faible qualité de leurs prestations, même si, bien sûr, chacun connaît d’heureuses exceptions.

« Ils ne nous regardent même pas » et « ils ne pensent qu’à l’argent » sont les deux phrases revenues le plus régulièrement à propos des soignants dans les entretiens menés avec les malades et leurs accompagnants.

Une situation qui, longtemps, a été masquée au niveau public, mais qui est désormais de plus en plus débattue au grand jour.

Dans une vidéo, devenue virale sur les réseaux sociaux, intitulée « Les fossoyeurs, le calvaire des congolais dans les hôpitaux », les patients dénoncent avec véhémence une pratique troublante et inquiétante.

Au sein des hôpitaux publics du pays, les médecins utilisent leurs positions dans les établissements publics pour orienter les patients vers leurs propres cliniques privées ou tout simplement là où ils sont partenaires, dans une quête éhontée de profils.

Il semblerait que ces médecins n’utilisent pas les hôpitaux comme des lieux de soins désintéressés quoique déjà rémunérés par l’Etat mais plutôt comme des outils de « démarchage de clients » pour leurs cliniques privées.

Cette pratique ignoble et ignominieuse est non seulement une trahison de la confiance des patients envers les professionnels de la santé, mais elle compromet également l’accès équitable aux soins de santé pour tous les Congolais.

En outre, certains patients ont témoigné avoir été contraints d’effectuer des examens coûteux dans les laboratoires spécifiques recommandés par ces médecins, sous peine de se voir refuser des soins ultérieurs.

« Le docteur me dit clairement que si j’emmène les résultats d’ailleurs en dehors du laboratoire qu’il m’a indiqué avec insistance, il ne va pas me recevoir. Et là-bas, les examens coûtent les yeux de la tête. Si l’Echographie coûte par exemple 15.000 FCFA, il va mettre, en fonction de ses humeurs du jour, 20.000 FCFA. Et le surplus c’est pour lui-même », nous a confié une victime de cette exploitation par les « arnaqueurs en blouses blanches ».

Bon nombre de Congolais, notamment ceux de la classe moyenne, ont compris que pour être mieux pris en charge, la clinique est la solution. Cette situation conforte les professionnels de la santé. C’est ainsi que les cliniques privées sérieuses ont le vent en poupe dans les grandes villes du pays.

Le business de la santé rapporte !

Les hôpitaux publics ont ceci de particulier que la plupart des médecins et spécialistes ne sont pas toujours disponibles et de nombreux infirmiers exercent leur travail comme si on les forçait. Ces médecins ne sont pas toujours disponibles dans les hôpitaux publics, mais quand vous allez dans les hôpitaux privés où ils sont mieux rémunérés, vous les retrouvez et la prise en charge est meilleure.

Il peut même vous servir le café ou vous accompagner jusqu'au parking !

Face à cette situation abusive et alarmante, il est impérieux que les autorités publiques prennent des mesures idoines pour mettre fin à ces pratiques mafieuses au sein des centres hospitaliers publics.

La santé des Congolais ne devrait pas être compromise pour les intérêts financiers égoïstes de quelques professionnels sans scrupules.

La population congolaise exige des actions concrètes pour garantir des soins de santé accessibles, équitables et de qualité pour tous.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-05-28 13:26:01

Pointe-Noire : Un enseignant interpellé par la police après avoir sodomisé sauvagement deux de ses élèves de sexe masculin

Le dehors est désormais risqué au Congo-Brazzaville. L'enseignant qui est censé éduquer, protéger et transmettre le savoir, brille derechef par des pratiques ignobles et ignominieuses qui n'honorent pas Dieu et la nation. Le 20 mai 2025, le commissariat d’arrondissement n°02 Mvou-Mvou à Pointe-Noire a placé en garde à vue un individu nommé Samarange Rochida Atipo Engambé, âgé de 28 ans, enseignant dans un établissement privé « Les Petits Anges d’Élise » à Songolo. Il est suspecté d’abus sexuels sur deux mineurs de sexe masculin, élèves en classe de CM2.

Selon l’enquête, cet enseignant utilisait une ruse : il demandait à un élève de l’accompagner chez lui pour récupérer des documents, sous prétexte d’avoir oublié ses travaux dirigés.

Une fois chez lui, il déshabillait l’enfant et abusait sexuellement de lui. Ensuite, il lui demandait de garder le silence, en le menaçant de sanctions et même de mort au cas où il venait à parler.

Le 18 mai 2025, lors d’une séance de cours de rattrapage, l’un des élèves a réussi à s’échapper après que l’enseignant ait tenté de passer à l'acte.

Alertée, la police est rapidement intervenue et a arrêté le suspect.

L’enseignant a reconnu les faits. Il a avoué avoir sodomisé deux de ses élèves cette année.

Cette pratique est monnaie courante dans plusieurs établissements scolaires au Congo-Brazzaville.

En février 2023, Hervé Manana 49 ans, célibataire, père de 4 enfants, a été présenté devant le procureur de la République André Oko Ngakala. Ce directeur du CEG Nganga Edouard à Brazzaville, a été interpellé en flagrant délit de tentative de viol sur des filles mineures, élèves audit collège. Un véritable prédateur que ce directeur de collège qui a reconnu qu’il se livrait à cette pratique depuis quatre ans déjà.

Dans le bureau du procureur où était conviée la presse, quatre victimes, toutes âgées de 14 ans, élèves en classe de troisième, ont expliqué ce qu’elles avaient subi de la part de leur directeur.

Toutes ont évoqué des attouchements, après des menaces diverses et répétées, en rapport avec leur scolarité pour les contraindre à accepter de faire la volonté du directeur.

Le mode opératoire était toujours le même. Le directeur conviait les filles dans son bureau, les intimidait et tentait d’abuser d’elles. Certaines de celles qui ont déposé devant le procureur, ont évoqué des attouchements non consentis, après la menace de ne pas se voir inscrites sur les listes d’examen.

Devant le procureur qui lui a demandé si ces jeunes filles l’ayant accusé de tentative de viol mentaient, l’homme a reconnu qu’elles disaient bien la vérité.

Une façon sans doute de plaider coupable.

Jean-Jacques Jarele SIKA / source Le Troubadour de Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-05-27 10:05:06

Denis Sassou N’Guesso a bouclé triomphalement sa mission de travail à Paris

Heureux qui comme Denis Sassou-N’Guesso a fait un beau voyage. Confortablement installé dans son avion, le chef de l'Etat a regagné Brazzaville lundi dans la soirée après un voyage triomphal à Paris en France, pour renforcer une amitié historique, indéfectible et inébranlable, qui lie le peuple congolais au peuple français.

Arrivé dans la capitale française le 22 mai en matinée, Denis Sassou Nguesso a entamé en mi-journée un marathon de travail qui a commencé par des honneurs militaires à l’Hôtel des Invalides. C’était la bienvenue exaltante de l’armée l’armée française au chef de l’Etat congolais qui était accompagné des ambassadeurs Rodolphe Adada du Congo et Claire Bodonyi de France, des membres du gouvernements congolais ainsi que plusieurs diplomates congolais et français.

Le 23 mai, Denis Sassou N’Guesso a eu un tête-à-tête au palais de l’Élysée avec le président Emmanuel Macron, qui a consacré la signature de plusieurs accords de coopération d’un montant global deplus de 15 milliards de FCFA entre le Congo et la France. Il s’agit de deux conventions de financement en don de 20 millions d’euros (13,12 milliards de FCFA) correspondant aux tranches 1 et 2 du programme d’appui à la gestion des aires protégées au Congo, dans le cadre de l’initiative ‘‘Country package for nature, climate and forests’’.

Il y a aussi eu la signature d’un accord tripartite de partenariat énergétique de 800 mille euros (524,76 millions de FCFA), avec FEXTE Energie, pour la modernisation du réseau public de distribution d’électricité au Congo et l’amélioration de sa performance ; en partenariat avec le ministère en charge de l’énergie, la société publique d’électricité (E2C) et Seureca, filiale de Veolia.

Les deux parties ont aussi mis leur empreinte sur la lettre d’intention liée au secteur de mobilité urbaine résiliente à Brazzaville, comprenant le prolongement de la route de la Corniche. La déclaration d’intention pour la création d’une Académie de lutte contre la criminalité environnementale (AILCE) à Brazzaville et l’accord de coopération entre le Port autonome de Pointe-Noire (PAPN) et le Grand port fluvio-maritime de l’Axe Seine (HAROPA Port) ont aussi marqué cette journée riche en signatures.

Sous la supervision du président Sassou Nguesso,le Port autonome de Pointe Noire (PAPN) représenté par son directeur général Séraphin Bhalat, et le groupe Havre-Rouen-Paris (HAROPA) représenté par Dana Danaradjou, se sont accordé pour augmenter le volume des activités commerciales en misant sur le renforcement des réseaux commerciaux et des flux maritimes. Ce partenariat prévoit de stimuler les corridors logistiques entre l’Afrique centrale et l’Europe de l’Ouest, et devrait aussi permettre la promotion de l’innovation technologique, le partage d’expertise.

Au cours d’une audience accordée au président du syndicat interdépartemental pour l’assainissement de l’agglomération parisienne (SIAAP), François Marie-Didier, le Congo et SIAAP ont convenu de reprendre les travaux de l’unité de traitement des eaux usées à Brazzaville. Ce chantier qui avait déjà commencé a connu un coup d’arrêt brutal en 2021. Il devrait reprendre sans délai et aller jusqu’à livraison, vu l’urgence environnementale, ont conclu les deux parties.

Le pétrole n’était pas en marge de la visite du président congolais, qui s’est entretenu avec les responsables de TotalEnergies, soucieux de négocier un nouveau permis d’exploration pétrolière en eau profonde. Cette rencontre a fait suite à un premier échange, le 15 avril dernier, au cours duquel un permis de forage avait été évoqué.

« Nous sommes bien sûr le plus gros producteur de pétrole au Congo. Le chef de l’État s’intéresse de près à nos activités. Je lui ai expliqué que la production pétrolière se tient bien et que plusieurs puits sont actuellement en cours de forage », a indiqué le directeur général de TotalEnergies, Patrick Pouyanné, à l’issue de son entretien avec M. Sassou N’Guesso.

M. Pouyanné a confirmé que TotalEnergies et le gouvernement congolais s’étaient entendus sur les conditions d’un nouveau permis d’exploration et que le chef de l’État a donné son accord pour lancer l’exploration d’ici la fin de l’année.

Toujours le 23 mai, le chef de l’Etat congolais a échangé avec le président du Sénat français, Gérard Larcher pour redynamiser la diplomatie parlementaire entre Paris et Kinshasa, avant de prendre part à un dîner offert par le Mouvement des entreprises de France et de superviser la signature de la convention PAPN-HAROPA.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-05-27 09:32:41

La commune de Kintélé est-elle en train de disparaitre sous nos yeux ?

Kintélé est une ville en banlieue nord-est de Brazzaville, érigée en commune à part entière en 2017. Malgré son charme, la ville est en train de faire face à un défi de taille. Loin d’être une simple histoire réchauffement climatique, la météo capricieuse risque de bousculer sérieusement le quotidien de cette commune. Condamnée à disparaître ou a-t-elle encore une chance de sauver sa peau ? Tout n’est pas perdu, mais il va falloir agir vite ! D’ici 5 à 10 ans, certaines parties de la ville pourraient être littéralement englouties par les érosions. Ce n’est pas très rassurant, n’est-ce pas ? Et ce n’est pas tout. Les pluies, de plus en plus diluviennes, risquent d’aggraver les choses.

Kintélé se mange un petit morceau chaque année

De jolies maisons construites au prix d’efforts et de sacrifices sont complètement détruites pour certaines et d’autres partiellement. Le risque demeure important pour l’engloutissement de celles qui sont encore intègres. L’érosion frappe fort. Le quartier Wemo, en face de la gendarmerie est en danger de disparition, lentement, mais sûrement. Cela pourrait signifier la perte de certains coins historiques de la ville.

Face à ce futur incertain, la ville doit se retrousser les manches. Et c’est aussi une question de financement. Protéger la ville contre les érosions et les tempêtes coûtera cher, très cher. Et qui va payer tout ça ? Les habitants ? Les entreprises locales ? En tout cas, il est clair que l’addition ne sera pas légère.

Les autorités locales, déjà prises à la gorge par les contraintes économiques, devront trouver un moyen de rendre la ville plus résiliente, tout en ne laissant pas les habitants porter le fardeau tout seul.

Tout ça ne serait pas aussi dramatique si la ville n’avait pas de solution. Mais heureusement, Kintélé a des cartes à jouer. Créer une ville plus verte, plus résiliente, en utilisant des techniques de construction et d’urbanisme adaptées aux risques climatiques. Cela passe par des digues plus solides, mais aussi par la réintroduction de végétation pour limiter l’érosion et des stratégies de drainage plus efficaces pour éviter les inondations.

Les populations espèrent ainsi donner un petit coup de pouce à la nature pour préserver leur quotidien.

Malgré tout, la route reste semée d’embûches.

Les années à venir seront cruciales pour la survie de la ville de Kintélé face à ces risques environnementaux. Les solutions existent, mais elles demandent une action rapide et des investissements conséquents.

Si Kintélé réussit à prendre la vague du changement climatique de manière proactive, la ville pourra probablement s’en sortir, mais il va falloir faire vite et pas à moitié. Sinon, il se pourrait qu’un jour, on se souvienne de Kintélé comme d’une ville où les érosions ont eu le dernier mot.

On rappelle que Kintélé n’est pas le seul exemple dans ce sens. Les quartiers de Brazzaville les plus touchés par l’érosion sont principalement situés dans les arrondissements de Djiri, Talangaï, Ouenzé, et Poto-Poto, ainsi que dans certaines zones de Madibou et au bord de la rivière Mfilou.

Les quartiers comme Ngamakosso, Don-Bosco et Mayanga, notamment, sont fréquemment touchés par des érosions et des glissements de terrain allant jusqu’à 10 mètres par endroits.

A Massengo, un lycée entier pourrait disparaître en raison de ce phénomène de glissement de terrain qui occasionne la régression de l’érosion et une menace pour les murs de l’établissement.

Mais le phénomène ne s’arrête pas dans la capitale. Gamboma, chef-lieu du département de Nkéni-Alima (centre) et Pointe-Noire (Sud-ouest) connaissent dans plusieurs quartiers cette situation catastrophique à la fois naturelle et issue des activités humaines ou de l’occupation anarchique des terrains.

« Monsieur déguerpissement », « casseur en blouse de couleur orange » ou « ministre au tracteur », que de sobriquets n’utilise t- on pas, pour qualifier les actions dont le ministre d’Etat Pierre Mabiala, en charge du portefeuille des Affaires foncières et du Domaine public, pense pourtant être marquées du sceau tant régalien, civique, écologique, voire simplement humain, car il s’agit dans nombre des cas, de protéger autant des édifices publics, des vies humaines, par anticipations sur des phénomènes naturels menaçant des sites ou simplement, la préservation de la nature ou encore la restitution à l’État de son patrimoine spolié, ce en droite ligne avec la vision du chef de l’État, qui lui a défini sa feuille de route. Rarement, le peuple se met hélas au niveau d’anticipation qu'anime ses dirigeants.

À la lumière des dégradations notées ces derniers temps sur certains sites du fait des intempéries, beaucoup de citoyens reconnaissent, un peu tard tout de même, des valeurs pédagogiques aux actions du ministre d’Etat Pierre Mabiala, même si d’autres citoyens naguère réfractaires, pensent qu’il n’en ferait pas assez pour les préserver des catastrophes.

Par-delà les drames qui se nouent, du fait des intempéries, par-delà le manque de plans d’urbanisme conséquents à travers le mauvais drainage des eaux de ruissèlement, il y a que l’action de l’homme n’est pas moins marginale sur les conséquences qu’il endure.

Vivement que le gouvernement réfléchisse à des solutions idoines pour les habitants menacés : indemnisation et relogement sur d'autres terrains. Des solutions qu’il faut déjà mettre sur la table !

La loi de finance 2023 avait prévu 1,800 milliards de francs CFA pour les traitements des érosions. Pour l’année 2024, le budget de l’Etat a prévu 2,500 milliards de francs CFA pour venir à bout des érosions qui menacent la population.

Si pour certaines érosions, les actions consistent dans l’immédiat à arrêter le ravinement par le rebouchage au moyen de grandes quantités de terre, pour d'autres, de grands travaux s'imposent.

2 milliards 500 millions de francs CFA pour traiter les érosions qui menacent la quiétude des populations congolaises chaque fois que la pluie tombe, on se reprend tout de même à espérer, tout en regardant le ciel, car c'est de là que vient toujours la menace de la « Bombe N », pour emprunter le titre de l’un des ouvrages de l’écrivain et chercheur congolais, le Docteur Michel Innocent Peya, ambassadeur des Droits et Devoirs de l’humanité et de l'Environnement, le messager du Congo dans le cadre de l’action pour la protection de l’environnement.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photos : DR

Créé le 2025-05-26 10:10:26

Congo : Les jeunes en colère ont pulvérisé le commissariat et deux véhicules opérationnels à Ngo

Les jeunes de Ngo, une localité de la République du Congo située au centre dans la région des plateaux, à 250 km de la capitale Brazzaville, en colère ont incendié, sans pitié et remords, ce dimanche matin, le commissariat de police et deux véhicules opérationnels.

Selon des sources concordantes, un cas de pendaison a été enregistré dans les geôles du commissariat de Ngo dans la nuit de samedi à dimanche.

 Eboué Ngayo Abed, 28 ans, est allé chez son voisin, l'accusant de sorcellerie, et a cassé sa porte, selon les témoins. Le voisin, accusé à tort, a fui et a alerté la police.

L'agresseur a été arrêté et mis en garde à vue pour violation de domicile, menaces et troubles à l'ordre public.

Malheureusement, ce dimanche matin, il a été découvert pendu dans sa cellule.

La police a essayé de contacter ses parents, mais ils ont refusé de venir. Le corps a été transporté chez lui, où ses proches l'ont repris et ramené au commissariat.

La tension est très vive et palpable dans la ville de Ngo.

Il faut aussi notifier que les casseurs ont failli également mettre le feu dans la villa où habite le commissaire qui se trouve très loin du commissariat, une villa qui n’est pas inconnue des populations. Ils ont saccagé une partie de la villa n’eut été l’intervention des voisins, ils auraient mis le feu sur cette villa.

Comment un individu gardé à vue dans un commissariat, censé être sous surveillance policière constante, a-t-il pu se pendre sans que personne ne s’en rende compte à temps ?

 Avec quoi s’est-il pendu, dans une cellule supposée être vide de tout objet dangereux ?
 
Où étaient les agents de garde au moment des faits ?
 
Pourquoi un commissariat, symbole de sécurité, n’a-t-il pas pu empêcher un tel acte ?
 
La ville de Ngo est réputée pour ce genre de glissements de comportement.
 

En 2009, un policier avait tué par erreur un enfant, et les habitants le lyncha : ils l’étranglèrent, incendièrent le poste de police et s’emparèrent de toutes les armes.

Le Ministère de l’Intérieur avait envoyé des renforts pour rétablir l'ordre.

 

En février 2019, la population de la ville de de Kéllé (nord) en colère avait aussi incendié la gendarmerie de la localité avant de piller le magasin d’armes, brûler le véhicule de commandement et assassiné le commandant de brigade, le lieutenant de la promotion 96, Oyelissa.

Des gendarmes de la 12e promotion en service à Kellé avaient tué froidement un jeune homme qu’ils avaient arrêté dans la ville. Les parents du défunt très fâchés avaient pris d’assaut la brigade de gendarmerie de la localité.

Avec un calibre 12, ils avaient tué le commandant de brigade qui prenait la poudre d'escampette en direction de la mission catholique d'Etoumbi, emporté les armes avant de brûler les bâtiments de la gendarmerie jusqu’au véhicule (Pick-up Toyota BJ) de gendarmerie se trouvant à l’intérieur.

Plusieurs habitants avaient déserté la ville.

Cliquer sur la photo pour lire la vidéo.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photos : DR

Créé le 2025-05-25 17:45:29

A Dolisie, certains cherchent l’eau « comme au désert »

« Ici, pour avoir l’eau, il faut chercher. Nous sommes comme au désert ! », lance Louise, une mère de famille exaspérée par les coupures d’eau longues et récurrentes à Dolisie, la ville préfecture du Niari (sud), alors que son pays, le Congo-Brazzaville, a un important réseau hydrographique.

« C’est depuis quasiment 5 ans que l’eau ne coule plus dans nos robinets », explique Louise, lavant un immense tas de linge posé devant un daleau appelé « Mouyololo » dans le quartier Dimebeko.

C’est malencontreusement une situation récurrente à Dolisie, la troisième ville du pays. Depuis lors, les populations des quartiers Mangandzi, Tahiti, Hammar…ont toujours été confrontées au manque d’eau.

Une situation qui n'attire toujours pas l'attention des pouvoirs publics qui continuent à jouer à l'expectative.

À Dolisie l'accès à l'eau potable est un casse-tête. Les habitants de la capitale de l’or vert parcourent parfois des kilomètres pour trouver un point-fontaine, l'un des trop rares robinets d'eau potable, et remplir leurs bidons. Les pénuries sont fréquentes et certains particuliers n'hésitent pas à mettre en œuvre leur propre forage.

Le précieux liquide n’est pas nécessairement “fini” au Congo-Brazzaville mais sa gestion actuelle est confrontée à des défis importants qui nécessitent des interventions urgentes et coordonnées.

En adoptant des stratégies intégrées et durables, et en mettant en place des politiques efficaces, le Congo-Brazzaville peut non seulement surmonter les défis présents, mais aussi assurer une gestion durable et équitable de ses ressources en eau pour les générations futures.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-05-25 10:14:13

Conférence-Débat : la guerre à l’Est de la RDC s’invite chez les francs-maçons

Quatre mois après la chute de Goma, puis celle de Bukavu, deux villes importantes de l’Est de la RDC (République Démocratique du Congo) désormais tenues par les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda, plusieurs obédiences maçonniques françaises organisent une conférence-débat sur ce conflit aux enjeux complexes.

L’événement aura lieu dans le Temple Arthur Groussier du Grand Orient de France (16 rue Cadet, 75009 Paris), de 13h à 18h. Une conférence ouverte aux profanes, qui va réunir journalistes, experts en géopolitique et analystes sécuritaires…

Il s’agira pour les intervenants d’éclairer les francs-maçons et les profanes sur les causes profondes du conflit, mais aussi d’aborder l’efficacité des initiatives diplomatiques de la sous-région et de comprendre les dynamiques sécuritaires, au moment où un rapport interne du Sénat congolais pointe du doigt d’importants dysfonctionnements dans la gestion du conflit par les forces armées congolaises ; au moment où l'ancien président de la RDC Joseph Kabila a étrillé la "dictature" du gouvernement de Kinshasa et annoncé se rendre "dans les prochains jours" à Goma.

À suivre…

B. B / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-05-25 09:34:38

Alain Akouala : Les conditions de travail à radio Congo ne sont pas à la hauteur de son histoire

L’ancien ministre, Président de la Commission Nationale d’Auto-évaluation du Mécanisme Africain d’Evaluation par les Pairs (IVLP), Alain Atipault Akouala, répondant aux questions du présentateur du journal parlé sur radio Congo ce dimanche 25 mai 2025, dans le cadre de la célébration des 65 ans de la radio nationale, a déclaré que « les conditions de travail à radio Congo ne sont pas à la hauteur de son histoire ».

Depuis 65 ans, Radio Congo-Brazzaville et nous, c'est une histoire d'écoute, d'échanges, de partage et de radio. Témoin des grands enjeux de la société congolaise, la chaîne nationale est plongée dans la précarité.

Qui dit précarité dit fragilité. Et c’est en cela que la précarisation du métier menace le contenu en plus de mettre les journalistes dans des situations sociales périlleuses.

Horaires difficiles, bas salaires, pression constante, éloignement géographique, culture du silence, les conditions de travail ici sont terribles. C’est tout un système qui est pris dans une logique intenable. Des conditions de travail qui se dégradent et une perte de sens grandissante.

Le matin, quand ils arrivent à la Radio nationale, certains journalistes s’empêchent d’aller faire miction. Un constat partagé par tout le personnel de Radio Congo : « Le ministre de la Communication s’occupe plus du Porte-parolat du gouvernement que des médias ».

Nombreux ne sont pas satisfaits de la qualité des WC de leur lieu de travail. Ce sujet apparemment anodin revêt pourtant une importance capitale : le manque d’hygiène dans les toilettes décourage le personnel de s’y rendre. Et provoque chez eux des infections et des problèmes psychologiques.

Les causes de cette saleté sont multiples : absence d’eau, de papier toilette, toilettes bouchées, absence d'essuie-main… Conséquence directe de cette situation : le personnel de Radio Congo, surtout les femmes hésitent ou renoncent à aller aux toilettes au sein de leur entreprise.

Entre les traces d’urine et des selles, nombreux rechignent à poser leur postérieur sur la cuvette. Les toilettes qui sont les endroits les plus porteurs de bactéries sur le lieu de travail.

Une panne d’ascenseur, ce n’est jamais agréable. Mais lorsque cette dernière touche le centre national de radio et de télévision, un complexe de cinq étages construit par la société chinoise China Beijing pour un coût global de 16.700.000.000 de francs CFA, financés par l'Etat congolais, et dure depuis plusieurs années, cela devient franchement problématique.

Radio-Congo, située à Nkombo, en fait l’amère expérience. Depuis plusieurs années l’ascenseur qui dessert les cinq étages du Centre national de Radio Télévision congolais (CNRTV) est absolument hors service. La grogne monte chez certains journalistes et techniciens qui doivent parfois monter plusieurs étages par les escaliers. C’est désormais le quotidien des visiteurs et personnel de la radio créée le 25 mai 1960.

A l’heure du numérique, Radio Congo, grande perdante de cette révolution numérique, les journalistes n’ont pas de connexion internet.

Une forte chaleur au travail peut présenter des risques pour les salariés : déshydratation, malaises, maux de tête... En cas de chaleur au travail, l'employeur doit prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique de ses salariés. Dans les locaux fermés, l'employeur a obligation de renouveler l'air afin d'éviter les "élévations exagérées de température". L'employeur doit donc veiller à la bonne ventilation des locaux de travail. L'employeur doit mettre à disposition de ses salariés de l'eau potable et fraîche (fontaines, bouteilles d'eau...).

A Brazzaville, les températures flirtent dans tous les quartiers avec les 40°. De quoi rendre difficile le travail, également dans les bureaux. Et notamment ceux présents dans des immeubles vitrés. La situation est d'autant plus compliquée si ces bureaux sont dépourvus de climatisation. Et c’est le cas de Radio Congo.

Des postes de travail pas dépoussiérés, des interrupteurs pas désinfectés, des locaux pas aérés... On s'arrête ici, mais l'idée est là : des locaux qui ne sont pas nettoyés deviennent de véritables nids à microbes. Et cela laisse la porte ouverte à tous les virus saisonniers ainsi qu'aux maladies contagieuses.

N'oublions pas qu'il s'agit aussi d'une question d'image. L'opinion que l'on se fait d'une entreprise passe aussi par l'hygiène.

Depuis des années, les journalistes de Radio Congo réclament toujours et sans succès, un car de reportage, ce véhicule équipé d’une régie, qui permet de transmettre en direct ou non des reportages ou des émissions effectués à l’extérieur de la chaîne nationale.

La maladie des commémorations, fêtes, anniversaires, est telle que, parfois, on aimerait ne pas verser plus que nécessaire dans la nostalgie. Avec la radio, néanmoins, aucune complaisance. La radio est toujours là depuis 65 ans ! Pourquoi ? C’est le média le plus proche, le plus accessible, le plus rapide. Il comble les solitudes, accompagne nos petits matins et nos trajets en voiture.

La radio ne véhicule pas que de l’actualité, mais aussi du rire, la réalité du quotidien ou encore de la musique.

La chanson, c’est la radio !

Sans la radio nationale, combien de Franklin Boukaka, Essous Jean Serge, Pamelo Moun’Ka, Edo Ganga, Youlou Mabiala, Kosmos Moutouari, Pierre Moutouari, Locko Massengo, Theo Blaise Kounkou, Zao, Ange Lino, Fernand Mabala, Fofana Moulady, Angelou Chevauchet le Yaya, Bongo Propheta, Rapha Boundzeki, Rigadin Mavoungou, Sambadio, Chiden Dembuta, Mamie Claudia, Aurlus Mabélé, Roga Roga, Jacques Loubelo, Jacques Koyo, Panama, Aly Moulady… auraient percé et fait connaître leur talent sur le plan national et international ?

Et puis, il y a la voix, le mystère des voix, les plus douces et veloutées – celles de la nuit -, les plus dynamiques et corrosives, sérieuses et crédibles – celles des matinales.

Mais à 65 ans d’activités, une cure de jouvence s'impose, et c’est la presse nationale qui gagne, le Congo aussi !

Cette situation devrait conduire les autorités à prendre une décision forte, au risque de polluer un peu plus un environnement qui l’est déjà plus que de raison.

La radio nationale célèbre ses 65 ans sous le thème : "Radio-Congo à l'heure du numérique".

Jessy Gerfred BERDIE / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-05-25 09:08:20

Brazzaville : Des bébés noirs ayant agressé sauvagement la maman qui accompagnait à l'hôpital de Talangaï sa fille sur le point d’accoucher au gnouf

Les Congolais ont été émus en voyant des images horribles d'une maman sauvagement blessée par des bébés noirs à Mikalou, mardi 13 mai dernier entre 4h et 5h du matin. L'infortunée accompagnait sa fille à l'hôpital de Talangaï qui avait des menaces d'accouchement.

Finalement, une semaine après cette agression doublée d'un vol de 600. 000 FCFA et de deux téléphones-portable, la police a pu mettre la main sur deux des quatre présumés agresseurs, selon Le Troubadour de Brazzaville, Journal d'investigation et d'information générale.

Il s'agit de Moussimima Tommy Kelly alias Mobile money (30 ans) et Essié Asnel alias Maréchal Bobo (18 ans).

La troisième personne interpellée par la police, Onka Perséverence (18 ans) fait partie de la même écurie que les deux présumés co-auteurs ; écurie connue sous le nom des "Américains" Moussimima Tommy Kelly alias Mobile money, qui passe pour le chef de la bande, a été interpellé à Bambou, un petit village situé après Ignié, à plus de 45 km au nord de Brazzaville, souligne le Journal d'investigation et d'information générale .

Sur les deux téléphones volés, un a pu être retrouvé, précise la même source.

Au cours de leur interrogatoire, les suspects ont avoué les faits qui leur sont reprochés. « Les investigations menées à la suite de l’enquête qui a été ouverte ont permis aux services de police d’interpeller trois individus qui avaient participé à cette agression. Au cours de leur interrogatoire d’enfermement, deux d’entre eux ont avoué sans ambages les faits », a expliqué le Lieutenant-Colonel Magloire Anicet Mayoumi Koumba.

Il a indiqué que les trois suspects seront poursuivis pour vol qualifié, coups et blessures volontaires et association de malfaiteurs. Une procédure est en cours de rédaction pour que ces trois individus soient présentés au procureur de la République, afin que la loi soit appliquée dans toute sa rigueur, a-t-il souligné.

Les enquêteurs recherchent encore deux autres présumés criminels qui demeurent introuvables.

« Bébés noirs », ce terme est le symbole d’une violence urbaine morbide équivalente à celle accouchée, voici peu, par les kuluna, autres enfants terribles de la délinquance urbaine exportée par Kinshasa (RDC).

Ils imposent leur loi à coups de gourdin ou de Douk-Douk, ce couteau de poche inventé par la coutellerie Cognet en 1929.

Ils gagnent du terrain à Brazzaville et à Pointe-Noire. Tant pis si, pour un téléphone, des bijoux ou quelques billets, ils doivent sortir la machette.

Violents et sans états d’âme, les « bébés noirs » sèment la terreur dans les rues de Brazzaville et Pointe-Noire.

Ils sont là. Toujours en bande, armés et dangereux. Il y a des quartiers de Brazzaville et Pointe-Noire, où l’on n’ose plus aller la nuit.

On parle d’un niveau d’attaque bestial ne faisant pas de quartier. Les victimes s’en sortent délestées de leurs biens avec, à la clef, de profondes balafres au visage, des bras amputées quand elles n’y laissent pas leur vie.

Les Congolais avec leur manie de l’oxymore sont étonnés qu’on puisse être adolescent et se comporter en boucher !

Les « bébés noirs », arborent des cagoules noires quand ils passent à l’attaque, preuve que ceux qui sont attaqués sont des connaissances qui pourraient les reconnaître.

Dans certains quartiers de Brazzaville et Pointe-Noire, les populations excédées sont parfois obligées de se constituer en « milices d’autodéfense », une pratique qui va pourtant à l'encontre des lois et règlements de la République. La population a commencé à faire vengeance elle-même avec le nouveau phénomène qu’elle appelle "barbecues". Il suffit de jeter un coup d’œil sur les réseaux sociaux et vous verrez comment les « bébés noirs » sont en train d’être brulés, sans pitié et remords.

En définitive le phénomène des bébés noirs est perçu aujourd'hui comme un véritable casse-tête chinois pour les gouvernements et pour la population qui en paye le prix. Le Congo devient comme un sanctuaire où à la moindre incartade on perd gratuitement la vie du fait des bébés noirs.

Au cours du traditionnel réveillon d’armes de fin d’année, le 31 décembre dernier à Brazzaville, Denis Sassou-N’Guesso, le chef suprême des armées, assure avoir « entendu que vous vouliez que cela change ».

Le Président de la République a demandé à la force publique de poursuivre, en 2025, l’effort d’éradication complète du grand banditisme dans les grandes villes et à l’intérieur du pays.

En sus de l’éradication du grand banditisme urbain, la force publique devrait également contrôler les frontières nationales afin qu’elles ne soient pas des passoires des hors-la-loi venus d’ailleurs.

De la parole aux actes, le peuple attend toujours de retrouver sa quiétude en vaquant à ses occupations, sans peur ni crainte d'agression, quelle que soit l'heure, dans tous les coins et recoins de la République.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photos : DR

Créé le 2025-05-25 01:33:41

Afrique du Sud : La violence de l’ignorance programmée (Libre propos de Michel Mboungou-Kiongo)

La violence aveugle dont font montre les Sud-Africains noirs, à l'encontre d'autres Africains noirs venus du reste du continent africain, était prévisible. Et ce n'est pas fini. D'autres drames sont encore à craindre, tant que les dirigeants d'autres pays africains, les intellectuels et les opinions publiques du continent et de la diaspora ne dénonceront pas avec force et vigueur cette lâcheté abjecte des dirigeants politiques sud-africains et de la frange des capitaines d'industrie blancs, ainsi que de la classe moyenne noire. C'était prévisible, parce que ce n'est pas la première fois que cet obscurantisme noir récent - forgé par les ceps de l'apartheid - s'étale sur l'Afrique du Sud que Mandela a appelé la Nation arc-en-ciel. Ces Sud-Africains meurtriers, constitués de hordes de tueurs, sont le fruit de la « lobotomisation psychologique » du cerveau du Noir sud-africain, opérée par les tenants de l'apartheid, sur la conscience de l'Africain noir d'Afrique du Sud.

C'est cet Être déshumanisé par un violent et pervers lavage de cerveau, et ghettoïsé comme un animal en zoo exclu de la vie civile dans les Bantoustans sordides pendant des décennies, qui est devenu le monstre froid qui égorge, brûle et détruit tout ce qui lui ressemble mais dont il se dit en être étranger. Ces Noirs sud-africains lyncheurs, sont ces jeunes nés et grandis dans les banlieues-ghettos devenues, au fil des années, des prisons à ciel ouvert dans cette nation arc-en-ciel qui perd de plus en plus l'éclat de ses couleurs chatoyantes, qui ont fait tenir droits et fiers dans leur tête, Mandela et ses compagnon de prison à Robben Island ; ainsi que Winnie Mandela et tous les autres Africains et panafricains pendant les longues années de lutte contre le système odieux et inhumain de l'apartheid. Ces hordes de "zombies" - sorties de ces cités-cimetières (créées dans un dessein raciste) avec des gourdins, des barres de fer, des couteaux, des bidons de kérosène, des briquets et des allumettes - sont des morts-vivants instrumentalisés par les classes politique noire, d'un côté et économique blanche de l'autre côté, ainsi que la moyenne bourgeoisie noire qui, tous les trois, tiennent le haut du pavé dans l'Afrique du Sud post-apartheid.

À noter que ces trois cercles de pouvoir, en incapacité notoire de gestion de la société, sont presque embusqués à la lisière du crime organisé. Leur leitmotiv, c'est faire du « sur place » à dessein pour ne pas proposer des projets de société favorisant une éducation de qualité, qui permet l'usage de l'analyse grâce à l'esprit critique pour mieux baliser l'accès à l'embauche de plein emploi. Craignant donc de se faire dégager du pouvoir par une révolution de rue venue de jeunes sans éducation, sans instruction, sans schèmes de raisonnement pour rêver et concrétiser leur futur immédiat et lointain, les écuries politico-économiques tant noire que blanche qui tiennent les manettes de l'Etat sud-africain, brandissent alors le chiffon rouge de la xénophobie en excitant et poussant les jeunes à la chasse de l'autre Africain venu du reste du continent.

En fait, ces jeunes sont des proies faciles de la manipulation politicienne parce qu'il leur manque l'éducation nécessaire et suffisante leur permettant de mieux connaître leur histoire que d'être abreuvés de la saoulerie de bière et de liqueurs infusées par les industries de distillerie répandues en Afrique du Sud.

Cette jeunesse sans éducation ne peut savoir qu'avant - Mandela, Sisulu, Tambo, Mbeki, Kathrada, Winnie et tous les combattants de la liberté contre l'Apartheid et singulièrement les enfants de Soweto - ces écoliers qui furent massacrés par la police raciste blanche en 1976 - alors qu'ils manifestaient pour le droit d'apprendre et d'étudier dans leurs langues maternelles en lieu et place de l’afrikaans - la langue de l'occupant Boer - il y a eu des héros qui ont combattu contre l'envahisseur blanc pour défendre la terre d'Afrique du Sud.

Parmi ces héros, comme l'écrit Mandela dans "Conversations avec moi-même", on peut citer le chef Khoï Autshumayo ; Moqana des Rharhabe ; Bambata ; Cetywaio chez les Zoulous ; Mampuru pour les Sothos ; Tchivhase pour les Vendas ; Cungwa chef des Amagqunukhwebe ; Karel, le chef des Abatwa menant de combats farouches avec leur esprit indomptable et la noblesse de leur caractère contre des commandos de Boers.

Même au cœur de l'apogée de la répression par le régime de l'Apartheid, des monarques courageux et valeureux se sont distingués sur cette terre d'Afrique du Sud. C'est le cas de Sabata roi des Thembus et Cyprian le Zoulou.

D'autres grands noms de la lutte contre l'apartheid ont allongé la liste de braves héros sud-africains que ces jeunes sous-éduqués et manipulés nés après l'Apartheid ne peuvent ni connaître ni s'en référer pour les prendre comme modèles à suivre.

Le handicap dû au manque d'éducation, les prive de connaître des personnalités érudites comme les Selope, Jabavu, Dube, Abdurahman, Gool, Asvat, Cachalia, etc., tous ces héros qui composent le limon de la nation arc-en-ciel tant désirée et née d'une longue privation de liberté à des hommes et des femmes de haut rang en dignité.

C'est pourquoi, il ne faut pas perdre de vue que ce qui se passe en Afrique du Sud ne peut se comprendre sans tenir compte du déficit programmé d'éducation, d'instruction, de savoir et de compétences au sein de cette population post-apartheid.

Nelson Mandela en avait pleinement conscience. Il me l'avait dit, au cours d'une interview qu'il m'accorda dans les jardins du parlement sud-africain au Cape de Bonne Espérance, à 48h de son investiture officielle à Pretoria en juin 1994.

C'est pour préparer le nouveau Sud-Africain noir, qu'il inscrivit l'éducation scolaire parmi les priorités de son agenda politique en tant chef d'État et premier président noir élu de la République sud-africaine post-apartheid.

Cependant, il faut le signaler et le souligner avec force que le système d'apartheid avait pour point d'orgue : l’abatardissement (par tous les moyens inimaginables) et le ravalement de l’homme Noir au rang d'un sous-produit de l'humanité pour justifier son extermination sur toute la surface du continent afin de s'approprier définitivement de cette partie de l'Afrique. En déstructurant la conscience des Noirs sud-africains, les Blancs envahisseurs de l'Afrique du Sud ont réussi à braquer le Noir contre lui-même. Car ils sont parvenus à lui faire détester ce qu'il est. Plus pernicieux et perfide que ça, tu meurs ! Et comme il ne peut pas s'incendier lui-même (car s'immoler est perçu comme un acte héroïque sous d'autres cieux…cf. ce qui s'est passé en Tunisie et occasionné le printemps arabe...) ; ni s'égorger lui-même, le Noir sud-africain a trouvé un exécutoire dans l'Autre Noir qui vient des environs. C'est en celui-là que le Noir sud-africain trouve une victime de substitution.

Ainsi donc, au lieu de s'auto-assassiner parce que c'est un lâche, un pleutre conditionné par l’homme Blanc (un manipulateur monstrueusement pernicieux), le Noir sud-africain ne veut pas tuer le mort-vivant qu'il est parce qu'il a déjà été lui-même tué par le Blanc sud-africain qui a conçu et mis en œuvre la dantesque machinerie à déshumaniser le Noir. Il a donc peur de tuer ce mort-vivant qu'il est lui-même, au risque de fâcher et de faire déclencher le courroux de son sadique manipulateur sur le pauvre spectre qu'il représente, lorsqu'il se perçoit à travers son image abimée de sous-homme, de projet inachevé de l'humanité, que lui renvoie sa perception déchiquetée et tronquée par l'abject fonctionnement mental de celui qui l'a pris en esclavage dans la pensée et dans le corps. N'étant plus en capacité de distinguer la source du mal qui le détruit, il se charge de construire un parangon dans sa conscience exsangue sur lequel il transporte le piédestal déifié du Blanc.

Dans le subconscient de ce mort-vivant, qu'est le Sud-Africain noir, son bourreau - le Blanc - est son bienfaiteur (syndrome de Stockholm !) : il lui appartient et lui est soumis au point d'en devenir le monstre dressé pour tuer : tuer qui ? Lui-même, pardi ! Car sa conscience fracassée comme un miroir en mille bris et sa raison fossilisée dans les liants de la mélasse nauséeuse produite par la gluante bave du monstre froid qui lui a déni l'accès à l'éducation, sont deux indicateurs de sa déshumanisation.

Le Noir sud-africain, pour avoir été embastillé pendant longtemps, s'est muté socialement et psychologiquement en "zombie". Il faut plus qu'une psychanalyse mais toute une révolution des mentalités, de changement de paradigme socio-culturel, de progrès économiques et politiques pour sauver le soldat perdu sud-africain noir afin de le ramener à la dimension de l'humain.

Et ce travail de reconstruction est un devoir qui incombe, avant tout, à tous les Noirs qui ont compris de quoi il est question.

Michel Mboungou-Kiongo ancien DG de Télé Congo (1994-1997)

Créé le 2025-05-25 00:24:36

Togo : C’est fini la gratuité et les privilèges, les ministres paieront désormais leurs factures d’eau et d’électricité domestiques

A compter de ce mois de mai (depuis le 15 mai 2025), les ministres togolais devront assumer personnellement le paiement de leurs consommations d’eau et d’électricité à usage domestique. C’est ce qu’indique une circulaire signée par Essowè Georges Barcola, ministre de l’Économie et des Finances, adressée à l’ensemble du gouvernement, dont une copie est parvenue à notre rédaction.

La réforme qui met ainsi fin à la prise en charge de ces factures par le Trésor public, s’inscrit dans une logique plus large de rationalisation des dépenses publiques et de réforme de la gouvernance.

La mesure, symbolique, est du reste, censée illustrer une volonté d’exemplarité, d’équité et de sobriété dans la gestion des finances de l’État.

Selon l’argentier de l’État, des instructions ont été données à cet effet à la Compagnie Énergie Électrique du Togo (CEET) et à la Togolaise des Eaux (TdE) en vue de faciliter cette transition administrative et logistique.

Notons par ailleurs que cette nouvelle intervention survient quelques jours après la hausse des prix de l’électricité au Togo, dans un contexte d’efforts pour assainir les conditions financières de la CEET, confrontée à des difficultés récurrentes depuis plusieurs années. Une hausse qui n'a pas manqué de faire débat, au sein du grand public togolais.

Jusqu’ici, ces frais étaient couverts par le Trésor public, c’est-à-dire les fonds de l’État.

Mais le gouvernement veut désormais donner l’exemple et montrer que chaque responsable doit contribuer à l’effort national, comme tous les citoyens.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photos : DR

Créé le 2025-05-24 17:50:16

Evasion des personnes placées sous mandat de dépôt du site de Texaco la Tsiémé : le bilan du Procureur de la République Adjoint

Après l’évasion spectaculaire dans la nuit de jeudi à vendredi, sous la pluie, des jeunes criminels connus sous le nom « bébés noirs », entassés après leur interpellation lors de l'opération « coup de poing », à la CNSS de Texaco, au bâtiment B, le Procureur de la République Adjoint a fait le bilan, dans un communiqué, dont une copie est parvenue à notre rédaction ce samedi matin.

A propos de l’évasion qui s'est produite vendredi 23 mai 2025 aux environs de 4 heures du matin, plus d'une cinquantaine de prisonniers ont réussi à se faire la belle, selon le même communiqué.

On déplore 6 morts lors de cette évasion et 8 personnes hospitalisées.

Les forces mixtes police-gendarmerie se sont aussitôt mises en devoir de rechercher les fugitifs et nombre de fugitifs ont pu être rattrapés, précise la même source.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo archive : DR

Créé le 2025-05-24 08:14:13

Emmanuel Macron en tête-à-tête avec Denis Sassou-N’Guesso au palais de l’Elysée à Paris

En visite officielle à Paris en France, le Président de la République, Denis Sassou-N’Guesso a été reçu ce vendredi 23 mai 2025 au Palais de l'Elysée par son homologue français, Emmanuel Macron.

Les deux Chefs d'État ont eu des discussions cruciales visant à approfondir la coopération entre les deux pays dans les secteurs de l'économie, de la défense, de l'éducation, de l'environnement, de la culture et de la justice.

Les Présidents Emmanuel Macron et Denis Sassou-N’Guesso ont échangé également sur les questions africaines notamment l'évolution de la situation politique et sécuritaire en République Démocratique du Congo, en Libye et au Soudan.

L'élection prochaine du nouveau Directeur général de l'UNESCO a également figuré au menu des entretiens entre Emmanuel Macron et Denis Sassou-N’Guesso, surtout au moment où le Congo porte la candidature de Firmin Édouard Matoko.

Signalons qu'au terme des échanges entre les deux Présidents, cinq accords de coopération ont été signés entre les deux parties parmi lesquels l'accord judiciaire.

Après le Palais de l’Elysée, le Président congolais s’est rendu au Sénat où il a été reçu à 15h30 par Gérard Larcher, président de cette institution.

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Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photos : DR

Créé le 2025-05-23 16:44:44

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