Chaque propriétaire ou locataire de terrain bâti ou non bâti a l’obligation d’entretenir les sols qu’il occupe en parfait état de propreté, ceci jusqu’aux limites mitoyennes de la concession, y compris les trottoirs, les caniveaux ouverts ou découverts. Parmi donc les obligations qui incombent aux résidants de la commune de Brazzaville, la Mairie, à quelques semaines de la célébration du 65e anniversaire de l’indépendance du Congo, chaque 15 août, entame son opération «ravalement des façades des bâtiments, commerces et/ou habitations » en vue de donner un visage plus reluisant à la capitale congolaise.
La problématique de la propreté a toujours constitué un véritable casse-tête pour les différentes équipes municipales qui se sont succédées à la tête de cette institution pourtant très convoitée.
Le constat est unanimement fait que Brazzaville présente en termes d'esthétique visuel, un visage peu reluisant et cette situation s'observe partout.
Plusieurs commerces, bâtiments ou habitations situés en bordure des grandes avenues de la capitale congolaise sont dans un état de dégradation avancé compte tenu du manque d'entretien.
Des marchés informels s'organisent à travers la ville capitale. Du jour au lendemain, de grandes artères sont occupées anarchiquement par des commerçants congolais et étrangers.
Ce phénomène s’intensifie, au grand dam des pouvoirs publics. Or, la salubrité de Brazzaville, la Mairie y tient. Elle assure en avoir fait son cheval de bataille.
Elle invite donc l’ensemble des populations et des opérateurs économiques à le faire au plus vite au risque de se voir infliger des sanctions.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville