France – Justice : Nicolas Sarkozy sera incarcéré le mardi 21 octobre

Nicolas Sarkozy était convoqué lundi 13 octobre au parquet national financier. Dans le bureau du juge, l’ancien président a appris qu’il sera incarcéré le mardi 21 octobre à la prison de Santé à Paris.

Nicolas Sarkozy passera sa première nuit en prison le mardi 21 octobre à la prison de la Santé, dans le 14e arrondissement de Paris.

L'ex-président de la République a été fixé sur la date de son incarcération lundi par le parquet national financier.

En septembre dernier, Nicolas Sarkozy a été condamné à cinq ans de prison ferme avec exécution provisoire dans le procès du financement libyen de sa campagne de 2007.

Il avait été reconnu coupable d'association de malfaiteurs pour avoir laissé ses plus proches collaborateurs démarcher la Libye de Mouammar Khadafi en vue d'un financement illégal de sa campagne présidentielle victorieuse.

Bien qu'ayant fait appel du jugement, Nicolas Sarkozy sera incarcéré en raison du mandat de dépôt à effet différé avec exécution provisoire prononcé à son encontre. Une mesure que le tribunal a justifiée par l'exceptionnelle gravité des faits commis par un responsable politique aspirant alors à la fonction suprême de la République.

C’est une fois en prison, qu’il pourra demander sa remise en liberté auprès de la cour d’appel de Paris.

Contrairement aux deux autres condamnés avec mandat de dépôt dans ce procès, notamment l'intermédiaire Alexandre Djouhri et le banquier Wahib Nacer, Nicolas Sarkozy, qui a toujours répondu aux convocations de la justice, a bénéficié d'un délai avant son incarcération, pour prendre ses dispositions professionnelles.

La Direction de l'administration pénitentiaire a informé que Nicolas Sarkozy rejoindra le quartier dit des personnes vulnérables, surnommé quartier VIP.

À relever tout de même que les prisonniers détenus dans ce quartier ont exactement les mêmes droits, les mêmes temps de promenade que les autres détenus. Leur cellule est de la même taille que l'ensemble des cellules de la prison.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville