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France : Le poste de police municipale de la gare de Melun étend ses horaires pour mieux traquer les bandits et autres fauteurs de troubles

Dès ce mardi 10 juin 2025, le poste de police du secteur gare de Melun en Seine-et-Marne sera ouvert jusqu’à 20h30 (au lieu de 17h30).

Ouvert depuis décembre 2024, ce 3e poste de police municipale situé à proximité immédiate de la gare de Melun, en région parisienne, répond à la volonté du maire Kadir Mebarek de renforcer la sécurité dans ce secteur très fréquenté.

Les agents y effectuent des patrouilles régulières pour lutter contre : l’insalubrité, la vente de tabac à la sauvette, les dégradations, vols et incivilités.

6 mois après l’ouverture, 1 580 infractions ont fait l’objet d’interventions policières.

Grâce à l’extension des horaires, la présence de terrain est renforcée en fin de journée, pour plus de tranquillité pour les usagers, les habitants et les commerçants.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-06-10 13:34:15

Suspension de visas des USA : entre le malentendu et la confusion, la surenchère des activistes fleurie comme la fausse-fumeterre blanche

La polémique continue d’enfler sur les réseaux sociaux au sujet de la suspension totale de l’entrée aux Etats Unis des ressortissants Congolais. Du terrorisme aux histoires de passeports, ça tire dans tous les sens et dans une cacophonie artistique. « Je recommande que tout le monde lise bien cette annonce de la Maison Blanche », a conseillé Eugene S. Young, l’ambassadeur des Etats Unis, à l’issue d’une audience avec le ministre des Affaires étrangères, Jean Claude Gakosso.

Pour répondre à la suggestion du diplomate américain et contribuer à une meilleure compréhension, ”Les Défis du Congo” ( www.lesdefisducongo.com ) propose une traduction des sections de la proclamation du président Donald Trump sur le cas du Congo; ainsi que les sections parlant des exemptions, des conditions de la levée des sanctions et le sort des détenteurs de visas avant la date d’entrée en vigueur de la loi.

« Sec. 2. Suspension totale de l’entrée des ressortissants des pays suscitant des inquiétudes. L’entrée aux États-Unis des ressortissants des pays suivants est suspendue et limitée comme suit, sous réserve des exceptions catégoriques et des dérogations au cas par cas décrites dans la section 5 de la présente proclamation :

(a) Afghanistan

(i) Les Talibans, un groupe terroriste mondial spécialement désigné (SDGT), contrôlent l’Afghanistan. L’Afghanistan ne dispose pas d’une autorité centrale compétente ou coopérative pour délivrer des passeports ou des documents civils et n’a pas de mesures de contrôle et de vérification appropriées. Selon le rapport sur les dépassements d’entrée et de sortie (“rapport sur les dépassements”) du département de la sécurité intérieure (DHS) pour l’année fiscale 2023, l’Afghanistan avait un taux de dépassement de 9,70 % pour les visas d’affaires et de tourisme (B-1/B-2) et un taux de dépassement de 29,30 % pour les visas d’étudiant (F), de formation professionnelle (M) et de visiteur dans le cadre d’un échange (J).

(ii) L’entrée aux Etats-Unis de ressortissants de l’Afghanistan en tant qu’immigrants et non-immigrants est entièrement suspendue

(b) Birmanie i)

Selon le rapport sur les dépassements de délai, la Birmanie a un taux de dépassement de délai de 27,07 % pour les visas B-1/B-2 et de 42,17 % pour les visas F. M et J. En outre, la Birmanie a toujours eu des difficultés a obtenir des visas B-1/B-2. En outre. la Birmanie n’a jamais coopéré avec les États-Unis pour accepter le retour de ses ressortissants expulsés.

(ii) L’entrée aux États-Unis de ressortissants birmans en tant qu’immigrants et non-immigrants est totalement suspendue.

(c) Tchad (i)

Selon le rapport sur les dépassements de durée de séjour, le Tchad avait un taux de dépassement de durée de séjour pour les visas B-1/B-2 de 49,54 % et un taux de dépassement de durée de séjour pour les visas F, M et J de 55,64 %. Selon le rapport sur les dépassements de délai de l’année fiscale 2022, le Tchad avait un taux de dépassement de délai de visa B-1/B-2 de 37,12 %. Le taux élevé de dépassement de la durée de validité des visas pour 2022 et 2023 est inacceptable et indique un mépris flagrant des lois américaines sur l’immigration.

(ii) L’entrée aux États-Unis des ressortissants du Tchad en tant qu’immigrants et non-immigrants est entièrement suspendue.

(d) République du Congo

(i) Selon le rapport sur les dépassements de délais, la République du Congo a un taux de dépassement de délais pour les visas B-1/B-2 de 29,63 % et un taux de dépassement de délais pour les visas F, M et J de 35,14 %. (ii) L’entrée aux États-Unis des ressortissants de la République du Congo en tant qu’immigrants et non-immigrants est totalement suspendue.

(e) Guinée équatoriale (i)

Selon le rapport sur les dépassements de délai, la Guinée équatoriale a enregistré un taux de dépassement de délai de 21,98 % pour les visas B-1/B-2 et de 70,18 % pour les visas F, M et J. (ii) L’entrée aux États-Unis des ressortissants de la Guinée équatoriale en tant qu’immigrants et non-immigrants est totalement suspendue.

(f) Érythrée

(i) Les États-Unis mettent en doute la compétence de l’autorité centrale pour la délivrance de passeports ou de documents civils en Érythrée. Les États-Unis n’ont pas accès aux casiers judiciaires des ressortissants érythréens L’Érythrée a toujours refusé de reprendre ses ressortissants expulsés.

Selon le rapport sur les dépassements de délai, l’Érythrée a un taux de dépassement de visa B-1/B-2 de 20,09 % et un taux de dépassement de visa F, M et J de 55,43 %.

(ii) L’entrée aux États-Unis des ressortissants de l’Érythrée en tant qu’immigrants et non-immigrants est entièrement suspendue.

(g) Haïti (i)

Selon le rapport sur les dépassements de durée de séjour, Haïti avait un taux de dépassement de durée de séjour pour les visas B-1/B-2 de 31,38 % et un taux de dépassement de durée de séjour pour les visas F, M et J de 25,05 %. En outre, des centaines de milliers d’étrangers haïtiens illégaux ont afflué aux États-Unis pendant l’administration Biden. Cet afflux nuit aux communautés américaines en créant des risques aigus d’augmentation des taux de dépassement, d’établissement de réseaux criminels et d’autres menaces pour la sécurité nationale. Comme chacun sait, Haïti ne dispose pas d’une autorité centrale ayant une disponibilité et une diffusion suffisantes des informations nécessaires à l’application de la loi pour s’assurer que ses ressortissants ne portent pas atteinte à la sécurité nationale des États-Unis.

(ii) L’entrée aux États-Unis de ressortissants haïtiens en tant qu’immigrants et non-immigrants est entièrement suspendue.

Lire la suite sur Les Défis du Congo www.lesdefisducongo.com

 

Créé le 2025-06-09 16:39:19

Brazzaville : la Corniche continue de se fissurer, le spectacle est impressionnant et inquiétant pour les usagers

L’on assiste impuissant depuis plusieurs mois à la dégradation des rebords de la Corniche. Une situation qui a suscité le questionnement général des internautes qui veulent comprendre ce phénomène inquiétant. « Sans être un expert, il me semble urgent de savoir ce qui se passe du côté de la Corniche, vers la maison en bateau jaune. Ça m’a l’air grave », commente une internaute.

Les automobilistes ont désormais des sueurs froides sur cette portion de route. Les habituelles pluies, nombreuses à Brazzaville, s'infiltrent dans les sols et fragilisent la chaussée.

La faute aussi à l'érosion, car le fleuve en grignotant la falaise empêche le terrain de se stabiliser et favorise alors les fissures. L'infiltration des eaux va alimenter la nappe phréatique et en s'élevant, la nappe va créer des pressions interstitielles qui sont à l'origine de ces déclenchements.

Lieu de retrouvailles, de détente, de loisirs et de pratique du sport, l’emblème de Brazzaville : une partie de la Corniche, inaugurée en février 2016, s’est effondrée en janvier 2020 après des fortes pluies, suscitant une polémique sur la qualité des travaux.

Les Congolais étaient consternés par la fragilité d'un ouvrage construit pour 72 milliards de francs CFA.

Les autorités sont invitées a lancé des travaux de renforcement pour éviter une possible catastrophe.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-06-09 14:26:14

Afrique Centrale - CEEAC : Le Rwanda quitte l’institution sous-régionale et dénonce une instrumentalisation de la RDC

Après le 26ᵉ sommet de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEAC), le samedi 7 juin 2025 à Malabo, le Rwanda a annoncé son retrait de l’organisation. Il dénonce une instrumentalisation de la RDC sur la présidence tournante.

Le Rwanda a vivement réagi à ce qu’il qualifie de « dérive préoccupante » au sein de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), pointant du doigt la République Démocratique du Congo (RDC) et certains de ses alliés pour avoir, selon Kigali, délibérément bafoué les principes fondamentaux de l’organisation régionale.

Cette prise de position intervient à la suite du 26e Sommet ordinaire de la CEEAC, tenu samedi à Malabo, en Guinée équatoriale.

Le Rwanda déplore particulièrement que son droit à assurer la présidence tournante de l’organisation ait été ignoré, en violation de l’article 6 du traité constitutif. Le sommet aurait ainsi confirmé l’exclusion du Rwanda des mécanismes décisionnels de l’organisation, dans un contexte de tensions croissantes avec la RDC.

Rappelons que dans un geste sans précédent, les chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) ont refusé samedi 7 juin 2025 au Rwanda sa présidence tournante, invoquant son implication dans la déstabilisation de l’Est de la République démocratique du Congo. C'est actuellement la Guinée équatoriale qui la dirige.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-06-09 13:44:53

CEPE session de juin 2025 : la dictée était truffée de fautes d’orthographe, aucune excuse du Ministère en charge de l’enseignement primaire

Incroyable mais vrai ! Alors que l’enseignement de qualité, se présente aujourd’hui comme la seule arme pour faire face aux imprévues sans cesse grandissant de l’univers, l’école socle de formation de l’élite de demain, bat de plus en de l’aile au Congo-Brazzaville. Pour preuve, la dictée proposée lors de l'examen du Certificat d'Études Primaires Élémentaires (CEPE) session de juin 2025, était truffée de plusieurs fautes d’orthographe. Dans tous les cas, le secteur de l’éducation n’a jamais été aussi proche du sinistre. Une situation qui donne la mesure de l’inquiétante inertie du paquebot « éducation nationale ».

Le CEPE, en tant que premier diplôme officiel dans le parcours scolaire des élèves, devrait incarner l'excellence et la précision.

Proposer une dictée truffée d'erreurs à des candidats en évaluation officielle est non seulement une faute grave, mais aussi un manque de respect envers la nation.

Pour nombreux, cette situation met en lumière plusieurs problématiques :

Le manque de relecture et de validation des épreuves. Il est impératif que les sujets d'examen soient soumis à une relecture rigoureuse par des professionnels qualifiés avant leur diffusion.

La Formation et le recrutement des enseignants. La présence de fautes dans une épreuve officielle peut refléter des lacunes dans la formation initiale et continue des enseignants, ainsi que dans les processus de recrutement.

L’impact sur les élèves. Les élèves, confrontés à des épreuves erronées, peuvent être déstabilisés, ce qui peut affecter leurs performances et leur confiance en eux.

La crédibilité du système éducatif. De telles erreurs entachent la réputation de notre système éducatif aux yeux du public et des partenaires internationaux.

Une situation qui, longtemps, a été masquée au niveau public, mais qui est désormais de plus en plus débattue au grand jour.

Le collège ne va pas bien, mais les difficultés des élèves n’apparaissent pas soudainement à leur arrivée en 6e. C’est à l’école primaire que les difficultés des élèves émergent.

L’enseignement est devenu le dernier des métiers.

Dans l’enseignement on a tout délaissé au profit de la politique et des intérêts financiers égoïstes, alors que les métiers comme la santé et l’enseignement sont essentiels pour un pays.

Et quand on a une jeunesse mal formée on s’attend à quoi ?

Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-06-09 12:58:06

Les membres de l’ACGF autour de leur nouveau président Barthélémy Yombi à Tavaux pour renforcer leur solidarité

Le nouveau président de l’Association des Congolais et Gabonais de France (ACGF), Barthélémy Yombi a présidé,  avec succès , sa première Assemblée générale (AG) de l’année 2025 samedi 7 juin à Tavaux, commune française située dans le département du Jura, dans la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté. Comme quoi, le rassemblement des personnes dans une association est une condition nécessaire au bon fonctionnement de toute société civilisée et bien structurée, disait De Vaclav Havel, auteur et homme d'Etat Tchèque.

« Je nous exhorte à travailler et à travailler main dans la main ». Telle est l’invitation lancée par Barthélémy Yombi.

Ils étaient une trentaine à prendre part à cette Assemblée Générale qui s’est tenue au domicile du Tavellois Dorient Mabioko, l’un des membres de l’association de 15h à 19h.

A l’entame de l’Assemblée Générale, les membres de l’ACGF ont fait le point de leur dernière AG de l’année dernière au domicile de Syska Ndongo situé à Saint-Ouen-l’Aumône, une commune du Val-d'Oise, faisant partie de la communauté d'agglomération de Cergy-Pontoise en région parisienne.

L’AG à proprement dite a commencé par la présentation du bilan d’activités 2024-2025 de l’ACGF. Après la lecture de ce bilan, les membres ont procédé à l’identification des points forts et points faibles du fonctionnement de l’ACGF.

La communication ou la présence physique lors des décès des parents des membres de l’ACGF a été pointée du doigt comme étant le point faible à renforcer.

Les membres ont donc été exhortées à participer activement aux activités et aux échanges dans le groupe WhatsApp créé depuis plusieurs années.

Les participants ont également travaillé sur la planification des activités de l’ACGF pour cette année. Les grandes lignes des activités ont été arrêtées : une soirée de gala dansante au mois de septembre prochain à Saint-Ouen-l’Aumône en région parisienne. Un joli moment convivial, plaisir de faire ensemble, de partager, joie et sourires.

Au-delà d’un événement gastronomique d’exception, la vocation de cette soirée sera avant tout caritative : les fonds récoltés lors de la soirée de gala serviront à financer les projets sociaux au Gabon, en Côte d’ivoire, au Congo-Brazzaville, au Gabon et en RDC.

Cette soirée de gala sera aussi un bon moyen de faire appel à la générosité et amener à se mobiliser pour la bonne cause : le bien-être et le mieux-être des populations du Gabon, de la Côte d’ivoire, du Congo-Brazzaville, du Gabon et de la RDC.

Pour répondre à la demande très forte des sans-abris qui subissent la chute des températures en région parisienne, l’ACGF dont la devise est "Seul on va vite, mais ensemble on va très loin », organisera également en décembre prochain à Melun en Seine-et-Marne la distribution des vêtements et des boissons chaudes aux SDF.

Cette opération qui interviendra dans le cadre du « plan grand froid », vise à soutenir les efforts des pouvoirs publics et des communes qui disposent des places d'hébergement d'urgence de ces SDF à chaque première grande vague de froid de l'hiver en transformant bureaux, locaux en transition et autres espaces disponibles.

Derrière cette action saisonnière et humanitaire, l’importance pour l’ACGF est de chercher à mettre aussi la personne démunie en contact avec des associations qualifiées ou des institutions de réinsertion.

Bien que les personnes sans domicile fixe ne meurent pas seulement au mois de décembre, il sied de rappeler tout de même que chaque période hivernale, la presse française relaie la mort d’hommes, femmes et enfants sans abri.

En réalité, on compte 124 morts durant les quatre mois les plus froids (janvier, février, novembre et décembre), soit moins que durant les quatre les plus chauds (mai, juin, juillet, août), où l'on en recense 143 en France, selon les statistiques officielles.

Moment convivial, d’échanges, de rires alliant partage et gourmandise autour d’un menu copieux, les AGEFIENS, présents à Tavaux, n’ont pas manqué d’honorer et d’enrichir de leur présence et de leur gentillesse cette rencontre sous le regard admirateur du couple Mabioko.

 

Une balade a permis également à ceux qui le souhaitaient de découvrir Tavaux ou d’en retrouver toutes les merveilles architecturales et artistiques.

Une journée bien remplie donc, qui aura une nouvelle fois été fructueuse pour les membres de l’ACGF.

Créée en novembre 2015 au domicile du couple Rosan à Dole, une commune française, située dans le département du Jura en région Bourgogne-Franche-Comté, l’ACGF, association apolitique et à but non lucratif, regroupe des ressortissants du Congo-Brazzaville, de la RDC, de la Côte d’Ivoire et du Gabon résidant en France et qui veulent se prendre en charge afin de lutter efficacement contre la pauvreté et contribuer au développement de leur région d’origine.

La recherche des partenaires en vue d’aider à la construction des forages d’eau potable, des dispensaires pour des soins de premières urgences, la recherche des jumelages entre les villes, villages de l’hexagone et ceux du Gabon et des deux Congo qui se concrétiseront par des échanges multiformes, accompagner et aider à l’insertion et à la réussite des élèves et étudiants issus des villages enclavés, l’assistance aux décès, maladies, mariages des adhérents et des familles, tels sont les principaux objectifs de l’ACGF dont le siège provisoire est situé à Melun (2 Square Jules Siegfried), en Seine-et-Marne (77).

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-06-08 15:49:55

L’ING Arena de Bruxelles : Ferré Gola une performance XXL à couper le souffle !

Une performance magistrale qui confirme, une fois de plus, le statut incontournable de l’artiste sur la scène musicale internationale, Ferré Gola, alias « Le Padre ». Dans une ambiance torride et féerique, le chanteur de « Amour illusoire » a enchaîné ses plus grands succès, entre rumba envoûtante, mélodies nostalgiques et rythmes modernes samedi 7 juin 2025 devant plus de 20000 personnes.

Le public, venu des quatre coins d’Europe, d’Afrique, du Canada et des USA, a chanté à l’unisson, créant une atmosphère de communion rare entre l’artiste et ses fans.

Moment fort de la soirée : Ferré Gola a partagé la scène avec plusieurs figures emblématiques de la musique congolaise.

Des invités de marque tels que Soleil Wanga, JDT Mulopwe, Deplick Pomba, entre autres, ont rejoint « Le Padre » pour des prestations mémorables, ravivant l’esprit du Wenge Musica et célébrant l’unité artistique.

Ce concert marque un véritable exploit, tant sur le plan de la mobilisation que de la qualité du spectacle. Ferré Gola a non seulement rempli l’une des plus grandes salles d’Europe, mais il a également livré un show parfaitement maîtrisé, alliant puissance vocale, direction artistique soignée et mise en scène spectaculaire.

La musique adoucit bien les mœurs. Les médecins l’attestent et les neurologues le confirment. Rien de tel qu’un morceau de musique de Ferré Gola écouté en soirée pour faire redescendre la pression d’une journée bien chargée. Sa voix voluptueuse apaise et allège.

Avec ce succès éclatant à Bruxelles, la capitale de l’Europe, Ferré Gola continue de tracer sa route parmi les géants de la musique africaine et prépare le terrain pour son prochain projet, « Harmonie », déjà très attendu sur le marché des œuvres phonographiques.

Ça promet ! Les titres ne sont pas encore dévoilés, mais les fans peuvent visiblement déjà se préparer à les ajouter dans leurs playlists.

La « ferregolisation » des férus de belles mélodies continue !

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : Dr

Créé le 2025-06-08 14:02:45

Victor Miette Moudani appelle tous ses anciens élèves du CEG de Mbinda à une solidarité agissante pour tirer l’ex cité Comilog vers le haut

La litanie de défis nous accule, mais ne nous immobilise pas. Tout est en ruine. Mbinda dans le département du Niari (sud) est devenue une ville en sommeil avec ou sans soleil. C’est dans ce contexte aussi particulier que Victor Miette Moudani, ancien professeur d’Anglais au CEG de Mbinda dans les années 80, a lancé un Appel de solidarité pour que celle-ci devienne le nouveau pilier des décisions de tous ses anciens élèves de ce grand temple du savoir qui a formé de nombreux cadres congolais. Un engagement solidaire, mais aussi pragmatique. Un engagement qui se base sur une approche intégrant les multiples défis socio-économiques et écologiques qui pèsent sur l’ex cité Comilog. Un engagement toujours centré sur l'humain, jamais sur des agendas cachés.

« Vous avez eu des formations diverses et j’en suis très fier. Vous occupez tant de positions avantageuses capables de profiter aux autres. N'attendons pas seulement les cas de détresse pour exprimer notre solidarité tant souhaitée », nous a confié M. Victor Miette Moudani.

S’unir pour bâtir c’est grandir ensemble

Individuellement, nous sommes une goutte d’eau. Ensemble, nous sommes un océan. En se regroupant en réseau, les anciens élèves du CEG de Mbinda appelés affectueusement  "les enfant de Lekouma Idriss", leur premier directeur,  peuvent travailler dans une dynamique positive et offrirent facilement à leur ville une capacité de développement plus importante.

« Retenons que isolés, nous sommes faibles, mais unis, nous sommes forts », a martelé Victor Miette Moudani très attaché à ses anciens élèves.

On rappelle que 1991 fut la dernière année glorieuse pour cet ancien petit paradis qui faisait rêver tout le Congo et le Gabon voisin. 1991, une date sombre pour un petit paradis perdu à la recherche d’un nouvel avenir. C’était la fin des activités du téléphérique.

Il y a donc 34 ans. COMILOG qui a « inventé » la ville où le minerai était chargé dans des wagons à destination du port de Pointe- Noire, a cessé brutalement l’aventure du manganèse via Moanda au Gabon et tout continue de s’écrouler dangereusement sous le regard impuissant des populations locales et des pouvoirs publics.

La ville de Mbinda a perdu presque de toutes les commodités d’usages en un clin d’œil.

 

Plus d’eau potable et d’électricité. Le désarroi des visiteurs ne se cache pas longtemps une fois le soleil couché. Dès la tombée de la nuit, la localité est plongée dans une obscurité totale. Les habitants résignés se retirent petit à petit chez eux en attendant le levé du jour.

Les populations se désaltèrent désormais avec les eaux des puits ou de source. Les risques des maladies microbiennes sont grands.

La fermeture de Comilog a créé les conditions de ce déclin, qui renforce une régression des relations de voisinage, de la vie tout court.

Et même le boulanger ou le boucher s'est exilé. Sans oublier le propriétaire et le gérant de l’un des plus grands bars dancing du département du Niari (Calebasse Bar).

Avec 90% de chômage dans son bassin d'emploi, la ville bat le triste record du plus fort taux de chômage dans le département du Niari.

La fermeture de la compagnie minière de l’Ogooué (Comilog) en septembre 1991 a accéléré la chute d'une ville qui comptait une dizaine d'entreprises dans les années 70-80, contre zéro aujourd'hui.

Les jeunes chômeurs de Mbinda sont devenus des zombies, errant entre les statuts légitimes qui fondent les différentes catégories instituées : ni en emploi, ni en éducation, ni en formation, ni en retraite… ?

Le manque de route carrossable n’est pas en reste dans le dénuement de Mbinda. Pendant la saison de pluie, quelques rares transporteurs qui fréquentent souvent la localité n’osent plus s’y aventurer à cause des pannes provoquées sur leurs véhicules par l’état piteux de la route. La latérite laisse la place aux bourbiers.

Ainsi, la pratique des activités génératrices de revenus est difficile pour les 5000 âmes qui vivent encore dans cette ville située à 7km du Gabon.

Malgré ses atouts, aujourd’hui, l’esprit de solidarité des enfants de Mbinda est complètement éteint et n’arrive plus à entretenir cette flamme créative, transgressive, bigarrée et épicurienne.

L’avenir de Mbinda est très sombre comme ses rues après le coucher du soleil.

Vivement que l’Appel de Victor Mette Moudani, depuis Pointe-Noire, à ses anciens élèves du CEG de Mbinda baptisé Raymond Kouedé, donne ses fruits pour que demain soit meilleur qu’aujourd’hui.

Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-06-08 12:47:57

France – RDC : Le Grand Orient de France et les loges maçonniques africaines ont organisé une conférence publique sur la crise à l’Est de la RDC

Le 31 mai dernier dans le Temple Arthur Groussier du Grand Orient de France, une conférence publique sur le chaos à l’Est de la République Démocratique du Congo a été organisée par plusieurs obédiences maçonniques françaises et africaines, parmi lesquelles le Grand Orient du Congo-Brazzaville et le Grand Orient traditionnel de la RDC. Cette conférence a mobilisé francs-maçons et profanes.

Au-delà de quelques lourdeurs qui ont agacé nombre de participants, la conférence a fait le plein du grand Temple. Intervenants pertinents, questions pertinentes et échanges courtois ont émaillé le déroulé, sans s’écarter du sujet. Un communiqué final a sanctionné cette conférence. Nous en publions l’intégralité.

Réunies à Paris, ce samedi 31 mai 2025, au sein du Grand Orient de France, Sous l’impulsion d’un engagement collectif porté par les Respectables Loges suivantes : La Fraternité Centrafricaine, Orient de Bangui – Région 03 « Le Monde », la loge Respect & Fraternité toutes deux membres du GODF, La Respectable Loge République du GOCB, les Respectables Loges Mosaïque Hiram, Claude et Catherine Helvétius et Le Levant de la GLMF, et la Respectable Loge Que Scay-je du Droit Humain, Et avec la participation des obédiences invitées (Grand Orient De France, La fédération française du Droit Humain, Grande Loge Mixte de France, Grand Orient du Congo Brazzaville, Grand Orient Traditionnel du Congo, Grand Orient De Suisse, Nous, Frères et Sœurs réunis en conscience, portons solennellement la parole suivante :

1. Une tragédie silencieuse

• Le conflit qui ravage l’Est de la République Démocratique du Congo depuis plus de trois décennies est l’un des plus dévastateurs du XXIe siècle : des millions de morts, des centaines de milliers de femmes violées, des communautés déplacées, des enfants enrôlés. 

• Cette guerre conduit à la profanation spirituelle :

En Afrique, la terre n’est pas un simple territoire : elle est vivante, sacrée, et porte la mémoire des ancêtres. Un lien invisible et puissant unit les vivants à cette terre nourricière. Celui qui la profane ne brise pas seulement un équilibre naturel, il offense les esprits qui y résident, et tôt ou tard, il en subira les conséquences.

• Cette tragédie ne saurait être réduite à une affaire intérieure ou ethnique. Elle résulte d’une logique de prédation systémique, mêlant convoitises minières, complicités internationales et impuissance politique.

• Ce drame est aussi celui du silence, de l’oubli organisé, de l’aveuglement diplomatique et médiatique. 2. Un espoir sous conditions

• Le 25 avril 2025, une Déclaration de principes a été signée à Washington entre les ministres des Affaires étrangères de la RDC et du Rwanda, avec l’appui actif des États Unis.

• Nous saluons cet acte diplomatique comme une ouverture possible vers une désescalade.

• Mais nous rappelons solennellement : aucune paix ne sera durable si elle se construit au prix de l’impunité, du déni ou de l’effacement des souffrances. 3. Une exigence de justice et de mémoire

• Nous affirmons que la justice est le socle de la paix.

• Nous appelons à la création d’un mécanisme international indépendant de vérité et de justice, pour enquêter sur les crimes commis, rendre hommage aux victimes et identifier les responsabilités.

• Nous soutenons une mobilisation panafricaine, diasporique et fraternelle, pour que les ressources naturelles de la RDC profitent enfin à son peuple et non aux marchands de guerre.

• Nous appelons à l’inclusion réelle de la société civile, des femmes, des jeunes et des survivants, dans tous les processus de paix, de mémoire et de reconstruction.

• Nous croyons qu’un panafricanisme d’action, à l’image des États unis d’Afrique en devenir, peut offrir une réponse politique durable à la fragmentation, à l’ingérence et à la balkanisation.

L’unité continentale est un horizon crédible face à l’impunité et à la division. En tant que loges souveraines, nous affirmons que notre engagement repose sur les valeurs fondamentales de la Franc-maçonnerie :

• La vérité, la justice, la dignité humaine, et la fraternité universelle.

• Par cette déclaration, nous faisons œuvre de mémoire, de vigilance et de responsabilité.

• La paix sans justice n’est pas la paix. La parole sans mémoire n’est pas la vérité. Et c’est ensemble, Frères et Sœurs d’Afrique, d’Europe et d’ailleurs, que nous portons cet engagement.

Ce texte a été porté par les Frères et Sœurs réunis dans le cadre de la conférence publique du 31 mai 2025, à l’initiative d’un travail collectif inter loges. Il n’engage pas formellement les obédiences, mais reflète une parole fraternelle, libre et consciente, émise dans l’esprit des valeurs maçonniques universelles.

Fait à Paris, le 31 mai 2025 Loges participantes à l’organisation de la conférence publique sur la RD Congo.

 

Créé le 2025-06-07 20:17:48

Congo : Joseph Bitala Bitemo sauve l’école primaire de Kimbaoka, un geste qui force respect et admiration !

Quand on perd une classe, on sait que cela annonce la mort progressive de l’école. Et quand on perd son école, c'est la mort du village, le début d'un exode qu'on ne peut plus contenir. C’est dans ce contexte que le célébrissime journaliste congolais, Joseph Bitala Bitemo,  a fait don d’une école primaire publique complètement rénovée par ses soins dans son village Kimbaoka à Boko Songho 1 dans le département de la Bouenza (sud).

L’établissement primaire construit depuis l’époque de Mathusalem, était devenu vétuste et s’écroulait progressivement sous le poids de l’âge.

Pour pallier la situation devenue inconfortable et insupportable pour tous les élèves du cru, le journaliste et écrivain congolais, Joseph Bitala Bitemo a quasiment reconstruit ladite école en matériaux durables.

C’est désormais des bâtiments en dur que les enfants bénéficieront la rentrée scolaire prochaine.

Par cette politique sociale, le bienfaiteur souhaite inscrire sa démarche dans un mouvement contributif et responsable aux efforts du Président de la République dans sa politique d’éducation et de formation qui veut permettre l’accès de tous les citoyens congolais à un « Smig culturel », car  le renforcement de l’école primaire constitue la matrice de l’institution scolaire.

Fils de la contrée, Joseph Bitala Bitemo a fait preuve de générosité traduisant en acte la politique de partage prônée par le chef de l’Etat, Denis Sassou-N’Guesso, en réfectionnant totalement cette école qui commençait déjà à tomber en désuétude.

Des actions sociales de Joseph Bitala Bitemo sont multiples dans la contrée.

On rappelle que l’accès à une école dans un village est un droit fondamental et qu’un manque d’établissement scolaire dans un secteur densément peuplé va à l’encontre des principes d’équité et d’accessibilité. La proximité d’une école favorise l’appartenance, la motivation et la réussite des élèves, alors que l’éloignement contribue au décrochage scolaire.

L’absence d’une école dans un village surcharge les écoles avoisinantes, qui peinent déjà à répondre aux besoins d’une population en croissance, nuisant ainsi à la qualité de l’enseignement. Un exemple à suivre, un geste qui force respect et admiration !

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

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Créé le 2025-06-07 08:13:24

Denis Sassou-N’Guesso à Malabo pour apporter sa contribution à la bonne marche de la CEEAC pour une Afrique centrale plus intégrée, plus solidaire et tournée vers l’avenir

Le président congolais, Denis Sassou-N’Guesso est arrivé à Malabo ce vendredi 6 juin 2025 en fin d’après-midi pour prendre part à la 26e session ordinaire de la Conférence des chefs d’État de la Communauté Économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC). Cette rencontre est prévue pour ce samedi 7 juin.

Cette rencontre sera couplée de la IIème session de la Conférence maritime de l’Afrique centrale (COMAR).

Les deux sessions seront placées sous les thèmes : « consolider les acquis de la réforme de la CEEAC pour accélérer l’intégration régionale et la construction d’une communauté de destin en Afrique Centrale » et oeuvrer pour la gouvernance et la sécurisation de l’espace maritime et des eaux continentales partagées de la CEEAC face à l’impératif du développement d’une économie bleue durable ».

Les deux sessions, indiquent-t-on, s’inscrivent dans la dynamique de la mise en œuvre du Traité révisé de la Communauté, qui consacre la Conférence comme organe suprême de pilotage politique de l’intégration régionale.

« La Conférence constituera une plate-forme politique majeure pour évaluer les décisions prises lors des sessions précédentes ; examiner les progrès dans la mise en œuvre de la réforme institutionnelle ; renforcer la coopération en matière de sécurité et de gouvernance ; adopter des textes structurants, notamment dans le domaine de la gouvernance et sécurité de l’espace maritime de la région », indique le communiqué.

Pour la commission de la CEEAC, la XXVIe Session de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la CEEAC et la II Session de la Conférence Maritime de l’Afrique centrale marqueront une étape décisive vers une Afrique centrale plus intégrée, plus solidaire et tournée vers l’avenir.

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Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

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Créé le 2025-06-06 23:32:44

Brazzaville : Un Kuluna (bandit urbain) lynché et brûlé vif au quartier Mouhoumi la base à Mfilou

Quand la justice n'est pas au rendez-vous, la vindicte populaire devient la norme. Malheureusement, c'est ce qui se passe aujourd’hui dans plusieurs quartiers de la capitale congolaise depuis plusieurs mois. La population apeurée et victime des cas de kidnapping suivis de rançons ou d'assassinats recoure à la défensive. Un jeune délinquant appelé communément « Kuluna »,  22 ans, a été lynché puis brulé vif ce vendredi matin par la population en colère, au quartier Mouhoumi la base à Mfilou dans le 7e arrondissement de Brazzaville.

Selon les témoignages recueillis sur le lieu, c’est vers 6h du matin que les jeunes du quartier en furie ont accompli cette justice populaire sur ce jeune garçon réputé pour ses extorsions.

Ils disent en avoir marre de voir ces inciviques ravir les sacs des mamans et troubler l’ordre public au quartier Mouhoumi la base, dans la secteur du ravin dit « Maboulou ».

« Nous avons identifié le jeune kuluna. Il s’agit de Deo, il habitait dans la rue Mayama à Mfilou. Nous avons identifié aussi la famille de la victime. Une ambulance a évacué le corps sous le regard vigilant de la police. Mais, nous disons non à la justice populaire. C'est vrai que les gens étaient fatigués d'être visités à chaque fois, mais il n'est pas bon de se faire justice », nous a confié un témoin du drame.

Il reconnaît cependant que « ces derniers temps nous avons un sérieux problème d'insécurité. Régulièrement, des bandits armés visitent des familles, violent les filles. C'est la plus grande difficulté que nous avons ici ».

On rappelle que jeudi, deux jeunes bébés noirs ont été tués à la machette par des riverains en colère au quartier Petit chose à Talangaï dans le 6e arrondissement de la capitale congolaise.

« Chauds », « difficiles » ou « sensibles », ces adjectifs sont souvent employés pour qualifier certains quartiers de la capitale congolaise.

Aux dires des populations victimes d’incidents, parfois violents, il n’existe presque pas de nuits tranquilles, à proprement parlé tant les braquages s’étendent tour à tour d’un quartier à un autre, tel un essaim d’abeilles en perpétuelle quête de butins et au regard des nombreux blessés du fait de l’insécurité, que l’on peut observer dans les différents Centres Hospitaliers de Brazzaville.

Dans certains quartiers de Brazzaville, les populations excédées sont parfois obligées de se constituer en « milices d’autodéfense », une pratique qui va pourtant à l'encontre des lois et règlements de la République.

La population a commencé à faire vengeance elle-même avec le nouveau phénomène qu’elle appelle "barbecues".

Il suffit de jeter un coup d’œil sur les réseaux sociaux et vous verrez comment les « bébés noirs » sont en train d’être brulés, sans pitié et remords.

Des voix s’élèvent pour appeler les autorités compétentes à prendre des mesures concrètes de répression contre ce banditisme urbain qui a atteint des proportions inquiétantes dans la capitale congolaise.

Le gouvernement a adopté, le 04 juin à Brazzaville, la stratégie nationale de prévention et de traitement de la délinquance juvénile, en misant sur l’accessibilité à l’éducation et à la formation professionnelle.

S’étendant sur cinq années, cette stratégie, présentée par le ministre en charge de la Réforme de l’Etat, M. Joseph Luc Okio, va permettre de renforcer la sécurité des personnes et des biens sur le territoire national, révèle le compte rendu du Conseil de ministres.

En outre, celle-ci vise la mise en place d’un système de suivi, d’éducation performant et la consolidation des politiques publiques et du cadre juridique, afin d’assurer une protection optimale des mineurs.

De même, cette politique au profit des jeunes va promouvoir la justice restaurative, une approche favorisant la réinsertion au lieu de la répression.

« Ladite stratégie sera mise en action par le renforcement de dispositifs préventifs, et des mécanismes de réinsertion, grâce à une approche décentralisée, impliquant activement les collectivités locales ainsi que les partenaires techniques et financiers », souligne le document.

D’après ce compte rendu, une dotation initiale de l’Etat et des subventions étatiques ainsi que des fonds de concours vont financer cette stratégie.

De plus, celle-ci prônera la coordination entre acteurs et parties prenantes notamment le gouvernement, la société civile et le secteur privé.

Par ailleurs, la sensibilisation communautaire, la production et la gestion de l’information vont garantir l’efficacité de cette stratégie, stipule le document.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

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Créé le 2025-06-06 09:11:05

Interdiction de voyager aux USA : Le Congo n’est pas un pays terroriste, mais plutôt un pays « Ngundiste » (Achille Salesh Ngoma)

Le ‘’travel ban’’ (interdiction de voyager) aux USA qui commence le 9 juin vise aussi les Tchadiens, les Somaliens, les Soudanais, les Birmans, les Equatoguinéens, les Libyens, les Érythréens, les Haïtiens, les Iraniens et les Yéménites qui ont des fortunes individuelles ; du terrorisme au prolongement illégal de séjours, en passant par le manque de coopération dans la gestion des illégaux reconduits aux frontières.

Selon Donald Trump, l’interdiction est motivée par le souci de protéger les Etats-Unis des “terroristes étrangers”. Cependant, il faut noter que tous les pays frappés ne sont pas promoteurs ou sponsors du terrorisme. C’est le cas du Congo dont le péché est le taux élevé des prolongements de séjour pour virer au statut de résident permanent.

Selon la proclamation de M. Trump, le rapport général sur le prolongement des séjours indique que la République du Congo a atteint un taux de 29,63% pour les visas B-1/B-2 délivrés pour le tourisme, les raisons de santé ou le business ; alors les visas F, M, et J octroyés pour des raisons académiques et d’études non académiques ou d’activités culturelles, culminent à 35.14 % de prolongement.

« En conséquence, l’entrée aux Etats Unis des citoyens Congolais comme immigrants ou non immigrants est complètement suspendue », a décidé le président américain.

Aussi rude et douloureuse qu’elle peut paraître, la décision de M. Trump a laissé ouverte, une petite fenêtre d’exceptions. Elle mentionne que les athlètes, les coachs, les membres des familles voyageant pour la coupe du monde, les jeux olympiques et autres évènements sportifs majeurs sont exemptés de la sanction.

L’exemption s’applique aussi aux membres des familles biologiques, demandeurs des visas IR-1/CR-1, IR-2/CR-2, IR-5 après démonstration approfondie des liens de parenté, y compris la réalisation d’un test ADN.

« Nous ne pouvons pas avoir une immigration ouverte en provenance de pays que nous ne pouvons pas contrôler et filtrer de manière sûre et fiable », a déclaré M. Trump qui veut garder sa base électorale accrochée à ‘‘l’hameçon’’ de l’immigration, seul thème qui le garde plus haut dans les sondages, au moment où des actes de terreurs se multiplient, dans le pays.

« L’interdiction ne va pas augmenter la sécurité de l’Amérique mais va faire souffrir de nombreux Américains, dont ceux de la communauté américano-iranienne, dont les êtres chers seront arbitrairement privés de visa », s’est plaint Jamal Abdi, président du Conseil national des Iraniens-Américains dont les compatriotes sont désormais interdits de franchir les frontières américaines.

Selon Donald Trump, l’Iran est un sponsor du terrorisme qui refuse de coopérer avec les Etats Unis pour identifier les risques sécuritaires. La République Islamique est aussi un acteur du terrorisme dans le monde, qui a toujours refusé de recevoir ses citoyens vivant illégalement en Amérique, a-t-il indiquée.

Notre rédaction a contacté notre confrère Achille Salesh Ngoma, américain d’origine congolaise et journaliste du média en ligne Les Défis du Congo pour une explication en français facile ce dossier "Travel ban".

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Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

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Créé le 2025-06-06 04:36:29

XXVIe Session Ordinaire de la Conférence des Chefs d’État de la CEEAC le 07 juin à Malabo

La Commission de la communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) a annoncé dans un communiqué la tenue, le 07 juin 2025 à Malabo, en Guinée Équatoriale, de la XXVIe Session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement (CCEG).

Celle-ci sera couplée de la IIème session de la Conférence maritime de l’Afrique centrale (COMAR). Les deux sessions seront placées sous les thèmes : « consolider les acquis de la réforme de la CEEAC pour accélérer l’intégration régionale et la construction d’une communauté de destin en Afrique Centrale » et Œuvrer pour la gouvernance et la sécurisation de l’espace maritime et des eaux continentales partagées de la CEEAC face à l’impératif du développement d’une économie bleue durable ».

Les deux sessions, indiquent-t-on, s’inscrivent dans la dynamique de la mise en œuvre du Traité révisé de la Communauté, qui consacre la Conférence comme organe suprême de pilotage politique de l’intégration régionale.

« La Conférence constituera une plate-forme politique majeure pour évaluer les décisions prises lors des sessions précédentes ; examiner les progrès dans la mise en œuvre de la réforme institutionnelle ; renforcer la coopération en matière de sécurité et de gouvernance ; adopter des textes structurants, notamment dans le domaine de la gouvernance et sécurité de l’espace maritime de la région », indique le communiqué.

Pour la commission de la CEEAC, la XXVIe Session de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la CEEAC et la II Session de la Conférence Maritime de l’Afrique Centrale marqueront une étape décisive vers une Afrique Centrale plus intégrée, plus solidaire et tournée vers l’avenir.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

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Créé le 2025-06-05 18:39:21

TotalEnergies EP Congo engage un Plan de départs volontaires concernant l’ensemble de ses employés

TotalEnergies EP Congo qui doit adapter son organisation au périmètre de ses activités vient d’engager, pour cette année 2025, un Plan de départs volontaires concernant l’ensemble de ses salariés de contrat TEPC, a-t-on appris auprès du leader de la distribution et le premier opérateur pétrolier en République du Congo.

Les modalités du Plan ont été déterminées par la Direction au terme des discussions menées avec les représentants du personnel. Ces modalités sont destinées à accompagner les salariés volontaires et à éviter tout licenciement contraint.

Chaque départ devra être librement choisi et décidé après entretien (s) avec le manager de son entité et son Développeur de Talent pour faire le point sur ses perspectives de carrière au sein de la compagnie.

Le départ volontaire est réservé aux seuls salariés TEPC en CDI qui en feront la demande le 15 septembre 2025 au plus tard.

Chaque salarié éligible recevra une simulation de son indemnité de départ pour mener sa réflexion individuellement.

On rappelle que le plan de départ volontaire (PDV) est un mode de rupture négociée du contrat de travail dans un contexte de difficultés économiques. Il ne s'agit donc ni d'une démission ni d'un licenciement. C'est une rupture du contrat de travail motivée par des raisons économiques, mais sans contrainte.

Le PDV permet à une entreprise confrontée à une dégradation de ses résultats et/ou à la nécessité de se réorganiser pour assurer sa pérennité, de réduire ses effectifs sans avoir à justifier d'un motif économique et sans avoir à mettre en œuvre la procédure lourde et complexe du licenciement économique collectif.

Le plan de départ volontaire n'est pas réglementé par le Code du travail, ce qui facilite sa mise en œuvre.

Berdie Jessy GERFRED / Les Echos du Congo-Brazzaville

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Créé le 2025-06-05 17:30:55

« C’est un peu le coupe-gorge » : à Talangaï, des riverains excédés par l'insécurité grandissante de leur quartier ont tué deux bébés noirs

Si la délinquance est en baisse à Brazzaville, ce n'est pas le ressenti des habitants du quartier Petit chose  à Talangaï dans le 6e arrondissement. Ce havre de paix est devenu depuis plusieurs mois le théâtre de crimes et méfaits en tout genre. Un sentiment d'insécurité partagé par plusieurs habitants confrontés aux dealers, visages méfiants et bébés noirs. Toujours aux aguets à la tombée de la nuit, à partir de 22 heures, c'est un peu le coupe-gorge. Il y a des bandes qui arrivent et qui essaient d'agresser. Des agressions sur des femmes, sur des personnes âgées... C'est très mal famé. Ce jeudi matin, deux jeunes bébés noirs ont été tués à la machette par des riverains en colère.

« Chauds », « difficiles » ou « sensibles », ces adjectifs sont souvent employés pour qualifier certains quartiers de la capitale congolaise. Mais, au-delà des représentations sociales, des images stigmatisantes et des discours inquiétants, qu’en est-il vraiment de l’insécurité qui règne dans ces quartiers de Brazzaville ?

En effet, il y a de plus en plus d’agressions. Certes il y en a toujours eu, mais depuis quelques temps, ça s’aggrave. Et les habitants des quartiers Petit chose et Maman Mboualé, dans le 6e arrondissement de Brazzaville, ne savent plus à quel saint se vouer.

Et puis cette violence ne se cantonne plus à la nuit. En plein jour, à n’importe quelle heure, on peut vous tirer votre téléphone, vous arracher la chaine que vous avez autour du cou, vous frapper pour vous dépouiller...

Aux dires des populations victimes d’incidents, parfois violents, il n’existe presque pas de nuits tranquilles, à proprement parlé tant les braquages s’étendent tour à tour d’un quartier à un autre, tel un essaim d’abeilles en perpétuelle quête de butins et au regard des nombreux blessés du fait de l’insécurité, que l’on peut observer au Centre Hospitalier de Talangaï.

Déstabilisé par la consommation de drogue et la pression migratoire, le sixième arrondissement de Brazzaville a basculé dans une violence aux accents latino-américains.

Talangaï n'est plus l'Eden du temps d'avant. L'alcool et les rassemblements musicaux agissent comme des mèches lentes. Les armes blanches comme des détonateurs. Chaque automobiliste ou presque dispose de sa machette, indispensable face à une nature sauvage. C'est un équipement de sécurité, au même titre que la roue de secours.

Pour contrer la flambée d’actes inciviques dans les quartiers, les habitants souhaitent que les agents de l’ordre soient renforcés dans les postes de police.

Bien plus, si les nombreux cas d’agressions recensés sont le fait des repris de justice, les populations sont en proie d’ignorer la nécessité de se soumettre aux procédures judiciaires, toutes choses qui pourraient véhiculer un regain de violence dans les artères de la capitale congolaise. Beaucoup de gens laissent tomber, ne portent pas plainte car ils ont le sentiment que ça n’aboutira pas et qu’ils vont perdre leur temps.

Dans certains quartiers de Brazzaville, les populations excédées sont parfois obligées de se constituer en « milices d’autodéfense », une pratique qui va pourtant à l'encontre des lois et règlements de la République.

La population a commencé à faire vengeance elle-même avec le nouveau phénomène qu’elle appelle "barbecues". Il suffit de jeter un coup d’œil sur les réseaux sociaux et vous verrez comment les « bébés noirs » sont en train d’être brulés, sans pitié et remords.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

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Créé le 2025-06-05 11:53:37

Attention, Mayanga figure désormais parmi les quartiers les plus menacés par l’érosion à Brazzaville

A Brazzaville, la capitale congolaise, la liste des quartiers concernés par l'érosion s'allonge sous les regards impuissants des pouvoirs publics. Les Congolais assistent à un phénomène qui s'accélère au jour le jour. Au quartier Mayanga, dans l’arrondissement 8 Madibou qui abrite la dépouille mortelle du premier Président du Congo (Fulbert Youlou) et l'un des derniers nés à Brazzaville avec Djiri, plusieurs bâtiments pourraient être impactés d’ici 2028 et plus de 5000 logements seraient menacés. Et si rien n'est fait d'ici là, en 2030, tout le quartier pourrait être touché et le danger serait imminent, selon plusieurs observateurs avertis.

Le quartier Mayanga est menacé depuis plusieurs semaines par une érosion qui progresse dangereusement vers sa principale route bitumée, la seule voie goudronnée desservant cette zone.

Le phénomène se trouve désormais à moins de 30 mètres de cette artère vitale.

Alerté, le maire de l’arrondissement de Madibou a saisi le maire central de Brazzaville, Dieudonné Bantsimba, a-t-on appris des sources concordantes.

On rappelle que la pluie diluvienne qui s’est abattue sur Brazzaville mardi 3 juin, a engloutie une quarantaine de maisons au quartier Ngamakosso, dans le 6e arrondissement de Brazzaville sans faire de victimes humaines.

Le sol ne tenait plus sous les pieds des riverains ; il a rompu, emportant les habitations qui entouraient le ravinement, dans un spectacle apocalyptique.

Généralement, quand ce n’est pas l’érosion qui fait craindre ; c’est le déferlement des bancs de sable. Ils sont également responsables de l’engloutissement de plusieurs maisons dans le même quartier.

Pourtant, en 2024 le budget de l’Etat avait prévu quelques 2,500 milliards de FCFA pour le traitement de ces phénomènes naturels contre 1,800 milliard en 2023.

Les quartiers de Brazzaville les plus touchés par l’érosion sont principalement situés dans les arrondissements de Djiri, Talangaï, Ouenzé, et Poto-Poto, ainsi que dans certaines zones de Madibou et au bord de la rivière Mfilou.

Les quartiers comme Don-Bosco, et Mayanga, notamment, sont fréquemment touchés par des érosions et des glissements de terrain allant jusqu’à 10 mètres par endroits.

Djambala dans le département des Plateaux n’échappe pas à cette « sentence », de même que certains de Pointe Noire.

Loin d’être une simple histoire de réchauffement climatique, la météo capricieuse risque de bousculer sérieusement le quotidien de plusieurs quartiers à Brazzaville.

De jolies maisons construites au prix d’efforts et de sacrifices sont complètement détruites pour certaines et d’autres partiellement. Le risque demeure important pour l’engloutissement de celles qui sont encore intègres. L’érosion frappe fort.

Les années à venir seront cruciales pour la survie de plusieurs quartiers de la capitale congolaise face à ces risques environnementaux.

Les solutions existent, mais elles demandent une action rapide et des investissements conséquents.

Chaque fois que la pluie tombe à Brazzaville, on se reprend tout de même à espérer, tout en regardant le ciel, car c'est de là que vient toujours la menace de la « Bombe N », pour emprunter le titre de l’un des ouvrages de l’écrivain et chercheur congolais, le Docteur Michel Innocent Peya, ambassadeur des Droits et Devoirs de l’humanité et de l'Environnement, le messager du Congo dans le cadre de l’action pour la protection de l’environnement.

« Monsieur déguerpissement », « casseur en blouse de couleur orange » ou « ministre au tracteur », que de sobriquets n’utilise t- on pas, pour qualifier les actions dont le ministre d’Etat Pierre Mabiala, en charge du portefeuille des Affaires foncières et du Domaine public, pense pourtant être marquées du sceau tant régalien, civique, écologique, voire simplement humain, car il s’agit dans nombre des cas, de protéger autant des édifices publics, des vies humaines, par anticipations sur des phénomènes naturels menaçant des sites ou simplement, la préservation de la nature ou encore la restitution à l’État de son patrimoine spolié, ce en droite ligne avec la vision du chef de l’État, qui lui a défini sa feuille de route. Rarement, le peuple se met hélas au niveau d’anticipation qu'anime ses dirigeants.

À la lumière des dégradations notées ces derniers temps sur certains sites du fait des intempéries, beaucoup de citoyens reconnaissent, un peu tard tout de même, des valeurs pédagogiques aux actions du ministre d’Etat Pierre Mabiala, même si d’autres citoyens naguère réfractaires, pensent qu’il n’en ferait pas assez pour les préserver des catastrophes.

Par-delà les drames qui se nouent, du fait des intempéries, par-delà le manque de plans d’urbanisme conséquents à travers le mauvais drainage des eaux de ruissèlement, il y a que l’action de l’homme n’est pas moins marginale sur les conséquences qu’il endure.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

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Créé le 2025-06-05 10:45:23

Congo : Martin M’beri est mort ce jeudi à l’âge de 84 ans

Martin M’beri est mort. Très affaibli ces derniers temps, l’ancien ministre de l’Intérieur du Congo et actuel Secrétaire Général du Conseil de Dialogue, est décédé cette nuit à 3 h, à l’âge de 84 ans.

Chargé de cours à l’Université Marien Ngouabi, en sociologie politique (1972-1974), Directeur de l’École Nationale d’Administration du Congo Enam: (école nationale administration et magistrature) (1974-1976), il est Procureur de la République près du Tribunal de Grande Instance de Brazzaville (1977) avant d'exercer comme Avocat près de la Cour d’Appel de Brazzaville à partir de 1987.

Avec la disparition de cette figure populaire et incontournable, c'est une page d'un demi-siècle d'histoire politique congolaise qui se tourne. Une page ouverte en 1963 car il devient Premier Vice-président de la Jeunesse du Mouvement National de la Révolution (JMNR).

Élu député à l’Assemblée Nationale (benjamin de l’Assemblée) (1963) puis secrétaire du Comité Central du PCT, chargé de l’éducation de la Culture et du Sport avec Rang de Ministre d’État (1972), il fonde en 1989 la Première Ligue Congolaise pour la Défense des droits de l’homme dont il devient Président.

Il participe en 1991 à la Conférence Nationale Souveraine qui mettra fin au système politique du parti unique qui a prévalu depuis 1963 et cofonde cette année-là le Parti dénommé Union Panafricaine pour la Démocratie Sociale (UPADS), dont il est l’un des principaux dirigeants. L'UPADS gagne l’élection présidentielle une année après sa création 1992.

Élu Député à l’Assemblée Nationale en 1992 , il est nommé en 1998 ministre des Transports de l’Aviation Civile et de la Marine Marchande dans le gouvernement d’Union Nationale présidé par le Président Denis Sassou-N’Guesso et ministre de la Construction et de l’Urbanisme, l’Habitat dans le gouvernement du Président Denis Sassou-N’Guesso, poste dont il démissionne en 2001 pour rejoindre les rangs de l’Opposition et travailler au redressement de l’UPADS (l’union panafricaine pour la démocratie sociale).

Il fonde en 2005 et préside l'UPADS-FDR.

Son décès laisse un vide dans le paysage politique congolais. Sa carrière, marquée par des décisions stratégiques et un engagement envers son pays, a façonné de nombreuses politiques publiques. Les réactions affluent déjà. Les funérailles de l’ancien ministre seront annoncées prochainement.

La rédaction des Echos du Congo-Brazzaville présente ses condoléances les plus attristées à la famille cruellement éprouvée et à la classe politique congolaise.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-06-05 09:44:08

Congo – USA : Les congolais font partie des ressortissants de 12 pays interdits d’entrée aux États-Unis par Donald Trump pour cause de terrorisme

L’annonce parait rocambolesque, pourtant elle est l’évidence même. La République du Congo est citée au nombre des 12 pays dont Donald Trump interdit l’entrée aux ressortissants dans son pays, pour "protéger" les États-Unis contre "les terroristes étrangers’’. Même si Brazzaville n’a pas encore réagit officiellement, de nombreux congolais se demandent s’il ne s’agit pas d’une erreur nominative. À moins que les services de l’administration Trump n’aient produit des rapports erronés, en toute méconnaissance des bases sociologiques congolaises, le terrorisme n’est ni dans les mœurs, ni dans la culture congolaises, encore moins les idéologies y concourant.

Donald Trump a décidé d’interdire l’entrée sur le sol américain aux ressortissants de 12 pays : l’Afghanistan, la Birmanie, le Tchad, la République du Congo, la Guinée équatoriale, l’Erythrée, Haïti, l’Iran, la Libye, la Somalie, le Soudan et le Yémen. En parallèle, des restrictions s’appliqueront pour les habitants de 7 États : le Burundi, Cuba, le Laos, la Sierra Leone, le Togo, le Turkménistan et le Venezuela. Ces mesures entreront en vigueur le lundi 9 juin 2025.

Dans une vidéo publiée sur X, il assure que "la récente attaque terroriste à Boulder, dans le Colorado, avait mis en évidence les dangers extrêmes que représente l’entrée de ressortissants étrangers qui n’ont pas été correctement contrôlés". Une allusion au jet dimanche dernier, par un homme, d’engins incendiaires sur les participants à une marche en soutien aux otages israéliens retenus dans la bande de Gaza. Cet Égyptien, qui doit être jugé ce jeudi, était entré de manière "illégale" aux États-Unis, selon l’administration américaine.

Ce n’est pas la première fois que Donald Trump met en place de telles mesures. Au cours de son premier mandat, entre 2017 et 2021, il avait lancé un "travel ban" qui consistait en des restrictions d’entrée sur le sol américain à des pays principalement musulmans.

Selon Donald Trump, ces "restrictions efficaces" avaient empêché les États-Unis de subir des attaques qui s’étaient produites en Europe. "Nous ne pouvons pas avoir une immigration ouverte en provenance de pays que nous ne pouvons pas contrôler et filtrer de manière sûre et fiable", assure le président américain.

Des exceptions sont toutefois prévues pour les détenteurs de certains visas et pour des personnes dont le voyage aux États-Unis "sert l’intérêt national". Les footballeurs participant à la Coupe du monde de 2026, qui se déroulera aux États-Unis, au Mexique et au Canada, ainsi que les athlètes des Jeux olympiques de Los Angeles (2028) ne seront pas concernés par les restrictions.

Pour de nombreux congolais, l’inscription de la République du Congo sur cette liste est une erreur manifeste du président américain, une méconnaissance même de ses us et coutumes, car le pays ne coche aucune des cases justifiant cette décision.

Quand on sait que ces restrictions d’entrée sur le sol américain ont toujours concerné des pays principalement musulmans, il y a lieu de rappeler que le Congo est un pays où se pratique majoritairement le christianisme et que les musulmans du Congo sont loin de verser dans l’islamisme radical, encore moins le djihadisme.

Sans doute les autorités congolaises, protesteront-elles par les voies autorisées, contre cette dénonciation calomnieuse, insidieuse et sans fondement, qui jette l’opprobre sur un pays qui ne se reconnaît nullement à travers les griefs qui lui sont reprochés.

Que le président Trump habitué aux frasques qu’on lui connait, veuille bien interdire aux congolais l’entrée dans son pays, c’est son droit le plus absolu. Mais de là à stigmatiser un pays, sans apporter la moindre preuve, autant de questions se bousculent sur la lucidité d’esprit ayant préfiguré pareil acte.

Nous journalistes qui ne sommes pas diplomates, pouvons le relever en toute liberté.

Ainsi, nous avons dit.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-06-05 07:32:35

L’orchestre les Bantous de la Capitale lance un nouvel album intitulé « Bakolo M’Boka »

Créé une année avant l’indépendance du Congo, plus précisément le 15 août 1959, le tout premier orchestre du Congo-Brazzaville, revient en force sur le marché des œuvres phonographiques avec un nouvel album intitulé « Bakolo M’Boka » littéralement « les anciens du pays » produit par World Numeric Media (WNM).

L’album « Bakolo M’Boka », rend un vibrant hommage à l’histoire musicale du Congo-Brazzaville et aux pionniers qui ont façonné la scène rumba.

À travers des sonorités traditionnelles revisitées et des paroles empreintes de sagesse, le groupe perpétue son rôle de gardien de la mémoire collective, tout en affirmant son engagement à transmettre les valeurs culturelles aux nouvelles générations.

Créé en 1959 à la faveur du retour au pays de Célestin Kouka ‘’Célio’’, Edouard Ganga ‘’Edo’’, Daniel Loubelo ‘’De la Lune’’ et Saturnin Pandi ‘’Ben’’, au fil des années, cet orchestre s’impose comme le plus grand ensemble musical de tous les temps, dont les œuvres le propulsent au firmament de la musique congolaise et africaine avec des chefs d’œuvres comme: ‘’Masuwa’’, de Pamelo Mounka; ‘’Rosalie’’, de Célio Kouka; ‘’Samy na Katy’’, de Samba Mascott’; ‘’Miléna’’, de Kosmos Moutouari; ‘’Ayant-droits’’; ‘’Osala nga nini’’, plus connu sous le nom de ‘’Mama Alphonsine’’, de Lambert Kabako, etc.

Au regard de ses prestations d’aujourd’hui et du passé, les Bantous de la capitale demeurent toujours incomparables avec des jeunes talents qui ont marqué le public qui a bien savouré la rumba congolaise et la salsa par des nouvelles chansons et sonorités.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-06-04 09:47:54

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