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Le nouveau directoire du Trésor public a renvoyé les retardataires chez eux ce lundi matin. Tous ceux qui sont arrivés après 7h30 étaient dehors et le portail hermétiquement fermé.
En novembre 2018, le ministre congolais des Finances et du Budget, Calixte Nganongo, avait lancé un appel à tous les cadres et agents des régies financières, de saisir cette deuxième chance pour rompre avec les vieilles pratiques et les antivaleurs, du genre retards au travail ou départs du travail avant l’heure, en abandonnant seuls leurs chefs hiérarchiques au bureau.
« Un dispositif de contrôle et d’identification de chaque agent, au moyen de l’empreinte digitale et de l’iris de l’œil, sera mis en place. Je suis celui qui ne recule pas devant une option déjà prise. Je serai intraitable envers quiconque ne prendra pas le train de la réforme en marche », avait martelé le ministre des Finances et du Budget avant de rappeler que « sans informatisation de l’administration, il n’y aura jamais de sécurisation des recettes de l’Etat, encore moins de collecte et de dépense de qualité ».
Au Congo, l’absentéisme au travail a marqué une « légère hausse ».
Si la santé ou des motifs personnels sont « naturellement » citées comme premières causes d'absence, les fonctionnaires congolais sont aussi démotivés par leurs conditions de travail.
Les locaux sont souvent rudimentaires, voire insalubres, les moyens bureautiques font cruellement défaut, la formation professionnelle est, pour ainsi dire, inexistante.
Les multiples plans de modernisation et d’informatisation ne vont pas plus loin que les sphères ministérielles.
La plupart des cadres moyens et subalternes se contentent de venir faire acte de présence le matin. L’après-midi, ils vaquent à leurs multiples occupations informelles : politique, commerce, artisanat, cultures maraîchères, la sape…
La corruption règne, les systèmes d’avancement restent opaques. Bref, les services publics vont à vau-l’eau.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photo : DR
Créé le 2025-06-16 12:08:48
Le centre d’examen Saboukoulou 1, situé à Ouenzé dans le cinquième arrondissement de Brazzaville, a été délocalisé au CEG Liberté. Les fortes pluies du vendredi au samedi ont inondé ce centre le rendant indisponible.
La décision a été prise par le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Jean-Luc Mouthou, qui s’est rendu personnellement ce lundi 16 juin 2025, sur les lieux afin de constater les dégâts et de prendre les dispositions nécessaires pour garantir le bon déroulement des épreuves écrites du Baccalauréat des candidats du centre Saboukoulou 1.
La rincée est tombée dans la nuit du vendredi 13 au samedi 14 juin, causant d’importants dégâts matériels et semant l’inquiétude dans plusieurs arrondissements d’une ville qui n’a pas encore fini de se remettre des dégâts des précédentes intempéries.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photo : DR
Créé le 2025-06-16 11:40:57
Au quartier Kombo à Djiri, dans le 9e arrondissement de Brazzaville, la pluie diluvienne du 13 au 14 juin 2025, a fait des ravages. Elle a contraint de nouvelles familles à abandonner leurs maisons envahies par l’eau, mais d’autres résistent malgré tout. Dans la ville, le transport se fait désormais en pirogue et en camion.
Sur la route du quartier kombo (vers l’arrêt Capitaine), l’un des plus touchés par cette catastrophe, des centaines de maisons sont abandonnées à cause de la montée des eaux.
La route est couverte d’eau sur plus de 500 mètres, avec par endroits plus d’un mètre de profondeur. Seuls quelques gros camions tentent encore d’emprunter cette artère.
La traversée se fait désormais en pirogue. Les pirogues croisent les camions et les deux roues.

« Nous sommes là pour aider les gens à traverser ce tronçon notamment les élèves et les travailleurs qui habitent le quartier Kombo. Il y a beaucoup d’eau », assure Alain, rameur.
Six personnes montent à bord. Alain accompagné de quatre amis marche dans l’eau d’une profondeur de près d’un mètre. Ils poussent la pirogue jusqu’à l’autre bout. Ils ne peuvent pas ramer, car cet engin en bois est assez grand.
Bénédicte est une cliente âgée d’une quarantaine d’années. « C’est très pénible. J’ai d’abord payé le taxi-moto, maintenant c’est le taxi pirogue, alors qu’on passait tranquillement sur cette artère », constate-t-elle.
Pour l’heure, des pirogues en bois assurent le transport sur cette route inondée très sollicitée par des véhicules et des motos.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-06-15 13:47:45
Le Haut Conseil Représentatif des Congolais de l’Etranger organise la journée Culturelle congolaise sous le thème : « Le patrimoine culturel- quel héritage pour les Afrodescendants ». Cet événement culturel aura lieu le samedi 28 juin prochain, de 10h00 à 20h00 à Espace Joséphine Baker, 94 rue de Charonne dans le 11e arrondissement de Paris, la ville lumière.
Au menu de ce grand rendez-vous du donner et du recevoir, gastronomie, culture, linguistique, valeurs morales et ancestrales Laure Volpato, invitée exceptionnelle, mettra à l’honneur la culture congolaise à travers la magie du violoncelle.
Un moment unique mêlant musique, art, échanges et découvertes.
Une journée festive pour célébrer la richesse du patrimoine culturel congolais avec vous, loin des frontières nationales !
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-06-15 10:31:45
La pluie diluvienne qui s’est abattue sur Brazzaville du 13 au 14 juin 2025, a causé des dégâts dans plusieurs quartiers de la capitale congolaise. Si aucun bilan officiel n’a été établi pour le moment, elle a emporté plusieurs maisons, causé la mort de deux personnes dont une a été extraite d’une maison presqu’entièrement recouverte par du sable, sans oublier plusieurs personnes blessées dans le 6e arrondissement. Les fouilles se poursuivent pour s’assurer qu’il n’y a pas d’autres victimes.
Parmi les maisons endommagées, certaines ont leurs toitures par terre, d'autres des murs écroulés, d'autres encore complètement détruites.

Aujourd’hui, de nombreuses familles se retrouvent sans abri et ont tout perdu. Elles lancent un appel au gouvernement et aux organisations humanitaires pour une aide d’urgence.

Ces pluies d'une intensité inédite soulèvent à nouveau les problèmes structurels de la ville capitale.

Première agglomération la plus peuplée du Congo, Brazzaville manque cruellement d'un système d'évacuation adapté pour les eaux pluviales et usées. À cela s'ajoute une montée du niveau de la nappe phréatique, une conséquence directe du réchauffement climatique et de la montée des eaux, qui réduit la capacité du sol à absorber les fortes précipitations.


Plusieurs Congolais interrogés par notre rédaction soulignent aujourd’hui l'urgence de mettre en place des solutions durables pour faire face aux inondations chroniques qui frappent régulièrement l’ex capitale de la France libre.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-06-15 09:31:57
Le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation Jean-Luc Mouthou a tenu une conférence de presse ce 14 juin 2025 pour faire le point sur le bon déroulement des examens d’État en République du Congo tout en abordant les préoccupations soulevées par certaines irrégularités constatées. Il est revenu avec fermeté sur les coquilles relevées dans la dictée de l’épreuve du Certificat d’études primaires élémentaires (CEPE) session de juin 2025, dénonçant une faute professionnelle inacceptable.
Jean-Luc Mouthou a exigé l’ouverture immédiate d’enquêtes pour identifier et sanctionner les auteurs de cette erreur qui entache l’image de notre système éducatif. Il a insisté sur le fait que ces dysfonctionnements ne sauraient être tolérés dans une République placée sous le sceau de la rigueur et du mérite.
Le CEPE, en tant que premier diplôme officiel dans le parcours scolaire des élèves, devrait incarner l'excellence et la précision.
Proposer une dictée truffée d'erreurs à des candidats en évaluation officielle est non seulement une faute grave, mais aussi un manque de respect envers la nation.

Pour nombreux, cette situation met en lumière plusieurs problématiques :
Le manque de relecture et de validation des épreuves. Il est impératif que les sujets d'examen soient soumis à une relecture rigoureuse par des professionnels qualifiés avant leur diffusion.
La Formation et le recrutement des enseignants. La présence de fautes dans une épreuve officielle peut refléter des lacunes dans la formation initiale et continue des enseignants, ainsi que dans les processus de recrutement.
L’impact sur les élèves. Les élèves, confrontés à des épreuves erronées, peuvent être déstabilisés, ce qui peut affecter leurs performances et leur confiance en eux.
La crédibilité du système éducatif. De telles erreurs entachent la réputation de notre système éducatif aux yeux du public et des partenaires internationaux.
Une situation qui, longtemps, a été masquée au niveau public, mais qui est désormais de plus en plus débattue au grand jour.
Le collège ne va pas bien, mais les difficultés des élèves n’apparaissent pas soudainement à leur arrivée en 6e. C’est à l’école primaire que les difficultés des élèves émergent.
Et quand on a une jeunesse mal formée on s’attend à quoi ?
Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photo : DR
Créé le 2025-06-14 20:21:50
L’érosion menace sérieusement la voie ferrée du Chemin de fer Congo-Océan (CFCO) à Mfilou, dans le 7ème arrondissement de Brazzaville, la capitale congolaise, sous les regards impuissants des responsables de cette entreprise para-étatique qui exploite un réseau de chemin de fer de 885 km, à l'écartement de 1 067 mm.
Si rien n'est fait par le service en charge des voies du CFCO pour éviter que le pire n'arrive, les prochaines pluies risquent d'emporter cette partie de la voie ferrée.
Une situation qui inquiète les passants et les habitants aux alentours.
En janvier 2022, un déraillement d'un train marchandises a eu lieu dans le quartier Moutabala sur le pont Ngamoukassa à Mfilou dans le 7ème arrondissement de Brazzaville.

Plusieurs wagons d’un train marchandises en provenance de Pointe-Noire ont quitté les rails à la suite de l’effondrement d’un pont endommagé à cause des eaux de la pluie. Bilan : 1 mort sur place et plusieurs blessés.
Germaine MPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-06-14 19:08:01
Un immeuble de quatre niveaux de la rue Loango, à Poto-Poto, dans le troisième arrondissement de Brazzaville, risque de s’effondrer.
Devant l’ampleur du désordre structurel de l’immeuble situé en face de l’école Camara Laye et appartenant à un ressortissant béninois, les autorités municipales ont décidé aussitôt d’évacuer les habitants qui vivent dans les parcelles et dans les rues avoisinantes.

Cela pose le problème des matériaux de construction certifiés sur le marché congolais, mais dont la qualité s’est fortement dépréciée, notamment le fer à béton dit de fabrication locale, qui a perdu non seulement en ductilité, mais aussi en section.
Sans compter que certains ouvriers véreux qui ne respectent pas les normes édictées par l’architecte, réduisent les dosages en ciment, voire en gravier pour le béton ou le mortier, ou que les ferrailleurs réduisent le nombre de fers des structures métalliques.
Le différentiel dégagé est souvent vendu aux riverains du chantier. Tout y passe. Le ciment, le gravier, les planches, le fer à béton, le fil d’attache, même les clous.
Les quantités de ciment et gravier vendus sont compensées en volume par le sable, avec les conséquences que l’on sait.
Les maisons à étage bancales sont monnaie courante à Brazzaville.
En avril 2023, une maison à étage en construction, en diagonale de la Maison-commune de Bacongo à Brazzaville, s’est effondrée, comme un château de cartes, entraînant dans sa chute deux habitations voisines. Le corps sans vie d'une dame âgée a été extrait de l'une d'elle.
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Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photo : Dr
Créé le 2025-06-14 18:28:23
Les obsèques de l’ancien ministre de la pêche et de l’aquaculture et ancien député Bernard Tchibambelela, ont eu lieu vendredi 13 juin au palais de Congrès, en présence du Président Denis Sassou N’Guesso. Rappelé à Dieu le 21 mai à Brazzaville, Bernard Tchibambelela assumait également les fonctions de secrétaire général du Mouvement congolais pour la démocratie et le développement intégral (MCDDI), depuis 2012. Le parti lui a rendu un hommage digne de son rang, sous la conduite de son président Euloge Landry Kolelas.

Né en 1946 Bernard Tchibambéléla qui aurait totalisé 79 ans le 14 juin 2025.
L’ex-conseiller économique du président Denis Sassou N’Guesso a été l’un des personnages clés de la vie publique congolaise sur le plan associatif, politique et administratif.
Bernard Tchibambéléla fit son entrée en politique à la fin des années 1980. Il intègre le comité central du Parti congolais du travail (PCT).
Le vent du multipartisme en 1991 tourna l’aiguille de sa boussole vers le Mouvement congolais pour la démocratie et le développement intégral (MCDDI), quittant ainsi le PCT.
L’éloge funèbre fait par son parti avant les honneurs de la République au palais des congrès, la messe de requiem en la cathédrale Sacré-cœur de Brazzaville puis l’accompagnement à la dernière demeure au cimetière de Mayitoukou dans l’intimité familiale ; a été présenté par Désiré Matoko membre du bureau politique du MCDDI.

Cet éloge fait ressortir que pendant son pèlerinage terrestre, Bernard Tchibambelela s’est illustré comme un homme politique aux activités bien enrichies. Il rentre au PCT en 1989 comme membre du comité central, chef de division prospective et analyse de politiques économiques. Il le quitte deux ans après, pour intégrer le Mouvement congolais pour la démocratie et le développement intégral (MCDDI), respectant le vœu des chefs traditionnels de la deuxième circonscription de Goma Tsé-tsé, manifestant la volonté des habitants.
« Ces chefs traditionnels vont l'amener auprès de Bernard Kolélas. Ils l'avaient ainsi choisi pour être leur candidat à la députation. C'est ainsi qu'il sera élu député de cette circonscription pendant les élections législatives de 1992. Il devient membre du comité national et gravi l'échelon du bureau Politique. Très attaché au développement de son pays, Bernard Tchibambelela était convaincu que le développement du Congo passait par celui de ses régions. Sous la clairvoyance de Bernard Kolélas qui rassemble ses cadres, il va initier la création de la Banque du pool qui sera mise en chantier. Bernard Bakana Kolélas en faisait un objectif cardinal.
Et c'est Bernard Tchibambelela, qui présidera avec maestria l'assemblée constitutive de la convention d'épargne du pool (COD'EP) qui deviendra Société Financière de Développement (SOFIDE), quelques années plus tard.
Ces dernières années, il en parlait avec beaucoup de regrets sur le sort malheureux donné à ce projet qui fut pourtant porteur d'espoirs pour le département du pool. Bernard Tchibambelela en était l'un des principaux artisans.

Sa fidélité à Bernard Kolelas fera qu'il soit resté en exil jusqu'à ce que le destin lié au décès de jacqueline Kolelas nous ramène ensemble dans notre pays natal, pour reconstruire le MCDDI et recoudre le tissu national lourdement endommagé. Il retrouvera alors son siège à l'assemblée nationale comme député de Mbanza-ndounga. De 2012 à nos jours, il devient le Secrétaire Général du MCDDI, il est interface dans le partenariat avec les partis de la majorité présidentiel. Dirigeant de l'Alliance MCDDI-PCT », a fait savoir Désiré Matoko.
Qui donc était Bernard Tchibambelela ? « Un homme si bon et exceptionnel que la République le gratifia Chevalier dans l’ordre du mérite Congolais. Il a été, fonctionnaire-maitre-assistant à l'Université Marien Ngouabi et a suivi un cursus très riche.
Pour les cadres et militants du MCDDI, la perte de Bernard Tchibambelela est celle d’un véritable aiguillon. Un homme attaché aux valeurs de la tradition positive. Ces hommes d’exception dont le vide se ressent intensément et sans lesquels, les choses ne sont plus comme avant.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-06-14 17:19:23
C'est dur de voir sa maison se remplir d'eau et c’est dur de tout perdre ! Après une pluie diluvienne qui a commencé à 3 h du matin ce samedi 14 juin 2025, la rivière Madoukou-Tsékélé a débordé dans les communes de Moungali et Ouenzé. Plusieurs maisons ont été inondées, endommagées et de nombreux blessés. Des épisodes qui font des dégâts et plongent les riverains dans le désarroi.



La rivière Madoukou-Tsékélé sépare les quartiers Poto-Poto, Ouenzé et Moungali. Aménagée à la faveur de la municipalisation accélérée de Brazzaville, elle n’a pas pu contenir les eaux de pluies ayant débordé jusqu’à inonder les parcelles situées à proximité du cours d’eau.


A Moungali, dans le quatrième arrondissement de Brazzaville, les riverains se réveillent ce matin sous les eaux qui ont envahi la cour des parcelles, des maisons atteignant plus d’un mètre de niveau et causant d’énormes pertes matérielles et des routes coupées à la circulation.


C’est pratiquement le même décor à Ouenzé le cinquième arrondissement sur les neufs que compte Brazzaville, la ville capitale du Congo. Rien à voir avec les immenses inondations que la commune a connues récemment, mais certains mauvais souvenirs ont refait surface chez les habitants.



Au quartier Viaduc à Talangaï dans le 6e arrondissement, les habitants se réveillent également sonnés et les pieds dans l’eau, rues inondées et maisons délabrées.

Les riverains interrogés, dénombrent plusieurs interventions des pompiers. Plusieurs habitations ont également dû être évacuées dans le quartier Viaduc.

Du côté de Makabandilou dans l'arrondissement 9 Djiri, les rues ont accueilli aussi un flot d'eau boueuse atteignant 1 m de hauteur à certains endroits. Les habitations n'ont pas été épargnées. Certaines ont reçu plus de 50 cm d'eau dans les rez-de-chaussée.

Pour le moment, l’heure est au nettoyage et à la solidarité : bottes de caoutchouc, raclettes et seaux sont de rigueur dans de nombreuses maisons inondées.
« Il est difficile pour le moment de préciser s'il y a des morts car nous continuons avec les recherches. Mais nous signalons plusieurs dégâts matériels et plusieurs blessés », nous a confié un sapeur-pompier.
Pour la population riveraine, les travaux gigantesques pour l’aménagement de Madoukou- Tsékélé, n’ont servi à rien. D’autant plus que « quelques mois après que cette rivière a été aménagée, nous étions de nouveau confrontés au débordement des eaux de pluies », nous a confié Hector, un riverain de Madoukou-Tsékélé qui a été surpris de constater que les eaux submergeaient sa maison à une vitesse incroyable.

Les inondations sont récurrentes dans la capitale congolaise, traversée par des ruisseaux non canalisés. et à chaque pluie diluvienne, les populations vivent le même calvaire.

L’adage qu’« après la pluie, c’est le beau temps » est loin d’avoir un sens à Brazzaville.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photos : DR
Créé le 2025-06-14 06:27:24
La Nation a rendu un dernier hommage à Bernard Tchibambéléla, ancien ministre de la Pêche et de l’Aquaculture de 2012 à 2016, au cours d’une cérémonie organisée ce vendredi 13 juin 2025, au palais des congrès, en présence du Président de la République, Denis Sassou-N’Guesso et des corps constitués nationaux. Il est décédé le 21 mai dernier à Brazzaville, à l’âge de 79 ans, des suites des douleurs abdominales aiguës.
A cette occasion, le Président de la République, Denis Sassou-N’Guesso s’est recueilli devant la dépouille de l’illustre disparu, grand serviteur de l’Etat.

Bernard Tchibambéléla était membre du Mouvement congolais pour la démocratie et le développement intégral (MCDDI). Elu député en 1992, il avait été nommé premier vice-président de l'Assemblée nationale pendant deux mois, et avait, pour la seconde fois, la chance d’être élu deuxième vice-président de cette même institution de 2007 à 2012.
Ingénieur agronome de formation, Bernard Tchibambéléla était titulaire d’un doctorat en économie et en droit rural.
En 1982, il conduit sur les fonts baptismaux le Crédit rural du Congo, une banque destinée à soutenir le développement agricole. Il en sera le directeur général de 1982 à 1989. Il a dirigé plusieurs institutions au Congo et en France, notamment dans le secteur bancaire et ferroviaire, dont le Chemin de fer Congo-Océan.
Bernard Tchibambéléla entre en politique à la fin des années 1980.
En 1989, il rejoint le Comité central du Parti congolais du travail (PCT). En 1991, à la faveur du multipartisme au Congo, il quitte le PCT pour rejoindre le MCDDI, aux côtés du feu Bernard Bakana Kolelas.
Né le 14 juin 1946, Bernard Tchibambéléla a été également conseiller du président de la République.
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Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photos : DR
Créé le 2025-06-13 14:42:38
Un ressortissant britannique Vishwash Kumar Ramesh est le seul survivant du crash mortel du vol Air-India, de ce jeudi 12 juin, qui était à destination de Londres avec 242 personnes à bord. Il était assis à la place 11A. La rumeur dit que la place 11A dans un avion porterait malheur. Pour le seul rescapé de ce crash, le miracle est pourtant bien réel !
Le ciel était encore dégagé, les moteurs à peine lancés, lorsque le vol d’Air India a été frappé par l’impensable. En quelques secondes, un décollage routinier s’est mué en catastrophe aérienne.

L’avion de ligne transportant plus de deux cents personnes s’est écrasé dans la ville d’Ahmedabad, dans l’ouest de l’Inde.

Les premières images du site de l’accident révèlent une scène de désolation. Mais, au milieu de cette torpeur, un miracle a eu lieu : un passager a survécu. Et, un détail inattendu a bouleversé le récit : il était assis à la place 11A.

Les autorités indiennes ont confirmé que l’un des passagers avait été retrouvé vivant. Ramesh Vishwaskumar Bucharvada est un homme de 38 ans. Et, il était assis au siège 11A, près de l’une des portes de sortie de l’appareil.

Vishwash Kumar Ramesh a subi plusieurs blessures après le crash. Du thorax, aux yeux et également au niveau des jambes.
Plus tôt dans la journée, le chef de la police d’Ahmedabad avait déclaré qu’il n’y avait aucun survivant après le crash. Une information qui a été rectifiée par Dhananjay Dwivedi, secrétaire principal du département de la Santé de l’État du Gujarat, qui a confirmé devant les médias un rescapé du crash. « Oui, nous confirmons qu’il y a un survivant» a t-il déclaré.
Sur une vidéo prise juste après l’accident, on peut voir Ramesh marcher péniblement vers une ambulance. Il est visiblement sous le choc, tandis que des passants l’entourent. À ce moment-là, il murmure, abasourdi : « L’avion a explosé. »

Alors que les investigations débutent pour déterminer les causes exactes du crash, le récit de Ramesh Vishwaskumar Bucharvada suscite une vive émotion en Inde et bien au-delà. Sa survie, alors que plus de deux cents personnes étaient à bord, relève d’une exception rarissime.

Certes, le siège 11A est anodin pour les uns et porteur de superstition pour d’autres. Mais dans cette histoire, il retrouve toute « sa place » dans le giron du hasard, de la chance ou du miracle.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-06-12 20:26:47
Pour le directeur de cabinet de la Maison de l’Afrique, Deve Maboungou, Expert en intelligence économique et analyste géopolitique et politique, le Président congolais, « Denis Sassou-N’Guesso, a eu largement raison de décréter 2024-2025 comme année de la jeunesse ».
« Il faut continuer à honorer la jeunesse parce que c’est l’avenir du pays. Il faut donc donner des conditions à cette jeunesse dynamique pour qu’elle puisse se former aux différentes thématiques et dans tous les domaines socio-professionnels parce que les enjeux du monde sont complexes et le Congo-Brazzaville a tout son rôle à jouer », nous a confié le citoyen franco-congolais, diplômé en droit, management et relations internationales, titulaire de trois MBA : intelligence économique, relations internationales et diplomatie, ainsi qu'en management stratégique de cabinet.
« Les jeunes africains sont aujourd’hui confrontés à de nombreux défis communs, tels que l’accès limité aux ressources, l’éducation et l’emploi mais aussi la discrimination sociale, le manque de participation au processus décisionnel et la résolution des conflits. J’encourage donc les jeunes congolais à se former davantage car c’est la formation ou l’éducation qui permet à un peuple de se mettre debout et d’évoluer dans le monde qui est le nôtre aujourd’hui », a-t-il ajouté.
Pour Deve Maboungou qui incarne un modèle de citoyenneté active, depuis longtemps, le Président Denis Sassou-N’Guesso a toujours placé la jeunesse au cœur des priorités nationales.
Selon lui, il revient donc à la jeunesse le devoir et la responsabilité d'accompagner cette vision en tant que jeunes engagés pour le développement du Congo.
« Cette offre politique vise à garantir que chaque jeune congolais devienne un acteur incontournable du développement économique, social et environnemental du pays. Le message du Président Denis Sassou-N’Guesso est clair : l'avenir du Congo repose sur une jeunesse formée, engagée et audacieuse », a précisé le président d’un Lions Club à Poissy.
On rappelle que dans son message de vœux délivré à la veille du 1er janvier 2025 à l’endroit du peuple congolais, le Président Denis Sassou-N’Guesso a réaffirmé son attachement à l’atteinte des objectifs du gouvernement en faveur des initiatives des jeunes annoncées en 2024.
Pour le chef d’Etat congolais, il est utile d’amplifier les actions vis-à-vis de la jeunesse afin que celles-ci soient réalisées durant la période d’exécution du Plan national de développement 2022– 2026 et s’étendent au-delà de cette échéance.
« Pour consolider les initiatives amorcées en 2024 et les acquis enclenchés au bénéfice des jeunes, il est nécessaire d’inscrire dans le temps et d’amplifier, en 2025, notre action au profit de cette frange importante de la population. Cette démarche doit couvrir toute la période d’exécution du Plan national de développement 2022– 2026 et s’étendre au-delà de cette échéance », a déclaré le numéro un congolais, grand ami de la jeunesse.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photo : DR
Créé le 2025-06-12 17:31:17
C’est l’émoi à Londres où l’on scrute d’heure en heure les nouvelles en provenance de New Delhi en Inde. Ce jeudi 12 juin, un Boeing 787 de la compagnie Air India assurant la liaison entre Ahmedabad au nord de New Delhi et Londres-Gatwick s’est écrasé peu après son décollage. L’avion transportait 243 passagers. L’avion s’est abîmé dans une zone résidentielle située en dehors du périmètre de l’aéroport international Sardar Vallabhbhai Patel.
La tension est palpable à Londres où les parents des voyageurs qui avaient pris place à bord de l’avion d’air India pour Londres, attendent les nouvelles de leurs proches, après le crash de l’aéronef à New Delhi. En effet, la compagnie Air India a fait état d’un incident sur ce vol à destination de Londres, opéré par un Boeing 787- 8, Dreamliner.
Selon l’agence de presse Asian News International, l’appareil s’est écrasé immédiatement après son décollage. Un appel de détresse avait été lancé. La direction générale de l’aviation civile indienne précise que le crash a eu lieu « hors du périmètre de l’aéroport ».

242 personnes se trouvaient à bord dont deux pilotes et dix membres d’équipage. Selon la compagnie, 169 passagers étaient de nationalité indienne, 53 de nationalité britannique, sept de nationalité portugaise et un de nationalité canadienne.
Les blessés sont transportés vers les hôpitaux les plus proches, a précisé Air India qui n’indique pas le nombre de décès. L’appareil s’étant écrasé sur un quartier résidentiel, rien n’indique non plus si les blessés se comptent parmi les habitants du quartier ou s’il s’agit des survivants du crash de l’avion.
L’aéroport de Londres Gatwick a de son côté confirmé que l’appareil devait atterrir à 18 heures 25 locales soit 20 heures 25 à Brazzaville.
Le ministre de l’Aviation indien qui s’est dit choquée et accablé, surveille personnellement la situation, il a demandé à toutes les agences d’aviation et d’intervention d’urgence de prendre des mesures rapides et coordonnées.
Du coté de Londres, une cellule de crise a été mise en place par Air India, afin de suivre l’évolution de la situation et donner aux proches des voyageurs les informations sur leurs parents. Les autorités britanniques qui sont en contact avec New Delhi, suivent également la situation.
Aux dernières nouvelles, selon la police, il n'y aurait pas de survivants au crash.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-06-12 11:54:21
L’été approche, et c’est avec joie que la Maison des Associations Jean XXIII convie toutes les associations melunaises dont l’Amicale des Congolais et Gabonais de France (ACGF) à un moment festif et chaleureux à l’occasion du Barbecue Party, qui aura lieu le samedi 5 juillet prochain, à partir de 12h.
Comme chaque année et ce depuis 6 ans, l'équipe de la Maison des Associations, a le plaisir de convier toutes les associations de Melun, la ville préfecture de Seine-et-Marne (77) en région parisienne, qui œuvrent pour tous les publics et dans tous les quartiers, et qui tout au long de l'année, grâce à leurs actions et à leur investissement au quotidien, constituent une véritable richesse pour la ville royale, à une "grande barbecue party".
Une journée placée sous le signe de la convivialité, de la bonne humeur et de la fête le samedi 5 juillet 2025.
Au menu :
De 12h à 12h30 : Vernissage de l'exposition "6 mois dans la vie de la Maison des Associations Jean XXIII".
De 12h30 à 16h : Barbecue Party.
« Venez avec l'ensemble des membres de votre association accompagnés de vos conjoints et enfants, partager un moment chaleureux, échanger entre associations et profiter d'un bon repas dans une ambiance détendue et festive », précise le carton d’invitation.
« Nous aimerions que chaque association participante puisse, si elle le souhaite, proposer une animation, une démonstration ou une activité pour dynamiser l’événement et faire découvrir ses actions au public », souligne le même carton d’invitation.
Grillades, musiques, animations et sourires seront au rendez-vous !
La ville de Melun avec plus de 40.000 habitants compte aujourd’hui plus de 750 associations particulièrement actives.
Elles exercent leurs talents dans les domaines très variés : culture, éducation, sport, social, santé…
Le tissu associatif, notamment grâce aux bénévoles et aux volontaires, concourt ainsi à la vitalité et au dynamisme de la ville préfecture de Seine-et-Marne.
Consciente de cette richesse, la municipalité a à cœur d’apporter son soutien aux associations et de faciliter leur fonctionnement cette année 2025.


L’ACGF qui figure dans l’annuaire des 750 associations de Melun à la page 33, et dirigée par son président Barthelemy Balzac Yombi a pris date !
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-06-12 09:50:02
La fameuse histoire des terres rwandaises vous vous rappelez ? La polémique, la salive, l'encre que tout cela a fait couler mais pourquoi ne vous êtes vous pas demandé quelle a été la suite ? Pourquoi n'en parle-t-on plus ? Parce que tout simplement le dossier est clos. Pourquoi est-il clos ? Parce que le gouvernement congolais a annoncé, le 6 juin 2025, la fin de la mise à disposition de terres à des entreprises et entrepreneurs rwandais, décidée en 2022.
Les terres concernées sont situées dans les départements du Pool, de la Bouenza et du Niari (sud).
Ce n’étaient pas des terres cédées à l’État rwandais, précise une source proche du gouvernement congolais.
La loi congolaise interdit en effet la cession, même à titre onéreux, du territoire, rappelle un spécialiste du domaine foncier au Congo-Brazzaville. Ce qui a été signé, ce sont des baux dits emphytéotiques. Des baux de longue durée.
Deuxième précision : les accords ont été signés avec des sociétés à capitaux rwandais et/ou impliquant des Rwandais. Ces accords portaient sur des durées allant de 18 à 25 ans, comme celui passé avec la société Eleveco-Congo - l'une des rares entreprises connues - inscrit au Journal officiel congolais le 18 mai 2022.
Sur le décret, on peut lire qu'un « projet agro-pastoral » devait être mis en oeuvre dans le ranch de Massangui, dans le département de la Bouenza, pour une durée de 20 ans.
Pourquoi une durée aussi longue ? Une source gouvernementale explique que les autorités espéraient de grands investissements.
Troisième précision : des garde-fous étaient inclus. Les entreprises devaient, dans un délai de deux ans, prouver leur intérêt concret. Venir sur place, examiner le terrain, commencer à le mettre en valeur.
Or, selon une source proche du dossier, une inspection a été réalisée, notamment en présence du Premier ministre, au cours de laquelle les autorités congolaises ont constaté qu'elles n'avaient pas eu de retour des entrepreneurs intéressés.
Le ministre des Affaires foncières a donc constaté la caducité des baux depuis le 8 décembre 2024. Il a ensuite envoyé des correspondances aux entreprises concernées.
Germaine MAPANGA / source Rfi
Photo : DR
Créé le 2025-06-11 17:05:16
C'est un peu la discipline star du monde de l'art, celle qui ne nous déçoit jamais. D'aucuns la trouveront trop classique, mais on sait que le classique, c'est aussi l'indémodable, la valeur sûre, le gâteau au chocolat qui plaît à tous. Bref, on s'égard. La Galerie Art Brazza organise un vernissage « Grand Fleuve Kongo » mettant en lumière le travail titanesque des artistes Dolet Malalu et Van Andréa vendredi 13 juin 2025 à 18h00 sur invitation uniquement. Mais à partir de samedi prochain, et pendant un mois, le vernissage sera ouvert au grand public, et c'est le sujet qui nous intéresse aujourd'hui !
Un rendez-vous à ne pas manquer à Brazzaville, la capitale congolaise !
Si vous avez donc envie d'une jolie sortie sans prise de tête, un moment de détente et d'évasion en toute simplicité, c'est vers la Galerie Art Brazza qu'il faut se tourner pour assister pendant un mois, à partir du samedi prochain, à cet événement culturel dédié à l’art contemporain africain. Ce vendredi soir, la Galerie Art Brazza sera ouverte sur invitation au public.

Attention, l'apparente sobriété de la Galerie Art Brazza, située au N° 213, rue de la Musique Tambourinée au centre-ville de Brazzaville, ne doit pas vous tromper : vous trouverez dans ces suggestions des plus beaux chefs-d’œuvre de tous les temps, des tableaux d'une complexité, d'une beauté, d'une technicité à vous couper le souffle.
Dolet Malalu est né le 7 février 1980 à Kinshasa en République démocratique du Congo. Son art exprime entre autres, la face cachée de la sape.

Artiste plasticien dont la création picturale est entièrement consacrée au phénomène social de la sape (Société des Ambianceurs et Personnes Élégantes) c'est la toile de fond philosophique de sa peinture.
Diplômé de l’École Nationale des Beaux-Arts de Brazzaville, Van Andrea est né en 1992 à Brazzaville.

« La femme est le ventre rond du monde ». Cette pensée de Raoul Vaneigeim trouve sa place dans le travail du plasticien congolais Van Andrea. Vanités maquillées ou muses classiques, les femmes sont au centre du projet artistique de Van Andrea. Elles deviennent aussi, sous son pinceau associant acrylique et tissu, des représentations des différentes strates de nos sociétés.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photos : DR
Créé le 2025-06-11 09:30:08
Un véhicule poids-lourd immatriculé 181 NN 4, transportant voyageurs et marchandises, s’est renversé dans la nuit du 10 juin au poste de péage N°2 de Lifoula, sur le RN2, à 40 Km de Brazzaville, faisant un mort et des blessés, selon une première version non officielle des faits sur les réseaux sociaux.
Une autre version par des sources indépendantes, non officielles, évoque trois personnes tuées et plusieurs blessés.
Selon des témoins qui ont décrit une scène chaotique, le système de freinage du véhicule poids-lourd a lâché, obligeant l’engin a endommagé fortement le poste de péage mis en service le 1er mars 2018.

L’accident s’est produit au moment où les agents de ‘‘La Congolaise de Routes’’ qui s’occupe de la gestion de la route faisaient leur passation de service, indique-t-on.
Le poids lourd, semble-t-il, partait du Nord Congo pour Brazzaville avec plusieurs sacs de provisions destinés aux commerçants de la capitale.
En attendant la confirmation du bilan par des sources officielles, les blessés de cet accident nocturne ont été rapidement transportés vers Brazzaville pour une meilleure prise en charge sanitaire, a-t-on appris.
Au-delà de la perte tragique d’une vie, cet accident soulève des questions sur la sécurité routière au Congo-Brazzaville.
Cette tragédie rappelle à tous l’importance de la prudence sur les routes congolaises. Il est essentiel de tirer des leçons de cet événement pour garantir la sécurité de tous dans un environnement où les propriétaires des moyens roulants se dérobent de la visite technique.
Difficile de s’imaginer en apparence, que ces véhicules, disons mieux, ces véritables cercueils roulants sans plaques d'immatriculation, sont en mesure de circuler devant la police routière. Tant, elles sont vielles et délabrées.
Absence de portières, de phares, radiateur dénudé, pare-choc attaché à la fronde, vieillesse généralisée, pneus usés, défaut de visite technique, surcharge, des chauffeurs aux permis de conduire frauduleux mais qui n’ont rien à craindre, on roule donc, sans rétroviseur, sans clignotants, avec des pièces qui peuvent lâcher à tout moment etc. La liste des détails qui intriguent n’est pas exhaustive.
Les enquêtes se poursuivent, et nous espérons que des réponses seront fournies pour apaiser la douleur des familles touchées par ce drame.
Le Congo-Brazzaville a enregistré 12.564 accidents de la route, occasionnant ainsi 1.040 décès, 4.707 blessés graves dont 4.376 blessés légers.
Ces statistiques se situent pendant la période allant de 2020 à 2024, selon le Ministère congolais des Transports, de l’aviation civile et de la marine marchande.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photo : DR
Créé le 2025-06-11 08:03:13
Chaque année, certains se mettent en danger, d’autres se font choper : la triche au Bac angoisse tout le monde au Congo-Brazzaville. Il y a quelques années encore, la triche ressemblait à un papier dans la trousse ou dans la poche, quelques mots derrière la règle, ou des formules rentrées dans la calculatrice pour les plus techniciens. Mais face aux avancées technologiques toujours plus rapides, les examinateurs se sentent quelque peu dépassés. Le Bac technique et professionnel est prévu du 11 au 16 juin 2025. Ils sont 16.065 candidats qui prennent le départ pour ces épreuves écrites. Du 17 au 20 juin, 94181 candidats inscrits passent leur Bac général. Autant donc de candidats à surveiller de près.

En effet, avec un téléphone portable, avec des écouteurs discrets, il semble très facile d’avoir accès à des informations de l’extérieur. Il semble tout aussi facile de se connecter sur une quelconque intelligence artificielle pour en tirer quelques ressources.

Pour la moitié d’entre eux, cette triche implique des nouvelles technologies. On peut ainsi penser aux smartphones, tablettes et autres appareils connectés, comme les montres et autres oreillettes.

Alors, comment sauver la probité du Bac ?
Des enseignants et des cadres de l’administration scolaire, à la veille du Bac, remettent souvent des sujets traités à des élèves. Pas pour du beurre.

Certains candidats donnent des fortes sommes pour obtenir des sujets traités. Et le montant de la transaction oscille souvent entre 30 000 et 150 000 francs CFA.

Au Congo-Brazzaville, les cas de fraude aux examens sont fréquents.

Des enseignants et des cadres de l’administration scolaire accusés d’être auteurs ou complices de fraudes lors des épreuves du baccalauréat général ont été mis aux arrêts puis présentés au tribunal.

En 2015, les épreuves du bac général ont été annulées pour fraudes, car les sujets traités avaient circulé sur le net.

Des observateurs ont appelé à la démission du ministre de l’Enseignement de l‘époque, Hellot Mampouya.
S’il n’avait pas démissionné, M. Mampouya a été nommé à un autre département en août 2015.

Sauf que cette année s’annonce encore plus dure à surveiller.
Les surveillants s’inquiètent. Et même plus qu’avant.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photos : DR
Créé le 2025-06-10 18:14:22
Pour son engagement associatif du plus haut niveau, Deve Maboungou, citoyen franco-congolais, a été honoré de la plus belle manière, vendredi dernier, au siège du Sénat français dans le 6e arrondissement de Paris, par la Ligue Universelle du Bien Public. Il a reçu le Diplôme de la Médaille d’Argent avec Palme et Couronne Vermeil. Cette distinction est le fruit de nombreuses années d’engagement du récipiendaire.

Jour historique et sacré pour Deve Maboungou vendredi 7 juin 2025 à Paris à Paris au siège du Sénat français. C’est avec un immense honneur et une grande fierté qu’il a reçu, sous le regard admiratif de l'assistance et de sa splendide et ravissante épouse, la remarquable et respectable distinction de la Ligue Universelle du Bien Public à travers le Diplôme de la Médaille d’Argent avec Palme et Couronne Vermeil.

L’Expert en intelligence économique et analyste géopolitique et politique, tiré à quatre épingles, avec une rigueur vestimentaire qui force respect et admiration, a remercié le président Jean Claude Baudry et l’ensemble des membres de la Commission des récompenses pour avoir porté leur choix sur sa modeste personne.

« C’est avec honneur et fierté que je reçois, ce jour, le Diplôme de la Médaille d’Argent avec Palme et Couronne Vermeil de la Ligue Universelle du Bien Public, en présence de mon épouse et d’honorables personnalités de haut rang », se réjouit-il.
« Dans un monde de plus en plus sectaire et difficile où la marginalisation et l’exclusion créent pauvreté et détresse, la Ligue Universelle du Bien Public nous exhorte depuis 1465 à assumer notre responsabilité et à poursuivre notre devoir, y compris au plan fraternel », a-t-il ajouté.

Pour le jeune récipiendaire totalement défiguré par la joie, « Cette distinction est une promesse au profit de ceux et celles qui ont besoin de notre sensibilité humaine et de notre engagement ».
En vérité, dit-il, nous sommes tous réciproquement redevables les uns des autres.

Il a adressé aussi ses remerciements à tous les récipiendaires qui partagent avec lui le privilège de recevoir une distinction de la Ligue Universelle du Bien Public.
Deve Maboungou, citoyen franco-congolais, marié et père d’un enfant, incarne un parcours remarquable guidé par l’engagement, l’excellence et l’esprit de service.

Expert en intelligence économique et analyste géopolitique et politique, il fonde en 2024 le cabinet Noeîn & Cie, dédié au conseil stratégique, intelligence économique et relations internationales.
Une expertise académique et stratégique
Diplômé en droit, management et relations internationales, il est titulaire de trois MBA : intelligence économique, relations internationales et diplomatie, ainsi qu'en management stratégique de cabinet.
Depuis janvier 2025, Deve Maboungou est Directeur de cabinet de la Maison de l’Afrique et enseignant-chercheur auprès de l’Institut d'études Politiques, Diplomatiques et Stratégiques Thales Afrique, formant les décideurs de demain.
Un engagement civique et associatif exemplaire
Président d’un Lions Club à Poissy et ancien président d’un club de Pencak Silat “art martial indonésien”, il valorise solidarité et cohésion sociale.
Il est décoré de la médaille de bronze ministérielle de la jeunesse, des sports et de l’engagement associatif pour ses actions citoyennes.
Une ouverture internationale et une diplomatie citoyenne
Investi en Afrique dans la santé, l’éducation et l’enseignement, il est décoré Chevalier de l’Ordre de l’Étoile de Mohéli et Chevalier de l’Ordre de la Croix Belge, incarnant la diplomatie citoyenne.

Distinctions honorifiques
• Chevalier de l’Ordre de la Croix Belge (2025)
• Médaille d’honneur du dévouement (2024)
• Médaille d’argent du mérite bénévole (2024)
• Officier de l'Ordre Lafayette Wallis et Futuna (2023)
• Chevalier de l’Ordre de l’Étoile de Mohéli (2023)
• Médaille d'argent avec palme de la Ligue Universelle du Bien Public (2022)
• Médaille de bronze de l’Étoile Civique (2022)
• Médaille de bronze ministérielle de la jeunesse, des sports et de l’engagement associatif (2019)
Une vision et un appel
Homme d’action et de principes, Deve Maboungou incarne un modèle de citoyenneté active.
Par ses engagements multiples, il se positionne comme un catalyseur de changement, appelant à une mobilisation collective pour bâtir un monde plus solidaire, sûr et équitable.
A travers cette distinction honorifique, fruit de nombreuses années d’engagement au service de l’Humanité, c'est le Congo-Brazzaville qui gagne très loin des frontières nationales.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-06-10 15:59:00