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Congo : Brazzaville accueille un conclave des membres de la Commission Culture des CGLU-Afrique

Les Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (C.G.L.U.A) se réunissent en conclave, pour la Réunion de la Commission Culture, du 9 au 11 juillet 2025 à l'Hôtel Hilton des Tours Jumelles de Brazzaville. Cette rencontre d'échanges et de réflexion constitue la première approche d'un outil stratégique qui a pour objectif, faire de la Culture, un pilier incontournable de développement au sein des Gouvernements des Locaux Unis d'Afrique. La Réunion a pour thème : « La Culture au Service du Développement des Collectivités Locales » est en harmonie avec les objectifs visés. L’ouverture des travaux de ladite Réunion a été patronnée par Gilbert Mouanda-Mouanda, Préfet du département de Brazzaville, représentant le ministre de l'Intérieur, de la Décentralisation et du Développement Local, en présence de Madame Fatimétou Abdelmalek, présidente exécutive du Bureau des CGLU-Afrique, du député-Maire, président du Conseil départemental et municipal de la ville de Brazzaville, Dieudonné Bantsimba, par ailleurs président de la Commission Culture des CGLU-Afrique.

Ouvrant les travaux de la réunion de la Commission Culture des CGLU, Monsieur le Préfet, Gilbert Mouanda-Mouanda a primo, rappelé l'engagement constant des autorités congolaises de faire de la culture un levier de développement durable en Afrique. Brazzaville, capitale du Congo, est un grand carrefour culturel où l’activité artistique et la création des œuvres de l’esprit s’y développent intensément. « Cette première réunion qui se tient ici à Brazzaville, Capitale politique de la République du Congo témoigne de l'engagement constant des autorités congolaises en faveur de la culture comme vous le savez, la culture est une force de cohésion, un levier économique, un vecteur de Paix. Elle est ce qui relie à notre passé, éclaire notre présent et inspiré notre avenir », a déclaré Gilbert Mouanda-Mouanda.

Prenant la parole, la présidente exécutive du Bureau des CGLU-Afrique, Madame Fatimétou Abdelmalek, a fait savoir que « la diversité culturelle est une force d'unité et de prospérité, tout en rassurant que la Commission Culture doit être d'une importance capitale à travers les CGLU-Afrique et elle soutient pleinement et clairement cette réunion d'échanges qui doit aboutir à des solutions relatives comme piliers simples de l'action de leur organisation ».

Toutefois, pour sa part, Monsieur Augustin Bondo Tshiani, chargé d'affaires de la délégation de l'Union européenne en République du Congo, au nom de la Commission européenne, a rassuré que l'institution européenne s'engage pleinement à accompagner la Commission Culture des CGLU-AFRIQUE, dans la mise en œuvre de cette vision qui porte sur la culture, maillon central au service du développement de nos collectivités locales.

Ensuite, le député-maire, président du conseil départemental et municipal de Brazzaville, président de la Commission Culture des CGLU-Afrique, dans son discours de bienvenue a rappelé aux participants que les questions environnementales, sociales et de gouvernance font partie des programmes de la Commission. « Nous attendons de vous, d'exprimer les besoins des acteurs locaux de vos territoires, en actions culturelles pour le développement durable. Ce qui implique de nous intéresser aux questions d'environnement, d'adaptation au changement climatique, de développement économique, d'éducation et d'insertion socio-professionnelle des jeunes en lien avec la culture », a-t-il évoqué.

En rappel, les représentants des collectivités locales d'Afrique et les experts locaux de chaque territoire vont définir, examiner puis clarifier une feuille de route de cette commission culture qui permettra, durant ces trois jours au lancement de la célébration de la Capitale africaine de la Culture en 2026.

VALDA SAINT-VAL/Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-07-10 19:28:12

Afrique-Politique : Le Rwanda a célébré la Journée Kwibohora à Brazzaville

La République du Rwanda célèbre chaque année, la Journée de Libération, un moment crucial de l'histoire de ce pays africain, situé dans la région des Grands Lacs. Période qui rappelle la résilience, le courage, les choix de responsabilité et d'unité d’un peuple, qui a triomphé face à l'adversité et tourné la page du génocide perpétré contre les Tutsis, pour entrer désormais dans une ère nouvelle. Au Congo, cette événement majeur a bel et bien été célébré, le 4 juillet dernier, à l'hôtel Hilton des Tours Jumelles de Brazzaville. L’ambassade du Rwanda en République du Congo, a organisé, à ladite occasion, le ''Kwibohora Rwanda’s Journey Continues 31'', ce qui veut dire : le 31e anniversaire de la Journée de libération du Rwanda. Célébration qui a connu la présence de Son Excellence, Monsieur le ministre des Affaires étrangères de la francophonie et des Congolais de l’étranger, Jean-Claude Gakosso accréditées au Congo, des représentants des organismes internationaux et d’éminents invités.

Pour l’histoire, la Journée de Libération, que les Rwandais appellent ’’Kwibohora’’, en leur langue maternelle, est en effet un moment de commémoration, de réflexion sur les évènements tragiques que le pays eu à connaître pendant le génocide, mais aussi d'espoir et de célébration des progrès réalisés par le Rwanda en termes de développement, de réconciliation et d'unité Nationale.

La soirée commémorative et festive a donné lieu à une animation culturelle et artistique par des danses folkloriques du Congo et du Rwanda, ponctuée par le discours de Son Excellence Monsieur Parfait Busabizwa, ambassadeur plénipotentiaire du Rwanda au Congo. Dans son allocution, l’ambassadeur a exprimé sa grande émotion constatant la grande mobilisation populaire des deux peuples, congolais et rwandais, véritable signe de concorde et a ainsi révélé sa gratitude. « C'est un moment de remercier et de rendre hommage à tous les jeunes qui ont accepté de prendre les armes et de secourir le pays. Aujourd'hui, le Rwanda s'est transformé », a dit en substance l’ambassadeur Parfait Busabizwa.

Selon lui, « le résultat de ces efforts est absolument magnifique. Aujourd'hui, notre politique est fondée sur la responsabilité et l'ambition. Pour les Rwandais, la politique n'est plus un outil pour s'exclure et se nuire mutuellement. Depuis 31 ans, le Rwanda est devenu un pays paisible et engagé sur le chemin de la prospérité, ou chacun a sa place sans aucune distinction.  Abordant le bilan de différentes réalisations et acquis obtenus au cours des dernières années. Il s'agit des progrès dans différents secteurs (Santé, économie, culture, éducation, infrastructures, tourisme, promotion du genre). Dans la lutte contre la pauvreté, les résultats sont particulièrement éloquents. Le taux de pauvreté est passé de près de 40% en 2017 à 27,4% en 2024, permettant à plus de 1,5 millions de personnes de sortir de la pauvreté. Mieux encore, la pauvreté extrême a été réduite de moitié, passant de 11,3% à seulement 5,4%. Ce recul est en grande partie attribuable à des programmes efficaces comme VUO, Girinka (distribution gratuite des vaches laitières) ou encore, la mutuelle de santé gratuite, qui cible les plus vulnérables », a-t-il expliqué.

Aussi, « sur le plan économique, la dynamique est tout aussi encourageante. Le Produit Intérieur Brut (PIB) a plus que doublé, passant de 7.694 milliards de francs rwandais en 2017-2018 à 18.785 milliards en 2024. En parallèle, le revenu par habitant est passé de 784 dollars américains, à plus de 1.000 dollars, témoignant d'une croissance inclusive. Les exportations agricoles ont connu un essor important, passant de 515 millions à 839 millions de dollars américains, renforçant ainsi la place du Rwanda sur les marchés régionaux et internationaux.
En matière d'emploi, des avancées significatives sont à noter : le taux d'emploi des personnes âgées de 16 ans et plus est passé de 44,2% à 53,5%, réduisant le chômage de 17,3% à 14,9%. Le nombre des travailleurs indépendants a connu une croissance de plus de 75%, atteignant aujourd'hui, 1,3 millions de personnes.
La sécurité alimentaire a aussi progressé, avec 83,% des ménages désormais autosuffisants. Et l'accès aux services de base continu de s'améliorer : près de 90% des ménages ont accès à l'eau potable, et l'accès à l'électricité est passé de 34% à 72%. Dans le domaine de la santé, les avancées sont impressionnantes. L'espérance de vie est passée de 66,2 ans en 2017 à 70 ans aujourd'hui. La mortalité des enfants de moins de 5 ans a chuté de 58 à 36 pour 1.000 naissances, tandis que la mortalité maternelle a été divisée par deux, en passant de 210 à 105 décès pour 100.000 naissances. Plus de 93% des naissances ont désormais lieu en structures de santé. La mutuelle de santé couvre à présent 1.500 types de médicaments, contre 800 auparavant, et 75% des ménages ont un centre de santé à moins de 30 minutes de chez eux. De plus, le nombre d'hôpitaux est passé de 52 à 57, accompagné d'une augmentation significative du personnel médical »,
a renchéri Son Excellence.

« En matière d'éducation, le Gouvernement a construit 22.000 salles de classe en seulement 9 mois, réduisant considérablement la distance domicile-école et contribuant à lutter contre le décrochage scolaire. Le ratio élèves/enseignants a été divisé par deux, passant de 110 à 56 élèves par enseignant. Le programme de repas scolaires bénéficie d'un budget de 100 milliards de francs rwandais, et l'alphabétisation est en nette progression, notamment grâce aux écoles de métiers. L'objectif est clair -60% des élèves du secondaire orientés vers des filières techniques, soutenus par des formations courtes professionalisantes, de 3 à 6 mois, qui ouvrent la voie à une insertion rapide dans le monde du travail.

 

Le Rwanda a également tout autant excellé dans le domaine de la technologie et la communication. 85% des ménages possèdent aujourd'hui, un téléphone mobile. L'accès internet s'est étendu, y compris dans les écoles et centres de santé, et des campagnes de sensibilisation ont été intensifiées pour encourager l'usage du numérique, même dans les zones rurales. Enfin, sur le plan social, grâce à des programmes comme VUP, l'aide directe, la mutuelle gratuite, ou encore les programmes nutritionnels, des milliers de vie ont été améliorées. Plus de 7.000 tonnes d'aliments ont été distribués aux enfants souffrant de malnutrition, et 2.000 tonnes aux femmes enceintes. Aujourd'hui, 60% des personnes en situation de pauvreté ayant eu un problème de santé ont pu accéder aux soins, ce qui témoigne d'un système de solidarité nationale efficace ».
Son Excellence Monsieur l'ambassadeur Parfait Busabizwa, décrivant ainsi les avancées et réalisations par le Rwanda pendant ces dernières années, a révélé que le Gouvernement Rwandais dirigé des mains de maître par le Président Paul Kagamé, président de la République, imbu d’une vision de développement et de  progrès, a mis en place des mécanismes et des actions concrètes qui garantissent et instituent l'inclusion, la transparence et la lutte contre la corruption dans la gestion des affaires publiques.

Enfin, pour exprimer sa profonde gratitude au Gouvernement et au peuple de la République du Congo pour leur soutien et leur solidarité envers le Rwanda au fil des années. « Nos relations bilatérales se sont intensifiées dans plusieurs secteurs clés, témoignant d'un partenariat fondé sur la confiance, le respect mutuel et une volonté partagée de progrès », a adressé Son Excellence Monsieur l'ambassadeur du Rwanda à Son Excellence Monsieur Jean-Claude Gakosso, son homologue du Congo et aux autres invités.

A cet effet, le Rwanda se réjouit de poursuivre et de renforcer cette coopération dans un esprit de fraternité et d'intérêt commun. Dans un environnement régional confronté à des défis, cette collaboration constructive peut contribuer positivement à la stabilité, à la sécurité, à la paix, à la croissance et à la prospérité de l'ensemble de notre sous-région. Ensemble, nous avons l'opportunité de transformer nos engagements en actions concrètes, au service d'une vision collective fondée sur l'unité, l'intégration et le développement durable.

Offrant un toast à son homologue congolais puis remerciant les distingués invités à la soirée commémorative, Parfait Busabizwa a en outre adressé des remerciements spéciaux Madame Fatoumata Barry Mariega, Représente Résidente de l'UNESCO pour la participation de son institution à la réalisation de cette soirée.

Il a du reste exhorté la communauté rwandaise vivant au Congo à « demeurer des dignes ambassadeurs des valeurs et de la vision du Rwanda leur pays, de continuer à cultiver l'esprit de patriotisme, d'unité et de travail acharné. Inspirons-nous de l'héritage de notre Libération pour bâtir ensemble un avenir toujours plus prometteur. Que cette célébration soit un rappel puissant de la force, de la résilience et de la détermination du peuple rwandais. Continuons d'avancer avec le même esprit d'unité et de progrès qui a guidé notre renaissance ! », a-t-il remémoré.

VALDA SAINT-VAL/Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-07-10 19:12:04

Festival Tsima Bula du 31 juillet au 2 août 2026 à Mossendjo pour célébrer l’art sous toutes ses formes et pour valoriser le département du Niari

« Aucune nation ne peut se développer sans les normes de sa culture » disait le philosophe allemand, Emmanuel kant. Porté par l’association Tsima Bula, entièrement dirigée par des jeunes issus des sept ethnies du Niari (sud), ce festival, l’unique à son genre, est un acte culturel, communautaire et identitaire, visant à booster la fierté locale, l’économie créative et l’unité territoriale.

« Tsima signifie ‘’pense à ton village, pense à ta terre’’ en langue tsangui. Et le Festival Tsima Bula est un événement itinérant qui célèbre l’art sous toutes ses formes (musique, arts oraux, artisanat, danse, etc.) pour valoriser le département du Niari, faire revivre, préserver et promouvoir les traditions musicales, danses, contes et arts oraux du Niari et du Congo en général, offrir une plateforme d'expression aux artistes porteurs de culture (tradimodernes, griots, slameurs, chanteurs, danseurs...), mettre en lumière la richesse plurielle des racines africaines, et leur dialogue avec la modernité, renforcer la fierté départementale des filles et fils du Niari, en valorisant leur rôle actif dans un projet qui leur appartient, réaffirmer le Niari comme terre d’histoire, de culture et de créativité et enfin, créer un espace de rencontre intergénérationnelle, entre anciens porteurs de mémoire et jeunes talents », nous a confié le promoteur du Festival Tsima Bula, Fred’audrey Mingou Boukongou, déterminé à faire de la culture un véritable levier d’éducation, de cohésion sociale et de développement.

A travers le Festival Tsima Bula, le promoteur vise également à promouvoir le tourisme local autour de sites naturels (cascades, villages culturels, forêts) via une programmation décentralisée et des circuits touristiques intégrés, encourager l’artisanat local et la mise en marché des produits du terroir (le tsamba , le tombé, les objets artisanaux, la gastronomie…).

Fred’audrey Mingou Boukongou veut aussi stimuler l’économie créative et solidaire en intégrant les vendeurs, artisans, guides, jeunes porteurs de projet, sensibiliser à la préservation de l’environnement : propreté des sites, recyclage, éducation écologique dans les animations, promouvoir des produits locaux et des pratiques respectueuses de la nature notamment l’ eau des cascades du Niari, un produit que le festival Tsima Bula va mettre en lumière pendant cette première édition à Mossendjo.

Au menu, des ateliers, rencontres et masterclass autour des métiers de la culture, des traditions, de la musique et de l’oralité, encourager la participation des écoles, associations et jeunes volontaires, instaurer des espaces de parole citoyenne, pour réfléchir à l’avenir du département à travers ses jeunes…

Fred’audrey Mingou Boukongou veut positionner Tsima Bula comme un événement culturel de référence au Congo, voire en Afrique centrale, créer une marque forte associée au Niari, à ses talents, à son hospitalité et à sa richesse culturelle et humaine.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-07-10 12:41:35

Opération « ravalement des façades des commerces et des bâtiments ou habitations » pour donner un visage plus reluisant à Brazzaville

Chaque propriétaire ou locataire de terrain bâti ou non bâti a l’obligation d’entretenir les sols qu’il occupe en parfait état de propreté, ceci jusqu’aux limites mitoyennes de la concession, y compris les trottoirs, les caniveaux ouverts ou découverts. Parmi donc les obligations qui incombent aux résidants de la commune de Brazzaville, la Mairie, à quelques semaines de la célébration du 65e anniversaire de l’indépendance du Congo, chaque 15 août, entame son opération «ravalement des façades des bâtiments, commerces et/ou habitations » en vue de donner un visage plus reluisant à la capitale congolaise.

La problématique de la propreté a toujours constitué un véritable casse-tête pour les différentes équipes municipales qui se sont succédées à la tête de cette institution pourtant très convoitée.

Le constat est unanimement fait que Brazzaville présente en termes d'esthétique visuel, un visage peu reluisant et cette situation s'observe partout.

Plusieurs commerces, bâtiments ou habitations situés en bordure des grandes avenues de la capitale congolaise sont dans un état de dégradation avancé compte tenu du manque d'entretien.

Des marchés informels s'organisent à travers la ville capitale. Du jour au lendemain, de grandes artères sont occupées anarchiquement par des commerçants congolais et étrangers.

Ce phénomène s’intensifie, au grand dam des pouvoirs publics. Or, la salubrité de Brazzaville, la Mairie y tient. Elle assure en avoir fait son cheval de bataille.

Elle invite donc l’ensemble des populations et des opérateurs économiques à le faire au plus vite au risque de se voir infliger des sanctions.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-07-09 11:19:50

OPINION. « Ce que vivent les étrangers en France n’est plus digne de notre République », par Fatima Ogbi, Olivier Faure, Benoît Hamon et 60 élus et responsables d’association

Plus d'une soixantaine d'élus et personnalités font part de leurs inquiétudes quant au traitement administratif des étrangers résidant en France et réclament un accès aux droits facilité.

Ce que vivent aujourd'hui, en silence et dans l'ombre, des milliers de personnes étrangères en France ne peut plus être ignoré. Ce n'est plus un simple dysfonctionnement administratif : c'est une rupture de droit, une blessure faite à nos principes, un reniement discret mais profond de ce que doit être la République.

Sur notre sol vivent depuis des années, parfois depuis des décennies, des femmes et des hommes qui ont bâti ici leur vie. Ils travaillent, cotisent, élèvent leurs enfants, prennent soin de leurs proches, s'investissent dans la société. Beaucoup d'entre eux ont vu grandir ici leurs enfants devenus français.

Et pourtant, eux-mêmes restent maintenus dans une insécurité administrative constante. Ils doivent prouver à nouveau qu'ils ont leur place dans ce pays, comme s'ils n'y avaient jamais vécu. Ils attendent, souvent dans le silence, un ¬renouvellement de titre de séjour qui n'arrive pas, un récépissé qui tarde, une réponse qui ne vient jamais.

Depuis 2021, la dématérialisation complète des démarches liées au séjour via la plateforme Anef a multiplié les obstacles. Ce qui devait simplifier l'accès aux droits est devenu un parcours d'humiliation : des rendez-vous impossibles à obtenir, des documents qui disparaissent, des recours qui n'aboutissent jamais.

Des familles se retrouvent privées de leurs droits fondamentaux. Des contrats de travail ne peuvent être renouvelés. Des jeunes perdent des emplois, des logements, des perspectives. Des personnes âgées, malades, ne parviennent plus à effectuer la moindre démarche, et certaines en perdent même leur pension de retraite.

Les alertes sont nombreuses. La défenseure des droits, dans son rapport du 11 décembre 2024, parle d’« atteintes massives aux droits des usagers». La Cimade, la Fédération des acteurs de la solidarité, le Gisti et tant d'autres associations documentent cette mécanique de découragement. Les juridictions administratives sont elles-mêmes saisies, tant la machine semble aujourd'hui dysfonctionner de manière structurelle.

Mais, au-delà des constats, il y a l'épuisement humain. Ce que l'on inflige à ces femmes et ces hommes, c'est l'intranquillité permanente. La peur du rejet, l'angoisse du lendemain, l'impression d'être de trop, même après vingt, trente ou quarante ans de vie ici. C'est une forme de relégation. Une mise à l'écart de l'égalité républicaine.

Une République ne peut pas demander des efforts d'intégration tout en multipliant les barrières à l'accès aux droits. Elle ne peut pas proclamer l'égalité et entretenir un système opaque, injuste, inhumain.

Monsieur le président, nous vous écrivons collectivement parce que nous croyons encore que cette République peut tenir ses promesses. Qu'elle peut être à la hauteur de ses valeurs : l'égalité, la justice, la dignité. Qu'elle peut réparer ce qui a été brisé, redonner souffle à un service public accessible, compréhensible, humain.

Nous en appelons solennellement à la plus haute autorité de l'État. À vous. Pour qu'aucune femme, aucun homme, aucun enfant ne soit traité comme un dossier de trop. Pour que l'administration retrouve sa mission de service, et non d'obstacle.

Pour que les personnes étrangères vivant en France puissent, enfin, être considérées à égalité, dans le respect de leur humanité et de leur histoire. Des personnes âgées, malades, ne parviennent plus à effectuer la moindre démarche, et certains en arrivent même à perdre leur pension de retraite.

Source : La Tribune Dimanche

Photo : DR

Créé le 2025-07-08 21:51:35

Congo : l’année scolaire terminée, place aux vacances au complexe scolaire Saint Joseph Le Grand de Mfilou

Les cours ont pris fin pour les milliers d’élèves des établissements scolaires du Congo-Brazzaville. Dans la foulée de la traditionnelle cérémonie de remise des bulletins de notes, s’enchaînent des animations qui annoncent le début des vacances scolaires. Au complexe scolaire Saint Joseph Le Grand de Mfilou dans le 7e arrondissement de Brazzaville, rien de mieux que des vacances bien méritées après une année scolaire de dur labeur.

On ne pouvait pas mieux terminer l’année scolaire dans ce grand temple du savoir crée en 2021 à Mfilou comme ailleurs.

Un spectacle exceptionnel animé par les élèves des différents paliers et les enseignants de l’établissement sous les regards admirateurs des parents d’élèves.

Des moments magiques qui traduisent de fort belle manière l’aboutissement d’une année de travail, d’engagement, et de convictions pour la formation de l’élite de demain.

Quel que soit donc le type de fête de fin d’année scolaire, elle demeure un très bon souvenir pour les enfants, les parents et les enseignants. Un véritable couronnement des efforts de toute une année.

Divergents sont les points de vue, mais tous s’accordent sur un triptyque : des vacances studieuses, spirituelles et culturelles. Une bonne fusion apportera, assurément, à tout enfant des moments agréables pendant les vacances et lui permettra de préparer une nouvelle année scolaire.

Le complexe scolaire Saint Joseph Le Grand, l’un des meilleurs de la capitale congolaise, entend accentuer ses efforts pédagogiques pour rester au sommet des structures de référence au Congo.

La direction se satisfait d’avoir réalisé un taux de réussite de 99,99% au certificat d’études primaires et élémentaire (CEPE) en attendant les résultats du BEPC et du Bac.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-07-08 21:05:03

Congo – Boxe : Le Noble art pleure Brel Bresson Lefoumbou Ngoma

On le disait sur les traces de Anaclet Wamba, Bresson Lefoumbou Ngoma avait su imprimer sa marque. Comme son illustre prédécesseur, il avait fait résonner l’hymne du Congo sur les rings mais surtout en devenant champion du monde dans la catégorie des lourds légers en 2012. Brel s’est éteint dimanche 6 juillet à l’hôpital Queen Mary de Hong Kong, suite à un accident cardiovasculaire survenu samedi.

Le 26 avril 2012 à Hong-Kong, Brel Bresson Lefoumbou Ngoma devenait champion du monde de la catégorie UBO-lourds-légers, en pulvérisant au premier round, le Thaïlandais Tassanou.

Soutenu par une poignée de congolais présents dans les tribunes, Brel Bresson Lefoumbou Ngoma s’adjugeait le titre mondial après une petite minute de combat, mettant K.O son adversaire du jour.

Né à Pointe-Noire, Brel Bresson Lefoumbou Ngoma est passé par l’Afrique du Sud où il a fourbi ses armes, avant de s’envoler pour l’Asie.

Après Anaclet Wamba, qui avait écrit les premières plus belles pages congolaises dans le Noble art, Brel Bresson Lefoumbou Ngoma était le deuxième congolais à brandir une couronne mondiale.

Devenu un symbole de courage et de persévérance Bresson avait offert au Congo l’un de ses plus grands honneurs en décrochant la ceinture mondiale, un exploit retentissant qui avait réveillé la fierté nationale et fait vibrer tout un peuple.

Parti trop tôt, Brel Bresson Lefoumbou Ngoma laisse derrière lui un héritage inoubliable celui d’un homme qui a cru en ses rêves malgré les doutes, les obstacles et surtout l’indifférence des gestionnaires du Sport dans son pays.

En dépit de cette indifférence, Brel Bresson Lefoumbou Ngoma a tracé son sillon et hissé haut les couleurs du Congo devenant un modèle pour toute une génération de pugilistes.

Vas en paix Brel. Le Congo éternel dont tu as toujours défendu le drapeau ne t’oubliera pas.

Adieu Champion !

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-07-08 11:51:37

Brazzaville : Des lampadaires pour améliorer la sécurité des citoyens à Djiri

La sécurité est l'une des principales priorités des citoyens ainsi que des élus locaux. Avec un budget disponible limité, l’élu local de cette circonscription, Parfait Romuald Iloki, membre du bureau politique et secrétaire permanent du Parti congolais du travail (PCT, parti au pouvoir), est à la recherche de meilleures solutions pour éclairer le maximum de "points noirs" afin de contribuer à la résolution du banditisme urbain dans sa circonscription électorale.

Dans l'arrondissement 9 Djiri, l'éclairage public est en train de devenir l'un des meilleurs outils qui contribue à rendre les rues plus sûres afin d'améliorer la perception de la sécurité des citoyens et de dissuader la criminalité.

"l'Initiative Djiri lumière" (IDL) dans l'arrondissement 9 Djiri, goupillée par Parfait Romuald Iloki, vise à rendre les espaces publics plus sûrs et plus agréables. Une manière exaltante pour l’élu local d’apporter son aide en cas d'urgence et mieux servir les citoyens.

Présents à chaque coin de rue, sans paraître gênants, ces lampadaires vont remédier à ce problème d’insécurité qui gangrène les quartiers et arrondissements de Brazzaville, la capitale congolaise.

Quand le soleil se couche sur Djiri, la tombée de la nuit est synonyme de peur. Sans électricité ni éclairage public, les habitants vivent dans l’angoisse d’éventuelles attaques, les bandits armés profitant de l’obscurité pour opérer à l’abri des regards.

Accéder de nuit à Djiri représente un risque majeur, notamment en raison des attaques perpétrées par les bébés noirs ou kulunas.

Depuis l’installation des lampadaires, la vie communautaire reprend progressivement à la nuit tombée. Une initiative concrète qui contribue directement à l’amélioration du quotidien des habitants.

L’éclairage public illumine nos rues une fois la nuit tombée et joue un rôle fondamental dans la structure et le bon fonctionnement des villes. Il contribue directement à la sécurité, au bien-être des citoyens et à l’attractivité des espaces publics.

L’éclairage urbain est un outil essentiel pour améliorer la visibilité nocturne, en particulier dans les zones à forte circulation piétonne ou automobile. Grâce à une bonne conception et à une répartition judicieuse des points lumineux, il contribue à prévenir les accidents, qu’ils concernent les piétons, les cyclistes ou les automobilistes. Par exemple, un éclairage public efficace permet de réduire les zones d’ombre des lieux passants qui pourraient être propices aux actes de délinquance, renforçant ainsi le sentiment de sécurité des habitants.

Au-delà de cet aspect sécuritaire, l’éclairage public a un impact profond sur la qualité de vie urbaine. Il ne s’agit pas seulement d’éclairer des espaces, mais aussi de répondre aux usages, de rendre les lieux plus agréables et plus attractifs, en favorisant la convivialité encourageant les habitants à profiter des infrastructures urbaines même après la tombée de la nuit.

En mettant en valeur les paysages et en créant une ambiance chaleureuse, l'éclairage public participe à l’embellissement des quartiers et au développement de la vie sociale.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-07-08 11:15:31

Brazzaville : Le pneu de l'avion Canadian Airways explose à l’atterrissage, aucun blessé

Le trafic à l'aéroport international Maya-Maya de Brazzaville a été perturbé ce samedi après l’explosion d’un pneu de l'avion Canadian Airways, en provenance de Pointe-Noire, au moment de l’atterrissage. Une arrivée chaotique. Toutefois, aucun blessé n'est à déplorer.

Une enquête a été ouverte pour identifier l’origine du problème. L’appareil avait été contrôlé avant son décollage de Pointe-Noire et aucun souci n’avait été détecté.

Les techniciens de l'Agence Nationale de l'Aviation Civile du Congo-Brazzaville (l’Anac) devront vérifier les documents de maintenance pour savoir si cet éclatement du pneu est dû à une usure importante ou pas, c'est-à-dire à un problème d'entretien.

Les pompiers, qui ont entendu l’explosion, sont rapidement arrivés pour vérifier qu’il n’y avait pas d’incendie. Les passagers et les membres d’équipage ont été débarqués.

« On change juste le pneu et l'exploitation continue », a rassuré un expert en aviation civile.

Et si la compagnie Canadian venait à être suspendue à la suite de l’enquête en cours, il ne restera plus qu'une seule compagnie Ecair dont le seul avion de type Boeing assure la liaison entre Brazzaville et Pointe-Noire, et désormais les dessertes de Libreville, Douala et Yaoundé.

On rappelle que ce n’est pas pour la première fois qu’un pneu d’un avion éclate lors de l’atterrissage à l’aéroport international Maya-Maya à Brazzaville.

En février 2023 vers 0h10, lors de l’atterrissage à l’aéroport international Maya-Maya à Brazzaville, un cargo DHL a vu son pneu éclater et son train d'atterrissage s'affaisser. L’appareil se retrouvant immobilisé sur la bretelle d’accès de l’unique piste de l’aéroport Maya-Maya, le temps que les pompiers et le personnel de l’aéroport puissent intervenir.

Mais plus de peur que de mal : l'équipage (3 personnes) a pu être évacué sans encombre et la situation a été vite maîtrisée. Cet incident n’a pas fait de blessé. L’aéroport a été momentanément fermé, le temps de dégager le cargo.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-07-05 22:12:13

Roga Roga et Norbat de Paris honorent le grand pays de la sape

Le leader du groupe Extra-Musica, Roga Roga et Norbat de Paris, artiste sapeur au look coloré, langage surréaliste et personnalité extravagante, viennent d’honorer le Congo-Brazzaville, le berceau de la Sape à travers un single choc intitulé « Lisolo ya la Sape ». Ce que les férus des belles sonorités peuvent retenir de ce tube d’été, c'est que le Congo-Brazzaville est un et indivisible. Beau clip, et surtout une très belle fusion entre les deux artistes. Pas de polémique, juste l’Art qui parle et le pays qui gagne !

Il faut dire qu'ils ont réalisé un véritable tour de force avec un mot d'ordre dans ce single : « La sape est belle, la sape est noble, c’est un savoir faire des artisans créateurs et des artistes élégants », lancent Roga Roga et Norbat de Paris au début de la chanson.

Le nouveau single « Lisolo ya la Sape » de Rogo Roga et l’ancien vendeur à la sauvette à Bacongo (Brazzaville), aujourd’hui travailleur dans le BTP à Paris en France, est déjà disponible sur toutes les plateformes de téléchargement.

Dans le clip, les marques ont été affichées, les factures exhibées, peu importe si le sapeur congolais  de France s’est ruiné en cette période de crise pour acheter ses habits.

Religion, idéologie de la propreté, art de manier les couleurs, les avis des sapeurs divergent quant à la définition de ce concept. Mais le résultat est le même.

Aussi loin que nous pouvons remonter dans notre mémoire, les sapeurs ont toujours fait partie de l’environnement des congolais.

Née dans la brutalité de la colonisation, la SAPE a su concilier les différentes ethnies congolaises divisées par des années de guerre civiles meurtrières.

Le beau vêtement s'est imposé comme un vecteur de cohabitation dans une société clanique : la SAPE rassemble et regroupe des Congolais autour de valeurs communes, travaillant à améliorer leur style et leur gestuelle, dans le but d'atteindre originalité et distinction.

Au Congo-Brazzaville, la sape est un puissant vecteur de l’unité nationale et du vivre ensemble. Un domaine particulier dans lequel les Congolais s’illustrent depuis la nuit des temps, un défilé haut en couleur qui s’introduit partout. Jusque dans les coulisses des grandes maisons de couture occidentales, qui n’hésitent plus à leur tour à copier les tenues de ces élégants personnages.

Cliquer sur la photo pour lire la vidéo

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

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Créé le 2025-07-05 19:30:52

Moungoundou-Nord : planter un arbre est une chose et l'entretenir en est une autre, Adrien Mavoungou a montré l’exemple ce samedi

Planter un arbre est une chose et l'entretenir en est une autre. Dans trois ans on verra ceux qui ont effectivement planter et ceux qui ont planté juste pour la photo. Et pour ce premier samedi du mois de juillet 2025, et sous le haut éclairage du Sous-préfet, Adrien Mavoungou, la ville de Moungoundou-Nord dans le Niari (sud) s’est mobilisée ce matin pour nettoyer et entretenir les essences fruitières de la Sous-préfecture.

De façon à cueillir une bonne récolte de fruits, Adrien Mavoungou et son équipe ont tenu d’abord à apporter un soin particulier aux arbres fruitiers de manière à écarter les risques de maladies et les parasites pour favoriser la pénétration du soleil et une bonne circulation de l’air.

Ils ont aussi ôté les plantes grimpantes sauvages et éliminer les mauvaises herbes sur 30 cm autour des arbres fruitiers : deux paramètres très importants dans le bon développement et la maturation des fruits.

Depuis son installation à la tête de la Sous-Préfecture de Moungoundou-Nord, et en adéquation avec la clairvoyante vision écologique du Président congolais, Denis Sassou-N’Guesso, Adrien Mavoungou s'est donné l'ambition de créer un verger communautaire autour de l'Hôtel de la Sous-préfecture. En quatre ans, cette activité s'est consolidée à chaque édition de la Journée nationale de l'arbre célébrée chaque 6 novembre de l’année.

On y dénombre plusieurs espèces en croissance continue et admirable telles : le safoutier, le goyavier, le pamplemoussier, le mandarinier, l'oranger, l'avocatier, ...

A l'allure où évoluent certaines de ces essences notamment celles mises sous terre en 2021, il est probable que les premières récoltes soient envisagées d'ici deux ans.

Dans la mise en œuvre de cette ambition, il sied de noter l'apport non moins important de la hiérarchie départementale particulièrement celui de Frédéric Baron Bouzock, ancien Préfet du Niari, qui en 2021 avait fait don d'une cinquantaine de plants à la Sous-préfecture de Moungoundou-Nord.

Ces plants avaient été répartis et distribués à l'ensemble des villages et quartiers ainsi que les autres structures administratives (services déconcentrés).

Au regard du rôle que joue l'arbre au triple plan social, économique et écologique tant pour les générations actuelles que futures, une telle initiative qui a tout son sens est à saluer et à pérenniser.

On rappelle qu’au Congo-Brazzaville, l’arbre est un compagnon inséparable de l’homme, y compris par la branche transformée en canne en bois qui souvent assiste ce dernier, pour son équilibre locomoteur, pendant le troisième âge.

Plus qu’un symbole, l’accompagnement de l’être humain par l’arbre se révèle incontournable dès lors que la forêt incarne, tout à la fois, la médiation et le dialogue. C’est sous l’arbre à palabres, véritable institution traditionnelle, que sont trouvées les solutions les plus inattendues aux problèmes du village.

La forêt ne sera plus uniquement une ressource pour son bois, mais encore davantage par l’action exercée sur la vie en société et l’oxygène vital qu’elle libère pour la survie de l’humanité.

En outre, au cœur de la lutte contre les érosions, les inondations ou les glissements de terrain, les arbres accélèrent les différents processus de rétablissement ou de régénération.

Par ailleurs, les forêts confèrent de nombreux avantages en matière de santé.

Selon certaines études, un produit pharmaceutique sur 4 est fabriqué à base d’arbres, grâce à leurs propriétés médicinales largement reconnues depuis la nuit des temps.

Enfin, sources d’approvisionnement en denrées alimentaires pour les hommes et les animaux, les arbres rendent l’air plus sain en devenant des réservoirs de séquestration de carbone, contribuant à la réduction de gaz à effet de serre.

Au Congo-Brazzaville, les populations mesurent à présent l’importance de l’afforestation et du reboisement, après avoir mis en doute l’option visionnaire et anticipatrice de Denis Sassou-N’Guesso d’étendre et densifier les forêts, au regard du couvert végétal du pays, sur une superficie de plus de 60% du territoire national.

L’urgence climatique d’aujourd’hui, les canicules de ces derniers temps, les incendies de forêts, l’ensablement des cours d’eau, il n’a pas fallu plus que ces phénomènes pour illustrer l’imminence d’un danger qui menace le Congo-Brazzaville.

La situation, déjà bien connue, demeure préoccupante. Le tout réside dans la volonté d’agir et d’y consacrer les efforts nécessaires. Là où subsiste une volonté, il y a toujours une brèche pour la réussite.

Pour sa part, le Congo-Brazzaville et son Président pourraient se prévaloir d’une visibilité ancienne, voire lointaine, en ce qui concerne la préservation des écosystèmes forestiers.

A ce sujet, une loi promulguée le 11 septembre 1984 a institué, au Congo, la Journée nationale de l’arbre, pour laquelle, le 6 novembre de chaque année, tout citoyen congolais est tenu de planter un arbre d’essence fruitière ou d’espèce forestière.

40 ans après son instauration, la Journée nationale de l’arbre est devenue une tradition et une pratique durable, de portée patriotique, à travers l’adhésion et la participation massives des populations à cette œuvre salutaire.

Chaque congolaise et chaque congolais accomplissent ce devoir citoyen avec ferveur et en toute responsabilité.

Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-07-05 17:31:31

RDC : un couple « des frères du message » voit son mariage annulé pour avoir refusé de s'embrasser devant l'officier de l'état civil

A Lubumbashi, la « capitale du cuivre », deuxième ville de la République démocratique du Congo (RDC) par son nombre d'habitants et son importance économique, un jeune couple appartenant au groupe religieux des « frères du message » a vu son mariage civil annulé récemment, sans pitié et remords, dans des circonstances insolites. Les deux époux ont catégoriquement refusé de s’embrasser devant l’officier de l’état civil, expliquant qu’ils n’avaient pas encore reçu la bénédiction nuptiale à l’église et qu’un baiser serait contraire à leurs convictions.

L’agent de l’état civil, estimant qu’il s’agissait d’un manque de respect envers l’institution matrimoniale, s’est emporté et a décidé de mettre fin à la cérémonie en expulsant le couple.

En RDC, le mariage n'est susceptible d'annulation que lorsqu'il touche aux conditions de fond et de forme prévues à l'article 352 du code famille. Parmi lesquelles nous pouvons énumérer :

1. L'âge révolu de 18 ans.

2. La différence de sexes.

3. la capacité.

4. Le consentement.

Cet incident suscite de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux, entre incompréhension, moqueries et débats sur la liberté religieuse face aux exigences de la loi.

Des voix qui s’élèvent et soutiennent – jusqu’à normaliser l’acte – qu’un officier de l’état civil se permette d’annuler un mariage pour le fait que « les époux ont refusé de s’embrasser ? ».

Quelle est la nature juridique d’un baiser en droit congolais ?

Le baiser est-il une condition de fond ou de forme pour la célébration d’un mariage devant l’officier de l’état civil, faute de quoi, ce dernier peut être annulé ? Est-ce une condition pour confirmer l’union ?

Le débat est ouvert !

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

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Créé le 2025-07-05 09:10:54

L’ambassadeur Eugene Young a échangé avec le ministre Jean-Claude Gakosso sur des sujets d’intérêt commun

À quelques jours de la fin de son mandat, l’ambassadeur des USA au Congo, Eugene Young, accompagné de la Cheffe de mission adjointe Meghan Moore, a échangé jeudi 3 juillet 2025 à Brazzaville, avec le mi-nistre congolais des Affaires étrangères, Jean-Claude Gakosso sur des sujets d’intérêt commun.

Le diplomate américain a également réaffirmé l’engagement des États-Unis à renforcer les relations bilatérales avec la République du Congo.

Cette rencontre a été aussi l’occasion pour l’ambassadeur Eugene Young, de remercier le ministre Jean-Claude Gakosso pour la qualité de leur collaboration tout au long de son mandat, et de réitérer les valeurs de respect mutuel, de dialogue et de partenariat qui unissent les USA et le Congo-Brazzaville.

Partenariat, croissance et engagement continu, voilà comment se caractérise les relations entre le Congo-Brazzaville et les USA.

On rappelle qu’au cours des seize derniers mois, les USA ont eu de nom-breux échanges de haut niveau entre les représentants des gouvernements américain et congolais sur des questions d’intérêt mutuel, notamment la pro-tection de l’environnement et la lutte contre le changement climatique, la sécu-rité régionale et l’autonomisation des jeunes.

Les États-Unis sont le plus grand donateur pour la protection et la conserva-tion de l’environnement dans le bassin du Congo, ayant fourni 760 millions de dollars au cours des 30 dernières années par l’intermédiaire de plusieurs agences gouvernementales américaines, y compris l’Agence américaine pour le développement international (USAID).

Les USA ont lancé trois nouveaux programmes dans ce secteur au cours de l’année dernière, d’une valeur d’environ 23 millions de dollars pour cinq ans.

Les États-Unis participent à la création et au développement du parc national de Nouabale-Ndoki depuis plus de 25 ans.

Leurs augmentent les capacités et les opportunités pour les travailleurs lo-caux, contribuent à l’économie locale, protègent les animaux en danger et ai-dent à conserver les précieuses ressources naturelles du Congo. Tous ces programmes ont une approche de la conservation centrée sur les personnes, ce qui signifie qu’ils contribuent également à améliorer les moyens de subsis-tance des personnes, des communautés rurales et des populations autochtones.

Dans le parc national de Nouabalé-Ndoki, par exemple, où le gouvernement américain a investi plus de 105 millions de dollars à ce jour, environ 90 % des ménages qui y travaillent reçoivent des revenus du partenaire de mise en œuvre financés par le gouvernement américain, la Wildlife conservation society.

Le Président de la République du Congo, Denis Sassou-N’Guesso considère la protection de l’environnement comme une priorité essentielle pour l’avenir du pays et de la planète, et les USA continuent à soutenir le gouvernement congolais dans la préservation de cet écosystème essentiel qui joue un rôle clé pour le monde dans la lutte contre le changement climatique.

En plus de travailler ensemble sur le changement climatique et la sécurité ré-gionale, les USA et le Congo-Brazzaville sont concentrés aussi sur plusieurs autres domaines, y compris l’aide humanitaire, le renforcement des capacités et le développement de la jeunesse.

Les USA sont prêts à soutenir le gouvernement et le peuple congolais en cas de catastrophe naturelle et ils s’efforcent d’accroître les capacités nationales par des possibilités d’éducation, de formation et de partage des connais-sances dans tous nos secteurs prioritaires. Cela inclut le soutien à l’apprentissage de l’anglais, afin d’améliorer la quantité et la qualité des pratiquants de cette langue mondiale essentielle.

Le gouvernement américain a donné plus de 15 millions de dollars pour soutenir les efforts humanitaires en République du Congo au cours des trois der-nières années.

Les États-Unis ont fourni environ 5,7 millions de dollars de financement en 2022 au Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations-Unies, en réponse à de graves inondations, leur permettant de mener à bien des programmes d’assistance alimentaire critiques en République du Congo.

En 2022, grâce au soutien du gouvernement américain, le PAM a aidé plus de 12 000 réfugiés de la République centrafricaine (RCA) dans la Likouala et des demandeurs d’asile de la RDC dans les Plateaux. Ils ont atteint plus de 10 600 personnes touchées par les inondations dans les régions de la Cuvette, de la Likouala, des Plateaux et de la Sangha grâce à une assistance en espèces qui leur permet de répondre à leurs besoins ali-mentaires de base.

Une grande partie de l’aide multilatérale (dans les secteurs de l’éducation, des finances publiques, de la santé et de l’agriculture) fournie au Congo pour sou-tenir son développement économique est financée par le gouvernement américain.

Alors que le gouvernement et les milieux d’affaires congolais cherchent à améliorer le climat des affaires, les États-Unis et son secteur privé sont éga-lement intéressés à soutenir et à encourager tous les progrès qui peuvent être réalisés.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

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Créé le 2025-07-04 11:16:08

Domaine public routier à Brazzaville : L'opération "Libérez les trottoirs" attendue avec force !

L'adage selon lequel " un homme averti en vaut deux" semble peu, voire pas du tout partagé par une catégorie de personnes au Congo-Brazzaville. Il s'agit de ces gens qui, par leurs commerces et autres bric-à-brac, occupent les trottoirs de manière anarchique. La situation, sans cesse dénoncée plusieurs fois par notre rédaction, ne bouge qu'à la faveur de quelques coups de force des pouvoirs publics. Dans ce registre, le ministre congolais de l’Assainissement urbain, du Développement local et de l’Entretien routier, Juste Désiré Mondélé a annoncé le lancement dès le samedi 5 juillet 2025, de l’"Opération libérez les trottoirs" en vue d’améliorer la salubrité urbaine et de promouvoir une culture de civisme. Une manière pour lui de reconnaître, à quelques semaines de la célébration du 65e anniversaire l’accession du Congo à la souveraineté internationale, que le problème a repris des proportions inquiétantes dans une ville comme Brazzaville ou ailleurs, à travers le pays.

Depuis plusieurs années, l'embrigadement des trottoirs et du domaine public routier en général, continue de plus belle à Brazzaville, la capitale congolaise.

Les piétons, dans plusieurs quartiers de Brazzaville comme de l'intérieur du pays, continuent à se risquer sur la chaussée pour circuler.

Au titre de mauvais élèves dans ce registre, tous les quartiers ou tous les ar-rondissements de la capitale congolaise. Des zones où il n'est pas rare de voir un "barman" prendre le trottoir comme une extension de son bar. En y posant chaises et tables !

Pour garantir la réussite de l’opération, le ministre Juste Désiré Mondélé a demandé aux maires, aux responsables des marchés domaniaux et aux forces de l’ordre de s’efforcer à déguerpir tous les commerçants ayant occu-pé illégalement l’espace public, à savoir les trottoirs, les carrefours, les ronds-points, les places publiques et abords de route.

« Nous allons procéder à une décente pédagogie. C’est-à-dire, nous allons donner l’information aux uns et aux autres que le samedi il n’y aura pas d’excuse. Donc ceux qui ont des tables, ceux qui ont les petits commerces qui occupent les alentours des marchés domaniaux, qui obstruent la circulation, s’il vous plaît, que les dispositions soient prises pour les libérer, faute de quoi, nous serons dans l’obligation de le faire », a prévenu Juste Désiré Mondélé qui a également mentionné les garages anarchiques et les épaves à l’abandon en bordures de routes.

On rappelle qu’en octobre 2023, avant l’organisation à Brazzaville, du sommet des trois grands bassins forestiers du monde, à savoir, l'Amazonie, Bornéo Mékong et le Congo, pour débattre de la gouvernance des écosystèmes fo-restiers face aux changements climatiques dans le monde, la détermination des pouvoirs publics de présenter Brazzaville plus conviviale et avenante va justifier une autre opération spéciale d’assainissement dénommée « En-semble, gardons nos villes propres ». L'on va assister à la destruction de tout ce qui se trouve en bordure de route.

Grincement de dents, mécontentements, jérémiades ne semblent pas les impressionner. Malgré les protestations des uns et des autres les pouvoirs publics déterminés sont allés jusqu'au bout de leur initiative.

Mais aujourd’hui, force est de constater avec amertume que les commerçants occupent à nouveau les artères et espaces publics. La prolifération de dépôts sauvages d’immondices se perpétue, les épaves de véhicules jonchent en-core les rues et les avenues.

L’installation anarchique et illégale de commerces, hangars ou habitations sur les emprises publiques ainsi que les installations des matériaux de construction et de produits de démolition se poursuivent.

L'opération " Libérez les trottoirs " non seulement est inefficace, mais surtout aussi un véritable éternel recommencement. Parce que la succession de destructions des étals et autres kiosques n'apporte aucun résultat satisfaisant depuis de nombreuses années. Pas d'amélioration au plan de la propreté des espaces publics, encore moins de la fluidité de la circulation sur les trottoirs.

Faut-il alors craindre que, comme le serpent qui se mord la queue, cette opération ''Libérez les trottoirs'' ne soit qu'une casse de plus, de trop, dont les effets ne seront pas visibles de sitôt ?

L’occupation des trottoirs par les commerçants est illicite, mais curieusement, ce sont les autorités, qui, par l'entremise des Mairies, acceptent l'installation des marchés anarchiques sur les trottoirs. C'est bien ainsi qu'il faut comprendre le prélèvement des taxes municipales n'est- ce pas ?

Remarquez, de jour comme de nuit, à ces endroits illicitement occupés par le commerçant qui ne veut que nourrir sa famille, la Mairie passe avec des tickets pour prélever quotidiennement la taxe municipale.

Finalement, qui est responsable de cette occupation anarchique des trottoirs ?

LIBÉREZ les trottoirs n'en est pas à sa première initiative à Brazzaville. La question en entame est donc la suivante : est-ce la bonne cette fois ?

La question est posée !

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

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Créé le 2025-07-04 10:17:53

50 ans de sacerdoce de l’Abbé Michel Samba : un moment empreint de solennité et d’émotions

Il y a tout juste cinquante ans, le 29 juin 1975, Michel Samba était ordonné prêtre dans son Congo natal, pour répondre à l’appel du Christ. Il ne s’agissait pas pour lui d’une simple passion dévorante, mais d’une réelle vocation pastorale.

« Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde. » Ce long verset de Matthieu 28 :20 a dû résonner plusieurs fois dans les oreilles de l’Abbé Michel Samba, en ce dimanche 29 juin 2025 dans l’église Notre-Dame-des-Bans à Treignac en Corrèze, où il officie depuis l’année 2000.

L’émotion se lisait sur presque tous les visages, d’autant plus que pour ce jubilé, famille de Paris et amis proches, sans oublier les fidèles de la paroisse, avaient répondu présent. Et ce jusqu’au pot.

Avec des trémolos dans la voix, l’Abbé Samba a remonté le temps et a évoqué sa rencontre avec le Christ, « le Christ qui vit en nous », a-t-il dit. Tout commence en 1962, quand il se fait baptiser à Mouléké par celui qui deviendra plus tard cardinal, Émile Biayenda. Une rencontre marquante qui dessine déjà les contours de sa vocation pastorale. Par la suite, ordonné prêtre à Brazzaville en 1975, il rencontre son deuxième Père spirituel, Monseigneur Auguste Nkounkou, qu’il accompagnera jusqu’à la fin de sa vie.

De ses deux Pères spirituels, l’Abbé Michel Samba va apprendre le sens du sacerdoce, « l’amour du Coeur de Jésus ». « Le prête n’est pas pour lui, il est pour vous », écrivait Saint Jean Marie Vianney au dix-neuvième siècle. Pour tout dire, le sacerdoce constitue « un don du Christ fait à ses apôtres et leurs successeurs au profit de tous les hommes ».

L’amour du Christ, et donc des autres, sera le fil rouge du sacerdoce de l’Abbé Michel Samba. De Brazzaville à Treignac en passant par Goma Tsé-Tsé et Paris !

BB&/ Les Échos du Congo-Brazzaville

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Créé le 2025-07-04 08:38:35

Le PCT veut remplir sa tirelire pour organiser son 6e congrès ordinaire sans un prêt bancaire

Celui qui veut aller loin ménage sa monture. Et à l’initiative du secrétaire général du Parti congolais du travail (PCT, parti au pouvoir), Pierre Moussa, tous les dirigeants, cadres, militants et sympathisants du parti et des unions catégorielles sont priés de prendre massivement part à la cérémonie de lancement des travaux préparatoires et de la cotisation spéciale du 6e congrès ordinaire du PCT qui aura lieu, le mercredi 9 juillet prochain à 15h00, au palais des congrès de Brazzaville.

Ces collectes de fonds vont dans le droit-fil des actions de soutien multiforme que les membres et cadres du parti créé par l’immortel Marien Ngouabi en 1968 entendent apporter à la réussite de leur grand-messe politique.

En attendant la publication des dates officielles, le 6e congrès ordinaire du PCT se tiendra dans le troisième quadrimestre de 2025, prélude à la présidentielle de mars 2026, selon son porte-parole, Parfait Iloki.

L’enjeu étant, entre autres, la désignation du candidat du parti en attendant son investiture par le comité central.

Au cours de ces assises, les congressistes éliront aussi un nouveau secrétariat permanent du parti, en remplacement de celui issu du Ve congrès ordinaire tenu du 27 au 30 décembre 2019, à Kintélé.

La nouvelle équipe à mettre en place aura la lourde mission de préparer l’élection présidentielle de mars 2026, pour laquelle le PCT tient à rempiler et à garantir à nouveau une victoire éclatante à son candidat.

Dire que le PCT est paré pour des victoires qui ne font assurément pas de doutes, au regard de son poids électoral, ainsi que celui de ses alliés.

Denis Sassou-N’Guesso a la possibilité de se présenter pour un cinquième mandat, selon la Constitution en vigueur dans le pays.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-07-03 16:20:23

Nuisances sonores à Brazzaville : des riverains au bord de la crise de nerfs

Bars, night-clubs, rassemblements populaires, disquaires, klaxons intempestifs des automobilistes, fêtes à domicile, veillées de prière, cultes… polluent la quiétude du voisinage au mépris de la santé psychologique des populations. Ouverts presque 7 jours sur 7 ces lieux bruyants gênent de jour comme de nuit les populations environnantes.

Si les lieux de culte se sont multipliés pour éviter de longs trajets à ceux qui s’y rendent, cette proximité avec les habitations ne plaît pas à tout le monde.

Les baffles aux décibels mis à l’extrême au point de ne plus s’entendre parler, de la musique religieuse résonnant aux heures dites d’apprentissage pour les enfants du voisinage, tout y passe.

Au Congo, la circulaire n°523/MID-CAB du 4 octobre 2017 portant éléments constitutifs des enquêtes administratives et de moralité sur les associations culturelles et les établissements de culte exige que les Églises soient construites en matériaux durables avec des issus de secours, qu’elles détiennent des récépissés de déclaration, qu’elles ne soient pas bâties à proximité des édifices publics comme des écoles ou des hôpitaux et qu'elles ne soient pas des sources de nuisances sonores à répétition.

Mais chacun y va de son bruit à Brazzaville.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : Dr

Créé le 2025-07-03 15:29:01

Europe – Football : L’attaquant portugais Diogo Jota est mort dans un accident de voiture en Espagne

L'attaquant de Liverpool Diogo Jota 28 ans est mort jeudi, dans un accident de la route survenu dans la province de Zamora, en Espagne. Son frère André est également mort dans l'accident, suivi d'un incendie du véhicule accidenté.

L'international portugais aux 49 sélections pour 14 buts marqués sous le maillot national et attaquant de Liverpool, Diogo Jota, a trouvé la mort jeudi, très tôt dans la matinée, dans un accident de voiture survenu à Palacios de Sanabria, dans la province de Zamora, en Espagne.

Son frère, André, âgé de 26 ans et aussi footballeur professionnel à Penafiel en deuxième division Portugaise est également mort dans cette sortie de route suivie d'un incendie de la voiture dans laquelle se trouvaient les deux hommes.

Selon les premiers éléments de l'enquête, l'accident pourrait avoir été provoqué par un pneu qui aurait éclaté au moment où la voiture, une Lamborghini, était en train d'effectuer un dépassement.

Les secours arrivés d’urgence sur les lieux de l’accident, n’ont pu que constater le décès des deux frères.

Djogo Jota venait de se marier avec la mère de ses trois enfants.

Titré en Ligue des nations le 8 juin dernier à l’issue de la finale contre l'Espagne, Diogo Jota profitait de quelques jours de vacances avec ses proches après une longue saison durant laquelle il a pris part à 37 matches avec Liverpool, pour 9 buts marqués et 4 passes décisives.

Auteur de 136 buts sur l'ensemble de sa carrière, dont 65 avec les Reds, ce joueur est notamment passé par le FC Porto, l'Atlético Madrid et Wolverhampton.

Le club de Liverpool s'est dit dévasté par la mort de Diogo Jota. Dans le communiqué publié sur les réseaux sociaux, le club champion d'Angleterre demande le respect de l'intimité de la famille, des amis, des coéquipiers et du personnel du club de Diogo et d'André, qui tentent de surmonter cette perte inimaginable.

La Premier League déplore de son côté, "la perte pour le football d'un champion qui nous manquera à jamais".

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-07-03 11:35:10

Trésor Public de Brazzaville : scandale au sommet, le DGA en guerre contre les Directeurs centraux

Le torchon brûle au Trésor Public de Brazzaville, où le secrétaire général de la section syndicale des travailleurs du Trésor public, Marcelly Pane monte au créneau contre ce qu’il considère comme une dérive managériale dangereuse sous la houlette du DGA Hilarion Ibobi Ollessongo.

Dans un courrier adressé au DG du Trésor Public mercredi 2 juillet 2025 avec ampliation au cabinet du Ministère des finances, du budget et du portefeuille public et dont une copie est parvenue à notre rédaction, Marcelly Pane, dans un style franc et direct, dénonce les relations défectueuses entre le DGA et certains directeurs centraux après sa prise des fonctions le 11 juin dernier,  exposant le Trésor Public à des risques majeurs.

Le cas le plus préoccupant reste celui des propos tribaux ou les menaces verbales à certains cadres et agents.

À cela s’ajoute le non-respect des attributions (signature des titres qui n’est pas de son essor), l’occupation de plusieurs bureaux…

Dans ce climat délétère, le secrétaire général de la section syndicale des travailleurs du Trésor public exhorte le DG de bien vouloir prendre toutes les dispositions utiles pour le fonctionnement harmonieux de la maison en pierre.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : Dr

Créé le 2025-07-03 08:57:31

Congo : Le PSDC de Mierassa, le RDD de Yombi et le PAPE d'Agnangoye retirés de la liste des partis officiellement reconnus

Le Parti social-démocrate congolais (PSDC/opposition), le Rassemblement pour la démocratie et le développement (RDD/opposition) et le PAPE viennent d'être retirés de la liste des partis officiellement reconnus en République du Congo, selon un arrêté du Ministère de l'Intérieur du 30 juin 2025 et dont une copie est parvenue à notre rédaction.

Sur la liste des 45 partis acceptés au Congo, il n'y a plus le RDD, le PSDC et le PAPE.

Aucun motif n'a été évoqué dans cet arrêté qui a consisté en réalité à actualiser le nombre de partis au Congo-Brazzaville.

À présent, ces trois leaders d'ex-partis politiques ne pourront plus prendre la parole au nom de ces défunts partis, mais en leur nom propre, et ce, dans un cadre privé, au risque d'être en porte-à-faux avec la loi.

Par contre, si le PCT est bien en première place, suivi de l'UPADS, le MR de Destin Gavet, le CNR du pasteur Ntumi sont bel et bien sur la liste, ainsi qu'Alliance de Zinga Mavoungou Mabio.

Enfin, Romain Vivien Manangou et Dave Mafoula n'ont pas obtenu le récépissé de la reconnaissance officielle de leurs partis politiques, Debout pour le Congo et Les Souverainistes, et donc ne figurent pas aussi sur la liste.

Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville

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Créé le 2025-07-02 20:17:22

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