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Les funérailles constituent généralement la dernière occasion pour dire adieu à une personne décédée qui vous est chère. Ainsi, toute la famille et amis se réunissent pour ce moment douloureux. Pourtant, même plusieurs années après l’enterrement, il est toujours possible de commémorer le décès d’un être cher. En effet, le deuil ne se termine pas le jour des obsèques. C’est dans ce contexte qu’une cérémonie de retrait de deuil de Madeleine Ndokolo née Youngui a été organisée par la famille Ndokolo, samedi 19 juillet 2025, à St Germain lès Corbeil en région parisienne.

Au programme, une messe d'action de grâce a été organisée en sa mémoire, à la paroisse de St Germain lès Corbeil à 16h suivi d’une réception de 17h à 2h dans la salle municipale de la même ville.




C’était une opportunité unique pour la famille Ndokolo et les amis de se rassembler, de partager des souvenirs et de trouver du soutien mutuel dans un moment de deuil et pourquoi pas d’aider la famille Ndokolo à amorcer le processus de guérison émotionnelle.
Elle était bien connue au Plateau de 15 ans à Brazzaville, maman Mado, ainsi qu’on l’appelait de tous, est décédée le samedi 25 novembre 2023 à 3h00 du matin à l'hôpital de Corbeil-Essonnes (France), à l'âge de 90 ans.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-07-20 14:33:45
La 12e édition du festival panafricain de musique (fespam) a démarré samedi 19 juillet 2025, en format réduit, au Palais des congrès, sous le haut patronage du Président de la République, chef de l'État, Denis Sassou-N'Guesso.
En présence de plusieurs personnalités nationales et étrangères, Denis Sassou-N’Guesso a donné le top des activités de cet événement.
« Je déclare ouvert le Festival panafricaine de musique. Que la fête commence et qu’elle soit belle », a-t-il déclaré sous les applaudissements nourris et prolongés du public.

Tour à tour, le maire de Brazzaville, Dieudonné Bantsimba, la représentante résidente de l'Unesco, Fatoumata Barry Marega, la directrice générale de l'Unesco, Audrey Azoulay, le commissaire général, Hugues Gervais Ondaye, et la ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des loisirs, Marie-France Lydie Hélène Pongault, ont, dans leurs différents discours, salué un événement porté par le désir d'unité africaine et de partage, avant que le Président de la République ne déclare l'ouverture officielle du festival.
Juste après ce coup d’envoi, les artistes ont animé la scène par des sonorités et danses endiablées, dans une salle de conférence du Palais des congrès, toute émerveillée.
Placé sous le thème «Musique et enjeux économiques en Afrique à l’ère du numérique », 14 pays et leurs délégations prennent part à ce festival, entre autres la République Démocratique du Congo (Rdc), le Sénégal, le Mali, le Tchad, la Côte d’Ivoire et le Venezuela.
Pendant une semaine, les différents groupes musicaux africains et d’ailleurs vont prester sur différents sites, notamment le palais des congrès, Mayanga et Kintélé, en vue d’exhiber leurs créations artistiques.
Cliquer sur la photo pour lire la vidéo.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photos : DR
Créé le 2025-07-20 13:14:53
Au Kenya, l’histoire de Brian Mwenda, un faux avocat, choque et amuse à la fois. Sa remarquable habileté dans l’exécution des dossiers de justice avait fini par construire sa notoriété. Ce faux avocat a tout de même remporté 26 procès avant de se faire arrêter.
Il n’avait pas la qualité d’avocat, pourtant, Brian Mwenda en dégageait des talents particuliers, tant dans la justesse des plaidoiries prenant ancrage sur le code pénal, pour défendre les intérêts de ses clients, que dans l’art oratoire pour convaincre le tribunal à statuer en faveur de ses clients, battant à plate couture ses confrères.
Pourtant, ce tableau tissés de victoires judiciaires aussi retentissantes les une que les autres et qui faisaient sa notoriété a fini par se disloquer. Le ‘’brillant’’ avocat était en fait un imposteur.
Sans le moindre diplôme, Brian Mwenda avait usurpé l’identité d’un vrai avocat et plaidé dans 26 affaires face à de vrais professionnels. Le plus intrigant est qu’il a gagné chaque procès. Et avec la manière s’il vous plait.

Démasqué suite à une dénonciation anonyme, Brian Mwenda a été arrêté pour usurpation d’identité et exercice illégal de la profession d’avocat. L’homme a été écroué, en attendant son procès.
Le parquet ne précise pas si les affaires des procès gagnés par Brian Mwenda feront « autorité de la chose jugée », ou si elles sont considérées comme non jugées, l’une des parties étant représentée par un avocat non assermenté.
Pour les avocats professionnels contre lesquels ‘’l’imposteur’’ Brian Mwenda a gagné des procès, c’est désormais le sentiment de honte extrême.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-07-20 06:42:59
Le Président congolais, Denis Sassou-N’Guesso a demandé, lors du conseil des ministres du 16 juillet 2025, les nouvelles des stades construits lors des municipalisations accélérées. Il attend un rapport exclusif.
"La nature a horreur du vide", a-t-on coutume de dire. Ces ouvrages qui ont coûté des milliards de FCFA aux contribuables congolais, ne servent aujourd’hui à rien. Ils sont devenus des repères des fumeurs du chanvre. Le jour, ces stades sont véritablement des fumoirs du tabac indien. Le pire arrive la nuit où tout le monde se livre au commerce du sexe.
Plusieurs congolais qui fréquentent ces endroits ne viennent pas pour suivre un match de football, mais en réalité c’est pour soit s’acheter quelques boules de chanvre, soit pour s’attraper une prostituée au crépuscule.
Les riverains comptent plus de préservatifs usés que des traces des bottines des joueurs de football. Ce qui sous-entend que ces stades ont été transformés en chambre d’hôtel.
Le stade de la Concorde de Kintélé, près de Brazzaville, construit en 2013, a coûté plus de 380 milliards de FCFA, voies d’accès et aménagement y compris. Cet ouvrage symbolique ne sert à rien. Il n’est pas homologué, selon les règles FIFA. Aucun match ne s’y joue.
D’ailleurs, les militaires chargés de faire la sécurité du stade, ont complètement pillé l’ouvrage, des appareils électriques/ électroniques aux bidets des toilettes. Tout a été emporté !
D’autres petits stades construits dans les chefs-lieux des départements servent plus à chasser les hérissons qu’aux activités sportives.
En octobre 2017, plus d’un mois après sa prise de fonctions, le ministre congolais des Sports, Hugues Ngouélondélé avait effectué une visite de terrain dans les stades Mangandzi et Denis Sassou-N’Guesso de la ville de Dolisie (sud) dans le cadre de la relance des travaux de rénovation et de l’opérationnalisation des infrastructures sportives, afin que la jeunesse congolaise puisse exprimer son talent dans de bonnes conditions.
Prenant la parole, le ministre congolais des Sports avait souligné, que l’un des chantiers les plus cruciaux qui puissent être déterminants dans la réussite des actions de sa feuille de route, était de rendre opérationnelles et disponibles les infrastructures sportives à la disposition des enfants congolais.
Mais depuis là, rien n'a été fait.
En attendant, le chassé-croisé des fumeurs du chanvre continu le jour, et la nuit, tout le monde, peut se livrer au commerce du sexe sans être inquiété.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photo : DR
Créé le 2025-07-18 21:05:15
L’écrivain congolais, Alain Mabanckou, signe le 22 août prochain, son grand retour en librairie avec Ramès de Paris, un roman « drôle, sarcastique et furieusement vivant », publié aux éditions du Seuil.
Selon la quatrième de couverture, dans ce nouveau roman, l’auteur met en scène un narrateur, un jeune écrivain en herbe qui se fait volontiers appeler Berado prince de Zamunda et qui vit sous la coupe et dans l’ombre de son grand frère des faubourgs de Pointe-Noire, un certain Benoît, qu’il est venu rejoindre à Paris.

Ce dernier, personnage fantasque, exerce sa verve dans le quartier de Château Rouge. Tout n’est pas bien clair dans sa vie, sinon qu’il sait charmer, les dames en premier. Il accumule les aventures de tous ordres, jusqu’au jour où il s’engage avec Lilwenn, qu’il épouse bientôt. Au grand désarroi de maman Mushama, la tenancière du restaurant Manioc Pays. Tout est réuni pour une embrouille. Mais les pistes se mélangent. Berado cherche à fausser les cartes, et pour imposer sa version des faits il se rend chez Ramsès, le réceptionniste et barman du Salam Hôtel, dans le XIe arrondissement.
Son récit commence, sans cesse interrompu, et bientôt il plonge dans un étrange flottement, entre rêve et réalité. Est-ce l’effet du thé qu’on lui sert ?
Dans ce roman à la fois drôle et sarcastique, Alain Mabanckou offre les Mille et Une Nuits de l’exil africain, dont les personnages hauts en couleur sont parfois des sortes de Pieds nickelés. On s’y attache, on rit. On en redemande.
Ce roman sort quatre ans après Le Commerce des allongés, son dernier livre.
Né en 1966, au Congo-Brazzaville, Alain Manckou est l’auteur d’une dizaine de romans dont Verre Cassé (2005) et Mémoires de porc-épic (prix Renaudot 2006).
Oeuvre bavarde d’un rire sans retenue, "Verre cassé" avait déjà été désigné, en 2012, par le quotidien anglais comme l’un des dix meilleurs livres africains contemporains. Ce livre d’Alain Mabanckou, fait partie des trois ouvrages francophones retenus dans la liste des cent romans et essais ayant marqué le début du siècle en cours.
Son œuvre est traduite dans une vingtaine de langues.
Il enseigne la littérature francophone à l’Université de Californie-Los Angeles (UCLA).
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photos : DR
Créé le 2025-07-18 15:26:10
Faire un festival, ce n’est pas juste imprimer des affiches et remplir une salle. C’est une vision, une ambition, un vrai engagement envers notre culture et nos artistes. Le FESPAM, Festival Panafricain de Musique, jadis, haut lieu d’expression culturelle et musicale de notre continent et de sa diaspora. Organisant et favorisant des grandes retrouvailles d’artistes, musiciens, musicologues, opérateurs culturels et tous ceux, qui s’occupent du management, producteurs et distributeurs, etc. Avec son marché des Arts.
Mais là… voir le Chef de l’État mobilisé pour une édition réduite, sans souffle, sans âme, ça interpelle. On dirait un spectacle monté pour sauver les apparences — une scène triste pour ceux qui croient encore à la force de la musique et à l’identité culturelle du Congo. Et pourtant, le Président lui-même aime et soutient la culture… Alors pourquoi lui faire jouer ce rôle embarrassant ?

Le FESPAM (Festival Panafricain de la Musique), jadis fierté panafricaine, vitrine de notre rayonnement culturel, se résume désormais à une cérémonie en petit comité, sans ambition, ni élan. Un événement vidé de sa mission, de son essence. Et pendant que Brazzaville piétine, Kinshasa avance : diplomatie culturelle, tourisme, rayonnement musical… La RDC vient de lancer un vrai festival international. Voilà une dynamique inspirante !
On se souvient du temps où Kinshasa et Brazzaville vibraient ensemble, unies par la Rumba et une passion commune pour la culture. Aujourd’hui, l’une brille, l’autre s’obscurcit et s’efface.
Le FESPAM méconnaissable… Le ridicule ne tue pas — il est même décoré.
Un vrai festival, c’est populaire, vivant, ouvert. C’est un lieu de partage, de transmission et de fierté. Il est temps qu’on se regarde en face, qu’on apprenne des autres, qu’on repense en profondeur notre politique culturelle.
Ô Congo, Ô culture, Ô musique, Ô FESPAM… qu’avons-nous fait de toi ?
Eddy Fleury NGOMBE/Acteur & Opérateur culturel/Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-07-17 21:46:48
Le Ministère de la Santé et de la Population de la République du Congo, organise, du 16 au 18 juillet 2025, au Grant Hôtel de Kintélé, sa deuxième Session du Conseil National de la Santé (CNS). Ces assises se tiennent sous le thème : « la gouvernance du système de santé congolais face aux défis de l'objectif de développement - ODD3 ». La cérémonie d’ouverture, placée sous les auspices du Premier Ministre, chef du Gouvernement, Anatole Collinet Makosso, en présence de quelques membres du gouvernement, du préfet du département de Brazzaville, Gilbert Mouanda-Mouanda, d’autres préfets de départements, des présidents des Conseils départementaux, des partenaires techniques et financiers, notamment, M. Vincent Dossou Sodjinou, Représentant-Résident de l'OMS (L’Organisation Mondiale de la Santé) au Congo.
Pendant trois (3) jours, les panelistes ( experts et professionnels de santé) plancheront sur une dizaine des thèmes liés aux multiples défis et enjeux du système de santé au Congo.
Prenant la parole pour le compte des agences du système des Nations Unies, M. Vincent Dossou Sodjinou, Représentant-Résident de l'OMS au Congo, a exprimé la volonté de leur organisme, de poursuivre sans discontinuer, son soutien au Gouvernement de la République, dans l’amélioration de son dispositif sanitaire national.

« La gouvernance est une priorité stratégique pour l’OMS, essentielle pour améliorer l’efficacité, l’équité et la cohésion des systèmes de santé. Cela a été stipulé dans le rapport du Directeur général de l’OMS, sur le rôle de l’OMS dans la gouvernance de l’action sanitaire mondiale, présenté lors de la 132e Session du Conseil exécutif en 2013. Ainsi, la gouvernance est le fondement d’un système de santé résilient et équitable. Elle demeure le pilier central au cœur des autres piliers du système de santé que sont : les ressources humaines ; les prestations de service ; les produits et technologies de santé ; le système d’information sanitaire et le financement de la santé », a-t-il confirmé.
« L’Organisation Mondiale de la Santé se réjouit fortement que l’Etat Congolais ait compris très tôt l’importance de la gouvernance dans l’efficacité du système sanitaire national. Cette prise de conscience et cet engagement politique se sont traduits entre autres, par la prise en 1984 du décret n°84-290 du 26 mars 1984 portant création du Conseil national de la santé, l’organisation des assises d’Ewo ; et le renforcement, plus récemment, de la gouvernance locale. Ces actions politiques majeures ont posé les jalons pour que le Congo connaisse les progrès attendus dans l’atteinte de l’objectif du développement durable numéro 3, mais aussi, des autres ODD car, la santé est à la fois un produit et un déterminant des autres ODD », s’est félicité le Représentant-Résident de l’organisme onusien.
Pour sa part, le ministre de la Santé et de la Population, Jean-Rosaire Ibara, a primo, exprimé sa plus haute reconnaissance à Son Excellence Monsieur Denis Sassou Nguesso, Président de la République, Chef de l’Etat, initiateur et artisan de cette importante institution, œuvre de sa volonté en 1984, pour doter la République d’une instance de concertation sur les questions de santé.

« C'est un cadre de concertation et de proposition sur les enjeux de santé publique en République du Congo. Plusieurs recommandations seront formulées à l'issue des travaux de cette deuxième session ordinaire », a-t-il déclaré.
Le ministre Jean-Rosaire Ibara a tout au moins salué un certain nombre des avancées et de prouesses enregistrées par notre pays dans le domaine de la santé, à savoir : le renforcement du plateau technique et la mise en service de deux hôpitaux généraux, Djiri à Brazzaville et Loandjili à Pointe-Noire.

Ainsi, le ministre Jean Rosaire IBARA a profité de cette tribune pour annoncer l'ouverture imminente des hôpitaux généraux de Ouesso et de Sibiti.
En rappel, il faut faire savoir que le Conseil national de la santé a été créé en mars 1984 à Ewo, chef-lieu du département de la Cuvette-Ouest et cette Session se tient 41 ans après ladite création.
VALDA SAINT6VAL/Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-07-17 09:06:53
Loïk Le Floch-Prigent, ex-PDG de grandes sociétés publiques françaises comme Rhône-Poulenc, Elf Aquitaine, Gaz De France ou encore la SNCF, est décédé mercredi à l’âge de 81 ans.
Cet ancien grand patron, nommé par des gouvernements de gauche comme de droite à la tête des plus grandes entreprises, a passé plusieurs années en prison, notamment après sa condamnation en 2003 pour abus de biens sociaux, dans le volet principal du dossier Elf.
Après un début de carrière à la Délégation générale à la recherche scientifique et technique, il avait au début des années 1980 occupé des fonctions ministérielles au cabinet du ministre de l'Industrie.
Loïk Le Floch-Prigent fut ensuite PDG de l'entreprise pétrolière Elf entre juillet 1989 et 1993, puis président de la SNCF de décembre 1995 à juillet 1996. Il est par la suite condamné par la justice à des peines de prison ferme pour détournements de fonds dans le cadre de l'affaire Elf.
Rappelons qu’à la tête du groupe Elf Aquitaine, Loïc Le Floch-Prigent a côtoyé de nombreux chefs d’État, notamment en Afrique.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-07-16 12:47:17
Le Représentant résident de l’OMS, le Dr Vincent Dossou Sodjinou a apporté un démenti formel mercredi 15 juillet 2025 à Brazzaville, aux rumeurs persistantes évoquant une éventuelle délocalisation du Bureau régional Afrique de l’OMS basé à Brazzaville.
Le Dr Vincent Dossou Sodjinou a précisé, lors d’une audience avec le ministre de la Coopération Internationale et de la Promotion du Partenariat Public-privé, Denis Christel Sassou Nguesso, que les récents ajustements observés sont directement liés au retrait d’un bailleur stratégique, sans incidence sur le maintien du siège régional en République du Congo.
Cette rencontre avec le ministre de la Coopération Internationale et de la Promotion du Partenariat Public-privé, Denis Christel Sassou Nguesso, été l’occasion de faire un point d’étape sur la coopération entre l’OMS et notre pays, en prélude à la tenue prochaine de la commission mixte OMS–Congo, qui viendra impulser une nouvelle dynamique à notre partenariat stratégique.
Le Dr Sodjinou a réitéré l’engagement de l’OMS à accompagner le Congo dans la mise en œuvre du volet sanitaire du Plan Mattei, notamment à travers le renforcement de l'accès aux soins de santé primaires.
Il a remis à Denis Christel Sassou Nguesso un document d’orientation intitulé « Revitalisation des districts sanitaires », qui servira de base aux actions prioritaires à venir dans le secteur.
Jean-Jacques Jarele SIKA Les Echos du Congo-Brazzaville
Photos : DR
Créé le 2025-07-16 11:56:21
La 50e session de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie s’ouvre à Paris dans un monde plus instable que jamais depuis la Seconde Guerre mondiale. Alors que certains régimes imposent la loi du plus fort, bafouant ouvertement le droit international, jamais le besoin de défendre une vision du monde fondée sur le multilatéralisme, la coopération, les libertés publiques, la démocratie et la paix n’a été aussi pressant.
Le Président français, Emmanuel Macron a donné un signal fort en faveur de la Francophonie, à travers ses discours à Ouagadougou, Erevan ou Kinshasa, appelant à une Francophonie jeune, vivante et offensive, et avec l’ouverture de la Cité internationale de la langue française à Villers-Cotterêts, véritable manifeste culturel et politique. Ces engagements tracent une ambition claire qu’il faut désormais traduire en actes durables.
Une série de signaux alarmants
Le sommet de Villers-Cotterêts l’a démontré, un élan francophone est encore possible, sous réserve que des actions ambitieuses soient menées. Or, depuis, en quelques mois, plusieurs alertes graves ont ébranlé les fondations de la Francophonie et font douter de la motivation de la France.
Le premier choc est celui du retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger de l’Organisation internationale de la Francophonie. Deuxième alerte, l’accord de paix entre la RDC et le Rwanda, deux piliers du monde francophone, négocié par les États-Unis et le Qatar !! Comment ne pas y voir un effacement diplomatique alarmant ?
S’ajoutent à cela les coupes budgétaires brutales imposées par la France : –75 % pour l’Agence universitaire de la Francophonie, –60 % pour l’Assemblée parlementaire. Un désengagement mal venu et très mal perçu par nos partenaires.
Et, enfin, se pose la question toujours irrésolue des visas, qui mine la réputation de la France. Le refus d’entrée, très médiatisé, du Dr Moctar Touré, Président de l’Académie des Sciences du Sénégal et figure du monde scientifique africain, décoré par la République française, en est un symbole tragique. Ce type de décision contredit l’esprit de partage des savoirs que nous affirmons incarner.
Une question brutale : La France a-t-elle tourné le dos à la Francophonie ?
Ce triple recul — diplomatique, politique, budgétaire — pose une question simple et brutale : la France a-t-elle réellement renoncé à ce qu’elle a contribué à bâtir ? Nous, signataires de cette tribune, refusons de nous y résoudre.
Car ce qui est en jeu dépasse la langue, l’histoire ou les institutions. C’est le modèle de société que nous défendons : un espace fondé sur l’État de droit, l’égalité, la liberté, le dialogue des cultures.
Dans ce contexte troublé, il convient de saluer le courage de celles et ceux qui, malgré les vents contraires, continuent de défendre la Francophonie avec fidélité aux valeurs qu’elle porte. Le ministre Thani Mohamed Soilihi en est un exemple, refusant de céder à la fatalité budgétaire qui lui est imposée.
Il est encore temps d’inverser la tendance. À condition de le vouloir, et d’agir maintenant, en suivant un plan d’action précis.
Premièrement, renouer avec une véritable vision politique.
La France doit assumer ses responsabilités et jouer pleinement son rôle de leader et d’inspirateur. Cela suppose un cap clair, une constance dans l’engagement et des actes concrets forts. Le rapport de la Commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale, paru la semaine dernière, en trace les grandes lignes.
La Francophonie doit rapidement redevenir un axe structurant de notre diplomatie, porté par l’État, relayé par les élus, les institutions, les collectivités, mais aussi par la diplomatie parlementaire, qui peut jouer un rôle déterminant pour retisser les liens entre les peuples. C’est sans doute aujourd’hui l’axe le plus porteur pour affirmer durablement notre influence à l’international.
Deuxièmement, redéfinir une nouvelle ambition mobilisatrice.
La Francophonie du XXIème siècle ne peut se résumer à un héritage. En plus d’un modèle de société, elle doit devenir une promesse d’avenir pour la jeunesse francophone : apprendre, entreprendre, créer, rêver ou même chanter. En « Francophonie », chacun doit trouver sa place, sa voix, son avenir.
Cela suppose une rupture nette avec le passé : sortir d’une vision datée, héritée, pour construire une Francophonie porteuse de nouvelles utopies. Là encore, il ne s’agit pas de repartir de zéro, mais de donner à cette ambition un souffle nouveau, plus concret, plus lisible.
Troisièmement : mettre en place des règles de mobilité claires.
Il ne peut y avoir d’espace francophone facteur de développement sans règles claires de mobilités des personnes. Des initiatives en la matière existent, mais restent trop dispersées, peu visibles, et parfois défaites par des pratiques administratives contre-productives. Il est temps de faire de la mobilité un levier stratégique.
Quatrièmement : moderniser les outils et transformer la gouvernance.
Plusieurs opérateurs de la Francophonie ont su se réinventer, innover, se rapprocher du terrain. Ces dynamiques doivent être soutenues et généralisées pour bâtir une gouvernance francophone plus inclusive, plus ouverte, plus agile, et où les diasporas, les territoires, les créateurs, les universités, les collectivités et tous les acteurs de terrain seraient associés aux grandes orientations.
La France doit y jouer pleinement son rôle. Non pas en s’imposant, mais en engageant. Non pas en centralisant, mais en fédérant. Non pas en parlant seule, mais en donnant la parole aux autres.
Une vocation à réaffirmer d’urgence
« La France n’est réellement elle-même qu’au premier rang ». Cette phrase du général de Gaulle nous rappelle notre vocation : être à la hauteur des causes que nous prétendons servir.
Réinvestir le projet francophone n’est ni un luxe ni un supplément d’âme. C’est une nécessité stratégique et civilisationnelle ; pour continuer d’être plus grand que ce que nous sommes – ou courir le risque de disparaître à force de renoncements et d’idées étriquées.
Une Francophonie sans la France s’efface. Une France sans Francophonie perd sa voix.
L’heure est venue de choisir : Qui veut agir, nous suive !

Bruno Fuchs, président de la Commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale

Jean Pierre Raffarin, Ancien Premier ministre, ancien représentant personnel du Président de la République pour la Francophonie

Jean Marie Bockel, Ancien ministre de la Coopération et de la Francophonie, Vice-président du groupement du patronat francophone

Christian Philip, Ancien représentant personnel du Président de la République pour la Francophonie, président du Réseau International des Maisons de la Francophonie
Les Echos du Congo-Brazzaville
Photos : DR
Créé le 2025-07-16 09:26:39
A l’approche des échéances électorales, notamment, l’élection présidentielle de mars prochain, les groupements politiques de l’opposition congolaise, préoccupés par une bonne tenue de l’élection présidentielle de mars 2026, s’organisent de façon déterminée, afin d’aborder cette étape cruciale de la vie démocratique d’un pays. Ainsi, cette opposition congolaise a procédé à sa rentrée politique, le 15 juillet 2025, au siège de l’UPADS à Brazzaville, siège provisoire de cette opposition, sous le patronage de l’honorable Pascal Tsaty-Mabiala, chef de l’opposition politique. Les présidents ou les représentants de 17 Partis, ont pris part à ladite rentrée politique et ont de facto, signé le ’’Manifeste des Partis politique de l’opposition congolaise’’.
En effet, le préambule du ’’Manifeste’’ définit que : « L’opposition demeure indispensable dans une démocratie pluraliste, d’une part pour défendre les valeurs républicaines, garanties par la Constitution, d’autre part pour maintenir l’équilibre entre les blocs politiques qui concourent à l’expression du suffrage universel. C’est pourquoi : les Partis de l’opposition politique congolaise entendent : être une alternative politique crédible à la majorité au pouvoir ; réaliser l’unité et la cohésion de l’opposition ; exercer les prérogatives dévolues à l’opposition conformément à la Constitution, aux lois et règlements de la République ; œuvrer pour promotion des valeurs de partage, de solidarité, d’équité, de dialogue, de transparence et de respect mutuel en politique ; œuvrer pour le respect de la biodiversité et de l’environnement ; renforcer l’image de l’opposition à l’intérieur et à l’extérieur du pays ».

Aussi, les Partis politiques de l’opposition congolaise sont-ils résolument engagés sur la voie de la démocratie, de la justice et de la défense des libertés fondamentales, de ces valeurs et principes.
Par ailleurs, les Partis de l’opposition congolaise, en signant le ’’Manifeste’’, affirment un engagement indéfectible à, « luter pour la mise en place d’une gouvernance électorale fiable et équitable ; œuvrer pour la restauration de l’Etat de droit à travers le respect des droits de l’homme et des libertés publiques ; travailler pour la conclusion d’un Pacte Républicain comme nouveau contrat social, afin de mettre le pays sur la voie de la démocratie participative et du développement ».

’’Le Manifeste des Partis politiques de l’opposition congolaise’’, un espace des revendications formulées par les différents groupements politiques de l’opposition de notre pays, a également scruté l’aspect de la gouvernance électorale.
« Devant la nécessité de garantir la crédibilité des processus électoraux, l’opposition politique congolaise rappelle au pouvoir public qu’une bonne élection met l’ensemble des acteurs politiques et la population à l’abri des troubles sociopolitiques qui sont malheureusement sources de division et portent gravement atteinte à l’unité et à la cohésion nationales », confirme ledit ’’Manifeste’’.
Une amélioration substantielle sur la gouvernance électorale au Congo s’impose spécifiquement : « la réécriture de la loi électorale de 2001 modifiée et complétée plusieurs fois ; la refonte du fichier électoral ; le recensement biométrique ; la mise en œuvre de la carte biométrique ; la réalisation d’un découpage électoral équitable qui tienne compte du poids démographique et de l’enclavement des entités administratives ; le renforcement des moyens de lutte contre la fraude électorale et la corruption ; la révision à la baisse des montants du cautionnement aux différentes élections ; l’adoption d’une loi sur le plafonnement des dépenses des campagnes électorales ; la suppression du vote par anticipation des agents de la force publique ; l’indépendance totale de la Commission nationale électorale indépendante (CNEI) ».

A travers ledit ’’Manifeste’’, les Partis de l’opposition suggèrent que celle-ci, c’est-à-dire, la CNEI, devrait s’entendre par la redéfinition de la nature juridique et de la durée de son mandat ; la recomposition de ses membres et la redéfinition de ses compétences et de ses attributions et l’autonomisation et la composition paritaire des bureaux de vote.
En outre, « malgré les garanties constitutionnelles, on assiste encore à moult violation des droits et restrictions des libertés dans plusieurs domaines de la vie en société. Or, l’Etat de droit est celui dans lequel tous les citoyens sont libres et égaux devant la loi.

Ainsi, conformément aux dispositions de la Constitution du 25 octobre 2015, les leaders des Partis politiques de l’opposition devront bénéficier entre autres : de la libre circulation sur toute l’étendue du territoire national et/ou la liberté de sortie à l’extérieur du pays ; le libre accès aux médias publics ; la liberté d’expression et d’opinion ; la liberté des réunions et des manifestations ; l’égal accès et l’égalité de traitement au sein des institutions et autres services publics », ont-ils constaté.
Par conséquent, dans le respect du règlement intérieur du Collège des présidents des Partis de l'opposition congolaise, et se reconnaissant dans les principes et valeurs affirmés dans ledit ’’Manifeste’’ s’engagent à ne ménager aucun effort pour assurer son applicabilité scrupuleuse. Cet engagement implique le respect de l’éthique politique, de la discipline, la fidélité sans faille, la disponibilité et la mise à contribution des compétences des uns et des autres et des autres à l’atteinte de l’objectif commun, le refus et le rejet de tout comportement politique opportuniste tendant à nuire à la cohésion de l’opposition politique congolaise ou à ses intérêts.

Signalons que tous les Partis politiques de l’opposition congolaise expriment leur détermination à œuvrer sans relâche pour l’aboutissement et la défense des engagements contenus dans ledit ’’Manifeste’’ sans conflit d’intérêt et de quelque nature que ce soit.
Dans son mot de circonstance, à l’occasion de cette rentrée politique des Partis de l’opposition congolaise, l’honorable Pascal Tsaty-Mabiala, Premier Secrétaire de l’UPADS et chef de file de l’opposition, a salué l’abnégation et la volonté de vaincre des uns et des autres, pour l’aboutissement de ce travail ardu. « Après plusieurs mois de contacts fraternels, de main tendue et de travail soutenu, nous arrivons enfin à ce rassemblement qui configure l'Opposition politique congolaise que nous avons la charge de conduire ».

« Simple hasard de calendrier, la présente rentrée politique intervient à un (1) mois du 65ème anniversaire de l'accession de notre pays à la souveraineté nationale et à huit (8) mois d'une échéance majeure, à savoir : l'élection du Président de la République », a-t-il fait remarquer.
Le chef de l’opposition a ainsi rassuré que, « il n'est pas moins élégant de rappeler que ce système de dévolution du pouvoir, au-delà de faire respecter la volonté du souverain primaire, privilégie la règle de l'alternance. Celle-ci induit la division de la classe politique en deux camps. Celui des vainqueurs qui gouvernent d'une part, et d'autre part celui des perdants qui forment l'opposition ».

« C'est pourquoi, fidèles à notre vision politique, et dans l'acceptation de la différence, nous avons proposé aux forces vives de la Nation le "Pacte Républicain", afin de sublimer les valeurs d'apaisement, de solidarité, de partage et de dialogue pour que la Nation congolaise se construise plus durablement dans la Paix et la concorde.
C'est la traduction juste et concrète de la culture africaine du "Mbongui", du consensus permanent, permettant d'éloigner toutes formes d'exclusion à l'origine des conflits ou de violences politiques.
Croyez-moi, chers collègues, tout ceci n'est pas antinomique avec les principes universels de la démocratie que sont entre autres la participation citoyenne, la liberté d'expression, l'égalité devant la loi et le respect des droits fondamentaux », a-t-il déclaré.
« Cette rentrée politique nous donne l'occasion de survoler la situation socio-économique nationale.
Dans notre rôle, nous avons le devoir de dire au peuple congolais que les indicateurs qui concourent à l'évaluation fonctionnelle de l'État sont préoccupants. La propagande du pouvoir ne saurait longtemps occulter la réalité.
Tout point de vue considéré, les faiblesses du Gouvernement de la République demeurent son incapacité à anticiper dans la prise de décisions courageuses, et surtout son manque de rigueur dans la gestion des finances publiques », a constaté Tsaty-Mabiala.

« Les conséquences qui en découlent ont pour point culminant la misère indescriptible du peuple, alors que paradoxalement les gouvernants et leurs proches exhibent de façon ostentatoire leurs colossales fortunes », a-t-il souligné.
En rappel, ce ’’Manifeste des Partis politique de l’opposition congolaise’’ a été fait et adopté à Brazzaville, le 17 avril 2025.
VALDA SAINT-VAL/Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-07-16 03:04:19
Selon un communiqué de l’UNICEF et de l’OMS, publié simultanément à Genève et à New York, le 15 juillet 2025, en 2024 passé, 89% des nourrissons à travers le monde, soit près de 115 millions, ont reçu au moins une dose du vaccin contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche (DTC), et 85% (soit quelque 109 millions), l’intégralité des trois doses recommandées, selon de nouvelles données sur la couverture vaccinale nationale publiées aujourd’hui par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF).
Cependant, par rapport à 2023, ces chiffres montrent que 171.000 enfants supplémentaires ont reçu au moins une dose du vaccin DTC, et un million d’enfants supplémentaires, l’intégralité des trois doses. Si cette augmentation n’est pas spectaculaire, elle indique néanmoins que les pays ne cessent de progresser dans leurs efforts pour protéger les enfants, et ce, en dépit d’un contexte marqué par des défis croissants.

Cependant, malgré ces progrès constants, près de 20 millions de nourrissons n’ont pas reçu au moins une dose du vaccin DTC l’année dernière. Parmi ces nourrissons figurent 14,3 millions d’enfants « zéro dose » qui n’ont jamais été vaccinés, tous vaccins confondus. Ce sont 4 millions d’enfants non vaccinés de trop pour atteindre la cible de 2024 nécessaire pour rester en bonne voie pour réaliser les objectifs du Programme pour la vaccination à l’horizon 2030, ainsi que 1,4 million d’enfants supplémentaires par rapport à 2019, l’année de référence pour mesurer les progrès.
« En sauvant des vies, les vaccins permettent aux individus, aux familles, aux communautés, aux économies et aux nations de prospérer », rappelle le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS. « Il est encourageant de constater que le nombre d’enfants vaccinés ne cesse d’augmenter, même s’il nous reste encore beaucoup de travail à accomplir. Cependant, les coupes budgétaires drastiques dans l’aide au développement, conjuguées aux fausses informations entourant l’innocuité des vaccins, menacent d’anéantir des décennies de progrès. L’OMS reste déterminée à travailler avec ses partenaires afin d’aider les pays à mettre au point des solutions locales et à accroître les investissements nationaux pour que tous les enfants puissent bénéficier du pouvoir salvateur des vaccins ».
La persistance de la non-vaccination et de la vaccination insuffisante des enfants est souvent due à une combinaison de facteurs, parmi lesquels un accès limité aux services de vaccination, des perturbations dans les approvisionnements, les conflits et l’instabilité, et les fausses informations entourant les vaccins.
L’accès aux vaccins reste profondément inégal :
D’après les données provenant de 195 pays, depuis 2019, au moins 90% des enfants ont systématiquement reçu la première dose du vaccin DTC dans 131 pays, mais aucun progrès significatif n’a été enregistré pour élargir ce groupe. Parmi les pays ayant vacciné moins de 90% des enfants en 2019, seuls 17 ont réussi à augmenter leur taux de couverture vaccinale au cours des cinq dernières années. Parallèlement, les progrès ont stagné ou reculé dans 47 pays, dont 22 pays qui avaient réussi à atteindre ou à dépasser l’objectif de 90% en 2019, mais dont les résultats ont baissé depuis.

Les données montrent que les conflits et les crises humanitaires peuvent rapidement éroder les progrès en matière de vaccination. Seuls 26 pays, tous touchés par une situation de fragilité, de conflit ou de crise humanitaire, abritent un quart des nourrissons du globe, lesquels représentent la moitié de tous les enfants non vaccinés à travers le monde. Plus inquiétant encore, dans la moitié de ces pays, le nombre d’enfants zéro dose a fortement augmenté, passant de 3,6 millions en 2019 à 5,4 millions en 2024, ce qui souligne la nécessité d’inclure la vaccination dans les interventions humanitaires.
Au cours de l’année écoulée, le nombre d’enfants zéro dose et insuffisamment vaccinés a baissé de
600.000 dans les 57 pays à faible revenu soutenus par Gavi, l’Alliance du vaccin, indiquant une amélioration de la couverture vaccinale. Si jamais autant d’enfants n’avaient été protégés contre autant de maladies dans les pays soutenus par Gavi, ces derniers continuent toutefois de se heurter à des défis majeurs en raison des conflits et de la croissance démographique. Parallèlement, des signes de recul apparaissent dans les pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure et dans les pays à revenu élevé qui parvenaient jusque-là à maintenir une couverture d’au moins 90%. Or, toute baisse de la couverture vaccinale, même légère, peut considérablement accroître le risque d’épidémies et exercer une pression supplémentaire sur des systèmes de santé déjà surchargés.
« Si nous pouvons nous réjouir d’avoir réussi à administrer des vaccins vitaux à davantage d’enfants, des millions ne sont toujours pas protégés contre des maladies évitables. Or, cette situation devrait tous nous inquiéter », met en garde Catherine Russell, Directrice générale de l'UNICEF. « Nous devons nous montrer déterminés à agir dès maintenant afin de surmonter les obstacles auxquels nous faisons face, tels que la réduction des budgets de santé, la fragilité des systèmes de santé, les fausses informations et les restrictions d’accès induites par les conflits. Aucun enfant ne devrait mourir d’une maladie que nous savons éviter ».
Élargir la protection contre les maladies évitables par la vaccination :
Malgré ces défis, les pays, en particulier ceux soutenus par Gavi, continuent d’introduire et de déployer à grande échelle des vaccins, notamment contre le papillomavirus humain (HPV), la méningite, l’infection à pneumocoque, la poliomyélite et les rotavirus.
Par exemple, le déploiement à grande échelle du vaccin anti-HPV dans de nombreux pays et les efforts de revitalisation entrepris par des pays l’ayant déjà introduit ont permis d’augmenter la couverture mondiale de 4% au cours de l’année passée. En 2024, 31% des adolescentes répondant aux critères à travers le monde ont reçu au moins une dose du vaccin anti-HPV, et la plupart de ces doses ont été administrées dans des pays observant un schéma vaccinal à dose unique. Si ce chiffre reste éloigné de la cible de 90% à atteindre d’ici à 2030, il est néanmoins bien supérieur à la couverture de 17% enregistrée en 2019.
« Les taux de couverture de l’ensemble des vaccins soutenus par Gavi ont augmenté en 2024, ce qui signifie qu’un nombre sans précédent d’enfants ont été protégés dans les pays aux revenus les plus faibles », se félicite la Docteure Sania Nishtar, Directrice exécutive de Gavi, l’Alliance du vaccin. « La croissance démographique, la fragilité et les conflits constituent toutefois des obstacles majeurs à l’atteinte de l’équité, portant préjudice aux enfants et aux communautés les plus vulnérables. Les gouvernements et les partenaires devront impérativement maintenir leur niveau d’engagement si nous voulons sauver des vies et protéger le monde contre les flambées de maladies infectieuses ».
La couverture vaccinale contre la rougeole s’est également améliorée, le pourcentage d’enfants ayant reçu la première dose et la seconde dose du vaccin ayant légèrement augmenté par rapport à l’année précédente, passant respectivement à 84% et 76%. Bien que deux millions d’enfants supplémentaires aient été vaccinés en 2024 selon les estimations, cette couverture reste très en deçà de la couverture de 95% à atteindre dans chaque communauté pour prévenir les épidémies.
Plus de 30 millions d’enfants restent insuffisamment protégés. En conséquence, le nombre de pays connaissant des épidémies importantes ou perturbatrices augmente considérablement. Dans le cas de la rougeole, ce chiffre a quasiment doublé entre 2022 et 2024, passant de 33 pays concernés à 60.
La promesse de protéger chaque enfant est menacée :
Bien que la demande de vaccination des enfants au sein des communautés reste élevée et que la protection contre d’autres maladies s’élargisse, les dernières estimations mettent en évidence une évolution inquiétante. Les déficits de financement nationaux et mondiaux, l’instabilité planétaire croissante et l’augmentation des fausses informations entourant les vaccins menacent de freiner davantage les progrès, voire de les annuler, ce qui risquerait d’entraîner des flambées de maladies graves et de décès provoqués par des maladies évitables par la vaccination.

L’OMS et l’UNICEF appellent les gouvernements et les partenaires pertinents à :
VALDA SAINT-VAL/Les Echos du Congo-Brazzaville/Source : UNICEF-Congo
Créé le 2025-07-16 02:28:46
À l’initiative conjointe des Républiques gabonaise et française, facilitatrices du Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo (PFBC), Libreville a abrité, du 9 au 12 juillet 2025, une conférence régionale sur la criminalité environnementale et le conflit homme-faune. Objectif : renforcer la coopération sous-régionale et internationale face aux menaces croissantes sur les écosystèmes forestiers. Un rendez-vous d’envergure régionale qui a bénéficié du soutien institutionnel de la Commission des Forêts d’Afrique centrale (COMIFAC), de la Communauté Économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), ainsi que de plusieurs partenaires techniques et financiers internationaux, faisant ainsi de Libreville la capitale de la diplomatie environnementale.
Cette conférence a réuni gouvernements, chercheurs, ONG, bailleurs et représentants des communautés locales pour coordonner les réponses aux trafics illicites de ressources naturelles et aux conflits liés à la faune.

Outre les sessions officielles, des espaces de réseautage, des expositions thématiques et des événements parallèles favorisant la circulation des connaissances entre chercheurs, ONG, décideurs politiques et communautés locales, une attention particulière a été portée à la valorisation du capital naturel forestier, à la transhumance pastorale transfrontalière et à la sécurisation des territoires écologiques, à une gouvernance partagée des ressources naturelles du Bassin du Congo.

L’accent a été mis sur la coopération interinstitutionnelle, la montée en compétence des acteurs locaux et l’implication de la société civile dans la surveillance, la prévention et la gestion des conflits environnementaux.
Alors que le Bassin du Congo reste le deuxième plus grand massif forestier tropical de la planète, cette conférence a marqué une étape décisive dans la lutte contre les menaces qui pèsent sur ce patrimoine écologique vital pour l’Afrique et le monde.

Il faut savoir que la criminalité environnementale est la 4e activité illégale la plus lucrative ; elle génère plus de 258 milliards de dollars USD par an mondialement.
Cette thématique a déjà été au cœur du récent ouvrage de l’écrivain chercheur congolais, le Docteur Michel Innocent Peya : « La criminalité écologique et environnementale - Plaidoyer de Denis Sassou N’Guesso pour une justice verte face au silence des États et à la détérioration de la planète ».
Ce livre paru en février 2025 aux Éditions Tropiques Littéraires à Paris, traite de ce que, la criminalité environnementale n’est plus seulement un enjeu majeur pour les États du monde, elle est devenue à ce jour l’une des principales menaces existentielles pour la planète.
Cet ouvrage qui a donné une vision scientifique et réfléchie aux assises de Libreville, a été mis à la portée des officiels et de nombreux participants tant à la cérémonie d’ouverture que dans les différents ateliers. Un livre à la thématique évocatrice et très enrichissante selon les participants qui ont salué avec force et détermination le plaidoyer du leader écolo-visionnaire Denis Sassou-N’Guesso pour une justice verte face au silence et à la détérioration de la planète.
A Libreville, dans les couloirs des négociations climatiques, la contribution de l’ambassadeur des Droits et devoirs de l’humanité et de l'environnement, véritable défenseur des idées écologiques et environnementales de Denis Sassou-N’Guesso pour la préservation des écosystèmes, a été saluée comme une "bouffée d'oxygène".

Un stand grandeur nature a été même pavoisé aux effigies des Présidents Denis Sassou-N’Guesso du Congo et Brice Clotaire Oligui Nguema du Gabon tous engagés dans la lutte pour la protection de l’environnement, par l’écrivain-chercheur au caractère secret, qui est devenu au fil du temps " le messager du Congo dans le cadre de l’action pour la protection de l’environnement".

Les ouvrages du Docteur Michel Innocent Peya ont été exposés dans ce stand visité par de nombreux participants intéressés notamment par ce livre qui porte sur le sujet au menu des échanges de cette conférence à Libreville.
Tous ont exhorté l’auteur à publier les tomes 2 et 3 de ce chef d’œuvre, afin de mieux comprendre les enjeux impulsés par la vision écologique du Président congolais, Denis Sassou-N’Guesso.

Une publication qui vient à point nommé parce que le monde est à la croisée de chemins et commence à prendre davantage conscience de ce fléau qui mine non seulement l’environnement, mais aussi les populations qui vivent dans cet environnement.
Pour le Docteur Michel Innocent Peya, « Les prédations sur la biodiversité, qui peuvent conduire à des risques d’extinction des espèces, et la hausse des pollutions volontaires bouleversent les équilibres naturels et mettent en danger les populations et le monde de demain. Face à cette situation, les normes et conventions spécifiques à l’environnement sont peu contraignantes et facilement contournables par les organisations criminelles. C’est pourquoi chaque pays doit mener, en collaboration avec les autres, des actions de renseignement et de répression au niveau douanier et policier sur le plan judiciaire, financier et patrimonial, dans un cadre international renforcé. »

Avouons que ce livre qui porte sur le sujet au menu des échanges de Libreville s’inscrit dans une véritable suite des idées pour l’auteur qui en quelques sortes faits une synthèse des actions multiformes de diplomatie climatique menées dans ce sens et pour lesquelles il s’est souvent impliqué en quasi VRP de l’action écolo-visionnaire du Président Denis Sassou-N’Guesso, car la sensibilisation est une forme d’action, plus l’information est relayée, selon Michel Innocent Peya, plus elle aura de chance d’arriver aux oreilles des gouvernements de chaque pays qui pourront ainsi agir en conséquence.
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Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photos : DR
Créé le 2025-07-15 18:06:06
Depuis quelques temps, des couples ‘’bloqués’’ en plein acte sexuel dans des hôtels de passe, sont livrés à la vindicte populaire par les tenanciers des hôtels. En expulsant des lieux ces personnes, le hôteliers se livrent à des atteintes à la pudeur, pourquoi pas à l'atteinte à la dignité humaine, des faits repréhensibles par la loi. Entre curiosité et étonnement, chacun y va de son interprétation, arguant parfois une action mystique du conjoint cocu. Pourtant, il n’en est rien de tout cela. C’est plutôt la femme qui est malade, souffrant de ‘’vaginisme captif’’. Et cela peut se soigner.
Le vaginisme est un trouble sexuel qui touche le vagin de la femme. Il se manifeste par une contraction totalement involontaire des muscles du plancher pelvien.

Ce trouble empêche toute pénétration vaginale, voire provoque une rétention du pénis après la pénétration. Cette affection vaginale peut être causée par des facteurs physiques ou psychologiques, et peut entraîner une anxiété sexuelle importante chez les femmes qui en souffrent.
Beaucoup d’hommes confrontés à cette situation avec leur partenaire prise en flagrant délit d’adultère, arguent un fait mystique dont ils auraient le contrôle.
Selon le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF), environ 1 % des femmes en âge de procréer en France seraient victimes de vaginisme. Ce trouble représenterait également entre 6 et 15 % des consultations en sexologie.
Au Congo, même si on en dispose pas de statistiques, le phénomène de ‘’penis captivus’’ existe bel et bien, mais n’a pas le caractère de sévérité que la légende lui fait revêtir.
Et s’il se présente, selon certains médecins, il y a un geste simple qui peut débloquer la situation. Celui-ci est un toucher rectal (pénétration des doigts dans l’anus de la femme). Cela va provoquer un réflexe de décontraction des muscles du périnée et débloquer la situation.
Les causes du vaginisme peuvent être physiques ou psychologiques. En réalité, on ne connaît pas très bien les mécanismes qui entraînent cette contraction involontaire des muscles du périnée. Toutefois, les médecins s’accordent à dire que le vaginisme est le résultat d’une combinaison de plusieurs éléments :
Des facteurs physiques : les muscles de la zone périnéale se contractent de façon bien réelle. Ces contractions sont involontaires et incontrôlables. Aucun obstacle physiologique ne peut expliquer l’impossibilité de la pénétration, mais des facteurs hormonaux expliquent parfois ce phénomène.
Des facteurs psychologiques : les femmes sujettes au vaginisme ressentent généralement de la peur, de l’appréhension ou encore de l’angoisse à l’idée d’avoir un rapport sexuel. C’est cette peur subconsciente qui fait qu’en présence d’un partenaire illégitime, les muscles pelviens se contractent davantage, alors qu’avec le partenaire de tous les jours le sentiment d’apaisement et donc de confiance aidant, les muscles pelviens se relâchent. Ce n’est pas l’action des prétendus fétiches de l’homme qui auraient emprise sur la femme.

Plusieurs situations peuvent ainsi déclencher un vaginisme, telles que : des infections urinaires et/ou génitales à répétition (mycose vaginale) ;
un défaut de lubrification notamment durant la ménopause (vagin sec) ;
un syndrome de Rokitansky (vagin serré) ;
une dyspareunie (douleurs pendant les rapports) ;
des troubles à la suite d’un accouchement ;
le stress ;
la méconnaissance de son corps ou une mauvaise image de son corps ;
une éducation religieuse ou sexuelle stricte ;
un trouble de l’identité sexuelle ;
la peur de tomber enceinte ;
une angoisse généralisée à l’idée d’avoir des rapports ;
des violences sexuelles passées.
Les causes du vaginisme peuvent donc être très diverses. Chaque femme a sa propre histoire et son propre rapport au corps et à la sexualité. Mais dans la grande majorité des cas, le vaginisme est d’ordre psychologique et non pas physique. Il convient donc de comprendre la cause profonde afin de mettre en place un traitement adapté.
Pour guérir du vaginisme, plusieurs approches peuvent être envisagées. L’équilibre sexuel et affectif de la femme et du couple peut se voir affecté. La femme souffrant de vaginisme ressent souvent une baisse de l’estime de soi et peut avoir le sentiment de ne pas être une femme. Il est important de noter que le vaginisme peut être soigné.
Le traitement du vaginisme dépend de la cause sous-jacente. Dans le cas d’une cause physique (petit vagin, manque de lubrification, mycoses, etc.), une sage-femme peut aider à l’élargissement du vagin grâce à des exercices de relaxation pelvienne et à des massages. La lubrification vaginale peut également être utilisée pour aider à réduire la douleur vaginale.
Dans le cadre d’un vaginisme d’origine psychologique, une thérapie cognitivo-comportementale peut être utilisée pour aider à traiter le trouble sexuel. Cette thérapie aide à comprendre et à surmonter les facteurs psychologiques qui contribuent au vaginisme.
La communication dans le couple est également primordiale pour aider à surmonter le vaginisme, car le vaginisme captif ne se manifeste pas seulement en cas d'adultère. Le ''propriétaire des lieux'' peut aussi être retenu prisonnier.
Dans le cas d'une relation sexuelle après une dispute par exemple, le stress de la femme peut contracter davantage ses muscles pelviens en signe de protection et retenir captif l'organe de son propre conjoint. C'est ensuite, avec le repos et l'appaisement qu'il se libère de l'étreinte.
Les partenaires peuvent apprendre à se connaître et à apprivoiser leur corps grâce à des techniques de sexologie. D’ailleurs, l’accompagnement d’un sexologue ou d’un psychothérapeute est fortement recommandé.
Ceci dit, ce comportement des hôteliers consistant à livrer à la vindicte les couples en phase de ‘’vaginisme captif’’ actant une atteinte à la pudeur, devrait faire l’objet de véritable rappel à l’ordre, voire de sanctions drastiques, de la part des autorités.
Sans encourager la relation adultérine ou d’infidélité, ce qui face à la loi est tout de même sujette à caution pour une femme non reconnue mariée, le reflexe premier pour les hôteliers, consisterait à protéger ces couples pris en défaut, puis saisir le corp médical, pas les Forces de l’ordre, car il n’y a rien de repréhensible dans le fait qu’un couple soit ‘’coincé’’ ou qu’il ait une relation adultérine, ce qu’il faut prouver, encore que... Quitte à leur faire payer le surplus de temps passé dans la chambre, en attendant que se normalise la situation.
La définition exacte de l’adultère reste donc floue et la qualification de faits en infidélité ou adultère est, la plupart du temps, laissée à la seule appréciation du juge.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-07-14 19:59:11
Au Congo, plusieurs milliers de ponts routiers mériteraient des travaux de rénovation. A Tanlagaï, dans le 6e arrondissement de Brazzaville, l'un d'eux, reliant l’avenue de l’Intendance à Marien Ngouabi, est dans un état inquiétant et les habitants redoutent qu'un accident survienne.
Depuis plusieurs années, des jeunes bénévoles, étranglés par le chômage, se battent avec des moyens de bord pour pouvoir réaliser des travaux rudimentaires pour son maintien.
Le matériel métallique utilisé pour sa construction est fortement détérioré, s'effrite, tombe en morceau, la structure en acier est visible à l'œil nu... A Talangaï, cette passerelle est clairement vétuste et la situation s'aggrave de jour en jour. Elle a besoin d'importants travaux pour être rénovée et redevenir totalement sécurisée.
Des piétons inquiets
Ce pont perd de sa solidité et expose ses usagers au risque de finir leur course dans la rivière Tsiémé.
« Dans l'état où il est, un de ces jours, ça va tomber », prédit un habitué. Un autre s'inquiète : « Un jour, quelqu'un n'aura pas de chance et ça va s'écrouler. » Tous ont peur que survienne un accident. Même les piétons accélèrent la cadence pour passer le plus vite possible de l'autre côté : « Quand je passe avec mes petits-enfants, je ne veux pas qu'ils s'approchent de la barrière car ça se dégrade de plus en plus. » D'autres aimeraient éviter de prendre cette route de secours, située sur la rue Maloukou : « On y passe parce qu'on n'a pas le choix, sinon on est obligé de faire tout le tour du quartier. Mais on y passe vite », assure une mère de famille.
Le pont reliant l’avenue de l’Intendance à Marien Ngouabi à Talangaï, dans le 6ᵉ arrondissement de Brazzaville, n'est pas le seul dans cette situation.
Plusieurs milliers de ponts routiers au Congo sont délabrés et auraient besoin de réparations.
En attendant, il faut peut-être mettre ce pont sous surveillance renforcée.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photo : DR
Créé le 2025-07-12 10:49:30
Alors qu'ils sont au cœur du confort financier de l'État en ces temps où le pétrole ne fait vraiment pas recette, le ministre congolais des Finances, Christian Yoka, a sensibilisé les agents des douanes du Kouilou aux effets néfastes de la corruption sur la croissance du pays.
« Je ne suis pas ravi. Après six mois en fonction, ce qui me remonte de ce département n’est pas positif. Trop d’allusion à des fraudes…On ne peut pas continuer comme ça », a martelé Christian Yoka, lors d’une visite de travail à Pointe-Noire.

L’argentier du Congo qui a révélé l’ampleur du phénomène au sein de l’administration douanière, a promis de sanctionner, sans trembler , si rien ne change d’ici peu en ce qui concerne la corruption et d’autres pratiques contraires à l’éthique des agents des douanes au Kouilou.
L’une des difficultés à réformer l’administration congolaise vient de l’absence ou de la faiblesse des instruments appropriés de contrôle de l’action publique. Or, il existe une relation directe entre les mauvaises pratiques, la corruption et l’absence de résultats, de telle sorte qu’une amélioration de la gouvernance entraîne, en ce qui concerne la douane, un relèvement mécanique des recettes budgétaires et la facilitation des échanges.
La douane est régulièrement citée parmi les principaux terreaux de la corruption au Congo-Brazzaville. Les enquêteurs ont également découvert des modes de vie extravagants chez les douaniers. Certains d’entre eux possèdent des propriétés luxueuses à Pointe-Noire et dans d’autres villes du pays, ainsi que d’importants comptes bancaires. D’autres possèdent plusieurs terrains, des camions, des bus et plusieurs voitures de luxe.
En octobre 2024, six cadres des douanes ont été suspendus de leurs fonctions, selon une note de service signée le 9 octobre de la même année par le directeur général des douanes et droits indirects, Guenolé Mbongo Koumou.
A quelques exceptions près, la corruption est devenue endémique au Congo-Brazzaville et sévit à toutes les étapes de quelque processus que ce soit, particulièrement lorsque de fortes sommes sont en jeu.
Dans son message sur l’état de la Nation du 29 décembre 2018, le Président congolais avait déclaré que « Face aux antivaleurs, il n’y aura ni bouclier de protection pour les uns, ni rampe de sanctions pour les autres. Il n’y aura ni menus fretins, ni gros poissons, tout passera dans la nasse de la justice ».
Denis Sassou-N’Guesso avait rappelé que la Haute Cour de Justice qui venait d’être installée dans ses attributions devait être urgemment dotée de textes de fonctionnement, afin de s’atteler à sa mission de poursuites de hauts fonctionnaires en délicatesse avec la loi.
« Désormais, à tous les échelons de l’État, chaque acteur est exposé à la rigueur de la loi. Les têtes tomberont certes, mais dans le respect d’une justice indépendante, expurgée de toute pression », a-t-il dit.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-07-12 09:16:44
C’est une visite surprise de terrain et hautement symbolique qu’a effectué, vendredi 11 juillet 2025, le Président de la République, Denis Sassou-N’Guesso, en parcourant plusieurs axes stratégiques de la capitale économique. Accompagné du Premier ministre et de quelques membres du gouvernement, le Chef de l’État a visité tour à tour les chantiers de voiries urbaines de la RN4, à hauteur du collecteur de Siafoumou et au centre-ville sur l'avenue Bitelika Ndombi. Le numéro un congolais a pu constater l’avancée tangible des travaux qui incarnent la volonté de transformation urbaine portée par l’exécutif pour améliorer les conditions de vie des populations de Pointe-Noire.
Réaffirmant son engagement personnel à suivre de près chaque étape du programme, présenté comme un pilier majeur du nouveau modèle de développement urbain, et séance tenante, le gouvernement a reçu des instructions fermes du Chef de l’Etat, en visite privée à Pointe-Noire, pour la poursuite et la finition des travaux dans les délais prescrits.

Conscient des besoins sociaux de ses compatriotes, Denis Sassou-N’Guesso, avait lancé il y a plusieurs mois, de nombreux projets dans la ville océane notamment, les chantiers de voiries urbaines.
Ce programme d’urbanisation, ambitieux et structurant, vise à métamorphoser la capitale économique du Congo-Brazzaville pour en faire une ville moderne, inclusive et durable. Il s’agit de répondre aux besoins réels des populations en matière de mobilité, mais aussi de préservation de l’environnement urbain.

Cela témoigne de la détermination du Chef de l'État d'impulser un développement harmonieux et équitable sur l’ensemble du territoire national.

Ce projet des voiries urbaines, attendu depuis plusieurs années, constitue un tournant majeur pour les habitants de la ville de Pointe-Noire.

Et cette présence sur le terrain du Président de la République sonne comme un signal fort adressé aux exécutants et aux citoyens : l’État veut bâtir et il entend le faire vite, bien, et avec tous.

Deuxième ville du Congo, capitale économique d'où est extrait le pétrole, Pointe-Noire a un réseau routier dévasté. Pour le réaménager, les autorités ont lancé un vaste chantier début 2024.
Mais, un an après leur démarrage, la population affirme que les travaux n’avancent pas.
Le gouvernement a lui promis de « faire beaucoup avec peu », en évoquant la crise économique actuelle.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photos : DR
Créé le 2025-07-12 08:07:31
Si le phénomène de chique se remarquait naguère dans les villages, il a désormais cours même dans les grands centres urbains où on note une prolifération des chiques au point que cela devient presque endémique d’année en année. Jamais, les services d’hygiène ou de santé n’en mènent des campagnes de prévention ni n’en dressent des statistiques pour évaluer l’étendue de la menace qui pour eux, est classée comme une nuisance, plutôt qu’une maladie. Pourtant, les conséquences peuvent en être catastrophiques…
À Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie Owando ou Ouesso, quaisiment dans les grands centres urbains et surtout dans les quartiers périphériques, il est fait de plus en plus état de cas de chiques surtout chez les enfants et adolescents qui en cette période de vacances et de saison sèche, ont pour entre autre activités, que celle de jouer à même le sol, parfois les pieds nus. Ils s’exposent ainsi à l’envahissement des chiques.
Tunga penetrans, ou Sarcopsylla penetrans est une espèce de petites puces tropicales, plus connue sous le nom vulgaire de « puce chique ».
La pénétration dans l'épiderme humain de femelles fécondées de Tunga penetrans provoque la tungose, ou sarcopsyllose, car seule la femelle pénètre dans la peau des pieds, à l’intérieur de laquelle elle élabore ses œufs (étuve naturelle).
La pénétration cutanée passe le plus souvent inaperçue et, en 4 à 5 jours, la puce se gorge de sang, son abdomen rempli d’œufs se distend, produisant de ce fait une tension, responsable d’une symptomatologie douloureuse. Les œufs sont ensuite expulsés sur le sol et deviennent des larves, puis des puces en un cycle d’une quinzaine de jours.
L’homme, hôte habituel, ainsi que des animaux, en particulier les porcs, sont contaminés par contact direct de la peau avec le parasite.
Même si la présence de chique dans la peau n’est pas bien méchante, au plan sanitaire, (cette présence se manifestant par une douleur modérée et même de douces démangeaisons berçantes), il n’en demeure pas moins que les conséquences peuvent être bien plus graves, chez des personnes prédisposées à certaines pathologies de la peau, ou très sensibles aux lésions cutanées, les diabétiques par exemple. Il peut apparaitre une surinfection, voire des cas de tétanos, si les matériaux d’extraction du ‘’ntounga’’ ou ‘’mayanzi’’, ne répondent pas aux règles d’asepsie.

Les complications du genre panaris ou abcès, sont dues au fait que l’extirpation n’est pas suivie de l’application d’un antiseptique.
Au village, les anciens ont pour précaution, de passer le pointu de la tige servant à extraire la chique par le feu. Un peu comme lorsque, faute d’autoclave, on brûle les instruments de petite chirurgie avec de l’alcool, avant l’opération.
Naturellement, de ces complications inhérentes au manque d’asepsie de l’objet d’extraction de la chique, peut dans les cas extrêmes, provenir la mort.
Bien-sûr que dans la sociologie congolaise, la survenance d’un décès, suite à une extraction de chique provoquera un véritable branle-bas de combat contre les présumés sorciers de la famille. Les vieux et vieilles ainsi que les chauves feraient l’objet de véritables expéditions punitives de la part des jeunes qui ne s’expliqueraient pas que l’on meure de l’extraction d’une chique.
Ce sont justement ces complications qui débouchent sur d’autres pathologies qui devraient pousser les pouvoirs publics à s’intéresser au problème qui devient à l’évidence, un phénomène de santé publique, en dehors des aspects esthétiques, des orteils déformés, voire de pieds palmés. Il est conseillé pour éviter ces désagréments de ne pas se promener nu-pieds dans les terrains sablonneux car la marche pieds nus ou sans chaussettes favorise la contamination.
D’autre part, si les adultes qui jouissent des conditions d’hygiène quasi permanentes sont moins exposés aux chiques, les enfants par contre devraient bénéficier de davantage d’attention de la part des parents qui en ces temps de vacances, relâchent quelque peu l’hygiène, au point que les enfants s’endorment parfois s’en s’être lavés au préalable, permettant ainsi aux puces qui se sont logées dans les orteils, de pénétrer sous la peau dans la nuit.

Même s’il n’existe pas à l’état médicamenteux, le traitement consiste dans la forme simple en l’extraction de manière aseptique et non sanglante du parasite dans son intégrité sans le léser avec un vaccinostyle ou une aiguille bien souvent en tige de bambou. Après désinfection locale, on récline l’orifice cutané. Détruire ensuite les chiques extraites au moyen du feu, car le contact de celles-ci avec le sol démultiplie les larves, provoquant à l’évidence une prolifération.

Ainsi, la prophylaxie repose donc sur le port de chaussures fermées et de chaussettes dans les zones exposées et sur une bonne hygiène corporelle des pieds.
À défaut d’un bain, se laver surtout les pieds le soir au coucher et vérifier si une puce ne tente pas de s’incruster dans la peau, notamment sous les ongles.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-07-10 21:59:50
La République du Congo célèbre le 15 août 2025 le 65ème anniversaire de son accession à la souveraineté internationale. Pour cet événement de haute portée historique, le logo et le thème officiel sont désormais connus. Deux attributs des festivités qui sont chargés de signification.
« Mobilisés dans la paix, ensemble poursuivons la marche du développement », c’est le thème autour duquel graviteront les festivités du 65ème anniversaire de l’accession de la République du Congo à l’indépendance.
En dépit des impondérables du reste surmontables, ce thème fédérateur fixe l’attention de l’opinion nationale et internationale, sur l’utilité de la paix, l’intérêt d’être mobilisés, dans l’unité et la nécessité d’une continuité dans l’action, pour atteindre notre aspiration au développement.
L’autre attribut de la fête de l’indépendance nationale est le logo. Il s’agit d’un graphique comprenant la carte du Congo sur fond vert, à la droite de laquelle se greffe le nombre ‘’65’’ en jaune et rouge, surmonté de l’appellation du pays, le tout imbriqué de manière simple, sobre, mais expressive.
Il s’agit aussi d’un agencement iconographique qui par son design rappelle les trois couleurs du drapeau national et imprime l’identité visuelle de cette célébration, dans sa triple dimension solennelle, festive et symbolique.

En effet, le fond vert de la carte du Congo, rappelle au premier regard la forêt, espace de biodiversité symbolisant non seulement le Bassin du Congo, deuxième poumon écologique de la planète après l’Amazonie, au cœur duquel est fièrement implanté le Congo, mais aussi et surtout le concept novateur de la décennie mondiale de l’afforestation et du reboisement, portée à travers la planète par le Congo et son Président.

Le jaune et le rouge formant le nombre ‘’65’’, nombre d’années d’indépendance du Congo, sont à la fois symboles d’optimisme d’un Peuple dans cet idéal partagé, d’édification d’une Nation riche et prospère, de la passion de vaincre et de la vitalité devant l’épreuve, de l’Amour de la Patrie et de la détermination à la préserver.
Le logo et le thème ainsi déclinés, agrémenteront le 65ème anniversaire de l’indépendance nationale, dont le clou des festivités sera le défilé militaire et civile au Boulevard Alfred Raoul.


Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-07-10 21:06:49
Dans sa lutte contre la corruption à travers la HALC (Haute Autorité de Lutte contre la Corruption) depuis sa création en 2020, le Congo poursuit bon an mal an son combat dans l’éradication de ce fléau. A l’occasion de la célébration de la 9e journée africaine de lutte contre la corruption, qui a pour thème : « Promouvoir la dignité humaine dans la lutte contre la corruption », le président de cette institution de bonne gouvernance de la République du Congo, Emmanuel Ollita Ondongo a, au cours d’une déclaration y relative, rendue publique, ce 10 juillet 2025 un message dans lequel il révèle que la République du Congo est actuellement classée au 151e rang des Etats les moins corrompus du monde, selon Transparency International. Voici la déclaration de Monsieur Emmanuel Ollita Ondongo, président de la HALC, à propos de cette 9e édition de la Journée africaine de lutte contre la corruption :
« Mesdames et Messieurs,
Le Congo, notre pays, à l'instar des autres États Africains, célèbre le 11 juillet 2025, la Journée Africaine de Lutte contre la Corruption en souvenir de l'adoption, il y a vingt-deux (22) ans, à Maputo au Mozambique, de la Convention de l'Union Africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption.
Cette année marque, ainsi, la 9e édition de sa commémoration. Elle place ladite journée sous le thème : « Promouvoir la dignité humaine dans la lutte contre la corruption ».

La dignité humaine est un concept fondamental qui souligne la valeur intrinsèque de chaque être humain illustré par le respect de l'intégrité indépendamment de ses caractéristiques.
Le philosophe allemand Emmanuel Kant définissait la dignité humaine comme « le fait que la personne ne doit jamais être traitée seulement comme un moyen, mais toujours aussi comme une fin en soi ». La dignité humaine est ainsi l'essence même des droits de l'Homme.
Le thème de cette neuvième célébration, à l'aube de la troisième décennie de l'adoption de la Convention, est un appel à l'ensemble des acteurs impliqués dans la lutte contre la corruption, d'intégrer la dignité humaine dans leurs initiatives, de l'intérioriser afin de prémunir les personnes, notamment les plus vulnérables, contre les effets pernicieux de la corruption. C’est aussi, à n’en point douter, un appel à aligner la lutte contre la corruption aux standards juridiques internationaux relatifs au droit de l'Homme.
En effet, le Conseil Consultatif de l'Union Africaine contre la Corruption dans sa note conceptuelle relative à l'organisation de cette neuvième journée africaine reconnaît le respect de la dignité humaine et la promotion des droits de l'Homme et des peuples, comme des principes fondamentaux de la gouvernance et de l'unité sur le continent ».
De surcroît, dans les objectifs et principes de la Convention de l'Union africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption, le respect des droits humains, celui de l'État de droit ainsi que la transparence ont été intégrés comme des composantes essentielles de la dignité humaine.
En outre, la Déclaration universelle des droits de l'Homme (DUDH), adoptée par l'Assemblée générale des Nations Unies en 1948, consacre la notion de dignité humaine comme pilier des droits et libertés fondamentaux en affirmant ce qui suit : « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droit », fin de citation.
Or, la corruption est reconnue comme un sérieux obstacle à la bonne gouvernance, au développement économique et social. Elle constitue une entrave aux libertés fondamentales et impact négativement les droits humains.

La Haute autorité de lutte contre la corruption, créée en conformité avec le prescrit de la Convention de l'Union Africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption a la mission, au terme de l'article 2 de la loi n° 3-2019 du 7 février 2019 pourtant création de cette institution, d'assurer la sensibilisation et l'éducation des citoyens sur les effets néfastes engendrés par la corruption, la concussion, la fraude et les autres infractions assimilées.
En cela, les impacts de la corruption sur la dignité humaine sont nombreux et graves. Par les exemples qui suivent il est de notoriété publique que :
-la corruption génère l'injustice et les inégalités, favorise certains individus ou groupes, au détriment des autres, exacerbe les disparités sociales et empêchent l'équité ;
-la corruption nuit aussi à la qualité réalité et à l'accessibilité des soins de santé, de l'éducation et de la justice, limitant la possibilité pour chacun de vivre dignement ;
-elle occasionne, enfin, la perte de valeurs morales en encourageant les comportements déviants.
S’inspirant de cette thématique, la Haute Autorité de lutte contre la corruption, veillera davantage à cette donne de la dignité humaine lors de ses entreprises, conformément aux recommandations du plan stratégique multisectoriel de lutte contre la corruption.
Au cours d'un atelier du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) sur l'approche de la lutte contre la corruption, la HALC a été édifiée en 2022 sur les notions de droits humains et de l'évaluation des politiques publiques.
La HALC s'attellera également à ce que les stratégies de lutte contre la corruption, à mener, prennent langue avec les acteurs dans les secteurs des droits de l'homme.
La sensibilisation et la prévention action d’éveil et de veille, méritent d'être intensifiées en relation avec les pratiques dégradant la vie humaine.
La collaboration avec les citoyens appelés à dénoncer les faits de corruption, par notre numéro vert, le 10-23, doit être renforcée aux fins de mutualiser les efforts dans ce combat.
Ainsi, les valeurs conduisant à vivre dignement dans la société et à renforcer le mieux vivre ensemble au Congo seront promues.
Il ne serait pas illusoire d'annoncer que le Congo a encore engrangé des points, en se hissant au 151e rang, selon le classement de Transparency International publié à Berlin en Allemagne courant février 2025.
Il sied en outre, de rappeler que notre pays se classait à la 165e place sur 180 pays, au moment de l'installation de la HALC en 2020.
Ce bond de 14 places nous incite à redoubler d'ardeur. C’est le témoignage de la volonté politique du Congo, qui grâce au réformes engagées par son gouvernement dans le secteur de la gouvernance anticorruption combinés aux efforts entreprises sur le terrain de la prévention, contre la corruption, donne des résultats encourageants.
Bonne célébration à tous,
Vive la Convention de l'Union Africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption,
Vive le Congo sans corruption,
Je vous remercie pour votre bien aimable attention ».
Créé le 2025-07-10 19:47:04