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Espagne – Real Madrid : Kylian Mbappé portera désormais le numéro 10

C’est officiel ! Le Real Madrid l’a confirmé : Kylian Mbappé héritera du mythique numéro 10 la saison prochaine. Une décision attendue, désormais actée par le club madrilène.

Fini le n°9 qu’il avait reçu à son arrivée l’été dernier. Le Français récupère le 10 laissé vacant par Luka Modric, désormais joueur de l’AC Milan. Un symbole fort, lui qui porte déjà ce numéro en Équipe de France.

Mbappé avait lui-même ‘’teasé’’ l’info ce sur X avec un simple message : « 10 ». Le Real Madrid a officialisé dans la foulée quelques jours plus tard.

Un nouveau chapitre démarre pour la star tricolore… avec le numéro des légendes. Et validé par son prédécesseur, Luka Modric.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-07-30 11:10:39

France : La 5e édition du « Sommet ADAC » se tiendra du 1er au 2 août 2025 à Paris

L’Agence pour le Développement de l’Afrique Centrale (ADAC) organise en partenariat avec la Fondation « le Parrain » la cinquième édition du « Sommet ADAC » les 1er et 2 août 2025 à l’hôtel Intercontinental Champs-Elysées – Paris, France.

Ce sommet d’envergure initié par la RDC en commun avec des organisations françaises, rassemblera chefs d’entreprises, décideurs économiques, partenaires institutionnels, représentants de la société civile, ainsi que des membres éminents de la Diaspora africaine, autour de thématiques centrales :

• Les rencontres économiques pour un développement inclusif et durable en Afrique centrale et en Afrique francophone.

• Le développement du numérique et de la communication au service du développement des structures économiques de la RDC, de l’Afrique centrale et de l’Afrique francophone.

• Les Ateliers thématiques liés au développement économique de proximité secteur par secteur, à la santé et à la sécurité.

• La commémoration des victimes des conflits à l’Est de la République Démocratique du Congo.

• Des rencontres diplomatiques et économiques bilatérales.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-07-30 09:06:16

Les Nations Unies constatent que la faim recule à l’échelle mondiale mais augmente en Afrique et en Asie de l’Ouest

Addis-Abeba – D’après les estimations, 8,2% de la population mondiale, soit quelque 673 millions de personnes, a connu la faim en 2024, un chiffre en baisse par rapport aux 8,5% de 2023 et aux 8,7% de 2022. Toutefois, cette amélioration n’est pas uniforme, puisque la faim a continué de gagner du terrain dans la plupart des sous-régions d’Afrique et d’Asie de l’Ouest, comme le révèle l’édition 2025 de ’’L’État de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde’’, publiée à nos jours par cinq institutions spécialisées des Nations Unies.

Présentée officiellement à l’occasion du 2e Bilan après le Sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires, tenu à Addis-Abeba (Ethiopie), l’édition 2025 du rapport indique qu’entre 638 millions et 720 millions de personnes ont été confrontées à la faim en 2024. L’estimation ponctuelle de 673 millions représente une diminution de 15 millions de personnes par rapport à 2023 et de 22 millions de personnes par rapport à 2022.

Ce recul est encourageant, mais les dernières estimations restent supérieures aux niveaux enregistrés avant la pandémie et la forte inflation des prix des aliments observée ces dernières années a contribué la lenteur du relèvement sur le plan de la sécurité alimentaire.

Des améliorations notables sont constatées en Asie du Sud et en Amérique latine. La prévalence de la sous-alimentation en Asie a été ramenée de 7,9% en 2022 à 6,7% (323 millions de personnes) en 2024. En outre, la région Amérique latine et Caraïbes a vu cette prévalence tomber à 5,1% (34 millions de personnes) en 2024, alors qu’elle avait atteint un pic de 6,1% en 2020.

Malheureusement, cette tendance positive contraste fortement avec la hausse constante de la faim en Afrique et en Asie de l’Ouest, où de nombreux pays subissent des crises alimentaires prolongées. En Afrique, plus de 20% de la population était confrontée à la faim en 2024, ce qui représente 307 millions de personnes. En Asie de l’Ouest, cette proportion est estimée à 12,7% de la population, soit plus de 39 millions de personnes.

D’après les projections, 512 millions de personnes pourraient souffrir de sous-alimentation chronique d’ici à 2030. Presque 60% d’entre elles seront en Afrique. Ces chiffres mettent en lumière l’immense défi que représente la réalisation de l’objectif de développement durable (ODD) 2 (Élimination de la faim), ont averti l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Fonds international de développement agricole (FIDA), l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le Programme alimentaire mondial (PAM) et le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF).

Suivi des cibles en matière de nutrition

-De 2023 à 2024, la prévalence mondiale de l’insécurité alimentaire modérée ou grave – qui permet d’évaluer les contraintes qui ont entravé l’accès à une alimentation adéquate pendant une partie de l’année – a légèrement diminué, passant de 28,4% à 28,0 pour cent, une proportion qui représente 2,3 milliards de personnes. Ce chiffre traduit une augmentation de 335 millions de personnes par rapport à 2019, avant la pandémie de covid-19, et de 683 millions de personnes par rapport à 2015, année où les objectifs de développement durable ont été adoptés.

-Parmi les indicateurs de la nutrition des enfants, la prévalence du retard de croissance chez les enfants de moins de 5 ans a diminué, passant de 26,4% en 2012 à 23,2%, signe de progrès au niveau mondial.

-La prévalence du surpoids chez les enfants (5,3% en 2012 et 5,5% en 2024) et de l’émaciation chez les enfants (7,4% en 2012 et 6,6% en 2024) reste globalement la même.

-Le pourcentage de nourrissons de moins de 6 mois nourris exclusivement au sein a considérablement augmenté, passant de 37,0% en 2012 à 47,8% en 2023, signe que les bienfaits de cette alimentation pour la santé sont de plus en plus reconnus.

-La prévalence de l’obésité chez l’adulte a augmenté : de 12,1% en 2012, elle est passée à 15,8% en 2022.

-D’après de nouvelles données, la prévalence mondiale de l’anémie chez les femmes âgées de

15 à 49 ans est passée de 27,6% en 2012 à 30,7% en 2023.

-Selon les estimations relatives à un nouvel indicateur des ODD introduit dans le rapport, environ un tiers des enfants âgés de 6 à 23 mois et deux tiers des femmes âgées de 15 à 49 ans atteignaient le seuil de diversité alimentaire minimale.

Inflation des prix des produits alimentaires

L’édition 2025 du rapport contient également un examen des causes et des conséquences de la flambée des prix des produits alimentaires de 2021 à 2023, et de l’incidence de cette tendance sur la sécurité alimentaire et la nutrition.

Le rapport souligne que les mesures stratégiques prises à l’échelle mondiale face à la pandémie de covid-19 – notamment des interventions budgétaires et monétaires de grande ampleur –, associées aux conséquences de la guerre en Ukraine et aux phénomènes météorologiques extrêmes, ont contribué aux tensions inflationnistes observées récemment.

L’inflation des prix des aliments a entravé le relèvement après la pandémie sur les plans de la sécurité alimentaire et de la nutrition. Depuis 2020, l’inflation mondiale des prix des denrées alimentaires est systématiquement supérieure à l’inflation globale. L’écart le plus important a été enregistré en janvier 2023, lorsque l’inflation des prix des produits alimentaires a atteint 13,6%, soit 5,1 points de pourcentage de plus que l’inflation globale (8,5%).

Les pays à faible revenu en particulier ont été durement touchés par l’augmentation des prix des aliments.

La médiane de l’inflation des prix des denrées alimentaires dans le monde est passée de

2,3% en décembre 2020 à 13,6% au début de 2023, mais les pays à faible revenu ont subi des hausses encore plus fortes, qui ont porté l’inflation à 30% en mai 2023.

Cependant, malgré la hausse mondiale des prix des produits alimentaires, le nombre de personnes n’ayant pas les moyens de s’alimenter sainement dans le monde a diminué, passant de 2,76 milliards en 2019 à 2,60 milliards en 2024. Néanmoins, cette amélioration est inégale. Dans les pays à faible revenu, où le coût d’une alimentation saine a davantage augmenté que dans les pays à revenu plus élevé, le nombre de personnes qui n’ont pas les moyens de manger sainement, lequel s’établissait à 464 millions en 2019, a atteint 545 millions en 2024. Dans les pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure (à l’exception de l’Inde), ce chiffre est passé de 791 millions en 2019 à 869 millions en 2024.

Les auteurs du rapport recommandent un ensemble de mesures stratégiques à prendre face à l’inflation des prix des aliments. Il s’agit notamment de mesures budgétaires ciblées et assorties d’un calendrier précis, comme des programmes de protection sociale, visant à protéger les ménages vulnérables, de politiques monétaires crédibles et transparentes destinées à juguler les tensions inflationnistes, et d’investissements stratégiques dans la recherche-développement, les transports et les infrastructures de production du secteur agroalimentaire et les systèmes d’information sur les marchés, en vue d’améliorer la productivité et la résilience.

Ce qu’ils ont dit :

M. Qu Dongyu, Directeur général de la FAO : « Il est certes encourageant de voir la faim reculer à l’échelle mondiale, mais nous devons garder à l’esprit que les progrès sont inégaux. L’édition 2025 de

’’L’État de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde’’ vient nous rappeler que nous devons redoubler d’efforts pour faire en sorte que chacun ait accès à une nourriture suffisante, salubre et nutritive. À cette fin, nous devons faire preuve de collaboration et d’innovation dans notre engagement avec les gouvernements, les organisations et les communautés en vue de relever les défis qui touchent les populations vulnérables, en particulier dans les régions où la faim persiste ».

M. Alvaro Lario, Président du FIDA : « Face à l’augmentation des prix des aliments et aux perturbations qui touchent les chaînes de valeur mondiales, nous devons accroître nos investissements dans la transformation rurale et agricole. Ceux-ci sont essentiels non seulement pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle, mais aussi pour la stabilité mondiale ».

Mme Catherine Russel, Directrice générale de l’UNICEF : « Chaque enfant mérite de pouvoir grandir et s’épanouir. Pourtant, plus de 190 millions d’enfants de moins de 5 ans sont touchés par la dénutrition, qui peut compromettre leur développement physique et mental. Ils sont ainsi privés de la possibilité de réaliser tout leur potentiel. Le rapport intitulé ’’L’État de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde 2025’’ souligne à quel point il est urgent d’agir en faveur des enfants les plus jeunes et les plus du monde, étant donné que l’augmentation des prix des aliments pourrait aggraver l’insécurité nutritionnelle de millions de familles. Nous devons collaborer avec les pouvoirs publics, le privé et les communautés mêmes pour garantir que les familles vulnérables ont accès à une alimentation abordable et suffisamment nutritive pour le bon développement des enfants. À cette fin, il faut notamment renforcer les programmes de protection sociale et informer les parents au sujet des aliments nutritifs produits au niveau local qui pourraient bénéficier à leurs enfants, y compris à propos de l’importance de l’allaitement maternel, qui permet aux bébés de connaître le meilleur départ possible dans la vie ».

Mme Cindy McCain, Directrice exécutive du PAM : « La faim reste à un niveau alarmant, et pourtant les fonds nécessaires pour y remédier sont en baisse. L’année dernière, le PAM a apporté une assistance alimentaire vitale à 124 millions de personnes. Cette année, en raison de coupes budgétaires allant jusqu’à 40 pour cent, des dizaines de millions de personnes perdront cette aide essentielle à leur survie.

La diminution globale de l’insécurité alimentaire est certes bienvenue, quoique modeste, mais si nous continuons de ne pas apporter à ces personnes l’aide cruciale dont elles ont désespérément besoin, les progrès durement acquis seront bientôt anéantis, ce qui accentuera l’instabilité dans les régions volatiles du monde. »

M. Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS : « Ces dernières années, le monde a accompli des progrès notables s’agissant de réduire la prévalence des retards de croissance et d’encourager l’allaitement maternel exclusif, mais il reste beaucoup à faire pour délivrer des millions de personnes du fardeau de l’insécurité alimentaire et de la malnutrition. Le rapport transmet des nouvelles encourageantes, mais montre aussi quelles sont les lacunes, qui est laissé de côté et où nous devons concentrer nos efforts pour garantir que chacun ait accès à une alimentation saine et nutritive ».

Ainsi donc, l’estimation ponctuelle est la valeur considérée comme étant la plus probable parmi la fourchette des valeurs possibles, compte tenu des informations sur lesquelles l’estimation est fondée.

Crédit photo : FAO

VALDA SAINT-VAL/Les Echos du Congo-Brazzaville/ Source : UNICEF-Congo

Créé le 2025-07-29 13:39:41

Congo - Biographie du Professeur Joseph Théophile Obenga, désormais dans le panthéon des hommes de culture

La Nation congolaise honore ses fils et filles à titre posthume et anthume non, comme c’est souvent le cas habituellement ! Le Professeur Théophile Obenga, a été élevé à la dignité de Grand-Croix dans l’Ordre du Mérite Congolais par le Président de la République, chef de l’Etat, Denis Sassou Nguesso, le 25 juillet 2025 au Palais des Congrès de Brazzaville. En présence de toute la communauté universitaire, les intellectuels et du Corps diplomatique résident au Congo. Qui est Théophile Obenga ?

Premier disciple et véritable lien vivant de l'héritage de Cheikh Anta Diop à travers le monde moderne, Théophile Obenga est également l'un des plus grands intellectuels africains encore en vie. Portrait d'un homme pluridisciplinaire engagé dans le combat politique africain.

Jeunesse et origines

Joseph Théophile Obenga naît le 2 février 1936 à Mbaya en pays Bangangoulou dans le département des Plateaux, au nord du Congo-Brazzaville, d'un père employé d'une entreprise de concession coloniale. Ses parents sont tous deux, d'ethnie Mbosi (mbochi) et chrétiens.

Le jeune Joseph Théophile étudie à Brazzaville dans une école primaire et un collège privés catholiques. Obenga rapporte la « rigueur » de ses enseignants missionnaires de l'époque qui lui ont appris « la discipline, le travail et la loyauté. À l'époque, ses amis sont de tous horizons ethniques et aussi du Congo-Kinshasa. A leur contact, il apprend d'autres langues contre le kikongo. Cette enfance dans un contexte pluriethnique et plurilinguistique aura plus tard une influence déterminante dans sa farouche opposition aux chercheurs européens et leur vision « tribaliste » de l'Afrique. Excellent élève, à la fois en sciences exactes et en sciences humaines, le jeune Obenga ne se rend pas compte de la réalité coloniale jusqu'à ce qu'un de ses professeurs, en classe de 3e, ne dise à sa classe que les Noirs sont inférieurs aux Européens. Cet événement, bouleversant pour lui, aura une influence déterminante sur son avenir. Il s'efforcera désormais de prouver le contraire de l'assertion de son professeur, lisant et travaillant davantage. Entre-temps, il intègre les lycées Victor Augagneur à Pointe-Noire et Savorgnan de Brazza à Brazzaville. Au terme de ces études, il obtient son baccalauréat (session lettres). Il poursuit l'étude de cette discipline pendant un an au Centre d’Etudes Supérieures de Brazzaville (CESB), l'Université de Brazzaville.

Départ pour la France

Vers 1959, Théophile Obenga s'installe en France pour y poursuivre ses études à l'université de Bordeaux. Il choisit la philosophie, mais sans véritable certitude sur son avenir professionnel. En dehors de ses études, il s'intéresse toutefois au devenir de l'Afrique, lisant de nombreux intellectuels noirs contemporains et fréquentant les organisations étudiantes africaines. Il est particulièrement marqué par le courant de la Négritude et, comme à Brazzaville, il fréquente des Africains de différentes origines. Vers 1962, l'un d'entre eux, le futur sociologue camerounais Joseph Mboui, lui recommande le livre d'un chercheur sénégalais à l'époque très controversé dans le milieu universitaire français.


La découverte de Cheikh Anta Diop

Théophile Obenga accepte à contrecœur de lire l'ouvrage ’’Nations Noires et Culture’’ de Cheikh Anta Diop, et le termine en une seule nuit. Il s'agit d'une révélation pour Théophile Obenga. Cet ouvrage - qui s'intéresse notamment à la falsification et à l'européanisation de l'histoire de l'Afrique, et notamment de l'Egypte des Pharaons, et à l'avenir scientifique, politique et culturel de l'Afrique - donne à Obenga une voie à suivre, voire une raison de vivre. Il se rend à Paris pour acheter tous les ouvrages de Diop, puis vérifie par un travail de recherche en bibliothèque les théories qui y sont développées. Ces recherches le confortent dans son opinion positive de l'ouvrage et il présente le livre à ses camarades, mais se heurte à leur scepticisme. La tendance est alors, chez les jeunes Africains, à suivre les critiques des Africanistes européens par leur autorité plus que par la qualité de leurs arguments. Obenga abandonne la philosophie et décide de se consacrer à l'Histoire. Il s'inscrit vers l'âge de 30 ans pour étudier cette discipline à la Sorbonne.

La naissance d'un combattant intellectuel

Après avoir obtenu sa licence d'histoire, il étudie la préhistoire et la paléontologie, et s'initie pendant une année à l'arabe pour avoir accès aux sources arabes de l'Histoire africaine. Il part ensuite étudier à Genève en Suisse où il suit des formations d'histoire, de linguistique et d'égyptologie. Entre 1966-1967, il contacte pour la première fois Cheikh Anta Diop, qui l'encourage à poursuivre dans cette voie, notamment à travers la maîtrise de la langue égyptienne. Obenga redouble d'efforts, ignorant les railleries de ses camarades sur ce qu'ils considèrent comme de l'éparpillement. En 1969, il rencontre Cheikh Anta Diop à Paris en France, lors d'un colloque qui accepte de préfacer son premier ouvrage, ’’L'Afrique dans l'Antiquité’’. Il y introduit notamment des études comparées d'écritures africaines ainsi que la théorie linguistique du négro-égyptien, qui fait remonter les langues africaines non-sémitiques, non berbères et non khoisans à une même langue ancestrale, dont dérive aussi l'égyptien ancien. Il paraîtra en 1973 et recevra l'éloge du milieu universitaire français. Entre-temps, il a aussi étudié les sciences de l'éducation à Pittsburgh aux Etats-Unis.

Retour à Brazzaville et Colloque du Caire

En 1970, l'année suivante et fort de son succès, Obenga rentre au Congo où il intègre le département d'histoire. Il y rencontre un chercheur français, Michel M. Dufeil, qui le convainc de soutenir une thèse de doctorat, projet que Théophile Obenga avait abandonné. Le chercheur congolais souhaitait privilégier la pluridisciplinarité plutôt que la recherche du diplôme. Il soutiendra, plusieurs années plus tard, une thèse sur travaux, c'est-à-dire une compilation de ses travaux postérieurs, notamment sur les liens entre l'Afrique noire moderne et l'Egypte ancienne, mais aussi sur les civilisations d'Afrique centrale précoloniale. Entre-temps, il est nommé à la tête de l'Ecole Normale Supérieure et enseigne la linguistique et l'égyptien ancien, à la Faculté des Lettres de Brazzaville. En 1974, Cheikh Anta Diop et Théophile Obenga participent à un colloque organisé par l'Unesco, consacré au peuplement de la Vallée du Nil et au déchiffrement de l'écriture méroïtique. Les deux savants africains sont confrontés à des chercheurs pour la plupart occidentaux dans un débat contradictoire sur l'origine des Egyptiens anciens. La thèse des deux Africains, bien que contestée par leurs contradicteurs du colloque, sera publiée dans les actes du colloque. Il s'agit d'une première reconnaissance internationale pour les travaux de ce qui deviendra l'Ecole africaine d'Egyptologie. Pour la première fois depuis longtemps, la négro-africanité de l'Egypte lui est reconnue, en tous cas à travers ses liens linguistiques et culturels avec l'Afrique noire contemporaine. Dans les années qui suivent, Obenga publie de manière prolifique dans des domaines divers, bien que tous orientés vers le devenir de l'Afrique : poésie, pédagogie, histoire politique et culturelle. En 1975, il entreprend une biographie du Président congolais Marien Ngouabi sous le contrôle de ce dernier. Il la publie en 1977, l'année de son assassinat. Cette même année, il est nommé ministre des Affaires étrangères et de la coopération du nouveau Président (Joachim Yhombi-Opango), jusqu'en 1979, date de son éviction et de l'arrivée au pouvoir de Denis Sassou Nguesso.

Années 1980 et 1990

Entre 1985 et 1991, Théophile Obenga est à la tête du Centre international des Civilisations Bantu (CICIBA), avec pour siège Libreville au Gabon. Il s'agit d'une grande unité de recherche pluridisciplinaire sur les civilisations de langues bantoues. C'est une initiative panafricaine puisque onze (11) pays africains lusophones, francophones et anglophones, ont contribué à sa création. Obenga crée notamment dans le cadre du CICIBA la revue Muntu. Pendant cette période, qui voit aussi la mort de son père spirituel Cheikh Anta Diop en 1986, Obenga soutient aussi sa thèse sur travaux pour laquelle il obtient un Doctorat d'Etat ès Lettres de l'Université de Montpellier, sous la direction de Michel M. Dufeil. En 1991 toutefois, après un déclin des financements alloués au CICIBA, il quitte le Gabon pour son pays d'origine où il enseigne à nouveau l'égyptologie. La décennie des années 90 est particulièrement prolifique pour l'universitaire Théophile Obenga. En 1990, il publie l'ouvrage ’’La philosophie africaine de la période pharaonique 2780-330’’ qui montre avec une étude de textes égyptiens que ceux-ci procèdent d'une véritable réflexion philosophique et que cette tradition est comparable à bien d'autres en Afrique noire moderne. En 1992, il crée ANKH, une revue consacrée à l'Egyptologie aux sciences exactes et aux civilisations africaines dans le paradigme de recherche ouvert par Cheikh Anta Diop, dans laquelle il publie depuis régulièrement ; l'année suivante, c'est la sortie de ’’Origine commune de l'égyptien ancien, du copte et des langues négro-africaines modernes : introduction à la linguistique historique africaine’’, un ouvrage dédié à la comparaison des langues africaines modernes de l'égyptien ancien et à la reconstruction de leur langue ancêtre commune. Comme il l'annonçait déjà dans l'Afrique, dans l'Antiquité, le sémitique et le berbère ne seraient pas apparentés à l'égyptien, mais le Niger-Congo et le Nilo-Saharien oui ; le chamito-sémitique serait une invention raciste créée pour accompagner le mensonge de l'appartenance de l'égyptien au monde sémitique et moyen oriental. Entre 1993 et 1994, le Professeur Théophile Obenga est ministre de la Culture, sous le gouvernement de Pascal Lissouba. A cette époque, il prépare une grammaire de la langue égyptienne mais perd le fruit de son travail dans un incendie à la suite du conflit civil. Touché par les événements violents dans son pays, il consacrera des ouvrages à une meilleure compréhension et à une résolution des conflits qui y règnent (1998, 2001, 2010). En 1995, année de la publication de La Géométrie égyptienne - Contribution de l'Afrique antique à la mathématique mondiale, Théophile Obenga est invité par le Professeur Molefi Kete Asante à enseigner dans le département d'études africaines de l'Université de Temple en 1995 et 1996. En 1996, il publie ’’Cheikh Anta Diop Volney et le Sphinx’’, consacré à l'apport de Cheikh Anta Diop à l'Historiographie mondiale. En 1998, il est nommé à la tête du département des Black Studies de l'Université de San Francisco aux Etats-Unis d’Amérique. Il y restera près de dix (10) ans avant d'être déclassé de son titre de chef du département au profit de l'universitaire américaine Dorothy Tsuruta, puis de quitter le département pour rentrer au Congo.

Des années 2000 à nos jours

En 2001, en réponse à ’’Afrocentrismes’’, un ouvrage critique sur l'œuvre et l'influence scientifique de Cheikh Anta Diop édité par des africanistes français, Théophile Obenga publie ’’Le sens de la lutte contre l'africanisme eurocentriste’’. Il y dénonce, de manière aussi concise que brutale, le racisme et les insuffisances de beaucoup de chercheurs européens spécialistes de l'Afrique, faisant remarquer la perte de l'influence de ceux-ci sur les nouvelles générations d'intellectuels africains et le futur de l'Afrique. En 2006, il publie ’’L'Égypte, la Grèce et l'école d'Alexandrie’’, un livre consacré à l'influence égyptienne sur la philosophie grecque. De nouvelles étymologies égyptiennes de mots grecs y sont notamment proposées. Les années 2000 et 2010 voient en outre le Professeur Obenga multiplier les articles scientifiques dans la revue ANKH et publier des travaux sur l'avenir politique, intellectuel et culturel de l'Afrique. L'un de ces derniers prend la forme d'une participation à un ouvrage collectif intitulé ’’L'Afrique répond à Sarkozy’’ en réponse aux déclarations racistes du Président français en 2007 à Dakar au Sénégal. En 2009, il apporte son soutien à Denis Sassou Nguesso pour l'élection présidentielle de la même année.

Les années 2000 et 2010 voient en outre Obenga multiplier les articles scientifiques dans la revue ANKH et publier des travaux sur l'avenir politique, intellectuel et culturel de l'Afrique. L'un de ces derniers prend la forme d'une participation à un ouvrage collectif intitulé L'Afrique répond à Sarkozy en réponse au déclarations racistes du Président français en 2007. En 2009, il apporte son soutien à Denis Sassou Nguesso pour l'élection présidentielle de la même année, et formule son souhait de voir créer une Université moderne à Brazzaville dont il conçoit le projet. Il renouvelle en 2014 son soutien à Denis Sassou Nguesso pour l'élection présidentielle de 2016 et à la révision de la Constitution souhaitée par celui-ci pour se représenter.

Dans ’’Appel à la jeunesse africaine : contrat social africain pour le XXIe siècle’’, publié en 2007, Théophile Obenga exhorte la jeunesse d'Afrique à redécouvrir son histoire, se la réapproprier et à œuvrer pour la Renaissance du Continent, arguant que « le futur de l'Afrique est panafricain ». Ainsi furent quelques faits de la vie de Théophile Obenga, premier disciple actif de Cheikh Anta Diop, chef traditionnel mbochi (Mwené Ndzalé), homme politique, historien, égyptologue, philosophe, linguiste et poète qui a et continue à donner, à près de 80 ans, chaque souffle de son énergie vitale à la naissance d'une nouvelle Afrique paisible et souveraine culturellement, politiquement et surtout économiquement. On peut se permettre de dire que l’homme est un érudit.

Photos : DR

La Rédaction/Les Echos du Congo-Brazzaville/Source : Wikipédia

Créé le 2025-07-29 08:57:57

Congo - Alerte sanitaire : Brazzaville enregistre 103 cas suspects de choléro déjà recensés dans le districrt sanitaire de l'île-Mbamou

En rapport avec la certification et la confirmation des cas de la maladie diarrhéique du choléra dans le district de l'île-Mbamou dans le département de Brazzaville, le gouvernement de la République du Congo se décide de prendre les mesures de riposte vigoureuse. Il appelle la population de rester en éveil et de redoubler la vigilance afin de freiner et limiter au maximum la propagation de cette maladie dont la propagation se fait se très facilement et très rapidement.

Depuis le 10 juillet 2025, le ministère de la Santé de la population, Jean-Rosaire Ibara a été alerté de l’apparition inhabituelle des cas de diarrhées, accompagnés de fièvre et de vomissements, dans le district sanitaire de l'île-Mbamou. Après moultes investigations, menées en collaboration avec l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) ont permis de prélever trois (3) échantillons, dont deux se sont révélés positifs au vibrio cholérae, sérogroupe 01, sérotype Ogawa.

Ainsi, le gouvernement de la République du Congo a officiellement déclaré une épidémie de choléra dans le district sanitaire de l’Île-Mbamou, département de Brazzaville.

Ensuite, l’annonce a été faite à la suite de la confirmation de deux cas positifs, après analyses effectuées au laboratoire national de santé publique.

Il faut signaler qu'a À ce jour, 103 cas suspects ont été enregistrés, dont 12 décès probables, précise le communiqué officiel. Cette résurgence intervient dans un contexte régional préoccupant, le choléra ayant déjà refait surface dans des pays voisins comme l’Angola (province de Cabinda) et la République Démocratique du Congo (Kinshasa et Équateur).

Dans cette situation, le ministère de la Santé et de la Population, Jean-Rosaire Ibara a publié, le 26 juillet dernier, une déclaration dans laquelle il a annoncé des cas de contamination du choléra dans le district sanitaire de l’île-Mbamou, dans le département de Brazzaville

Il a ainsi rappelé que le choléra est une maladie diarrhéique aiguë très contagieuse, causée par un bacille à gram négatif, le vibrio cholérae. La contamination se fait principalement par l’ingestion d’eau ou d’aliments souillés et par la voie féco-orale. Les diarrhées aqueuses provoquées entraînent une déshydratation sévère pouvant être fatale en quelques heures sans une moindre prise en charge rapide.

Par conséquent, afin de limiter la propagation de cette maladie diarrhéique, les autorités sanitaires congolaise appellent la population à appliquer strictement les mesures d’hygiène de base à savoir : se laver régulièrement les mains à l’eau propre et au savon, boire uniquement de l’eau potable ou préalablement traitée (bouillie, filtrée ou chlorée), laver soigneusement les aliments avant consommation et éviter la consommation de produits crus.

Néanmoins, le ministre Jean-Rosaire Ibara dans ladite déclaration, a assuré que des équipes sanitaires sont déjà mobilisées sur le terrain pour circonscrire la maladie et fournir une prise en charge immédiate aux malades. Les populations sont encouragées à se rendre immédiatement dans les structures de santé les plus proches en cas d’apparition de symptômes suspects.

Le gouvernement de la République, à travers ce message, tient à rassurer que toutes les dispositions sont prises pour maîtriser la situation. Mais la réussite de la riposte dépend aussi du respect scrupuleux des mesures préventives par chaque citoyen, donc, précautions oblige !

Devant cette situation, une alerte d’urgence est plus que nécessaire, la vigilance demeure la clef de voûte dans l’attente d’un retour à la normale et d’une éradication effective du choléra sur le territoire national.

Photos : DR

VALDA SAINT-VAL/Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-07-28 06:53:10

Reddy Amisi en concert à Brazzaville le 13 septembre prochain

Avec plus de 30 ans de carrière au compteur, Reddy Amisi offrira à ses fans de Brazzaville un spectacle d’exception, le samedi 13 septembre 2025 à partir de 20h au Radisson Blu, grâce à DCO production.

Ce concert ne sera pas seulement un rendez-vous musical, mais un hommage vibrant à la culture congolaise.

Au fil de la soirée, l’artiste revisitera les grandes étapes de sa carrière, faisant redécouvrir aux anciens et dévoilant à la nouvelle génération son répertoire emblématique de la musique congolaise (Libala, Bomengo, Prudence, Rendez-vous, Injustice, Mayase...), a-t-on appris auprès des organisateurs.

En novembre dernier, la scène du Bataclan à Paris en France a vibré aux rythmes enflammés de Reddy Amisi. Le chanteur congolais a en effet réussi à remplir intégralement la salle mythique, affichant complet avec 1600 spectateurs présents.

En récompense de cette performance remarquable, Reddy Amisi a reçu une plaquette honorifique offerte par ses producteurs. Une distinction remise sur scène, sous les acclamations du public conquis par son show.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-07-27 09:31:59

Bangladesh - Morte en héroïne : Une enseignante meurt après avoir sauvé des flammes une vingtaine d’élèves. « Ces enfants, ce sont aussi les miens » a-t-elle dit à son mari avant d’expirer

Mahreen Chowdhury, enseignante dans une école de Dacca, la capitale du Bangladesh, est décédée lundi après avoir sauvé plusieurs élèves prisonniers d’un bâtiment en flammes, à la suite du crash d’un avion de chasse de l’armée de l’air bangladaise. La leçon de courage et d'amour pour les élèves  sauvés au prix de sa propre vie, a traversé les frontières et les continents.

En une journée d’école presque ordinaire, Mahreen Chowdhury se tenait comme chaque jour devant l’école Milestone School and College, où elle accompagnait les élèves à la sortie. Vers 13 heures, un avion de combat F-7, en vol d’entraînement, s’est écrasé sur un bâtiment de deux étages accolé à l’établissement scolaire.

Voyant que des enfants n’avaient pas encore quitté les salles de classe, l’enseignante n’a pas hésité : elle est retournée dans le bâtiment en feu pour les secourir.

« J’ai fait de mon mieux pour sortir environ 20 à 25 jeunes », a-t-elle confié à son mari depuis son lit d’hôpital.

Elle a ensuite été placée sous ventilation artificielle et est décédée quelques heures plus tard. Elle avait été brûlée à près de 100 %.

Mahreen Chowdhury travaillait depuis près de 20 ans au sein de l’établissement. Elle a été inhumée mardi dans son district natal de Nilphamari, au nord du pays.

Après l’accident, les drapeaux ont été mis en berne et les Bangladais ont marqué une journée de deuil national.

Son mari, Mansur Helal, a déclaré qu’il avait appelé sa femme après avoir entendu la nouvelle de l’accident d’avion. Lorsqu’elle n’a pas répondu, il a demandé à son fils aîné d’aller à l’école pour découvrir ce qui s’était passé. C’est alors qu’il a reçu un appel d’un ambulancier lui signalant que sa femme avait été grièvement blessée.

Peu avant d’être placée en soins intensifs, elle lui aurait dit : « Ces enfants, ce sont aussi les miens. »

Au moins 31 personnes sont mortes dans l’accident, dont 25 enfants. Plus de 160 personnes ont été blessées, principalement des élèves âgés de 10 à 15 ans, souffrant pour beaucoup de brûlures causées par le carburant de l’appareil, selon les autorités médicales locales.

Le pilote, le lieutenant de vol Taukir Islam, figure parmi les victimes.

L’armée de l’air a indiqué qu’il avait tenté de diriger l’avion vers une zone moins densément peuplée après une défaillance mécanique, en vain.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-07-26 11:02:52

Congo – Justice : Trois trafiquants de produits de faune condamnés à une prison ferme à Impfondo

Le Tribunal de Grande Instance d’Impfondo dans le département de la Likouala a condamné le 26 juin dernier, trois (3) individus dont un, à trois ans et les deux autres, à deux ans de prison ferme. Les trois individus sont tous impliqués dans une affaire liée à la délinquance faunique. Ils vont également payer une forte amende d’un million (1.000.000) et trois (3.000.000) million de F.CFA à titre de dommages et intérêts.

Interpellés le 27 mai 2025, les trois trafiquants avaient été pris en flagrant délit : Jodel Mouandola et Arel Ebouzi, pour détention, circulation et tentative de commercialisation d’une peau de panthère et d’une quantité importante d’écailles et de quatre griffes de pangolin géant à Impfondo. Un autre, Parfait Mbekele, propriétaire de ces produits avait été rattrapé quelques heures, à l’issue d’une dénonciation à Epéna-Centre, d’où il avait été ramené à Impfondo.

Les trois hommes de nationalité congolaise avaient été interpellés par les services de gendarmerie du département de la Likouala en poste à Impfondo et à Epéna-centre, en collaboration avec les agents de la Direction Départementale de l’Economie Forestière, appuyés techniquement par le Projet d’appui à l’Application de la Loi sur la Faune sauvage (PALF).

En effet, il faut signaler que les trois trafiquants de produits de faune prohibés, condamnés fermement, ont été reconnus être coupables de plusieurs délits. Les deux autres, en l’occurrence Jodel Mouandola et Arel Ebouzi pour les délits de circulation et commercialisation des trophées de pangolin géant et de panthère. Parfait Mbekele quant à lui, a été condamné pour l'abattage d'espèces animales intégralement protégées et détention des trophées desdits espèces animales intégralement protégées. Cette décision de justice est tombée après plusieurs audiences qui se sont déroulées au Tribunal de Grande Instance d’Impfondo. Des audiences au cours desquelles, les accusés ont reconnu les faits qui leur ont été reprochés.

En rappel, la loi 37- 2008 du 28 novembre 2008 sur la faune et les aires protégées, stipule dans son article 27 : « l’importation, l’exportation, la détention et le transit sur le territoire national des espèces animales intégralement protégées, ainsi que leurs trophées sont strictement interdits, sauf dérogation spéciale de l’administration des eaux et forêts pour les besoins de la recherche scientifique ou à des fins de reproductions ».

VALDA SAINT-VAL/Les Echos du Congo-Brazzaville/ Source : PALF

 

Créé le 2025-07-25 23:46:45

Congo - UNESCO : Jean-Claude Gakosso mène une grande campagne diplomatique en Afrique australe pour la candidature de Firmin Edouard Matoko

Le ministre des Affaires étrangère, de la Francophonie et des Congolais de l’étranger, Monsieur Jean-Claude Gakosso a entamé une offensive diplomatique, qui l’a conduit tour à tour, au Mozambique puis au Botswana. Ceci, pour la candidature du Congolais, Firmin Edouard Matoko à la Direction générale de l’UNESCO. Ce 24 juillet 2025, Gaborone, capitale du Botswana, a été l’épicentre de cette campagne diplomatique en Afrique australe, afin de convaincre les pairs africains à élire Firmin Édouard Matoko au poste de directeur général de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco).

Après Maputo au Mozambique, le 23 juillet dernier, le ministre Gakosso et toute sa délégation ont ainsi poursuivi leur mission à Gaborone au Botswana, où ils ont été reçu par les autorités de ce pays. Dans ce périple d’offensive diplomatique, le diplomate congolais a délivré un seul message, celui de promouvoir un candidat africain, rompu en la matière, d’une envergure mondialement reconnue, À chaque escale, le message est clair : promouvoir un candidat africain d’envergure mondiale, ancré dans les valeurs de paix, d’éducation et de dialogue des cultures.

En sa qualité de grand diplomate expérimenté, Firmin Édouard Matoko est un vrai fonctionnaire international. Il incarne une génération d’experts africains qui ont contribué et contribue toujours de l’intérieur, au rayonnement de l’Unesco.

Le candidat est porteur d’une vision ambitieuse et spécifiquement africaine. Le prétendant prône une Unesco qui « parle avec l’Afrique et non pas seulement de l’Afrique ». Cette approche trouve un écho fort et retentissant dans les capitales africaines, où la volonté de voir émerger un leadership plus inclusif dans les grandes institutions internationales s’affirme de plus en plus.

Cette démarche, portée par le leadership du Président de la République, Denis Sassou Nguesso, ambitionne de faire entendre la voix de l’Afrique depuis l’Afrique elle-même.

Dans son plaidoyer, Jean-Claude Gakosso met en avant la longue expérience du candidat Matoko au sein de l’Unesco, notamment en tant que sous-directeur général pour la priorité Afrique, mais aussi, sa connaissance fine des enjeux éducatifs, scientifiques et culturels de notre cher continent. Il s’agit pour la République du Congo de proposer un candidat capable de faire de l’Unesco une véritable plateforme du multilatéralisme culturel et scientifique.

A l’occasion de cette tournée diplomatique, le diplomate congolais Jean-Claude Gakosso, en dehors des rencontres bilatérales traditionnelles, la délégation congolaise procédé à moments de recueillement et de mémoire, qui rappellent des liens dans l’histoire des luttes africaines pour l’indépendance et les idéaux de l’Unesco. À Maputo au Mozambique, la délégation congolaise s’est inclinée devant le mausolée de Samora Moisés Machel, leader charismatique du Parti politique Frelimo (Front de libération du Mozambique) et premier Président de la République populaire du Mozambique.

Cet hommage rejoint les principes fondateurs du projet de l’Histoire générale de l’Afrique, un chantier intellectuel majeur de l’Unesco, dans lequel Firmin Edouard Matoko s’investi pleinement. En revisitant les trajectoires d’émancipation de pays comme l’Angola ou le Mozambique à travers les voix africaines, ce projet réinscrit l’Afrique dans la narration mondiale de l’histoire et renforce sa dignité intellectuelle.

Le prochain relais de cette vaste campagne sera assuré à l’Île Maurice avant d’être transmis au Premier ministre, chef du Gouvernement, Anatole Collinet Makosso. Celui-ci reprendra le bâton du pèlerin diplomatique à travers les différentes capitales stratégiques du continent qui sont : le Gabon, la Côte d’Ivoire, le Nigeria, le Burkina Faso, le Liberia et Djibouti. C’est un véritable effort continental qui se déploie, coordonné, structuré, et animé par la volonté de voir l’Afrique parler d’égal à égal dans les institutions mondiales, a l’instar de l’UNESCO.

Par conséquent, à travers cette campagne, la République du Congo confirme sa capacité à articuler une diplomatie et d’influence, en phase avec les aspirations de tout un continent. Si et seulement si Firmin Édouard Matoko est élu à la tête de cette institution onusienne, ce dernier portera, non seulement, les espérances de tout un Continent, l’Afrique, mais aussi, une vision humaniste et universaliste fidèle à l’esprit de l’Unesco.

Sous l’impulsion de Denis Sassou Nguesso, la diplomatie congolaise s’illustre une fois de plus par sa capacité à mobiliser, à fédérer et à porter des ambitions collectives sur la scène internationale. L’Afrique a besoin de voix fortes et unifiées. Cette candidature du Congolais Firmin Edouard Matoko, s’inscrit dans l’urgence du temps présent, qui consiste à hisser haut les aspirations africaines.

Photos : DR 

VALDA SAINT-VAL/Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-07-25 23:21:22

Le Professeur Théophile Obenga élevé à la dignité de Grand-Croix dans l'Ordre du Mérite Congolais par Denis Sassou-N’Guesso

Le Professeur Théophile Obenga a été élevé à la dignité de Grand-Croix dans l'Ordre du Mérite Congolais, ce vendredi 25 juillet 2025, au palais des congrès de Brazzaville, par le Président de la République, Grand Maître des Ordres Nationaux, Denis Sassou-N’Guesso.

Quand une Nation honore ses penseurs, c’est toute une civilisation qui se redresse. Le Professeur Théophile Obenga a reçu, des mains du Président de la République, la plus haute distinction de l’Ordre du Mérite Congolais.

Cette distinction est un juste tribut à l’immense contribution du Professeur Théophile Obenga, une des Lumières de la Culture congolaise, au monde de la Science et de la Culture.

Le Congo rend ainsi hommage au savoir du Professeur Théophile Obenga, à son expertise et son dévouement. Un exemple inspirant pour les générations futures.

Cliquer sur la photo pour lire la vidéo

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photos : DR

Créé le 2025-07-25 20:03:29

People : Malgré les critiques de tout genre, le pasteur Marcelo Tunasi s’est remarié avec Esther Aïcha à Bruxelles

Un an après la mort de son épouse, maman Blanche, le pasteur Marcelo Tusani s’est remarié religieusement mercredi 23 juillet 2025 à Bruxelles avec la servante de Dieu Esther Aïcha.

« Nous nous sommes dit oui. Dans la volonté de Dieu, au temps de Dieu, avec la personne que Dieu a choisie. Ce n’est pas seulement une union, c’est une mission. Un cœur, une vision, un seul amour bâti sur le roc. Merci à tous ceux qui nous portent dans la prière », a écrit le serviteur de Dieu sur son compte X.

Marcelo Tunasi a souvent insisté sur son besoin d’équilibre familial. Il avait déjà déclaré : « En tant qu’homme visionnaire, je ne peux pas rester seul longtemps », soulignant ainsi sa conviction que la stabilité personnelle est essentielle à l’accomplissement de sa vocation spirituelle.

L’annonce de ce mariage, faite le dimanche précédent, a suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux. Certains se sont étonnés de la rapidité de cette nouvelle étape, tandis que d’autres ont salué la franchise et la détermination du pasteur à passer à autre chose.

Comme quoi, les coassements des grenouilles n’empêchent jamais l’éléphant de boire.

Vive les mariés !

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photos : DR

Créé le 2025-07-25 12:22:37

Transports : 9 ans après son annonce, Brazzaville et Pointe-Noire attendent toujours sans succès les tramways

« Les villes de Brazzaville et Pointe-Noire pourront être dotées d’équipements de transport inter-urbain assez modernes, à l’instar des tramways », c’est l’une des annonces faites en juillet 2016 à Paris en France par le ministre congolais de l’aménagement du territoire et des grands travaux, Jean-Jacques Bouya dans le cadre de sa stratégie de développement qui vise à doter le pays d’un réseau de transport urbain et intra-urbain des plus modernes de la sous-région. Depuis 9 ans, les Congolais attendent toujours la mise en place de ce réseau qui devrait commencer tout d’abord par l’installation des lignes pilotes, essentiellement les lignes les plus fréquentées du pays, notamment dans les villes les plus peuplées que sont Brazzaville et Pointe-Noire.

Selon un conseiller du ministre congolais de l’aménagement du territoire et des grands travaux qui a requis l’anonymat, « les discussions sont toujours en cours avec l’entreprise française Alstom qui va aider le pays à réaliser ce grand projet malgré la situation économique difficile du fait de la chute du cours du baril du pétrole ».

Brazzaville, ville de 2,146 millions habitants (2023) et Pointe-Noire avec 1,421 million habitants selon le recensement de 2023, font aujourd’hui face à un sérieux problème. Celui des transports en commun : les chauffeurs des bus et minibus, appartenant essentiellement aux particuliers, sectionnent les itinéraires fixés par les autorités municipales, ce qui est à l’origine d’un phénomène dit « demi-terrain ».

Ces chauffeurs évoquent les embouteillages causés par l’étroitesse des voies de communication.

L’arrivée des tramways pourrait aider à régler le problème.

Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-07-25 11:52:55

Congo – Coopération économique : En mission à Port-Louis, Alain Akouala Atipault explore les voies d’un partenariat stratégique entre le Congo et l’Île Maurice

Fidèle à la vision du Président Denis Sassou N’Guesso en matière de développement fondé sur l’ouverture, la diversification et l’ancrage africain des échanges économiques, le Congo continue de renforcer ses partenariats dans l’espace continental. Jeudi 24 juillet, à Port-Louis, capitale de l’Île Maurice, Alain Akouala Atipault, Président de la Commission nationale d’autoévaluation du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs, a eu une séance de travail de haut niveau avec Sachin Mohabeer, Chief Executive Officer du Economic Development Board (EDB) de Maurice.

Cette rencontre stratégique s’inscrit dans la dynamique portée par le Premier ministre Anatole Collinet Makosso, qui fait de la diplomatie économique un levier central de l’émergence nationale, en misant sur les complémentarités Sud-Sud et l’intégration des entreprises congolaises dans les chaînes de valeur internationales.

Face à son homologue mauricien, Alain Akouala Atipault a présenté les grandes conclusions de la Foire des Entreprises du Congo 2025, événement majeur organisé sous le haut patronage du Chef de l’État, véritable vitrine du potentiel entrepreneurial congolais, de sa créativité et de son ambition à se positionner comme un acteur économique crédible sur la scène régionale et mondiale.

Les discussions ont mis en lumière des opportunités concrètes de collaboration dans des secteurs clés tels que l’agro-industrie, les services financiers, les TIC, la logistique portuaire, les zones économiques spéciales ou encore le tourisme durable et l’économie bleue, autant de domaines dans lesquels l’expertise mauricienne peut s’articuler avec les priorités de développement du Congo.

La démarche d’Alain Akouala Atipault n’est pas isolée. Elle s’inscrit dans un processus cohérent initié par Denis Sassou N’Guesso pour construire une diplomatie économique offensive, structurée et porteuse de résultats. Un processus soutenu avec rigueur par le Premier ministre Anatole Collinet Makosso qui veille à la cohérence de l’action gouvernementale dans la recherche de partenariats qualitatifs et durables.

En tant que président de la Commission nationale du MAEP, Alain Akouala Atipault a également rappelé l’importance de la bonne gouvernance, de la transparence et de l’autoévaluation dans la conduite des politiques publiques, soulignant que l’attractivité économique d’un pays repose aussi sur la crédibilité de ses institutions et la stabilité de ses cadres de gestion.

La rencontre avec l’EDB de Maurice jette les bases d’un pont économique entre deux territoires africains qui misent sur l’intelligence collective, la coopération pragmatique et la valorisation des savoir-faire locaux pour bâtir ensemble une prospérité partagée et durable.

Dans cette démarche résolument tournée vers l’avenir, le Congo affirme plus que jamais sa volonté d’entrer dans le cercle des nations africaines qui comptent, celles qui transforment leurs ressources, investissent dans leurs talents et nouent des alliances stratégiques en assumant pleinement leur souveraineté économique et leur destin continental.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-07-25 06:47:07

Congo – Circulation routière : Sur la route du cimetière, le corbillard se retrouve « quatre pneus en l’air » sur le viaduc, cercueil disloqué, cadavre sur la chaussée

Un accident de convoi mortuaire s’est produit mercredi sur le viaduc. Le bilan fait état de la mort d'une personne, notamment le chauffeur du corbillard. Le cercueil à l’intérieur a été complètement disloqué, libérant le cadavre. Selon des sources concordantes, cet accident est le fait d’un excès de vitesse.

Visiblement choqué par l’accident, un vieux, sans doute tribun de la famille en a perdu l’ordre des mots, pour expliquer au téléphone aux parents restés au domicile que le convoi parti pour l’enterrement a eu un accident sur le viaduc, le corbillard s’est retrouvé les 4 pneus en l’air.

Comme dans un état second, il a marmonné au bout du fil : « le corbillard a fait 4 l’air en pneus, 4 l’air en pneus. Le cercueil est cassé, le cadavre est sur le goudron ».

C’est justement en petits morceaux que les planches composant le cercueil ont été sorties du corbillard. La violence des embardées a balloté la bière de part en part, pour la disloquer, libérant le macchabée et éparpillant le linceul.

Un spectacle de désolation pour la famille qui a été obligée de bricoler un semblant cercueil à même l’asphalte.

Cet accident pose une fois de plus la question du respect des règles de conduite sur les routes congolaises. C’est à croire que pour certains chauffeurs, la conduite serait un jeu et le véhicule un instrument d’exhibition de l’habilité au volant, surtout en pleine vitesse. Et un accident est vite arrivé, avec son cortège de malheurs et bien souvent, des victimes innocentes.

De nombreux chauffeurs roulant sur les routes congolaises méconnaissent jusqu’à la vitesse autorisée en agglomération. Quant au viaduc ou la corniche qui offrent de voies rectilignes espacées de terre-plein, certains chauffeurs croient rouler sur des routes sans limitation de vitesse.

Les conséquences en sont des accidents aussi graves les uns que les autres, avec naturellement des vies emportées. Et la situation semble ne préoccuper personne.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-07-24 12:39:24

RDC : Un diplomate résidant en Belgique arrêté en Bulgarie avec 206 kg de cocaïne dans ses valises

Le deuxième secrétaire de l’ambassade de la RDC au Benelux, Jean de Dieu Mutebwa Mulumba a été Arrêté vendredi, avec plus de 200 kg de cocaïne à bord de son véhicule de service. Le diplomate congolais a été placé en détention en Bulgarie, ainsi que les deux autres passagers qui se trouvaient en sa compagnie.

L’émissaire congolais basé à Bruxelles, soupçonné d’avoir utilisé son sésame diplomatique pour transporter de la drogue dans ses valises, a été placé en détention en Bulgarie, après avoir été pris en flagrant délit.

Selon le procès-verbal de son audition du mercredi 23 juillet, Jean de Dieu Mutebwa Mulumba a effectué ce trajet de l’Europe de l’Ouest vers la Turquie à cinq reprises au cours de l’année écoulée.

Discrètement suivi par les services de police de différents pays depuis de nombreux mois, le diplomate été arrêté vendredi, à la frontière bulgaro-turque.

L’homme avait à bord de son véhicule de service doté d’une plaque diplomatique belge, plus de 200 kg de cocaïne La valeur marchande de la cargaison est estimée à environ 20 millions d’euros, soit un peu plus de 13 milliards de francs CFA.

Occupant le poste de deuxième secrétaire de l’ambassade de la République démocratique du Congo au Benelux, Jean de Dieu Mutebwa Mulumba la quarantaine entamée, a expliqué au juge, se rendre à Sofia pour faire des emplettes pour son épouse et ne pas savoir ce qui se trouvait dans les bagages. Il était accompagné de deux passagers, notamment d’une Belge de 54 ans, veuve d’un diplomate. Celle-ci a prétendu dans un premier temps que les cinq valises, pesant chacune 40 kg, contenaient de l’or.

L’autre passager est un Bulgare de 43 ans, il est présenté comme l’organisateur du transport. Tous ont été arrêté. Le trio risque jusqu’à vingt ans de prison.

Le procureur a évoqué un modus operandi bien établi, avec une cargaison toujours plus lourde au fil de convois et passant inaperçus, les véhicules diplomatiques n’étant généralement pas contrôlés.

Aucune réaction officielle n’est encore venue de Kinshasa, même si à la survenue de l’évènement vendredi, le flou a plané sur lequel des deux Congo, était originaire le diplomate trafiquant présumé.

Une enquête approfondie est en cours pour déterminer l'origine et la destination de la drogue.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-07-24 11:32:52

Décès de Note Agathon : le Congo perd l’un de ses premiers administrateurs formés en France

Il est parfois des nouvelles dont on ne peut s’accommoder, tant la seule évocation des faits provoque en soi un déchirement. Entre larmes et flots de souvenirs, les Congolais sont dans l'émoi. Une disparition inopinée qui vient hanter leur sommeil. Note Agathon est décédé mardi 22 juillet 2025 à Nancy à l'âge de 88 ans, ont indiqué les membres de sa famille.

Le Congo-Brazzaville perd l'un de ses premiers administrateurs formés en France. L’ancien directeur général de l’office national du commerce (Ofnacom), Note Agathon, avait une éthique intransigeante, une loyauté intégrale, une volonté de servir son pays avec exigence et passion.

L’ancien directeur de cabinet du Premier ministre Jacques Joachim Yhomby Opango et ancien Président de la Cour constitutionnelle était un administrateur très exigeant qui savait ce qu'il fallait faire et savait entraîner les gens.

Il était connu pour son franc-parler.

« Nous venons au monde, avec pour chacun, la mission de nommer les choses », disait Sony Labou Tansi.

Au cours de sa vie, Note Agathon aura nommé les choses avec force et conviction, engageant sa personne dans les combats pour lesquels il était persuadé de la justesse.

Des pages de son histoire écrites en lettres d’honneur au Congo-Brazzaville et qu’il aura assumées jusqu’à ses derniers jours.

Le recueillement se fera en région parisienne avant le départ de la dépouille mortelle pour Brazzaville.

Le programme des obsèques sera communiqué très prochainement, selon les membres de la famille.

Jean Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photos : DR

Créé le 2025-07-23 21:22:03

France : Deve Maboungou a obtenu avec succès son DU « Manager de cabinet et Directeur de la vie publique et politique »

Un diplôme universitaire (DU) peut se révéler être un véritable atout pour intégrer une entreprise ou une administration. Son principal intérêt réside dans le fait qu’il s’agit d’une spécialisation portant sur un domaine ou un sujet bien précis. Ainsi, le détenteur d’un DU s’assure une expertise supplémentaire qu’il pourra mettre en avant et exploiter. Une formation complémentaire particulièrement intéressante pour les personnes souhaitant se spécialiser. C’est le cas du franco-congolais, Deve Maboungou qui a choisi la prestigieuse Ecole Nationale Des Directeurs Des Cabinets, Université de Lorraine-IAE de Metz pour réaliser, avec succès, son mémoire professionnel sur le thème « Directeur de cabinet et émancipation des quartiers populaires : enjeux citoyens et politiques » en vue de l’obtention du DU « Manager de cabinet et Directeur de la vie publique et politique ».

Ce mémoire de Deve Maboungou, réalisé dans le cadre du master "Manager de cabinet" à l'École Nationale des Directeurs de Cabinet, examine une question cruciale : comment le directeur de cabinet peut-il contribuer à renforcer l'engagement citoyen et politique en faveur de l'émancipation des quartiers populaires ?

L'auteur, fort de son expérience personnelle des quartiers populaires et de sa fonction de directeur de cabinet, apporte un double regard unique sur cette problématique : celui du "savoir d'usage" et celui de l'analyse stratégique institutionnelle.

La France est confrontée à une "peine géographique" touchant les zones rurales et les quartiers populaires, caractérisée par :

- 28% des Français ressentent un sentiment d'abandon territorial

- 5,3 millions d'habitants vivent dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV)

- Des taux d'abstention record : 32% en Seine-Saint-Denis lors de la présidentielle de 2017

Les conseils citoyens créés en 2014 illustrent les limites actuelles : - Seulement 5 à 10% des personnes sollicitées répondent à l'appel

- Ce taux chute à 1 à 2% dans certains quartiers des Hauts-de-France

- Démobilisation rapide des participants et manque d'indépendance réelle Le directeur de cabinet occupe une position centrale dans le dispositif politico-administratif, agissant comme : - Interface stratégique entre politique et administration

- Médiateur entre institutions, élus, services et société civile

- Facilitateur au sein de l'exécutif municipal

- Garant de la cohérence entre vision politique et réalités administratives

Un "couteau suisse" aux multiples compétences

Sa polyvalence exceptionnelle lui permet de :

- Coordonner la mise en œuvre des orientations politiques

- Animer la majorité et réguler les tensions internes

- Apporter une expertise territoriale pragmatique

- Contribuer à la définition et au suivi des politiques publiques

Le mémoire identifie plusieurs obstacles structurels :

- Insuffisance des politiques de droit commun :

75% de la population des QPV rencontre des difficultés d'accès aux soins

- Fracture sociale persistante : l'école française profite davantage aux enfants de parents diplômés

- Déserts médicaux concernant 80% du territoire national

L'auteur préconise une transformation vers le "citoyen-acteur" à travers :

- La création d'instances d'interpellation citoyenne

- Le soutien aux associations par des financements indépendants

- La reconnaissance de l'expertise citoyenne

- L'innovation numérique inclusive Recommandations concrètes Pour les directeurs de cabinet

- Élaborer des politiques adaptées et inclusives en intégrant les savoirs d'usage

- Soutenir les dynamiques citoyennes et les expérimentations participatives

- Favoriser la co-construction des diagnostics territoriaux

- Développer une gouvernance collaborative impliquant tous les acteurs Pour les institutions

- Créer des tables locales de concertation inspirées du modèle montréalais

- Mettre en place des groupes de pilotage comprenant au moins 50% d'habitants

- Développer la contre-expertise citoyenne via les centres de ressources

- Transformer les représentations médiatiques des quartiers populaires

Ce mémoire démontre que le directeur de cabinet peut devenir un acteur déterminant de la transformation sociale et démocratique, à condition d'assumer pleinement la dimension politique de son rôle comme médiateur, facilitateur et garant de la cohésion sociale.

L'avenir des quartiers populaires dépendra de la capacité collective à :

- Dépasser les logiques d'assignation

- Renouveler les formes de participation

- Reconnaître la diversité des parcours et aspirations

L'innovation démocratique passe par une refondation profonde des pratiques institutionnelles, plaçant les quartiers populaires comme de véritables laboratoires d'expérimentation démocratique pour restaurer la cohésion sociale et territoriale en France.

Ce travail s'inscrit dans une démarche de recherche-action, alliant analyse théorique rigoureuse et expérience pratique du terrain, pour proposer des solutions concrètes aux défis contemporains de la gouvernance locale.

Derrière son sourire et sa bonne humeur contagieuse, se cache un homme très engagé et qui œuvre tous les jours, sur le terrain, au service des plus démunis. Reconnaissable d'entre mille de par sa taille, son élégance, sa beauté légendaire et ses lunettes, Deve Maboungou a été honoré récemment au siège du Sénat français dans le 6e arrondissement de Paris, par la Ligue Universelle du Bien Public. Il a reçu le Diplôme de la Médaille d’Argent avec Palme et Couronne Vermeil. Cette distinction est le fruit de nombreuses années d’engagement du récipiendaire.

Le citoyen franco-congolais, marié et père d’un enfant, est Expert en intelligence économique et analyste géopolitique et politique. Il a fondé en 2024 le cabinet Noeîn & Cie, dédié au conseil stratégique, intelligence économique et relations internationales.

Diplômé en droit, management et relations internationales, il est titulaire de trois MBA : intelligence économique, relations internationales et diplomatie, ainsi qu'en management stratégique de cabinet.

Depuis janvier 2025, Deve Maboungou est Directeur de cabinet de la Maison de l’Afrique et enseignant-chercheur auprès de l’Institut d'études Politiques, Diplomatiques et Stratégiques Thales Afrique, formant les décideurs de demain.

Ancien président d’un club de Pencak Silat “art martial indonésien”, il valorise solidarité et cohésion sociale. Il est décoré de la médaille de bronze ministérielle de la jeunesse, des sports et de l’engagement associatif pour ses actions citoyennes. Investi en Afrique dans la santé, l’éducation et l’enseignement, il est décoré Chevalier de l’Ordre de l’Étoile de Mohéli et Chevalier de l’Ordre de la Croix Belge, incarnant la diplomatie citoyenne.

Homme d’action et de principes, Deve Maboungou incarne un modèle de citoyenneté active.

Par ses engagements multiples, il se positionne comme un catalyseur de changement, appelant à une mobilisation collective pour bâtir un monde plus solidaire, sûr et équitable.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photos : DR

Créé le 2025-07-22 10:55:36

Congo : Frédéric Bintsamou officiellement candidat à la présidentielle de 2026

C’est désormais chose faite. Samedi dernier, au cours d’un meeting de lancement de la campagne d’adhésion à son parti le Conseil national des républicains (CNR) à Kinkala, chef-lieu du département du Pool, Frédéric Bintsamou alias « Pasteur Ntumi », a annoncé qu’il sera bien candidat à l’élection présidentielle de mars 2026.

« Oui, effectivement. On ne crée pas un parti pour que vous soyez toujours derrière quelqu'un. S’il y a une élection dans ce pays, elle ne se fera plus sans le CNR », a déclaré l’ancien chef rebelle Pasteur Ntumi.

« Jeunesse congolaise, l’heure est à l’engagement. Rejoint le CNR, porte la voix du changement, construit l’avenir avec fierté, dignité et courage. Le futur du Congo commence par toi. Le CNR c’est l’espoir d’une génération », a-t-il ajouté à l’esplanade de la gare routière de Kinkala devant une foule en liesse et acquise à sa cause.

On rappelle que ses ex-miliciens Ninjas ont affronté l’armée durant une année, contestant la réélection en mars 2016 du Président Denis Sassou-Nguesso.

Selon les ONG, le conflit avait provoqué le déplacement d’environ 300 000 personnes.

Personnage aussi craint qu’imprévisible, le controversé pasteur Ntumi, resté discret et silencieux depuis la fin de la guerre du Pool, qui s’est déroulée de 2016 et 2017, hante toujours le paysage politique congolais.

Il fait partie du paysage politique du pays depuis plus de vingt ans.

Le pasteur Ntumi est l'un de ceux qui peuvent faire fonctionner ou dérailler le processus de paix.

Et au Congo-Brazzaville, tout le monde le sait très bien !

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photos : DR

Créé le 2025-07-21 10:55:36

RDC – Religion : Une année après la mort de son épouse, le Pasteur Marcello Tunasi se remarie ce 23 juillet à Bruxelles

Le pasteur Marcello Jérémie Tunasi, figure influente du « réveil spirituel » en Afrique francophone, va se marier le mercredi 23 juillet à Bruxelles avec la « servante de Dieu » Esther Aisha. L’annonce officielle de cette union a été faite dimanche, au cours du culte dominical tenu à Kinshasa, devant les fidèles de la communauté ‘’La Compassion’’.

Le mariage du pasteur Marcello intervient un an après la disparition de son épouse Blanche Tunasi, rappelée à Dieu en 2024. Leur ministère commun avait profondément marqué la scène chrétienne congolaise et au-delà. Son décès avait laissé un vide important dans le cœur des fidèles comme dans l’œuvre spirituelle bâtie aux côtés de son époux.

Selon les proches du ministère, cette union marque « une nouvelle saison de restauration et d’espérance » dans la vie du pasteur, vécue dans la paix, la sobriété, et sous la conduite du Saint-Esprit.

Leader de la communauté évangélique La Compassion, présente en RDC et dans plusieurs pays du monde, Marcello Tunasi est connu pour sa prédication directe, son attachement à la vérité biblique, et son engagement en faveur de la jeunesse africaine.

Sa future épouse, Esther Aisha, est également engagée dans le ministère chrétien. Elle est décrite comme une femme de prière, passionnée par l’enseignement de la Parole de Dieu, et investie dans l’accompagnement des personnes blessées dans leur parcours de foi.

La cérémonie de mariage se déroulera à Bruxelles, dans un cadre strictement privé, en présence de quelques proches, responsables spirituels et amis du couple. Mais au-delà de la discrétion, l’événement envoie un message fort à toute la communauté chrétienne : celui de « la reconstruction après l’épreuve, de la foi dans l’avenir, et de la fidélité au service du Royaume », fait-on savoir.

Le mariage du pasteur Marcello Tunasi suscite des réactions diverses au sein de la communauté. Certains le trouvent précipité mais beaucoup y voient un témoignage de vie, de courage et d’obéissance à ce que le pasteur Marcello a toujours appelé « l’appel de Dieu », malgré les tempêtes. 

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-07-20 21:15:44

Congo : Un orpailleur tué par un éléphant à Moungoundou-Nord

Un orpailleur, de nationalité congolaise, la quarantaine révolue, aurait été chargé à mort par un éléphant alors qu’il était parti de son village pour exploiter l’or dans la forêt de Moungoundou-Nord dans le Niari (sud).

Malheureusement, sa longue absence a commencé à inquiéter tout le village. Les parents informés de la situation, se sont immédiatement rendus sur les lieux pour les recherches dans cette forêt.

C’est alors qu’ils tombent sur un corps sans vie qui, à l’identification, s’avère être celui du jeune orpailleur.

L’infortuné, torse nu, est déchiqueté au niveau du dos, de la poitrine et les empreintes des pattes, semble-t-il, d’un troupeau d’éléphants, accréditent l’hypothèse d’une attaque mortelle de ce dernier.

C’est une énième victime d’attaque d’éléphants qui vivent désormais très proche de l’homme.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-07-20 15:52:48

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