La réalisation d’un plan d’assainissement est loin d’être une réalité à Brazzaville. Et ce retard pénalise surtout les quartiers périphériques submergés par les eaux au point que les habitants de la capitale congolaise sont pris en otage. Au quartier Mouhoumi à Mfilou ce matin, nombreux ont rencontré des difficultés pour vaquer à leurs occupations. Plusieurs rues sont submergées par les eaux stagnantes, la faute à un réseau d’assainissement qui ne fonctionne pas.

Le gouvernement n’a toujours pas tiré des leçons des inondations catastrophiques des deux dernières années. Ce qui pourrait éviter par exemple les noyades de nombreux enfants enregistrées cette année.


En juin dernier, les précipitations ont causé d’importants dégâts matériels et certaines rues sont restées impraticables pendant des jours dans plusieurs arrondissements de Brazzaville. Le bilan des inondations qui ont frappé Brazzaville est finalement passé à sept morts et non pas trois comme annoncé plus tôt, de nombreux blessés graves et plusieurs habitations détruites par la force des eaux de ruissellement ou ensevelies par les sables ravinés, selon les données du Ministère congolais des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire.

Malgré les efforts individuels et collectifs, beaucoup à Brazzaville soulignent l'importance d'une réponse institutionnelle.

Peu d’améliorations ont été réalisées jusqu’à présent, en dépit des promesses des autorités municipales.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville