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Le kisikongo et l’unité culturelle africaine (Libre propos de Michel Mboungou-Kiongo)

Népher, généralement écrit Nefer, est un prénom de l’Égypte antique, signifiant le « le beau » ou ce qui désigne “ce qui est beau”. Dans la langue kikuni, « ku nièfe », c’est être agréable à regarder ou à contempler ; « kima ki nièfe, kima kia nièfè », signifie une chose agréable à voir, à regarder, à contempler.

En s’intéressant à la langue de l’Égypte ancienne, un observateur attentif sera surpris des mots et des noms qui semblent partager une parenté linguistique dans la phonologie, la graphologie et la sémantique avec les langues kongo en général et le kikuni en particulier.

Prenons l’exemple du nom Pata, qui est exclusivement porté par les femmes chez les Kuni.

En kuni, le verbe pata signifie : enduire, badigeonner, fabriquer ou créer une œuvre d’art à partir de l’argile molle. Dans la langue de l’Égypte ancienne, ce nom s’écrit Ptah et se prononce Petah ou Patah, parce que la langue égyptienne ancienne ne comporte pas de voyelle (elle est consonantique) ; tout comme l’est devenue l’hébreu, née de l’égyptien dans la colonie égyptienne de Canaan après l’Exode.

D’ailleurs, historiquement, l’hébreu voit le jour à partir d’un langage issu de plusieurs dialectes parlés par les nombreuses ethnies venues travailler à la construction de la nouvelle capitale Akhet-Aton, et au service des activités du nouveau Pharaon Amenhotep lV, qui a changé son nom en Akhenaton.

Ce qui est une grande première de l’histoire de l’Egypte antique. Car les Pharaons conservaient jusque dans l’au-delà les noms donnés par les parents et par la titulature royale.

À son commencement, l’hébreu est une langue qui était d’usage à Akhet-Aton, et qui a pris son essor bien après le démantèlement et l’effacement total de cette ville - la capitale égyptienne fondée par le Pharaon Akhenaton ou Amenophis IV sous la XVIIIe dynastie.

À noter que la condamnation, la destruction et le bannissement, sans appel, d’Akhet-Aton comme « ville maudite », ont été décrétés par le Vizir, appelé Père Divin (parce que beau-père d’Akhenaton). Cet homme puissant, politiquement, a été le responsable en chef de la charrerie de l’empire sous Amenophis IV ou Akhenaton.

C’est lui qui assumera aussi le statut de régent du jeune Pharaon Toutankhamon, qui est monté sur le trône d’Égypte à huit ans, à la mort de son père Akhenaton. Cinq ans plus tard, le nom du roi passe de Toutakhaton à Toutankhamon.

Et lorsqu’il meurt à 18 ans (sans laisser d’héritier - les annales égyptiennes mentionnent que sa femme a fait une fausse couche d’une fillette) - c’est le Vizir Aï (ou Ay) qui devient Pharaon. Et c’est fort de sa position de Pharaon, grand chef politique et religieux, qu’il stoppe net le monothéisme institué par le Pharaon Akhenaton qui avait imposé le Dieu unique Aton en Égypte, à partir de la nouvelle capitale d’Akhet-Aton, vers laquelle convergeait toutes les richesses de l’Égypte, depuis 17 ans.

Le nouveau pharaon Aï va donc réinstaller le culte du Dieu multiple Amon sur l’ensemble de l’Égypte, de façon brutale et cavalière, en utilisant l’armée pour chasser hors d’Égypte les prêtres et résidents d’Akhet-Aton. Cette cohorte de « chassés » prendra, à pas forcés, le chemin de l’exode en direction de Canaan et vers les terres de la Judée.

Pour revenir à « Ptath » qui se dit en hébreu « Pothéah », la racine de ce nom, dans la langue hébraïque, signifie précisément « ouvrir », une extension vers l’espace, l’étendue, etc. Ceci étant égal par ailleurs, en kikuni, langue dans laquelle, le verbe [ku] Pothé signifie enduire, badigeonner, colorier, étreindre, embrasser, etc.

À noter que Ptah était le Dieu de Memphis, considéré comme le Verbe Créateur. Que dire, alors, de L’amour ? N’est-il pas la puissance même de la création !

La femme de Ptah s’appelait Sekhmet. Cette femme était symbolisée par une tête de lionne, qui était crainte parce qu’elle pouvait déclencher les fléaux les plus dévastateurs ; mais dont on pouvait apaiser la colère par des rites d’adoration.

Une lionne - nkosi ou kosi - n’est-elle pas paramétrée pour être redoutée quand elle lance sa chasse pour se nourrir, elle et sa portée, voire même le ou les lions mâles de la harde, - dans le but de stabiliser l’équilibre de la troupe !

En kikuni, le verbe [ku] sekmè signifie [se] stabiliser, notamment en parlant d’un liquide - surtout de l’eau ou de l’huile - qui était trouble et qui arrive à se décanter en devenant propice à un bon usage.

Michel Mboungou-Kiongo ancien DG de Télé Congo (1994-1997)

Créé le 2025-08-20 12:05:41

A Mossendjo, les portables se rechargent dans la rue

Ce sont deux totems jaunes qui intriguent les nombreux passants au rond-point « Chamoukoualé » à Mossendjo dans le Niari (sud). Depuis plusieurs mois, deux bornes de recharge pour téléphones portables, ont fait leur apparition dans cet espace public. Alimentées, 24h/24 et 7j/7, par le groupe électrogène de la compagnie de téléphonie mobile MTN afin d’aider ses nombreux abonnés à recharger leurs téléphones dans une ville dont la fourniture en électricité est paralysée depuis plusieurs années, les habitants de la ville des palmiers, par ordre d’arrivée, branchent leurs téléphones et attendent debout jusqu’à la charge complète des appareils. Ce dispositif permet de recharger jusqu'à 45 appareils, en toute sécurité, pour une ville qui compte plus de 15000 âmes.

« C'est pratique car la ville de Mossendjo n’a plus d’électricité depuis plusieurs mois et cela m'évite de chercher une prise au restaurant où dans une boutique de la place qui propose ce service moyennant une somme de 200 FCFA », confie un quadragénaire.

« C'est sécurisé donc je ne suis pas inquiet de me faire voler mon portable et en plus c'est gratuit », affirme un jeune de Mossendjo qui vient de parcourir plusieurs kilomètres pour venir recharger son téléphone portable.

Dans la ville où les « bébés noirs » ou « kuluna » ne sont même pas connus en rêve, la station de recharge est plutôt un lieu de retrouvailles amicales et de causeries sur tous les sujets d’actualité.

Cette stratégie commerciale permet à MTN de continuer à fleurir, malgré les difficultés économiques d’une population tournée vers l’agriculture, le petit commerce, et de plus en plus à la vente du gravier issue de la casse des roches au lac bleu.

Selon des citoyens, qui témoignent leur reconnaissance à MTN, l’érection d’un hangar muni de bancs serait idéal et permettrait aux usagers de s’asseoir pendant l’attente, puisque tout le monde n’a pas un chargeur rapide. L’abri pourrait aussi protéger contre les intempéries, estiment-ils.

Mossendjo régresse de plus en plus. Auparavant alimentée par un générateur de la Société nationale d’électricité (SNE), la ville des palmiers n’est plus éclairée depuis plusieurs années. La nuit, Mossendjo donne l’image d’une vaste forêt, étant totalement dans le noir. A partir de 19 heures, certaines avenues et ruelles, elles-mêmes envahies d’herbes, deviennent quasiment désertes. Les quelques citoyens qui bravent ces ténèbres, bien qu’habitués, courent des risques de morsures de serpents.

Les installations électriques sont visibles dans la ville. Mais rien ne marche depuis plusieurs années. La population ignore la vraie raison de cette coupure prolongée de l’électricité. Un véritable manque à gagner pour l'économie locale et  une souffrance pour la population de la ville des palmiers.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-08-20 10:13:53

La DGFE déploie son arsenal impressionnant lors du défilé militaire et civil du 15 août 2025

À l’occasion du défilé marquant le 65ème anniversaire de l’indépendance du Congo, sous la haute direction du Président de la République, Denis Sassou-N’Guesso, chef Suprême des Armées, la Force publique a fait preuve d’un déploiement traduisant sa force, sa discipline et sa modernité. Entre autres unités ayant défilé, Il y a eu le carré motorisé de la Direction Générale des Finances et de l’Équipement (DGFE), de la Sécurité intérieure, véritable vitrine de l’expertise logistique nationale. Cette démonstration technique qui répond aux directives du Président de la République et relayées par le ministre de l’Intérieur et de la décentralisation, Raymond Zéphyrin Mboulou, a été matérialisée par le colonel major Michel Innocent Peya, directeur général des finances et de l’équipement. Afin de maintenir un esprit sain dans un corps sain, apte à rendre à la hauteur des sollicitations et des missions, répondant ainsi aux prescrits du Président de la République, la DGFE dispose d’une unité de soins du soldat, dotés de structures opérationnelles de pointe. Et dans les cas extrêmes, elle dispose également d’une structure opérationnelle visant à accompagner dignement les défunts de la Force publique, une grande première au Congo-Brazzaville et dans la sous-région Afrique centrale. 

À l'occasion du réveillon d'armes, le 31 décembre de chaque année, le président Denis Sassou N'Guesso, chef de l'État, chef Suprême des Armées, a toujours prescrit à l'ensemble de la Force publique, des missions pour l'année à venir, après avoir évalué avec elle, le niveau d'exécution des missions précédentes et félicité les troupes et ceux qui les dirigent, pour leur engagement et leur sens du devoir vis à vis de la Nation pour laquelle ils servent jusqu'au sacrifice Suprême.

Ainsi, le 31 décembre 2024, le chef Suprême des Armées prescrivait à la force publique des missions essentielles axées sur l'Homme. Denis Sassou N'Guesso relevait en substances: pour la nouvelle année 2025, l’amélioration des conditions de vie au sein de la force publique.

« Le gouvernement fera tout ce qui est en son pouvoir pour soutenir les conditions de travail et de vie au sein de la Force publique. Que ces conditions de vie soient améliorées.

Qu’il s’agisse de l’habitat, du couchage, du maintien des casernes, d’approvisionnement en eau potable, d’électricité, de nouvelles casernes que nous venons de construire aux environs de Brazzaville, de l’ouverture des voies qui devaient mener du centre-ville à ces casernes. Le gouvernement s’emploiera au cours de cette année 2025 à améliorer la vie des troupes.

Ainsi, la force publique et le peuple avanceront ensemble, dans un contexte mondial très difficile aujourd’hui, mais la force publique et le peuple, en liaison avec les autres peuples du monde épris de paix, de justice et de liberté, la force publique et le peuple avanceront, j’en suis convaincu, vers des victoires encore plus grandes.»

Réaffirmer au sein de la force publique le sens du devoir et de l’engagement pour lesquels les hommes et les femmes servent sous les drapeaux, parfois jusqu’au sacrifice de leur vie, tel a toujours été le rôle cardinal des adresses du Président Denis Sassou N’Guesso, Chef Suprême des Armées, à l’endroit de la troupe.

Cet engagement qui consiste en la défense de la patrie et partant de la population, commande de tisser un véritable lien fusionnel entre la force publique et la population.

Ces prescrits du Chef Suprême des Armées sont relayés par le ministre de l’Intérieur, de la décentralisation et du développement local, Raymond Zéphirin MBoulou, au sein des forces de police et de gendarmerie, ainsi qu’elle en a montrés les actions lors du défilé, le 15 août dernier.

La vie dans la Force publique, se décline en un triptyque, que la DGFE a tenu à magnifier à travers les trois unités qui forment désormais une chaîne complète de soutien.

Le capital premier de la vie est le maintien en bonne santé. La bonne santé corrobore la question de l’opérationnalité des hommes, afin de maintenir un esprit sain dans un corps sain, apte à rendre à la hauteur des sollicitations et des missions. C’est pourquoi, la DGFE, sous la direction du colonel major Michel Innocent Peya, a réhabilité dans son rayon d’action, ‘’ l’unité de soutien médical, suivi et soins du soldat à domicile.

1- L’Unité des soins de soldat à domicile

Cette unité place le soldat et sa famille au cœur de la prise en charge, avec dignité et humanité. Lorsqu’un soldat est blessé ou malade, il est essentiel qu’il puisse bénéficier d’un suivi médical continu, même en dehors des hôpitaux militaires.

L’unité de soins à domicile a été créée pour assurer les soins infirmiers ou la continuité des soins après une hospitalisation à son domicile ou de rééducation nécessaire, accompagner le soldat dans son rétablissement et alléger le fardeau des familles en apportant directement l’aide au domicile, on évite ainsi des déplacements lourds et coûteux, ce qui favorise un retour progressif à la vie quotidienne et professionnelle.

Cette unité promeut l’action sociale des hommes et de leurs supérieurs, ainsi que les retraités, ce en prenant en compte les spécificités en matière de santé, afin que celle-ci soit préservée autant que possible.

2- L’Unité de menuiserie de la force publique

La menuiserie de la force publique joue un double rôle : équiper les infrastructures de la force publique et accompagner la mémoire des soldats décédés de mort naturelle ou tombés dans l’exercice de ses missions.

Cette unité contribue autant à la vie quotidienne du soldat en service qu’au respect dû à sa mémoire. Elle procède à la fabrication de mobiliers adaptés pour les casernes et les centres de formation de policiers et de gendarmes (lits, armoires, tables bancs, estrades, pupitres, la réalisation de travaux de réparation ou de remplacement des équipements usés...) pour améliorer les conditions de vie et de formation des soldats.

Elle confectionne des cercueils militaires : chaque cercueil est conçu dans le respect des traditions militaires, avec des matériaux solides et une finition soignée, pour accompagner le soldat dans sa dernière demeure.

Aussi, l’acquisition par la DGFE de corbillards, venant en sus du module de l’unité de menuiserie chargée de la confection des cercueils, formalise l’organisation des funérailles pour les éléments de la Force publique, dont certaines spécificités dans les cérémonies funéraires, souffrent très souvent du manque de structure appropriée, propre à la Force publique et intégrant ses us.

3. Les corbillards de la DGFE

On ne saurait occulter le fait que la vie sur terre se décline en la naissance, la vie et la mort. La perspective dialectique enseigne donc que la mort est une étape de la vie qui s’impose inéluctablement à nous, quand tous les efforts médicaux de maintien en vie ne sont hélas plus réalisables.

Plutôt que de nous enfermer dans une espèce de thanatophobie, cette anxiété intense et persistante liée à l’idée de la mort, cette éventualité, se doit d’être intégrée en chacun et en tous, afin d’accompagner dignement les défunts de la Force publique, mais aussi en rendant pérenne le cadre de cette dignité, avec la mise à disposition d’une structure habitée pour cette tâche.

La fin de toute vie étant la mort, cette évidence ne saurait être occultée. il s’agit de rendre hommage aux agents de la Force publique en toute dignité, à travers des services et un transport funéraire digne via les corbillards de la DGFE.

Cette unité incarne donc le lien entre la force publique, la famille et la Nation, dans l’ultime accompagnement du soldat. Lorsque le soldat décède, il est du devoir de l’institution force publique d’assurer un dernier hommage digne et solennel.

Chargé de ce rôle fondamental, en ce sens que les corbillards assurent le transport des dépouilles des officiers, sous-officiers et soldats de l’hôpital ou du lieu de décès vers sa famille ou le site de sépulture, assure le cérémonial militaire c'est à dire l'organisation de convois funèbres avec le respect du protocole (drapeau, honneurs militaires, coordination avec la famille et les autorités), le soutien aux familles éplorées: leur offrir un cadre respectueux et solennel, afin que la douleur de la perte soit accompagnée par la reconnaissance de la Nation, la mémoire et dignité : chaque soldat, quel que soit son grade, a droit à un dernier hommage empreint de respect.

Ce travail titanesque réalisé,  en peu de temps,  par  le commissaire colonel major Michel Innocent Peya, Directeur général de l’Équipement et des Finances de la Police (DGFE) notamment,  les nouvelles acquisitions qui incluent des véhicules d’intervention à haute mobilité, des unités motorisées polyvalentes, des systèmes de communication de dernière génération et des équipements de protection adaptés aux missions modernes de maintien de l’ordre pour mieux protéger les populations et de garantir la sécurité sur tout le territoire national, a été plébiscité par le public ainsi que la presse nationale et internationale.

L'Unité assainissement: 

Auparavant, la DGFE avait déjà fait don des engins à la Mairie de Brazzaville pour ramasser les ordures qui jonchent les rues et avenues de la capitale congolaise.

Elle  a aussi assainie, et de la plus belle manière, l'avenue Saint Denis située à un jet de pierre de la résidence privée du chef de l'Etat. Une véritable cure de jouvence également de l'avenue Bayardelle, de la cathédrale, en passant par la direction générale de la police...

La DGFE a également installée,  tout le long du boulevard Alfred Raoul, des corbeilles  urbaines qui répondent aux normes de propreté et d'hygiène pour recueillir les détritus des passants et éviter les salissures. Une très bonne manière aussi d'inciter les habitants de Brazzaville à adopter des gestes simples comme jeter les papiers et les emballages dans les corbeilles.

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Ce geste plein de sens est la preuve que certains comme le colonel major Michel Innocent Peya, ont compris que le développement à la base, exige la participation de chacun.

En définitive, la prestation de la DGFE, ainsi que le repas de corps qui s’en est suivi à l’issue du défilé, avec l'heureuse participation des anciens commissaires invités par le DGFE Michel Innocent Peya, traduisent de la professionnalisation de la Force publique, partant de la police et la gendarmerie congolaises, un processus essentiel pour améliorer les capacités opérationnelles et l’efficacité dans leurs missions traditionnelles. 

 

Ce processus qui nécessite des efforts continus et des réformes structurelles, notamment, la création de nouvelles structures professionnelles complémentaires et des infrastructures, a toujours fait l’objet d’instructions fermes de son excellence Denis Sassou N’Guesso, Chef de l’État, Chef Suprême des Armées.

Cliquez sur la photo pour lire la vidéo.

Bertrand BOUKAKA/ Jarele SIKA / Les Échos du Congo-Brazzaville

Photos : DR

Créé le 2025-08-20 08:47:45

Qu’est-ce qu’un intellectuel ? (Libre propos de Michel Mboungou-Kiongo)

À cette question, nul besoin d’errer parmi les définitions convenues. Il suffit de prêter l'oreille à la voix profonde et éclairante d’Umberto Eco, dont la réponse traverse le temps avec la force de l’évidence : « Comment définiriez-vous le terme d’intellectuel ? »

Avec la lucidité d’un sage, Eco balaye les clichés : « Si par intellectuel nous entendons quiconque travaille avec sa tête et non avec ses mains, alors un employé de banque serait un intellectuel, et Michel-Ange ne le serait pas. »

Cette observation, à la fois cinglante et lumineuse, renverse les perspectives.

Aujourd’hui, avec la généralisation des ordinateurs, chacun pourrait prétendre au titre d’intellectuel. Mais, pour Eco, la distinction ne repose ni sur la profession, ni sur la classe sociale.

« Pour moi, un intellectuel est celui qui produit de nouvelles connaissances en mobilisant sa créativité. »

Ainsi, le champ de l’intellectuel s’élargit à des horizons inattendus. Le paysan qui, d’un geste visionnaire, imagine une nouvelle greffe capable d’engendrer des fruits inédits, est un authentique créateur de savoir.

En revanche, le professeur de philosophie, si érudit soit-il, qui se borne à répéter, année après année, le même cours sur Heidegger, se voit privé de ce titre. La clé de cette différence ? La créativité critique. « L’esprit critique, cette capacité à interroger ce que nous faisons ou à inventer de meilleures façons de le faire, est la seule véritable mesure de l’activité intellectuelle. »

À travers ces mots, Eco rappelle que l’intellectuel ne se contente pas de savoir, il ose, invente, déplace les frontières du possible. Il ne se cache pas derrière des vérités anciennes, mais les refaçonne, les met à l’épreuve du présent.

Par cette définition vibrante d’humanité, Umberto Eco offre à chacun de nous la possibilité d’être un intellectuel. Car la créativité et l’esprit critique ne sont l’apanage de personne — ils appartiennent à tous ceux qui, un jour, osent penser au-delà des sillons tracés.

Michel Mboungou-Kiongo ancien DG de Télé Congo (1994-1997)

Créé le 2025-08-19 11:54:52

La ville de Mossendjo bientôt dotée d’une station-service

TotalEnergies EP Congo nourrit de nouvelles ambitions d’extension de ses services à travers le pays. Et la construction d'une station-service à Mossendjo dans le département du Niari (sud), peut être un projet d'investissement intéressant, compte tenu de la croissance démographique et de la forte demande en carburant dans la cinquième ville du Congo qui a longtemps souffert d’un déficit d’infrastructures de base, en particulier en termes d’approvisionnement en carburant. La future station-service en pleine réhabilitation par la société Man Meker devrait pallier ces manques dans un mois, en facilitant les déplacements et les activités économiques. Une très bonne opportunité aussi pour la création d’emplois locaux et le soutien à l’économie de proximité, a-t-on appris auprès du chef des travaux, Thaman Loemba Lui-même.

Cette initiative s’intègre dans la stratégie gouvernementale de revitalisation des zones éloignées, avec pour but d’améliorer les conditions de vie des populations.

Le chef des travaux, Thaman Loemba Lui-même,  assure que les derniers ajustements sont en cours et que les installations seront bientôt fonctionnelles d’ici 30 jours.

« Tout est réuni pour offrir un service de qualité. À noter qu'hormis les pompes à carburant, cette station-service moderne abritera une boutique et un bar. Pour TotalEnergies EP Congo et, derrière ce beau rideau, des attentes ciblées notamment l’extension, le renforcement et la fiabilisation de son réseau de distribution de produits pétroliers », nous a confié Thaman Loemba Lui-même.

Le reporter des Echos du Congo-Brazzaville s'est enquis du niveau d'avancement des travaux. Guidé par le chef des travaux,  il a pu se rendre compte du respect des modalités en matière de construction et des normes environnementales. Tant, il est question de s'assurer que la situation géographique de la station-service ne constitue pas un danger pour les populations et son voisinage immédiat.

Rendez-vous a été pris pour son inauguration.

On rappelle que remplir son réservoir d’essence à Mossendjo, la deuxième ville du département du Niari (sud) devient une mission de plus en plus difficile. Mieux vaut ne pas se retrouver sur la réserve dans la ville des palmiers sans une adresse de pompe à essence en tête et pour cause, la commune qui connaît une croissance démographique remarquable (13.005 habitants), n’en compte plus depuis plusieurs décennies.

Si la tendance est globale dans la région (Makabana, Mossendjo, Mayoko, Mbinda), Dolisie, la ville préfecture, est la seule ville dans le département du Niari, à avoir gagné quelques adresses. Mais dans certaines zones rurales, trouver une pompe devient de plus en plus difficile.

Dans les années 80- 90, Mossendjo comptait deux stations-services de la société Hydro Congo.

En août 2002, les autorités congolaises ont décidé de dissoudre la société d’Etat chargée de la distribution des hydrocarbures, Hydro Congo, franchissant ainsi un pas important dans le processus de privatisation du secteur pétrolier. Elle comptait 720 employés et commercialisait chaque année 300.000 tonnes d’hydrocarbures pour un chiffre d’affaires de 10 milliards de Fcfa. Plusieurs stations-services traditionnelles, celles que l’on trouvait en campagne, ont baissé le rideau. A Mossendjo aussi.

Les automobilistes de la ville des palmiers vont se ravitailler à Dolisie (186,78 km).

A noter qu’à Mossendjo, plusieurs jeunes étranglés par le chômage, se sont engagés dans la débrouillardise, notamment les « khadafi ». Leur raison sociale ? Vendre dans les rues les carburants et autres produits sur les étagères en bois ou à même le sol : essence, mazout ou gazole, la graisse, du pétrole et l’huile pour moteurs dans des bidons en plastiques de 25L, 10L, 5L, 1L.

Pas un coin de Mossendjo sans Kadhafi (carrefour Chamoukoualé, marché Makoulou-Ngoulou...). Un métier à haut risque parce que ces compatriotes ne disposent ni d’équipements de protection individuelle (EPI), ni d’autorisation pour exercer ce métier en plein air.

Pour la petite histoire, ce nom tire son origine du feu président de la Lybie, Mohamed Kadhafi, parce qu’à une certaine époque la Lybie fut le premier pays africain producteur du pétrole.

Malgré qu’ils soient souvent accusés de vendre des produits de mauvaise qualité, mélangée avec de l’eau, les Kadhafi rendent des bons et loyaux services à la population.

Les statistiques sur le nombre des « kadhafi » au Congo-Brazzaville ne sont pas disponibles. Mais où est-ce qu’ils s’approvisionnent en carburants ?

Selon notre source, avec l'actuelle pénurie de carburant, des pompistes véreux, en complicité avec certains conducteurs de camion-citerne détournent les produits pour les faire revendre par les « Kadhafi », avec une plus-value qui procure à toute la bande des dividendes confortables. Ainsi, frères, sœurs ou femmes de pompistes se sont transformés en « Kadhafi » jamais à sec, alors que le produit manque dans les stations-services où les personnes en quête de carburant blanchissent des nuits ou attendent de nombreuses heures, dans des files interminables avant d'être servis.

Parfois, après la rupture du stock, c'est le pompiste qui renseigne les automobilistes sur l'endroit où ils peuvent trouver un « Kadhafi » proposant un bon produit, celui sans additifs quelconques.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-08-19 11:18:42

Les vacances de Denis Sassou-N’Guesso à Oyo, un moment de détente avant de revenir aux enjeux diplomatiques et politiques majeurs

Le mystère entourant le lieu de vacances du Président de la République a enfin été percé. Denis Sassou-N’Guesso a posé ses valises à Oyo dans le département de la Cuvette (nord). Une période pendant laquelle le numéro un congolais profite de cette parenthèse avec son épouse Antoinette Sassou-N’Guesso, entre travail et moments de détente. Il va y rester une semaine avant de revenir aux enjeux diplomatiques et politiques majeurs.

Les vacances sont en pleine effervescence ! À l’instar de nombreux congolais, les personnalités politiques profitent aussi de cette saison. Cela est notamment le cas de Denis Sassou-N’Guesso et son épouse Antoinette, qui sont en vacances à Oyo pour une courte parenthèse en famille.

Lundi, il a reçu Maxime Prévot, vice-premier ministre belge, chargé des affaires étrangères, des affaires européennes et de la coopération au développement.

Les questions bilatérales, l'actualité dans la sous-région et les sujets internationaux ont été au menu de l'audience que le chef de l'Etat a accordé à son hôte de marque au bord de l’Alima.

Cette visite de travail du vice premier-ministre belge est une occasion de raffermir les relations qui existent depuis 64 ans entre Brazzaville et Bruxelles.

Denis Sassou-N’Guesso a fait visiter aussi à son hôte ses réalisations alimentaires. L’occasion pour Maxime Prévot de découvrir les secrets de la pisciculture et d’apprécier pleinement la beauté des étangs du Président de la République.

Ces vacances de Denis Sassou-N’Guesso interviennent après l’organisation réussie des festivités marquant les 65 ans de l’indépendance du Congo.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-08-19 08:32:37

Ce que Donald Trump a écrit dans sa lettre à Denis Sassou-N’Guesso

Le Président américain, Donald J. Trump adressé une lettre à son homologue congolais Denis Sassou- N’Guesso et au peuple congolais à l’occasion du 65e anniversaire de l'indépendance de la République du Congo.

Créé le 2025-08-18 19:10:20

En vacances à Oyo, Denis Sassou-N’Guesso ouvre largement les portes de sa résidence au vice-premier ministre belge Maxime Prévot

Arrivé en terre congolaise dimanche 17 août dans la soirée via l'aéroport international d'Ollombo, Maxime Prévot, vice-premier ministre belge, chargé des affaires étrangères, des affaires européennes et de la coopération au développement a été reçu ce lundi 18 août à Oyo dans le département de la Cuvette (nord) par le Président de la République, Denis Sassou-N'Guesso, qui y est en vacances.

Les questions bilatérales, l'actualité dans la sous-région et les sujets internationaux ont été au menu de l'audience que le chef de l'Etat a accordé à son hôte de marque au bord de l’Alima.

La République du Congo et la Royaume de Belgique ont établi leurs relations diplomatiques en 1961. La coopération entre les deux pays est régie par plusieurs accords, au nombre desquels :

L’accord général pour le développement de la coopération économique, scientifique et technique signé à Brazzaville le 27 juillet 1983, la convention dans les domaines de la formation, de la culture et la médecine préventive conclue le 17 février 1984 à Bruxelles, l'accord de coopération financière signé le 04 septembre 1987 à Brazzaville et l'accord bilatéral aérien signé le 27 octobre 2011 à Brazzaville.

Il sied de noter que cette visite de travail du vice premier-ministre belge est une occasion de raffermir les relations qui existent depuis 64 ans entre Brazzaville et Bruxelles.

Maxime Prévot effectue un périple africain qui le conduit successivement en République du Congo, en RDC et en Ethiopie.

Cliquer sur la photo pour lire la vidéo

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photos : DR

Créé le 2025-08-18 18:21:40

Gabon : Chimène Massounga Nzamba lance la 2e édition du tournoi de football « Ensemble, bâtissons le 2e arrondissement de Ntoum »

Le deuxième arrondissement de Ntoum, chef-lieu du département du Komo-Mondah dans la province de l'Estuaire, situé à 38 km de la capitale gabonaise Libreville, est en effervescence depuis une semaine, suite au lancement avec succès de la 2e édition du tournoi de football placé cette année sous le thème : « Ensemble, bâtissons le 2e arrondissement de Ntoum ».

Initié par la Fédération des habitants du 2e arrondissement de la commune de Ntoum (FHAN2), ce tournoi de football qui est à sa deuxième édition se déroule sans anicroches au stade Ermöglichen de Nkok, au PK27 avec le soutien indéfectible du Complexe hôtelier Ivélè.

Un événement précieux qui va au-delà du simple aspect sportif car ce tournoi hautement symbolique favorise la cohésion sociale et la paix dans la contrée, en utilisant le football comme un puissant vecteur d'unité et de solidarité.

C’est aussi à en croire la présidente de la Fédération des habitants du 2e arrondissement de Ntoum (FHAN 2), Chimène Massounga Nzamba, offrir un cadre d’épanouissement et de promotion d’activités de développement dans le deuxième arrondissement , chef-lieu du département du Komo-Mondah.

L’atmosphère est donc empreinte d’émotion et de gratitude, illustrant l’importance de ce tournoi de football qui témoigne de l’engagement à promouvoir l’éducation par le sport et à soutenir le développement des jeunes générations.

Les sourires sur les visages des jeunes joueurs et leur enthousiasme palpable sont la meilleure preuve de l’impact positif de cette initiative on ne peut plus louable.

« Comme la précédente édition, plusieurs équipes, dont deux des communautés étrangères regroupant les ressortissants maliens, burkinabés et ghanéens vivant dans les différents quartiers de l’arrondissement sont engagées dans cette compétition dont la finale se disputera le 23 août 2025 au stade de Nkok », a précisé la Présidente de la FHAN2, Chimène Massounga Nzamba avant d’inviter la jeunesse du 2e arrondissement de Ntoum à s’investir dans des actions de sensibilisation, d’information sur le civisme et développement tout en souhaitant que l’esprit de Fair-Play prévale tout au long du tournoi.

Ce tournoi de football exemplaire offre un bel exemple de solidarité et d'entraide, appelant à être soutenu et reproduit dans d'autres contextes similaires à travers Ntoum.

On rappelle que l’année dernière, durant près d’un mois, les jeunes se sont familiarisés avec la pratique du sport en s’adonnant à des activités saines. Plusieurs équipes ont pris part à cette première édition. La finale du tournoi de football s’est jouée, le 25 août dernier, au stade de la localité en présence des autorités locales ainsi que nombreux supports et sympathisants des équipes engagées.

Le PK18 a inscrit son nom en qualité de premier vainqueur de cette première édition du tournoi « Jeunesse active pour un développement communautaire sain » en battant l’équipe de Village Économique de Nkok (2-0).

Chimène Massounga Nzamba a une fois de plus ouvert son cœur à ses jeunes « frères et sœurs », à travers diverses donations favorablement accueillies par les bénéficiaires.

Des gestes de charité qui lui valent désormais d’être surnommée la « Mère Teresa du 2e arrondissement de Ntoum ».

Avec son Comité exécutif, elle a également procédé à la distribution gracieuse de kits scolaires à plusieurs jeunes de la contrée en prévision à la rentrée scolaire 2024-2025.

Un seul mot : continuez !

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photos : DR

Créé le 2025-08-18 15:12:38

Moungoundou-Nord célèbre la fête de l’indépendance sous la menace des étrangers en situation irrégulière pillant illégalement ses richesses

Des activités au menu de la célébration de la journée de l'indépendance du Congo à Moungoundou-Nord dans le Niari (sud) : levée des couleurs, décryptage et/ ou vulgarisation du message à la nation du Chef de l'Etat, Denis Sassou-N’Guesso prononcé le jeudi 14 août 2025, remise du drapeau national aux chefs des quartiers du chef-lieu du District, match de nzango et apéritif sur fond d'un échange à bâtons rompus avec les populations sur des préoccupations d'intérêt général.

Au cours d'une annonce solennelle, le Sous-Prefet, Adrien Mavoungou a appelé ses populations à célébrer en septembre prochain, le 30e anniversaire  avec Denis Sassou-N'Guesso, le bâtisseur infatigable, de l'érection de Moungoundou-Nord en District.

Le Sous-Prefet de Moungoundou-Nord n'est pas passé sous silence l'élection présidentielle, scrutin des 17 et 22 mars 2026. Pour ce faire, il a invité ses administrés à un devoir patriotique, celui d'aborder cette échéance dans un climat apaisé empreint de calme et de quiétude pour honorer la tradition de Moungoundou-Nord de circonscription docile et Pacifique.

Il a saisi aussi l'occasion pour annoncer le déroulement, dans la période du 1er septembre au 30 octobre 2025, des opérations de révision des listes électorales, invitant les populations à se mobiliser massivement à l'effet de participer effectivement à ces opérations.

A la lumière du message du Chef de l'Etat, Adrien Mavoungou, a exhorté les jeunes de Moungoundou-Nord à être de bons citoyens et à travailler dur pour contribuer au progrès de ce District.

Adrien Mavoungou a épinglé également la menace sur les plans sanitaire et sécuritaire matérialisée par la présence massive non seulement des femmes prostituées se livrant au commerce du sexe, mais aussi des étrangers en situation irrégulière pour la plupart en provenance de la RDC, dans nos forêts pillant illégalement nos richesses avec la complicité de nos compatriotes.

Les campements issus de l’orpaillage sont aussi pour les creuseurs les lieux de vente de leur production, de trafic de drogue, de prostitution. Ces comptoirs d’achat permettent aux orpailleurs étrangers d’écouler leur production sans prendre le risque d’être détroussés sur les routes des grandes villes. Le gramme d'or est vendu à 35.000 F voir 40.000FCFA.

Le trafic se maintient malgré la répression grâce à un turnover très important. Le système répressif est contraint par ses moyens insuffisants : le nombre de gendarmes et policiers reste fixe, ce qui ne permet pas de réduire la taille du trafic.

Les pilleurs de l’or opèrent tranquillement à Moungoundou-Nord. Pour extraire la pierre précieuse, ils creusent un peu partout dans les forêts laissant derrière un véritable désastre écologique.

Plus grave, ils versent du mercure pour nettoyer les pierres précieuses. Résultat : quasiment tous les cours d’eau des environs sont pollués au mercure.

Clôturant son mot de circonstance, l'orateur a déclaré que la voie qui mène vers le développement est semée d'embûches, on ne peut l'emprunter seul car un adage populaire dit qu'un seul doigt ne lave pas la figure. Pour ce faire, a-t-il poursuivi," je vous invite à vous aimer les uns les autres pour vivre dans l'unité. Car l'unité est une force qui nous permettra ensemble, sous l'impulsion de Son Excellence Denis Sassou-N’Guesso, Président de la République, Chef de l'Etat, de développer le District de Moungoundou-Nord par le travail et le progrès".

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photos : DR

Créé le 2025-08-18 13:56:41

Vol Air France Paris- Kinshasa-Brazzaville du vendredi 15 août : Une dame victime d'une crise de crampes

Des cris de douleur mêlés de mouvements de convulsions avec un quasi-raidissement des membres inférieurs, la dame a attiré à elle l'attention des autres passagers assis sur ce bloc des sièges compris entre les numéros 16 et 25.

Une douleur lancinante, presque insupportable, au point que de nombreux passagers médusés se sont levés, pour tenter de venir en aide à la dame, avant l'arrivée du personnel de bord, attiré par les cris.

Crise d'épilepsie, attaque soudaine, il a fallu quelques secondes avant que la dame, les pieds allongés sur l'ensemble des deux autres sièges désertés par ses voisins et la douleur atténuée, n'évoque une crise de crampes.

La position assise pendant de nombreuses heures aura eu raison de ses pieds qui ont réagi en même temps.

Heureusement, plus de peur que de mal, la situation s'est vite tassée, chacun y allant de son commentaire.

Une anecdote à raconter à l'arrivée, un fait qui n'arrive pas chaque jour dans les avions.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-08-18 09:49:15

Mort de Maître Larsen Bemy : l'hommage de Vianney Louetsi

Maître Vianney Louetsi a rendu un sublime hommage à Larsen Bemy décédé cette semaine à Brazzaville.

« Mon frère Larsen Bemy, cher Maître,

Hier encore, tu étais là, mon frère.

Hier encore, à l’ENAM, entouré de tes collègues de promotion, tu as pris cette photo de famille. Une photo qui, sur le moment, ressemblait à une simple trace de fraternité… mais que nous comprenons aujourd’hui comme un signe, un aurevoir silencieux. Comme si tu avais voulu graver ton sourire et ta présence dans nos mémoires avant de t’éclipser. Le soir venu, sans prévenir, tu as choisi de tirer ta révérence.

Et c’est là que la douleur devient insupportable : tu n’étais pas malade. Aucune alerte, aucun signe avant-coureur. Tu n’avais donné à personne le temps de se préparer, pas même un mot, pas même un soupir. La mort, je le sais, n’avertit pas. Mais toi, Larsen, tu nous as frappés de plein fouet, nous laissant désarmés, comme figés dans un cauchemar éveillé.

Mon frère, je t’ai connu toujours Brillant sur les bancs de la première année de droit. Puis en deuxième, en troisième, en quatrième, en cinquième année.

Nous avons traversé ensemble les mêmes tempêtes : Les réveils à 1 h, 2 h ou 3 h du matin, bravant l’obscurité et les dangers, pour trouver une place à la faculté de droit.

Les journées entières à griffonner des notes serrées, dans des amphithéâtres bondés, au rythme effréné du TGV, comme nous aimions qualifier les cours du feu professeur MABOUDA en Histoire des Idées Politiques.

Les pertes de documents, les frustrations, mais aussi cette détermination qui nous portait tous.

Je me souviens, Larsen, des discussions passionnées que nous avions sur notre avenir, sur cette vision commune : réussir pour mieux servir nos communautés, être la fierté de nos familles et contribuer au développement de notre pays.

Tu as voyagé au Bénin, tu es revenu, et ton destin semblait s’ouvrir grand devant toi comme énarque.

Et pourtant… au moment où la lumière pointait enfin, tu as décidé de t’éteindre.

Tu as quitté ta promotion 2008, tes camarades de l’ENAM, tes collègues, ta famille, et toute cette chaîne de rêves que nous avions patiemment tissée ensemble.

Larsen, mon frère…

En partant ainsi, tu as laissé un vide que rien ne pourra combler. Tu as brisé le cœur de maman Pascaline, lui laissant une blessure qui ne guérira jamais.

Tu as marqué papa Alain Gay-Lussac d’une douleur qu’aucun mot ne saurait apaiser. Et sur toute la famille, tu as jeté un voile sombre, lourd de questions sans réponses : Que s’est-il passé dans la nuit d’hier ? Pourquoi ?

Je suis en larmes, mon cœur saigne. Et je me demande comment trouver le courage de te souhaiter la paix alors que je suis encore prisonnier de la peine.

Mais je veux que tu saches ceci : ton nom, ton sourire, ton courage, ta fraternité… rien de tout cela ne disparaîtra.

Va en paix, mon frère.

Tu es parti trop tôt, mais tu restes vivant dans nos mémoires et nos cœurs. Là où tu es, veille sur nous comme tu l’as toujours fait ».

Maître Vianney Louetsi

Créé le 2025-08-17 16:47:13

Pharmacies sauvages et médicaments de la rue, le fléau persiste à Dolisie

Au Congo-Brazzaville, l'achat et la vente des médicaments de la rue est fréquent. Ce terme regroupe d'un côté, les médicaments contrefaits sans molécule active ou en quantité insuffisante. De l'autre, des produits détournés du circuit officiel et mal conservés. Et à Dolisie dans le Niari (sud), le fléau persiste.

S'il n'existe aucun recensement officiel des pharmacies sauvages à Dolisie, la ville préfecture du Niari, plusieurs d'entre elles sont visibles au marché central et au marché Pont devant lesquelles se forment quotidiennement de longues files d'attente.

« J'achète toujours mes médicaments ici, car à l'hôpital, on ne peut consulter que si on a de la chance et beaucoup d’argent. Or ici, c'est plus rapide et moins cher », nous a confié une habitante de Dolisie au marché Pont.

Pourtant, ces mini-pharmacies « sont dans le secteur informel et favorisent la prolifération des médicaments de qualité inférieure, ou falsifiés », dénonce un médecin de l’hôpital général de Dolisie.

On rappelle que le secteur de la santé publique souffre d’un approvisionnement insuffisant en médicaments abordables et d’un manque de pharmacies.

En août 2024, le Président de la République du Congo, Denis Sassou-N’Guesso, a reçu un prix de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour son engagement à promouvoir la santé en Afrique et dans son pays.

Pendant dix ans, il a lutté contre le commerce des médicaments contrefaits, au Congo et sur l'ensemble du continent.

Cependant, le commerce des faux médicaments et des médicaments non autorisés au Congo-Brazzaville persiste. Dans les grandes villes comme Brazzaville, Dolisie et Pointe-Noire, l’approvisionnement en médicaments est assuré à 59 %par le secteur privé et à 28 % par le commerce illégal, les 13 % restants étant fournis par le système de santé public.

Ces statistiques révèlent les difficultés du secteur de la santé publique, caractérisée par une faible disponibilité des médicaments dans les établissements de santé, un manque de pharmacies et une répartition territoriale des officines inéquitable.

Les médicaments fournis par les sources officielles sont coûteux, même les médicaments génériques qui peuvent être sept fois plus chers que leurs prix de référence internationaux.

Pharmacies de rue n'est pas un terme officiel. Il fait généralement référence à des points de vente informels de médicaments, souvent en dehors des pharmacies traditionnelles (officines). Ces lieux peuvent inclure des marchés, des coins de rue, ou même des ventes de porte-à-porte, où des personnes non autorisées vendent des médicaments. Ces médicaments peuvent être contrefaits ou de qualité douteuse, et leur vente est illégale.

Jean-Jacqes Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-08-15 10:30:15

65e anniversaire de l’indépendance du Congo : message à la nation du chef de l’Etat Denis Sassou-N’Guesso

Brazzaville, 14 août (Les Echos du Congo-Brazzaville) - Voici ci-dessous l’intégralité du message à la nation du chef de l’Etat congolais, Denis Sassou-N’Guesso, à l’occasion de la célébration du 65e anniversaire de l’indépendance de la République du Congo.

Cliquer sur la photo pour lire la vidéo

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-08-15 09:26:03

Deve Maboungou nommé représentant du Royaume de Bunyoro-Kitara auprès de la République Française et des Outre mer

C'est désormais officiel : le franco-congolais Deve Maboungou a été nommé représentant (Ow’Isaza) du Royaume de Bunyoro-Kitara auprès de la République Française et des Outre-mer, décision arrêtée sous l’autorité souveraine de Sa Majesté Royale Rukirabasaija Agutamba Solomon Gafabusa Iguru Ier, 49ᵉ Omukama du Royaume de Bunyoro-Kitara.

« Cette distinction, d’une portée historique et symbolique exceptionnelle, m’inscrit dans la continuité d’une monarchie séculaire, héritière d’un empire qui fut l’une des plus grandes puissances d’Afrique de l’Est. Je mesure pleinement l’honneur qui m’est fait et exprime ma profonde gratitude à Sa Majesté Royale pour la confiance ainsi accordée. Puisse cette nomination contribuer au rayonnement du Royaume de Bunyoro-Kitara et au rapprochement des peuples », nous a confié Deve Maboungou.

Le Royaume de Bunyoro-Kitara est l’héritier direct de l’Empire médiéval de Kitara, fondé au XIVᵉ siècle par la dynastie des Bachwezi, dont la légende entoure encore aujourd’hui l’histoire.

À son apogée, l’empire s’étendait sur de vastes territoires correspondant à l’actuel Ouganda, au Rwanda, au Burundi, au nord-ouest de la Tanzanie, à l’ouest du Kenya et à l’est de la République Démocratique du Congo.

Son économie prospérait grâce à l’agriculture, à l’élevage, au commerce régional et surtout à la maîtrise avancée du travail du fer, qui faisait la renommée des artisans banyoro.

Sur le plan politique et militaire, le Bunyoro-Kitara imposait son influence par un système structuré de provinces gouvernées par des chefs (Abakama) et une armée aguerrie.

À partir du XVIIᵉ siècle, la dynastie Babiito prit la succession des Bachwezi et poursuivit la consolidation du royaume.

Le XIXᵉ siècle marqua l’ère du légendaire Omukama Kabalega, qui résista farouchement à la pénétration coloniale britannique et devint un symbole de courage et de souveraineté africaine.

Bien que la colonisation ait réduit son territoire et ses prérogatives, la monarchie survécut, conservant son rôle culturel et spirituel.

Aujourd’hui, sous le règne de Sa Majesté Solomon Gafabusa Iguru Ier, le Royaume de Bunyoro-Kitara œuvre à la préservation de son patrimoine, à la promotion de son histoire et à l’ouverture de partenariats internationaux, affirmant ainsi sa place dans le concert des nations et cultures.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-08-15 09:14:33

Congo – 65ème anniversaire de l’indépendance : Prendre conscience de l’Urgence Climatique

Comme il est de tradition, à la veille de la célébration de la fête de l’indépendance, le Président Denis Sassou N’Guesso a fait son adresse à la Nation. À l’heure de la mémoire et du souvenir, Denis Sassou N’Guesso a insisté sur la dynamique de paix, facteur sine qua non à tout développement quel qu’il soit, dans un monde où les conflits armés et la course aux armements sont remis au goût du jour. Entre autres invites, au moment où se vivent au quotidien les affres des méfaits des changements climatiques, tout en se réjouissant de l’inscription, à l’initiative du Congo, par les Nations Unies, de la décennie mondiale de l’afforestation et du reboisement, le Président de la République a appelé les congolais à Prendre conscience de l’urgence climatique, lui le leader écolo-visionnaire, dont les actions en faveur du climat et la sauvegarde des écosystèmes sont abondamment mis en lumière à travers les œuvres de l’écrivain chercheur Michel Innocent Peya.

Si la lutte contre le changement climatique était un Chef d’Etat, il s’appellerait, sans doute, Denis Sassou-N’Guesso. En leader écolo-visionnaire, le Président congolais ne cesse de faire de l’environnement son cheval de bataille et les actions d’éclat qu’il pose dans ce sens, avec un naturel qui témoigne d’une action intrinsèque de son « moi » profond, force l’admiration et suscite l’adhésion.

Cette ambition a valu à Denis Sassou N’Guesso de réunir les dirigeants mondiaux, autour du sommet des trois grands Bassins forestiers tropicaux, du 26 au 28 octobre à Brazzaville, pour débattre autour de la question afin de sauver la planète.

Ce sommet des trois Bassins des écosystèmes, de biodiversité et des forêts tropicales, à savoir Amazonie-Congo-Bornéo-Mékong et Asie du Sud-Est, a donné, à en croire des observateurs, une réponse collective et concertée de ces trois poumons verts dont la survie dépend de celle de l’humanité.

Poursuivant sur cette lancée et convaincu de la justesse d’une idée qu’il porte depuis des lustres et à laquelle il s’identifie lui-même, Denis Sassou N’Guesso a toujours insisté sur le bien-fondé de cet investissement pour l’avenir et le devenir de l’humanité. Aussi, Brazzaville organisait le sommet sur l'afforestation et le reboisement, avec pour objectif de viser l'augmentation de la surface forestière mondiale. Le sommet se tint du 2 au 5 juillet 2024.

L’écrivain-chercheur Michel Innocent Peya qui y participa de façon active, en a pris le relais, à travers une bibliographie aussi dense que variée, pour porter l’action salvatrice de Denis Sassou N’Guesso.

Le 16 avril 2025, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté par 155 voix pour et une voix contre (États Unis) une résolution proclamant la période 2027–2036 comme « Décennie des Nations Unies pour le boisement et le reboisement dans le cadre d’une gestion durable des forêts ».

C’est l’occasion de revisiter deux ouvrages de Michel Innocent Peya, à savoir : ‘’Dix années d'afforestation mondiale : une initiative écologique de Denis Sassou N'Guesso’’ et Guide DSN : Guide pratique, technique et stratégique de boisement, de reboisement, d'afforestation et de transition écologique pour les États

‘’Dix années d'afforestation mondiale : une initiative écologique de Denis Sassou N'Guesso’’:   Cet ouvrage, qui se destine principalement aux gouvernants politiques, aux décideurs, aux acteurs institutionnels et aux leaders du monde entier, se veut constituer un apport substantiel à la lutte mondiale contre le dérèglement ou le réchauffement climatique, qui constituent une menace susceptible de priver l'humanité d'un avenir radieux.

Guide DSN : Guide pratique, technique et stratégique de boisement, de reboisement, d'afforestation et de transition écologique pour les États

En Afrique comme partout ailleurs dans le monde, les plantations d'arbres sont amenées à se développer pour plusieurs raisons : lutte contre le réchauffement climatique, restauration des capacités de production et des services rendus par les forêts naturelles, valorisation des terres agroforestières, récolte plus aisée du bois et des produits forestiers non ligneux, etc. Les espèces exotiques n'offrant que des services spécifiques, il importe de redynamiser la plantation d'espèces locales.

Mais une politique nationale de reboisement et/ou d'afforestation ne constituera jamais une solution idoine et efficace contre le réchauffement climatique si elle n'est pas associée à une stratégie nationale de transition écologique. C'est l'objet de ce guide, qui aborde de façon pratique les différentes étapes d'un programme sylvicole conçu dans le cadre de l'Initiative DSN (Denis Sassou N'Guesso) : récolte et gestion des semences, construction et gestion des pépinières, modalités d'installation et de conduite des plantations, etc.

Enfin, le livre décrit en détail l'itinéraire sylvicole de quelques espèces d'arbres des forêts denses humides et autres nécessaires à l'afforestation, telles que proposées par le président Denis Sassou N'Guesso aux États du monde dans le cadre des efforts planétaires de lutte contre le réchauffement climatique et ses corollaires.

L'ouvrage se focalise dans sa seconde partie sur la proposition d'une stratégie nationale permettant aux États d'affronter les défis de la transition verte et de réussir la mise en place ou la matérialisation d'une transition écologique dans l'optique du développement durable.

Dire que l'auteur traduit et vulgarise avec maestria la vision écologique de Denis Sassou N'Guesso, qu'il enrichie de sa touche de chercheur.

Bonne fête de l'indépendance, dans la lecture de ces deux ouvrages de Michel Innocent Peya dont l'actualité traduit maintenant et pour toujours, l'ère du temps. 

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-08-14 21:41:29

France : L’ACGF organise une soirée dansante le 27 septembre prochain à Saint-Ouen-l’Aumone pour aider les populations démunies de la RDC, du Congo, du Gabon et de la Côte d’Ivoire

Après les retrouvailles de Tavaux le samedi 7 juin dernier, l’Amicale des Congolais et Gabonais de France (l’ACGF) n'a pas le temps de chômer. Le samedi 27 septembre prochain, ses membres organisent une soirée dansante sous le thème « Chic et glamour » à l’Espace Vaucelles (19 avenue de l’Eguillette 95310) Saint-Ouen-l’Aumone de 20h à l’aube au prix de 30 euros (billet simple) et 60 euros (billet VIP). L’objectif de cette soirée festive est de collecter les fonds et pérenniser ses actions. La jeune association dont la devise est « seul, on va plus vite, ensemble, on va plus loin », attend beaucoup de cette activité caritative pour répondre aux besoins multiples des populations démunies de la RDC, du Congo-Brazzaville, du Gabon et de la Côte d’Ivoire.

Et si on faisait une bonne action tout en profitant de cette soirée dansante au prix de 30 euros (billet simple) et 60 euros (billet VIP) organisée par l’ACGF à Saint-Ouen-l'Aumône, commune du Val-d'Oise en région parisienne pour aider les populations vulnérables de la RDC, du Congo, du Gabon et de la Côte d’Ivoire ?

Votre contribution compte plus que jamais pour redonner le sourire et les étoiles dans les yeux à ces personnes démunies.

Pour les organisateurs, cette soirée dansante placée sous le thème « Chic et glamour » a double objectifs :

*Collecter les fonds pour satisfaire les besoins des populations qui vivent dans des conditions de vie très difficiles en RDC, au Congo-Brazzaville, au Gabon et en Côte d’Ivoire.

*Communiquer sur ses projets futurs dans les villes et villages de la RDC, du Congo-Brazzaville, du Gabon et de la Côte d’Ivoire.

Que tous ceux qui se reconnaissent dans les valeurs de l’ACGF rejoignent cette association qui fonctionne sans subvention publique, uniquement avec de dons et cotisations de ses membres, à cette manifestation caritative.

Un joli moment convivial, plaisir de faire ensemble, de partager, joie et sourires.

Ce rendez-vous unique aura tout pour séduire tout autour d’un repas concocté par des Grands Chefs de renom !

Une belle soirée en perspective à Saint-Ouen-l’Aumone pour une bonne cause !

Aidez l’ACGF à sauver des vies en effectuant un achat d’un billet en composant juste le 06.60.22.69.21/06.60.91.53.22.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-08-14 18:08:41

Rouler en permanence au milieu de la chaussée sur une route à deux voies, une pratique courante et dangeureuse au Congo-Brazzaville

Rouler en permanence au milieu de la chaussée sur une route à deux voies est une pratique courante mais non autorisée. Ce week-end est considéré comme celui des festivités marquant les 65 ans de l’indépendance de la République du Congo. Et nul doute que les « centriste de l'autoroute » Brazzaville-Pointe-Noire seront encore nombreux à se distinguer. Vous savez, ces automobilistes qui, imperturbables, décident d’effectuer leur trajet en restant calé bien au milieu sur la route à deux voies. Qu’importe si la file de droite est vide, ils poursuivent leur chemin au centre. Plutôt répandu au Congo-Brazzaville, ce comportement est pourtant strictement interdit par le Code de la route. Celui-ci stipule que la conduite s’effectue toujours sur le bord droit de la chaussée, sauf en cas de dépassement (par la gauche uniquement rappelons-le au passage).

En semaine, plus d'un conducteur sur trois roule gaillardement et courageusement au milieu la voie sur la route Brazzaville-Pointe-Noire et c'est même une large majorité la nuit et le week-end. Une très mauvaise habitude, pénible pour les autres usagers de la route, interdite et dangereuse.

Etes-vous un « centriste de l'autoroute » ? Si oui, l'occupation totale de la voie  induit en effet des manœuvres de dépassement plus délicates  de la part des autres usagers qui rouleraient en respectant la règle et donc sur la voie de droite :  déboîter présente des risques en raison des problèmes de visibilité et d’angles morts. De quoi aussi inciter d'autres automobilistes à effectuer un dépassement par la droite, manœuvre dangereuse et (elle aussi) interdite.

Une fâcheuse habitude. Fermement cramponnés au milieu de la voie, ces automobilistes continuent d'occuper cette position, alors qu'ils devraient se rabattre sur la droite. Une pratique banalisée pourtant illégale et dangereuse.

Alors roulez à droite !

Malgré la cascade des accidents sur les routes congolaises, très peu de conducteurs en tirent les leçons. Et la série noire continue.

Au Congo-Brazzaville plusieurs automobilistes sont incorrigibles. Malgré la multiplication des campagnes de sécurité routière, ils sont de plus en plus nombreux à ne pas respecter l'ensemble des règles du code de la route.

Plus de 90% des accidents de la route sont provoqués par le mauvais comportement des automobilistes.

Entre non-respect des feux rouges, franchissement de lignes blanches et évolution sur les trottoirs, l’oublie d’utiliser les clignotants, le seul moyen de faire comprendre aux autres la direction que l'on s'apprête à prendre, le refus de priorité, la vitesse … le florilège est long.

Nous ne cessons de le dire, il est vital de développer durablement en chacun, un « véritable esprit de prévention routière », même s’il s’agit d’abord d’une prise de conscience individuelle, d’une démarche individuelle. Chacun doit chercher à améliorer son comportement sur les routes, de façon à réduire significativement les risques, pour lui-même, mais également pour les autres.

Beaucoup de chauffeurs au Congo-Brazzaville se limitent simplement à déplacer les véhicules, plutôt qu'à conduire, car ils méconnaissent jusqu'aux règles élémentaires du code de la route, et des signaux de danger, même s'ils sont détenteurs d'un « permis de conduire ».

Éduquer les conducteurs à la prudence pour développer en eux, la valeur prudence. Les automobilistes devant passer d’une logique de conduite à celle de se conduire correctement sur la route.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-08-14 16:54:57

Mossendjo : 45 ans après le décès du patriarche Joseph Nzila Lipouma, sublime hommage à la mémoire d’un grand homme qui a vécu sa vie dans le souci de servir les autres

La semaine dernière, le chef des terres Piolé, Joseph Nzila Lipouma, né en 1907 et rappelé à Dieu en 1980 à l’âge de 73 ans, a été honoré, et de la plus belle manière, dans son village de Oubouessé (à 15 kilomètres au Nord de Mossendjo) dans le Niari (sud), par sa descendance biologique constituée de ses enfants, petits-enfants, arrières petits-enfants, neveux, nièces… sous le haut éclairage du Professeur Jean de Dieu Bolzer Nzila, enseignant-chercheur à l’Université Marien Ngouabi et deuxième fils biologique de l’illustre chef traditionnel exceptionnel, une mémoire vivante, un repère, une voix sage qui portait les récits du temps et les valeurs d’une époque que nous admirons tant. Un chef respecté, un guide qui a vécu sa vie dans le souci de servir les autres.

 

Août 2025 a été la première occasion qui a permis à plus de 90 % d’entre eux de se prononcer en faveur d’une retrouvaille d’envergure. Ils sont partis de l’occident, de Brazzaville, de Pointe-Noire et d’autres villes du Congo.

 

Et pendant une semaine, la vie du patriarche Joseph Nzila Lipouma a été célébrée à travers des échanges sur son règne, sa rigueur morale, son sens de l’humour, son humanisme et son attachement à la justice et l’équité pour tous les citoyens de ses terres, issues principalement des ethnies Tsangui, Punu et Nzébi.

La célébration a connu son climax les 7, 8 et 9 août 2025 avec la construction de la pierre tombale, 45 ans après la mise en terre du chef des terres Piolé dans son village natal et siège de sa chefferie.

Les heures d’échanges autour de la tombe du patriarche des Nzila ont permis à des frères, des cousins, des beaux-frères, belles sœurs, nièces, neveux, petits-enfants, arrière-petits-enfants… qui ne s’étaient jamais vus auparavant, de se familiariser et de raffermir leur lien de parenté.

Alors que les maçons coulaient la dalle, montaient les briques et posaient les carreaux les uns après les autres, les membres de la famille assis autour, lisaient chacun sa page du grand livre d’histoire qu’est la vie du patriarche Nzila Lipouma,  qui 45 ans après sa disparition, jouit d’une telle aura que personne ne peut la contester.

C’est le Professeur Jean de Dieu Bolzer Nzila qui a ouvert la première page : « Ce que je retiens de notre patriarche, c’est d’avoir vu un chef de terre charismatique, vénéré et respecté par son peuple. Visionnaire, il avait un esprit très ouvert. Bien qu’étant illettré, il avait des dispositions intellectuelles hautement élevées. Il connaissait les bons livres, les bons journaux. Quand il partait en ville par exemple, il m’achetait toujours les journaux français (Le Point, Le Monde, Le Figaro, L’Express, Paris Match…). Il s’est investi comme tout bon parent à nous montrer le chemin de l’école. C’est quelqu’un qui était très civilisé. Nous tout petit encore, on faisait la lessive dans les bassines avec le savon en poudre Omo, on mangeait dans les assiettes Duralex, sur des nappes de tables commandés à la manufacture de Saint-Etienne en France. C’est quelqu’un qui avait un sens d’ordre très élevé. Toujours propre et bien habillé. Pour moi, il était temps d’honorer notre papa pour que tout le monde sache que c’était une grande personnalité de la contrée », a-t-il expliqué en relevant que c’est dans Le Point qu’il a eu son alias Bolzer, le journal qui lui a permis de connaître le monde à bas âge et en classe de 4e.

« Merci infiniment aux neveux, enfants, petit-fils, beaux-fils et belles-filles de Nzila Lipouma qui ont rendu, durant 3 jours, un hommage vibrant au patriarche par leurs contributions et leur participation aux manifestations. Ils ont reconnu avoir le bonheur de bénéficier des bienfaits de ce grand Homme », a déclaré le chef de la délégation et un des héritiers de chef Nzila Lipouma, le professeur Jean de Dieu Bolzer Nzila qui a humblement rappelé à ses proches que c’est en pareils moments qu’on reconnaît les vrais membres de la famille.

Un des petits enfants, Maurice Dipakama s’est rappelé de la tenue kaki de la gendarmerie française et du casque colonial que portait le chef Nzila Lipouma; un cadeau reçu de l’un des membres de sa famille gabonaise qui a servi pendant la colonisation. « Toujours propre et bien repassée, les gens venaient d’autres villages pour lui demander l’histoire de cette tenue qui l’identifiait, définitivement.»

« Il respectait chaque individu et appliquait la justice sans distinction d’ethnies ou de statut social. Les étrangers de passage et les visiteurs étaient toujours les bienvenus. Ses serviteurs s’occupaient d’eux et devaient s’assurer qu’ils repartent satisfaits. Le chef prenait soin de tout le monde. Dans sa maison, il y avait à boire et à manger pour tout le monde. On mangeait à notre faim. Il menait une vie très rangée. Il n’est plus certes, mais il nous a lègue un héritage précieux : celui de la sagesse, du respect des traditions, de l’humilité et de l’amour de l’autre », a confié un autre petit-fils, Essous Magnehé.

Il sied de rappeler que plusieurs groupes folkloriques de la contrée ont rendu la fête belle, totale et phénoménale.

Situées dans le territoire de la Nyanga-Louessé, les terres Piolé s’étendaient de Moumbelo (actuel Oubouéssé) jusqu’à la frontière avec le Gabon en direction de Moungoundou et Mbinda. Ces terres étaient peuplées par les Tsanguis, Punus et Nzébis.

Selon certaines sources, ils s’y greffaient aussi des peuples Bahumbu et Téké aujourd’hui fixés dans des villages comme Boupanda, Kisiélé, Vouka, entre autres.

Tous les petits plats ont été mis dans les grands pour la réussite de cette cérémonie d'hommage.

Et chaque invité a eu un peu dans son assiette et dans son verre.

Mémoire éternelle le patriarche !

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-08-14 12:48:01

Mossendjo : Le Professeur Jean de Dieu Bolzer Nzila fait don d’équipements de football aux jeunes du village Oubouéssé

L'univers sportif, avec ses héros, ses victoires et ses défaites, a toujours captivé l'attention du grand public. Mais au-delà du spectacle et de la performance, de plus en plus des hommes et des femmes utilisent leur influence pour faire bouger les lignes. Le sport étant un formidable vecteur de changement social. C’est dans ce contexte que le Professeur Jean de Dieu Bolzer Nzila, enseignant-chercheur à l’Université Marien Ngouabi de Brazzaville a une fois de plus ouvert son cœur et a généreusement fait don d’équipements sportifs aux jeunes du village Oubouéssé situé à un jet de pierre de la ville de Mossendjo dans le département du Niari (sud). Un soutien précieux qui va au-delà du simple aspect sportif car ce geste hautement symbolique favorise la cohésion sociale et la paix dans la contrée, en utilisant le football comme un puissant vecteur d'unité et de solidarité.

L’atmosphère était empreinte d’émotion et de gratitude, illustrant l’importance de cet acte de générosité pour la jeunesse du village Oubouéssé. Et c’était en marge de la construction de la pierre tombale du chef des terres Piolé, Joseph Nzila Lipouma, né en 1907 et rappelé à Dieu en 1980 à l’âge de 73 ans. Un sublime hommage rendu par sa descendance biologique constituée de ses enfants, petits-enfants, arrières-petits-enfants, neveux, nièces…sous la conduite du Professeur Jean de Dieu Bolzer Nzila, enseignant-chercheur à l’Université Marien Ngouabi et deuxième fils biologique de l’illustre chef traditionnel exceptionnel, une mémoire vivante, un repère, une voix sage qui portait les récits du temps et les valeurs d’une époque que nous admirons tant.

Le don favorablement accueilli par les bénéficiaires comprenait une variété d’équipements sportifs : des ballons de football, des tenues de sport… Ces équipements sont destinés à enrichir les activités sportives du village, offrant aux jeunes de la contrée de meilleures conditions pour pratiquer leur discipline favorite : le football.

L’un des représentants des jeunes du village Oubouesse, a exprimé sa reconnaissance en ces termes : « Ce don est un cadeau inestimable pour nous. Il va nous permettre non seulement de s’épanouir physiquement, mais aussi de développer des valeurs essentielles telles que l’esprit d’équipe, la discipline et le respect. Nous remercions chaleureusement le donateur Jean de Dieu Bolzer Nzila pour son soutien indéfectible. Ce geste contribuera à former une jeunesse active et productive pour le plus grand bien de notre contrée. C’est pourquoi nous accueillons avec reconnaissance ce don d’équipements sportifs qui symbolise une fois de plus l’élan de solidarité et de fraternité de la part de notre donateur toujours altruiste et humaniste vis-à-vis de la jeunesse et du village Oubouéssé ».

Pour le Professeur Jean de Dieu Bolzer Nzila, enseignant-chercheur à l’Université Marien Ngouabi de Brazzaville, ce précieux don témoigne de l’engagement à promouvoir l’éducation par le sport et à soutenir le développement des jeunes générations.

Les sourires sur les visages des jeunes et leur enthousiasme palpable ont été la meilleure preuve de l’impact positif de cette initiative on ne peut plus louable.

Cette action solidaire symbolise l’importance de l’entraide et du partage dans la construction d’un avenir meilleur pour les jeunes du village Oubouéssé. Les équipements sportifs donnés par Jean de Dieu Bolzer Nzila représentent bien plus que du matériel : ils incarnent l’espoir, le soutien et la confiance en l’avenir.

La remise de ce don est un témoignage vibrant de l’esprit de fraternité qui unit Bolzer à la jeunesse du district de Moutamba, et une preuve concrète que la solidarité peut transformer des vies et offrir de nouvelles perspectives aux jeunes.

Les représentants des jeunes du village Oubouéssé ont promis qu’une utilisation efficiente sera faite de ce don et contribuera à faire rayonner les bénéficiaires dans leur passion (le football).

Cette action exemplaire offre un bel exemple de solidarité et d'entraide, appelant à être soutenu et reproduit dans d'autres contextes similaires à travers le district de Moutamba et de la ville de Mossendjo.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-08-14 10:23:05

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