Congo - UPADS : Le 2e Congrès ordinaire pour le renouveau des instances et la redynamisation du Parti

Depuis son dernier Congrès, l’Union Panafricaine pour la Démocratie Sociale (UPADS) a navigué sous la houlette du Premier Secrétaire, le camarade Pascal Tsaty Mabiala longtemps attendu par les uns et les autres, le 2e Congrès ordinaire se dit un haut lieu de déballage et de grandes proposition sur la vie du Parti du Professeur Pascal Lissouba. L’ouverture dudit Congrès ordinaire a eu lieu le 20 novembre 2025 dans la salle des Congrès du Palais de Congrès de Brazzaville par le camarade Pascal Tsaty Mabiala, devant plusieurs congressistes venus des 12 départements du Congo et des représentants des partis alliés de l'opposition et frères comme le PCT.

Dans une salle des Congrès archicomble, le Premier Secrétaire du Parti, Pascal Tsaty Mabiala a, dans un esprit de guide éclairé, sous l’onction du fondateur du parti, a exhorté tous les militants et sympathisants à l’unité, symbole de résilience et d’espoir pour le renouvellement du parti.

L'UPADS, le parti légué par le professeur Pascal Lissouba, incarne : l'unité, le vivre - ensemble et la démocratie. Parti de l’opposition congolaise, se réclamant de la social - démocratie, ne s’est pas du tout dérobé de sa vision, ni de son combat.

Ce 2e Congrès ordinaire se tient du 20 au 22 novembre 2025, sous le thème : « Militants et sympathisants de l’UPADS, dans l’unité et la discipline, fidèle aux idéaux du Professeur Pascal Lissouba, rendons à notre parti son énergie conquérante pour ériger un Congo nouveau ». Ça n’est pas qu’un simple mot vain, mais un appel à l’action, un cri perçant dans le vent politique de notre pays. Il incite chaque membre à redécouvrir l’esprit du combat, à trouver en eux-mêmes la force nécessaire pour transformer les aspirations en réalité.

« Le combat de l'UPADS, reste plus que jamais d'actualité. Il s'agit de la restauration d'un véritable État de droit en République du Congo. Un État démocratique et décentralisé, où la bonne gouvernance publique, économique et électorale serait la norme. On peut imaginer un Congo où les rues seraient plus sûres, où les entreprises auraient les conditions propices pour prospérer, et où les élections seraient transparentes et équitables. C'est un Congo où la société serait apaisée, résiliente et juste, garantissant les besoins vitaux des citoyens et promouvant l'égalité des chances », a rappelé le Premier Secrétaire.

Aussi, « au fil des 34 ans d'existence de l'UPADS, le monde a changé, les enjeux politiques ont évolué. Le parti doit donc se réinventer. Les 12 délégués, avec leurs idées variées et leurs expériences multiples, ont l'énorme tâche d'adapter l'UPADS aux défis actuels. Ils doivent penser à des stratégies politiques novatrices, à des programmes sociaux plus inclusifs et à des méthodes de communication modernes pour toucher un public plus large.

Ces assises ne sont pas seulement des réunions de politiciens discutant dans des salles closes. Elles sont le reflet de l'espoir des Congolais qui attendent de voir des changements positifs dans leur pays. Chaque décision prise lors de ces trois jours aura des conséquences directes sur l'avenir politique du Congo. L'UPADS a l'occasion de montrer qu'il est à la hauteur des attentes, qu'il peut être un acteur clé dans la construction d'un Congo meilleur », a souligné Tsaty Mabiala.

Par ailleurs, évoquant la situation sociopolitique, Tsaty Mabiala n’a pas tari de mots pour décliner la responsabilité du parti et la tienne. « Dans un contexte où la stabilité politique et sociale est souvent mise à l'épreuve, l'UPADS a la responsabilité de proposer des solutions concrètes. Les délégués ont le devoir de penser au-delà des intérêts partisans et de se concentrer sur le bien - être des Congolais. Car, finalement, c'est le peuple congolais qui est le véritable bénéficiaire des décisions prises lors de ces assises historiques. Les prochaines années verront si l'UPADS aura réussi à se réinventer et à offrir un horizon plus radieux pour le Congo », a-t-il insufflé en somme, avec optimisme et espoir.

Les nouveaux dirigeants et les nouvelles instances seront connus ce samedi 22 novembre, lors de la clôture dudit Congrès ordinaire. Tsaty Mabiala demeurera-t-il P.S ? Y aura-t-il un président du Parti, en lieu et place d'un Premier Secrétaire, qui sortira de ces assises ? Telles sont les supputations que l'on peut projeter.

VALDA SAINT-VAL/Les Echos du Congo-Brazzaville