Belém capitale de l’état du Para au Brésil, en plein cœur de l’Amazonie, a abrité la trentième conférence des parties sur les changements climatiques, COP 30, du 10 au 22 novembre 2025. Fidèle à son engagement dans la lutte contre les changements climatiques, le Président Denis Sassou N’Guesso a pris part à cette grand-messe, au moment où sous son impulsion, l’ONU a proclamé la décennie mondiale du reboisement et du boisement à compter de 2027 et ce jusqu’en 2036. L’écrivain chercheur congolais Michel Innocent Peya désormais accueilli en expert à ces rendez-vous sur le climat, était à Belém. Nombreux de ses ouvrages ont été utilisés comme outils de plaidoyer lors de la conférence, notamment le tout récent intitulé ‘’Bilan vert’’ qui a connu un véritable plébiscite de la part des participants. L’ouvrage retrace les errements, les doutes et les avancées de ces rendez-vous sur le climat et dresse le bilan des 29 COP précédant Belém, depuis Berlin en 1995. L’ouvrage s’affirme comme un manuel critique, autant qu’un appel à l’action collective.

La COP30 de Belém s’est conclue sur un bilan mitigé, marqué par des avancées notables mais aussi des lacunes importantes, tant les objectifs fixés à travers les résolutions prises lors des précédentes COP n’ont pas tous été atteints.

La COP30 n’a pas abouti à un engagement clair sur la sortie des énergies fossiles, ni à une feuille de route contraignante pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Le texte final se concentre sur des mesures volontaires et des mécanismes de transition justes, laissant les discussions sur les énergies fossiles pour les prochaines conférences.
Cette problématique laissée en suspend a ramené au grand jour l’ouvrage de l’écrivain chercheur Michel Innocent Peya intitulé : ‘’Les énergies fossiles à la barre - Un jugement climatique et un verdict scientifique avec ou sans appel’’.
À la Cop 30 à Belem au Brésil, l’ouvrage "les énergies fossiles à la barre" de Michel Innocent PEYA sonne comme une prophétie. Inspiré de la vision écologique de l'écolo-visionnaire Denis Sassou N’Guesso, cet ouvrage publié aux éditions tropiques littéraires à Paris en 2024, à refait surface lors des débats des experts.

Dans cet ouvrage, à travers une analyse lucide et bien documentée, l’auteur démontre que depuis la révolution industrielle, les énergies polluantes, à savoir le charbon, le pétrole et le gaz naturel, ont été des composantes essentielles du développement et de la bonne marche de l'économie à l'échelle mondiale.
En ce XXIe siècle, elles continuent fort malheureusement à prédominer par rapport aux autres sources d'énergie (plus de 80 % de la consommation mondiale d'énergie). D'après les prévisions de l'Agence Internationale de l'Énergie (AIE), cette situation restera similaire en 2035.
Selon cette agence, au sein des énergies polluantes, la part du pétrole dans le bilan global devrait reculer tandis que celles du gaz naturel et du charbon augmenter (la consommation de charbon devrait rejoindre, voire dépasser celle du pétrole). Or, ces énergies écolo-criminelles de stocks présentent deux caractéristiques : elles sont non renouvelables et sources de grave pollution. Leur utilisation excessive pose donc des problèmes d'ordre sécuritaire (rupture d'approvisionnement) et surtout écologique (croissance des émissions de gaz à effets de serre) : c'est le défi principal et stratégique que veut relever le « développement soutenable ».
Face à la prise de conscience collective, dans une partie du monde, en considérant les dangers réels que peuvent représenter ces filières énergétiques négatives, comment peut-on expliquer l'inertie qui prédomine face à l'évolution prévisible du bilan énergétique à l'horizon 2035 ? Elle est indubitablement liée aux très fortes rigidités qui structurent fondamentalement le système énergétique mondial et national. Enfin, la question climatique constitue le plus grand défi du XXIe siècle.
Depuis le Sommet « Planète-Terre » à Rio en 1992 jusqu'à la Conférence de Copenhague en 2009, l'idée de « développement soutenable » a fait son chemin et a fini par être acceptée par une majorité d'États, mais pas tous, loin de là ! Il s'agit ni plus ni moins d'arriver à concilier l'utilisation de l'énergie, le développement économique et la protection efficace de l'environnement pour la survie de l'humanité. Cependant, les différences d'intérêts nationaux et de visions entre les États (ou régions du monde) sont patentes.
Hormis l'Europe Occidentale qui a pris la tête dans la lutte contre le réchauffement climatique et les États-Unis, sous Barack Obama, qui ont viré de bord et ont eu à manifester pendant un temps un intérêt non feint pour la question, aucun pays ne s'est engagé pleinement sur ce dossier. Certains, les pays du Sud notamment, sont même réticents. Non sans raison, ils affirment avec force que les pays développés ou industrialisés sont responsables de plus de 70 % des émissions de GES et, par ailleurs, ils réclament leur droit légitime au développement.
Hormis l'argument de la responsabilité des pays industrialisés et/ou développés par rapport au réchauffement climatique, pour les pays émergents ou moins avancés en général et africains en particulier, la condamnation, le rejet et l'abandon des énergies polluantes doivent être repoussés pour deux raisons majeures et légitimes : ces énergies, aussi négatives soient-elles, rapportent aux États émergents l'essentiel de leurs revenus nationaux et les pays développés refusent de prendre en charge la facture de la compensation avec des engagements financiers jamais respectés.
L'auteur Michel Innocent Peya, au-delà de démontrer et rappeler le côté dangereux, voire écolo-génocidaire, de l'utilisation de ces énergies criminelles, établit un jugement avec ou sans appel et prononce au nom des générations futures et du bon sens écologique, une condamnation ferme contre les énergies fossiles qualifiées à raison d'« énergies de l'extinction humaine ».
Le dilemme évoqué par Michel innocent Peya dans son ouvrage est revenu en échos auprès des participants qui dans ce jugement sur les énergies fossiles, n’ont pu se déterminer, pour ou sans appel.
Quoi qu’il en soit, les principaux résultats atteints à Belém incluent la question du financement climatique. L’approche a porté en la mobilisation de 1 300 milliards de dollars par an d’ici à 2035 pour l’action climatique. De même, le Fonds pour pertes et dommages a acté l’opérationnalisation et le renforcement du fonds décidé à la COP28.

Une volonté manifeste s’est dégagée pour le lancement du Fonds pour la préservation des forêts tropicales estimé à 5,5 milliards de dollars, dont 20 % pour les communautés autochtones, tout comme les Contributions prévues déterminées au niveau national (NDC) décidée à la COP 21 à Paris, avec l’ambition de maintenir l’augmentation de la température mondiale bien en dessous de 2°C vis-à-vis de l’ère préindustrielle, avec pour objectif supplémentaire de la limiter à 1,5°C ; et renforcer la capacité d’adaptation aux effets néfastes du changement climatique et augmenter la résilience.

Le président Denis Sassou N’Guesso a activement participé à la COP30 à Belém. Il a pris la parole à la tribune le 6 novembre pour défendre la voix du Congo et de l’Afrique sur les enjeux climatiques.
Le discours de Denis Sassou N’Guesso a mis en avant la préservation des forêts tropicales, notamment celle des bassin du Congo, ainsi que la promotion d’une gestion durable des écosystèmes.

Denis Sassou N’Guesso a rappelé le chemin parcouru dans la lutte contre les changements climatiques et les insuffisances enregistrées.
Fort de sa vision écologique marquée par des actions concrètes qui forcent l’admiration, le président Denis Sassou N’Guesso a pris appui sur les initiatives nationales comme le Programme national d’afforestation et de reboisement, le Fonds bleu pour le bassin du Congo et la loi protégeant les peuples autochtones.

Le Président congolais a relevé que les pays du Sud, très peu pollueurs, sinon pas, fournissent des efforts susceptibles de retarder leur développement, tant leurs volonté de préserver les écosystèmes, pour le bien de la planète, les pousse à se priver de certaines ressources naturelles, sans péréquation aucune, surtout de la part de Nations qui construisent leur développement, en détruisant ou en polluant davantage la planète.

Aussi, Denis Sassou N’Guesso a-t-il lancé un appel aux financements par les pays industrialisés pour soutenir les actions d’atténuation, d’adaptation et de compensation des pertes et dommages.
Le président congolais a rappelé les efforts dans les efforts fournies par son pays en matière de préservation de l’environnement et qui ont figure d’exemple. Lesquels efforts ont aboutis à l’adoption par les Nations Unies, à l’initiative du Congo, de la décennie mondiale du reboisement et du boisement, 2026-2037.

Enfin, le président congolais s’est engagé pour la solidarité Sud‑Sud et la mise en œuvre du Fonds pour la préservation des forêts tropicales proposé par le Brésil.
Relevons que la participation du président Denis Sassou N’Guesso à la COP 30, s’inscrit dans la continuité de ses engagements antérieurs avec des actions qui renforcent davantage le rôle du Congo dans la diplomatie climatique internationale.

Cette diplomatie climatique ainsi que la vision écologique de Denis Sassou N’Guesso sont un creuset d’inspiration pour l’écrivain chercheur Michel Innocent Peya qui était naturellement invité à Belém.

L’arrivée de l’écrivain chercheur Michel Innocent Peya a Belém a été précédée de cette réputation construite pour l’auteur par sa bibliographie. Les œuvres de Michel Innocent Peya devenues de véritables best-sellers, collent à l’actualité et aux thématiques des rencontres climatiques, tant les écrits de l’auteur qui prennent appui sur la vision écologique du président Denis Sassou N’Guesso collent aux thématiques en débat.

La présence de Michel Innocent Peya à Belém a renforcé l’image du Congo comme « État solution » dans les discussions sur le climat et la biodiversité.

Intervenant tantôt comme expert dans les différents panels ou comme écrivain, Michel innocent Peya a mis à contribution sa connaissance des questions écologiques à travers des prises de paroles avisées.

Entre dédicaces ou interviews pour les médias étrangers, Michel Innocent Peya a fait rayonner son pays le Congo et son président, surtout que ses ouvrages répondent à toutes les questions en débats, lesquelles l’écrivains a déjà abordé, analysé et dont il a proposé les approches de solutions.

C’est à Belém que son compatriote, le ministre de la Justice Aimé Ange Wilfrid Bininga, s’est convaincu du dicton : « nul n’est prophète chez soi ».

Sollicité pour un avis ou une question technique, abordé pour une photo ou une dédicace, Michel Innocent Peya a su répondre présent.

Pour les participants africains à elém, surtout ceux de la sous-régions Afrique centrale, Michel Innocent Peya est apparu comme une personnalité emblématique qu’il ont été fiers de côtoyer.

Ses ouvrages se sont arrachés avec une demande exponentielle et soutenue, tant ceux-ci sont à la fois des instruments de travail que des mines d’information et de connaissance.

Experts, scientifiques, hommes politiques, membres d’associations, tous ont salué le travail abattu par l’écrivain chercheur Michel Innocent Peya, certains se réjouissant de mettre enfin un visage sur l’auteur des publications qu’ils ont parfois reçues des collègues rentrés des COP précédentes.

La publication des livres de Michel Innocent Peya en plusieurs version a permis de combler les attentes de nombreux lecteurs qui ont dit leur satisfaction et encouragé l’auteur à persévérer dans la vulgarisation de la vision écologique du président Denis Sassou N’Guesso.

Le plébiscite de ses actions concrètes de Denis Sassou N'Guesso en matière d’écologie a été matérialisée par l’inscription à l’agenda de l’ONU, à l’initiative du Congo et de son président, de la décennie mondiale du boisement et du boisement 2027-2036.
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Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
