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Sa naissance a fait l'objet d'une célébration interne mardi 12 août 2025 à 14h30, sur le parking de l’entrée principale des Brasseries du Congo (Brasco) au quartier Mpila à Brazzaville, où le personnel de l’ entreprise brassicole congolaise créée en 1952 et acteur majeur de l'industrie congolaise, proposant une large gamme de boissons, notamment des bières et des boissons gazeuses, a été convié pour découvrir en avant-première l’univers créatif de la marque et de déguster la PRIMUS dans sa nouvelle bouteille de 50 cl, symbole du rajeunissement et de l’excellence.
Si l'on vous demande de penser à une bière qui serait emblématique de la République du Congo, vous penseriez à quoi ? La PRIMUS bien sûr !
Cette bière est une véritable institution du paysage brassicole au Congo-Brazzaville. Elle se savoure le mieux. Eh oui, quoi de mieux que de pouvoir la déguster partout où vous êtes ?
Une fois le service effectué, vous verrez qu'elle se dévoile sous une robe jaune scintillante coiffée d'une épaisse mousse blanche, qui respire la fraîcheur et les céréales.

C’est finalement dans une ambiance conviviale, que la Directrice Marketing et Commercial (DMC) par intérim, Natacha Ngoma Nguembo, soutenue par d’autres Directeurs et les Managers de l’entreprise citoyenne qui s’engage à servir la société congolaise depuis plus de 70 ans, a procédé avec succès mardi 12 août 2025, au lancement interne de la nouvelle bouteille de 50 cl et de la campagne « Ba goûts ya lelo lelo » de la marque PRIMUS.

Un véritable changement d'identité visuelle qui vise tout simplement à redynamiser et à rajeunir la marque PRIMUS tout en gardant les mêmes couleurs, symboles de fierté nationale et en mettant toujours en avant son étoile d'excellence.

Facile à boire, son goût désaltérant et rafraîchissant et son amertume légère restent les mêmes et même degré aussi, 5,1%.

Par ailleurs, la nouvelle campagne « Ba goûts ya lelo lelo » de la marque PRIMUS, prévoit de divulguer plusieurs programmes notamment l'installation de panneaux publicitaires, la réalisation des spots publicitaires à la radio et à la télévision ainsi qu'une série des activités festives, a-t-on appris.

Au moment où la République du Congo se prépare avec force et détermination pour célébrer avec faste et dans l’apothéose les 65 ans de son indépendance, le nouveau format 50 cl de la bière PRIMUS, vise à offrir une option plus abordable et pratique pour les consommateurs, tout en maintenant la qualité et le goût de la PRIMUS originale.

Il sied de noter qu’avec la campagne « Ba goûts ya lelo lelo », Brasco entend faire comprendre aux consommateurs que la nouvelle bouteille de 50 cl est là pour les accompagner dans leurs différents moments de la vie.


On rappelle qu’à travers les âges, la bière a occupé une place de choix sur la table des civilisations. PRIMUS, l’une des plus emblématiques marques au Congo-Brazzaville, porte une histoire fascinante et riche qui témoigne des évolutions des goûts et des méthodes de brassage.
Pour se faire une place dans un marché compétitif de nos jours, la bière des Congolais a misé sur divers éléments. Entre originalité, marketing engageant, et qualité de produit, plusieurs aspects ont permis à la marque PRIMUS de se distinguer sur le marché.

« La bière est la preuve indéniable que Dieu nous aime et veut nous voir heureux », disait De Benjamin Franklin. Bon vent à la PRIMUS en format de 50 cl de Brasco. Et vous aurez vécu, si vous l’avez dégusté.

À consommer avec modération !
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photos : DR
Créé le 2025-08-13 16:02:27
Dans la ville, la circulation de voitures sans plaque d'immatriculation ou avec une plaque illisible est une infraction au code de la route en vigueur au Congo-Brazzaville. Les autorités compétentes peuvent verbaliser et immobiliser ces véhicules. En effet, les plaques d'immatriculation sont essentielles pour l'identification des véhicules et leur circulation sur la voie publique. Il est cependant, courant de voir aujourd’hui sur les routes congolaises des véhicules qui circulent sans plaque d’immatriculation. Trop pour être une coïncidence, certainement une chose systématique. Comment est-ce possible ? On ne peut pas dire que conduire sans plaque d'immatriculation soit courant ? Y a-t-il une raison à cela dans un pays où beaucoup de chauffeurs se limitent simplement à déplacer les véhicules, plutôt qu'à conduire même s'ils sont détenteurs d'un « permis de conduire » ?

En effet, depuis quelques temps, les Congolais assistent impuissants à la recrudescence de l’insécurité perpétrée par des hommes armés circulant à bord des véhicules de ce type.
Des cas de kidnapping sont également déplorés ces derniers temps sur les différentes artères de Brazzaville et Pointe-Noire où il ne fait plus bon de se promener seul aux heures tardives.

Véhicules sans immatriculation, il y en a de plus en plus sur les artères de la capitale congolaise avec à bord des civils et militaires.
Des criminels se livrent aussi à cette pratique. Et dans la capitale, on parle des braquages et enlèvements.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-08-13 12:10:49
La Chargée d’Affaires de l’Ambassade des USA au Congo, Amanda S. Jacobsen, a félicité le 7 août dernier, le colonel Daniel Mfouna et le commandant Sylvain Ngatsongo, deux officiers supérieurs de la police nationale congolaise, experts en sécurité de l’aviation et en immigration, pour leur participation au programme IVLP, l’un des programmes les plus prestigieux financés par le gouvernement américain. Ce programme, axé sur la sécurité de l’aviation, s’est tenu à Washington D.C. et à New York.
« Les connaissances acquises leur permettront de renforcer les capacités et d’accompagner leurs équipes en République du Congo. Elles contribueront également au renforcement de notre coopération afin de mettre fin à l’immigration illégale », a écrit Amanda S. Jacobsen sur le compte X de l’Ambassade des USA au Congo-Brazzaville.
Plateforme d’échanges de bonnes pratiques, de dialogue et de coopération internationale, l’IVLP contribue à renforcer la compréhension mutuelle, à développer des réseaux professionnels durables et à soutenir des initiatives porteuses de changement.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photo : DR
Créé le 2025-08-13 10:34:54
« Il n'y a pas de sot métier », dit le proverbe, avant d'ajouter : « Il n'y a que de sottes gens ». Tout cela est de bon sens, car les habitants des quartiers défavorisés de la capitale congolaise ne se retournent plus au passage des hommes munis de brouettes, pousse-pousse, bassines, combinaisons, bottes et de masques de protection qui sont apparus il y a quelques années. Ces derniers ramassent les sacs poubelles à travers les ruelles de Brazzaville moyennant 100 à 200 FCFA.
« Poubelle, poubelle », « La voirie la voirie », « Poubelle eleki », « La voirie eleki » les entend-on crier à longueur de journées. Ils sont désormais familiers des "pré collecteurs" qui participent à l'amélioration de leurs conditions de vie et à l'assainissement de la ville en collectant les ordures ménagères dans les parcelles et parfois même dans les zones très difficiles d'accès pour les sociétés conventionnelles de ramassage.

La question de la gestion des ordures ménagères est un véritable problème environnemental et de santé publique dans la capitale congolaise. Son impact est également positif sur le plan économique car il contribue à la résorption du chômage qui étrangle et essore les jeunes congolais, lesquels représentent près de 48% de la population.

La collecte des déchets par les sociétés de ramassage ne répondait pas entièrement aux besoins des populations, faute de voies de communication.
Ainsi, il est indispensable, en milieu urbain, de développer les pré collectes dans les meilleures conditions possibles de proximité et de partenariat avec les usagers.

Les clients paient 100 à 200 FCFA pour ces services. Ainsi, les jeunes congolais ont fait de cette activité un métier avec l'ambition de devenir, à terme, des groupes organisés ayant un statut institutionnel et juridique leur permettant d'évoluer comme de vrais opérateurs économiques.

Au fil du temps, beaucoup de ces jeunes ont vu leur situation économique et sociale s'améliorer avec une augmentation de leur pouvoir d'achat.
« Depuis que j’exerce ce métier de pré collecteur des ordures ménagères dans les quartiers de Brazzaville, j'arrive, désormais, à satisfaire mes besoins immédiats, » dit un jeune pré collecteur.
« Je ne harcèle plus ma famille ». « Je mets de l'argent de côté pour me marier à long terme » a annoncé un autre pré collecteur.
Les populations bénéficiaires à Brazzaville ne cachent pas leur satisfaction.
« Depuis que je suis abonnée à ces prestations, ma concession est propre. Les ordures ménagères ne s'entassent plus et cela a convaincu mes voisins qui, eux aussi, ont fini par prendre un abonnement auprès de ces jeunes. Nous sommes très satisfaits aujourd'hui car notre environnement est devenu salubre » a déclaré une femme au foyer au quartier Diata dans le premier arrondissement de Brazzaville.
Une alternative se présente dans la gestion des ordures ménagères. Pourvu que le Congo rompe avec sa vieille tradition qui le limite simplement à les collecter et à les jeter dans les dépôts.

En ce 21e siècle, il peut bien adopter des techniques professionnelles de traitement d'ordures qui s'inscrivent dans un processus organisé : identification des déchets, pré-collecte, collecte, tri et transformation.

Il s'agit de cinq grandes étapes, qui sont également autant de spécialités distinctes mais complémentaires pour traiter efficacement les déchets et assainir nos villes. Or, à elle seule, une entreprise comme la société d’assainissement turque Albayrak Waste management Company qui a pris la relève de l’entreprise Averda, dont le contrat est arrivé à terme en septembre dernier, ne peut assurer à bon escient tous ces différents services et satisfaire les attentes des populations. D'ailleurs, les conséquences du monopole de cette entreprise sont visibles : la ville de Brazzaville croule toujours sous des tonnes d'immondices.

La pré-collecte, qui consiste à collecter les déchets au plus près des foyers avant leur acheminement vers les centres de tri ou de traitement, est un secteur qui peut être pourvoyeur d'emplois au Congo-Brazzaville où la gestion des déchets est un défi. Ce secteur offre des opportunités d'emploi pour les jeunes étrangers par le chômage et peut contribuer à l'économie locale ou nationale. Elle peut être assurée par des opérateurs privés, des associations, des coopératives ou même des initiatives individuelles.
Brazzaville et Pointe-Noire produisent 1 500 tonnes de déchets ménagers par jour, soit 1 000 tonnes à Brazzaville et 500 tonnes à Pointe-Noire, Selon Juste Désiré Moundélé, ministre congolais de l’Aménagement de la ville.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-08-13 09:38:51
Au marché, la poussière peut facilement se déposer sur les aliments exposés, surtout ceux non couverts, créant un risque de contamination. Cette contamination peut être physique (particules de poussière), chimique (polluants de l'air) ou biologique (micro-organismes portés par la poussière). Et c’est le cas du marché Pont à Dolisie dans le Niari (sud), où les vendeurs exposent le poisson, la viande de chasse les légumes, le pain, les beignets et d’autres aliments, sans les couvrir. Ils estiment que les produits bien visibles attirent les clients. Sauf que les mouches s’y posent, et la poussière les recouvrent. Les clients quant à eux, les achètent sans tenir compte de l’état dans lequel se trouvent ces produits.

Pour les vendeurs de poissons, le problème ce n’est pas eux, mais ceux qui achètent. Comme l’explique cette vendeuse : « Ce n’est pas ma faute, les clients eux-mêmes ont une mauvaise mentalité. Si je couvre mes poissons, ils n’achèteront pas. Je suis alors obligée de les laisser à l’air libre, pour être bien vus ».

Un vendeur de pain nous confie quant à lui : « je sais qu’on ne lave pas le pain avant de le manger. Il doit donc être bien couvert. Mais les clients eux-mêmes jugent de la qualité de mes pains à distance. Sinon ils ne s’approcheront même pas. Voilà pourquoi je ne les couvre pas. Mais j’ai un éventail pour chasser les mouches, sauf la poussière ».
Si cela est vrai, alors c’est vraiment triste de constater que la population elle-même s’expose aux maladies. C’est une très mauvaise mentalité qui doit prendre fin.

Vivement que la population de la capitale de l'or vert arrête d’acheter des aliments qui sont non couverts afin d’éviter des maladies.
Aux autorités municipales de veiller à ce que les vendeurs couvrent bien les aliments, et imposent même des sanctions et le respect de normes élevées de propreté pour éviter entre autres, le choléra, une infection diarrhéique aiguë provoquée par la consommation d'aliments ou d'eau contaminés par le bacille Vibrio cholerae.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-08-12 13:33:33
A trois jours de la célébration des 65 ans de l’indépendance de la République du Congo, il suffit de passer devant le commissariat de police du premier arrondissement Bouali à Mossendjo dans le Niari (sud), pour se rendre compte de cette triste réalité. Le drapeau du pays, placé à l’entrée flotte au rythme du vent. Seulement, ce dernier est déchiré et décoloré comme un drap de pauvre, sans que personne ne s’en inquiète. Une drôle de manière d’accueillir les visiteurs !




On rappelle que dans plusieurs villes, villages, établissements scolaires, administrations publiques, commissariats et quartiers du Congo-Brazzaville, plusieurs drapeaux sont délabrés et même déformés parce que le jaune devenant une couleur plus proche du blanc par l’usure du temps.
Non seulement cette véritable guenille ne semble gêner personne mais elle semble trôner en ces lieux depuis fort longtemps si on se réfère à l’état lamentable de ce qui fut un drapeau congolais.
A trois jours de la célébration des 65 ans de l’indépendance du pays, il sied de procéder systématiquement à une remise du drapeau national à certains commissariats, chefs de quartiers et villages...
Ce geste très symbolique et civique va permettre aux différents commissariats, chefs de quartiers et villages d’exhiber un drapeau tout neuf au-dessus de leur toit ou au centre de leur village.
C’est aussi un geste pour pousser les gens au civisme et à la culture citoyenne afin d’appeler les uns et les autres à avoir un respect strict des symboles et valeurs de la nation et permettre aux compatriotes de réaffirmer leur appartenance à un seul pays.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-08-12 12:16:37
65 ans de l’indépendance du Congo, Mossendjo, la cinquième ville du pays située dans le département du Niari (sud), régresse de plus en plus. Auparavant alimentée par un générateur de la Société nationale d’électricité (SNE), la ville des palmiers n’est plus éclairée depuis plusieurs années. Hormis l’électricité, Mossendjo manque aussi d'eau potable. Depuis fort longtemps, les robinets de l’ex-Société nationale de distribution d'eau (SNDE) sont secs, aucune goutte d’eau n’y coule. Pour des besoins en la matière, la population se contente soit de l’eau des rivières (Makegué et Itsibou), de celle des puits ou soit de quelques forages privés érigés dans la ville.
La nuit, Mossendjo donne l’image d’une vaste forêt, étant totalement dans le noir. A partir de 19 heures, certaines avenues et ruelles, elles-mêmes envahies d’herbes, deviennent quasiment désertes.

Les quelques citoyens qui bravent ces ténèbres, bien qu’habitués, courent des risques de morsures de serpents.
Les installations éléctriques sont visibles dans la ville. Mais rien ne marche depuis plusieurs années. La population ignore la vraie raison de cette coupure prolongée de l'électrcité.
Les habitants de Mossendjo sont également privés de l'information officielle, ne captant pas dans de bonnes conditions la chaîne nationale. Les émissions de Radio Congo sont interrompues depuis plus de 10 mois.
« Nous vivons sans électricité et nous luttons pour avoir de l’eau potable pour boire et préparer. Se laver est devenu difficile. C’est un véritable calvaire. C’est plus facile pour nous d’écouter RFI que la radio nationale », nous a confié un notable de la ville.

En attendant que la situation s’améliore, le grand chassé-croisé des chercheurs d’eau continue dans la ville découverte par le lieutenant de vaisseau Mizon, un compagnon de Pierre Savorgnan de Brazza, en 1883.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-08-12 11:04:03
Rendre hommage à un patriarche par la construction de sa pierre tombale est un acte chargé de symbolisme et de respect. Il s'agit d'une manière durable de se souvenir de lui, de son influence et de son héritage. La pierre tombale devient un lieu de recueillement pour la famille et les proches, un endroit où ils peuvent se remémorer les bons moments et exprimer leur chagrin. La semaine dernière, la grande famille Ounga, a tourné la page du deuil avec le dévoilement de la stèle où repose la tombe du patriarche André Ounga, ancien chef du quartier Niolo à Mbinda dans le département du Niari (sud).




La semaine dernière a ravivé, avec émotion, le souvenir du départ pour l’éternité du Patriarche Ounga André décédé à l’âge de 84 ans, à la suite d’une maladie, à l’hôpital général Adolphe-Sicé, la plus grande formation sanitaire de Pointe-Noire, où il avait été évacué mi-mai 2021. L’Homme, réputé pour son patriotisme et surtout sa lutte pour la justice et la sécurité dans son entité, a été inhumé en juillet 2021 à Nzalamoye (Mayouba) son village natal situé à un jet de pierre de la communauté urbaine de Mbinda.

La famille Ounga, représentée par Victor Mouboli, cadet de l’illustre disparu, a remercié tous les membres de la famille et du clan Baleli qui ont contribué de loin ou de près à la réalisation de cette stèle.
André Ounga, affectueusement appelé Andreson, a servi son quartier Niolo avec dévouement et abnégation.
C'était un grand notable, un rassembleur, un modèle pour la jeunesse de l’ex cité Comilog, une personnalité d'une grande générosité et d'une loyauté exemplaire.

Andreson a laissé une empreinte indélébile sur ceux qui ont eu le privilège de le connaître, le côtoyer, mais surtout de travailler à ses côtés à Mbinda.
Ses contributions remarquables, notamment dans la consolidation de la paix à Mbinda, son approche pondérée et réfléchie ont toujours inspiré confiance et espoir en un avenir radieux.
Il s’est révélé par ses prises de positions au quartier Niolo à Mbinda comme quelqu’un capable de planifier clairement toutes actions avant de prendre des décisions cruciales.
Son engagement en faveur de Mbinda a fait de lui une figure incontestable dans la contrée.

André Ounga, ancien retraité de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), a laissé une veuve, plusieurs enfants, petits fils et arrières petits fils au Congo, au Gabon et en France.
Repose en paix, mon cher Andreson. Tu auras bien vécu !
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Crédit Photos : Ounga Moupeni Alfred
Créé le 2025-08-12 09:35:58
Le Salon de l’information et de l’orientation des bacheliers s’est tenu du 4 au 8 août à Brazzaville. L'objectif affiché était d'explorer les contours, les enjeux et les exigences liées aux différentes filières afin de permettre nouveau bacheliers de mieux choisir leurs cursus universitaires. Parmi les choix mis à disposition des futurs étudiants, le colonel Maurice ITOUS IBARA a présenté les opportunités qu’offre l'académie des sciences et des arts du Congo. En somme, mieux s’orienter pour mieux se réaliser.
Établissement agréé de l’enseignement supérieur, l’Académie des sciences et des arts du Congo, une université privée de renom, a pris part au Salon de l’orientation organisé par le Ministère de l’Enseignement supérieur, du 4 au 8 août 2025, à Brazzaville. Ce rendez-vous national placé sous l’autorité du professeur Delphine Édith EMMANUEL, Ministre de l’enseignement supérieur, a rassemblé plusieurs établissements publics et privés, offrant un espace d’échange privilégié entre élèves, étudiants, parents, professionnels de l’éducation et institutions académiques.

Parmi les participants les plus remarqués, l’Académie des sciences et des arts du Congo a su tirer son épingle du jeu. Son stand, dynamique et riche en informations, a accueilli plusieurs visiteurs venus s’informer sur ses programmes de formation innovants, notamment dans les projets monétisation du Congo et du monde et de la « pétrolisation ».

Des domaines aussi innovants que le colonel Maurice ITOUS IBARA a mis en place pour assurer l’après pétrole. Plusieurs options et filières ont été soumises à découvertes à savoir :
- Bâtiment et travaux publics ;
- Architecture et bâtiments ;
- Environnementale et règlements climatiques ;
- Réseau et télécommunication ;
- Infographie et publicité ;
- Audiovisuel et imprimerie ;
- Froid et climatisation ;
- Génie électrique ;
- Musique (écriture, interprétation musicale et ethnomusicologie) ;
- Administration et gestion d’entreprises culturelles et commerciales ;
- Comptabilité et gestion financière ; - Gestion des ressources humaines ;
- Gestion touristique et hôtelière ; - Banque et assurance et finance ;
- Arts plastiques (peinture, sculpture, céramique)
« Ce salon est une opportunité de proximité avec les jeunes et leurs familles. Il permet de faire connaître nos offres de formation adaptées aux exigences du marché de l’emploi », a déclaré le colonel Maurice ITOUS IBARA, promoteur de ladite Université, lors d’un entretien avec la presse.

La participation de l’Académie des sciences et des arts du Congo à ce salon a traduit son engagement à accompagner la jeunesse congolaise dans ses choix d’avenir et à jouer un rôle actif dans la construction d’un enseignement supérieur de qualité, accessible et tourné vers le développement.
Organisé sur cinq jours, ce salon national de l’orientation s’est inscrit dans les efforts du gouvernement pour mieux encadrer les parcours académiques des jeunes, en réponse aux besoins réels du pays en ressources humaines qualifiées.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-08-09 09:59:55
Le Commandement des Forces de police organise un tournoi de football des moins de 13 ans et des moins de 20 ans. Le lancement officiel de ce tournoi a eu lieu le mercredi 6 août au stade Ornano à Brazzaville, en présence du commandant des forces de police, le général André Fils Obami-Itou. Occuper les jeunes par le sport, plutôt que les laisser sombrer dans l’oisiveté, un des terreaux de la délinquance, c’est l’un des buts visés par le Commandement des Forces de police et notamment le général André Fils Obami-Itou.
Le lancement de ce tournoi a été rehaussé de la présence du commandant des Forces de police, le général André Fils Obami-Itou. À ses côtés se trouvait le secrétaire exécutif du Conseil consultatif de la jeunesse et le directeur général de la jeunesse.

On y notait également la présence du ministre de l'Enseignement technique et professionnel, Ghislain Thierry Manguessa Ebomé et de celle de Mme le maire d'Ignié, Assitou Kamara Somi. Ces deux personnalités y étaient en tant que dirigeants de clubs.

16 clubs participent à ce tournoi qui durera cinq jours.

Si Ouesso et Ignié y sont représentées, la majorité des clubs sont de Brazzaville. Prenant la parole à cette occasion au nom du commandant des forces de police, le colonel-major, Hugues Ondongo, commandant de la sécurité aux frontières et président du comité d'organisation, a tenu à souligner que ce tournoi est le premier du genre. Il a ajouté qu'il n'est pas une simple compétition sportive, mais qu'il constitue aussi un acte de foi en la jeunesse congolaise, une main tendue, une alternative saine et structurante à la délinquance qui gangrène certains de nos grands centres urbains. Il a mis un point d'honneur à souligner que si les mécanismes répressifs demeurent nécessaires à la garantie de la sécurité publique, il n'en demeure pas moins que la prévention et la sensibilisation doivent constituer le socle de la stratégie du commandement des forces de police.

Ce tournoi porte donc sur la lutte contre la délinquance juvénile. Il devrait constituer une opportunité pour aborder des problématiques sécuritaires intéressant les jeunes.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville (Source : Le Troubadour de Brazzaville)
Créé le 2025-08-07 12:06:45
Le Ghana est frappé par un drame national avec le décès du ministre de la Défense Edward Omane Boamah et de celui de l’Environnement, des Sciences, des Technologies et de l'Innovation, Ibrahim Murtala Muhammed. Les deux hommes d’État, ainsi qu’un ancien ministre, ont trouvé la mort le 6 mercredi août dans un accident d’hélicoptère.
L’appareil militaire transportait huit personnes, dont trois membres d’équipage. Il a disparu des radars peu après son départ d’Accra pour Obuasi.
Le chef de cabinet du président John Dramani Mahama, Julius Debrah, a confirmé que les deux ministres figurent parmi les victimes retrouvées dans le sud du pays.
Le président a adressé ses condoléances aux familles endeuillées et exprimé la solidarité du gouvernement envers les proches des disparus.
L’accident a également coûté la vie à Alhaji Muniru Muhammad, ex-ministre de l’Agriculture et coordinateur adjoint de la sécurité nationale, ainsi qu’à Samuel Sarpong, vice-président du Congrès national démocratique (NDC).
L’armée mène actuellement une enquête pour déterminer les causes du crash.
En hommage aux victimes, les drapeaux ont été mis en berne à travers le pays.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-08-07 09:45:21
Le Conseil constitutionnel camerounais a rendu publique, le mardi 5 août, la liste des candidats pour la présidentielle prévue le 12 octobre prochain. Le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), Maurice Kamto en a été exclu.
De nombreux camerounais appelaient Maurice Kamto à prendre le pouvoir, voyant en lui le candidat de l’alternance. L’homme ne pourra hélas plus s’y plier. Le Conseil constitutionnel a confirmé, l'invalidation de sa candidature à la présidentielle du 12 octobre.
Le leader du MRC, arrivé deuxième en 2018, ne pourra donc pas affronter Paul Biya, candidat à un huitième mandat.
Cette décision, qui clôt le contentieux pré-électoral après l'examen de 36 recours, entérine celle d'Elecam, l'autorité électorale, qui avait déjà rejeté son dossier fin juillet.
L'exclusion de Maurice Kamto, qui avait terminé deuxième lors de l'élection de 2018, a suscité des réactions parmi ses soutiens. Ils expriment leur déception face à cette décision, qui a été confirmée après le rejet de son recours par le Conseil constitutionnel.
Le président du Conseil constitutionnel, Clément Atangana, a jugé son recours recevable, mais l’a rejeté «au fond, car non justifié». Le dossier d’un autre candidat, déposé sous la même étiquette du Manidem, a également été écarté.
En revanche, le Conseil constitutionnel a validé les candidatures de deux autres opposants historiques, Cabral Libii, du Parti camerounais pour la réconciliation nationale, et Joshua Osih du Social Democratic Front.
Au total douze candidats brigueront la magistrature suprême, y compris le président sortant Paul Biya.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-08-07 09:17:57
Récemment, le président Alassane Ouattara a tenté un rapprochement avec l’ancien président Laurent Gbagbo. Le magazine Jeune Afrique a révélé que les deux personnalités ont échangé au téléphone en vue d’une rencontre sur la situation sociopolitique du pays. Mais des sources internes du PPA-CI indiquent que la raison de ce bref échange n’est nullement le renouement du dialogue entre les deux adversaires politiques.
Au PPA-CI, des sources confirment l’échange téléphonique entre Laurent Gbagbo et son successeur. Mais le contenu ne serait pas exactement ce qu’a révélé Jeune Afrique.
Selon Steve Beko, membre du PPA-CI, cet appel s’inscrivait dans le cadre d’une tradition à la veille de la célébration de la fête d’indépendance. « Il ne s’agit donc pas là d’un dialogue renoué, mais simplement d’une invitation protocolaire suivie d’un refus poli, au nom de préalables non remplis, avant de consentir à offrir une telle image au monde », a-t-il écrit.
Laurent Gbagbo a ainsi décliné une énième fois cette invitation à assister aux festivités de la cérémonie de célébration de l’indépendance.
Depuis son retour en Côte d’Ivoire, après des années de détention à la CPI, l’ancien président a toujours refusé d’associer son image à cette fête qui se déroule chaque année à la date 7 du mois d’août.
Le refus du président Gbagbo peut être considéré comme une manifestation d’humeur qui illustre l’état dégradant des relations entre lui et le président Alassane Ouattara.
Candidat désigné du PPA-CI, Laurent Gbagbo est radié de la liste électorale et exclu du processus électoral. Lui et ses partisans tiennent Alassane Ouattara pour responsable de cette exclusion qui suscite des tensions. Le parti réclame un dialogue politique franc avec le président de la République et tout le gouvernement.
Pour le front commun PDCI-PPA CI, ce dialogue qu’il appelle de tout son vœu aboutira à l’organisation d’une élection transparente, inclusive et apaisée.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-08-07 07:40:46
Le Congo et le Soudan se sont neutralisés (1-1) ce mardi pour la première journée du CHAN 2025 (Championnat d’Afrique des nations) à l’Amaan Stadium de Zanzibar. Menés durant plus d’une mi-temps, les Congolais se sont réveillés en fin de match pour arracher le point du nul. Ils ont même cru réaliser l’exploit en toute fin du match.
Match dingue ce mardi entre le Congo et le Soudan. Suite à l’ouverture du score soudanaise par l’intermédiaire de Musa Ali Hussein à la 29e minute de jeu, les Congolais sont longtemps apparus apathiques avant de se transcender en fin de match.
Sorti du banc à la 61e, Carly Ekongo Landou égalise à la 86e alors que les Diable Rouges A' jouaient leur va-tout. Le milieu profite d’un ballon qui traîne dans la surface pour battre le gardien Mohamed Abooja à gauche dans l’angle fermé (1-1).
Dans des arrêts de jeu irrespirables, le Soudan est à deux doigts de reprendre l’avantage au tableau d’affichage. Sur un corner botté à droite et dévié par un coéquipier, Mazen Simbo reprend de la tête au second poteau, mais voit Simon Samba stopper le but sur la ligne (90e+2).
Six minutes plus tard, Japhet Mankou croit offrir une folle remontada au Congo en trouvant le chemin des filets à la 90e+8. Mais il redescend rapidement de son nuage après invalidation de son but pour une main préalable dans la surface.
Fin du match, Congo 1, Soudan 1.

Le Congo affrontera le Sénégal tenant du titre, lors de la prochaine journée (mardi prochain), tandis que le Soudan se mesurera au Nigéria.
Dans l’autre rencontre du groupe D, le Sénégal a battu le Nigéria 1 but à 0 et prend la tête du groupe avec 3 points, suivi du Congo et du Soudan ex aequo avec 1 point. Le Nigéria est pour l'instant bon dernier avec 0 point.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-08-05 19:13:12
Mis en place pour lutter notamment contre les contrôles tendancieux et les abus de pouvoir, ce numéro à trois chiffres est propre à chaque agent de police. Ce numéro d’identification individuel correspond au numéro référentiel des identités des agents de la police aux frontières. La pratique a déjà cours au niveau de la police routière. Ce référentiel marque une traçabilité pour les citoyens, face à la pratique de certains agents pouvant être confondus pour des faits repréhensibles, dans l’exercice de leur mission. Ce numéro est porté par les agents en uniformes et ce, de manière visible.
En attribuant aux agents en service à l'aéroport de Brazzaville et celui de Pointe-Noire un numéro d'identifiant, le Commandement des forces de police entend aider les usagers à désigner facilement l'agent qui se serait mal comporté et à renforcer la lutte contre certaines déviances.
Il s'agit pour le Commandement des forces de police de continuer à lutter contre les pratiques et les entorses à l'éthique et à la déontologie.
Ces numéros d'identification sont un moyen supplémentaire mis à la disposition du public notamment dans le processus de réparation d'un préjudice. Il est aussi un moyen de dissuasion pour le Commandement des forces de police.

C'est l'esprit de l'adresse faite par le colonel-major Gabin Ngoyela, commandant de la sécurité publique, à l'occasion de l'attribution de ces uniformes. Il a rappelé la règle de l'impunité zéro impulsée par le Commandement des forces de police, de même qu’il a encouragé les dénonciations citoyennes auprès de la hiérarchie ou directement auprès de l'inspection générale de la police et de la gendarmerie.

A titre d'illustration, le Commandement des forces de police a puni de plusieurs jours d'arrêt de rigueur et renvoyés de l'aéroport, la semaine dernière, quatre agents, après l'ouverture d'une enquête, grâce à la dénonciation d'un passager.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-08-04 22:37:42
Logés dans un groupe relevé, dans lequel ils retrouveront outre le Soudan, le Sénégal et le Nigéria, les Diables Rouges du Congo démarrent la compétition ce mardi. Les Congolais seront opposés au soudanais. Le Brann Stadion de Bergen servira de jardin neutre pour ce choc.
Le Congo et le Soudan sont tous deux en quête d’un élan dans le Groupe D, mais leurs résultats récents sont plus nuancés.
Alors que les résultats mitigés du Congo mettent en évidence son manque de régularité, le Soudan se présente sur un rythme plus stable, bien que parfois prudent, comme en témoignent les récents matches sans but.
La qualification étant en jeu, la flexibilité tactique et l’émergence d’un joueur qui change la donne pourraient faire la différence dans cette rencontre indécise.
Personne ne peut ignorer la récente série d’invincibilité du Soudan dans le temps réglementaire. Ils ont enchaîné une série de nuls et de petites victoires, faisant de leur capacité à obtenir des résultats.
La sélection congolaise va jouer avec son potentiel dont les moral est gonflé à bloc. Elle mise sur un mélange de joueurs aguerris et de talents émergents pour briller lors de cette édition du CHAN.
En défense, des éléments comme Ulrich Samba et Chelcy Bonazebi apporteront leur solidité, tandis que le milieu de terrain sera animé par des joueurs techniques tels que Brudet Vigel Okana et Venold Dzaba.
À l’avant, l’attaque sera portée par des profils variés comme Dechan Moussavou et Wilfrid Nkaya, capables de faire la différence à tout moment. Barthélemy Ngatsono a visiblement opté pour une équipe polyvalente, capable de s’adapter aux différents défis qui l’attendent.
Rappelons que la Tanzanie s’est imposée le 2 août au stade national Benjamin Mkapa à Dar es Salam, en battant le Burkina Faso dans le groupe B par un score de 2-0 à l’ouverture de la 8ème édition du championnat d’Afrique des Nations (Chan).

Voici les premiers résultats ainsi que le calendrier de la compétition.
Samedi 2 août Tanzanie-Burkina Faso : 2-0
Dimanche 3 août Kenya-RD Congo : 1-0 Maroc-Angola, 2-0 Madagascar-Mauritanie : 0-0
Lundi 4 août Niger-Guinée : 0-1 Ouganda-Algérie : 0-3
Mardi 5 août Congo-Soudan : 16h Sénégal-Nigeria : 19h
Mercredi 6 août Burkina Faso-Centrafrique : 16h Mauritanie-Tanzanie : 19h
Jeudi 7 août RD Congo-Zambie : 15h Angola-Kenya : 19h
Vendredi 8 août Algérie- Afrique du Sud : 16h Guinée-Ouganda : 19h
Samedi 9 aout Centrafrique-Mauritanie : 16h Tanzanie-Madagascar : 19h
Dimanche 10 août Kenya-Maroc : 14h Zambie-Angola : 17h
Lundi 11 août Afrique du Sud-Guinée : 16h Ouganda-Nigeria : 19h
Mardi 12 août Sénégal-Congo : 16h Soudan-Nigeria : 19h
Mercredi 13 août Madagascar-Centrafrique : 16h Mauritanie- Burkina Faso : 19h
Jeudi 14 août Maroc-Zambie : 16h Angola-RD Congo : 19h
Vendredi 15 août Guinée-Algérie : 16h Nigéria-Afrique du sud : 19h
Samedi 16 août Centrafrique-Tanzanie : 19h Burkina Faso-Madagascar : 19h
Dimanche 17 août Zambie-Kenya : 14h RD Congo-Maroc : 14h
Lundi 18 août Afrique du Sud-Ouganda : 19h Algérie-Niger : 19h
Mardi 19 août Nigeria-Congo, 19h Soudan-Sénégal, 19h
Quarts de finale Vendredi 22 août : 18h : 1er groupe A-2e groupe B (Q1) 19h : 1er groupe B-2e groupe A (Q2)
Samedi 23 août : 16h : 1er groupe C-2e groupe D (Q3) 19h : 1er groupe D-2e groupe C (Q4)
Demi-finales Mardi 26 août : 16h30 : vainqueur Q1-vainqueur Q4 19h30, vainqueur Q2-vainqueur Q3
Troisième place Vendredi 29 août : 19h
Finale Samedi 30 août : 17h
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-08-04 21:44:29
Le Magazine Générations l’Afrique et le Monde en mouvement a récemment dévoilé sa liste des Cadets de la République, les figures incarnant le Congo de demain, mettant en lumière des jeunes leaders de moins de 50 ans, qui façonnent l'avenir économique, politique et social du pays. Ce geste de reconnaissance s’inscrit dans une dynamique qui dépasse le simple classement. Ces jeunes leaders, venus de divers secteurs, incarnent l’innovation et la dynamique qui propulsent le Congo-Brazzaville sur la scène africaine. Parmi eux, Deve Maboungou se distingue par son impact en France et en Europe.
L’expert en intelligence économique, reste un incontournable. Son engagement dans le monde associatif en France et son altruisme vis-à-vis des plus démunis et économiquement faibles, fait de lui l’un des jeunes congolais les plus influents de la diaspora congolaise en France.
Il est non seulement un modèle de réussite au Congo et en Afrique, mais aussi un véritable rassembleur et leader d’opinion.

Deve Maboungou est un spécialiste en analyse criminelle opérationnelle, ainsi qu’en renseignement et géopolitique. Il rapporte une expertise essentielle dans les domaines tels que l’intelligence économique et la protection des entreprises.
Ce rôle stratégique lui a permis au cours de sa carrière professionnelle d’évoluer dans des sphères où sécurité et économie se rencontrent.
Aussi, son profil singulier l’inclinant à tenir compte de la brutalité du réel, tout en faisant preuve d’une profondeur analytique, empreinte de distance critique, ont contribué à faire de lui, un expert pour le moins lucide des enjeux sécuritaires de notre temps.
Selon le numéro spécial du Magazine Générations N°116, Deve Maboungou a longtemps œuvré à la protection des intérêts nationaux et à la résilience des entreprises françaises dans un contexte de plus en plus compétitif et globalisé.
Diplômé en droit de Cy Cergy Paris Université, et du Conservatoire National des arts et Métiers en Analyse Criminelle Opérationnelle et en Géopolitique, il est aussi titulaire d’un Master 2 en Protection des Entreprises et en Intelligence Economique délivré par l’Institut des Hautes Etudes du Ministère français de l’Intérieur.

Deve Maboungou, directeur de cabinet de la Maison de l’Afrique, a longtemps officié au sein de cette institution comme fonctionnaire, et en qualité d’expert en Intelligence Economique, pour les entreprises évoluant dans le secteur privé.
À travers ces profils, le magazine présente un Congo dynamique, résilient et tourné vers l’avenir. Ces jeunes leaders inspirent les générations futures et démontrent que, malgré les défis, le Congo-Brazzaville est un terreau fertile pour les idées innovantes et les projets de grande envergure.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-08-04 11:58:57
Après la candidature du président sortant, Alassane Ouattara, à l’élection présidentielle du 25 octobre 2025, le Parti des Peuples Africains de Côte d’Ivoire (PPA-CI) a réagi officiellement le jeudi 31 juillet. Dans un communiqué signé de son président exécutif, le parti de Laurent Gbagbo, « appelle tous les citoyens attachés à la dignité de la Côte d’Ivoire à se préparer à défendre la Constitution, la justice et l’alternance ».

« Cette déclaration de candidature n’est pas un acte ordinaire. Elle ouvre une nouvelle séquence politique à laquelle le peuple ivoirien devra répondre. Non dans la violence, mais avec la force du droit, l’énergie du refus, et la détermination du combat démocratique », écrit Sébastien Dano Djédjé, avant de lancer :
« Le PPA-CI appelle tous les citoyens attachés à la dignité de la Côte d’Ivoire à se préparer à défendre la Constitution, la justice et l’alternance. C’est une responsabilité historique ».
Et Dano Djédjé de conclure :
« Nous saisissons l’opinion nationale et internationale : le peuple ivoirien n’acceptera pas que la loi fondamentale soit encore bafouée. Nous tiendrons Monsieur Alassane Ouattara pour responsable des tensions et violences qui pourraient advenir. Notre engagement est clair : la Côte d’Ivoire n’est pas une monarchie, et nul n’a le droit de s’y installer à vie ».
Signalons que le Front Commun PDCI-PPACI reporte sa marche pacifique au 9 août prochain. L’alliance des deux partis d’opposition l’a annoncé ce jeudi 31 juillet dans un message vidéo sur les réseaux sociaux.
La manifestation était initialement prévue ce samedi 2 août avant d’être annulée à la suite d’une réunion entre les organisateurs et le préfet d’Abidjan.
Le but est entre autres de réclamer la réintégration de leurs chefs Tidjane Thiam et Laurent Gbagbo sur la liste électorale. Les deux opposants en sont radiés après des décisions de justice.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-08-01 10:51:20
D’origine congolaise, Louison Kindula est marié, père de famille et travaille comme laborantin à Neuville-en-Ferrain dans le Nord, depuis 2013. À compter du mardi 29 juillet, Louison n’a plus de papiers, faute de s’être fait renouveler le titre de séjour. Une situation qui ouvre des lendemains d’incertitudes de tous ordres.
Il est parfaitement intégré, mais devient officiellement sans-papier. Louison Kindula, 47 ans, a quitté la République démocratique du Congo dans l’espoir d’une « vie meilleure » après des études d’ingénieur.
Arrivé en France en 2008, Louison a gravi les échelons et travaille depuis 2013 comme laborantin, au contrôle qualité dans le textile, à Neuville-en-Ferrain.
Au bout de dix ans, sa carte de résident de longue durée est arrivée à terme.
Sa femme travaille, mais son seul salaire n'est pas suffisant pour les besoins de cette famille avec trois enfants de 15, 13 et 11 ans.
Louison s'inquiète pour lui, mais aussi pour eux et met même des alarmes sur son téléphone pour se rappeler de faire les demandes de récépissés plusieurs mois à l'avance. Hélas…
Maximilien Coequyt, délégué syndical CGT dans son entreprise, le soutient : "Louison est certainement l'un de nos meilleurs éléments. Il est arrivé en tant qu'approvisionneur et a gravi les échelons pour devenir laborantin".

Dans une entreprise de Neuville-en-Ferrain, il fait des analyses et contrôle la qualité des produits. Le syndicaliste assure qu'entre 5 et 10 personnes ont les mêmes problèmes dans l'entreprise et craint prochainement des licenciements plutôt que des suspensions.
Il n'est en effet pas le seul selon le secrétaire de l'union locale CGT de Tourcoing. Brahim Douaouda dit voir de plus en plus de monde franchir la porte du local pour le même problème : "on a deux ou trois personnes par semaine. Il y a un pic depuis un an. Je pense qu'il y a un manque de moyens, de personnel, ce n'est pas normal". Le militant estime aussi qu'il y a une "volonté politique de réduire l'immigration".
Le 9 juillet dernier, quinze associations, comme la Ligue des Droits de l'Homme, ont déposé une requête sur le sujet devant le tribunal administratif de Lille.
La préfecture, elle, reconnaît que "les délais délivrance n'étaient pas satisfaisants en 2024", mais affirme que depuis l'arrivée du nouveau préfet du Nord : "la situation s'est sensiblement améliorée sur l'ensemble des titres de séjour".
D'après la préfecture, les titres relatifs à l'immigration salariée sont désormais instruits en un mois contre quatre précédemment. Elle rappelle qu'il faut déposer un dossier complet quatre mois avant la date d'échéance de son titre.
Concernant le cas précis de Louison Kingula, la préfecture du Nord assure néanmoins ne pas avoir reçu de demande de renouvellement de récépissé.
Lui assure avoir respecté les délais conseillés et confie : "l'Afrique m'a fait naître, mais la France m'a fait grandir. Ici, j'ai ma femme, mes enfants, ma vie. J'aime la France, son histoire, sa culture. Je travaille, je suis intégré. J'aimerais bien que ce soit réciproque, car je ne vois pas l'ascenseur me revenir".
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-07-31 07:01:57
La vice-présidente de l'Assemblée nationale et députée La France Insoumise de Seine-Saint-Denis, Nadège Abomangoli, a porté plainte mercredi auprès du parquet de Paris après avoir reçu un courrier aux propos selon elle « outrageants, ouvertement racistes et sexistes », a annoncé son avocate, Chirinne Ardakani.
La plainte a été déposée pour « outrage envers une personne investie de l’autorité publique, à défaut d’une mission de service public, alternativement, d’injure non publique à caractère raciste et sexiste », a détaillé l’avocate, dans ce communiqué.
Troisième vice-présidente de l’Assemblée depuis juillet 2024, Nadège Abomangoli, âgée de 49 ans est née au Congo-Brazzaville, (Brazzaville, capitale de la France libre, même si certains se refusent à relire l’histoire, par ignorance sans doute. )
Nadège Abomangoli refuse de se laisser intimider et dénonce avec cette plainte la propagation de la haine raciste et sexiste.

« Dans le cadre de ses fonctions de vice-présidente de l'Assemblée nationale et de députée de la 10e circonscription de la Seine-Saint-Denis », elle a reçu le 11 juillet, à son bureau au Palais Bourbon, « une correspondance anonyme comportant des propos outrageants, ouvertement racistes et sexistes », a développé Me Ardakani.
Selon le communiqué, il était notamment écrit : « Première femme noire vice-présidente j’en ai des frissons de malaise, le décolonialisme ne vous rend pas légitime », « Je suis un homme blanc, mon nom de famille Jourdain a beaucoup plus de mérite à votre poste que vous », « Une noire n’a rien à faire à ce poste » et « Partez. Vous n’avez pas votre place ici. Ni ailleurs ».

Ces propos « dénient » à Nadège Abomangoli « la légitimité à occuper, en tant que femme noire, une des plus hautes fonctions institutionnelles, en l’espèce, vice-présidente de l'Assemblée nationale, dans le cadre du mandat parlementaire qu’elle tire du suffrage des Français, au motif pris de sa couleur de peau et de son sexe » et portent « atteinte à sa dignité et au respect dû à ses fonctions », considère Me Ardakani.
Ces propos, « empreints de clichés xénophobes et misogynes » ont « incontestablement » pour objectif de dénigrer et de stigmatiser la vice-présidente de l’Assemblée « pour ce qu’elle est mais aussi pour ce qu’elle fait », ajoute l’avocate.
Me Ardakani rappelle que ce discours s’inscrit « dans un contexte plus large et réitéré », plusieurs députés « de toutes les sensibilités » ayant « fait l’objet de tels agissements ces derniers mois ».
Depuis leur investiture, les députés insoumis Carlos Martens Bilongo et Aly Diouara sont régulièrement la cible d’insultes racistes et de menaces.

Mardi, l’avocate d’Aly Diouara a annoncé dans un communiqué que sept personnes seront jugées devant le tribunal correctionnel de Paris le 10 décembre à la suite d’une plainte du député victime de cyberharcèlement après son élection.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-07-31 06:43:55