Total : 11248 résultats trouvés.
Page 7 sur 563
L’image devenue virale mais aussi mémorable continue de soulever des vagues à Brazzaville, la capitale congolaise et très loin des frontières nationales. De nombreuses questions taraudent les esprits : qui a eu l’idée ? Pourquoi seulement le maillot de Manchester United ? Peut-être que le maillot de FC Kondzo, JS Talangaï, AC Léopards, Diables noirs de Brazzaville ou Inter Club seraient passés inaperçus ?
La vérité est que ce conflit, désormais ouvert entre Manchester et le Commissariat responsable de cette bourde, ira dans un Commissariat et se terminera devant “Mon parquet.” Pour l'équipe de Manchester, son image est mise à mal, en l'accolant à celle des criminels.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photo : DR
Créé le 2025-10-14 09:58:46
Nicolas Sarkozy était convoqué lundi 13 octobre au parquet national financier. Dans le bureau du juge, l’ancien président a appris qu’il sera incarcéré le mardi 21 octobre à la prison de Santé à Paris.
Nicolas Sarkozy passera sa première nuit en prison le mardi 21 octobre à la prison de la Santé, dans le 14e arrondissement de Paris.
L'ex-président de la République a été fixé sur la date de son incarcération lundi par le parquet national financier.
En septembre dernier, Nicolas Sarkozy a été condamné à cinq ans de prison ferme avec exécution provisoire dans le procès du financement libyen de sa campagne de 2007.
Il avait été reconnu coupable d'association de malfaiteurs pour avoir laissé ses plus proches collaborateurs démarcher la Libye de Mouammar Khadafi en vue d'un financement illégal de sa campagne présidentielle victorieuse.
Bien qu'ayant fait appel du jugement, Nicolas Sarkozy sera incarcéré en raison du mandat de dépôt à effet différé avec exécution provisoire prononcé à son encontre. Une mesure que le tribunal a justifiée par l'exceptionnelle gravité des faits commis par un responsable politique aspirant alors à la fonction suprême de la République.
C’est une fois en prison, qu’il pourra demander sa remise en liberté auprès de la cour d’appel de Paris.

Contrairement aux deux autres condamnés avec mandat de dépôt dans ce procès, notamment l'intermédiaire Alexandre Djouhri et le banquier Wahib Nacer, Nicolas Sarkozy, qui a toujours répondu aux convocations de la justice, a bénéficié d'un délai avant son incarcération, pour prendre ses dispositions professionnelles.
La Direction de l'administration pénitentiaire a informé que Nicolas Sarkozy rejoindra le quartier dit des personnes vulnérables, surnommé quartier VIP.
À relever tout de même que les prisonniers détenus dans ce quartier ont exactement les mêmes droits, les mêmes temps de promenade que les autres détenus. Leur cellule est de la même taille que l'ensemble des cellules de la prison.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-10-14 09:04:36
Le Sommet des Filles d’Afrique de l’Ouest et du Centre, organisé par Unicef Sénégal, s’est achevé, après deux jours d'échanges et de dialogues les 10 et 11 octobre 2025 à Dakar, réunissant plus de 200 adolescentes et adolescents venus de 24 pays de la région. Lucia, Frédéric, Charles, Rebecca, Shekinha et Euverte, ont porté haut et avec fierté la voix des filles du Congo-Brazzaville, partagé leurs défis, leurs rêves et leurs ambitions : pour elles-mêmes et leur pays.

A l'issue de ce Sommet, clôturé à l'occasion de la Journée internationale de la Fille, les adolescentes ont pu façonner leur propre agenda régional, pour garantir à toutes un avenir plein d’espoir et d’opportunités.
Dans son discours, Gilles Fagninou, Directeur régional de l'Unicef pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre, a alerté sur le fait que 10 millions de filles dans la région restent encore non scolarisées au secondaire.
Il a dénoncé les causes de ces absences : mariages précoces, maternité avant l'âge, manque d'infrastructures scolaires, absence d'identité légale et pauvreté.

Au pied du monument, 600 cartables ont été disposés pour symboliser la situation : 300 en bleu et 300 en noir, représentant les filles absentes de l'école.
« Chaque fille privée d'école est une solution retardée », a insisté M. Fagninou, appelant à un engagement collectif et immédiat pour lever les barrières à l'éducation.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photo : DR
Créé le 2025-10-14 08:35:45
Dans la nuit du dimanche 12 octobre aux environs de 21h30, 6 personnes se sont évadées du commissariat de police d'arrondissement 2 Bacongo, situé à quelques encâblures de La Case de Gaulle, à Brazzaville. Les six personnes sous mandat de dépôt auraient profité d'une coupure d'électricité pour se faire la belle. Elles auraient scié les barreaux de leur cellule, avec la complicité de certains codétenus. Faute de place dans les maisons d’arrêt, de nombreux prévenus sous mandat de dépôt attendent indéfiniment leur déferrement dans les commissariats.
Cette évasion met en lumière une situation fort préoccupante: le nombre sans cesse croissant des personnes sous mandat de dépôt dans les commissariats du pays, faute de place dans les maisons d'arrêt.
Pour la ville de Brazzaville, près de 500 personnes ayant ce statut sont gardées dans les commissariats. A l'intérieur du pays, on en compterait près de 250. Or, les structures de la police ne sont pas faites ni préparées pour accueillir ce genre de détenus, encore moins pour une longue période.
Face à l’urgence, il est impérieux pour le ministre de la Justice, de reprendre en main le dossier de la construction des maisons d'arrêt à travers le pays.
La lutte contre l'insécurité et le banditisme passe aussi par l'amélioration et l'accroissement des capacités d'accueil des univers carcéraux.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-10-14 07:49:45
Riche en pétrole, en forêts et en minerais, le Congo détient tous les leviers pour devenir l’une des économies les plus dynamiques d’Afrique. Pourtant, la prospérité reste inégalement partagée. Le dernier Rapport de suivi de la situation économique et financière de la République du Congo, publié par la Banque mondiale le 25 septembre 2025 sous le titre " Améliorer la gestion du capital produit, humain et naturel pour accroître le niveau de vie en République du Congo ", dresse le constat d’une économie en reprise, mais encore fragile. À la croisée des richesses et des choix, le Congo doit désormais transformer la rente pétrolière en véritable prospérité durable.
Une croissance encourageante mais fragile
Avec une croissance de 2,6 % en 2024, tirée par le redressement du secteur non pétrolier, le Congo semble renouer avec une dynamique positive. Ce chiffre, salué par les institutions financières, témoigne d’une certaine résilience face aux crises récentes. Mais derrière ce rebond se cache une réalité plus complexe : la dépendance structurelle au pétrole reste profonde, les tensions sur la dette intérieure persistent, et les réformes de gouvernance avancent lentement.
Repenser la gouvernance du capital national
Le rapport de suivi économique plaide pour une refonte du modèle congolais autour d’un concept clé : la gestion du capital global, naturel, humain et institutionnel. Il ne s’agit plus seulement de produire et d’exporter, mais de transformer, investir et préparer l’avenir. La dépendance au pétrole n’est pas qu’économique : elle est psychologique. Elle influence les politiques, oriente les choix budgétaires et bride la créativité entrepreneuriale.
Sept leviers pour un nouveau départ
Le rapport identifie sept priorités pour bâtir une économie plus résiliente et inclusive :
1. Créer un fonds souverain de stabilisation pour amortir les chocs pétroliers.
2. Accroître les recettes non pétrolières, grâce à une fiscalité modernisée et à une meilleure mobilisation des ressources domestiques.
3. Renforcer la transparence budgétaire et la gestion de la dette publique.
4. Investir massivement dans le capital humain, éducation, formation et santé, pour bâtir une main-d’œuvre qualifiée.
5. Valoriser le capital naturel, notamment par la gestion durable des forêts et la finance verte.
6. Améliorer le climat d’affaires afin de soutenir les PME locales et attirer les investisseurs.
7. Promouvoir une gouvernance participative et redevable, en impliquant davantage la société civile et les citoyens.
De la richesse du sol à la richesse du peuple
Le véritable défi du Congo n’est pas de produire davantage, mais de mieux transformer. Transformer la rente pétrolière en investissements productifs. Transformer les ressources naturelles en infrastructures durables. Transformer la richesse du sol en richesse du peuple. Car une économie ne se mesure pas seulement à son PIB, mais à sa capacité à offrir de l’emploi, des soins et des perspectives à sa jeunesse.

Oser la transformation durable
Le Congo est à la croisée des chemins. Soit il reste prisonnier de la dépendance pétrolière, soit il s’engage résolument sur la voie d’une prospérité partagée et durable. Ce choix demande du courage politique, de la transparence et une vision claire de l’avenir. Les réformes proposées ne sont pas un luxe : elles sont une nécessité historique. Le pays dispose des ressources, des talents et de l’énergie pour réussir. Encore faut-il oser les mobiliser, avec lucidité et détermination. Le Congo a tout pour devenir un modèle africain de transformation durable. Le moment d’agir, c’est maintenant.
Somme toute, le Congo a l’opportunité de transformer ses richesses naturelles en prospérité durable. Pour cela, il est essentiel de mettre en place des réformes profondes et de promouvoir une économie plus résiliente et inclusive. Le temps de l’action est venu.
Charles Abel Kombo économiste et observateur des politiques publiques, passionné par l’analyse et la politique économiques.
Créé le 2025-10-14 07:18:08
Le ministre de la Coopération Internationale et de la Promotion du Partenariat Public-privé, Denis Christel Sassou Nguesso a salué, lors de l’audience qu’il a accordé à Brazzaville à Son Excellence Madame Indira Napoles Coello, ambassadrice extraordinaire et plénipotentiaire de la République de Cuba en République du Congo, l’engagement constant du gouvernement cubain aux côtés du Congo, notamment dans les domaines de la santé et de l’éducation, où l’expertise et la solidarité de Cuba demeurent une référence reconnue.
« Ensemble, nous avons réaffirmé notre détermination à renforcer cette coopération historique et à l’adapter aux priorités actuelles de nos deux pays », a écrit Denis Christel Sassou Nguesso sur son compte X.
Vieille de plus de 60 ans, la coopération entre Brazzaville et la Havane est surtout axée sur la santé, la formation de médecins congolais à Cuba et l’accueil de nombreux médecins cubains dans les établissements hospitaliers et centres sanitaires congolais.
En effet, le gouvernement congolais envoie depuis 2013 plusieurs centaines d’étudiants en formation en médecine à Cuba. L'objectif est de renforcer le personnel de santé du Congo en lui permettant d'acquérir une formation médicale de haute qualité.
Au total 431 finalistes de la première vague, revenus au Congo en juillet 2020, sont actuellement en stage d’imprégnation dans différentes structures hospitalières dans les villes et banlieues du pays.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photo : DR
Créé le 2025-10-12 14:55:02
La République du Congo, en partenariat avec le Fond des Nations-Unis pour l’Enfance (UNICEF), ont procédé à la validation des recommandations de l’étude sur l’analyse du paysage climatique pour les enfants CLAC (Climate Landscape Analysis for Children). Un atelier de validation dudit Rapport s’est tenu à Brazzaville, le 10 octobre 2025, sous la supervision de la ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo, Madame Arlette Soudan-Nonault et de la participation du Représentant adjoint de l’UNICE en République du Congo, Dr James Mugaju. Dans une organisation conjointe avec l’UNICEF, cet atelier a réuni les représentants des Ministères sectoriels, des collectivités locales, de la société civile et des jeunes. Ce, avec pour seul objectif, examiner et adopter des recommandations du rapport, pour le renforcement de la résilience des enfants, face aux effets dévastateurs du changement climatique.
Le rapport CLAC met en évidence une vulnérabilité particulière des enfants face aux impacts, à savoir : accès à l’eau ; sécurité alimentaire ; santé ; éducation et protection contre les catastrophes naturelles. Cela suppose des mesures concrètes pour l’intégrer des préoccupations significatives dans les politiques publiques.

L’atelier a permis de valider plusieurs priorités : intégrer l’agenda climatique dans tous les secteurs ; mobiliser tous les partenaires autour de l’action climatique pour proposer des mesures de mitigation et d’adaptation ; mobiliser le financement pour accompagner l’action gouvernementale ; rendre les infrastructures sociales (écoles, centres de santé) plus résilientes face aux chocs climatiques.
« Cette analyse s’inscrit dans une logique d’accompagnement de la politique nationale du gouvernement sur l’action climatique. Elle est co-réalisée par le ministère de l’environnement, du développement durable et du Bassin Congo et l'UNICEF. Les recommandations qui seront validées par les experts pendant cet atelier permettront de créer un sentiment d'appropriation nationale, un environnement favorable pour orienter les programmes de l'UNICEF et de tous les partenaires techniques et financiers au Congo dans les années à venir », a déclaré le Dr James Mugaju.

Il a en outre rappelé que « L’objectif ultime est de rendre les enfants du Congo, surtout les plus vulnérables, plus résilients au changement climatique ».
A noter qu’au cours des dernières décennies, et en particulier depuis 2023, les conséquences du changement climatique se sont manifestées au Congo par les inondations.
En effet, selon le Représentant adjoint de l’institution onusienne au Congo, « le changement climatique a des répercussions sur tous les aspects de la vie des enfants : leur sécurité alimentaire, leur nutrition, leur santé, leur accès à l'éducation, ainsi que leur accès à l’eau potable et aux services d’assainissement décents ».

Néanmoins, il faut préciser que, « l’adaptation, la mitigation aux risques de changement climatique, et l’amélioration de la gestion des risques de catastrophes environnementales, ne peuvent être possible que si toutes les parties prenantes s'impliquent pleinement et collaborent : le gouvernement, les organisations de la société civile, le système des Nations-Unies, le secteur privé, les donateurs et, bien sûr, les enfants et les jeunes eux-mêmes. Tout au long de la journée, de nombreux contenus seront partagés lors des présentations et des pistes de solutions adaptées aux réalités du Congo seront validées ou adoptées », a averti James Mugaju.

Il va falloir donc, « Intégrer l’agenda climatique dans tous les secteurs ; mobiliser tous les partenaires autour de l’action climatique pour proposer les mesures de mitigation et d’adaptation aux risques clés du changement climatique ; mobiliser le financement pour accompagner l’action gouvernementale et, rendre les infrastructures sociales, écoles et centres des santé plus résilientes face au choc climatique ». Les travaux en plénière des groupes thématiques (Protection, Éducation et Adolescents ; Eau, Hygiène et Assainissement ; Santé et Nutrition ; Énergie, partenariats et mobilisation des ressources ; recommandations multisectorielles) ont permis de : présenter les risques climatiques spécifiques auxquels sont exposés les enfants et jeunes ; évaluer les impacts du climat, de l’énergie, des désastres et de la dégradation de la biodiversité ; analyser les capacités et ressources disponibles ; formuler des recommandations et stratégies pour renforcer la résilience ; proposer des mesures supplémentaires d’engagement national en matière de climat, d’énergie et de résilience ; renforcer la collaboration, le partenariat et le plaidoyer puis permettre de définir un mécanisme clair de suivi et d’évaluation des actions.
Cet atelier a donc marqué un tournant vers une action climatique équitable et centrée sur l’enfant, confirmant l’engagement du Congo, avec l’appui de l’UNICEF, à bâtir un avenir durable et résilient pour tous.
VALDA SAINT-VAL/ Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-10-11 12:48:34
Incident devant l’Élysée vendredi matin, la Première dame de France a été victime d’une chute à la sortie d’un bâtiment officiel. Rapidement assistée par son entourage, elle a été prise en charge par les services médicaux à titre préventif.
Selon les premières informations, son état ne serait pas jugé préoccupant, mais des examens complémentaires sont en cours.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photo : DR
Créé le 2025-10-11 10:47:24
La propreté est un devoir partagé : civisme des citoyens, responsabilité des gouvernants. A Mossendjo dans le département du Niari (sud), il suffit de faire un petit tour de ville pédestre, de longer les accotements des rues et ruelles pour se rendre compte que la quasi-totalité des caniveaux qui longent les rues et ruelles de la ville des palmiers ne sont pas engorgés d'ordures. Ces ouvrages d'art n’ont pas perdu leur première utilité, celle de drainer et canaliser les eaux de ruissellement pour protéger la chaussée contre sa dégradation par les eaux de pluie.
A Mossendjo, les populations ne jettent pas leurs ordures dans les caniveaux, car « cela bloque le système d'évacuation de l'eau, cause des inondations et détruit les infrastructures », selon plusieurs riverains interrogés par Les Echos du Congo-Brazzaville.

De plus, les déchets finissent dans la nature, polluant les sols et les cours d'eau, et augmentant les risques sanitaires comme la propagation de maladies.
« Les caniveaux sont prévus pour évacuer l'eau de pluie, pas pour collecter les déchets », affirment plusieurs habitants de la ville des palmiers.

L’exemple de la ville de Mossendjo doit faire école et servir de modèle à imiter pour d'autres villes congolaises comme Brazzaville, la capitale congolaise, où les caniveaux des rues et ruelles sont devenus des niches d'objets polluants (matières plastiques, emballages, bouteilles, boîtes de conserve, vieux pneus et appareils électroménagers, etc.). Les populations y jettent également les ordures de tout genre au point où ces ouvrages sont érigés en un autre type de poubelles.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-10-11 10:15:06
Le Women Economic Forum (WEF) a tenu sa 2e édition du 6 au 8 octobre 2025 à Hilton Les Tours Jumelles de Brazzaville, sous le haut patronage de Mme Antoinette Sassou Nguesso, avec pour thème majeur « du programme Genius Inclusion financière ». C’est une initiative de la Chambres Nationale des Femmes Cheffes d’Entreprises et Entrepreneures du Congo, sous l’égide de sa présidente-fondatrice Flavie Lombo, présidente de l’organisation du Forum. A la cérémonie d’ouverture, c’est la Conseillère spéciale de la première dame du Congo, Mme Blandine Malila qui a lancé les travaux de cette 2e édition, représentant Mme Antoinette Sassou Nguesso. Le Women Economic Forum (Forum des Femmes Entrepreneures) a, ainsi été marqué par des allocutions de remerciements, une mise en avant des jeunes entrepreneures lauréates du programme Genius. Un réseautage réunissant des participantes, des entrepreneures féminines puis des partenaires institutionnels. C’est dans un but du leadership féminin et de la création de réseau de coopération régionale.

En effet, le Women Economic Forum (WEF) ou, Forum Economique des Femmes Entrepreneures est un espace de rencontres, d’échanges et de réflexion dédié à la promotion de l’entrepreneuriat féminin. Il rassemble chaque année, des cheffes d’entreprises, entrepreneures, cadres, responsables institutionnels, partenaires économiques, investisseurs œuvrant dans la promotion entrepreneuriale féminin.

L’idéal primordial du Forum est de promouvoir l’entrepreneuriat féminin comme moteur du développement économique durable. Avec une participation massve des femmes entrepreneures de divers secteurs ; des représentants du gouvernement et organisations internationale ; institutions financières et investisseurs ; Ong et structures d’accompagnement et médias économiques.
Lors de cette deuxième édition, plusieurs panels ont été constitués et ont axé leurs réflexions sur des thématiques courants : ’’Leadership et gouvernance féminine’’ ; ’’Accès des femmes au financement et au marchés’’ ; ’’Transformation numérique et innovation au féminin’’ ; ’’Entrepreneuriat vert et « économie durable’’ et ’’Réseautage et mentorat pour les femmes entrepreneures’’.

Par conséquent, cette 2e édition du forum des femmes entrepreneures a eu un impact considérable par rapport au résultat escompté.
En somme, faisant la restitution de cette 2e édition du Forum économique des femmes, Mme Vanessa Mavila a énuméré quelques recommandations ou objectifs à atteindre coûte que coûte, notamment : la mise en réseau des femmes d’affaires et partage d’expériences ; la signature de partenariats stratégiques ; les recommandations pour les politiques publiques en faveur de l’entrepreneuriat féminin et la valorisation des success stories locales et africains.

Dans son mot de clôture la présidente-fondatrice de la CNFCEEC, initiatrice dudit Forum puis présidente du comité d’organisation, Flavie Lombo, dans un mot, improvisé du reste et empreint d’une vive émotion, a salué « l’esprit de solidarité et d’innovation qui a toujours animé les femmes d’affaires de notre pays, le Congo. Elle en a appelé à la consolidation des acquis de cette 2e édition, dans la mise en œuvre d’un réseau permanent d’appui à l’entrepreneuriat au féminin ».
Flavie Lombo a adressé les vives et sincères remerciements à toutes celles et tous ceux qui ont apporté, qui chacun ou chacune un grain de sel, pour la réussite de cette rend-messe de l’entrepreneuriat congolais, notamment Mme Antoinette Sassou Nguesso pour son attention, toute particulière et soutenue à leur égard, singulièrement l’apport et l’implication de l’Agence de Régulation des secteurs des Postes et Communications Electroniques (ARPCE), qui accompagne activement l’inclusion numérique dans le pays, en promouvant les innovations technologiques et les autres partenaires sociaux, tant locaux qu’internationaux. Aussi, a-t-elle remercié Mme Jacqueline Lydia Mikolo pour sa disponibilité à la clôture de cette 2e édition du Forum.

En sus de la restitution de ce Forum, le deuxième du genre, le WEF a clos ses portes dans une atmosphère pleine de convivialité, avec un engagement renouvelé en faveur de l’autonomisation économique des femmes et du développement inclusif au Congo et en Afrique centrale.
VALDA SAINT-VAL/ Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-10-11 09:21:00
Face à la multiplication des accidents impliquant des motos-taxis, la DGSP a recommandé, dans un communiqué publié par Gille Ondélé Kanga, secrétaire chargé de transport en moto-taxi, tricycle et activités connexes, les conducteurs de motos-taxis l’immatriculation obligatoire de leurs motos, le port inconditionné des casques de protection homologués pendant l’exercice de leur activité et le port obligatoire de gilet fluorescent numéroté.
Il faut ajouter à ces premières mesures l’interdiction formelle de transporter plus d’une personne, de transporter un passager en position « amazone », ainsi que l’interdiction ferme aux étrangers d’exercer ce métier.

« Un délai de soixante-douze heures a été accordé à tous les conducteurs de motocycliste pour se conformer à ces dispositions aux fins d’assainir nos routes et d'éviter le pire. La mesure prend fin le jeudi 9 octobre à minuit, et tout contrevenant à ces dispositions règlementaires s’expose à des sanctions rigoureuses », précise le communiqué.
La route n’est pas un terrain de jeu, et le casque n’est pas un simple accessoire. Les motocyclistes qui font du taxi-moto à Brazzaville, ne portent pas toujours de casques de sécurité. Ce manque d’outil ne les empêche pas de rouler à vive allure avec des clients, sans protection eux aussi, faisant fi du réel danger auquel ils sont exposés.
Il suffit de se mettre debout sur les grandes artères de la capitale congolaise pour constater comment les taxis moto roulent à vive allure avec des clients, sans casques de protection.
Pourtant, l’importance du port du casque reste nécessaire et primordiale afin de réduire les risques de traumatismes crâniens en cas de choc à la tête lors d’un accident.
A Brazzaville, aucune autorité ne se préoccupe à faire respecter cette mesure de sécurité.
Ce moyen de transport, rapide et pratique, est aussi très dangereux. Un taxi moto ne pense pas à sa sécurité. Il pense déjà à combien il va gagner avec le prochain client, donc il se dépêche.
A Brazzaville, les accidents de la route sont fréquents, et souvent meurtriers. La circulation est chaotique et la plupart des carrefours dépourvus de feux opérationnels.
La plupart des victimes des accidents de la route sont des personnes sur des engins à deux roues.
Les statistiques officielles indiquent que sur les 12.564 accidents routiers observés dans le pays, 3.708 impliquent les motocycles, soit un pourcentage de 29,51%.
Ce corps de métiers apporte du sang neuf dans le monde du transport, une vraie valeur ajoutée. Une réponse aux problèmes de transport dans les villes congolaises. Un business qui soulage plusieurs jeunes congolais étranglés par le chômage.

Près de 18 000 motocycles roulent au Congo. Ces engins sont essentiellement importés d’Asie.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-10-11 08:48:01
Le second semestre 2025 promet d’être intense pour tous les passionnés de football africain. Plusieurs tournois majeurs seront organisés sous l'égide de la CAF, partenaire officiel du bookmaker d’ordre mondial 1xBet : la Coupe d’Afrique des nations féminine (CAN 2024), le Championnat d’Afrique des nations (CHAN 2025), la Supercoupe de la CAF, la Coupe de la Confédération, la Ligue des champions et la Coupe d’Afrique des nations 2025 (CAN 2025).
Spécialement pour cette période chargée de la saison, 1xBet a lancé une grande promotion « CAF Trophy Hunt », où vous pourrez soutenir vos équipes africaines préférées et tenter d'empocher de précieux cadeaux : un iPhone 16 Pro Max, une PlayStation 5 Pro avec EA SPORTS FC 25, un MacBook Pro, un iPad Air 11 et bien plus encore.
Comment participer ?
1xBet souhaite que le football et des expériences palpitantes soient accessibles à tous les fans, c'est pourquoi les conditions de la promotion ont été simplifiées au maximum. Pour participer, vous devez :
1. Vous connecter/vous inscrire sur la plateforme 1xBet ;
2. Remplir les champs obligatoires de votre compte personnel ;
3. Cliquer sur le bouton « Participer » sur la page de l’offre ;
4. Parier 328 XAF ou plus sur les matchs des tournois organisés par la CAF.
Pour être éligible aux récompenses, placez des paris simples à une cote d'au moins 1,3, ainsi que des paris combinés à une cote d'au moins 1,3 pour chaque sélection. Au moins l'un des événements choisis doit être un match du tournoi de la CAF.
Pour chaque pari, vous recevrez des tickets promotionnels et participerez automatiquement au tirage au sort. Les débutants se verront accorder un bonus alléchant : pour leur premier pari, ils obtiendront 4 tickets supplémentaires.
Plus vous avez de tickets, plus vous avez de chances de rafler un prix de luxe. Pour augmenter vos chances de succès, participez aux « Matchs chanceux » et collectionnez des trophées qui vous donneront accès à des prix exceptionnels.
L’offre « CAF Trophy Hunt » se déroule en six étapes, chacune se terminant par un tirage au sort :
● Étape 1 : tirage au sort – 29 juillet 2025
● Étape 2 : tirage au sort – 2 septembre 2025
● Étape 3 : tirage au sort – 21 octobre 2025
● Étape 4 : tirage au sort – 1ᵉʳ décembre 2025
● Étape 5 : tirage au sort – 20 janvier 2026
● Étape finale : tirage au sort – 27 janvier 2026.
Tous les résultats seront publiés sur la page de la promotion.
Supercoupe de la CAF 2025 : La course aux prix a commencé !
La Supercoupe de la CAF à grands pas ! Le 18 octobre, les ténors du continent s’affronteront pour la gloire ultime. Dépêche-toi et récupère un maximum de billets.
Lors de la 3e étape, 1xBet tirera au sort les prix suivants :
● Smartphones et tablettes : Apple iPhone 17 Pro Max, Xiaomi 13 Lite, Apple iPad Air 11
● Accessoires gaming : Apple AirPods Pro, Samsung Galaxy Watch7, Apple AirPods Max
● Gadgets intelligents : Valve Steam Deck, Oculus Quest 2
● Autres gadgets : enceinte portable Apple HomePod mini, GoPro HERO13
● Codes promo
Participez à la promotion 1xBet ! Ne manque pas ta chance de soutenir ton équipe préférée et d'emporter les gadgets dont tu rêvais !
Créé le 2025-10-10 13:54:15
Le chanteur Pierre Moutouari est décédé le mercredi 8 octobre 2025 à Ris Orangis en France. L’artiste était âgé de 75 ans. Le Congo perd l’un de ses plus illustres ambassadeurs culturels.
À l’annonce du décès de l’auteur de la célèbre chanson “ Missengue ”, Jean-Pierre Ngombé, opérateur culturel qui entretenait de très bonnes relations à long terme avec l’artiste, a fait part de son grand abattement en ces termes : « Le Congo perd l’un de ses plus grands ambassadeurs culturels.»
« J’ai eu le privilège de connaître Pierre et son frère Côme (Cosmos), que j’avais produit sur scène lors du réveillon du 31 décembre 1991 à l’hôtel Méridien de Brazzaville, au cours d’un événement organisé par TAMARIS. Ce soir-là, aux côtés de Pamelo Mounka, Abby Surya, Mamhy Claudia et Dino Vangu, la musique congolaise rayonnait de toute sa beauté.
Adieu Pierre, merci pour ton héritage », a dit Jean Pierre Ngombé.

Pierre Moutouari, deuxième de la célèbre fratrie Moutouari, avait transformé le micro en instrument de lumière.
Découvert à 18 ans lors d’un concours du ministère de la Culture, il rejoint Sinza Kotoko en 1968, où il impose sa voix chaude et son sens du sebene. Le groupe devient mythique, collectionnant les tubes comme Mahoungou ou Maloukoula et décroche la médaille d’or au Festival panafricain de Tunis en 1973.
En 1975, Pierre Moutouari fonde Les Sossa avant de s’envoler pour Paris, où il collabore avec Jacob Desvarieux et Master Mouana Congo.
De Tout bouge à Missengue, ses chansons enflamment les pistes et traversent les frontières. Revenu au pays dans les années 80, il encadre les jeunes talents, dont sa fille Michaëlle, perpétuant l’héritage familial.
Pierre Moutouari détonne, il est lauréat du trophée Ngomo Africa en 1994 à Kinshasa, en compagnie de Miriam Makeba et Aïcha Koné.

Pierre Moutouari a fini sa vie entre Paris et Pointe-Noire, partagé entre la musique et des actions humanitaires. Deux disques d’or, une carrière brillante, et surtout un héritage immense : celui d’un homme qui fit danser toute une génération.
Pierre Moutouari se définissait en homme du peuple aussi, comme dernière volonté, délègue-t-il l’organisation de ses obsèques à l’État congolais, afin qu’en communion avec ce peuple qu’il a aigayé et fait dansé, il rejoigne sa dernière demeure sur la terre de ses ancêtres.
Adieu Pierre Moutouari !
Adieu l'artiste !
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-10-09 06:23:32
Ça y est ! Le Conseil exécutif de l'Unesco a désigné, lundi soir, l'Egyptien Khaled El-Enany à la succession d’Audrey Azoulay avec 55 voix. Il aura la charge de mener pour les quatre prochaines années l'organisation, accusée d'être politisée et secouée par l'annonce du départ des États-Unis. Le Congolais Firmin Edouard Matoko, fort de trente ans de carrière au sein de l’Unesco, a rassemblé 2 voix. Pourtant, de nombreux pays parmi ceux-ci ont rassuré le Congo de leur vote en faveur du candidat Firmin Edouard Matoko. C’est une trahison que le Congo portera longtemps en mémoire.
Cet ancien ministre des Antiquités et du Tourisme (2016-2022), égyptologue de formation âgé de 54 ans, a réuni 55 voix sur 57 lors de ce vote, qui doit désormais être formellement entériné le 6 novembre lors de la réunion de la Conférence générale de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture à Samarcande (Ouzbékistan). Jamais la Conférence n'est allée à l'encontre d'un choix du Conseil exécutif.
Ce parfait francophone, diplômé d'égyptologie à l'université de Montpellier, deviendra alors le premier directeur général de l'Unesco originaire d'un pays arabe, et le deuxième Africain après le Sénégalais Amadou Mahtar Mbow (1974-1987).
"Je souhaite le meilleur au Dr el-Enany pour accomplir sa noble mission", a réagi le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi dans un communiqué, évoquant une "réussite historique" pour son pays.
Khaled el-Enany prendra officiellement ses fonctions le 14 novembre, succédant à la Française Audrey Azoulay, en poste depuis 2017.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photo : DR
Créé le 2025-10-07 09:50:47
La Chambre Nationale des Femmes Cheffes d’Entreprises et Entrepreneures du Congo organise du 6 au 8 octobre 2025 à Hilton hôtel des Tours jumelles de Brazzaville, la 2e édition du Women Economic Forum (WEF). Ce Forum Economique des Femmes du Congo se tient sous le haut patronage de Madame Antoinette Sassou Nguesso, première dame de la République du Congo avec pour thème : « Inclusion financière ».
La cérémonie d’ouverture s’est déroulée sous les auspice de Madame Blandine Malila, Conseillère spéciale, directrice de cabinet, représentant la première dame. En présence de Mme Corine Andzembo, adjointe au Maire et Vice-présidente du Conseil municipal et départemental de la ville de Brazzaville, de la Représentante résidente du PNUD au Congo, Mme Adama-Dian Barry, des ministres Nicéphore Fylla de Saint-Eudes et Mme Gislaine Ingrid Ebouka-Babakas puis des experts et autres femmes entrepreneures mais aussi des hommes, qui constituent les différents panels de cette grande trouvaille de la femmes entrepreneures du Congo.

Outre les allocutions de Mme Corine Andzembo, qui a souhaité la bienvenue aux différents participants à cette 2e édition du WEF, Mme Adama-Dian Barry, la représentante résidente du PNUD, a lu l’allocution de la Directrice régionale du PNUD pour l’Afrique à l’ouverture de cette édition, la deuxième du genre. Ayant venté l’intelligence et le leadership des femmes africaines.
« L’histoire de l’Afrique est faite de talent, de résilience et d’ingéniosité. Pourtant, trop souvent, la moitié de cette puissance reste inexploité. Néanmoins, malgré cela, les femmes se lèvent. Sur ce continent, une femme sur quatre est entrepreneure. Elles conçoivent même des solutions, créent des emplois et impulsent la transformation, souvent avec un succès limité au crédit, aux marchés ou au soutien », a-t-elle célébré.

Mme Adama-Dian Barry estime que des plateformes comme ce Forum sont d’une portée essentielle qui nous rassemblent pour briser des barrières : les barrières financières, alors que moins de 10% des prêts bancaires atteignent les femmes ; les stéréotypes, l’exclusion des chaînes de valeur et le manque d’appui technique. « Les femmes africaines sont inarrêtables », a-t-elle souligné.
« La ZLECAF (Zone de libre-échange continentale africaine) ouvre un marché de 1,5 milliard de consommateurs. Imaginez des femmes congolaises vendant des produits à base du manioc à Nairobi au Kenya ou à Cape-Town en Afrique du Sud. Imaginez un seul instant des artisanes développant leur savoir-faire au-delà des frontières nationales. Ça n’est pas un rêve ! c’est à portée de main si nous saisissons l’opportunité », s’est-elle exclamé.
Mme la Représentante résidente a rassuré les femmes dans l’entrepreneuriat. « Au PNUD, nous sommes vos partenaires dans ce parcours, aux côtés des gouvernements et du secteur privé, nous : créons des produits financiers adaptés et des fonds de garantie pour faciliter l’accès au crédit pour les femmes ; des PME dans les chaînes de valeur ; soutenons des programmes comme Promise au Congo, qui vise, à créer 50.000 entreprises d’ici 2030, dont la moitié dirigée par des femmes ».
Adama-Dian Barry estime que l’avenir voulu de l’Afrique sera construit par des femmes qui refusent d’être laissées pour compte. Et le PNUD sera an leurs côtés à chaque étape.
Ouvrant les travaux des assises de cette 2e édition du Forum économique des femmes, la Conseillère de la première dame congolaise, Mme Blandine Malali, au nom de Mme Antoinette Sassou Nguesso, a souhaité une bonne tenue des travaux et a, par ailleurs affirmé que : « parler de l’inclusion financière, ce n’est pas parler d’un concept technique, c’est parler des libertés, c’est parler de dignité, c’est aussi parler de droit pour chaque femme de transformer son talent en richesse, son idée en entreprise, son énergie en moteur de prospérité. Combien de potentialités sont encore brisées, parce que l’accès au crédit, aux assurances, aux outils numériques restent un privilège pour quelques-uns. Combien de projets brillant restent dans l’ombre, parce que leurs porteuses n’ont pas trouvé de partenaire, de soutien, de passerelles ».

Par ailleurs, dans son mot d’ouverture de la 2 édition du Forum, Mme Flavie Lombo, présidente, chargé à l’organisation a stigmatisé la femme entrepreneure venue de partout à travers le pays, et les invite à célébrer le génie féminin. Cette force, créatrice, immense et résiliente, qui transforme notre société et façonne la vie économique de notre continent.
« Au nom de la Chambre Nationale des Femmes Cheffes d’Entreprise et Entrepreneures du Congo, je souhaite la bienvenue à toutes les délégations venues partager leur expérience, leur vision et leur ambition. Votre présence ici à Brazzaville témoigne de la vitalité du leadership féminin et de la détermination des femmes, à occuper pleinement la place dans l’économie mondiale », a déclaré Flavie Lombo.

« Nous visons à promouvoir l’action, l’entrepreneuriat et le leadership féminin », a-t-elle renchéri en substance.
Tout de suite après la cérémonie d'ouverture, un premier panel a exposé sur ''Entrepreneuriat intergénérationnel'', - Comment mettre en perspective les compétences et les connaissances des seniors, composé par Mme Emilienne Raoul, qui est intervenu en visioconférence, de Mme Fouty-Sounga et de la ministre Ebouka-Babakas, entre autres. Trois jours durant, experts et panelistes vont plancher sur différents thèmes centrés sur l'inclusion financière, la thématique principale de cette deuxième édition du WEF.
A l’initiative de la Chambre Nationale des Femmes d’Entreprises et Entrepreneures du Congo, le programme Genius vise à accompagner les femmes entrepreneures, artisanes, commerçantes et agricultrices dans le développement et la structuration de leurs projets. Elle s’étend dans 5 grandes villes : Brazzaville ; Pointe-Noire ; Oyo ; Dolisie et Ouesso. Avec pour objectifs principaux de : former et accompagner 1.000 femmes entrepreneures en incubation (3mois) et 200 en accélération (1 mois) ; structurer et formaliser les entreprises féminines ; offrir un accès aux financements, aux marchés et aux outils numériques.
VALDA SAINT-VAL/ Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-10-06 23:54:46
Les deux présumés trafiquants, ont été pris, ce 04 octobre à Dolisie, en flagrant délit de détention, circulation et tentative de commercialisation de quatre pointes d’ivoire, représentant deux (2) éléphants tués. L’éléphant est parmi les espèces animales intégralement protégées par la loi au Congo.
Les deux présumés délinquants fauniques, âgés de 21 et 29 ans, ont été pris par les services de la gendarmerie en poste à Dolisie dans le Département du Niari en collaboration avec les agents de la Direction Départementale de l’Economie Forestière, appuyés techniquement par le Projet d’Appui à l’Application de la Loi sur la Faune Sauvage (PALF).
De nationalité congolaise, les deux individus interpelés ont reconnu les faits qui leur sont reprochés à savoir : la détention, circulation et tentative de commercialisation de quatre pointes d’ivoire. Interpellés, ces présumés délinquants seront présentés devant le Procureur de la République, près le Tribunal de Grande Instance de Dolisie afin qu’ils répondent de leurs actes. Ils risquent des peines allant de deux à cinq ans d’emprisonnement ferme ainsi qu’une amende pouvant atteindre cinq millions (5.000.000) de F.CFA conformément à la loi.

Les pointes d’ivoire saisies auraient quitté le Gabon pour le Congo. L’un des deux jeunes interpellés aurait pris ces ivoires auprès de son partenaire gabonais au village Mabanda du pays précité et transportés jusqu’à Dolisie pour les vendre. Le commerce illégal des produits de faune conduit à l’extinction des espèces animales sauvages. Le Congo qui s’est engagé à protéger ses espèces animales en voie d’extinction, reste vigilant et sanctionne tous ceux qui entravent la loi en matière de protection de la faune sauvage.
En rappel, le 25 août dernier à Impfondo dans le Département de la Likouala, une dame avait été interpellée en flagrant délit de détention, circulation et tentative de commercialisation de deux peaux de panthère, d'une quantité importante d’écailles et griffes de pangolin géant. La procédure judiciaire inhérente à cette affaire est pendante devant le Tribunal de Grande Instance d’Impfondo.
L’article 27 de la loi Congolaise sur la faune et les aires protégées stipule : « l’importation, l’exportation, la détention et le transit sur le territoire national des espèces intégralement protégées, ainsi que de leurs trophées sont strictement interdits ; sauf dérogation spéciale de l’administration des eaux et forêts, pour les besoins de la recherche scientifique ou à des fins de reproduction ».
VALDA SAINT-VAL/ Source : Projet d’Appui à l’Application de la Loi sur la Faune Sauvage (PALF)
Créé le 2025-10-06 20:41:50
La Chambre Nationale des Femmes Cheffes d’Entreprises et Entrepreneures du Congo a organisé ce dimanche 5 octobre 2025 à Hilton Hôtel des tours jumelles de Brazzaville, un point de presse, transformé en conférence de presse pour la circonstance, pour illustrer les grandes lignes de la 2e édition du WEF, les objectifs assignés à cette nouvelle édition et l’explicitation du Programma Genius. Madame Flavie Lombo, présidente fondatrice de cette Chambre Nationales des Femmes entrepreneures du Congo, présidente d’organisation du Forum, en compagnie d’autres experts, entre autres de : Blanche Ikogne ; Eurydice Makaya-Ifoundé Daho ; Vanessa ; Kimbouala et Alexis Indengué de la RDC. Ces assises se tiennent du 6 au 8 octobre 2025 à Brazzaville, en République du Congo sous le thème : « Inclusion financière ».
Au cours de cette retrouvaille avec la presse locale, Mme Flavie Lombo a, en l’occurrence, brossé le caractère mutualiste et associatif de la structure.

« Cette plateforme, qui voudrait réunir toutes les femmes artisanes, entrepreneures, commerçantes et au-delà startupeuses et/ou cheffe d’entreprises, toutes celles qui ont une véritable ambition entrepreneuriale, qui ne savent pas comment structurer, ou même qui savent comment structurer, mais qui ont des freins, des freins en matière d’inclusion financière, en matière de formation, en matière d’éducation et de gestion entrepreneuriale. Et véritablement créer un cadre d’échanges, un cadre de partage et un cadre aussi de plaidoyer », a-t-elle expliqué.

Flavie Lombo a également signifié que : « toutes les voix qui vont s’élever pendant cette seconde édition du Women Economic Forum, vont nous permettre d’avoir une vision, puis de constituer des recommandations, pour améliorer la question de l’inclusion financière de l’entrepreneuriat féminin dans notre pays. Ainsi, cette mutualisation va créer une véritable chaine des valeurs de l’entrepreneuriat au féminin au Congo ».
« Aussi, entre la précédente édition et celle-ci, après avoir compris leurs difficultés de leur quotidien, de leurs différences secteurs d’activités, nous nous sommes dit, il va falloir mieux structurer toutes ses femmes et leur apporter quelque chose de nouveau, pour qu’elles puissent évoluer dans leurs activités individuelles et personnelles. Donc, la différence entre la première année et cette année précisément, nous arrivons avec un programme que nous avons mis en place, qui s’appelle Genius, cet incubateur d’impulsion et d’accélération d’entreprises. Ce programme qui, permet à ses femmes, d’acquérir, tout ce qui est éducation financière, formalisation avec tous les aspects juridiques, de bien-être avec cette éducation et les aspects cognitifs », a expliqué la présidente fondatrice du WEF.

« Je fais un plaidoyer avec les banques pour améliorer l’accès à la bancarisation de toutes ses personnes que nous avons eu à former dans toutes la République. Ce qui constitue véritablement un levier de développement durable », a conclu Mme Flavie Lombo.

En définitive, la Chambre Nationale des Femmes Cheffes d’Entreprises et Entrepreneures du Congo (CNFCEEC), à travers le Forum économique des femmes, met au centre de son action la femme. La femme, quelle qu’elle soit, commerçantes, artisanes femme d’Affaires ou entrepreneure, est un moteur incontestable du développement économique.
VALDA SAINT-VAL/Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-10-06 20:13:52
Ces dernières années, El Ben Patrick Mouithy a souvent mis sa notoriété au service de belles actions. Récemment il a signé l’album « Lésion ya bolingo ». Tous les espoirs sont permis depuis que le natif du département du Niari, formé par Véron Ibala et Sterling Maziya, a publié une story où il apparaît, laissant envisager un futur projet.
Cette année est donc peut-être synonyme de renouveau pour El Ben Patrick Mouithy qui fait partie de cette catégorie d'artistes multi-casquettes.
Il semble avoir repris la route de la rumba, pour notre plus grand plaisir.
Sa voix d’or, est irrésistible et donne une forte envie de l’écouter chanter toute une soirée. Oui, il a l’art de tenir son public en haleine.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-10-06 14:28:58
Une jeune fille d’une vingtaine d’années a été grièvement blessée à coups de machette dans la matinée du 2 octobre par son amant, à son domicile familial situé dans le quartier Château d’Eau, relevant de Makélékélé, 1er arrondissement de Brazzaville, à la suite d’un différend avec ce dernier.
Elle a été rapidement conduite en urgence dans un cabinet médical du quartier Château d’Eau d’Ouadiata, situé non loin du lieu des faits, où un professionnel de santé a procédé à la suture de ses plaies.
À l’origine de cette violence physique, un litige lié à la prise en charge sanitaire de leur fille âgée de cinq mois.
La petite sœur de la victime a confié qu’il s’agissait de la énième fois que sa sœur était agressée par le père de sa fille, avec lequel elle vivait en concubinage.
En raison des incompréhensions récurrentes et du caractère violent du compagnon, le couple ne vivait plus sous le même toit, et la jeune femme avait choisi de retourner au domicile familial.
« Ce matin-là, ma sœur s’apprêtait à emmener sa fille à un contrôle médical, car l’enfant présente des problèmes de santé. C’est alors que le père est arrivé pour prendre sa fille et l’emmener lui-même dans une structure sanitaire où elle devait passer ce contrôle. Ma sœur a voulu convaincre le père qu’elle était celle habilitée à accompagner l’enfant afin d’expliquer l’évolution de son état aux professionnels de santé et de leur fournir toutes les informations nécessaires. Mais ce geste a été refusé par le père, qui, emporté par la colère, a porté la main sur la mère de sa fille, la blessant grièvement à l’avant-bras », a expliqué la sœur de la victime.
Jarele SIKA / Source : Vox Congo
Photo : DR
Créé le 2025-10-06 13:47:39
Huit (08) ans jour pour jour après la disparition de l’artiste gabonais, Kaki Disco, le "Roi de la danse Oriengo", le journaliste-animateur et producteur, Jean-Jacques Jarele Sika, qui a largement contribué à la promotion de ses œuvres phonographiques, s’est recueilli sur sa tombe à Lébamba, lors de son séjour dans la capitale départementale de la Louetsi wano dans la province de la Ngounié au Gabon.
L'artiste gabonais Kaki Disco est décédé le dimanche 3 septembre 2017 à Bongolo, dans le sud du Gabon, à l'âge de 53 ans. Son vrai nom était Antoine Mouyamba, et il a quitté le monde des vivants des suites d'une maladie.
Kacky Disco est un artiste gabonais qui est connu à l’international. On l’appelle également le maître du rythme Ikoda, et des danses Oriengo et Matsuaka-matsuaka.

Né le 5 août 1964 à Boussombi par Lébamba, le futur Kacky Disco, Antoine Biyamba de son vrai nom, se confectionne, dès l’âge de 8 ans, une guitare à 4 cordes. Très bricoleur et s’inspirant des pochettes de disques, il finit par fabriquer de la même manière une batterie et d’autres guitares. Il crée ainsi sa première formation musicale vers 1978. Ce petit orchestre artisanal devient, vers 1984, les «Itammoniens». Ils animent alors certaines cérémonies dans leur localité.
Lorsqu’il arrive à Libreville, à la faveur d’un recrutement dans l’armée, Kacky Disco tombe des nues : les guitares ont 6 cordes ; il réalise que son bagage musical n’est qu’au point zéro. Il lui faut apprendre. Avec sa première solde, il s’achète une guitare et, pour se former aux côtés de vrais musiciens, il s’engage comme roadie (bagagiste) dans le groupe d’animation Missema. Il fera tour à tour la même chose avec les groupes Bomamè et Moukoga. Dans ce dernier groupe, il apprend la danse et observe méticuleusement le soliste Sita Mbélé pour en reproduire les accords, une fois rentré chez lui. Il finit par devenir le guitariste d’accompagnement de ce groupe d’animation.
Le destin veut qu’à la faveur d’une formation militaire, Kacky Disco se retrouve au Zaïre (actuelle RDC) en 1989. Il y intègre un orchestre de quartier et améliore sa technique instrumentale. Lorsqu’il revient au Gabon, les groupes d’animation ont cessé d’exister. Il décide alors de monter sa propre formation. Mais, doutant de sa voix, il hésite à chanter. Il se décomplexe en France, où il se retrouve en 1993, en regardant chanter Jacob Desvarieux. De retour au pays il joue avec Nduma système. Il signe Itsana, le tube de ce groupe en 1994/95. Cette chanson le révèle au public gabonais. Deux ans après, les studios Kage Pro le convient à créer les Codos. Encore une fois, ses chansons deviennent des tubes. Notamment Ikoda et Matchui Madiba. Parallèlement aux Codos, il crée en 1998 Mukeka Vision, son propre groupe, et publie, en 2000, Bia Sala, un album solo dont le titre phare Apindi-Apindi rencontre un vif succès. En 2004, dans Opération Ngéné, album des Codos, il compose Petit Modèle qui est censuré, du fait d’un vidéo-clip jugé obscène. Kacky Disco est en effet un promoteur de la danse Oriengo créée par un Gabonais dénommé El Matador. Par ailleurs, il entretient la mémoire de Paul-Marie Mounanga, l’un des pionniers de la musique gabonaise moderne dont il a interprété Panza Bitsaka dans le dernier album des Codos.
L’artiste qui a sorti entretemps d’autres albums dénommait sa musique le Maniexe Mode et l’Ikoda, un genre de zouk local également appelé Bol. La fusion de ces deux rythmes donnait le Matsuaka-Matsuaka. Une expression qu’il a fini par ne plus utiliser, préférant se faire appeler le King, le catalyseur, le commandant en chef de l’Oriengo.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-10-02 10:49:47