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La CEMAC (Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale) a tenu, du 27 au 31 octobre 2025 à l’hôtel Hilton Les Tours Jumelles de Brazzaville, en République du Congo, sa XLIVe (44e) Session ordinaire du Conseil des ministres de l’Union économique de l’Afrique centrale (UEAC). Cette 44e Session a été présidée par le ministre congolais de l’Economie, du Plan et de l’Intégration régionale, Monsieur Ludovic Ngatsé, président en exercice du Conseil des ministres de la CEMAC, en présence du président de la Commission, Monsieur Baltasar Engonga Edjo’o, des membres du gouvernement de la Commission de la CEMAC, du représentant du Président du Parlement Communautaire, de Monsieur le Gouverneur de la BEAC, du président de la BEAC, Madame la présidente de la COSUMAF, des premiers responsables des institutions spécialisées et des agences d'exécution de la communauté.
En effet, la CEMAC, ou Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale est une organisation regroupant six (6) pays d’Afrique centrale : Cameroun ; Congo ; Gabon ; Guinée Equatoriale ; Centrafrique et Tchad, qui vise à promouvoir l’intégration économique et le développement harmonieux de la région. Créée en 1994, la CEMAC succès à l’UDEAC (Union douanière et économique de l’Afrique centrale), et a pour siège Bangui, capitale de la République centrafricaine.

Parmi ses objectifs principaux, la CEMAC a pour mission de créer un marché commun, d’harmoniser les politiques économiques et monétaires, de promouvoir la paix et le développement au sein de ses Etats membres.
A l’issue de la 44e session, le communiqué final évoque la quintessence des travaux. Après avoir constaté l'effectivité du quorum, le Conseil a adopté son ordre du jour avec amendement. Abordant les points inscrits à l'ordre du jour, entre autres : « Le Conseil des ministres a suivi la présentation du rapport des travaux du Comité inter-État tenu les 27 et 28 octobre 2025 et en a pris acte. Le Conseil a félicité les experts du dit Comité pour la pertinence des avis émis, à l'effet d'éclairer davantage ses délibérations.
Le Conseil, a ensuite adopté le procès-verbal de sa 43e session ordinaire, tenue le 9 septembre dernier à Bangui, République centrafricaine.

Examinant la matrice d'exécution et de suivi des recommandations des sessions antérieures, le Conseil des ministres, après de fructueux débats, a salué les diligences engagées dans la mise en œuvre de ces recommandations, mais a toutefois invité la Commission à mettre la matrice en cohérence avec les procès-verbaux et communiqués finaux du Conseil. Le Conseil a ensuite suivi la présentation du rapport de l'auditeur interne de la communauté. Il a pris acte du dit rapport et a prescrit le renforcement des services de l'audit interne, réaffirmant la nécessité d'un audit interne annuel et d'un audit externe systématique de l'ensemble des institutions et des programmes de la communauté, le Conseil des ministres a décidé de la création d'un comité d'audit chargé d'assurer le suivi des conclusions et recommandations des audits internes et externes. Il a confié à la République gabonaise la responsabilité d'en proposer l'ossature. Le Conseil a par ailleurs instruit le président de la Commission d’accélère l’élaboration des manuels de procédure, à l’effet de les présenter à l’occasion d’une session extraordinaire.
Passant à l’examen du rapport de comité de gestion du FODEC, le Conseil des ministres en a pris acte et, après échange sur les modalités de fonctionnement du Fonds, a réitéré le principe de le transformer à terme, en Fonds d’investissement. Concernant le cas concret du Port sec de Ebibeyin, le Conseil a instruit la Commission de finaliser les études avant le premier semestre 2026, et a instruit également le comité de gestion, de mettre à disposition un budget des travaux de construction dudit Port en 2026.
Le Conseil a pris acte des rapports d’activités ainsi que des comptes rendus des conseils d’administration et comités de directions des institutions spécialisées et agences d’exécutions de la communauté.

S’agissant de la situation financière de la communauté, le Conseil des ministres a exhorté tous les Etats membres, à faire application de l’acte additionnel instituant un mécanisme autonome de recouvrement de la Taxe Communautaire d’Intégration (TCI), afin de permettre aux institutions communautaires de disposer des moyens de leur mission. Il a encouragé la commission, d’effectuer la mission qu’elle envisage de conduire auprès des services compétents des Etats membres, afin d’exécuter les hautes instructions de la 43e session du Conseil des ministres.
Passant à l’examen du projet de budget de la communauté, le Conseil des ministres a salué la qualité et la cohérence du document et l’a arrêté en ressources et en emploi, à la somme de 85 milliards 923 millions 690 mille 256 F.CFA. Il a également arrêté le montant des allocations du FODEC (Fonds de Développement de la Communauté) à la somme de 18 milliards 456 millions 355 mille 885 FCFA.
Le Conseil a noté avec satisfaction, les efforts entrepris par la commission, en vue d’instaurer une plus grande transparence dans la gestion des ressources de la communauté, et pour assurer l’apurement de la dette, de l’ensemble des institutions, ainsi que vis-à-vis des partenaires au développement… », a indiqué ledit communiqué final.
Clôturant les travaux de cette 44e session ordinaire du Conseil des ministres, son président, Ludovic Ngatsé a exprimé sa joie pour la fin heureuse de celle-ci.

« Arrivés au terme de notre 44e session budgétaire du Conseil des ministres de l'Union économique et monétaire de l'Afrique centrale, le moment est donc venu de faire le bilan de nos travaux et de tracer les perspectives pour la mise en œuvre effective de nos conclusions. L'adoption du budget communautaire pour l'exercice 2026, dont le communiqué final fait mention, constitue l'aboutissement d'un processus participatif et transparent. Ce budget, en progression de 2,42% par rapport à 2025, reflète notre volonté commune de rationaliser nos dépenses tout en préservant les moyens nécessaires à la réalisation de nos projets prioritaires d'intégration. Par ailleurs, le Conseil des ministres a recommandé à la Commission de prendre les mesures nécessaires pour produire un rapport consolidé des contrôleurs financiers de la communauté. De même pour la mise en œuvre de la décision portant interdiction d'exporter les bois tropicaux sous forme de grumes dans le bassin du Congo. Le signal politique fort envoyé aujourd'hui doit se traduire par des actions immédiates sur le terrain.
Outre les décisions budgétaires, cette 44e session a été marquée par des engagements solennels renouvelés de tous les États membres à mettre en œuvre le mécanisme de collecte automatique de la taxe communautaire d'intégration, condition sine qua non pour le bon fonctionnement de nos institutions communautaires. Par ailleurs, nous avons porté un regard particulier sur la nécessité de privilégier la rigueur, la transparence et l'efficacité dans la gestion des ressources communes. Les résolutions que nous avons adoptées n'auront de valeur que si elles se traduisent par des actions concrètes et des résultats tangibles pour nos populations. Le chemin entre la salle de conférence et le terrain doit être raccourci », a précisé M. Ludovic Ngatsé.

« Je lance un appel pressant à tous les acteurs concernés, gouvernement, commission, institutions communautaires, secteurs privés et sociétés civiles », a-t-il sollicité.
VALDA SAINT-VAL/Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-11-01 13:32:42
Le Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE) lance les travaux de la Session inaugurale et ordinaire, le 30 octobre 2025 à l’l’hôtel Grand Lancaster de Brazzaville, en présence du Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, des membres de son gouvernement et des institutions nationales et internationales, en vue de l’adoption des documents fondamentaux, consacrés à son fonctionnement opérationnel.
Le Conseil Economique, Social et Environnemental est une institution qui occupe une place plus qu’importante dans la gouvernance de notre pays et qui incarne la volonté de bâtir un développement.

En effet, dans un Congo résolument tourné vers l'avenir, le Conseil économique, social et environnemental rappelle que le développement véritable est celui qui ne laisse aucune femme, aucun homme, aucune communauté au bord de la route. Ne laisser personne au bord de la route, un engagement du chef de l'État envers son peuple, une facette de l'action du gouvernement envers les populations.

Pour l’entame de son second mandat à la tête de cette institution, Madame la présidente Emilienne Raoul a exprimé sa profonde gratitude au Premier ministre et son gouvernement, pour avoir accepté d'honorer de leur présence, la session inaugurale de la deuxième mandature.
« Le Conseil économique, social et environnemental est une assemblée consultative qui comprend sans sein les représentants de la société civile organisée et rassemblée au sein des principales branches d'activités économiques, socio-culturelles et environnementales. Je vais en citer quelques-unes. Il s'agit des représentants des champs de commerce, des organisations patronales, des associations paysannes, des professions libérales, des associations à vocation sociale, des chercheurs, des universitaires, des confessions religieuses, etc. », a-t-elle déclaré.

Elle a par ailleurs remis en mémoire la lutte menée par les femmes pour que soit reconnu leur droit au sein de la société, au sein des organes du pouvoir. En effet, pendant la colonisation, le terme qu'on utilisait était celui de l'émancipation de la femme. L'image de la femme émancipée pendant la période coloniale et les années qui ont suivi l’indépendance était celle de la femme libérée des contraintes traditionnelles, ayant un emploi salarié et parfois militant dans les organisations de libération.
Aussi, Mme la présidente du CESE a-t-elle rappelé que, « le Conseil économique, social et environnemental est justement l'incarnation et le dépositaire d'un modèle qui fonde sur une large part de consensus qui doit assurer la cohésion d'une société plurielle comme la nôtre. Le Conseil est le lieu où doit se nouer un dialogue serein entre partenaires sociaux. Un lieu où même lorsque le conflit s'aggrave, le fil du dialogue ne doit jamais être rompu. Le monde connaît des changements multidimensionnels dont les solutions aux bouleversements qu'ils génèrent requièrent le dialogue permanent et l'association des intelligences dans tous les domaines. Soyez rassurés, le gouvernement en est conscient et s'est toujours employé à créer des espaces de dialogue avec toutes les institutions, toutes les couches sociales, et les organisations de la société civile afin d'œuvrer en faveur de la préservation de la démocratie sociale ».
« En promulguant la loi organique, relative au fonctionnement du Conseil Economique, Environnemental et Social, le Président de la République a choisi d’établir la parité au sein de notre institution. En effet, l’article 30 stipule : ’’ La moitié au moins des membres du Conseil économique, environnemental’’ est composée des femmes’’.

Mais, que s’est-il passé dans l’application de cette loi à travers le décret n°25-173 du 13 mai 2025, portant nomination des membres du Conseil économique, social et environnemental, dans lequel les femmes ne représentent plus que 48% et les hommes 52%. Alors qu’au cours de la dernière mandature, les femmes représentaient 56% et les hommes 44%.
Si l’on ne prend le courage de corriger cette ’’erreur’’ dans les mandatures à venir, les femmes ne représenteront qu’une portion incongrue du Conseil économique, social et environnemental », a relevé avec stupéfaction et désolation Mme Emilienne Raoul.
« Abordant le sujet sur la jeunesse, elle démontre que lorsqu’on regarde la pyramide des âges de notre institution, elle est large au sommet et s’effile dans les tranches d’âge jeune, de la base, c’est-à-dire les 30-40 ans. Notre suggestion ne porte pas sur un quota qui leur serait réservé, mais un quota pris en compte dans les catégories socio-professionnelles qui figurent dans la loi organique.

Nous devons développer leurs compétences, stimuler leur engagement, créer des passerelles avec les acteurs économiques pour les intégrer pleinement au processus décisionnel.
En somme, le Conseil économique, social et environnemental est un instrument de dialogue et de paix au service de nos citoyens. Les défis du développement durable reposent essentiellement sur l’inclusion économique de nos populations, l’inclusion sociale et aujourd’hui la justice climatique. L’action doit être portée sur la satisfaction des besoins de l’être humain et sur son potentiel.

Notre Institution, en tant qu’organe consultatif apporte sa contribution pour le maintien de la paix sociale et pour la bonne gouvernance », a-t-elle affirmé.
De son côté, le chef du gouvernement, en son nom propre personnel et de son gouvernement, a au nom du Président de la République Denis Sassou N’Guesso, a, adressé ses vives et sincères félicitations pour la confiance que le chef de l'État a placée en vous, en vous élevant à la dignité de conseiller du gouvernement et du parlement dans les domaines économiques, social et environnemental. « J'ai noté avec beaucoup d'intérêt vos préoccupations en appelant à une collaboration plus étroite avec le gouvernement. Je rappelle que le Conseil économique, social et environnemental est justement l'incarnation et le dépositaire d'un modèle qui fonde sur une large part de consensus qui doit assurer la cohésion d'une société plurielle comme la nôtre », a-t-il déclaré.
VALDA SAINT-VAL/Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-10-31 13:16:49
D’un montant de 738 millions de dollars, soit environ 445 milliards FCFA, le Programme accéléré de développement communautaire (PADC) est un programme gouvernemental qui sera mis en œuvre sur cinq ans, notamment de 2026 à 2030. La contrepartie du gouvernement est estimée à environ 100 milliards FCFA. Concernant son impact, il est attendu que 2,6 millions des Congolais sortiront en 2030 de l’état de pauvreté multidimensionnelle, spécifiquement 400 000 enfants auront accès à un système d’enseignement de qualité, 650 000 à l’électricité pérenne et fiable.
« Le Pnud nous offre ce jour l’occasion d’un échange interactif et fructueux sur le PADC, prévu d’être exécuté au cours de la période 2026-2030. Il s’agit de rendre opérationnelle une idée simple et puissante qui consiste à mettre en place une approche territorialisée de développement stratégique et cohérent, afin d’éradiquer la pauvreté. Eradiquer la pauvreté passe inéluctablement par la réduction des inégalités territoriales, le renforcement de la cohésion sociale, et l’amélioration durable des conditions de vie de la population », a déclaré Isidore Mvouba, le président de l’Assemblée nationale, au cours de la journée parlementaire de présentation du PADC, le 28 octobre 2025.
Il a souhaité que l’impact du programme soit à large spectre sur l’état de pauvreté et de fragilité de la population locale, l’accès à un système de qualité en matière d’éducation, de santé, de fourniture d’eau potable et d’électricité au travers d’une dynamisation des économies locales.
Agence d’exécution du programme, le Pnud estime que le PADC va offrir à 40% de la population congolaise, vivant dans les zones non urbaines, un accès aux services de base. « En tant que leader du développement, ici au Congo, au Pnud, nous restons convaincus que le développement du Congo est à portée de main. En effet, ce beau pays présente toutes les caractéristiques d’un succès pour la réalisation des ODD dans les cinq prochaines années. Le pays dispose d'atouts considérables, de richesses naturelles abondantes, d'un capital humain prometteur, d’un leadership visionnaire, et d’une population à taille appréhendable par une planification judicieuse », a rappelé la représentante résidente du Pnud au Congo, Adama Dian Barry.
Adama Dian Barry a précisé que le PADC permettra à la République du Congo de tenir les engagements pris lors du Sommet mondial sur les objectifs de développement durable (ODD) d'octobre 2023.
Présentant le programme devant la représentation nationale, le ministre de l’Assainissement urbain, du Développement local et de l’Entretien routier, Juste Désiré Mondélé, a rappelé que le PADC vise, entre autres, le renforcement du tissu rural et villageois, la réduction des inégalités et de la fracture infrastructurelle entre zones urbaines et rurales.
Il a notamment présenté aux participants les objectifs et l’importance stratégique du PADC, ses différentes composantes, son processus d’élaboration et de validation, ses résultats et impacts attendus, son financement, sa gouvernance.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Source : Adiac
Créé le 2025-10-31 07:26:03
« Na dérédé, ni bâhu ! » autrement dit, « il n’y a pas d’erreur, c’est bien eux ». C’est par ces cris repris en chœur et félicitant les éléments de la DGSP, que les populations de Kingouari ont salué leur moment de délivrance, avec l’interpellation de trois chefs de gangs Kuluna qui faisaient régner la terreur dans leur quartier. Les hommes du général Serge Oboa y ont mené une opération plus que fructueuse mercredi après-midi, à la grande satisfaction des populations libérées du climat de terreur qui les hantait.
Depuis le lancement le 21 septembre dernier, de l’opération de traque et d’éradication des ‘’kuluna’’ et autres ‘’bébés noirs’’ qui naguère terrorisaient les paisibles citoyens, semant mort et désolation, les populations des quartiers non encore traités par la DGSP, ne cessent de crier leur impatience, d’attendre l’arrivée de ces troupes d’élite, porteuses d’espoir et de solution de quiétude et de paix retrouvées.
C’est le cas du quartier Kingouari qui continuait de vivre dans la hantise de trois bandits de grand chemin, des chefs de gangs kuluna réputés pour leur cruauté.

Ceux qui avaient croisé leur chemin et ont survécu, gardent à jamais les souvenirs atroces de leur nuit de cauchemars.
Au regard des blessures infligées à leurs victimes qui ont miraculeusement survécu, tout indique que l’intention de ces malfrats a toujours été de tuer.

Une dame sur laquelle s’acharnaient ces bandits, n’a eu la vie sauve que grâce à l’arrivée de quelques jeunes qui ont osé braver ces criminels, ne pouvant supporter de rester sans réaction, face aux cris d’agonie d’une femme qui appelait à l’aide.

Un autre jeune n’a eu la vie sauve que grâce à ses qualités athlétiques.
Après avoir été tailladé de tous les côtés, ses jambes quoique blessées, ont porté son dernier espoir de survie. Gravement blessé, mais en vie.

Les Kuluna qui semaient la terreur se mettaient souvent en scène sur les réseaux sociaux, comme pour narguer autant la force publique que les populations.
Pour les habitants de Kingouari, la date de mercredi 29 octobre sera à marquer d’une pierre blanche, comme celle de la libération.

La descente des hommes du général Serge Oboa a été saluée par l’euphorie d’une population avide de goûter enfin aux délices de la paix et de la tranquillité, tant les chefs de gangs des kuluna qui les terrorisaient ont des noms tristement célèbres et dont la seule évocation suscitaient la peur.

Zolo Mbemba Fabrice alias Saolona, un congolais âgé de 23 ans célibataire père d'un enfant sans emploi, domicilié au 43, rue Alphonse Bitsindou à kingouari.
Ce chef de gang de l’écurie dite zone 32 kingouari, se revendiquait d’appartenance Arabe.

Responsable de plusieurs agressions, vols et actes de vandalisme qui avaient plongé le quartier dans l’insécurité, Zolo Mbemba Fabrice et plusieurs membres de son groupe ont été neutralisés et remis aux autorités compétentes, grâce à l’action rapide et coordonnée des forces de sécurité.
Un mois après le début de l’opération, les habitants constatent un changement radical dans leur quartier. La circulation est désormais libre et sécurisée, et les citoyens peuvent vaquer à leurs occupations sans crainte.
Cette opération est saluée par le peuple, qui exprime sa gratitude envers la DGSP pour avoir restauré la sécurité et la tranquillité dans leur vie quotidienne. Les témoignages recueillis sur place montrent que la DGSP a joué un rôle déterminant dans la restauration de la paix : « Nous pouvons enfin sortir librement, nos enfants peuvent aller à l’école sans peur. La DGSP a fait ce que nous attendions depuis longtemps », a confié un résident.

Outre la neutralisation des Kuluna, l’opération a égalment entraîné une quasi disparition des accidents de taxi-moto dans la zone. Ils étaient fréquents, en raison des poursuites et agressions des délinquants.
Cette amélioration de la sécurité routière contribue à relancer le commerce local et à redonner confiance aux usagers de la route, tout en protégeant les vies et les biens des habitants.
Pour sa part, la DGSP a salué la collaboration active de la population, dont les informations et signalements ont été essentiels pour localiser et déloger les bandes de délinquants. Cette synergie entre les habitants et les forces de sécurité constitue un modèle de participation citoyenne à la protection de l’espace public et renforce l’efficacité des interventions sur le terrain, en témoigne le cri de certification entonné par la foule à Kingouari: ''na dérédé, ni bâhu'' autrement dit, ''il n'ya pas d'erreur, c'est bien eux''.

L’opération se poursuit jusqu’à ce qu’il n’y ait plus jamais d’agression dans le quartier Kingouari, réaffirmant l’engagement de la DGSP à protéger les citoyens et à garantir la sécurité dans tous les quartiers de Brazzaville.
Cette action démontre que la volonté, la coordination et l’action rapide des forces de l’ordre, conformément au Décret n°2025-390 du 18 septembre 2025, permettent de rétablir durablement la paix et la sécurité dans les communautés, dans un élan unanimement salué par le peuple. Celles-ci sont accueillies en libérateur par des foules de plus en plus denses qui voient en cette opération un gage de paix et de tranquillité.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-10-30 20:25:34
Le 28 octobre 2025 à Nkayi dans le département de la Bouenza, un individu a été pris en flagrant délit de détention d’un bébé chimpanzé qu’il comptait vendre. Le présumé délinquant faunique détenait de manière illégale cette espèce animale intégralement protégée par la loi Congolaise.
Âgé de plus de 40 ans, le présumé trafiquant a été interpellé par les services de la Région de Gendarmerie de la Bouenza en poste à Madingou et à Nkayi, en collaboration avec les agents de la Direction départementale de l’Economie Forestière, bénéficiant de l’appui technique du Projet d’Appui à l’Application de la Loi sur la Faune sauvage (PALF). De nationalité congolaise, cet individu a reconnu, juste après son interpellation, les faits qui lui sont reprochés à savoir : détention, circulation et tentative de commercialisation d’un bébé chimpanzé vivant.

L’animal saisis aurait été capturé par cet individu dans la forêt des villages du district de Kindamba, dans le département du Pool depuis plus de deux mois. Soleil, privation de liberté, mauvais traitement sont entre autres problèmes rencontrés par ce bébé chimpanzé, âgé d’environ six mois, maintenu en captivité depuis plus de deux mois.
Le présumé délinquant interpellé répondra de ses actes devant la justice. Ils risquent des peines allant jusqu’à cinq (5) ans d’emprisonnement ferme avec des amendes allant jusqu’à cinq millions (5.000.000) de F.CFA, conformément à la loi. Le bébé chimpanzé quant à lui, a été confié à l’équipe de l’Institut Jane Gooddall du sanctuaire de Tchimpounga dans le épartement du Kouilou. Il recevra des soins appropriés avant de retrouver la liberté dans la nature.
Le chimpanzé a un langage diversifié avec plus de 30 sons différents et possédant une grande variété de mimiques et de postures. Ce qui se rapproche du niveau de subtilité retrouvé chez l’humain. Cet animal et tous les autres grands primates sont gravement menacés de disparition du fait essentiellement de l'activité humaine notamment le trafic illégal de la viande de brousse, la destruction de leurs habitats pour l'exploitation intensive du bois ou pour l'agriculture…

En République du Congo, le chimpanzé est une espèce animale intégralement protégée, conformément à l’arrêté n°6075/MDDEFE /CAB du 9 avril 2011 déterminant les espèces animales intégralement et partiellement protégées. L’article 27 de la loi 37/2008, du 28 novembre 2008 sur la faune et les aires protégées stipule : « l’importation ; l’exportation ; la détention et le transit sur le territoire national des espèces intégralement protégées ; ainsi que de leurs trophées sont strictement interdits; sauf dérogation spéciale de l’administration des eaux et forêts, pour les besoins de la recherche scientifique ou à des fins de reproduction ».
VALDA SAINT-VAL/Les Echos du Congo-Brazzaville/Source : PALF
Créé le 2025-10-30 16:47:53
La Radio Pointe-Noire a été frappée mardi à 22 heures par un violent incendie. Si le feu a depuis été éteint et n'a fait aucune victime, les images sont impressionnantes.
Cliquer sur la photo pour lire la vidéo
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photo : DR
Créé le 2025-10-30 16:34:25
Dans le cadre de la gestion responsable et durable des ressources minières, le ministre d’Etat, ministre des Industries Minières et de la Géologie, Pierre Oba, informe, dans une note circulaire, les sociétés bénéficiaires de l’autorisation d’exploitation de mine à petite échelle (petite mine) qu’elles ont l’obligation de procéder à la réhabilitation progressive des sites miniers en fin d’exploitation.
Selon la même note circulaire, cela implique la remise en état des terrains, la gestion des déchets et la revégetation des zones affectées, conformément aux articles 132 et 136 du code minier.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-10-30 08:50:56
Comme à l’accoutumée, le ministre de la Communication et des Médias, Porte-Parole du Gouvernement, Thierry Lézin Moungalla a tenu la Quinzaine du Gouvernement, le 28 octobre 2025, en compagnie de sa collègue ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Secrétaire exécutive de la Commission Climat du Bassin du Congo. Plusieurs sujets brulants ont été abordés devant la presse, entre autres : l’épineuse question de la Redevance Audiovisuelle (RAV), la disparition de l’IRPP dès l’année prochaine, c’est-à-dire en 2026.
Créé le 2025-10-29 16:03:23
Dans le cadre du renforcement des mesures de sécurité publique et du contrôle des produits sensibles sur le territoire national, il est porté à la connaissance de tous les opérateurs économiques, importateurs, commerçants, transitaires et services techniques concernés que l’importation des machettes et des motos toutes catégories, est suspendue jusqu’à nouvel ordre, selon une note circulaire du 28 octobre 2025 signée par le ministre d’Etat, ministre du Commerce des Approvisionnements et de la Consommation, Alphonse Claude N’Silou.
Créé le 2025-10-29 14:23:55
Selon l’économiste et observateur des politiques publiques Charles Abel Kombo, en supprimant l’IRPP dès 2026 pour le remplacer par quatre impôts sectoriels, la République du Congo amorce une réforme fiscale d’envergure. En parfaite conformité avec la Directive CEMAC 2025-119, cette initiative marque un pas décisif vers la modernisation du système fiscal national et la convergence régionale.
Une refonte historique du système fiscal
La République du Congo s’engage dans une refonte fiscale sans précédent en décidant de supprimer l’Impôt sur le Revenu des Personnes Physiques (IRPP) et de le remplacer, dès 2026, par quatre impôts sectoriels.
Cette réforme vise à simplifier un système jugé obsolète, à élargir la base imposable et à améliorer la transparence budgétaire.
Un tournant fiscal majeur à Brazzaville
Le 30 septembre 2025, le gouvernement congolais a dévoilé une réforme qualifiée de « big-bang fiscal ».
L’IRPP sera abrogé à compter du 1er janvier 2026 et remplacé par quatre impôts distincts :
• l’Impôt sur les Traitements et Salaires (ITS) ;
• l’Impôt sur les Revenus Fonciers (IRF) ;
• l’Impôt sur les Revenus des Capitaux Mobiliers (IRCM) ;
• et l’Impôt sur les Bénéfices d’Affaires (IBA).
Selon le ministre des Finances, Christian Yoka, cette réorganisation permettra d’augmenter les recettes publiques de près de 17 % dès la première année d’application.
L’objectif affiché est clair : rendre la fiscalité plus simple, plus équitable et plus efficace.
La Directive CEMAC 2025-119 : un nouveau cadre pour la fiscalité régionale
Adoptée en janvier 2025, la Directive CEMAC 2025-119 marque un tournant décisif dans l’histoire fiscale de la sous-région. Elle abroge la directive de 2004 encadrant l’IRPP et consacre un modèle d’imposition catégorielle harmonisée, structuré autour de quatre grands impôts :
• l’Impôt sur les Sociétés (IS) ;
• l’Impôt sur les Bénéfices d’Affaires (IBA) ;
• l’Impôt sur les Revenus des Capitaux Mobiliers (IRCM) ;
• et l’Impôt sur les Traitements et Salaires (ITS).
Cette directive introduit une harmonisation des grands principes fiscaux, tout en laissant à chaque État membre une marge d’autonomie encadrée pour adapter ses taux, ses tranches et ses exonérations. Chaque pays doit transposer les nouvelles dispositions avant le 31 décembre 2025.
Une réforme congolaise conforme et anticipatrice
La réforme congolaise s’aligne pleinement sur les exigences communautaires.
• La suppression de l’IRPP est conforme à la directive, qui supprime elle-même ce modèle d’imposition.
• La sectorisation des revenus reproduit fidèlement la structure prévue par les articles 43 à 84 de la directive.
• Les taux d’imposition respectent les marges autorisées par la CEMAC.
• Le calendrier de mise en œuvre correspond à la période transitoire fixée par les textes communautaires.
En d’autres termes, le Congo ne subit pas la directive : il la met en œuvre de manière proactive.
Cette anticipation témoigne d’une volonté politique claire d’intégration et de modernisation.
Les conditions du succès : former, coordonner, expliquer
La réussite de cette réforme dépendra de plusieurs leviers essentiels :
1. La formation des agents fiscaux, pour garantir une application efficace des nouvelles dispositions ;
2. La coordination entre les différents impôts, afin d’éviter doubles impositions et chevauchements administratifs ;
3. La communication avec les contribuables, pour assurer compréhension et adhésion au nouveau système ;
4. La validation communautaire par la Commission de la CEMAC, étape nécessaire à la reconnaissance régionale de la réforme.
Un accompagnement technique rigoureux sera indispensable pour éviter les frictions administratives et sécuriser la transition.
Une réforme porteuse de modernisation et de crédibilité
En alignant sa législation sur la Directive CEMAC 2025-119, la République du Congo affiche une double ambition : moderniser sa fiscalité et renforcer sa crédibilité régionale.
Cette réforme va bien au-delà de la conformité juridique : elle symbolise une convergence assumée vers une fiscalité plus lisible, plus juste et plus performante.
Le défi à venir sera de transformer cette cohérence juridique en efficacité économique durable : renforcer la collecte, garantir la transparence et s’assurer que chaque franc d’impôt contribue au développement équitable du pays.
Somme toute, la réforme fiscale congolaise constitue une étape majeure dans le processus d’intégration économique régionale.
Conforme à la directive communautaire, elle illustre la capacité du pays à anticiper les mutations et à adapter ses politiques publiques aux nouvelles exigences économiques.
En choisissant la clarté et la cohérence, le Congo se place non pas en suiveur, mais en pionnier de la convergence fiscale en Afrique centrale.
Charles Abel Kombo économiste et observateur des politiques publiques
Créé le 2025-10-28 10:37:54
Destinées à promouvoir la coopération internationale pour lutter contre le changement climatique et protéger l'environnement, les Conférences des Parties dites (COP) sont organisées chaque année, d’un pays à un autre. À l’orée de la COP 30 au Brésil, ‘’Bilan vert’’, la nouvelle publication de l’écrivain-chercheur congolais, Michel Innocent Peya jette un regard rétrospectif sur les trente ans de diplomatie climatique, en pointant les avancées, en relevant les impasses en ciblant les défis et en envisageant les perspectives de la COP 30 au Brésil. Ce faisant, Michel Innocent Peya pose de façon concrète et quasi exhaustive, la problématique de la lutte contre les changements climatiques, objet de ces conférences qui ont abouti à plusieurs avancées significatives pour le climat.

Cet ouvrage de 380 pages publié aux Éditions Tropiques Littéraires à Paris, se décline en plusieurs versions, française, anglaise, russe, espagnole et portugaise.

Michel Innocent Peya répond ainsi à une demande maintes fois exprimée par des participants aux conférences, chercheurs et autres lecteurs des publications scientifiques marqués par la bibliographie de l’auteur, qui repartaient avec un arrière-goût de privation, faute de ne pouvoir disposer en leur langue, des ouvrages de cet auteur si actif pour la cause climatique et qui plus est, promeut la vision écologique d’un leader écolo-visionnaire, le Président congolais, Denis Sassou N’Guesso dont les actions pour la planète sont saluées par tous.

Le livre est subdivisé en deux grandes parties, dont la première partie dresse un regard critique ainsi que le bilan des 29 conférences des parties, notamment de 1995 à 2025. La deuxième partie projette les enjeux et perspectives des conférences des parties pour l’avenir climatique de la planète.

En acteur avisé, Michel Innocent Peya fait d’emblée une analyse critique du bilan des 29 premières conférences, avant d’aborder les enjeux de ces conférences de l’ONU, pour l’avenir de la planète.
Face aux climatosceptiques qui méconnaissent l’opportunité des COP, Michel innocent Peya rappelle que « les COP sont en réalité faites pour placer chaque gouvernement, chaque acteur devant ses responsabilités, face à l’opinion mondiale et dans la durée. La confrontation périodique de tous les acteurs de la société politique, scientifique et civile, en un même lieu, à un même moment, pour un même but, sous les auspices de l’ONU et le regard critique de l’opinion internationale, est certes complexe, mais elle apparaît indispensable. »

Au regard des enjeux éminemment vitaux dont traitent les COP, face à une planète en danger, l’auteur trace les responsabilités des uns et des autres, aux regard de leurs implications, tant en matière de sauvegarde ou de destruction de la planète.
«Les grands pays pollueurs, et leurs dirigeants, doivent être placés publiquement devant leurs responsabilités mondiales. Les plus petits pays doivent eux aussi pouvoir être entendus, ce qui serait impossible si on confiait par exemple au seul G20 le soin de décider en matière climatique. Les COP fixent un cap, un horizon, pour l’action. Elles sont aussi des accélérateurs de décision. Si chacune est différente, toutes ont en commun de sensibiliser le grand public et de renforcer la culture citoyenne de lutte contre le dérèglement climatique. Supprimer les COP reviendrait à offrir un cadeau aux climato-sceptiques et aux adversaires du multilatéralisme. Face à ce problème mondial essentiel, les COP ont le mérite de faire pression sur tous les Etats pour dialoguer, évaluer et décider. Ce serait une faute de les abandonner.»

Abordant les différents paramètres de l’impact climatique eu-égard aux enjeux géopolitiques, Michel innocent Peya qui prend appui sur les multiples déclarations du président congolais sur la question, révèle des progrès insuffisants et des objectifs manqués en raison d’une paralysie géopolitique, d’une faible volonté politique, et d’un manque de financement adéquat. Malgré l’attraction de l’attention mondiale sur le climat et des avancées sur des mécanismes comme le marché du carbone (COP29), les pays développés ont échoué à atteindre les objectifs financiers, s’appuyant sur des prêts coûteux plutôt que des subventions. »
Face au défis à relever et au péril dont est confrontée la planète si rien n’est fait, Michel Innocent Peya tire sur la sonnette d’alarme en rappelant que l’urgence climatique, avec des phénomènes météorologiques extrêmes de plus en plus fréquents, rend les retards et la désinformation dangereux, et souligne la nécessité de mesures urgentes et collectives, et non pas seulement des promesses incantatoires.
Il est à noter que sous l’impulsion du président congolais Denis Sassou N’Guesso, l’ONU a proclamé la décennie mondiale de l’afforestation à compter de 2027.
En effet, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté le 17 avril 2025, une résolution par 155 voix « pour » en vertu de laquelle elle décide de proclamer la Décennie des Nations Unies pour le boisement et le reboisement dans le cadre d’une gestion durable des forêts (2027-2036). Une seule voix a voté contre.
Proposée par la République du Congo à l’issue de la première conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement tenue en juillet 2024 à Brazzaville, la résolution vise à accentuer la lutte contre la déforestation et promouvoir la restauration des écosystèmes forestiers.

Le pays a donc réussi à placer la question de la restauration des forêts au centre de l’agenda onusien en vue d’impulser un développement résilient, tout en créant des emplois dans les communautés, tant dans la plantation que dans l'entretien des forêts.

L’adoption de cette résolution par les Nations unies est une victoire majeure pour le président Denis Sassou-N’guesso dont le pays abrite une part essentielle du Bassin du Congo, deuxième réserve forestière mondiale après l’Amazonie.

Le chef de l’État congolais se bat en effet depuis la COP 27 en novembre 2022 pour inscrire dans l’agenda de l’Humanité la décennie du boisement et reboisement. La protection de l’environnement a toujours été son combat depuis l’instauration en 1984, en République du Congo, de la journée nationale de l’arbre.

Les actions écolo-visionnaires du Président Denis Sassou N’Guesso servent de source d’inspiration littéraire à l’écrivain-chercheur Michel Innocent Peya qui vulgarise à travers ses livres devenus de véritables best-sellers, ce noble combat pour la planète, du Président congolais.
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Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-10-26 22:14:24
L’Association ‘’Le Bon sens’’ a fait une démonstration monstre, le vendredi 24 octobre 2025 à Talangaï dans le 6e arrondissement de Brazzaville, à l’occasion de la cérémonie d’inauguration du Complexe scolaire de la Liberté, patronné par le Président de la République, devant les corps constitués et une grande foule des populations de la ville capitale. Cette grande mobilisation des sociétaires du ’’Bon sens’’ est un signe manifeste de soutien au chef de l’État, à qui les jeunes congolais attribuent le mérite de promouvoir l’éducation dans notre pays.

À l’occasion de la cérémonie d’inauguration du Complexe scolaire de la Liberté par le Président Denis Sassou N’Guesso, toutes les populations de Brazzaville ont convergé vers le 6e arrondissement, Talangaï.

Parmi ces groupements politiques et associatifs, figure l’Association ’’Le Bons sens’’ qui promeut l’œuvre littéraire de l’écrivain-chercheur Michel Innocent Peya, Directeur Général des Finances et de l’Equipement des Forces de Sécurité nationale. Une Association qui œuvre en outre pour la présence massive et la mobilisation sur les thématiques environnementales soutenues.

« Nous avons fait ce déploiement en demandant à tous nos membres, jeunes garçons, filles, mamans et les papas de Talangaï, de se mobiliser activement, afin de réserver un accueil plus que chaleureux au Président Denis Sassou N’Guesso, mais également, de lui montrer notre satisfaction en le remerciant de cette initiative prise par la SNPC, par le biais de son Directeur Général, Monsieur Maixent Raoul Ominga, pour cette nouvelle école dans le 6e arrondissement de notre ville, un Complexe Scolaire, construite dans une architecture moderne et selon les règles de l’art », a déclaré un membre de l’Association.

« Aussi, sommes-nous venus lui rassurer de notre soutien et de notre appui, étant donné que, le président de notre Association, le colonel-major, Michel Innocent Peya est toujours en parfaite harmonie avec les aspirations et la vision du Président Denis Sassou N’Guesso sur plusieurs sujets majeurs de l’heure, à savoir : le changement climatique et la préservation de la nature ; les problèmes environnementaux, l’économie verte ; l’afforestation et l’éducation », a-t-il renchéri

Cette mobilisation a été placée sous le signe d’un soutien mérité à Denis Sassou N’Guesso, de promouvoir les questions éducatives au Congo. Grand protecteur d’une jeunesse responsable, soucieuse de son avenir pour des lendemains radieux pour notre pays.
Pour la petite histoire, l’Association le ’’Bon sens’’ est une structure appelée au départ Cercle des Amis Unis pour le Bon Sens, décrite comme ayant été créée par des « Congolais épris de paix, de justice et d’unité » et qui « soutient le combat que mène le docteur, écrivain chercheur, Michel Innocent Peya… pour une démocratie à l’africaine, faite de dialogue, de compromis et de tolérance ».

Le nom ’’Bon sens’’ apparaît lier à la pensée de Michel Innocent Peya (notion de « bon sens », appliquée à la politique africaine). Cette association se caractérise par la présence et la mobilisation lors des événements publics puis s’adonne à la promotion des thématiques environnementales et la ’’Vision verte’’ dont le Commissaire, colonel-major Michel Innocent Peya est le véritable apôtre de la promotion et la vulgarisation à travers ses œuvres littéraires, de l’action écolo-visionnaire de Denis Sassou N’Guesso, qui fait de cette Vision verte, un moyen de lutte contre la déforestation et les changements climatiques, son cheval de bataille.
VALDA SAINT-VAL/Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-10-26 07:57:16
Le complexe scolaire de la Liberté construite entièrement par la Société Nationale des Pétroles du Congo (SNPC) et sa Fondation, a été inauguré le vendredi 24 octobre 2025, à Brazzaville, par le Président de la République, chef de l’Etat. Construit dans l’enceinte de l’ancien CEG Liberté sur l’avenue Marien Ngouabi, dans le 6e arrondissement Talangaï, ce nouvel édifice implanté en plein cœur de cet arrondissement constitue une grande attirance du voisinage, vu sa splendeur et sa beauté architecturale, bâti selon les règles de l’art et aux standards modernes.
Créé le 2025-10-25 13:49:48
Depuis le 21 septembre 2025, 3 jours après la publication le 18 septembre, du décret n°2025 - 390 DU 18 septembre 2025, portant attributions et organisation de la direction générale de la Sécurité présidentielle et lui spécifiant ses missions, les unités de la Direction générale de la Sécurité présidentielle (DGSP) placées sous le commandement du général Serge OBOA, mènent une vaste opération d’éradication des bandes de délinquants communément appelés « Bébés noirs » et « kulunas », qui sèment la terreur dans les écoles publiques et privées, les marchés, perturbant les rassemblements, les fêtes ou les veillées funêbres à défaut de tendre des embuscades et d'agresser outrageusement les paisibles populations dans plusieurs quartiers de Brazzaville et d’autres villes du Congo. Il s’agit à travers cette opération, vivement saluée par les populations qui commençaient déjà à se faire justice, en lynchant et brulant les bandits attrapés par elles, des populations qui du reste y participent en fournissant des informations utiles à la traque de ces bandits, à travers l’identification des chefs de gangs et leurs complices, de reprendre le contrôle des zones d’habitation tenues par ces groupes de bandits, de restaurer l’autorité de l’État et de renforcer la sécurité des personnes et des biens. Cette mission de défense opérationnelle du territoire, s’inscrit bien dans les prérogatives de ce corps d’élite qui face à l’ampleur de la menace, a été missionné pour la circonstance par le Président de la République Denis Sassou N’Guesso, Chef de l’Etat, Chef suprême des armées. Il sied de rappeler que conformément au décret n°2023 - 52 du 24 février 2023 portant organisation du ministère de l'Intérieur, de la décentralisation et du développement local; la direction de la Sécurité présidentielle est placée sous la tutelle du ministère de l'Intérieur dans le cadre de ses missions régaliennes, à l'instar des autres forces de sécurité que sont la Gendarmerie, la Garde républicaine et la Police.
La DGSP, un corps d’élite qui intègre bien les missions dévolues au ministère de l’Intérieur, notamment celle de garantir la sécurité des personnes et des biens
Pour le commun des Congolais, la Direction générale de la Sécurité présidentielle (DGSP) a pour mission exclusive de veiller à la sécurité du Président de la République, sa famille, ainsi que ses hôtes, tout comme leurs biens.
Ces raccourcis influencés par le vocable « sécurité présidentielle » sont réducteurs, quant à l’entièreté des missions dévolues à ce corps d’élite, placé sous la tutelle du ministère de l’intérieur.
Le décret N°2025-390 du 18 septembre 2025 portant attributions et organisation de la direction générale de la sécurité présidentielle stipule:
Au titre 1 des attributions, en son article premier, décrète :
« La direction générale de la sécurité présidentielle est un organe technique du ministère en charge de la sécurité, qui assure la sécurité du président de la République, de sa famille, de ses hôtes et de ses biens. », elle est chargée entre autres :
La Force publique, garante de la paix et de la stabilité du peuple
Dans son ouvrage intitulé « ALLIANCE POLICE-POPULATION POUR LA SÉCURITÉ, LA PAIX, LA STABILITÉ ET LE PROGRÈS SOCIAL : La vision innovante du président Denis Sassou N’Guesso, Chef de l’État, Chef suprême des Armées », publié aux Éditions Tropiques Littéraires à Paris, en janvier 2025, l’écrivain-chercheur Michel Innocent Peya s’inspire des vœux, appels, recommandations et orientations adressés aux Forces de défense et de sécurité intérieure par Denis Sassou N’Guesso, Président de la République, Chef de l’État et Chef Suprême des Armées.

Cet ouvrage, véritable bréviaire de la Force publique, aborde la question essentielle de la sécurité quotidienne des populations, tout en mettant en lumière les efforts constants du Président Denis Sassou N’Guesso pour relever les défis sécuritaires auxquels la société congolaise est confrontée.
L’auteur souligne que la stabilité et le progrès social reposent avant tout sur un climat durable de sécurité et de paix, deux valeurs fondamentales sans lesquelles aucun développement ne saurait être envisagé.

Michel Innocent Peya observe également que « le monde a changé, et l’organisation policière doit s’adapter, voire se réinventer, face aux nouveaux enjeux de la sécurité », parmi lesquels figure en première ligne la lutte contre la criminalité.
À situations exceptionnelles, mesures exceptionnelles
Chaque fois que l’État s’est trouvé confronté à des situations d’urgence, de catastrophe, de crise sanitaire ou de danger imminent pour la sécurité des personnes et des biens, il s’est vu en droit de réquisitionner ou de missionner la Force publique, pour des opérations ciblées de haute intensité.
Les Congolais se souviendront que lors de la grève des agents d’Averda qui avait conduit à une véritable crise environnementale et sanitaire, avec des ordures qui s’accumulaient dans plusieurs arrondissements de la capitale congolaise, ce sont deux directions du Ministère de l’Intérieur en l’occurrence la DGSP dirigée par le Général Serge OBOA la DGFE dirigée par le Colonel-major Michel Innocent PEYA qui avaient pris des initiatives salutaires pour aider les citoyens congolais à résoudre cette situation, en mobilisant les engins et les hommes nuit et jour.

Confortés par l’interaction Force publique-population, une instruction permanente à laquelle ne cesse d’appeler de son voeu le Président Denis Sassou N’Guesso, chef suprême de Armées, sur instruction du ministre de l'Intérieur, de la Décentralisation et du Développement Local, Raymond Zéphirin Mboulou, la Direction générale des finances et de l’équipement (DGFE) que dirige le commissaire colonel-major Michel Innocent Peya, nantis du matériel adéquat, ainsi que la Direction Générale de la Sécurité Présidentielle (DGSP) avaient été déployés pour des opérations d’assainissement à travers les artères de la ville de Brazzaville, pour améliorer la qualité de vie des citoyens en matière de salubrité urbaine.

Grâce à l’implication et la mobilisation des éléments de la DGSP ainsi que de la DGFE réquisitionnés à cet effet, plusieurs quartiers de Brazzaville avaient retrouvé une nouvelle jeunesse, les espaces publics ayant été dégagés des montagnes de déchets qui s’y entassaient et les voies de circulation assainies, permettant à nouveau la circulation sans encombre des usagers.

Comme quoi, la sécurité publique va de pair avec la création d’un environnement propice au bien-être des populations.
La population brazzavilloise qui avait vu en cette entreprise une véritable action d’intérêt vital, car visant à la préserver des maladies pouvant mettre en péril la vie des citoyens, avait apprécié à sa juste valeur l’action de la Force publique qui contribuait ainsi, à tisser un véritable lien fusionnel entre la Force publique et la population.

Une grande première au Congo-Brazzaville certes, pourtant cela intégrait bien les prérequis de la Force publique en ces circonstances exceptionnelles.
Raffermir davantage le lien entre la force publique et la population, est une instruction du Président Denis Sassou-N’Guesso, Chef Suprême des Armées, à l’endroit de la troupe.
Les Forces de police et de gendarmerie ne sont nullement hors circuit
Dans tous les pays, en matière de grand banditisme aux visées quasi terroristes, la police cède le terrain aux forces spéciales, plus outillées pour ce genre d’opérations.
L’opération menée par la Force spéciale de la DGSP, n’enlève en rien le mérite de nos Forces de police et de gendarmerie dans leur lutte de tous les jours, pour préserver et garantir la paix des citoyens.
Dans l’opération en cours, les services de police judiciaire travaillent en amont avec les forces spéciales de la DGSP, par la mise à disposition des fiches anthropométriques de ces bandits de grand chemin qui pour nombre d’entre eux, ont déjà eu maille à partir avec la police, de multirécidivistes en somme.

En dépit de ses capacités opérationnelles, la DGSP ne saurait mener à bien cette mission, saluée par la quasi-totalité des Congolais, sans l’apport technique des services de police.
En France, le GIGN (Groupe d'Intervention de la Gendarmerie Nationale) est une unité d'élite française spécialisée dans les opérations de haut risque. En opération il travaille de concert avec les services de police, Vigipirate par exemple, est un dispositif global de vigilance, de prévention et de protection qui associe l’armée à la police ou la gendarmerie.
Face aux bébés noirs et kulunas, inverser le rapport de force…
Face à des bandits déchainés et munis d'armes conventionnelles et blanches, endeuillant à tout-va de nombreuses familles, faisant des veuves, des veufs et des orphelins, on ne saurait opposer une riposte dite « proportionnée ».

Comme dans toute guerre, il s’agit pour les Forces spéciales, de prendre le dessus, autant par l’organisation opérationnelle, l’effet de surprise et le cas échéant, la puissance de feu. Ces bandes, souvent armées de machettes et d’armes blanches, ont déjà fait plusieurs victimes, y compris parmi les forces de l’ordre.
Les unités spéciales de répression du grand banditisme, agissent dans ce cadre strict, face à des gens qui agressent les paisibles populations, s'en prenant à leurs activités de survie, à défaut de leur ôter la vie.
C’est dire qu’en terme de règles d’engagement spécifiques, il est tenu compte des réalités de terrain qui diffèrent de celles de toute autre opération de police. Ici, il s’agit de situations exceptionnelles aux conséquences imprévisibles et qui conduisent à des décisions exceptionnelles, prises sous le feu de l’action, par les éléments en opération, qui jugent de la menace, et de la réponse appropriée à y opposer.
Autant dire que l’action d’éradication du grand banditisme menée par les éléments de la DGSP, répond bien aux préceptes en la matière. Il n’y a pas de viol de quelques droits que ce soit, face à des criminels qui n’écoutent que la voix de la violence. À la violence réactionnaire, il faut opposer la violence révolutionnaire, disait en son temps Mao Tsé Toung. Et cette action vise à conjurer le mal qui ronge la société congolaise.
Face à la violence, il faut imposer la contre-violence, disait Frantz Fanon
L'État a pour mission de protéger les citoyens et de maintenir l'ordre public. Face à des menaces graves comme le grand banditisme, il peut être amené à prendre des mesures fortes pour garantir la sécurité.
L'État est en droit d’utiliser des moyens plus coercitifs, pour démanteler ces organisations et mettre fin à leurs activités illicites, face auxquelles les Force réglementaires de police et de gendarmerie sont souvent dépassées.
Aussi, est-il de règle dans tous les pays, lorsque le grand banditisme atteint les proportions de quasi-terrorisme, que les Forces spéciales entrent en action pour endiguer la menace et mettre hors d’état de nuire les hordes de criminels, même si pour les jeunes, il existe des centres d'encadrement ou de réinsertion, pour les déliquants qui acceptent d'entrer dans les rangs.

Face aux actions violentes de criminels, il s’agit d’opposer une violence légitime et disproportionnée, pour inverser l’axe de la terreur, afin que la fin, conduise soit à la neutralisation de criminels, ou à leur mise en situation de vulnérabilité.
L’armée est une école de discipline
Face à des individus ou des groupes qui violent les lois de manière grave, l’État est, nous l’avons dit, en droit de recourir à des mesures fortes pour rétablir l'ordre.

Cette réquisition des Forces spéciales qui s’inscrit dans l’espace et le temps pour accomplir cette mission, repose sur des règles d’engagement qu’impose la situation et est en conformité avec les textes réglementaires, en témoignent le décret cité plus haut.
Un homme, une mission, des moyens…
Cette mission exceptionnelle a été confiée à un homme d’expérience et de rigueur : le Général Serge OBOA, qui dirige les opérations avec professionnalisme et discrétion. Sous son commandement, les éléments de la sécurité présidentielle ont été déployés dans plusieurs zones sensibles, notamment à Brazzaville, pour y rétablir l’ordre, démanteler les réseaux criminels, et faire reculer la peur.

Toutes les constitutions garantissent la Protection des droits de l'homme. Paradoxalement, certaines actions violentes de l'État peuvent être justifiées comme nécessaires pour protéger les droits des citoyens, notamment le droit à la vie et à la sécurité, face aux criminels qui les menacent.
Il s’agit, dans le cas de l’opération entreprise par la Direction générale de la sécurité présidentielle (Dgsp), de prévenir des dommages potentiels aux personnes et aux biens. Une intervention rapide pour stopper des actes de violence ou des braquages.
Protéger les personnes menacées, avant tout…
Depuis le lancement de l’opération menée par les Forces spéciales congolaises, des voix s’élèvent, surtout à l’étranger, pour dénoncer un usage disproportionné de la force, voire des exécutions sommaires. Des prises de position qui bien souvent déplacent le débat de son centre d’intérêt principal, celui du climat de terreur que les hordes de criminels « Kulunas ou Bébés noirs » imposent à la population.

Ainsi, on argumente sur des Droits de l’homme à géométrie variable, comme si les victimes des bébés noirs et autres Kulunas sont dépourvus de droits.

Que les choses soient bien claires, il s’agit dans le cas d’espèce de la raison d'État, celle qui fait référence à l'idée que les décisions politiques doivent être prises en fonction de l'intérêt supérieur de l'État, même si cela implique de prendre des mesures qui pourraient être considérées comme moralement ou éthiquement discutables.

La raison d'État donne la priorité à la stabilité et à la sécurité de l'État, même si cela nécessite des compromis avec les principes moraux ou les droits individuels.

Comment pouvait-il en être autrement, face au climat de terreur imposé par les bébés noirs et kulunas et qui a fait de nombreuses victimes, à l’instar du jeune Van-Bauer IBARA, étudiant en Master 2 de droit privé, qui avait été brutalement assassiné devant son domicile à Talangaï par ces bébés noirs. Comble de la barbarie, après l’avoir tué sans raison, ils lui sectionnèrent le pied avant de prendre la fuite.

Que dire de cette femme vivant à Mikalou, qui de nuit, accompagnait sa fille enceinte, prise des douleurs d’accouchement, à l’hôpital de Talangai. L’attaque des bébés noirs fut fulgurante et sans merci, pour le seul but de les détrousser de tout ce qu’elles possédaient. Les criminels n’eurent pas la moindre empathie pour cette jeune femme qui allait donner la vie.
Un autre étudiant, outrageusement charcuté, n’eut la vie sauve que par le savoir-faire de médecins qui le rattrapèrent in-extremis sur la table d’opération.

Hélas, de ses blessures, il gardera un lourd handicap qui a réduit à néant ses rêves, pour avoir simplement croisé le chemin de quelques jeunes sans foi ni loi, se servant allègrement de machettes et autres armes, pour voler, violer et tuer.
Face aux bébés noirs et kulunas, inverser le rapport de force…
Face à des bandits déchainés, on ne saurait opposer une riposte « proportionnée», un terme dont la vacuité ne spécifie rien en somme.
Sur l’usage dit disproportionnée de la force, il est à relever que ce vocable est une figure de style juridique qui n’influence en rien l’action répressive.

Comment comprendre que l’on oppose une force similaire, sinon proportionnelle à celle de la menace, sachant qu’en face, ce ne sont pas de enfants de cœur, mais des criminels rompus dans des actes de terreur, de guerre urbaine.
Alors, comme dans toute guerre, il s’agit pour les Forces spéciales, de prendre le dessus, autant par l’organisation opérationnelle, l’effet de surprise et le cas échéant, la puissance de feu. Ces bandes, souvent armées de machettes et d’armes blanches, ont déjà fait plusieurs victimes, y compris parmi les forces de l’ordre.
Les unités spéciales de répression du grand banditisme, agissent dans ce cadre strict.
Que les puritains de la « bien-pensante » observent tant soi peu les opérations des troupes d’élites face aux forcenés, aux terroristes et aux grands banditismes en France ou ailleurs dans le monde.
C’est dire qu’en terme de règles d’engagement spécifiques, il est tenu compte des réalités de terrain qui diffèrent de celles de toute autre opération de police. Ici, le phénomène des « Kulunas et des Bébés noirs », relève de situation exceptionnelle aux conséquences imprévisibles et qui conduisent à des décisions exceptionnelles, prises sous le feu de l’action, par les éléments en opération, qui jugent de la menace, et de la réponse appropriée à y opposer.
Citons le cas du GIGN en France. Jamais un seul élément du GIGN n’a fait l’objet de poursuite, par une quelconque juridiction que ce soit, en France, ni hors de France, en occurrence à la CPI, pour avoir mis « hors d’état de nuire » une menace potentielle, objet du déploiement de l’unité.
Le 9 janvier 2015, pourtant coincés dans une entreprise de Dammartin-en-Goële, au nord de la région parisienne, Saïd et Chérif Kouachi, les meurtriers présumés de Charlie-Hebdo, ont terminé leur cavale sous les balles du GIGN.
Depuis sa création, le GIGN a interpellé ou neutralisé 1500 personnes, libéré 625 otages et perdu 4 gendarmes d’élite en opération. À ce jour, personne n’a évoqué les droits des personnes neutralisées, dans un pays où la peine de mort a été abolie.
Aux États-Unis, face à des "gangs violents et des criminnels sanguinaires", en aout dernier, le président Donald Trump a eu recours aux militaires de la Garde nationale. Il s'agissait de contrer la nenace des gangs à Washington par la force de l'armée, avec une puissance de feu plus imposante que celle de la police fédérale.
Autant dire que l’action d’éradication du grand banditisme menée par les éléments de la DGSP répond bien aux préceptes en la matière. Il n’y a pas de viol de quelques droits que ce soit, face à des criminels qui n’écoutent que la voix de la violence. À la violence réactionnaire, il faut opposer la violence révolutionnaire, disait en son temps Mao Tsé Toung. Et cette action vise à conjurer le mal qui ronge la société congolaise.
La popularité d’une action se mesure à l’aune de ce qu’en pense le plus grand nombre
Au contraire des réserves émises par certains congolais de l’étranger, ardents défesseurs de prétendus Droits de l'homme comme si les victimes des kulunas et autres bébés noirs étaient dépourvus de droits, ceux qui vivent au pays et qui sont régulièrement confrontés aux razzias des bébés noirs et autres kulunas apprécient favorablement l’opération en cours. Le proverbe congolais ne dit-il pas : « seul le poulet ajourné de l’abattoir connait l’agonie du couteau ».
Ceux qui ont un jour croisé le chemin des bébés noirs et en ont échappé, savent qu’ils sont des miraculés. Aujourd’hui, la peur a changé de camp. D’instigateur de la terreur, le kuluna fuit désormais la Force que lui imposent les Forces spéciales.

Traqués jusque dans leurs repères, les kulunas sont en débandade. Certains étaient même devenus une menace pour leur famille, terrorisant constament leurs propres parents, dictant la loi du plus fort au moyen de toute arme en leur possession, n'hésitant pas à frapper, à blesser à la moindre incartade. Ces parents, qui hier subissaient la violence gratuite de leur fils ou fille et priaient le ciel de leur en débarrasser ont accueilli avec soulagement l'opération de la DGSP, surtout qu'ils étaient constamment en litiges avec les voisins, pour les agressions et les dommages causés par leur enfant.
Que dire de la guerre des différents gangs, avec ces victimes collatéralles fauchées sans raison, parce que les bandits d'un quartier devaient mener une expédition punitive dans un autre quartier dit ennemi, agressant au passage tous les résidents de ce quarier qui croiseraient leur chemin.
Sans compter les affrontements entre bébés noirs appartenant à telle ou telle autre écurie, qui en laissaient toujours certains sur le carreau, l'affrontement à la machette étant sans merci.

Il est clair que pour certains pays qui ont connu des phénomènes du genre et ont longtemps tergiversé sur le type de riposte à y apporter, hésitant entre droits des victimes et surtout droits des criminels, le manque de riposte dure et ferme face à l'ampleur de la menace, a fait place à l'anarchie. Beaucoup d'entre-eux sont quasiment devenus infréquentables et classés parmi les pays dangéreux et déconseillés aux visiteurs.
Face à la DGSP, les bandits qui hier agressaient et ôtaient la vie de paisibles citoyens, craignent désormais pour leur vie, rendant au peuple sa quiétude longtemps confisquée par cette horde de criminels, même si dans cette opération, pas du tout facile, les éléments des forces spéciales se trouvent confrontés à la riposte des bandits qui jouent leur va-tout, comme pour un baroud de survie.
Au moins, tout bouge et les choses changent en mieux, en terme de quiétude et de libre circulation des personnes et des biens. Pour les fidèles catholiques, la messe de 5 Heures du matin naguère suspendue par l’évêché a repris, les fidèles désireux de vivre leur foi, ne craignant plus de se faire agresser sur le chemin, entre le domicile et l’église, par ces bandits qui régnaient en maitres au dehors la nuit.
Que dire des « mama ya zando » obligées de se lever tôt pour aller acheter en gros et revendre en détail, qui accusaient un réel manque à gagner et un dépérissement du petit commerce qui nourrit la famille et ne savaient plus à quel saint se vouer. Désormais, tous ne jurent que par l'opération de la DGSP, saluée à travers le pays.
Ci-dessous, l'intégralité des décrets évoqués dans le texte.















Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-10-23 16:40:19
Conformément aux nouveaux statuts de la Société Nationale des Pétroles du Congo (SNPC), approuvés en réunion du conseil des ministres, le mardi 07 octobre 2025, Maixent Raoul Ominga, a été nommé par décret n°2025-425 du 16 octobre 2025, du chef de l’Etat congolais, directeur général de cette société publique. Entre responsabilité, sens du devoir et ambition de rendre la société plus compétitive. L’homme qui bénéficie une fois de plus de la confiance du Président de la République, toujours souriant et doté d’un sens d’humanisme, se fixe six (6) nouvelles priorités, tout en préservant les acquis obtenus grâce à ’’Performance 2025’’, son ancien programme de travail, qui touche à sa fin cette année.
Cette nomination, qui allie à la fois continuité et nouveau départ au sein de cette société, place Maixent Raoul Ominga devant un challenge, à savoir la poursuite de la valorisation optimale du patrimoine pétrolier et gazier du Congo, tout en accélérant le positionnement de la SNPC sur les nouveaux vecteurs énergétiques : gaz, hydrogène, biocarburants et énergies renouvelables.
Cette orientation traduit la vision du Chef de l’État congolais, Denis Sassou Nguesso, qui fait de la transition énergétique un levier de souveraineté et de développement durable pour son pays.

Maixent Raoul Ominga, dont le leadership reste guidé par l’équilibre entre l'écoute, la préservation de l'héritage des anciens dirigeants de la société et la responsabilité, considère la SNPC comme une famille. Aussi, insiste-t-il sur l'importance de l'unité, de l'intégrité et de l'investissement dans l'avenir pour assurer le succès et la pérennité de l'entreprise. A cela, il ajoute la prééminence de l'éducation, ainsi que de l'humilité dans l'exercice de ses fonctions, avant de décliner les six priorités, sur lesquelles il devrait travailler avant que l’équipe de travail, qu’il entend mettre en place, puisse définir les axes de travail de ce nouveau départ.
Un nouveau départ, six nouvelles priorités pour une performance durable au sein du groupe SNPC
Maixent Raoul Ominga, qui ne considère pas cette nomination comme une récompense personnelle, mais une responsabilité renouvelée au service du Congo et de sa souveraineté énergétique, exhorte l’ensemble de ses collaborateurs à faire de la SNPC un modèle africain de gouvernance, de performance et d’innovation.
Pour atteindre ce dessein, la première priorité est celle de Consolider la gouvernance et de mettre l'équipe en ordre de bataille. Cela inclut le renforcement de la formation du personnel, l'assurance de l'équité entre le genre et la valorisation des qualités individuelles de chaque agent.
Le deuxième axe de travail, en termes de priorité, c’est de réajuster les investissements de base pour améliorer les conditions de travail et les compétences des employés. Cela comprend l'amélioration des salles de réunion, la formation à la gestion et à la représentation de l'entreprise.
Maixent Raoul Ominga se fixe comme troisième priorité la valorisation des permis confiés à la société, en trouvant des partenaires, en utilisant les ressources internes et en produisant sur ces permis. « Il faut rester vigilant face aux changements des partenaires dans un monde en mouvement. », a-t-il prévenu.
Par ailleurs, la quatrième priorité est le renforcement du dispositif de contrôle interne. Cela inclut, précise-t-il, l'amélioration des systèmes de gestion, des procédures d'audit et de contrôle de gestion, et la digitalisation des processus. A titre d’illustration, il évoque l'exemple de SAP, qui constitue une avancée significative dans l'automatisation et le contrôle des écritures comptables.
La cinquième priorité est de centraliser les archives et les documents juridiques de la société en un seul lieu pour faciliter leur accès et leur gestion ; tandis que la sixième priorité l’exige à réformer les activités à l'aval pour améliorer leur efficacité.

Ce tableau de bord, que Maixent Raoul Ominga présente en termes de priorités pour ce nouveau départ dans le secteur énergétique, se fonde sur le renforcement des compétences du personnel, l’exploitation efficacement des permis, la digitalisation des processus, ainsi que le renforcement du contrôle interne pour une meilleure gestion et transparence.
L'objectif global de ces actions prioritaires à mettre en musique, avant la déclinaison du programme qui remplacera « Performance 2025 », est de rendre la société plus performante, efficace et capable de s'adapter aux changements du marché.
VALDA SAINT-VAL/Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-10-22 17:36:28
Comment expliquer, en effet, que depuis le début des activités de la société d’assainissement turque Albayrak Waste management Company, on ne soit pas encore venu à bout de la problématique du ramassage et de la collecte d'ordures ménagères à Brazzaville ? Absence de coordination entre les services ? Faute d'imagination ? Bref, c'est à ne rien y comprendre. Les tas d'ordures perceptibles dans la plupart des quartiers de la capitale congolaise démontrent que l'insalubrité s'enracine davantage et devient inquiétante. D'où cette urgence à agir.
Brazzaville croule sous le poids des immondices. Les populations cohabitent avec les ordures et doivent supporter les odeurs nauséabondes qui s'en dégagent. Des déchets jonchent certaines artères de la ville. Dans les quartiers, les bacs à ordure débordent.

Ce spectacle n'est plus étonnant. L'insalubrité est un constat que peut dresser tout visiteur qui arrive pour la première fois à Brazzaville.
Aucun quartier n'est épargné par le phénomène. Partout, le décor est le même. Des montagnes d'ordures dégradent l'image de la ville que nous voulons belle et conviviale.
Curieusement, ce tableau hideux ne semble plus incommoder les habitants : « Nous avons fini par accepter cette cohabitation avec les ordures qui nous est imposée », nous a confié Baruc, habitant du quartier La Base.

La persistance du phénomène de l'insalubrité à Brazzaville laisse penser que la lutte mener contre elle est un combat (peut-être) trop dur à mener par le gouvernement et les municipalités.
Mais il ne peut être résolu que si les autorités municipales, les sociétés de nettoyage et les populations jouent chacun leur partition. Or, comme le soulignent de nombreux rapports, l'incivisme des habitants de Brazzaville et l'incapacité des autorités municipales à gérer de façon optimale l'insalubrité sont autant d'entraves.
Il y a donc urgence, au regard des tas d'immondices, de penser de nouvelles stratégies de lutte contre ce phénomène pour espérer rendre la ville de Brazzaville plus propre et plus Verte.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photos : DR
Créé le 2025-10-22 13:39:15
À l’issue d’une marche sportive organisée le 19 octobre à Brazzaville, à l’occasion de la célébration d’« Octobre Rose », une initiative dédiée à la lutte contre le cancer, le Dr Vincent Dossou Sodjinou représentant de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) au Congo, a souligné, la nécessité pour les femmes de pratiquer l’autopalpation des seins, un geste sensé prévenir du cancer du sein.
Il est important d’être attentif à toute anomalie notamment la présence d’une boule ou des démangeaisons autour des seins, a prévenu le Dr Dossou Sodjinou qui a rappelé que le cancer du sein demeure le plus fréquent à travers le monde en général, et la première cause de mortalité des femmes en Afrique en particulier, ajoutant que cette maladie ne touche pas uniquement les femmes mais également les hommes.
« Nous sommes là pour marcher contre le cancer, mais l’essentiel est de renforcer la sensibilisation dans les communautés et d’encourager le dépistage précoce. Un cancer détecté tôt peut être guéri sans séquelles. J’invite les femmes à pratiquer l’autopalpation du sein chaque jour » a-t-il indiqué.
Intervenant à cette occasion, la directrice du Programme national de lutte contre le cancer (Pnlc), le Pr Judith Ntsonde Malanda a donné le sens de cette activité liée au cancer du sein.
« Cette marche est un moyen de faire le sport, de se déstresser parce que le stress est l’un des facteurs. L’effort que nous faisons aujourd’hui, c’est pour combattre cette maladie » a-t-elle fait savoir.
S’agissant des causes, elle a relevé que le manque de sport, l’obésité, la sédentarité et la mauvaise alimentation sont entre autres les facteurs de risques ajoutant à cela l’hérédité, les infections et l’environnement. Cette maladie est en évolution au Congo du fait que ces facteurs de risques ne sont pas combattus. À cet effet, elle a invité les femmes à se faire dépister, car ce geste sauve la vie.
De son côté, le conseiller aux programmes et aux projets du ministre de la santé, M. François Libama a salué la mobilisation citoyenne lors de cette marche organisée pour la circonstance. Cette activité a été organisée par Oms en partenariat avec Pnlc dans le but de sensibiliser la population sur les dangers du cancer de sein mais aussi du col de l’utérus.
En matière de prévention, les preuves s’accumulent également sur les effets préventifs de l’allaitement, dans la prévention du cancer du sein.
Une autre étude digne de foi des professionnels de la santé, relève que faire sucer régulièrement les seins est aussi un acte de prévention contre la maladie.

Il est vrai que de nombreux hommes se détournent de la succion des seins de leur partenaire, quand ceux-ci deviennent flasques, surtout après des maternités répétées.
Désormais, il leur faudra se souvenir du dicton : « les seins des femmes c'est comme les trains électriques. C'est fait pour les enfants mais ce sont les papas qui s’amusent avec ».
Et pour un homme, la succion des seins est l’un des jeux de l’a…, par excellence, viable pour son épouse ou sa partenaire de surcroit.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-10-22 12:22:18
Nicolas Sarkozy a été présenté comme un prisonnier ordinaire, lors de son incarcération. Pourtant cela ne semble pas du tout le cas. Même en prison, l’ancien président reste protégé par des agents de sécurité affectés aux hautes personnalités. Un dispositif qui se justifierait par le statut de ce prisonnier pas comme les autres.
À l'intérieur de la prison de la Santé, où il est incarcéré depuis le mardi 21 octobre, Nicolas Sarkozy est protégé par deux officiers de sécurité. Les deux gardes du corps sont armés.
Cette protection est justifiée par le statut de l’ex président et les menaces qui pèsent sur lui.
Les deux policiers installés dans une cellule voisine de celle de l’ex-chef de l’État Nicolas Sarkozy le resteront «tant que nécessaire» pour assurer sa sécurité, a assuré le nouveau ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez.
Sans être des prisonniers, ces deux officiers du service de la protection des personnalités, le SDLP, logent dans une cellule voisine de celle de Nicolas Sarkozy. Ils assurent la surveillance de l'ancien chef de l'Etat 24 heures sur 24.
Ce binôme est relayé par un autre binôme toutes les douze heures.
Face à l’incompréhension née de cette mesure visant à protéger un prisonnier en prison et qui plus est dans le quartier dit des personnes vulnérables, Laurent Nuñez a expliqué que « ces mesures de protection sont accordées sur décision du ministre de l’Intérieur, en vertu d’une tradition républicaine non écrite qui prévoit la protection, sans limitation de durée, des anciens présidents de la République ».
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-10-22 11:54:39
Le Congo, pays à forte population jeune a créé une agence afin de permettre à ceux-ci, l’opportunité de création d’entreprise, dans un délai de rigueur, ACPCE (Agence Congolaise pour la Création des Entreprises. Cette structure, qui a pour mission de faciliter et de simplifier les formalités de création d’entreprises, en permettant aux créateurs d’entreprises d’effectuer en un lieu unique les lois et règlements. Au sujet de la création de l’entreprise dans les 72 heures par le jeune Congolais, le Directeur Général de l'ACPCE, Monsieur Emeriand Dieu-Merci Kibangou, répond à quelques questions de notre confrère Mesmin Obambé de Radio Congo, à travers le journal de dimanche '' Le 7 H DOMINICAL'' dans cette interview exclusive :
Les Echos du Congo-Brazzaville : Monsieur Emeriand Dieu-Merci Kibangou, vous êtes à la tête de l’Agence Congolaise pour la Création des Entreprises (ACPCE) où l’on parle de l'entrepreneuriat, avec pour conséquence l’emploi ! M. le DG, en Français facile, que veut dire ACPCE ?
Emeriand Dieu-Merci Kibangou : L’ACPCE, entendez, Agence Congolaise pour la Création des Entreprises, qui est une structure sous-tutelle du Ministère des Petites et Moyennes Entreprises et de l’Artisanat, dirigé par Madame Jacqueline Lydia Mikolo. Elle a été créée par loi, loi n° 16-2017, du 17 mars 2017, mais qui naît des cendres du Centre des Formalités des Entreprises (CFE).

Donc, pour la petite histoire, la création du CFE, jusqu'à même à la CPCE et la matérialisation de la vision du chef de l'État pour simplifier et faciliter la création, partant de là, le développement économique de notre pays. Pour ainsi dire, les personnes un peu moins jeunes savent à peu près qu'il y a quelques années, créer une entreprise au Congo était un véritable parcours du combattant. Il fallait des fois même avoir l'avis de la sécurité d'État, pour avoir le droit de créer l'entreprise. L’évolution de la CPCE, du CFE à l’ACPCE aujourd'hui, illustre en réalité l'évolution, le virage idéologique, économique de notre pays, qui était au début un peu renfermé dans le cadre du marxisme-léninisme, qui un peu plus tard, commence à devenir un peu une social-démocratie et une économie relativement ouverte aujourd'hui.
LECB : Depuis quand êtes-vous à la tête de cette structure, quelles sont les missions assignées à vous ?
EDMK : Effectivement, c'est depuis le 15 février 2022 que nous avons été installés dans nos fonctions de directeur général au niveau de l'assurance de la CPCE. Nous avons principalement quatre missions : 1-accueillir, informer et orienter les personnes physiques ou morales ; 2-recevoir et traiter les dossiers de déclaration des formalités ; 3-délivrer tous les documents nécessaires pour la création, modifications et radiations des entreprises ; 4-créer et tenir le fichier national des entreprises.
LECB : Où se trouve le siège de l'ACPCE ?
EDMK : À Brazzaville, nous sommes sur l'avenue Emile Biayenda, ex-Foch à côté de La Mandarine. Nous avons aussi des sièges départementaux à : Pointe-Noire, Dolisie, Nkayi, Owando et Ouesso.
LECB : Quelles sont les obligations des chefs d'entreprise ?
EDMK : En réalité, sur ces obligations, je crois que nous pourrons être fiers de le dire, parce que Mme le ministre a tenu à mettre en place, à instituer ce qu'on appelle la licence unique d'exploitation des entreprises, qui est un document de référence d'une entreprise, qui dispose en sens sein, de toutes les obligations comptables, fiscales et sociales de l'entreprise. L'entreprise a principalement ces trois obligations, c'est-à-dire, quel est l'impôt que je vais payer, grâce à ce document qu'on vous donne gratuitement à l'ACPCE. Grâce à ce document, vous pouvez savoir quel impôt je dois payer. Aussi, quelles sont les différentes obligations sociales, tout ce qui est lié aux cotisations sociales, la CNSS, paiement de la CAMU, etc. Et mieux, vous avez des fois aussi le calendrier fiscal, savoir qu'à telle date, voilà les impôts que je dois payer, à telle date, voilà les cotisations sociales que je dois payer, mais également comment je tiens ma comptabilité. Ça permet à ce que quand l'administration publique, donc les fonctionnaires que nous sommes, nous nous rapprochons de l'entreprise, l'entreprise ne soit pas surprise par les informations qu'on lui demande de mettre à notre disposition, afin de réduire à ce que nous appelons des fois les tracasseries administratives que les chefs d'entreprise ont souvent dans notre pays essayé de décrier. Donc, cette licence permet de rompre avec cette pratique d'un autre monde qui, en réalité, permettra de libérer les énergies pour que les chefs d'entreprise puissent se concentrer sur ce qu’ils savent faire le mieux, c'est-à-dire créer de la richesse.

LECB : Combien d’entreprises enregistre-t-on au Congo ?
EDMK : Ça, c’est véritablement le nœud gordien, comme on dit. Nous avons cette difficulté pour répondre à cette préoccupation avec le temps, avec le développement de l'informatisation et peut-être les contraintes liées à l'archivage, qui est quand même un défi de notre pays, il faut quand même se l'avouer ; nous n'avons pas eu la possibilité d'avoir la maîtrise des entreprises qui existent au Congo. Parce que, y a certaines entreprises qui ont existé depuis les indépendances, qui existent encore aujourd'hui, on ne va pas les citer. Il y a beaucoup d'entreprises qui existent depuis 1960 dans notre pays qui continuent à exister.
Nous avons des administrations qui malheureusement, ne sont pas encore passées à l'heure du numérique. Donc ça fait que, archiver un nombre incalculable de données physiques, peut poser des fois un problème. Donc, ça nous a posé quelques petits soucis. Mais, qu'à cela ne tienne, depuis un certain temps, depuis 2022, depuis 2022, nous avons essayé de mettre en place la dématérialisation des formalités administratives. Aujourd’hui, l'ACPCE est l'une des administrations au Congo qui est intégralement digitale.
[…] A la date d'aujourd'hui, nous avons environ 35 000 entreprises dans notre base de données. Pour que vous ayez une idée, pendant que nous disposons de 35000 contribuables, 35 000 entreprises dans notre base de données, les impôts, ils ont autour de 10000 entreprises qui payent au moins la patente et l'Institut national de la statistique, grâce au REGEC, qui est public, avait dénombré 4 900, c'est-à-dire 5 000 entreprises. Donc vous voyez là alors que l'INS et les impôts, c'est depuis 1960, sont à 5000 et 10000, l'ACPCE de 2017 environ, nous sommes à 35 000 contribuables. On n'a pas dit que les 35000 qui sont dans nos fichiers tous existent parce qu'il y a des entreprises aussi qui meurent après leur existence.
Aujourd'hui, ce fichier, il est disponible, nous travaillons avec. Madame le ministre, Jacqueline Lydia Mikolo, naturellement, travaille avec le Ministère des Finances naturelles, principalement pour voir dans la mesure du possible comment on peut créer les synergies afin que cette mine d'informations qui est à notre disposition soit exploitée au niveau de l'essentiel de notre territoire national.
LECB : Quelles sont les formes d'entreprises disponibles, la catégorisation d'entreprises ? Avec 35 000 entreprises, on a l'impression que le taux de chômage va tout de suite diminuer au Congo.
EDMK : Il faut peut-être aussi nuancer, effectivement quand on dit 35 000 entreprises pour notre pays, on a souvent l'impression que c'est énorme. Mais quand on rapproche ça à d'autres pays, c'est vrai que ce n’est pas la même population, le chiffre de 35 000 est relatif. Je crois que des pays comme la Côte d'Ivoire, crée jusqu'à 20 000 entreprises par an. C'est pour dire que tout dépend de la taille de l'entreprise, etc.
La catégorisation, est véritablement l'une des problématiques dans notre pays. La catégorisation est définie par la loi. Nous avons la loi 46 ainsi que le Code général des impôts dans certains articles, qui définit la catégorisation, c'est-à-dire qui est grande entreprise et ceux qui font un chiffre d'affaires supérieur à 2 milliards, qui est moyenne entreprise, c'est ceux qui font un chiffre d'affaires entre 100 millions et 1 milliard 999 millions, et qui est petite entreprise, c'est ceux qui sont entre 25 millions et 100 millions, et qui est très petite entreprise, Madame le ministre aime bien dire microentreprise, c'est ceux qui sont entre 0 et 25 millions. Mais il y a d'autres variables à intégrer en dehors du chiffre d'affaires, il y a ce qu'on appelle la forme juridique. Parce qu'une entreprise individuelle a certaines obligations qu'une Société Anonyme ou une Société à Responsabilité Limitée n'ont pas. C'est-à-dire que si vous êtes au moins S.A, vous êtes tenu d'avoir ce qu'on appelle un commissaire aux comptes. C'est la raison pour laquelle une entreprise qui gère beaucoup de milliards, à partir de 2 milliards déjà, est tenu d'avoir un commissaire aux comptes. Et commissaire aux comptes, ça veut dire que vous êtes forcément une société anonyme (S.A). Donc nous avons souvent ou malheureusement certaines entreprises qui sont dans une forme qu'on appelle au Congo établissement, mais en réalité le nom juridique c'est, entreprise individuelle, mais qui font des fois plusieurs milliards au niveau des comptes, au niveau des banques, mais qui n'ont pas la forme juridique requise. Et ça fait que quand c'est comme ça, la tenue de la comptabilité pose un problème, ça fausse les calculs, et surtout des fois même l'impôt qu'on est censé payer, on ne le paye pas. C'est une perte énorme pour l'État, c’est une perte de recettes fiscales importante, parce que l'entreprise individuelle continue à demeurer souvent au régime du forfait, et des fois elle sous- déclare même son chiffre d'affaires pour toujours être considérée petite, alors que sur les chiffres que les banques et les transactions financières qu'ils arrivent à faire témoignent véritablement que nous avons là une grande entreprise. Donc ça, c'est véritablement un chantier que, grâce au partenariat que nous avons noué avec UNOC, (Union nationale des opérateurs économiques congolais), avec Unicongo et également les autres patronats, nous essayons d'emmener les chefs d'entreprise, parce qu'ils étaient forcément habitués à certaines pratiques, afin qu'ils puissent se conformer pour l'intérêt de tout le monde, parce qu'en réalité, si vous voyez par-là, si on arrive à valoriser tout ceci, on se rendra bien compte que le niveau de création de richesses, qu'on appelle le PIB dans notre pays, est naturellement sous-évalué, parce que si chaque entreprise sous-évalue sa déclaration, ça veut dire qu'on sous-évalue notre PIB, donc avec toutes les implications que cela peut avoir sur le niveau d'endettement.
LECB : Quels sont les éléments qu’il faut pour créer son entreprise ?
EDMK : Nous aimons bien utiliser ce mot de Mme le ministre Mikolo. Nous avons ’’exorcisé’’ la création d'entreprises parce qu'avant, c'était mystifié. En réalité, pour créer l'entreprise au Congo, vous avez juste besoin de votre pièce d'identité et de votre contrat de bail plus 25 000 F.CFA, au lieu de 100 000 Francs.

LECB : L’initiative un jeune, une entreprise, qu’est-ce ?
EDMK : Le chef de l'Etat a déclaré en 2024, année de la jeunesse. Mme le ministre des petits et moyennes entreprise et de l'artisanat, Mme Jacqueline Lydia Mikolo, en a fait son cheval de bataille et, elle a dit qu’il faut bien que je puisse apporter également mon bilan sur cette année de la jeunesse. Donc en ce qui concerne son département, en ce qui concerne l'année de la jeunesse, elle a mis en place ce qu'on appelle le projet « un jeune, une entreprise ». Un projet qui est accompagné par des partenaires comme le PNUD, ainsi que d'autres partenaires, mais principalement le lead des partenaires est assuré par le PNUD. Grâce à ce projet, il est question en réalité d'informer, de former, d'aider à la création d'entreprises et enfin soutenir d'un point de vue financier ou non financier le jeune qui veut sauter le pas de l'entrepreneuriat. Donc si vous multipliez les 75 000 fois 2579 avec un million fois le même nombre, vous vous trouvez que l'ACPCE a apporté aux jeunes Congolais, grâce au leadership de Madame le ministre Jacqueline Lydia Mikolo, pratiquement 3 milliards de francs à 5 milliards d'appui direct aux jeunes dans le cadre de cette année de la jeunesse. L'objectif est de toucher le maximum de jeunes. Il y avait un chiffre qui avait été donné en son temps, de 100 000 jeunes. L'ambition était de 100 000, mais là, on est encore à 2 579.

LECB : Est-ce que vous avez le suivi des entreprises qui sont créées, qui sont sur le terrain ? Aussi, pourquoi certaines d’entre elles meurent-elles si tôt ?
EDMK : Quand je dis qu'on a 35 000 entreprises, c'est parce que j'ai les actes de naissance de ces 35 000 entreprises. Je peux vous les donner pour dire les voilà. Maintenant, quand on parle de la mort d'une entreprise, je dois avoir les actes de décès, c'est parce que malheureusement, dans notre pays, les chefs d'entreprise, quand ils ont fait... Quand ils ont déclaré liquidation, ils laissent l'entreprise et puis ils sont partis. Ils ne font pas la formalité nécessaire pour radier son entreprise. C'est la raison pour laquelle, au Congo, personne ne connaît le taux de radiation des entreprises.
LECB : Y a-t-il des femmes qui créent les entreprises ?
EDMK : Bien sûr ! Là, je vais prendre juste, ne serait-ce que pour 2024. En 2024, nous avons 26,2% des femmes qui créent les entreprises, sur l’intégralité, c’est vrai que c’est un peu moins d’un tiers, mais, nous avons ce chiffre. Et quand on regarde dans les détails, vrai que c'est un peu moins d'un tiers, mais nous avons ces chiffres. Et quand on regarde dans les détails, c'est le département du Pool, avec 28,4% qui a les femmes les plus entrepreneures. Brazzaville crée jusqu'à 40% de plus que Pointe-Noire. En français facile, quand on crée 100 entreprises à Brazzaville, Pointe-Noire en crée environ 60%. Le chiffre est énorme.
Pour terminer, je voudrai vous remercier très sincèrement. Et, j’en appelle à tout jeune congolais, de s’impliquer résolument à sa prise en charge. Créer une entreprise dans un laps de temps, c’est possible. En 72 heures, vous êtes chef d’entreprise, ni problème ni tracasserie. Grâce à l’ACPCE bien évidemment !
Propos transcrits par VALDA SAINT-VAL / Les Echos du Cogo-Brazzaville / Source : Radio Congo
Créé le 2025-10-22 09:12:33
L’Institut Français du Congo de Brazzaville abritera la 18e édition du Festival de rire TuSéo, du 23 au 25 octobre 2025 dans la salle Savorgnan de Brazza. L’annonce a été faite, ce mardi 21 octobre, lors d’une conférence de presse animée par Lauryathe Bikouta, directrice et productrice du festival. A l’instar des précédentes éditions, cette 18e édition, qui marque les deux décennies de cet événement international du rire. Cette année, le festival connaitra un programme de portée panafricaine et les productions vont s’élargir jusqu’à Kinshasa en République voisine de la RDC.
TuSeo est le premier festival international du rire en République du Congo. Depuis octobre 2004, il œuvre pour la promotion de la création contemporaine des humoristes d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique.

TuSeo, ce grand Rendez-vous International du Rire et d’Expression (RIRE) est une sorte de trouvailles entre différents humoristes, venus de toute part et qui vienne se rassembler, pour des beaux moments de leur passion, qu’est, le rire. S’égayer et égayer les autres, telles sont les objectifs assignés par la directrice et productrice dudit festival depuis une vingtaine d’année. Cela, en respectant scrupuleusement la périodicité, qui est annuelle puis le mois d’octobre choisi pour célébrer cette fête du rire. Selon Lauryatte Bikouta, le rire constitue outre la joie, la gaité, la bonne humeur, TuSeo est aussi cette manière de conjuguer, rassembler les différentes énergies, pour en faire un bloc unifié de partage, d’échange et de dialogue.
« Un dialogue à cœur ouvert entre le staff dirigeant et organisationnel et les humoristes, afin de fixer des bases nouvelles pour pérennité de cette belle œuvre vitale. Car, le rire donne la vie et la pleine existence humaine, avec son aspect universel et fédérateur », a fait remarquer Lauryatte.

Cette édition réserve un programme très attirant, le 23 octobre 2025, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture, les trois coups vont retentir pour : Nanette de la France-Guyane ; Juste Parfait du Congo ; Bregéant du Gabon ; Horty la Rossignol de la RDC ; Satiny de la Guinée Conakry et Honorable Massengo du Congo.
Alors que, le deuxième jour du festival, c’est-à-dire le 24 octobre, les tréteaux de la salle Savorgnan de Brazza vont accueillir Bruno Alves du Congo, Irène Ziviriuka de la RDC, Black Panda du Congo, Lidame et Rogostar de la RDC et Serge Crubijin du Congo.
La clôture de cette 18e édition interviendra le 25 octobre, avec sur scène : Manitou du Gabon ; Fama du Mali ; Esther Bias du Congo ; Kabdjo de la RDC ; Jojo la Légende du Congo et Dieu Merci de la RDC.

Par ailleurs, la particularité de la présente édition se situe sur le fait que celle-ci va traverser le fleuve Congo, pour poser ses valises à Kinshasa, confirmant ainsi la dimension internationale et panafricaine de TuSeo. Qui devient donc un rendez-vous obligatoire pour divertir, rassembler et transmettre puis partager des moments de plaisir.
En rappel, tous les spectacles sont prévus à partir de 18 heures, à l’IFC de Brazzaville.
VALDA SAINT-VAL / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-10-22 01:20:16