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France – Football : Kylian Mbappé efface Thierry Henry des tablettes et entre davantage dans l'histoire des ‘’goleadors’’

Avec un triplé contre le Kairat Almaty mardi soir, Kylian Mbappé atteint 60 buts en Ligue des champions avec le Real Madrid. L’attaquant français a devancé Thierry Henri et se rapproche du record de Cristiano Ronaldo, confirmant son incroyable efficacité cette saison.

Kylian Mbappé affiche une forme extraordinaire en cette fin d'été. Toutes compétition confondues, avec les Bleus et le Real Madrid, l'attaquant français a inscrit un but dans chaque rencontre qu'il a disputée au cours du mois de septembre.

Un 8/8 pour impressionner ses détracteurs, et des statistiques ahurissantes pour le n°10 du Real, qui débute sa saison sur les chapeaux de roues.

Après avoir marqué contre l'Ukraine, l'Islande, la Sociedad, l'Espanyol, l'Atlético Madrid, et inscrit deux doublés contre l'OM et Levante, grâce à son nouveau triplé de mardi soir, Kairat Almaty se rajoute à liste des victimes du Français. Il porte son total de buts à 12, depuis la reprise, et à 8 matchs consécutifs en trouvant le chemin des filets en septembre.

Débutera-t-il son mois d'octobre sur ces mêmes bases affolantes ? Réponse le 4 octobre face à Villareal au Bernabeu. Mbappé devance déjà plusieurs légendes du club comme Karim Benzema ou Raúl González Blanco.

À ce rythme, le Français pourrait bientôt dépasser le record de Ronaldo, qui avait marqué 61 buts en une seule saison (2014-15).

En attendant, Kylian Mbappé est déjà entré dans la légende. Il est devenu mardi soir, le 2e meilleur buteur français, de l'histoire de la C1, en devançant Thierry Henry.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-10-01 17:44:28

France – Diplomatie : L’ambassadeur d’Afrique du Sud se suicide en sautant du 22e étage d’un hôtel parisien

L’ambassadeur d’Afrique du Sud a été retrouvé mort à Paris, au pied d’un hôtel. La piste du suicide est la plus probable. L’homme était un proche de l’ancien président sud-africain Jacob Zuma.

L’ambassadeur d’Afrique du Sud en France, Emmanuel Nkosinathi Nathi Mthethwa, a été retrouvé mort au pied d’un hôtel parisien, a indiqué mardi 30 septembre le parquet de Paris. Plusieurs éléments laissent à penser qu’il s’est suicidé.

Agé de 58 ans, l’ambassadeur était dépressif et pourrait avoir mis fin à ses jours.

Emmanuel Nathi Mthethwa, avait réservé une chambre au 22e étage, dont la fenêtre sécurisée a été forcée, a souligné le parquet.

Son cadavre a été découvert à l’aplomb de l’hôtel et un magistrat de permanence s’est rendu sur place.

La disparition de l’ambassadeur avait été signalée lundi par son épouse, qui a indiqué avoir reçu un message inquiétant de sa part dans la soirée. Dans ce message, son époux lui présentait ses excuses et manifestait l'intention de mettre fin à ses jours, a précisé le parquet.

La Brigade de répression de la délinquance contre la personne est en charge de l’enquête.

Le gouvernement sud-africain a fait part, dans un communiqué, de sa profonde tristesse, parlant d’une disparition prématurée qui n’est pas seulement une perte nationale mais est également ressentie au sein de la communauté diplomatique internationale.

Nathi Mthethwa a été ministre des Arts et de la Culture de la République d’Afrique du Sud de 2014 à 2019, puis ministre des Sports, des Arts et de la Culture jusqu’en 2023.

Entre 2007 et 2022, il a été un haut responsable du Congrès national africain ANC, parti au pouvoir depuis les premières élections démocratiques en 1994.

Nathi Mthethwa, avait œuvré dans la clandestinité au sein de l’aile militaire de l’ANC, durant l’apartheid et avait notamment été arrêté pendant l’état d’urgence en 1989.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-10-01 11:28:10

Le sublime hommage de Jean-Pierre Gombe à Brice Itoua

Jean-Pierre Gombe, membre du Comité des membres d'honneur du parti congolais du travail (PCT parti au pouvoir), a rendu un sublime hommage à Brice Itoua, un vaillant militant, responsable du suivi-évaluation des soutiens du candidat Denis Sassou N'Guesso en 2021 à Pointe-Noire.

« Aujourd’hui, moi, Jean-Pierre Gombe, membre du Comité des membres d'honneur du PCT, je signe cet article en toute conscience pour rendre hommage à un dévot Akwa, un Yombi, un homme exceptionnel, un militant dont le dévouement et la passion pour la justice et l’égalité ne souffrent que de son humilité et sont souvent passés inaperçus.

Sa détermination à défendre les valeurs qui nous unissent et sa capacité de mobilisation des jeunes demeurent une source d’inspiration pour nous tous, jeunes et vieux acteurs publics.

Tout au long de son parcours d'acteur de sensibilisation de ses concitoyens à la prise de conscience sur les enjeux majeurs de notre pays la République du Congo, Brice Itoua, avec une fidélité indéfectible, a mis son énergie au service des causes qui lui tiennent à cœur. Que ce soit par le biais d’actions concrètes, de sa voix puissante lors des manifestations, ou simplement par son écoute attentive, il a toujours su être présent pour ceux qui en ont besoin.

Malgré les défis et les obstacles, Brice Itoua n'a jamais abandonné et n'abandonnera jamais. Son engagement infaillible rappelle au commun des mortels l'importance de lutter pour ce en quoi nous croyons pour la plupart, au point de jurer par le nom puissant du DSN.

Brice Itoua est le reflet de la résilience d'un espoir tenace et d'une foi inébranlable en un avenir meilleur. Je reconnais aujourd'hui non seulement ses efforts, mais aussi le sacrifice personnel qu’il a consenti pour défendre notre mission d'ouverture des esprits à l'intelligence collective, à l'excellence et au beau.

Brice mon ange, puisse ta flamme allumée demeurer pour ne jamais être oubliée, quelles que soient les turpitudes de la politicaillerie dans notre grand et glorieux PCT ».

Jean-Pierre Gombe, membre du Comité des membres d'honneur du PCT

Créé le 2025-09-30 10:53:45

Unesco : Denis Christel Sassou Nguesso présente la vision et les ambitions portées par Firmin Edouard Matoko à l’ambassadrice du Royaume hachémite de Jordanie en France

Dans le cadre de la campagne que le congo-Brazzaville mène depuis plusieurs mois pour l’élection de Firmin Édouard Matoko à la Direction générale de l’Unesco, le ministre de la Coopération Internationale et de la Promotion du Partenariat Public-privé, Denis Christel Sassou Nguesso, a rencontré, lundi 29 septembre 2025 à Paris, Son Excellence Leena Al-Hadid, ambassadrice du Royaume hachémite de Jordanie auprès de cette organisation.

« Nos échanges ont été l’occasion de lui présenter la vision et les ambitions portées par la candidature congolaise. J’ai également sollicité le soutien de la Jordanie, tout en réaffirmant l’engagement du Congo à contribuer activement au rayonnement et à l’efficacité de l’UNESCO. Son Excellence Al-Hadid, diplomate chevronnée, cumule plusieurs responsabilités, notamment celles d’ambassadrice extraordinaire et plénipotentiaire de la Jordanie en France, ainsi que d’ambassadrice non-résidente auprès du Vatican et de Monaco. Forte d’une riche expérience acquise au sein de diverses organisations internationales et missions diplomatiques à Vienne, Bruxelles et Genève, elle incarne l’expertise et la vision nécessaires aux grandes causes multilatérales », a écrit Denis Christel Sassou Nguesso sur son compte X.

A travers cette campagne, la République du Congo confirme sa capacité à articuler une diplomatie et d’influence, en phase avec les aspirations de tout un continent.

Une fois élu à la tête de cette institution onusienne, Firmin Édouard Matoko portera, non seulement, les espérances de tout un Continent, l’Afrique, mais aussi, une vision humaniste et universaliste fidèle à l’esprit de l’Unesco.

Sous l’impulsion de Denis Sassou-N’Gguesso, la diplomatie congolaise s’illustre une fois de plus par sa capacité à mobiliser, à fédérer et à porter des ambitions collectives sur la scène internationale. L’Afrique a besoin de voix fortes et unifiées.

Cette candidature du Congolais Firmin Edouard Matoko, s’inscrit dans l’urgence du temps présent, qui consiste à hisser haut les aspirations africaines.

Firmin Édouard Matoko fera face à deux autres candidats, Khaled Ahmed El-Enany Ali Ezz de l’Egypte, et Gabriela Lian Ramos Patino du Mexique.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-09-30 10:31:03

Congo : L’hommage de la République à l’ambassadeur Serge Mombouli, en présence du Président Denis Sassou N’Guesso

Décédé le 5 septembre dernier à Washington dans la capitale américaine, Serge Mombouli, 66 ans, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Congo aux États-Unis et au Mexique, a été inhumé le lundi 29 septembre à Brazzaville. Peu avant, la République reconnaissante lui a rendu un hommage officiel au Palais des Congrès, en présence du président de la République Denis Sassou N'Guesso.

L'illustre disparu s'en est allé, le 5 septembre 2025, à Washington, aux États-Unis.

L’hommage officiel qui lui a été rendu ce lundi 29 septembre en présence de Chef de l’État Denis Sassou N’Guesso, des hautes autorités nationales et des personnalités étrangères, témoigne de la reconnaissance de la Nation à l’engagement d’un homme qui a œuvré pendant plus de vingt ans au renforcement de l’amitié et à la coopération diplomatique, entre le Congo et les États-Unis d’Amérique et le Congo, dans les domaines de la gouvernance, du développement international et de l’investissement étranger.

Dans son éloge funèbre, le ministre des Affaires étrangères Jean Claude Gakosso a retracé la trajectoire socio-professionnelle de Jean Serge Mombouli, qui a laissé une emprunte durable dans les relations entre le Congo et les États-Unis.

« En 1997, au sortir de la tragédie qui avait endeuillé notre peuple, Serge Mombouli s’engage aux côtés des Forces politiques nouvelles qui accompagnent le Président de la République dans l’œuvre combien difficile de reconstruction du pays et de réconciliation nationale. Ses nombreux contacts dans les cercles diplomatiques, son entregent dans les relations publiques, ses capacités de négociateur, et son efficacité à obtenir opportunément des rendez-vous à la Maison Blanche et au Capitole, lui font gagner l’estime et la confiance des autorités nationales.

Excellence, Monsieur le Président de la République, l’homme qui nous a quittés était en mission d’état. Il est mort à son poste, dans l’exercice de son métier. Ce métier de noblesse, de courtoisie, mais aussi de fidélité et de loyauté, qu’est la diplomatie. Malgré les assauts sournois de la maladie, notre ambassadeur à Washington n’a jamais cessé de travailler et d’être au service de notre pays. Il aura finalement été l’un des porte-étendards les plus engagés de notre diplomatie. L’un des acteurs clés de son rayonnement sur la scène internationale, au cours de ces vingt-cinq dernières années. »

Pour ses bons et loyaux services rendus à la Nation, l’ambassadeur Serge Mombouli a été élevé à titre posthume par le Président de la République, au grade de commandeur dans l’Ordre national de la Paix.

Avec le décès de l'Ambassadeur Serge Mombouli, la République du Congo, perd l'une des figures qui aura demeuré, le plus longtemps, à une Représentation Diplomatique à l'étranger, depuis l'Indépendance du Pays, le 15 août 1960.

Serge Mombouli a clos sa brillante carrière, au moment où il trouve la mort, comme Doyen du Corps Diplomatique Africain, aux Etats-Unis d’Amérique.

L’ambassadeur Serge Mombouli repose au Cimetière du Centre-Ville.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-09-29 19:11:53

Délinquance urbaine : Petite pluie de bonheur pour les habitants de Brazzaville

Les éléments de la Direction générale de la sécurité présidentielle (DGSP) et de la Garde républicaine (GR) sont entrés en action, le week-end dernier, pour réprimer les écuries des délinquants dits « bébés noirs » et « kulunas » qui sèment la terreur à Brazzaville et sa banlieue.

L'opération est saluée par la population qui souhaite qu’elle tienne dans la durée pour mettre définitivement ces bandits de grand chemin hors d’état de nuire. Le terme « Kuluna », qui veut dire grand banditisme urbain en lingala, désigne ces jeunes gens organisés en bande de hors-la-loi, incontrôlables qui ont pour objectif de voler et de faire du mal avec des armes blanches, généralement des machettes, couteaux et pierres…

Ces jeunes justifient leurs forfaits par le fait qu'ils n'ont pas de travail, et se tournent donc vers ces exactions et crimes. Ils n'ont pas d'état d'âme, ces jeunes qui sèment la désolation et la panique dans toute la ville de Brazzaville.

La plupart de ces jeunes sont des récidivistes qui ont déjà fait à plusieurs reprises la prison. Mais dès qu'ils sortent, ils recommencent les actes de grand banditisme en s'attaquant aux honnêtes citoyens.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photos : DR

Créé le 2025-09-29 17:31:15

Des radars mobiles au Congo-Brazzaville : une stratégie globale pour réduire les excès de vitesse et diminuer le nombre d'accidents sur les routes

Les unités de police et gendarmerie ont achevé, le 25 septembre 2025 à Igné, le long de la nationale 1, la phase pratique de leur formation sur l'utilisation des radars mobiles, une stratégie globale pour réduire les excès de vitesse et diminuer le nombre d'accidents sur les routes congolaises.

Les sessions de formation, d'une durée de deux jours, organisées par la Direction générale des transports terrestres en collaboration avec le groupe allemand Jenoptik, ainsi que la Congolaise des frets, permettant ainsi un transfert de compétences et de technologies, ont permis aux participants de se familiariser avec l'installation des radars, les procédures de flashage et l'analyse des données recueillies.

Lors de la mise en situation, les voitures en infraction ont été clairement identifiées, renforçant ainsi le message de tolérance zéro à l'égard des comportements à risque sur la route.

Grâce aux radars, les conducteurs imprudents seront systématiquement photographiés en cas de dépassement de vitesse, de non-respect des règles de circulation ou de l'utilisation du téléphone au volant.

« Désormais, si vous accélérez, vous êtes filmés et flashés. Les usagers de la route doivent faire attention. Une fois flashé, une photo de l'immatriculation, du véhicule et même de votre visage sera prise. Ainsi, ceux qui conduisent avec leur téléphone en main ne pourront plus contester leur infraction », a averti le directeur général des transports terrestres, Atali Mopaya.

Le Congo-Brazzaville a enregistré 12.564 accidents de la route, occasionnant ainsi 1.040 décès, 4.707 blessés graves dont 4.376 blessés légers.

Ces statistiques se situent pendant la période allant de 2020 à 2024, selon le Ministère congolais des Transports, de l’aviation civile et de la marine marchande.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-09-27 14:45:47

Congo – ONU : Déclaration du Président Denis Sassou N’Guesso à la tribune des Nations Unies

Le 24 septembre 2025, son Excellence Denis Sassou N’Guesso, Président de la République du Congo, Chef de l’État, a fait une déclaration à la tribune de la quatre-vingtième session ordinaire de l’assemblée générale des Nations Unies. Voici le texte intégral.

 Madame la Présidente de l’Assemblée Générale !

Monsieur le Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies !

Mesdames et Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement !

Distingués délégués ! 

Mesdames et Messieurs !

C’est avec gravité, mais aussi avec une foi intacte dans les idéaux de l’Organisation des Nations Unies que je m’adresse à vous aujourd’hui. Nous sommes rassemblés à un moment de bascule, à une époque où notre responsabilité collective n’a jamais été aussi grande.

Nous vivons une période marquée par des tensions accrues, des menaces multiples et des fractures profondes. Et pourtant, jamais le monde n’a eu autant besoin d’unité, de coopération, de dialogue. Ce qui est en jeu, ce n’est pas seulement la paix ou le développement, c’est bien l’avenir même du multilatéralisme et de cette précieuse humanité que nous avons en partage.

Il y a 80 ans, après les horreurs de la Seconde guerre mondiale, les fondateurs des Nations Unies se réunissaient avec la ferme intention d’établir un ordre international juste et durable. Ils rêvaient d’un monde où la coopération et la solidarité seraient les maîtres-mots, un monde où la diplomatie et le dialogue se substitueraient aux conflits violents. Leur projet était ambitieux. Il demeure totalement d’actualité.

L’Organisation des Nations Unies a été fondée sur le socle de deux principes majeurs :

• La solidarité internationale, c’est-à-dire la conviction que le destin des nations est intrinsèquement lié et que seul un effort collectif peut permettre de relever les défis mondiaux.

• Le multilatéralisme ou la reconnaissance de ce que chaque nation, grande ou petite, doit avoir voix au chapitre dans les affaires internationales et que seule une action collective peut garantir une paix durable.

Malheureusement, 80 ans après sa création, notre Organisation est confrontée à la résurgence inquiétante des conflits armés à travers le monde. Dans tant d’endroits, le langage des armes a repris le dessus sur le bon sens et la diplomatie. C’est l’échec de notre promesse collective : celle de bâtir un monde libéré du fléau de la guerre. C’est aussi le signe d’un système international affaibli, parfois impuissant, face aux logiques de confrontation.

Aujourd’hui, il nous faut réaffirmer la primauté du droit dans les affaires internationales et la nécessité d’un ordre mondial fondé non pas sur la force des armes, mais sur des règles établies et communément partagées. Les Nations Unies doivent redevenir un instrument efficace de prévention des conflits et de médiation.

Acteur épris de paix et de justice, qui œuvre pour l’amitié entre tous les peuples du monde, le Congo soutient la coexistence pacifique, la tolérance réciproque et la compréhension mutuelle.

C’est pourquoi, au Moyen-Orient, mon pays soutient sans réserve la solution à deux Etats, israélien et palestinien, vivant côte-à-côte, en paix. Dans les Caraïbes, mon pays continuera de soutenir le peuple cubain exténué par des décennies d’un embargo aujourd’hui incompréhensible.

Les tensions commerciales, technologiques et géopolitiques entre grandes puissances et dont nous sommes aujourd’hui témoins fragmentent évidemment notre monde et alimentent la méfiance entre les nations.

Elles affaiblissent les chaînes de solidarité internationales et compromettent notre capacité à relever ensemble les grands défis globaux, avec de graves conséquences sur les économies des pays en développement.

Cela se traduit notamment par l’instabilité des marchés, l’augmentation des prix des matières premières et des perturbations récurrentes sur les chaîns d’approvisionnement. Or, pour compréhensible qu’elle puisse être, la compétition économique ne devrait pas se transformer en une confrontation systémique.

L’une des grandes réussites des Nations Unies a indéniablement été d’établir une plateforme solide de coopération entre les nations. Mais aujourd’hui, ce multilatéralisme est menacé par des égoïsmes nationaux et par des politiques unilatérales, source de crises diplomatiques préjudiciables.

Cette tendance doit être inversée, parce que les défis mondiaux que nous affrontons, notamment le changement climatique, les pandémies et l’insécurité alimentaire, nécessitent une réponse mondiale solidaire, cohérente et concertée.

La République du Congo croit fermement qu’une Organisation des Nations Unies plus forte et plus efficace est la condition indispensable pour préserver la paix et garantir le développement durable.

C’est pourquoi nous en appelons à une réforme de ses organes, à commencer par son Conseil de sécurité, afin de les rendre plus représentatifs, plus transparents et plus proches des réalités de notre monde. On le voit bien, le Conseil de sécurité, dans sa composition actuelle, ne reflète plus les équilibres géopolitiques de notre monde. Il est donc urgent de le réformer, non pas en théorie, mais en pratique.

L’Afrique ne peut plus rester marginalisée. C’est un continent de plus d’un milliard quatre cents millions d’habitants. C’est un continent d’avenir, de jeunesse, de potentiel auquel nous devons aujourd’hui garantir une participation pleine et entière aux décisions mondiales.

Je le dis ici avec force : l’Afrique mérite une représentation permanente au sein du Conseil de sécurité des Nations Unies. Pas en tant que bénéficiaire d’une faveur, mais en tant que partenaire légitime. C’est l’appel solennel que la République du Congo lance du haut de cette tribune.

Il nous faut inventer un multilatéralisme plus intelligent, plus efficace, plus proche des aspirations des peuples, plus représentatif des réalités du 21ème siècle. Ce multilatéralisme doit aussi se traduire en actes concrets, en résultats tangibles, en solutions durables. Les peuples du monde ne nous jugeront pas sur nos discours, mais sur ce que nous aurons su accomplir ensemble.

Madame la Président ! 

Mesdames et Messieurs !

Il ne peut y avoir de paix durable sans développement et inversement. La pauvreté, les inégalités, le chômage des jeunes, l’exclusion, sont des terreaux dont se nourrissent les frustrations, l’instabilité et l’extrémisme violent.

Nous devons honorer nos engagements pour le financement des Objectifs de Développement Durable et mettre fin aux mécanismes qui étranglent les économies vulnérables, comme la dette insoutenable ou les règles commerciales inéquitables.

La solidarité internationale reste essentielle pour permettre aux pays en développement de réussir leur transition vers un avenir plus prospère.

C’est pourquoi nous devons investir massivement dans l’éducation, la santé, l’agriculture, les infrastructures, les technologies nouvelles, l’Intelligence artificielle, etc.

Le défi climatique nous interpelle très fortement aujourd’hui. Il transcende toutes les frontières, tous les clivages et toutes les idéologies. Il frappe déjà nos villes, nos campagnes, nos écosystèmes. Il aggrave les conflits, détruit des cultures millénaires et pousse des familles entières sur les routes de l’exil. Face à cela, nous n’avons plus le droit d’agir en ordre dispersé. Nous devons partir en rang serré, dans la solidarité et avec détermination.

Cela implique le respect des engagements de l’Accord de Paris, un soutien massif à l’adaptation pour les pays les plus vulnérables, et une transformation profonde de nos modes de production, de consommation et de financement.

C’est l’occasion de saluer l’adoption par l’Assemblée Générale des Nations Unies de la Résolution sur la Décennie mondiale du boisement et du reboisement, que mon pays a initiée, comme l’une des solutions susceptibles de faire avancer notre combat commun en faveur de la préservation de l’environnement et l’atténuation des ravages liés au changement climatique. Le climat ne doit pas devenir un nouveau facteur de division Nord-Sud. Il doit être un facteur d’unité mondiale, un motif de solidarité planétaire, le mobile d’une espérance partagée.

Madame la Présidente !

Mesdames et Messieurs !

Au moment où les nations du monde sont confrontées à de graves défis, certains de ces défis ayant clairement un retentissement existentiel, voilà que s’enclenche une nouvelle et inquiétante course aux armements ! Les dépenses militaires mondiales atteignent aujourd’hui des niveaux records, alors même que des millions d’êtres humains vivent dans l’extrême pauvreté, avec un accès réduit à l’eau potable, à une éducation de qualité et aux soins de santé primaires.

Des Traités sur le désarmement sont remis en cause, tandis que la prolifération des armes de destruction massive, notamment nucléaires, revient au coeur des préoccupations. Cette dérive est dangereuse à tous égards. Elle ne rend pas notre monde plus sûr. Bien au contraire, elle l’expose aux périls les plus graves, dont le risque d’une conflagration généralisée, qui échapperait à tout contrôle.

Fidèle à son engagement en faveur de la paix et de la sécurité internationale, la République du Congo réitère son appel en faveur d’un désarmement mondial. Le moment est venu de nous investir tous dans la recherche de solutions qui renforcent notre sécurité collective, la stabilité et la prospérité de tous les peuples, plutôt que de nourrir le cercle vicieux et destructeur des conflits et de la violence.

Madame la Présidente ! 

Mesdames et Messieurs !

Dans ce monde instable, beaucoup doutent aujourd’hui. Beaucoup s’interrogent : les Nations Unies sont-elles encore utiles ? Servent-elles encore à quelque chose ? A ceux-là, je voudrais du haut de cette tribune répondre clairement : oui !

Oui, les Nations Unies sont même indispensables. Mais à une condition, à savoir qu’elles sachent évoluer, qu’elles sachent se réformer, se rapprocher des peuples et répondre concrètement aux défis innombrables des temps présents.

Nous ne sommes pas condamnés à la guerre, au repli et à la méfiance. Nous avons encore le choix : celui du courage, de la solidarité et de la responsabilité.

Alors, ensemble, unis dans la diversité, faisons vivre les promesses fondatrices de notre Organisation, à savoir la paix, la dignité et le progrès !

Ne laissons pas l’Histoire se faire sans nous !

Je vous remercie.

Transcription: Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-09-25 21:22:32

Brazzaville : Bientôt il n’y aura plus d’école primaire publique à Itsali, la menace d'érosion est très forte

Depuis belle lurette, l’école primaire publique d’Itsali, à Mfilou dans le 7e arrondissement de Brazzaville est menacée par une érosion qui avance à chaque pluie diluvienne dans la capitale congolaise. Des jérémiades et grincements de dents fusent de partout. Les populations du quartier Sadelmi qui ne savent plus à quel saint se vouer, attendent que les pouvoirs publics prennent leurs responsabilités pour traiter l’érosion afin de sauver l’unique école primaire publique du quartier.

Outre l’école primaire publique d’Itsali, les habitations aussi sont menacées par cette érosion qui a déjà engloutie plusieurs habitations sur son passage.

Généralement, quand ce n’est pas l’érosion qui fait craindre ; c’est le déferlement des bancs de sable. Ils sont également responsables de l’engloutissement de plusieurs maisons dans plusieurs quartiers de Brazzaville.

Pourtant, en 2024 le budget de l’Etat avait prévu quelques 2,500 milliards de FCFA pour le traitement de ces phénomènes naturels contre 1,800 milliard en 2023.

Les quartiers de Brazzaville les plus touchés par l’érosion sont principalement situés dans les arrondissements de Djiri, Talangaï, Ouenzé, et Poto-Poto, ainsi que dans certaines zones de Madibou et au bord de la rivière Mfilou.

Les quartiers comme Don-Bosco, et Mayanga, notamment, sont fréquemment touchés par des érosions et des glissements de terrain allant jusqu’à 10 mètres par endroits.

Djambala dans le département des Plateaux n’échappe pas à cette « sentence », de même que certains de Pointe Noire.

Loin d’être une simple histoire de réchauffement climatique, la météo capricieuse risque de bousculer sérieusement le quotidien de plusieurs quartiers à Brazzaville.

De jolies maisons construites au prix d’efforts et de sacrifices sont complètement détruites pour certaines et d’autres partiellement. Le risque demeure important pour l’engloutissement de celles qui sont encore intègres. L’érosion frappe fort.

Les années à venir seront cruciales pour la survie de plusieurs quartiers de la capitale congolaise face à ces risques environnementaux. Les solutions existent, mais elles demandent une action rapide et des investissements conséquents.

Chaque fois que la pluie tombe à Brazzaville, on se reprend tout de même à espérer, tout en regardant le ciel, car c'est de là que vient toujours la menace de la « Bombe N », pour emprunter le titre de l’un des ouvrages de l’écrivain et chercheur congolais, le Docteur Michel Innocent Peya, ambassadeur des Droits et Devoirs de l’humanité et de l'Environnement, le messager du Congo dans le cadre de l’action pour la protection de l’environnement.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photos : DR

Créé le 2025-09-25 12:45:28

ONU : Denis Sassou-N’Guesso pour les réformes de l’institution

La 80e session de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU) bat son plein à New York. À la tribune, le Président congolais, Denis Sassou-N’Guesso, a appelé à une réforme de l’institution, dans la nuit du 24 au 25 septembre 2025.

« Les Nations unies sont-elles encore utiles ? Servent-elles encore à quelque chose ? À cela, je voudrais, du haut de cette tribune, répondre clairement : "Oui !" », a lancé le Président de la République du Congo durant l'Assemblée générale de l’ONU à New York.

Attaquées par Donald Trump et sous-financées, les Nations Unies sont menacées, mais toujours utiles, a poursuivi Denis Sassou-Nguesso : « Les Nations unies sont même indispensables, mais à une condition : à savoir qu'elles sachent évoluer, qu'elles sachent se réformer, se rapprocher des peuples et répondre concrètement aux défis innombrables des temps présents ».

« Nous avons encore le choix : celui du courage, de la solidarité et de la responsabilité. Alors, ensemble, unis dans la diversité, ne laissons pas l'histoire se faire sans nous ! », a martelé Denis Sassou-N’Guesso.

Les réformes de l'ONU visent principalement à renforcer son efficacité, sa pertinence et sa responsabilité face aux défis mondiaux, notamment en ce qui concerne le maintien de la paix, le développement durable et l'action humanitaire. Elles incluent des changements dans le leadership des opérations de terrain avec des coordonnateurs résidents renforcés, la rationalisation des processus pour réduire les redondances et améliorer le financement, et l'adaptation des structures du Secrétariat pour une meilleure cohérence d'action.

Le Conseil de sécurité fait également l'objet de discussions pour l'adapter aux réalités actuelles, même si des réformes significatives sont difficiles à mettre en œuvre.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-09-25 12:17:31

France – Procès sur le Financement libyen de sa campagne présidentielle en 2007: Nicolas Sarkozy condamné à cinq ans de prison

Le tribunal correctionnel de Paris a tranché jeudi 25 septembre, dans l'affaire des soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle victorieuse de Nicolas Sarkozy en 2007. L'ex-président a été reconnu coupable d'association de malfaiteurs. Il est par contre relaxé pour recel de détournement de fonds publics et pour corruption passive. Cinq ans d'inéligibilité et 7 ans de prison avaient été requis contre l'ancien président de la République, il a été condamné à 5 ans de prison.

Ils étaient douze prévenus jugés dans l’affaire des soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle victorieuse de Nicolas Sarkozy en 2007. Il en restait onze, après le décès de Ziad Takiédine mardi dernier.

Dans ses motivations, la présidente du tribunal correctionnel, Nathalie Gavarino, a expliqué que Nicolas Sarkozy, était coupable d'association de malfaiteurs, pour avoir laissé ses proches collaborateurs agir, en vue d'obtenir des soutiens financiers, de la part du régime libyen. Mais le tribunal a estimé qu'il n'avait pas financé illégalement sa campagne par des fonds libyen.

Dans le prononcé des peines, le tribunal est parfois allés au-delà des réquisitions du parquet. Aussi, Nicolas Sarkozy à qui il a été notifié l’extrême gravité des faits qui lui sont reprochés, a été condamné à cinq ans de prison sous mandat de dépôt différé, avec exécution provisoire.

Cela signifie que même s’il fait appel, Nicolas Sarkozy va dormir en prison dans quelques jours, tout au plus un mois, avant d’entreprendre une quelconque procédure. En outre l’ancien président écope d’une peine inéligibilité de 5 ans et 100.000 euros d’amende.

« Je suis innocent, cette injustice est un scandale (…) S’ils le veulent absolument, je dormirai en prison la tête haute », a dit Nicolas Sarkozy à sa sortie d’audience.

Parmi les proches de Nicolas Sarkozy, poursuivis en même temps que lui, Brice Hortefeux est condamné à deux ans de prison sous bracelet électronique.

Claude Géant est condamné à 6 ans de prison mais compte tenu de son état de santé, il n’ira pas en prison. Par contre, il devra s’acquitter de 250.000 euros d’amende.

Alexandre Dihouri condamné à 6 ans de prison ainsi que Bechir Saleh qui lui écope de 5 ans, ont été incarcérés à l’audience.

Trois prévenus ont été relaxés, Éric Worth, Amed Salhem Bughsan et Edouard Ulmo.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-09-25 12:10:17

Congo – Ville de Brazzaville : Par une brillantissime action d’illumination, le colonel major Michel Innocent Peya rend son éclat à l’avenue Bayardelle

Une lumière vive inonde désormais tous ceux qui empruntent de nuit l’avenue Bayardelle qui naguère baignait dans l’obscurité la plus opaque, au point de susciter inquiétude et insécurité. Porté par le sens du devoir qui le caractérise et sensible à cette situation qui affectait autant les étudiants de l’alma mater qui s’y trouve, que les diplomates qui habitent le quartier, ou encore les passants et autres usagers de la route empruntant cette artère, le colonel major Michel Innocent Peya, a dans un acte citoyen de haute estime, contribué à rétablir la lumière sur cette avenue Bayardelle, longtemps restée dans la pénombre. L’initiative s’inscrit dans la vision impulsée par le Président de la République, Denis Sassou Nguesso, qui place la modernisation urbaine et la sécurité des citoyens au cœur de son action.

Le commissaire colonel-major Michel Innocent Peya a procédé au lancement officiel de l’éclairage public sur l’avenue du Gouverneur général Bayardelle, l’une des artères les plus emblématiques de la capitale, davantage rendue célèbre par l’Alma mater auquel elle a prêté son nom.

Ce projet illustre la volonté de Michel Innocent Peya, de renforcer la sécurité et le confort des usagers tout en valorisant un axe à forte portée historique et symbolique.

Il sied de signaler que l’avenue Bayardelle doit son nom à l’ancien gouverneur général de l’Afrique équatoriale française, personnalité marquante de l’époque coloniale.

Restée fidèle à cette appellation, l’avenue est devenue au fil des années, un repère incontournable de Brazzaville. Elle abrite notamment la faculté universitaire Bayardelle, institution académique qui contribue à la renommée du site et accueille chaque jour de nombreux étudiants.

Le commissaire colonel-major Michel Innocent Peya, ancien étudiant de cet établissement universitaire, revient embellir le temple qui a façonné son parcours d’économiste.

La volonté du Premier ministre Anatole Collinet Makosso d’accompagner les initiatives visant à améliorer les conditions de vie des populations trouve ici une illustration concrète à travers ce projet d’éclairage, réalisé par un citoyen mû par le sens du devoir.

Lieu de passage fréquenté par les diplomates, les ambassadeurs et les touristes, l’avenue Bayardelle joue un rôle stratégique dans l’image et le rayonnement de la capitale congolaise. En y installant un réseau d’éclairage moderne, le commissaire colonel-major Michel Innocent Peya offre non seulement plus de visibilité et de confort, mais confère également à cette artère une dimension de prestige à la hauteur de son importance.

Le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, Raymond Zéphirin Mboulou, veille à ce travail gigantesque.

Ce projet va bien au-delà de l’amélioration technique. Il traduit une vision citoyenne et responsable qui associe aménagement urbain, sécurité et modernité.

Pour le commissaire colonel-major Peya, la lumière ne se limite pas à l’éclairage des rues, elle incarne aussi la volonté de hisser Brazzaville au rang des grandes capitales africaines capables d’offrir un cadre de vie harmonieux et attractif.

Le gouvernement, conduit par Anatole Collinet Makosso, encourage ainsi toutes les initiatives locales qui s’inscrivent dans la dynamique nationale du progrès et de la modernité.

Cette action s’inscrit dans une dynamique plus large de modernisation de la ville. Elle démontre que l’avenir de Brazzaville passe par des choix d’investissement clairs dans les infrastructures de base, avec un impact direct sur la vie quotidienne des habitants mais aussi sur l’image du Congo auprès des visiteurs étrangers.

Le leadership de Denis Sassou Nguesso, appuyé par son gouvernement, continue de tracer la voie d’un développement durable et inclusif où chaque projet, même local, trouve sa place dans une vision nationale.

Avec ce projet, l’avenue Bayardelle, déjà riche de son histoire coloniale et de son rôle académique, entre dans une nouvelle phase de valorisation. Elle se présente désormais comme un lieu où se croisent mémoire, savoir et diplomatie, tout en portant l’empreinte d’un Congo résolument tourné vers la modernité et le progrès.

Le geste du commissaire colonel-major Michel Innocent Peya rappelle que la lumière, au-delà de son aspect pratique, est aussi un symbole d’espoir, de responsabilité individuelle et de continuité dans la marche du pays conduite par Denis Sassou Nguesso et son gouvernement.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-09-24 16:01:56

RDC – Assemblée nationale : Vital Kamerhe a quitté les choses avant que les choses ne le quittent

Vital Kamerhe a démissionné de son poste de président de l'Assemblée nationale de la République démocratique du Congo lundi 22 septembre. Cette décision intervient après des jours de tensions exacerbées par une pétition déposée par des députés de l'UDPS et d'autres formations, l'accusant de mauvaise gestion et de blocage du contrôle parlementaire.

Les pétitionnaires reprochaient à Kamerhe son manque d'alignement sur les priorités du pouvoir, notamment la gestion opaque des fonds parlementaires. Malgré ses tentatives d'apaisement, Kamerhe n'a pas réussi à rallier suffisamment de soutiens. Certains observateurs y voient un règlement de comptes interne à l'Union sacrée, visant à consolider le contrôle de l'UDPS sur l'institution.

La démission de Kamerhe ouvre la voie à une élection rapide d'un nouveau bureau, sous la direction provisoire du vice-président Isaac Tshilumbayi. L'avenir de l'Assemblée nationale est incertain, et cette vacance pourrait relancer les débats sur la réforme institutionnelle et la lutte contre l'impunité.

En dépit de cette démission, le président Félix Tshisekedi affirme qu'il continue de considérer Vital Kamerhe comme son frère mais en même temps comme allié politique. Selon le président Tshisekedi, ce qui se passe doit être considéré comme une cuisine interne au fonctionnement de la chambre basse du parlement.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-09-23 16:02:05

Congo : La route a encore tué vers Ngamandzambala

Un bus de la société de transport et de ligne d’industrie manufacturière du Congo (Stelimac), parti de Brazzaville pour Pointe Noire, a fini sa course dimanche matin dans un caniveau aux alentours du village Ngamandzambala, au district de Kindamba, dans le département du Pool ; les six roues en l’air et faisant deux tués ainsi que de nombreux blessés, très vite admis aux soins intensifs à l’hôpital de Mindouli, selon une source.

Une vidéo amateur qui circule sur les réseaux sociaux confirme l’accident sans en dire davantage sur le bilan humain.

Au-delà des suppositions, seule une enquête sérieuse de police pourrait en dire davantage, affirme-t-on.

Le Congo-Brazzaville a enregistré 12.564 accidents de la route, occasionnant ainsi 1.040 décès, 4.707 blessés graves dont 4.376 blessés légers.

Ces statistiques se situent pendant la période allant de 2020 à 2024, selon le Ministère congolais des Transports, de l’aviation civile et de la marine marchande.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-09-21 17:39:47

Denis Sassou-N’Guesso à New-York pour assister à la 80e Assemblée générale des Nations Unies

Le président congolais, Denis Sassou-N’Guesso, a quitté Brazzaville vendredi pour assister à la 80e Assemblée générale des Nations Unies à New-York, aux USA, placée sous le thème « Mieux ensemble, 80 ans et plus pour la paix, le développement et les droits humains ».

Cette session va se réunir à un moment où la plupart des pays membres souhaitent un renouvellement de l’engagement mondial en faveur du multilatéralisme, de la solidarité et de l’action commune pour les populations et la planète ; mais aussi la reconnaissance de l’Etat Palestinien.

Cette semaine de travail aux Nations Unies met aussi en exergue l’urgence pour les dirigeants du monde de tenir les promesses contenues dans les objectifs de développement d’ici à 2030 mais également de redynamiser la coopération mondiale.

Lors de cette réunion, les chefs d’Etat et de gouvernement traceront la voie à suivre afin d’instaurer un système multilatéral plus inclusif et plus réactif.

Pour les Etats Africains, il s’agira de renouveler leur requête d’une place de membre permanent au Conseil des nations unies, qui reste sans succès jusqu’à ce jour.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-09-21 08:24:22

Congo – Circulation routière : Accident spectaculaire au rond-point de la patte d’oie à Brazzaville

Un accident d’une rare violence a impliqué trois véhicules vendredi 19 septembre vers midi, au rond-point de la patte d’oie. Coupable d’un refus de priorité, le chauffeur auteur de l’accident qui tentait de prendre la poudre d’escampette a vite été rattrapé.

On en sait davantage sur les causes de cet accident pour le moins spectaculaire qui s'est produit le vendredi 19 septembre 2025 aux environs de 12h00.

C’est un de ces accidents occasionnés par un refus de priorité, conséquence du manque de patience ou bien souvent d’une mauvaise évaluation de la vitesse du véhicule dont on veut couper la route.

Justement, en ce vendredi, après le décollage de l’avion présidentiel, sur cet axe menant à l’aéroport, la priorité était accordée aux véhicules officiels revenant de l'aéroport international Maya-Maya, et la plupart des chauffeurs roulaient pied au plancher.

Pourtant, face à ce flot de véhicules déboulant sans discontinuer, sur ce rond-point de la patte d’oie déjà dangereux en temps normal, un chauffeur de taxi venant des Immeubles des Italiens par le Boulevard Alfred Raoul, a voulu absolument s’engager, apparemment sans trop de précautions, pour prendre la direction du Rectorat.

Malheureusement, pour le chauffeur de ce taxi, c’était sans compter sur un véhicule de couleur grise, déboulant à pleine vitesse de l'aéroport international Maya-Maya.

La collision a été inévitable! Le choc a fait se déporter le véhicule de couleur grise vers d'autres voitures en stationnement, qui venaient du Rectorat.

Bilan provisoire: des blessés dont trois dans un état grave.

Heureusement, pas de morts. Le chauffeur de taxi, présumé responsable de l'accident, a pu être interpellé après avoir un temps, pris la fuite.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-09-20 19:55:32

Politique : Firmin Ayessa invite les militants de Pointe-Noire à contribuer massivement pour la tenue du Congrès du PCT

Firmin Ayessa, membre du bureau politique du Parti congolais du travail et commissaire politique à la fédération de Pointe-Noire a ouvert ce dimanche 14 septembre 2025, les travaux de la 6e Conférence des Présidents des Comités de la Fédération P.C.T du département de Pointe-Noire, couplés à l’ouverture de la campagne du recouvrement de la cotisation spéciale pour le financement du 6e Congrès ordinaire.

Devant des milliers de militants et sympathisants qui avaient pris d’assaut la direction générale du port autonome de pointe noire, Firmin Ayessa a reconnu que la fédération de Pointe-Noire est pionnière dans la voie qui vise à renforcer l'efficacité dans l'animation du Parti : «  la Fédération P.C.T de Pointe-Noire est bien placée pour en connaître les vertus, en mesurer les bénéfices et les avantages en termes d'échange d'expériences mais aussi en termes de renforcement des capacités » a t- il déclaré. C’est ce qui avait conduit la Direction politique nationale d’en reconnaitre le bienfondé et d’en pérenniser le destin à travers l’Acte n°2024/011 du 5 juin 2024 du Secrétariat Permanent portant institution, attributions, composition et fonctionnement des Conférences des présidents des fédérations et des comités du Parti Congolais du Travail.

Pour le Commissaire politique de la fédération de Pointe-Noire, au sortir de ces journées d’échanges : « chacun de vous sortira de la présente école, muni de la plus-value qualitative qui lui permettra de mieux animer les structures du Parti en faisant avancer, par voie de conséquence, la cause du progrès et de la démocratie. » a avancé Firmin Ayessa.

A cette occasion, dans un contexte marqué par l’opération de révision extraordinaire des listes électorales, Firmin Ayessa a invité la Fédération du Parti et ses unions catégorielles à mettre en place une intelligence fine et efficace en vue d’obtenir l’adhésion massive et enthousiaste des militants et sympathisants à cette opération.

Poursuivons son intervention, Firmin Ayessa a invité les militants de la Fédération PCT de Pointe-Noire, les membres de la Force Montante Congolaise (OFC) et de l'Organisation des Femmes du Congo (ODFC), ainsi que toutes les bonnes volontés qui partagent les valeurs chères au Parti Congolais du Travail à agir, mais alors concrètement en apportant, chacun, sa contribution financement du VIème Congrès ordinaire, instituée aux termes de l'Acte n°2025/024 du 17 juin 2025. « La cotisation spéciale pour le financement du prochain Congrès, a annoncé Firmin Ayessa, est une compétition dans laquelle le militant est appelé à matérialiser son engagement pour la cause de son Parti ».

A cet effet, une quête a été organisée pour donner un bon signal quant à la suite de ce processus dont la date butoir est fixée au 15 octobre 2025.

Bien avant, le Président fédéral du PCT, Jean François Kando avait salué la participation massive des militants et sympathisants du parti à cette activité. Il a réitéré la disponibilité de ces derniers à accompagner le Commissaire politique dans l’accomplissement de sa lourde mission.

VALDA SAINT-VAL/Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-09-17 17:18:25

RDC : La veuve du Maréchal Mobutu est bien vivante

Dans la soirée du mardi 16 septembre, des rumeurs annonçant à tort le décès au Maroc de l’ancienne Première dame de la RDC, alors Zaïre, Bobi Ladawa, ont circulé sur les réseaux sociaux. Face à ces allégations mensongères, son fils Nzanga Mobutu est intervenu pour les démentir.

Nzanga Mobutu a tenu à rassurer l’opinion publique et à remercier ceux qui se sont inquiétés de l’état de santé de sa mère, affirmant qu’elle se porte très bien.

« Merci de votre inquiétude. Maman Bobi Ladawa se porte très bien et continue sa vie avec sérénité. Nous vous prions d’arrêter de relayer des rumeurs infondées. Concentrons-nous plutôt sur la vérité et sur le respect dû aux vivants », a écrit Nzanga Mobutu sur son compte X.

Dernière épouse du maréchal Mobutu Sese Seko, Maman Bobi Ladawa a partagé la vie de l’ancien président de la RDC, alors Zaïre, depuis le 1er mai 1980, date de leur mariage célébré par le pape Jean-Paul II, jusqu’au 7 septembre 1997, jour du décès du maréchal à Rabat, quelques mois après sa chute du pouvoir, le 17 mai 1997.

Depuis, elle réside au Maroc, où repose également la dépouille mortelle de son défunt époux.

Née le 2 septembre 1945, Bobi Ladawa totalise 80 ans à ce jour.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-09-17 12:29:21

Congo – Contingent UPC : Des gendarmes congolais ont trouvé la mort en Centrafrique

Mardi 16 septembre 2025, un véhicule du contingent congolais de l’unité de police constituée (UPC) a chuté d’un pont, de retour de Bangui en république centrafricaine, avant de sombrer dans l’eau.

Le drame s'est produit au moment où le véhicule transportant des éléments du contingent congolais a dérapé d’un pont à Damara, avant de disparaître dans les eaux profondes de la rivière. Ces éléments venaient de Bangui et rejoignaient leur base à l'intérieur du pays.

Deux rescapés ont été retrouvés, l’adjudant Bakengué Papy et le brigadier-chef Ebimepini, tandis que cinq autres restent portés disparus : le commandant Moukilou, l’adjudant Tsoumou Régis, le maréchal-de-logis chef Osseré Anguissy, le maréchal-de-logis chef Miyokidi et le brigadier-chef Matondo Nzaba.

En Centrafrique, le contingent congolais participe aux opérations de pacification et de maintien de la paix. Il s’agit d’une Unité de police constituée (UPC), qui est composée de policiers et de gendarmes.

À son déploiement, l’Unité de police constituée avait quatre missions essentielles : Sécuriser la ville de Bangui, essayer d’aider la police et la gendarmerie centrafricaine, sécuriser tous les convois humanitaires et enfin sécuriser les élections en République centrafricaine.

Pour rappel, cette opération de maintien de la paix des Nations Unies en Centrafrique a été mise en place en 2014, à l’issue de la résolution 2149 du 10 avril 2014.

Cette mission intervenait dans un contexte où la Centrafrique faisait face à une guerre civile, suite au coup d’Etat d’une coalition rebelle qui a renversé le régime du président de l’époque, François Bozizé.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-09-17 11:28:21

Congo – Arrondissement 7 Mfilou : Rencontre citoyenne entre le Commandant des Forces de police le général André Fils Obami Itou et les chefs de quartiers et de blocs sur les questions de sécurité urbaine

Face aux actes criminels perpétrés par de jeunes délinquants surtout dans les quartiers périphériques, le Commandant des Forces de Police, le général André Fils Obami Itou est descendu le vendredi 12 septembre 2025 à l’arrondissement 7 Mfilou. Cette descente qui fait suite à celle du quartier Domaine, a eu pour but d’entretenir les chefs de quartiers et de blocs, afin qu’ils soient de véritables relais de l’action de la police, pour endiguer le phénomène du banditisme.

La descente du général OBami Itou fils, commandant des Forces de police à Mfilou, s’inscrit dans le cadre de la série d'opérations de police et de rencontres citoyennes amorcées depuis quelques jours avec les gestionnaires de la cité à Brazzaville. En présence de Madame le Maire du 7ème arrondissement, Bibiane Kouloumbou, le général André Fils Obami Itou a dit sa reconnaissance aux chefs de quartiers et de blocs.

Lors de son entrée en fonction, le Général André Fils Obami Itou avait promis descendre lui-même sur le terrain et s'organiser auprès des populations par un dialogue permanent.

Aussi, la situation sécuritaire étant ces derniers temps à la recrudescence de la délinquance juvénile qui se manifeste par des violences le général a-t-il rappelé que dans les secteurs particulièrement touchés par les actes de grande délinquance, la participation citoyenne consiste à associer les habitants et au premier chef les responsables administratifs notamment les chefs de quartiers et de blocs à la sécurité de leur arrondissement ou de leur quartier.

Au cours de cet entretien très pédagogique et rassurant, le Commandant des Forces de police a rappelé un postulat simple: « aucune police n'a jamais été performante si elle n'a pas le bénéfice de la complicité agissante et de la collaboration des populations. »

Pour André Fils Obami Itou, ce dispositif encourage ainsi la population à adopter une attitude solidaire et attentive, ainsi qu’à informer les forces de police de tout fait particulier. Cela permet aux chefs de quartier et de blocs, d’être des relais de la police et d’apporter leur contribution à l’effort collectif de sécurité et de développer un comportement de nature à mettre en échec la délinquance qui sévit à Mfilou.

Avec un renseignement optimum relayé conséquemment, les Forces de polices pourront se déployer avec beaucoup plus de promptitude, pour sévir face aux délinquants, qui bien souvent, bénéficient de la « complicité tacite » des populations, qui faute de les dénoncer, leur donnent l’occasion d’accomplir d’autres actes de terreur.

Pour le général André Fils Obami Itou, la police ne peut pas travailler sans les chefs de quartiers et de blocs. Leur action est fondamentale dans la remontée des informations, eux qui parfois sont au contact de ces délinquants, reconnus comme tels, qui vivent dans les quartiers, mais que l’on n’ose dénoncer, par peur de représailles. En cela, le Com-Forces a demandé aux uns et aux autres de passer si besoin par madame le maire, pour donner les informations susceptibles de sauver des vies, car des malfrats et criminels mis hors d’état de nuire, ce sont des vies de citoyens sauvées.

Le phénomène des kulunas ou bébés noirs à Brazzaville reste l’un des problèmes les plus fréquents auxquels la capitale congolaise est confrontée.

La descente du Commandant des Forces de police a Mfilou est en tous points dictée par la réalité du terrain, afin de restaurer l'ordre public et rassurer les citoyens pour une meilleure sécurité. Elle a été hautement saluée par les chefs de quartiers et de blocs qui ont promis de faire amende honorable, en s’impliquant davantage dans la lutte contre la délinquance qui sévit dans leur arrondissement.

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Valda Saint-Val/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-09-16 09:57:03

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