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Justice : Deux présumés trafiquants de pointes d’ivoire attendent leur verdict à Dolisie

Le verdict portant sur l’affaire de deux présumés trafiquants interpellés, le 04 octobre dernier à Dolisie, en flagrant délit de détention, circulation et tentative de commercialisation de quatre pointes d’ivoire est attendu pour ce 24 octobre 2025. Les ivoires saisis représentaient deux (2) éléphants tués, une espèce animale intégralement protégée par la loi au Congo.

En rappel, les deux présumés délinquants fauniques, âgés de 21 et 29 ans, avaient été pris par les services de la gendarmerie en poste à Dolisie dans le Département du Niari en collaboration avec les agents de la Direction Départementale de l’Economie Forestière, appuyés techniquement par le Projet d’Appui à l’Application de la Loi sur la Faune Sauvage (PALF).

De nationalité congolaise, les deux individus interpelés ont, au cours des différentes audiences tenues sur cette affaire, reconnu les faits qui leur sont reprochés à savoir : la détention, circulation et tentative de commercialisation de quatre pointes d’ivoire. Les pointes d’ivoire auraient quitté le Gabon pour le Congo. L’un de ces deux présumés délinquants, aurait pris ces ivoires auprès de son partenaire gabonais au village Mabanda du pays précité et transportés jusqu’à Dolisie pour les vendre.

Le commerce illégal des produits de faune conduit à l’extinction des espèces animales sauvages à travers le monde. Le Congo qui s’est engagé à protéger ses espèces animales en voie d’extinction, reste vigilant et sanctionne tous ceux qui entravent la loi en matière de protection de la faune sauvage. Les deux individus interpellés risquent des peines allant de deux à cinq ans d’emprisonnement ferme ainsi qu’une amende pouvant atteindre cinq millions de FCFA conformément à la loi.

L’article 27 de la loi Congolaise sur la faune et les aires protégées stipule : « l’importation, l’exportation, la détention et le transit sur le territoire national des espèces intégralement protégées, ainsi que de leurs trophées sont strictement interdits ; sauf dérogation spéciale de l’administration des eaux et forêts, pour les besoins de la recherche scientifique ou à des fins de reproduction ».

VALDA SAINT-VAL / Les Echos du Congo-Brazzaville / Source : PALF

Créé le 2025-10-21 23:10:53

Cameroun : A 92 ans, Paul Biya remporte la présidentielle avec 53,66% des voix

Paul Biya a remporté l’élection présidentielle avec 53,66% des suffrages exprimés, selon la Commission nationale de recensement des votes (ELECAM) qui a publié les résultats provisoires. Il devance Issa Tchiroma Bakary, qui recueille 35,19 % des voix, et Cabral Libii Li Ngue Ngue, qui arrive en troisième position avec 3,41 %. Ces résultats doivent encore être confirmés par le Conseil constitutionnel dont l’annonce est attendue au plus tard ce jeudi.

Il amorce ainsi son huitième mandat consécutif à la présidence du Cameroun.

A noter qu’il exerce cette fonction depuis le 6 novembre 1982.

Donné deuxième, Issa Tchiroma Bakary, ancien allié de Paul Biya, ministre près de 20 ans durant, conteste vigoureusement ces résultats.

Le candidat affirme disposer de ses propres décomptes qui le placeraient en tête avec près de 60 % des voix. Il dénonce des irrégularités dans le processus électoral, notamment dans plusieurs régions du pays, et exige un recomptage indépendant sous supervision internationale.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-10-21 16:01:36

Congo – Musique : Achille Mouebo, le Roi du Muntenfo vient de nous quitter !

La triste nouvelle est tombée comme une bourrasque tôt ce matin, annonçant la mort de l’artiste musicien Achille Mouebo. L’auteur, compositeur, interprète, guitariste et chanteur évoluant dans la ville océane nous a quitté ce mardi 21 octobre 2025 à Pointe-Noire, aux premières heures de la matinée.

Artiste-musicien, guitariste talentueux Achille a conquis plusieurs mélomanes à travers ses compositions avec variétés thématiques. Il exerça son art tant aimé avec beaucoup de passion et de détermination.

Achille Mouebo entame sa carrière musicale avec sa célébrissime chanson « Satan m’a jalousé », a eu un parcours artistique assez atypique. Empruntant les styles variés, il s’inspira entre autres de : Johnny Halliday ; Tracy Chapman, Lucky Dube. Mais, il se démarquer des autres artistes congolais de sa génération puis s’écarta des sentiers battus de la mode, en créant son propre style musical, puisé de son terroir Kuni, ’’Le Mutenfo-pop’’.

L’artiste Achille Mouebo nous laisse sur le marché phonographique un album, « Station-Service », œuvre à laquelle il venait d’entamer la promotion et la vulgarisation. Il n’aura pas bénéficié de la largesse de l’Eternel Dieu Tout Puissant.

Le Roi de la Mutenfo-pop est parti aussitôt rejoindre Pierre Moutouari et les autres, qui les ont précédés auparavant.

A Dieu l’artiste ! Paix à son âme !

VALDA SAINT-VAL/ Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-10-21 09:31:04

Gabon-Médias : Africa N°1 renaît de ses cendres !

Fermée depuis plusieurs années, la radio panafricaine (Africa N° 1) retrouve aujourd’hui sa voix grâce à la volonté du Président gabonais, Brice Clotaire Oligui Nguema, qui avait fait de sa relance un engagement fort.

Plus qu’une restauration, cette renaissance traduit la détermination du Gabon à préserver un patrimoine culturel et médiatique africain et à redonner vie à une institution qui a longtemps porté la voix du continent.

Sa restauration, presque achevée, s’annonce comme un acte de mémoire autant qu’un projet d’avenir.

La livraison est prévue pour fin novembre 2025.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-10-21 08:04:08

Extractions aurifères dans les pays de Mayoko : Un désastre environnemental qui menace jusqu’aux eaux de la rivière louetsi

Mayoko, c’est la commune minière par excellence du département du Niari (sud). Dans cette partie du pays, l’or brille pour tout le monde. La vie est belle. Ses habitants mangent gras et boivent frais. Seulement, cette description est le souvenir d’un passé lointain. Dans la réalité, la ville de Mayoko aujourd’hui n’est que l’ombre d’elle-même. Elle a un passé glorieux et un avenir hypothéqué. Pour cause, l’or qui semblait faire son bonheur est devenu son malheur. La course effrénée au métal jaune est en train de tuer à petit feu la ville. Des animaux qui meurent, une déforestation inouïe, des populations victimes de maladies respiratoires chroniques, des surfaces de terre cultivables détruites. Les causes de ces maux se trouvent dans les ruines des sociétés chinoises et des sites d’orpaillage.

L’utilisation du cyanure, de l’acide, du zinc dans la recherche du métal jaune a fini par polluer la nappe phréatique. Tout le sous-sol de Mayoko est contaminé. L’eau est impropre à la consommation. Elle contient une forte dose de l’arsenic. Les voies de pâturage sont obstruées par des sites de traitement de cyanure à ciel ouvert.

La tête baissée, la main sous le menton et la gorge nouée de chagrin, un habitant des pays de Mayoko révèle : « plus d’une dizaine d’animaux sont morts après avoir bu de l’eau contaminée au cyanure ».

« Même les sols cultivables sont remués. Du coup, les terrains sont dégradés et ça devient impropre à l’usage agricole », confie-t-il, l’air impuissant face à la situation. Il avoue que lui et sa petite équipe ne peuvent rien contre les chercheurs d’or.

Dans tous les pays de Mayoko (Moungundou-Nord, Mayoko, Mbinda), les orpailleurs étrangers mènent une coupe abusive sans précèdent du bois pour maintenir leurs trous. Pour leurs habitations spontanées et leurs hangars, c’est encore la forêt qui saigne.

En réalité, confesse-t-il, le désastre environnemental des pays de Mayoko ira loin. Il en veut pour preuve l’utilisation anarchique des produits chimiques. Selon lui, la grande menace est la rivière louetsi. Les poissons et autres animaux vivant dans cette rivière sont menacés. Par-dessus tout, ce sont les humains qui courent un grand risque.

Les populations des pays de Mayoko regardent le drame venir lentement mais sûrement. Dans un soupir profond, elles lancent un appel au secours.

En réunion en août dernier avec les sociétés exerçant dans le département, la préfète du Niari avait demandé aux sociétés chinoises de respecter les procédures et les normes. Mais la pratique sur le terrain tranche parfois.

Le Congo est désormais un pays à vocation minière, et pour extraire l'or qui est dans le sous-sol il faut dévaster, décaper, défricher , détourner les lits des cours d'eau,...bref l'écosystème subit. Malheureusement, les travaux de réhabilitation des sites exploités ne suivent pas véritablement (absence des études d'impact, plan de gestion environnementale, cahiers de charges réglementaires et autres).

Sur le terrain, il n'y a pas des agents des administrations habilitées pour suivre, contrôler et orienter les partenaires.

Les autorités locales ne peuvent exercer l'activité de contrôle des activités minières ; et ça beaucoup de personnes ne le comprennent pas jusqu'à penser qu’elles sont corrompues ou complices.

Cliquer sur la photo pour lire la vidéo

Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-10-20 12:25:05

La légende de boxe américaine Mike Tyson offre un gant à Félix Tshisekedi pour bien « cogner ses opposants politiques »

Arrivé au terme de son séjour à Kinshasa dans le cadre des festivités du 50e anniversaire du combat dit du siècle entre Mohammed Ali et Georges Foreman , la légende de boxe américaine, Mike Tyson a été reçu, dimanche 19 octobre 2025, à la cité de l’Union Africaine, par le Président de la République de la RDC, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

« J'ai été bien accueilli et reçu avec beaucoup d'enthousiasme par le Président de la République Félix Tshisekedi », s’est exclamé la légende Tyson, qui a ajouté que « c'est une très belle expérience ».

Pour Mike Tyson, les échanges ont été agréables.

« Nous avons parlé de la vie en général et des quelques projets à réaliser. Je vais revenir au pays dans les jours avenirs », a déclaré en substance Mike Tyson après son entretien de près d'une heure avec Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-10-20 08:57:16

Les agents municipaux de Dolisie en grève générale illimitée dès ce mardi pour réclamer les 97 mois de salaires impayés depuis 8 ans et 1 mois à date

Les agents municipaux de Dolisie dans le Niari (sud), ont décidé, lors de leur assemblée générale tenue en milieu de semaine dans les locaux de la mairie centrale de la capitale de l’or vert, d’entrer en grève générale illimitée dès ce mardi 21 octobre à 14h00, si la municipalité ne leur reverse pas les 97 mois de salaires impayés depuis 8 ans et 1 mois à date.

« Puisque rien n’est encore résolu, nous avons donc décidé de la fermeture de tous les services municipaux dès mardi à 14H00 sur toute l’étendue de la ville », a indiqué Madoua Moussodji, un agent municipal débordé.

Dans un accès de colère, mais serein, le président de la commission Contrôle et évaluation, Pierre Kodila a prévenu les maires et les secrétaires généraux qu’ils devraient « rester chez eux ; car trop c’est trop ! »

« On est fatigués ; nous souffrons, je vous le dis ! J’ai dix gosses et tous sont à la maison par manque de fournitures scolaires. Vous êtes sûrs que nous allons continuer ainsi ? », a-t-il ajouté.

Selon les agents municipaux, leur cahier de charges a été déposé sur la table de travail du chef du gouvernement. Mais il semble qu’il n’a jamais été pris en compte. Les syndicats affirment avoir adressé une correspondance de rappel au Premier ministre, mais elle est également restée lettre morte.

C’est au vu de l’extrême dégradation de leur condition sociale qu’ils ont jugé utile de monter au créneau pour se faire entendre et dénoncer « ce comportement criminel qui vise à abandonner des personnes ayant travaillé sans leur rétribution » près d’une décennie après.

Germaine MAPANGA / source : Les Défis du Congo

Photo : DR

Créé le 2025-10-20 07:35:54

3e édition du FILAB : Thierry-Paul Ifoundza décoré de la médaille de promotion de la culture africaine

La 3e du FILAB (Festival international du Livre et des Arts assimilés du Bénin), qui s’est tenue du 9 au 11 octobre 2025 derniers dans l’amphithéâtre Houdegbe de la Faculté des Lettres de l'université d'Abomey-Calavi, a vu une forte délégation d’écrivains congolais. Parmi eux, le docteur Thierry-Paul Ifoundza, décoré de la médaille de promotion de la culture africaine. Ambiance.

Comparée à celles des années passées, la troisième édition du FILAB a brillé par son audience et le nombre de participants. En effet, environ quinze pays ont répondu présent à l’invitation autour du livre : outre le Bénin, pays-hôte, il y a eu le Togo (pays invité d'honneur avec une très grande délégation), le Sénégal, le Tchad, le Cameroun, le Gabon, le Rwanda, la Cote d'Ivoire, le Congo-Brazzaville, l'Algérie, l’Haïti, etc. Auteurs ou écrivains congolais ont représenté leur pays, à l’image de Ferréol Constant Patrick Gassackys, député du Parti congolais du Travail et écrivain, et, surtout, parrain international de l’événement ; Gaylord Fortune Pouabou, écrivain et membre lui-aussi du Parti congolais du Travail ; Thierry-Paul Ifoundza, médecin-écrivain nommé co-parrain du Festival.

Pour cette 3e  édition, « l’industrie culturelle à l’ère du numérique » en a été le fil rouge. Un thème qui est tombé à pic, selon Thierry-Paul Ifoundza. « Nul besoin de rappeler ici que le numérique a bouleversé nos vies familiales et professionnelles. Cette intrusion se retrouve dans nos récits et œuvres littéraires ou artistiques. Autrement dit, le numérique influe sur nos pensées et nos interactions. Il ressort donc de nos débats que le numérique agit comme un facilitateur dans la production des œuvres artistiques et littéraires, permettant l'éclosion des talents avec le phénomène de l'autoproduction qui prend de l’ampleur », concède-t-il.

Certes, comme l’a souligné Patrice Kanozsai — directeur des éditions Cygne basées à Paris —, la démultiplication de la pratique du plagiat risque de faire légion avec le numérique ! Mais cet outil a ceci d’avantageux qu’il favorise une large et rapide diffusion du livre en Afrique, tout en rappelant les difficultés de diffusion du livre-papier dans le continent, lesquelles difficultés sont liées au coût, au délai d’acheminement et aux obstacles du dédouanement.

Pour les débatteurs, le numérique facilite donc une diffusion plus large du livre et des arts dans les quatre coins du monde, mais encore la « démocratisation » de la culture. Toutefois, deux questions qui ne sont pas des moindres se sont posées à eux, du moins en silence : peut-on parler de l’industrie culturelle à l’ère du numérique sans aborder la question de la place de l’intelligence artificielle ? Peut-on se considérer écrivain ou auteur quand on recourt à l’IA ? Si à la première question la réponse a été positivement unanime, elle reste en revanche en suspens quant à la deuxième.

Le Festival se poursuivant, parallèlement aux ateliers de l’université d’Abomey-Calavi, se tenait à la bibliothèque « Bénin Excellence à Godomey » une conférence-débat avec des lycéens béninois et italiens — ces derniers étaient en visioconférence. Co-animé depuis Paris par le professeur Victor Hountondji, il s’agissait d’aborder l’éveil de la créativité artistique et littéraire chez des jeunes africains. L’échange, nourri, a débouché sur une conclusion : il est important d’accompagner ceux des écoliers africains qui veulent se lancer un jour dans la production littéraire.

C’est dans cette perspective que Thierry-Paul Ifoundza a été décoré de la médaille de promotion de la culture africaine pour son investissement dans ce domaine. « Je ne sais pas si c’est honneur pour moi ! Quoi qu’il en soit, je me battrai de toutes mes forces pour la mériter cette médaille », confie-t-il.

BB&Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-10-19 15:43:29

Congo – Elections de 2026 : Aurélien Brillant Miamissa, le Président du Parti Jeunesse Unie pour la République (JUR) annonce déjà sa candidature

Faisant partie de l’opposition congolaise, le Parti Jeunesse Unie pour la République (JUR), par le biais de son président-fondateur, Monsieur Aurélien Brillant Miamissa, a annoncé sa candidature à la prochaine élection présidentielle qui se tiendra au mois de mars de l’année prochaine. Cette annonce a été faite, ce samedi 18 octobre 2025 à Brazzaville, lors d'une conférence de presse.

C’est dans un hôtel de la place de la capitale que le prétendant au fauteuil présidentiel que le président du Parti JUR, Jeunesse Unie de la République, Aurélien Brillant Miemissa a choisi pour révéler au peuple congolais et au reste du monde de sa candidature, de façon officielle. Ce, devant la presse nationale et internationale. 

« Depuis près de 10 ans aujourd'hui, la Jeunesse Unie pour la République, dont je suis le président, a pris du recul, face à la classe politique congolaise. Histoire d’observer ce qui s'est passé hier. On a observé depuis 2016, on a accompagné des leaders politiques de l'opposition, avec qui nous avons mené des combats on ne peut plus âpres, cruciaux que déterminés. 2016 est passé et, en 2021, nous avons confié nos voix, nos suffrages à des pairs avec qui nous avons décidé de faire chemin ensemble. Aujourd'hui, près de 9 ans plus tard, on se rend compte que tout ce qui a été fait de façon collégiale n'a connu aucun aboutissement significatif et probant. Aussi, la JUR, ses partenaires, aujourd'hui sous la bannière des ’’Témoins du changement’’, décident de prendre le taureau par les cornes, en constatant tout ce qu'il y a comme dérapage, avec le séisme politique qui semble pointer à l'horizon », a-t-il fait savoir.

Selon le président de la JUR, le gouvernement de la République favorise ainsi une fracture et est en train d'imposer au peuple, la JUR décide de prendre ses responsabilités. Nous pensons qu'aujourd'hui, la théorie de tout ce qu'ils vont faire va réussir ou tout ce qu'ils nous feront ne marchera pas et tomber en désuétude. Nous avons ainsi décidé de façon collégiale et respectée de prendre la décision de mener de nouveau un combat et cela sans cadeau à qui que ce soit.

« Nous ne laisserons le boulevard à personne et nous pensons que l'échéance de 2026 qu'ils présentent comme déjà piper, va être la surprise que nous offrons au système PCT. Au regard de tout ce qui se passe dans le pays, les réactions des institutions, la tricherie qui se passe, le vol, les détournements et surtout l’impunité grandissante, nous pensons qu'il est temps que chacun des Congolais prenne son destin en main. Et nous décidons aujourd'hui de dire que 2026 ne sera pas un cadeau pour le PCT ni pour le système en place. Nous sommes au courant de tout ce qui se passe et nous pensons que le moment est venu de donner chacun son point de vue et le nôtre il est clair », a assuré de façon déterminée, le candidat président.

Aurélien Brillant Miamissa fait un constat amer de la gouvernance du Parti au pouvoir, le PCT, dont l’échec constitue un fait indiscutable, en mentionnant aujourd’hui que, eu égard cet échec, la candidature de la JUR devient inéluctable. « Aussi, je décide avec toutes les responsabilités politiques, avec toute l'assurance qui est la mienne, de me porter candidat à la présidentielle de 2026. Ça ne sera pas un cadeau pour le PCT, ça ne sera pas un faire-valoir, mais nous pensons qu'il est temps que le boulevard tracé par le PCT soit à jamais refermé ».

Le candidat déclaré à la présidentielle de mars 2025 prochain rappelle qu’en tant qu'ancien commissaire de la CNEI (Commission Nationale Electorale Indépendante), il connait et maîtrise les rouages des élections dans ce pays. « Nous savons que beaucoup reste à faire en termes d'élections : fichier électoral verrouillé ; manque d’inclusion de la carte biométrique ; commission électorale homogène, tout ceci est fait à volonté pour que les Congolais se découragent et laissent le PCT aller seul dans le scrutin qui est le nôtre ».

Par ailleurs, il pense que, « les intimidations aujourd'hui orchestrées par le système via la chasse aux délinquants, via la destruction des maisons et motos des particuliers, donne l'impression que c'est un avertissement pour la classe politique congolaise. Mais nous savons aujourd'hui que la vraie cause du séisme politique ce n'est pas les opposants, ce n'est pas l'opposition, mais le peuple. Et nous savons qu'aucune armée au monde n'a jamais vaincu un peuple. Voilà pourquoi aujourd’hui, nous nous rangeons derrière le peuple et nous disons qu'il est temps d'arrêter ce système et passer à autre chose. Cette candidature ne sera pas un leurre, mais une décision responsable que nous allons exprimer en 2021. Mais à la demande de nos pères d'avoir soutenu un candidat qui était autre que le nôtre, nous irons jusqu'au bout et nous pensons que 2026 va être l'apogée du système dictatorial dur et brutal installé de nos jour », a-t-il promis.

A noter que, ayant déjà été candidat lors des précédentes échéances électorales, notamment la présidentielle de 2021, pendant lesquelles il s’était allié au candidat Guy Brice Parfait Kolélas, Aurélien se dit très optimiste et déterminé pour occasionner l’alternance politique tant attendue dans notre pays. Pour ce, il compte sur la jeunesse congolaise qui, dans un sursaut de patriotisme finira par renverser les tendances, contre vents et marrées. Il a foi au sens de l’unité de l’opposition pour infliger une sanction au PCT et à son candidat potentiel.

VALDA SAINT-VAL/ Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-10-18 21:43:43

Congo – Santé de travail : Les travailleurs de l’Aérco sensibilisés sur les douleurs lombaires et la kinésithérapie

La société Aerco avec l’appui de la Clinique Internationale (CI), ont organisé, le 14 octobre dernier à l’aéroport Maya-Maya de Brazzaville, une conférence de santé publique à l’endroit de leurs agents des différents services de la structure, animée par les Docteurs Ali Issa et Hassan Yasser. Tous deux, spécialistes évoluant à ladite clinique, sous le thème : « Douleurs lombaires et kinésithérapie ».

C’est dans la salle de conférence de l’Aerco de l’aéroport international Maya-Maya, devant le personnel, les cadres et agents évoluant dans les différents services de cette plateforme aéroportuaire.

Le docteur Hassan Yasser, chirurgien orthopédiste et son collègue, le docteur Ali Issa, kinésithérapeute, ont tour à tour expliqué un mal, qui se fait souvent très discret, mais redoutable, à savoir les troubles de la colonne vertébrale, qui font que les douleurs lombaires représentant l’une des causes de consultations les plus fréquentes.

Lors de leur exposé, les deux spécialistes de la Clinique Internationale ont expliqué : les causes ; les symptômes ; les traitements et ont aussi défini les différentes méthodes de prévention des douleurs qui touchent généralement, toutes les catégories sociales, dont, les agents soumis à des longues stations debout ou assise, les manutentionnaires qui, souvent font les chargements puis les déchargements des avions dans la sphère aéroportuaire.

Selon les deux spécialistes ont de facto Interrogé à l’issue de la rencontre, Dr. Hassan Yasser a appuyé l’importance de la sensibilisation préventive de ces maux : « Les douleurs lombaires constituent un problème très fréquent. Nous avons voulu rappeler les bonnes pratiques de vie, les régimes et postures à adopter pour préserver la santé de la colonne vertébrale. Je vous signale que la prévention reste l’élément le plus essentiel, notre première arme », a-t-il confirmé.

Par ailleurs, il a également fait savoir que la Clinique Internationale de Brazzaville est un acteur majeur de la santé intégrée, qui se place comme maillon référentiel de la place.

La Clinique Internationale dispose des services et unités spécialisées : pédiatrie, dentisterie, laboratoire, psychologie, orthophonie, kinésithérapie, beauty center, dermatologie, nutritionniste, imagerie médicale, médecine générale, cancérologie et orthopédie, médecine générale, stomatologie, orthopédie et cosmétique.

« Notre bloc opératoire sera opérationnel dans les prochains mois, et nous pourrons alors prendre en charge toutes les opérations orthopédiques. Concernant l’accessibilité des soins, le praticien s’est voulu rassurant. Je puis vous dire que nos tarifs sont flexibles, et nous collaborons avec plusieurs compagnies d’assurances, notamment NSIA. L’essentiel, c’est de garantir la santé de nos patients », a-t-il déclaré en substance.

En rappel, la kinésithérapie est une discipline paramédicale qui consiste en un traitement visant à rétablir, à maintenir ou à améliorer la mobilité, la fonction et le bien-être d’un patient. Il aide dans le cadre de la réadaptation physique, de la prévention des blessures, des soins de santé et du conditionnement physique.

VALDA SAINT-VAL/ Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-10-17 20:22:35

Révision des listes électorales à Nkayi : Marcel Kibouanga présente les statistiques à mi-parcours des opérations dans le 1er arrondissement

En prélude à l'élection présidentielle de mars 2026, le préfet directeur général des affaires électorales, M. Jean Claude Etoumbakoundou, accompagné du préfet de la Bouenza, a visité la commission administrative de révision des listes électorales de l'arrondissement 1 Mouana-Nto de la ville de Nkayi, jeudi 16 octobre 2025.

A la demande du préfet DGAE, l'administrateur-maire de l'arrondissement 1 Mouana-Nto, Marcel Kibouanga, président de la CARLE de cette circonscription administrative, a présenté les statistiques à mi-parcours des opérations.

« 1237 nouvelles inscriptions, 335 retranchements, 03 modifications et 111 changements d'adresses dans la circonscription », a annoncé Marcel Kibouanga.

Après toutes les explications et informations délivrées par l'administrateur maire et la visite effectuée dans un des 7 bureaux d'enregistrement, les deux préfets ont exprimé leur satisfaction.

À un peu plus de cinq mois de l'élection présidentielle au Congo-Brazzaville, l'opération de révision des listes électorales a commencé, lundi 1er septembre dernier.

Lors de la dernière élection présidentielle organisée en République du Congo, en 2021, le pays comptait plus de 2,645 millions d'électeurs.

Les Congolais ont jusqu'au 30 octobre prochain pour s'assurer qu'ils sont bien inscrits sur les listes électorales.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville Photo : DR

Créé le 2025-10-17 14:12:30

R. Kelly révèle que depuis près d'un an aucun membre de sa famille ne lui a rendu visite en prison, pas même ses filles

R. Kelly, nom de scène de Robert Sylvester Kelly, né le 8 janvier 1967 à Chicago dans l'Illinois, est un chanteur de RnB et de soul, producteur, auteur-compositeur et criminel américain. Il révèle que depuis près d'un an, aucun membre de sa famille ne lui a rendu visite en prison, pas même ses filles.

Il a également ajouté qu'aucun de ses amis ne lui avait rendu visite. Kelly a révélé que ces personnes étaient celles qu'il soutenait.

Un ami à qui il avait même donné un million de dollars pour soutenir son entreprise ne lui avait pas rendu visite.

Kelly a fondu en larmes, pleurant et priant pour qu'il soit encore fort en prison.

Condamné en juin 2022 à 30 ans de prison pour crimes sexuels, R. Kelly a vu sa peine confirmée par la cour d'appel fédérale.

Leçon de morale : la vie est injuste.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-10-16 17:08:34

Congo : 6 ans pour réduire considérablement le taux de maladies liées à l’insalubrité à Brazzaville

Le gouvernement congolais a présenté mercredi 15 octobre 2025 un plan d’assainissement destiné à coordonner les actions d’embellissement de ses différentes cités au cours des dix prochaines années. Son objectif principal : réduire considérablement le taux de maladies liées à l’insalubrité, en particulier dans la capitale Brazzaville, où les résidus sur la voie publique restent un problème récurrent.

Le plan a été élaboré à partir des propositions des élus municipaux, des responsables d’arrondissements, ainsi que des acteurs du secteur de l’assainissement.

Le plan couvrira la période 2025-2035 et bénéficiera du soutien technique et financier d’institutions telles que l’Unicef et la Banque africaine de développement (BAD).

« Cette politique va nous permettre de poser les actes législatifs et réglementaires pour organiser ce secteur de l’assainissement, a expliqué le ministre de l’Assainissement urbain Juste Désiré Mondelé. Comme vous avez dû le suivre, je l’ai rappelé et répété, l’assainissement ce n’est pas seulement faire de la propreté, mais ça va au-delà. C’est la base même du bien-être et du bien vivre. »

Le coût total de ce plan n’a pas été communiqué.

Il s’agit du premier plan de ce type à être développé dans le pays.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-10-16 16:47:13

RDC – Culture : Kinshasa abrite une exposition consacrée au Maréchal du Zaïre Mobutu

Nzanga Mobutu Ngbangawe, l’un des fils du Maréchal Mobutu Seseseko Kuku Ngbendu wa Za Banaga a récemment annoncé sur compte X, le lancement d’une exposition intitulée « Mobutu : Une Vie, Un Destin », qui se tiendra à Kinshasa, du 16 au 30 octobre 2025 au Musée national de la ville capitale et provinciale de la République Démocratique du Congo.

Cette initiative vise à faire découvrir à la jeunesse congolaise, une partie de l’histoire du pays et à présenter les photographies inédites de l’ancien Président du Zaïre ; le Maréchal Mobutu Seseseko.

Nzanga Mobutu, à travers ladite initiative souhaite offrir à cette jeunesse actuelle, plus que trentenaire, un regard nouveau sur une page marquante de la République Démocratique du Congo.

« J’ai l’honneur et l’immense plaisir de vous annoncer que, du 16 au 30 octobre 2025, il se tient au Musée national de Kinshasa, une exposition avec pour thème majeur : « Une Vie, Un Destin », a annoncé Nzanga Mobutu, l’initiateur et organisateur de cette exposition.

En rappel, celui que son peuple appelait bien affectueusement ’’Tata Maréchal’’ a dirigé des mains de maître ce grand pays de l’Afrique centrale, au cœur de la forêt équatoriale.

De Joseph Désiré Mobutu à Mobutu sese seko Kuku Ngbendo Wa Zabanga : Une Vie et Un Destin

Arrivé au pouvoir le 24 novembre 1965, après des grandes agitations et déséquilibres politiques, le général Mobutu renverse le Président Joseph Kasavubu. En 1972, il mène une campagne d’Africanisation, qu’il appelle ’’Authenticité’’. Il impose l’abandon des prénoms chrétiens occidentaux pour se faire appeler Mobutu Sese Seko Kuku Ngbendo Wa Zabanga.

Mobutu, dans la même foulée, change de nom du pays, ainsi, la République Démocratique du Congo deviendra Zaïre. Appellation qu’il attribuera au majestueux fleuve Congo, qui sera désormais, fleuve Zaïre, puis baptisera également la monnaie locale en Zaïre et ’’Makuta’’.

Interdiction formelle à tout Zaïrois de porter la cravate et le nœud papillon, chez les hommes. Il est aussi interdit aux femmes de porter les jupes et pantalons et imposa l’Abacost (A bas le costume Européen), devenu la tenue nationale puis officielle. A l’instar de la tenue ’’guayabera’’ chez les Cubains, au mondes paysan, à l’agriculture, donc, au monde rural, traditionnel, authentique ; une tenue faisant référence, elle aussi imposée par « El leader carismo », le leader charismatique Fidel Castro.

Sur le plan politique, s’inspirant certainement de son voisin la République Populaire du Congo, il instaura un parti unique, le MPR (Mouvement Populaire de la Révolution) – à l’opposé du MNR (Mouvement National de la Révolution) d’Alphonse Massamba-Débat – qui lui, avec son MNR avait pour devise : ’’Un seul peuple ! Un seul pays ! Une seule Nation !’’

Mobutu lui, avec son MPR avait pour slogan en lingala : ’’Tata bo, Moko ! Parti bo, Moko ! Mokonzi bo, Moko !’’, qui veut dire : Un seul Président, Un seul Partie, Une seule Nation.

A travers cette exposition sur le Président Mobutu, Maréchal du Zaïre, la jeunesse congolaise actuelle devra, en dépit sur la connaissance de l’illustre disparu, va découvrir ce qu’aura été l’homme légendaire qu’il fut, et sa poigne sur l’intégrité et la souveraineté de son pays.

Décédé, le 7 septembre 1997 à Rabat au Maroc , chez son feu frère et ami Roi Hassan ll, puis que les occidentaux l'ayant refusé le visa de séjour sanitaire, où il fut enterré ; cette exposition arrive à point nommé, suscitera une éveille de conscience et sollicitera une attention particulière, afin que les autorités actuelles de la RDC puis lui rendre un hommage dû à son rang, pour le rapatriement de sa dépouille mortelle pour la grande reconnaissance de cette Nation qu’il dirigé pendant des décennies entières.

C’est dans un souci de devoir de mémoire que le digne fils du Maréchal du Zaire que cette exposition est organisée à Kinshasa, capitale de la RDC. L’occasion est toute indiquée pour montrer à cette jeune génération, ce qu’a été l’homme, feu Président Mobutu ’’ Maréchal du Zaïre’’.

Cette exposition pourrait constituer un déclic de sursaut national, afin que sa dépouille puisse être ramené au pays de ses ancêtres ad vitam aeternam, où il régna, avec sa toque de léopard toujours vissée sur sa tête, son éternel Abacost avec foulard au cou et sa canne de commandement.

VALDA SAINT-VAL/ Les Echos du Congo-Brazzaville

    

Créé le 2025-10-16 09:24:51

Denis Sassou-N’Guesso souhaite « un très bon anniversaire » à Pierre Mabiala

Pour ses 63 ans, le ministre d’Etat, ministre des Affaires foncières et du Domaine public, chargé des Relations avec le Parlement, a reçu un message très particulier. Dans une vidéo de 16 secondes, diffusée sur les réseaux sociaux, le Président de la République, Denis Sassou-N’Guesso, souhaite un « très bon anniversaire » à Pierre Mabiala.

« Il faut nous faire une belle photo pour le ministre d’Etat, pour son anniversaire », a demandé le numéro un congolais aux photographes dans les jardins de la Présidence de la République à Brazzaville.

Pierre Mabiala était entouré du Président Denis Sassou-N’Guesso et de son homologue de la Guinée Bissau, Umaru Sissoco Embalo, en séjour de travail à Brazzaville.

Pierre Mabiala est un avocat et homme politique congolais né le 15 octobre 1962. Il est ministre des Affaires foncières et du Domaine public, ainsi que chargé des relations avec le Parlement depuis le 22 août 2017.

Pierre Mabiala est également député de la circonscription de Makabana dans le Niari (sud) depuis le 5 septembre 2012.

Que votre vie soit bénie d'un bonheur inébranlable, d'une excellente santé et de nombreuses années encore de leadership exemplaire et de dévouement au service du peuple.

Joyeux anniversaire monsieur le ministre !

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-10-16 08:40:52

Le parlement congolais a salué et encouragé la DGSP dans son opération d’éradication du grand banditisme à Brazzaville

Le Sénat et l’Assemblé nationale Congolais ont salué et encouragé, le 15 octobre, la Direction générale de la sécurité présidentielle (DGSP) dans son opération d’éradication du grand banditisme à Brazzaville et dans les grandes villes du Congo, lors de l’ouverture des travaux de la session budgétaire dans chacune des chambres du Parlement.

Au Sénat, dans son discours d’ouverture de la 7e session budgétaire, Pierre Ngolo n’a pas hésité à encourager l’effort de la DGSP et a demandé au gouvernement « de prendre les dispositions nécessaires afin de pérenniser le travail de sécurisation des uns et des autres en faisant observer par tous les lois et règlements de la République. »

De son côté, le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, ouvrant la 10e session budgétaire de la chambre basse, a reconnu que la sécurité des Congolais demeure une priorité nationale et, par conséquent, l’Etat devra y faire face.

« Les parlementaires que nous sommes, saluons l’engagement des forces de défense et de sécurité, notamment la Direction générale de la sécurité présidentielle et la Garde républicaine, dans les actions visant à éradiquer la violence urbaine et à rétablir dans nos cités quiétude et paix », a-t-il indiqué.

Tous deux, comme dans un chassé-croisé, ont dénoncé l’ampleur prise par la délinquance au sein de la jeunesse Congolaise, transformant le quotidien de l’ensemble des populations en un enfer à ciel ouvert. Selon eux, les groupes de jeunes, dont la plupart à peine sortis de l’enfance, que l’on nomme dans un vocabulaire tristement évocateur ”Bébés noirs” ou ”Kulunas”, s’illustrent depuis un certain temps par des actes de barbarie insensibles : pillages, attaques à la machette, intimidations collectives, assassinats. Ils sèment la peur là où la vie devait respirer, installent la loi du plus fort là où doit régner la rigueur de la République.

Pierre Ngolo, formel dans ses propos, a refusé de se montrer tolérant face à un phénomène, selon lui, choquant et intolérable qui ne saurait être banalisé.

« Ce n’est pas seulement le problème de sécurité, il est révélateur d’un effondrement plus profond ; celui du lien social, de l’autorité éducative et des structures de prévention, » estime-t-il.

Dans son discours devant ses collègues sénateurs, il a appelé à une réponse globale, ferme mais juste ; immédiate et durable pour protéger les citoyens Congolais, car c’est le premier devoir de l’Etat.

Les éléments de la Direction générale de la sécurité présidentielle (DGSP) et de la Garde républicaine (GR) sont entrés en action, récemment, pour réprimer les écuries des délinquants dits « bébés noirs » et « kulunas » qui sèment la terreur à Brazzaville et sa banlieue.

L'opération est saluée par la population qui souhaite qu’elle tienne dans la durée pour mettre définitivement ces bandits de grand chemin hors d’état de nuire.

Le terme « Kuluna », qui veut dire grand banditisme urbain en lingala, désigne ces jeunes gens organisés en bande de hors-la-loi, incontrôlables qui ont pour objectif de voler et de faire du mal avec des armes blanches, généralement des machettes, couteaux et pierres…

Ces jeunes justifient leurs forfaits par le fait qu'ils n'ont pas de travail, et se tournent donc vers ces exactions et crimes. Ils n'ont pas d'état d'âme, ces jeunes qui sèment la désolation et la panique dans toute la ville de Brazzaville.

La plupart de ces jeunes sont des récidivistes qui ont déjà fait à plusieurs reprises la prison. Mais dès qu'ils sortent, ils recommencent les actes de grand banditisme en s'attaquant aux honnêtes citoyens.

Jean-Jacques Jarele SIKA / source : Les Défis du Congo

Créé le 2025-10-16 08:09:11

Congo – RDC : Brève visite à Brazzaville du Président Tshisekedi

Le Président de la République Démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a effectué, le 14 octobre 2025, une visite de travail de 24 heures à Brazzaville. A cette occasion, le chef de l’Etat de la RDC a eu des entretiens en tête-à-tête avec son homologue Congolais Denis Sassou Nguesso. Des questions d’intérêts communs ont été au centre de leurs échanges.

Arrivé dans la capitale congolaise, Brazzaville, voisine de Kinshasa en fin de matinée du mardi 14 octobre 2025 à bord du bateau, battant pavillon RDC, le Président de la République Démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a été accueilli au Beach de Brazzaville par le ministre d’Etat, ministre de l’Aménagement du Territoire et des Grands Travaux ; Jean-Jacques Bouya.

Le programme du séjour Brazzavillois du Président Tshisekedi a été marqué par des entretiens avec son homologues Congolais Denis Sassou Nguesso sur des questions diverses. Sur le plan sécuritaire, les deux hommes d’Etat se sont appesantis sur la sempiternelle situation à l’Est de la République Démocratique du Congo et sur les différentes initiatives en cours, a l’instar du processus de Doha dans l’Etat du Qatar et celui de Washington aux Etats-Unis d’Amérique. Initiatives qui bénéficient d’un soutien effectif et appuyé de Denis Sassou Nguesso. Sur le plan bilatéral, Denis Sassou Nguesso et Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo se sont félicités des bonnes relations d’amitié et de coopération entre Brazzaville et Kinshasa et ont plaidé pour leur raffermissement.

Par ailleurs, le volet des infrastructures a également été abordé, a l’instar du projet route-rail sur le fleuve Congo, qui va relier les deux capitales les plus rapprochées du monde : Brazzaville et Kinshasa ; mais aussi, les suites de l’accord de coopération sur la Boucle de l’amitié énergétique entre les deux Congo et l’Angola, signé en décembre 2021 à Brazzaville. Ceci a donc constitué le chronogramme de la rencontre entre les deux personnalités.

Le Président de la République Démocratique du Congo, profitant de son séjour à Brazzaville, est allé se recueillir devant la dépouille d'Alain Roger Koumou Obambi, PDG de la société Hold Trading Engineering, arraché tragiquement à la vie, dans la nuit du 24 au 25 septembre de cette année. Le recueillement s'est déroulé au domicile du frère-aîné du défunt à Mpila.

Il a par la suite assisté à la messe de requiem, dite en la Basilique Sainte-Anne du Congo de Poto-poto, accompagné de son homologue Sassou Nguesso, puis se sont inclinés devant la dépouille de l’illustre disparu pour un ultime hommage.

Le bref séjour du Président de la RDC s’est achevé en début de soirée du même mardi 14 octobre 2025, rentrant à Kinshasa toujours par le Beach de Brazzaville.

Photos : DR 

VALDA SAINT-VAL/ Les Echos du Congo-Brazzaville/ Source : Presse présidentielle

 

Créé le 2025-10-15 19:25:42

Congo – Justice : Comparution de deux présumés trafiquants de produits de faune à Owando et à Impfondo

En ce qui concerne le trafic des produits fauniques, deux audiences sont prévues les 15 et 16 octobre 2025. L’une au Tribunal de Grande Instance d’Owando, dans le département de la Cuvette, puis l’autre, à Impfondo, dans le département de la Likouala. Ces audiences portent toutes sur les affaires liées au braconnage donc, à la délinquance faunique.

La première affaire est celle concernant un individu interpellé, le 29 novembre 2024 à Owando, chef-lieu du département de la Cuvette. L’individu avait été pris en flagrant délit de détention, circulation et tentative de commercialisation de trois (3) pointes d’ivoire, représentant deux éléphants tués, espèce animale intégralement protégée par la loi. Ce dernier aurait ramené ces pointes d’ivoire d’Etoumbi, un district du département de la Cuvette-Ouest. Ivoires gardés en toute discrétion et sécurité à Owando, par cet individu, en vue de les vendre. L’audience portant sur cette affaire est ainsi prévue pour ce mercredi 15 octobre 2025 au Tribunal de Grande Instance d’Owando.

La deuxième audience attendue pour le jeudi 16 octobre au Tribunal de Grande Instance d’Impfondo, intéresse une dame interpellée le 25 août dernier. Elle est poursuivie pour des délits de détention, circulation et tentative de commercialisation de deux peaux de panthère, d’une grande quantité d’écailles et griffes de pan ou pangolin géant à Impfondo dans la Likouala.

Les interpellations de ces deux présumés délinquants fauniques avaient conjointement été réalisées par les éléments de la Gendarmerie nationale et des Eaux et Forêts, appuyés techniquement par le Projet d’appui à l’Application de la Loi sur la saune sauvage (PALF). Les prévenus s’exposent à des peines allant jusqu’à cinq ans d’emprisonnement ferme maximum, assortis d’une amende dont le plafond est de cinq millions (5.000.000) de F.CFA pour chacun, suivant la loi.

Les ivoires, les peaux de panthère et les écailles de pangolin sont des trophées provenant d’une espèce animale intégralement protégée en République du Congo par la loi 37-2008 du 28 novembre 2008 sur la faune et les aires protégées.

« L’importation, l’exportation, la détention et le transit sur le territoire national des espèces animales intégralement protégées, ainsi que leurs trophées sont strictement interdits, sauf dérogation spéciale de l’administration des Eaux et Forêts pour les besoins de la recherche scientifique ou à des fins de reproduction », dispose l’article 27 de cette loi.

Le trafic des produits fauniques met à mal la lutte pour la protection des espèces animales en voie d’extinction. La disparition des espèces comme l’éléphant, la panthère, le pangolin, constitue un danger pour la biodiversité.

Conscient de ce fait, les contrevenants à la loi au Congo sont sanctionnés.

VALDA SAINT-VAL/ Source : PALF

Créé le 2025-10-15 11:17:25

Le Congo doit transformer la richesse du sol en richesse du peuple, assure l’économiste et observateur des politiques publiques Charles Abel Kombo (Interview)

Riche en pétrole, en forêts et en minerais, le Congo dispose de tous les leviers pour devenir l’une des économies les plus dynamiques du continent. Pourtant, la prospérité demeure encore inégalement répartie. Dans son article intitulé « Le Congo à la croisée des richesses : transformer le pétrole en prospérité durable », Charles Abel Kombo plaide pour une évolution du modèle économique national : il ne s’agit plus seulement de produire et d’exporter, mais de transformer, diversifier et investir dans l’avenir. Rencontre avec un économiste chevronné qui invite à consolider les acquis et à renforcer la résilience du développement congolais.

Les Echos du Congo-Brazzaville (L.E.C.B) : Vous écrivez que le Congo est « à la croisée des richesses ». Que signifie cette expression ?

Charles Abel Kombo (C.A.K) : J’ai voulu traduire une idée simple : le Congo n’est pas un pays pauvre, c’est un pays à fort potentiel. Nous disposons de ressources naturelles considérables — pétrole, forêts, minerais — mais nous devons encore les transformer pleinement en moteur de développement durable. Être « à la croisée des richesses », c’est être au moment du choix : poursuivre la dépendance aux revenus pétroliers ou amorcer un tournant productif et humain. C’est un moment charnière pour préparer la place du Congo dans l’Afrique émergente de demain.

L.E.C.B : Les derniers indicateurs économiques montrent une reprise : 2,6 % de croissance en 2024 et un redressement du secteur non pétrolier. Peut-on parler de résilience ?

C.A.K : Oui, il s’agit d’un signal encourageant. Ce rebond, porté par l’agriculture, les services et l’investissement public, illustre la capacité d’adaptation du pays. Mais cette croissance doit désormais devenir plus structurelle et inclusive, capable de créer de l’emploi, d’augmenter les revenus et de réduire la pauvreté. L’enjeu, c’est de consolider les bases de cette reprise pour qu’elle profite durablement à l’ensemble de la population.

L.E.C.B : Vous écrivez que la dépendance pétrolière est « psychologique » autant qu’économique. Comment l’entendre ?

C.A.K : C’est une manière de dire que la dépendance au pétrole ne relève pas seulement des finances publiques, mais aussi d’une certaine culture économique. Le pétrole a longtemps été perçu comme la principale source de prospérité nationale. Mais aujourd’hui, il s’agit d’apprendre à diversifier les moteurs de croissance, à encourager la production locale et l’innovation. C’est un changement de regard, pas une rupture : faire du pétrole un levier parmi d’autres, au service d’une économie plus équilibrée.

L.E.C.B : La Banque mondiale évoque la nécessité de repenser la gouvernance du « capital global ». Que recouvre ce concept ?

C.A.K : Le « capital global » désigne l’ensemble des richesses d’un pays : le capital produit (infrastructures, industries), le capital humain (éducation, santé, compétences) et le capital naturel (forêts, minerais, biodiversité). Le défi consiste à mieux articuler ces trois dimensions : investir dans les hommes, valoriser la nature et rentabiliser les infrastructures. C’est ce que j’appelle la réconciliation des capitaux. Une gestion intégrée, prudente et équilibrée de ces ressources est la clé d’un développement harmonieux.

L.E.C.B : Quels sont, selon vous, les leviers prioritaires pour renforcer cette dynamique ?

C.A.K : Trois leviers me paraissent essentiels. D’abord, la création d’un fonds souverain de stabilisation pour lisser les revenus pétroliers et soutenir les investissements productifs. Ensuite, l’investissement dans l’éducation, la formation et la santé, car le capital humain est la première richesse d’une nation. Enfin, la valorisation du capital naturel, à travers la diplomatie verte et la finance climatique, qui offrent de nouvelles opportunités pour le pays. Ces trois axes — stabilité, savoir, durabilité — peuvent solidement ancrer la prospérité congolaise.

L.E.C.B : Vous insistez également sur la transparence et la participation citoyenne. Pourquoi sont-elles déterminantes ?

C.A.K : La bonne gouvernance est la condition de la confiance et de la crédibilité. La transparence budgétaire, la redevabilité et l’implication des acteurs de la société civile ne s’opposent pas à l’action publique, elles la renforcent. Lorsqu’un État agit dans la clarté, il attire davantage de partenariats et d’investissements. La gouvernance, c’est en somme le socle de la transformation durable.

L.E.C.B : Lorsqu'un État agit dans la clarté, il attire davantage de partenaires et d'investissements. Le Congo Brazzaville peut être un cas d'école dans la sous-région Afrique centrale ?

C.A.K : Oui, le Congo peut relever le défi de la transparence et de la bonne gouvernance. Le pays a déjà montré sa capacité à entreprendre des réformes importantes et à dialoguer avec ses partenaires internationaux. L’enjeu, aujourd’hui, est d’inscrire la transparence dans la durée, comme une culture de gestion publique partagée à tous les niveaux. La transparence est avant tout un facteur de confiance. Elle renforce la crédibilité des institutions, attire les investisseurs et soutient la stabilité économique. En poursuivant sur cette voie, le Congo peut consolider son image de pays réformateur et devenir une référence régionale en matière de gouvernance responsable.

L.E.C.B : Le Congo Brazzaville possède les atouts nécessaires aujourd'hui pour assurer son véritable développement économique, une position géographique stratégique, des ressources naturelles, une économie minière prometteuse, des hommes formés. Ce piétinement décrié ici et là peut être lié à la mal gouvernance ? Si oui que faire pour que demain soit meilleur qu'aujourd'hui ?

C.A.K : La gouvernance est un levier essentiel pour surmonter les difficultés, mais elle doit s’appuyer sur la cohérence des politiques publiques et la confiance entre l’État et les citoyens. Une bonne gouvernance, c’est avant tout une vision partagée et une exécution rigoureuse des réformes engagées. Le Congo dispose des ressources humaines et naturelles nécessaires pour réussir. Ce qu’il faut, c’est de la continuité, de la constance et de l’exemplarité dans l’action. La transparence et la responsabilité ne sont pas seulement des valeurs, ce sont des outils de performance publique. C’est dans cet esprit que le pays pourra transformer son potentiel en résultats durables et visibles pour tous.

L.E.C.B : Votre formule « transformer la richesse du sol en richesse du peuple » est devenue emblématique. Que signifie-t-elle concrètement ?

C.A.K : Elle résume l’esprit de tout développement. Extraire du pétrole ou du bois, c’est une étape ; mais les convertir en infrastructures, en entreprises, en emplois qualifiés, c’est cela le progrès. La richesse prend tout son sens lorsqu’elle crée de la valeur ajoutée pour la société. Cela suppose d’encourager la transformation locale, de soutenir les PME et de moderniser les institutions pour stimuler les chaînes de valeur nationales. Bref, faire circuler la richesse du sol vers la société.

L.E.C.B : Vous concluez en appelant à « oser la transformation durable ». Est-ce un défi technique ou politique ?

C.A.K : Les deux, mais surtout politique. Toute réforme économique demande vision, cohérence et continuité. Le Congo possède les atouts nécessaires : des ressources, des talents, une position géographique stratégique. Il s’agit désormais de poursuivre les efforts engagés, d’amplifier la diversification et d’ancrer les réformes dans le long terme. C’est un défi collectif, moral et historique. Comme le rappelait John Maynard Keynes dans Les perspectives pour nos petits-enfants, il faut savoir penser l’avenir dès aujourd’hui.

Propos recueillis par Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photos : DR

Créé le 2025-10-15 10:37:49

Cameroun – Élection Présidentielle : Issa Tchiroma Bakary assure avoir gagné et demande aux autorités de respecter le choix des votants

Les camerounais étaient appelés aux urnes pour la présidentielle du 12 octobre. À l’issue du scrutin et en attentant la proclamation des résultats officiels, l'ex ministre de la communication, de l'emploi et du transport Issa Tchiroma Bakary s'est exprimé de manière très claire dans la nuit, pour revendiquer sa victoire. « Je veux le dire avec gravité et simplicité : le peuple a choisi. Et ce choix doit être respecté », a-t-il dit dans une déclaration dont nous publions un extrait.

Prenant la parole, le candidat Issa Tchiroma Bakary s'est exprimé avec assurance, parlant d'une victoire acquise.

« J’appelle toutes les institutions, toutes les autorités administratives, tous les responsables à ne pas se rendre ennemis du peuple qu’ils sont censés servir. Le temps de la peur, des manipulations et des faux calculs est révolu. Le seul camp qui compte aujourd’hui, c’est celui du Cameroun.

À nos forces de défense et de sécurité, je rends hommage pour votre loyauté. Je vous appelle à rester du côté de la République et de la paix. Ne laissez personne vous détourner de votre mission sacrée : protéger le peuple, et non un pouvoir.

À la jeunesse du Cameroun, je dis : l’avenir vous appartient.

À nos enseignants, à nos travailleurs, à nos paysans, à nos soldats, à nos journalistes, à notre diaspora, je redis : vous avez tenu bon, et vous avez gagné.

Ensemble, nous allons tourner la page. Ensemble, nous allons réconcilier notre Nation, refonder nos institutions et ouvrir le chemin d’un avenir juste, digne et fraternel.

Dans les jours qui viennent, je partagerai avec vous un rapport détaillé de vos votes par région, tel que compilé à partir des résultats affichés publiquement, conformément à l’article 113 du code électoral, dans les bureaux de vote nationaux et dans la diaspora. Ces résultats m’ont profondément ému : ils montrent que cette victoire dépasse ma personne. Elle est une sanction claire du régime en place et un plébiscite en faveur d’un changement immédiat, car la victoire est écrasante.

Mes chers compatriotes, le monde entier nous regarde. L’histoire nous observe. Soyons à la hauteur de ce moment. Nous demandons au régime en place de faire preuve de grandeur et d’honorer la vérité des urnes par un geste attendu : ce coup de fil de félicitations qui démontrera la maturité politique de notre Nation et la force future de notre démocratie.

Aujourd’hui commence une nouvelle ère.

Celle du changement . »

Huit millions de Camerounais ont voté dimanche pour une élection présidentielle à un tour dans laquelle le président Paul Biya, 92 ans dont 43 au pouvoir, partait grand favori. Face à lui 11 candidats (neuf après le désistement de deux en faveur d’autres), étaient en lice dont son ancien ministre Issa Tchiroma Bakary.

Le scrutin s'est déroulé "sans incidents majeurs" a déclaré le ministre de l'Administration territoriale lors d'une conférence de presse dimanche soir.

Paul Atanga Nji a réitéré sa "mise en garde" à l'encontre des candidats ou des plateformes qui annonceraient des résultats avant le Conseil constitutionnel : "C'est la ligne rouge à ne pas franchir," a-t-il insisté.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-10-14 11:59:00

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