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  • CONGO - Santé : Le Programme National de Lutte contre le Sida vient d’acquérir un nouveau siège

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  • Le déclin du tissu familial congolais (Par Jean-Jacques Jarele Sika)

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Congo – Santé : Lancement de la stratégie de coopération de l’OMS avec le Congo (2025-2028) : Un engagement renouvelé pour la santé et le bien-être de toutes les populations congolaises

La République du Congo a procédé au lancement de la stratégie de coopération 2025-2028 avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le 5 décembre 2025 au Centre International de Conférence de Kintélé. Cette cérémonie a été patronnée par le ministre de la Santé et de la Population du Congo, le Professeur Jean-Rosaire Ibara, qui avait à ses côtés, son homologue de la Défense nationale, Charles Richard Mondjo, du Représentant résident de l’OMS au Congo, le docteur Vincent Dossou Sodjinou, du Directeur régional par intérim de l’OMS pour l’Afrique, le docteur Chikwé Ihekweazu, de Madame la représentante de l'UNESCO, de la Députée et Maire de la Commune de Kintélé, Madame Stella Mensah Sassou Nguesso. En présence de Monsieur l'inspecteur général de la Santé, des représentants de l'agglomération bilatérale et multilatérale et des directeurs généraux des structures de la Santé. Ce nouveau cadre vise à promouvoir le bien-être des populations à travers un système de santé performant et résilient, accessible à tous.

A travers cette stratégie d Coopération sanitaire, le gouvernement de la République du Congo s'engage pleinement dans la mise en œuvre de celle-ci. Ce dernier émet un souhait de mettre en œuvre des priorités définies dans ce cadre stratégique, notamment, le renforcement des infrastructures, en améliorant la qualité des soins, en soutenant la prévention et en consolidant les ressources humaines, financières et matérielles du secteur public et privé dans le domaine de la santé. Alignés sur les priorités sanitaires du PND (plan national de développement) de la politique nationale de santé 2018-2030, du plan national de développement sanitaire 2023-2026 ainsi que du plan cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable, cette stratégie repose sur quatre axes prioritaires.

« Cette stratégie s'attribue principalement autour de quatre priorités stratégiques majeures qui seront développées tout à l'heure. La présente stratégie de coopération de l'OMS avec le Congo est un cadre stratégique conçu pour répondre aux priorités sanitaires et de développement définies par le gouvernement. Elle favorisera l'atteinte des objectifs stratégiques du 14e programme général du travail de l'OMS ainsi que la progression de notre pays vers l'atteinte des objectifs de développement durable en 2030 », a décrit le Représentant résident de l’OMS au Congo, le docteur Vincent Dossou Sodjinou.

« L'élaboration de cette stratégie est l'aboutissement d'un processus conjoint et participatif de parties prenantes. L'élaboration de cette stratégie reprend à l'exigence d'une planification axée sur l'impact afin de garantir à tous les Congolais un meilleur accès à la santé et au bien-être. A cette occasion, l'OMS a réaffirmé son engagement aux côtés du gouvernement congolais.

L'Organisation mondiale de la santé demeure engagée. Conformément à son mandat à promouvoir, garantir et protéger la santé aux bénéfices de toutes et de tous, sans exclusive dans le contexte actuel marqué par les effets du changement climatique, la crise humanitaire complexe et les effets de la récente pandémie de la COVID-19. L'OMS reste déterminé à renforcer l'équité en santé, la résilience du système de santé, la santé dans toutes les politiques ainsi qu'à promouvoir ses valeurs dont le principe de ne laisser personne du côté », a ensuite signifié Monsieur le Représentant résident de l’OMS au Congo.

« La cérémonie également permet de présenter le processus d'élaboration de cette stratégie de coopération pays avant d'ouvrir des échanges sur les conditions de sa mise en œuvre. A travers cette priorité stratégie, cette coopération constitue un outil essentiel pour renforcer la coordination et le dialogue autour des politiques de santé. Sa mise en œuvre représente une opportunité majeure d'améliorer durablement l'état de santé et le bien-être des populations congolaises », a souligné le docteur Vincent Dossou Sodjinou.

Cependant, le ministre congolais de la Santé a détaillé les spécificités et l’intérêt de cette stratégie de Coopération de l’OMS avec le Congo, de 2025 à 2028.

« Pour notre pays, cette stratégie constitue un outil central qui améliore la planification, la coordination et l'évaluation des interventions sanitaires. La stratégie de coopération du n'est pas seulement une technique, elle est aussi un engagement politique et opérationnel partagé pour transformer durablement notre système de santé. C'est pourquoi le gouvernement de la République, sous la coordination de Monsieur Anatole Collinet Makosso, Premier ministre, chefs du gouvernement, et sous la très haute impulsion de Son Excellence Monsieur. Denis Sassou Nguesso, Président de la République, chef de l'État, s'engage à mettre en œuvre des priorités définies dans ce cadre stratégique, notamment en renforçant les efforts futurs, en améliorant la qualité des soins, en soutenant la prévention et en consolidant les ressources humaines, financières et matérielles du secteur privé public et privé de la santé », a expliqué Jean-Rosaire Ibara.

« L'année 2025 va bientôt s'achever. On nous rappelle que le monde a radicalement changé face au plan démographique, épidémiologique et environnemental, avec des profondes répercussions sur les états de la santé, le bien-être des populations et des écosystèmes sanitaires partout dans le monde. En République du Congo, malgré des efforts concentrés par le gouvernement de la République pour la gestion des ressources humaines, la construction des infrastructures sanitaires, l'accès équitable aux soins de qualité, la situation sanitaire de notre pays reste trop haute », a signifié en substance le ministre congolais de la Santé.

La stratégie de coopération entre l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et la République du Congo est le cadre stratégique structurant qui guide l'ensemble des appuis que l’OMS apporte à notre pays.

VALDA SAINT-VAL/Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-12-06 20:19:26

Congrès Fédéral du PCT Pointe-Noire du 6 au 7 décembre 2025

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JJS / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-12-05 10:16:56

La RDC et le Rwanda ont signé à Washington un accord de paix historique destiné à mettre fin à la guerre

La République Démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda ont signé jeudi 4 décembre 2025 à Washington un accord de paix historique destiné à mettre fin à la guerre et à ouvrir des nouvelles perspectives de coopération régionale. Cette cérémonie s'est tenue sous l'égide du Président américain, Donald Trump.

« La République Démocratique du Congo prend ici l’engagement solennel de mettre en œuvre, en toute sincérité, l’ensemble des obligations qui découlent de ces Accords. Nous le ferons avec sérieux, avec rigueur et avec le souci constant de la paix, de la sécurité de nos populations, de l’unité et de l’intégrité de notre territoire. Nous espérons, avec le même sérieux, que la République du Rwanda respectera, elle aussi, pleinement la lettre et l’esprit des engagements pris », a déclaré le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Soutenu par le Rwanda, le M23 contrôle aujourd’hui une portion stratégique du territoire congolais, à l’image de sa prise de contrôle des deux principales villes de la région : Goma, fin janvier, puis Bukavu, quelques semaines plus tard.

Depuis, les combats se déplacent plus au sud, tandis que la province voisine de l’Ituri est livrée à une constellation d’autres groupes armés.

Malgré les sommets successifs et les accords en cascade, sur le terrain, les combats continuent d’effacer les promesses.

Les populations fuient, les camps débordent, les routes sont coupées,  la situation humanitaire demeure catastrophique.

Parallèlement, les violations des droits de l’homme de part et d’autre se poursuivent. Mais le cœur du problème est ailleurs : l’exploitation illégale des ressources naturelles (or, coltan, cobalt) dont regorge l’est de la RDC par les milices, trafiquants et acteurs transfrontaliers, qui utilisent ensuite ces revenus pour alimenter l’économie de guerre.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-12-05 09:33:12

Guinée-Bissau : l’ex-président Embaló, renversé par un coup d’État, rejoint le Maroc après un passage au Sénégal et au Congo

Le président bissau-guinéen Umaro Sissoco Embaló, destitué par un coup d’État militaire, est arrivé mercredi au Maroc après avoir transité par le Sénégal et la République du Congo.

Selon des informations de la presse locale, Embaló a d’abord été conduit à Dakar à bord d’un avion spécial envoyé par le Sénégal, avant de se rendre à Brazzaville, capitale de la République du Congo, puis d’arriver à Rabat, la capitale marocaine.

Il est avancé qu’Embaló pourrait séjourner un an à Rabat, durant la période de transition en Guinée-Bissau, ou passer cette même durée au Portugal.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-12-05 08:11:07

Congo – Parti Congolais du Travail : Décès du député Jean-Enoch Ngoma Nkengué

Jean-Enoch Ngoma Nkengué, une des figures dirigeantes du Parti Congolais du Travail, a trouvé la mort par accident de la circulation, mardi 2 décembre 2025, à hauteur du péage de Loutété. Le dirigeant était en mission du Parti, prélude au 6ème congrès ordinaire qui se tiendra du 27 au 30 décembre 2025.

Jean-Enoch Ngoma, du nom intégral Jean-Enoch Ngoma Nkengué, a toujours répondu à l’appel de son parti dont il a gravi les échelons marche après marche, parti de la base.

En ce mardi 2 décembre, il se rendait à Madingou, chef-lieu du Département de la Bouenza, pour superviser le congrès fédéral du P.c.t (Parti congolais du travail) dans ce département.

Ces rencontres sont le cadre d’amendement et d’adoption des documents préparatoires au congrès, des propositions de motions mais aussi de désignation des congressistes devant constituer la délégation départementale, selon les quotas alloués.

Hélas, le sort en avait décidé autrement. Le chemin de Madingou, pourtant si près sera bien loin pour Jean-Enoch Ngoma, en somme, celui du non-retour. Il a trouvé brutalement la mort, dans un tragique accident de la circulation, à hauteur du péage de Loutété.

Homme de principe, forgé dans la discipline du parti, Jean-Enoch Ngoma voulait arriver dans les délais, par respect pour ces camarades qui attendaient et devaient rester sereins pour les travaux qu’il s’apprêtait à diriger.

Sur cette portion de route rectiligne qui incite à appuyer sur le champignon, la fine pluie qui arrosait l’asphalte comme des larmes prémonitoires de la nature, aura été d'un mauvais présage.

Suite à l’éclatement d’un pneu avant, qui plus est, avec les trois autres roues soumises à l’aquaplaning, rendant le véhicule hors de contrôle, la sortie de route était inévitable et le choc rude, du fait des violentes embardées.

De cet accident, Jean-Enoch Ngoma ne se relèvera pas.

Membre de la Commission contrôle et vérification du Secrétariat permanent du P.c.t, conseiller municipal et départemental de Brazzaville, Jean-Enoch Ngoma a occupé plusieurs fonctions durant sa carrière politique qu’il avait démarré à l’U.j.s.c (Union de la jeunesse socialiste congolaise). C’est au sein de cette organisation juvénile, que lui, l’enseignant de français fourbi ses armes politiques.

De Kinkala d’où il est parti, parrainé par des doyens tels Edgard Diafouka Bambéla ou Godefroy Dominique Sala, Jean-Enoch Ngoma preste au département de la Presse, Propagande et Information.

L’UJSC sort du congrès de 1981 et son action repart avec plus d’Allant. À la division Journal, le doyen Joseph Ndzioss prend Jean-Enoch Ngoma sous son aille, tant ses qualités forcent l’admiration.

L’émulation est saine et l’équipe compte des noms aussi prestigieux les uns que les autres. Martin Badeh, Philippe Axel Ekemi, Ekiaye-Ackoly Wamene, Philippe Mboungou Ndamba, Bernadette Biahomba, Émile Awoué, Auguste Kinzonzi Kitoumou, Lellas Nzolani, Denis Atsango, Eugenie Ngouissani, Bertrand Massamba, Bonne Année Matoumona, Naouam Mahoungou Moundélé et bien d’autres…

Sa maitrise de l’outil politique et ses qualités rédactionnelles emmènent Jean-Enoch Ngoma à prendre la tête de la division Presse écrite. Il a la responsabilité de la production du journal « Jeunesse et révolution », l’organe d’information de la Jeunesse congolaise.

Pourtant sa polyvalence en matière journalistique, dont il tient les bases, de sa formation en Lettres modernes, le conduit à présenter également les versions radio ou télé de ‘’Jeunesse et Révolution’’ et même ‘’Le télex de la Jeunesse’’, l’éditorial politique du Comité central de l’UJSC. La règle voulait qu’en cas d’absence d’un chef de division, seul un autre chef de division devait le remplacer à la présentation, les chefs de section et autres collaborateurs assurant les reportages et autres sujets meublant l’émission, actant en cela l’horizontalité de l’intérim.

Aux côtés d’Émile Awoué, Bonne Année Matomona et Jean-Baptiste Yéké-Kokolo, tous chefs de division, (tous décédés) Jean-Enoch Ngoma plaidât auprès du chef de département Godefroy Dominique Sala, pour que les chefs de section dont le rendu était louable accèdent également à la présentation des émissions le cas échéant, afin de se faire et se parfaire.

Cela donnât l’opportunité à des jeunes tels Pierre Makita, Saturnin kokolo Kouanga, Eugenie Ngouissani, François Itari Morenho ou encore Benoît Bikindou, d’assurer la présentation des émissions ‘’Jeunesse et Révolution’’ en toutes versions, ainsi que le ‘’Télex de la Jeunesse’’.

Sur le plan sportif, Jean Enoch Ngoma dirigeait depuis quelques années la Fédération congolaise de jeu de dames.

Reçu le 22 avril dernier à Brazzaville, par le président du Sénat, Pierre Ngolo, lors de la présentation du champion et du vice-champion de la Coupe d’Afrique de jeu de dames, disputée en novembre 2024, à Ouagadougou au Burkina Faso, il disait qu’il fallait désormais compter sur cette discipline au Congo.

Né en 1957, à Brazzaville Jean-Enoch Ngoma a intégré la Parti Congolais du Travail à 20 ans.

Membre de la Commission contrôle et de vérification du Secrétariat permanent, Préfet du Pool, secrétaire général de la mairie de Brazzaville, premier vice-président du Conseil municipal et départemental de Brazzaville, député, dans son parcours politique, Jean-Enoch Ngoma s’est construit par la force de son abnégation et sa fidélité à la ligne du Parti congolais du Travail.

Un parti auquel il a consacré sa vie, un parti pour lequel il a donné sa vie.

Vas, Jean Enoch Ngoma ! Avec ta mort, c’est notre département, cette famille que nous constituons qui s’amoindrit encore un peu plus.

Vas, Grand frère ! Par-delà nos larmes et cette douleur qui nous étreint, nous saluons ta grandeur d’âme et ton sens du devoir.

Adieu Yaya.

Benoît BIKINDOU/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-12-04 13:46:43

Congo - Santé : L’approche ''Mavimpi Ya Mboté'' marque un tournant important : 19 centres de santé intégrés viennent d’être certifiés, renforçant la qualité des soins pour les mères, les nouveau-nés et les enfants

Brazzaville, le 1er décembre 2025 – L’approche ''Mavimpi Ya Mboté'', lancée en République du Congo il y a trois ans pour améliorer la qualité des soins maternels et infantiles, franchit une étape clé avec la certification, le 27 novembre 2025, de 19 nouveaux centres de santé intégrés. Avec des résultats probants et une mobilisation accrue des acteurs de santé, le programme appelle désormais à son extension à l’échelle nationale. Cette approche ''Mavimpi Ya Mboté'' est un catalyseur d’excellence, pour l'amélioration de la qualité des soins pour les mères, les nouveau-nés et les enfants, franchit une étape clé avec la certification de 19 nouveaux centres de santé intégrés.

L’approche ''Mavimpi Ya Mboté'' vise à garantir à chaque mère et à chaque nouveau-né des soins de santé primaires de qualité, conformément aux principes aux Déclarations d’Alma-Ata (1978) et d’Astana (2018), textes fondateurs en termes de promotion des soins de santé primaires. ''Mavimpi Ya Mboté'' repose sur une culture d’excellence et de l’implication des communautés, en renforçant le premier niveau de contact entre les familles et le système de santé. Cette approche est le fruit d’une collaboration étroite entre le Gouvernement, l’UNICEF et ses partenaires dont l’Alliance Gavi et le Gouvernement du Canada. L’appui central des deux partenaires témoigne d’une vision partagée : sauver des vies et garantir la santé des mères et des enfants, tout en consolidant les bases d’un système de santé résilient.

En dix-huit mois, la performance moyenne des dix districts sanitaires engagés dans l’approche ''Mavimpi Ya Mboté'' est passée de 48,9 % à 76,6 %. Cette progression illustre la mobilisation des équipes et la pertinence de l’approche qui se traduit aujourd’hui par la certification de 19 nouveaux centres de santé intégrés répartis dans les districts sanitaires de Pointe-Noire et de Brazzaville. Ces certifications marquent une avancée décisive vers des soins de qualité pour tous et témoignent d’une transformation dans la manière dont les services de santé sont désormais délivrés.

La consolidation de ''Mavimpi Ya Mboté'' s’accompagne d’une dotation stratégique au ministère de la Santé et de la Population : deux canots rapides pour le déplacement sur le corridor fluvial, quatre véhicules utilitaires, ainsi que des intrants essentiels en santé et nutrition, pour une valeur totale de 432.000.000 F.CFA. Ces équipements permettront d’améliorer l’accès des populations aux soins, notamment dans les zones enclavées, et de renforcer la capacité des équipes à répondre efficacement à leurs besoins.

Fort des résultats obtenus, le Ministère de la Santé et la Population et l’UNICEF appellent à l’institutionnalisation et au passage à l’échelle nationale de ''Mavimpi Ya Mboté''. La nécessité d’une telle expansion repose sur un principe simple : Chaque district sanitaire, chaque communauté doit bénéficier de la même qualité de soins. En outre, cette mise à l’échelle contribuera directement à l’atteinte des Objectifs de Développement Durable, notamment l’ODD 3 sur la santé et le bien-être.

« J’ai été impressionnée par l’engagement et la compétence des équipes de santé rencontrées dans les centres appliquant l’approche ''Mavimpi Ya Mboté'' », déclare Mariavittoria Ballotta, Représentante de l'UNICEF en République du Congo. « Les témoignages de mères confirmant que cette approche a sauvé la vie de leurs enfants sont une preuve concrète de son impact », a-t-elle soutenu.

Crédit photo : UNICEF

VALDA SAINT-VAL/Les Echos du Congo-Brazzaville/Source : UNICEF-Congo

Créé le 2025-12-03 22:42:55

Paris : Ferre Gola annonce un concert unique à l’Accor Arena en avril 2026, un rendez-vous historique à ne surtout pas manquer !

Ferre Gola, véritable icône de la rumba congolaise, va électriser la grande salle du 12e arrondissement de la Ville lumière le samedi 4 avril 2026.

« Je suis de retour dans la Ville Lumière, à Paris. Le 04 avril 2026, l’Accor Arena ne sera plus une salle, mais un royaume où nous allons faire trembler chaque note, chaque cœur », a écrit l’artiste sur son compte X.

Prévente : 05 décembre dès 10h.

Ouverture générale de la billetterie : 09 décembre à 10h.

Un rendez-vous historique à ne surtout pas manquer !

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : Dr

Créé le 2025-12-03 10:51:34

Brice Itoua encense le séjour du Président Denis Sassou-N’Guesso qui selon lui donne au Congo une image extraordinaire

Dans une interview exclusive sur la chaine CPC Tv, le conseiller départemental et municipal (PCT) de Pointe-Noire, Brice Itoua, décryptant le séjour du Président de la République à Pointe-Noire, dans le Kouilou, dans le Niari, dans la Lékoumou, dans la Sangha et dans la Cuvette-Ouest, a mis en évidence des aspects spécifiques, comme les progrès accomplis par Denis Sassou-N’Guesso, la vision du leadership, ou l'impact sur les citoyens congolais.

Brice Itoua a félicité,  avec force et détermination,  le numéro un congolais pour toutes ses réalisations et notamment ses initiatives courageuses sur plusieurs dossiers sociaux et économiques et demande aux congolais de demeurer fidèle à son vote en mars prochain.

« Il a énormément fait pour son pays et nous devons être à ses côtés », a martelé Brice Itoua.

Guerrier. C’est l’adjectif qui vient lorsqu’on rencontre Brice Itoua au débit mitraillette, capable, avec un plaisir évident, de vous défendre, avec luxe et détails et une clarté biblique, en quelques minutes, la vision du Président congolais, Denis Sassou N’Guesso, celle de contribuer, sans économiser le moindre effort, à amener le Congo le plus loin possible sur le chemin du développement.

Cliquer sur la photo pour lire la vidéo

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-12-02 19:51:04

Congo – Tourisme : Le parc hôtelier congolais s’agrandit

Le Président de la République, chef de l’Etat, Denis Sassou-N’Guesso a inauguré, ce 2 décembre 2025 l’hôtel Kempinski à Brazzaville, avec à ses côtés, le Cheick Abdullah Al-Othman, vice-président de Al-Othman Holding (société familiale fermée de l’Arabie saoudite, fondée en 1967, qui gère un portefeuille diversifié d’entreprises dans divers secteurs). Ce, en présence des membres du gouvernement, des autorités politiques et administratives et des forces vives de la Nation. Bâtit sur une superficie de 30.000 m2, ce nouvel établissement hôtelier, qui incarne l’élégance et le luxe, dispose de 197 chambres de haut standing et présente un confort plus qu’exceptionnelle pour une clientèle exigeante. Ce complexe est un hôtel de luxe 5 étoiles et constitue un véritable dialogue avec le majestueux fleuve Congo et trône sur ses rivages. Cette inauguration détermine que, le secteur touristique du Congo est en pleine croissance avec la venue de cet hôtel de luxe, 5 étoiles, qui s’ajoute à la chaine hôtelière, précédente, déjà existante dans notre ville capitale, miroir du pays. Le tourisme étant un secteur d’avenir, puisqu’il aide à l’emploi des jeunes.

A travers cette inauguration par le Président de la République, Denis Sassou-N’Guesso, le chef de d’Etat congolais hisse le Congo au niveau des grands pays de tourisme d’Affaires et d’accueil. Ainsi, l’ouverture de cet établissement hôtelier de luxe moderne, situé au bord du fleuve Congo, destiné à rehausser le standing et le parc hôtelier de la ville capitale.

Cet édifice de 12 étages compte 198 chambres, ainsi qu’un penthouse plus une suite royale, devra gérer plus de 1.000 emplois, ce qui caractérisera un impact socioéconomique non négligeable en ce qui concerne l’emploi des jeunes. L’hôtel Kempinski est un véritable joyau hôtelier de luxe et haut de gamme de gamme car, Brazzaville, ville capitale du Congo est une ville attractive sur le plan touristique et économique, vue sa position géographique.

Aussi, l’établissement propose-t-il un ensemble complet d’infrastructures : chambres et suites de luxe, piscines, salles de conférences et de banquets pour plus de 3.000 personnes, restaurants, loisirs, etc.

En outre, l’ouverture de l’hôtel Kempinski représente une nouvelle ère dans l’écotourisme congolais. Etape importante pour le secteur de l’hôtellerie de haut standing. En sus de l’accueil des touristes de passage à Brazzaville, l’hôtel se doit d’attirer des conférences internationales, des événements nationaux et internationaux, qui feront de Brazzaville un vrai hub des affaires et du tourisme en Afrique centrale.

Il faut signaler que, « en dehors de son rôle classique d’hébergement, l’hôtel Kempinski a l’ambition de devenir un centre d’animation touristique et culturelle, où l’on va découvrir et admirer : des expositions de l’art congolais contemporain ; les soirées musicales avec la rumba congolaise ; les dégustations gastronomiques autour des produits locaux : des conférences sur le patrimoine, un programme alléchant pour faire vivre l’établissement », a assuré Mme Lydie Pongault, ministre de l’Industrie culturelle, Touristique, Artistique et des Loisirs.

« Ce projet, cher à Monsieur le Président de la République, s’inscrit dans une vision plus large de développement touristique et d’attraction de Brazzaville, en tant que capitale accueillante et dynamique », a rappelé M. Dieudonné Bantsimba, président du Conseil départemental et municipal de Brazzaville, député-maire de la ville capitale.

A noter que le groupe Kempinski d’Arabie saoudite, est le plus ancien groupe hôtelier de luxe d’Europe, fondé en 1897. Il gère 78 hôtels et résidences cinq étoiles dans 32 pays et est reconnu pour son service personnalisé et son hospitalité luxueuse. Le groupe, membre fondateur de la Global Hotel Alliance, combine son héritage européen avec les cultures locales de ses propriétés, qui incluent des hôtels historiques, des hôtels urbains et des complexes hôteliers. La réalisation de ce projet d’installation de l’hôtel Kempinski à Brazzaville constitue une véritable dynamisation et consolidation de la coopération entre l’Arabie saoudite et la République du Congo. Le Président de la République Denis Sassou-N’Guesso, qui fait de la modernisation de nos villes, de la dotation du pays en infrastructures diverses son cheval de bataille, ne lésine pas avec les moyens pour concrétiser lesdits projets.

Le Vice-président du groupe Kempinski, Cheick Abdullah Al-Othman, a reçu une distinction honorifique de la part de la République, il a été décoré pour la circonstance par le Président de la République, chef de l’Etat.

Crédit photos : Département Communication de la Présidence de la République

VALDA SAINT-VAL/Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-12-02 14:34:38

1er décembre 2025 : VIH / SIDA, une lutte essentielle qui ne doit plus faiblir

Chaque 1er décembre, la planète se mobilise pour rappeler que le VIH/SIDA reste une réalité sanitaire et sociale majeure. En 2024, 40,8 millions de personnes vivaient encore avec le VIH dans le monde, et 1,3 million de nouvelles infections ont été enregistrées. Ces chiffres rappellent que les progrès restent fragiles, malgré une baisse globale des décès et des transmissions.

Le thème 2025 — « Surmonter les perturbations, transformer la riposte au sida » — prend une résonance particulière dans un contexte de crises successives : financements qui s’essoufflent, systèmes de santé fragilisés, inégalités persistantes dans l’accès aux soins.

C’est un signal d’alarme : la lutte contre le VIH ne peut pas être reléguée au second plan des priorités sanitaires mondiales.

En 2025, on ne meurt plus du VIH lorsque l’on a accès au traitement. Mais l’épidémie progresse là où la société abdique.

En République du Congo, la situation est tout aussi préoccupante. Avec une prévalence estimée à 3,2 % chez les adultes âgés de 15 à 49 ans en 2023, notre pays fait face à l’une des épidémies les plus généralisées de la région Afrique de l’Ouest et du Centre.

C’est pourquoi, en 2023, le Conseil national de lutte contre le VIH/Sida, les infections sexuellement transmissibles et les épidémies a élaboré un cadre stratégique national de riposte au VIH pour la période 2023- 2027 cadre s’aligne avec le Plan national de développement sanitaire 2022- 2026. Ce cadre répond également aux objectifs de développement durable, notamment les ODD 3, 4 et 5, dans la perspective de l’agenda 2063 de l’Union Africaine.

Les efforts déployés par le Gouvernement ont permis de mettre sous traitement antirétroviral 93% des personnes dépistées positives soit 38 098 de personnes en 2023. Mais il reste de nombreux défis à relever, notamment celui de la stigmatisation et de la discrimination auxquelles sont confrontées les personnes vivant avec le VIH et les populations clés, ainsi que les questions de genre.

En effet, les injustices et les inégalités sociales alimentent les épidémies. A titre d’exemple, les adolescentes et jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans ont deux fois plus de risque d’être séropositives que leurs homologues masculins.

Il est également préoccupant de constater que plus de 44% des nouvelles infections aux VIH dans notre pays sont recensées parmi les populations clés et leurs partenaires.

Cela nécessite un changement de paradigme.

La Journée mondiale du SIDA nous impose donc un devoir collectif : ne pas laisser la fatigue remplacer la solidarité, ni l’oubli remplacer la prévention.

Le 1er décembre n’est pas une cérémonie du souvenir, c’est un rappel d’action.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-12-02 12:32:51

Guinée-Bissau : le Président Embalo, renversé par une junte, est arrivé au Congo-Brazzaville

Umaro Sissoco Embalo est arrivé, samedi dernier, à Brazzaville, au Congo, "pour y rester", selon une source proche de la présidence congolaise. C'est à bord d'un jet privé affrété par les autorités congolaises que le président déchu de Guinée-Bissau est arrivé en provenance de Dakar, au Sénégal.

Il a été renversé par une junte militaire en Guinée-Bissau mercredi 26 novembre 2025.

Le Président renversé est réputé proche du Président congolais, Denis Sassou-N’Guesso, et s'est rendu à plusieurs reprises en visite à Brazzaville et à Oyo.

Pour motifs humanitaires et dans un souci d’apaisement de la situation en Guinée-Bissau, Brazzaville offre ainsi un refuge sûr à Umaro Sissoco Embalo, loin de la zone d’influence directe de la Cedeao.

Une délégation de haut niveau, conduite par le président sierra-léonais Julius Maada Bio, doit rencontrer les nouvelles autorités militaires et l’opposition pour tenter de rétablir l’ordre constitutionnel après le coup d’État survenu la semaine dernière.

Les militaires, qui ont renversé le président Umaro Sissoco Embaló et instauré un gouvernement provisoire dirigé par le général Horta Inta-a, ont interdit toutes manifestations et grèves et tout en ordonnant de réouvrir les institutions publiques.

L’opposition, dont le candidat Fernando Dias, affirme avoir remporté l’élection présidentielle, et attend de la Cédéao, la publication des résultats officiels et la protection de ses leaders.

Les Nations unies et la communauté internationale, suivent la situation avec inquiétude, dénonçant une violation des principes démocratiques et appelant à un retour immédiat à la légalité.

La Guinée-Bissau, pays déjà marqué par une longue instabilité politique et le trafic de drogue, se retrouve une fois de plus au cœur d’une crise aux enjeux cruciaux pour la stabilité de la sous-région.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-12-02 07:31:28

Oyo : Le PNUD évalue les travaux d’installation d'un incinérateur moderne de déchets biomédicaux et un laboratoire moderne de détection des maladies virales

A Oyo dans le département de la Cuvette (nord), la Représentante Résidente du PNUD au Congo-Brazzaville a eu des séances de travail avec le Directeur de l'hôpital Général Édith Lucie Bongo Ondimba et la Responsable de l'hôpital Maman Mouebara.

 

Des séances de travail qui ont permis d’évaluer les travaux d’installation d'un incinérateur moderne de déchets biomédicaux, un laboratoire moderne de détection des maladies virales, ainsi que les plans pour la pharmacie et le dépôt de médicaments.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

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Créé le 2025-11-29 16:07:49

Denis Christel Sassou Nguesso visite la Zone spéciale de développement (ZED) de Mariel au nord de la province d’Artemisa

Le ministre de la Coopération Internationale et de la Promotion du Partenariat Public-privé, Denis Christel Sassou Nguesso a visité vendredi la Zone spéciale de développement (ZED) de Mariel, au nord de la province d’Artemisa. Cette mission s’inscrivait dans une démarche de partage d’expériences entre nos deux pays, en particulier dans les domaines des zones économiques spéciales et des partenariats public-privé, qui constituent des leviers essentiels pour attirer les investissements et diversifier nos économies.

S’étendant sur près de 500 km², la ZED de Mariel s’impose aujourd’hui comme un modèle de référence en matière d’attractivité économique.

« J’ai pu constater sur place la présence d’entreprises internationales et cubaines, ainsi que de plusieurs joint-ventures qui témoignent du dynamisme de cette plateforme et de sa capacité à attirer des partenaires stratégiques dans des secteurs variés », a écrit Denis Christel Sassou Nguesso sur son compte X.

« Cette immersion m’a permis d’échanger directement avec les responsables de la zone sur les mécanismes de gouvernance, les incitations dédiées aux investisseurs et les retombées économiques générées », a-t-il ajouté.

Le Congo disposant également de zones économiques spéciales, ces échanges ouvrent des perspectives de coopération concrètes pour renforcer nos bonnes pratiques et optimiser la contribution de ces zones au développement national.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

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Créé le 2025-11-29 15:26:06

Congo : La paix des cœurs, quand le Président Denis Sassou N’Guesso parle en images

Dans son adresse au Parlement, ce vendredi 28 novembre 2025, le Président Denis Sassou NGuesso a convoqué les « images » et les « souvenirs » comme on ouvre un livre ancien : pour rappeler que chaque nation avance guidée par la lumière de sa mémoire. Entre métaphores et symboles, son message interroge la paix intérieure, la responsabilité commune et la manière dont un peuple trace son chemin dans le temps.

Le Congo comme un chemin qu’il faut connaître

En rappelant les “Trois Glorieuses”, les crises politiques et les tournants de notre histoire, le Président montre que pour avancer, un pays doit connaître les virages qui ont failli l’emporter. C’est une manière de dire : la mémoire est notre boussole.

"La paix des cœurs" : une image simple, une grande vérité

Cette expression a été le fil conducteur du discours. Elle signifie que la vraie paix ne se limite pas aux rues calmes : elle doit vivre dans chaque esprit, dans chaque famille, dans chaque quartier. Un pays ne se construit pas seulement par des lois, mais par des cœurs apaisés.

La jeunesse comme racine du futur

En citant Diogène “, Au fondement de tout État se trouve l’éducation de sa jeunesse ”, le Président compare l’école à une racine qui nourrit l’arbre du Congo. Les nouvelles écoles, universités et centres de formation deviennent alors des briques d’avenir, pas seulement des bâtiments.

Face au banditisme : empêcher l’ombre de gagner

Le Président a décrit l’insécurité comme un mal qui “ rôde” et “ grignote ” la cohésion nationale, *comme un termite dans le bois.

Et il a été clair : l’État sera intraitable. C’est une manière d’affirmer que la lumière de la République ne doit pas être avalée par les ombres.

Un pays au confluent des défis

En parlant du Congo comme d’un “ confluent ”, il a évoqué l’image d’un endroit où se rencontrent les eaux, les crises, les espoirs et les choix. Un lieu où la Nation peut transformer les défis en solutions.

Somme toute, derrière les mots se dessine une invitation à regarder ensemble vers un horizon partagé. Car un pays se construit comme une pensée vivante : en reliant ce qui fut, en éclairant ce qui est, et en ouvrant la voie à ce qui peut advenir. Le Congo y apparaît comme une œuvre en devenir, portée par la conscience et la volonté de tous.

Cde Charles Abel Kombo, Secrétaire fédéral chargé des questions économiques

Créé le 2025-11-29 14:45:07

Congo – Affaires foncières : Les populations de Yoro seront expropriées et perçoivent leurs indemnisations

Le ministre d’Etat, ministre des Affaires foncières et du domaine public, porte-parole du gouvernement, Pierre Mabiala, s’est adressé aux propriétaires ou ayants-droits de la zone de Yoro, dans le 6e arrondissement Talangaï-Brazzaville. Cette rencontre s’est déroulée le 26 novembre 2025 dans la salle de réunions du Ministère des Affaires étrangères, de la Francophonie et des Congolais de l’étranger à Brazzaville. A cette occasion, le ministre d’Etat a fait une annonce afin d'apporter des éclaircissements aux habitants de la zone concernée, sur l’expropriation et les modalités de paiement des indemnités y relatives.

Cette opération d’expropriation, s’inscrit dans un projet plus large d’aménagement : l’acquisition foncière concerne l’accès au port du Yoro et aux « Tours Jumelles », dans les quartiers Mpila-Yoro et Dragage, à Talangaï. 

Il s'agit d’un projet d’infrastructure pour moderniser le port fluvial de Yoro, dans le cadre du programme régional PRACAC (Projet Régional d’Amélioration des Corridors de Transport Routier et Fluvial en Afrique Centrale). 

Il sied de signaler que le port de Yoro joue un rôle stratégique : c’est un des principaux points d’approvisionnement de Brazzaville par voie fluviale, notamment pour le bois de chauffe et les vivres, et un lien vers les échanges dans la région. 

La modernisation du port devrait inclure, quais supplémentaires, entrepôts, un terminal pour le suivi des cargaisons, ce qui pourrait améliorer le trafic fluvial, la logistique, et la mobilité urbaine autour de Yoro. 

De plus, l’expropriation ne semble pas arbitraire, mais, elle est liée à un projet d’intérêt public — port, infrastructures, développement urbain et économique — que l’État présente comme bénéfique pour la ville.

« Etant donné que la déclaration d'utilité publique a été prise en juin 2023, nous sommes maintenant en 2025. Voyez-vous que nous sommes dans le délai tel indiqué par la loi. Alors, pourquoi cette expropriation ? Parce que nous, en tant qu'État, en tant que gouvernement, nous avons la responsabilité de moderniser les conditions de vie des populations dans notre pays », a expliqué le Porte-parole du gouvernement.

La mise en œuvre du projet de modernisation du port — quais, infrastructures — doit se faire de manière transparente, respecter les droits des riverains, et prévoir des mécanismes de suivi / plainte pour les éventuels impactés.

Enfin, il faudra surveiller que l’aménagement apporte aussi des retombées positives pour les anciens habitants : relogement, accès au nouveau port, maintien ou amélioration des moyens de subsistance, etc.

Selon les expropriés, la perspective d’une indemnisation — si bien faite — peut aider à compenser la perte de leur parcelle. Mais cela dépend de l’équité et de la rapidité du paiement.

Au niveau de la ville : le projet de modernisation du port de Yoro peut améliorer l’approvisionnement de Brazzaville, fluidifier le transport fluvial, favoriser le commerce, et peut-être créer aussi des emplois liés à la logistique et aux infrastructures.

En termes d’urbanisme et aménagement : cela témoigne d’un effort de l’État pour structurer les zones portuaires et les quartiers riverains — mais cela impose aussi une vigilance citoyenne pour préserver les droits des habitants et éviter les dérives (expulsions injustes, sous-indemnisation, relogements inexistants…).Haut du formulaire

Bas du formulaire

L’expropriation porte sur une zone d’environ 15 hectares dans l’arrondissement 6 Talangaï à Brazzaville. 420 personnes sont concernées : 419 ont choisi une indemnisation financière, 1 seule a opté pour une compensation foncière. 

Les évaluations des parcelles — superficie + valeur — ont été faites selon la grille tarifaire prévue par la loi de finances. 

Le paiement, qui a déjà commencé depuis le jeudi 27 novembre 2025 va se poursuivre progressivement, par groupes de 20 à 25 personnes par jour, à l’agence centrale de la Banque Postale du Congo, au rond-point de la Grande Poste au centre-ville de Brazzaville. Les expropriés y sont donc conviés et doivent se présenter avec une pièce d’identité + des justificatifs de propriété (titre foncier, permis d’occuper, etc.).

L’opération d’indemnisation des expropriés de Yoro, la première zone se déroule sans anicroche.  

VALDA SAINT-VAL/Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-11-29 01:48:53

Congo – Proclamation de la République : Denis Sassou-N’Guesso réitère son attachement à la paix et la quiétude des populations à l’occasion de la célébration du 67e anniversaire

Le vendredi 28 novembre 2025 au Palais des Congrès de Brazzaville, le Président de la République, chef de l’Etat, Denis Sassou-N’Guesso a prononcé son message sur l’état de la Nation année 2025 devant le Parlement réuni en Congrès, lors de la célébration de la 67e journée de la République. En présence des élus nationaux et locaux, des institutions gouvernementales, des représentants des missions diplomatiques, des forces de l’ordre et de toutes les forces vives, Denis Sassou-N’Guesso a livré un message évocateur et plein de rétrospections historiques caractérisées par des soubresauts politiques pour un appel à la paix et à l’unité des Congolais. En voici le décryptage.

Devant les parlementaires congressistes, les membres du gouvernement, les chefs des missions diplomatiques, les élus locaux et toutes les forces vives, le Président de la République a exalté et magnifié la République.

« Nous célébrons aujourd’hui la République née le 28 novembre 1958 et magnifions la Journée qui lui est consacrée. A l’évidence, sur un parcours de 67 ans, de nombreuses victoires ont été engrangées », a évoqué le chef de l’Etat.

« Des avancées significatives ont été réalisées, dont certaines dans un environnement essentiellement marqué par des épisodes successifs de violence et de déficit de paix. Sans répit, notre pays a traversé de dangereuses zones de turbulences du fait d’insurrections, de soulèvements, d’émeutes, de coups de force, d’hostilités armées.  Déjà, moins d’un an après l’institution de la République, l’on assistait, en 1959, à des affrontements fratricides dans les rues de Brazzaville, suite à un contentieux électoral. Trois ans après l’accession du Congo à la souveraineté internationale le 15 août 1960, un mouvement populaire, plus connu sous le nom des « Trois Glorieuses », éclatait à Brazzaville », a-t-il rappelé.

Dans une attitude de pédagogie et d’éveilleur de conscience, Denis Sassou-N’Guesso a choisi la méthode de la maïeutique, l’argumentation explicative pour mieux démontrer et aborder les méfaits des rivalités et différends politiques vécues par le passé.

« Il eut destruction de biens et, de nos jours, l’avenue des ’’Trois Martyrs’’ honore la mémoire de trois de nos compatriotes qui trouvèrent la mort durant ces événements.

Puis, s’en est suivie, en 1964, la création du Mouvement national de la révolution, MNR en sigle, parti unique, qui a vécu, dans son fonctionnement et la gestion du pays, des moments de déchirements et divers autres tumultes », a tenu à souligné le Président.

Par ailleurs, notre pays a aussi connu et vécu des moments de grande liesse et des prouesses. Le Président de la République, dans une verve rayonnante, pleine d’espoir, a retracé quelques aspects positifs de notre parcours de la vie de la République, notamment sur le plan sportif et politique. « Souvenons-nous qu’en juillet 1965 les Premiers Jeux africains faillirent être compromis par des tensions sécuritaires ayant précédé ce grand rendez-vous sportif.

Le Mouvement du 31 juillet 1968, qui mit fin au règne du Mouvement national de la révolution (MNR), fut, avec la création du Conseil national de la révolution (CNR), un moment de grands soubresauts politiques. De même, le Parti congolais du travail, PCT, créé le 31 décembre 1969 dans le prolongement du Conseil national de la révolution, connaitra, lui aussi, des convulsions essentiellement générées par des contradictions internes.

Le coup d’état manqué du 22 février 1972 à Brazzaville participait des antagonismes en son sein.

Bien avant ce putsch, la reprise par les unités de l’Armée régulière, le 23 mars 1970, de la Station nationale de radiodiffusion occupée par des insurgés, procédait des crises telles qu’évoquées ci-haut.

Ce cycle récurrent de violence culmine, au mois de mars 1977, avec toutes les tragédies qui ont profondément endeuillé le pays ».

Par la suite, les séquences des années 90 se sont alignées sur les mêmes marqueurs de non-paix observés tout au long de notre passé récent.

Le retour au pluralisme politique ne s’est pas opéré sans heurts.

La Conférence nationale, elle-même, a côtoyé les frontières d’une nouvelle confrontation par le déchainement d’une furie verbale qui tranchait avec les idéaux du bien-vivre ensemble, portés par les valeurs de fraternité et de cordialité nécessaires à la cohésion des forces vives de la Nation.

Les crises sociopolitiques ravageuses des années 1993, 1997, 1998 et 1999 ont écrit, avec la plume de la même violence et l’encre rouge du sang, les pages les plus tragiques de l’histoire moderne de notre pays.

Bref, ce rappel se justifie par la nécessité de transmettre aux jeunes générations les contours de notre passé pour que l’histoire, permanence mémorielle du peuple, ne soit ni méconnue, ni falsifiée », a déclaré Denis Sassou-N’Guesso.

Afin que cette dimension du vécu des Congolais ne soit pas occultée, Sassou-N’Guesso a à nouveau interpelé notre conscience collective lorsqu’en pleine Conférence nationale, il assuma, en son nom et au nom de tous ses prédécesseurs, la gestion du monopartisme.

« Somme toute, Je voudrais paraphraser mes propres propos tenus dans le Message à la Nation, le 26 avril 1991, Je cite : « Faut-il enjamber d’autres corps pour arriver à la démocratie ? Ma réponse est non. Bien évidemment. Non, car en dernier ressort le problème fondamental demeure celui de l’homme, celui de notre vie en société. Non, car l’on ne construit jamais l’unité et l’avenir sur les déchirements et la haine. L’homme congolais est interpelé dans sa culture, dans ses convictions, dans son comportement. Il est appelé à se dépasser, à se remettre en cause, en fonction d’une éthique de droit et de liberté valable pour toutes et pour tous. Sans quoi tout ce qu’on dénonce aujourd’hui se répéterait demain », a-t-il attiré l’attention.

« Comme vous, Je crois que le système monolithique a ses tares, mais le système pluraliste en lui-même ne saurait rendre les gens vertueux. A l’individu, à chacun d’entre nous, de se transformer pour s’adapter à la démocratie pluraliste, dans l’adhésion et le respect du droit », a-t-il fait remarquer.

Bien avant cela, Denis Sassou-N’Guesso a toujours prôné la paix des cœurs et la tranquillité des esprits pour en faire l’ADN de notre culture politique.

« Malgré tout, c’est bien au lendemain de cette large concertation nationale dont l’objectif primordial était d’exorciser le pays et les acteurs politiques des démons de la violence que nous avons connu les pires séquences de notre histoire, au vu de l’ampleur des pertes en vies humaines jamais enregistrées. Voilà pourquoi, mes Projets de société, « La Nouvelle Espérance », « Le Chemin d’Avenir », « La marche vers le développement, allons plus loin ensemble », « Ensemble, poursuivons la marche », ont été conçus sur la base d’une vision de reconstruction, de transformation et de modernisation du Congo, structurée autour de notre engagement de mettre résolument le pays sur la voie de la paix et du progrès » a-t-il rassuré.

La paix demeure le leitmotiv du Président de la République. Il ambitionne toujours de faire de notre pays un véritable havre de paix. Et, comme l’enseigne la sagesse ancienne, Je cite : « la paix, la meilleure des choses qu’il fût donné aux hommes de connaitre, car un seul traité de paix est supérieur à d’innombrables triomphes ».

Parce qu’elles rappellent à chacun de nous un mauvais souvenir, les leçons issues des troubles socio-politiques qui ont affecté notre pays depuis l’indépendance doivent consolider la conscience nationale et le mieux vivre ensemble.

Le plus important se résume désormais dans les enseignements qui en ont été tirés, qu’on en tire encore aujourd’hui et que nous tirerons pour l’avenir.

Denis Sassou-N’Guesso a expressément fait remonter ces évocations à la surface du souvenir pour encore prendre date, rappeler au Peuple et mieux expliquer aux générations montantes, la quintessence de notre histoire avec certaines réalités affligeantes qui ont parsemé le cheminement de la Nation.

« S’agissant toujours de la paix, J’ai toujours soutenu, de manière régulière, qu’elle n’est pas uniquement synonyme de situation de non-conflit ou de non-guerre. La paix, c’est aussi l’éradication de tout phénomène attentatoire à la sécurité, à la quiétude des populations.

Le disant, Je fais allusion à l’opération engagée par la Force publique contre la dangereuse montée du grand banditisme.

De manière structurée, odieuse et préméditée, en gangs organisés, des malfrats sèment la terreur et tentent d’instaurer un climat d’insécurité et de peur généralisées dans le pays. Ils violent et commettent des forfaits d’une cruauté sans précédent.

Des pans entiers de notre économie se retrouvent en péril, en proie aux fourches caudines de l’insécurité entretenue par ces bandes de criminels.

L’économie de nuit, articulée autour des activités comme l’hôtellerie, la restauration, le divertissement, la culture et le tourisme nocturnes, pâtirait profondément de l’environnement de terreur créé par ce grand banditisme.  

Le secteur informel, tenu par les innocentes mamans qui se lèvent tôt et finissent tard, la nuit, leurs activités destinées à la satisfaction des besoins vitaux de nombreuses familles, en serait lourdement déstabilisé, si l’on n’y prenait garde.

Du fait des incursions régulières de ces « escadrons de la mort » en milieu scolaire, lieu par excellence de préparation à la vie en société, les écoles, collèges et lycées crouleraient inexorablement sous le poids de cette inhumanité inédite », a-t-il relevé avec fermeté.

« Face au péril d’instabilité, la puissance publique ne saurait être indéfiniment défiée au risque, pour elle, de se réduire à l’impuissance publique. Garant de l’intérêt général, l’Etat protecteur, qui resserre l’étau autour de ces malfaiteurs, poursuivra leur traque sans relâche.

A Brazzaville, devra prédominer la paix des cœurs afin de permettre à notre belle capitale politique de redevenir Brazza-La-Verte sous son manteau de verdure.

A Brazzaville, disais-Je, doit régner la tranquillité des esprits.

Tout comme à Pointe-Noire ou Ponton-La-Belle, la beauté ne doit pas être altérée par les rides de l’insécurité. OUI : Paix des cœurs et Tranquillité des esprits à Brazzaville, notre capitale politique ! Paix des cœurs et Tranquillité des esprits à Pointe-Noire, notre capitale économique ! Paix des cœurs et Tranquillité des esprits sur l’ensemble du territoire national ! Devant la Constitution, devant le Peuple, J’avais pris l’engagement d’assurer et de garantir la sécurité de tous et de chacun.

Sur cette question, Je serai intraitable et cela doit être pris et compris comme tel.

Ensuite, Je confirme que la traque et le démantèlement de ces groupes sans foi ni loi seront maintenus dans tous les coins et recoins jusqu’à la capture du dernier bandit.

C’est pourquoi, Je demande aux populations d’accompagner résolument les efforts de la Force publique dans l’éradication de tous ces criminels invétérés », a exhorté instruit le chef de l’Etat.

« Puissent les victimes ayant survécu à ces atrocités inédites et leurs familles trouver consolation à travers la profonde compassion exprimée, en cette solennelle occasion, par la Nation », s’est-il incliné.

« Dans un contexte où le savoir et les connaissances sont propulsés à une très grande vitesse par la science et les nouvelles technologies, notre jeunesse doit se placer, sans complexe, au niveau des autres jeunes à travers un monde en profonde mutation. Notre jeunesse doit, comme partout ailleurs, s’engager dans des modèles qui représentent le socle de récentes pratiques économiques, sociales et culturelles.

C’est pourquoi, dans le prolongement de 2024, année de la Jeunesse, et ce, malgré la persistance de la crise, il nous a fallu réaliser de nouvelles acquisitions dans le domaine des infrastructures scolaires.

Déjà, le complexe scolaire de Tchiminzi, dans le département du Kouilou, concourt depuis le 04 octobre 2024 au maillage du territoire national en infrastructures d’éducation.

De même, le lycée d’enseignement général Antoine Ndinga Oba d’Oyo offre, depuis le 07 novembre 2024, une capacité d’accueil de 500 élèves.

De son côté, le lycée interdépartemental de Vindoulou à Pointe-Noire contribue à désengorger d’autres établissements environnants. 

Plus récemment, le 24 octobre 2025, Nous avons inauguré le complexe scolaire Liberté, dans l’arrondissement 6 Talangaï de Brazzaville, pour une capacité d’accueil de 10.000 élèves, tous cycles confondus.

Il y a quelques jours, le 19 novembre 2025, le nouveau lycée interdépartemental de Dolisie a été inauguré pour faire face à la nécessité de renforcer l’offre scolaire dans le département du Niari.

A l’arrondissement 2 Bacongo et l’arrondissement 1 Makélékélé, sera lancée la construction de deux complexes scolaires qui fonctionneront en synergie avec l’emblématique lycée Pierre Savorgnan de Brazza, appelé à bénéficier de quelques travaux de rénovation.

Au niveau de l’enseignement supérieur, la construction de l’université de Loango, dans le département du Kouilou, se déroule conformément à l’agenda et au cahier de charges convenus. De même, se poursuit la maturation du projet de création de l’université d’Oyo.  

En procédant le 17 novembre dernier, à Liambou dans le département du Kouilou, à l’inauguration de l’université catholique du Congo, nous avons accru nos capacités de formation académique.

Enfin, s’agissant de l’enseignement technique, les travaux de l’école des métiers des mines de Souanké, dans la Sangha, sont suffisamment avancés. J’annonce la mise en service imminente de ce centre.

Au bout de l’éducation et de la formation, se pose toujours la question cruciale de l’emploi.

Les recrutements dans les rangs de la fonction publique, pour l’année 2025, ont porté sur un quota de 10.000 nouveaux agents. 

Toutefois, dans le contexte actuel, la fonction publique nationale et la fonction publique territoriale ne pourraient indéfiniment constituer la seule issue efficace contre le chômage ou le désœuvrement des jeunes.

C’est là qu’apparaît la nécessité de diversifier les leviers générateurs d’emplois. A ne point s’y méprendre, l’avenir est dans l’entrepreneuriat et l’auto-emploi.

A ce propos, le Fonds national d’appui à l’employabilité et à l’apprentissage -FONEA- ainsi que le Fonds d’impulsion, de garantie et d’accompagnement -FIGA- s’attèlent à consolider l’œuvre d’insertion et de réinsertion socio-économique des jeunes.

En 2025, le FIGA a permis de former 2.416 promoteurs de projets, à raison de 1.542 hommes et 874 femmes, dans 35 filières et secteurs d’activité.

En outre, 338 promoteurs dont 180 hommes et 158 femmes ont bénéficié de l’assistance du FIGA pour leur formalisation en qualité d’artisans.

Pour sa part, le FONEA a assuré la formation de jeunes dans des filières comme la maçonnerie, la plomberie, le bois et la restauration.

Tous ces efforts déployés pour valoriser notre capital humain ne porteront leurs fruits que si nos ressources humaines jouissent d’un parfait état de santé.

« Un esprit sain dans un corps sain ».

En cette année 2025, dans un contexte de tension persistante dans nos finances, Nous venons de doter notre système de santé de deux hôpitaux généraux nantis d’un plateau technique de pointe, l’un inauguré à Sibiti le 21 novembre et l’autre à Ouesso le 24 novembre.

De plus, Pointe-Noire dispose dorénavant d’un Institut national de biologie et de veille sanitaire, une structure essentielle pour poser, de manière fiable, le diagnostic en ce qui concerne, entre autres, les maladies infectieuses.

La santé, c’est également notre régime d’assurance maladie universelle, outil de financement des soins de santé. Les équipes de gouvernance de la Caisse d’assurance maladie universelle ont été installées.

L’informatisation de la CAMU s’est achevée, ce qui permet le conventionnement avec les formations sanitaires retenues pour l’enrôlement des populations cibles.

En rapport avec la sécurité sociale non contributive, le programme national de filets sociaux, visant à améliorer les conditions de vie des ménages vulnérables, soutient les bénéficiaires d’aides sociales d’appoint et de transferts monétaires.

Un esprit sain dans un corps sain suppose aussi, pour le corps, une bonne alimentation qui ne peut être assurée que par la disponibilité de denrées de qualité et à moindre coût.

Je rappelle qu’un peuple, qui ne produit pas ce qu’il consomme, n’est pas un peuple libre. Le développement agricole nous permettra de réduire les importations d’aliments souvent suspects et d’origine douteuse.

C’est pourquoi, l’expérience des Zones agricoles protégées mérite d’être suivie et poursuivie, au vu de ses performances.

En effet, les 28.000 hectares déjà cultivés permettent aux jeunes de s’activer dans diverses cultures autour de 4.000 coopératives ouvertes dans près d’une centaine de sites.

Nous accordons une attention particulière au secteur des hydrocarbures en tant que principal pourvoyeur des recettes de l’Etat », tel a été le message du Président Denis Sassou-N’Guesso au parlement réuni en Congrès, cela, à l’occasion de la commémoration des 67 ans de la Proclamation de la République, le 28 novembre 1958, à Pointe-Noire, alors, capitale du Moyen-Congo.

VALDA SAINT-VAL/Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-11-28 23:42:38

Congo – COP-30 à Belém : Michel Innocent Peya a promu la vision écologique du Président Denis Sassou N’Guesso et porté haut l’étendard du Congo

Belém capitale de l’état du Para au Brésil, en plein cœur de l’Amazonie, a abrité la trentième conférence des parties sur les changements climatiques, COP 30, du 10 au 22 novembre 2025. Fidèle à son engagement dans la lutte contre les changements climatiques, le Président Denis Sassou N’Guesso a pris part à cette grand-messe, au moment où sous son impulsion, l’ONU a proclamé la décennie mondiale du reboisement et du boisement à compter de 2027 et ce jusqu’en 2036. L’écrivain chercheur congolais Michel Innocent Peya désormais accueilli en expert à ces rendez-vous sur le climat, était à Belém. Nombreux de ses ouvrages ont été utilisés comme outils de plaidoyer lors de la conférence, notamment le tout récent intitulé ‘’Bilan vert’’ qui a connu un véritable plébiscite de la part des participants. L’ouvrage retrace les errements, les doutes et les avancées de ces rendez-vous sur le climat et dresse le bilan des 29 COP précédant Belém, depuis Berlin en 1995. L’ouvrage s’affirme comme un manuel critique, autant qu’un appel à l’action collective.

La COP30 de Belém s’est conclue sur un bilan mitigé, marqué par des avancées notables mais aussi des lacunes importantes, tant les objectifs fixés à travers les résolutions prises lors des précédentes COP n’ont pas tous été atteints.

La COP30 n’a pas abouti à un engagement clair sur la sortie des énergies fossiles, ni à une feuille de route contraignante pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Le texte final se concentre sur des mesures volontaires et des mécanismes de transition justes, laissant les discussions sur les énergies fossiles pour les prochaines conférences.

Cette problématique laissée en suspend a ramené au grand jour l’ouvrage de l’écrivain chercheur Michel Innocent Peya intitulé : ‘’Les énergies fossiles à la barre - Un jugement climatique et un verdict scientifique avec ou sans appel’’.

À la Cop 30 à Belem au Brésil, l’ouvrage "les énergies fossiles à la barre" de Michel Innocent PEYA sonne comme une prophétie. Inspiré de la vision écologique de l'écolo-visionnaire Denis Sassou N’Guesso, cet ouvrage publié aux éditions tropiques littéraires à Paris en 2024, à refait surface lors des débats des experts.

Dans cet ouvrage, à travers une analyse lucide et bien documentée, l’auteur démontre que depuis la révolution industrielle, les énergies polluantes, à savoir le charbon, le pétrole et le gaz naturel, ont été des composantes essentielles du développement et de la bonne marche de l'économie à l'échelle mondiale.

En ce XXIe siècle, elles continuent fort malheureusement à prédominer par rapport aux autres sources d'énergie (plus de 80 % de la consommation mondiale d'énergie). D'après les prévisions de l'Agence Internationale de l'Énergie (AIE), cette situation restera similaire en 2035.

Selon cette agence, au sein des énergies polluantes, la part du pétrole dans le bilan global devrait reculer tandis que celles du gaz naturel et du charbon augmenter (la consommation de charbon devrait rejoindre, voire dépasser celle du pétrole). Or, ces énergies écolo-criminelles de stocks présentent deux caractéristiques : elles sont non renouvelables et sources de grave pollution. Leur utilisation excessive pose donc des problèmes d'ordre sécuritaire (rupture d'approvisionnement) et surtout écologique (croissance des émissions de gaz à effets de serre) : c'est le défi principal et stratégique que veut relever le « développement soutenable ».

Face à la prise de conscience collective, dans une partie du monde, en considérant les dangers réels que peuvent représenter ces filières énergétiques négatives, comment peut-on expliquer l'inertie qui prédomine face à l'évolution prévisible du bilan énergétique à l'horizon 2035 ? Elle est indubitablement liée aux très fortes rigidités qui structurent fondamentalement le système énergétique mondial et national. Enfin, la question climatique constitue le plus grand défi du XXIe siècle.

Depuis le Sommet « Planète-Terre » à Rio en 1992 jusqu'à la Conférence de Copenhague en 2009, l'idée de « développement soutenable » a fait son chemin et a fini par être acceptée par une majorité d'États, mais pas tous, loin de là ! Il s'agit ni plus ni moins d'arriver à concilier l'utilisation de l'énergie, le développement économique et la protection efficace de l'environnement pour la survie de l'humanité. Cependant, les différences d'intérêts nationaux et de visions entre les États (ou régions du monde) sont patentes.

Hormis l'Europe Occidentale qui a pris la tête dans la lutte contre le réchauffement climatique et les États-Unis, sous Barack Obama, qui ont viré de bord et ont eu à manifester pendant un temps un intérêt non feint pour la question, aucun pays ne s'est engagé pleinement sur ce dossier. Certains, les pays du Sud notamment, sont même réticents. Non sans raison, ils affirment avec force que les pays développés ou industrialisés sont responsables de plus de 70 % des émissions de GES et, par ailleurs, ils réclament leur droit légitime au développement.

Hormis l'argument de la responsabilité des pays industrialisés et/ou développés par rapport au réchauffement climatique, pour les pays émergents ou moins avancés en général et africains en particulier, la condamnation, le rejet et l'abandon des énergies polluantes doivent être repoussés pour deux raisons majeures et légitimes : ces énergies, aussi négatives soient-elles, rapportent aux États émergents l'essentiel de leurs revenus nationaux et les pays développés refusent de prendre en charge la facture de la compensation avec des engagements financiers jamais respectés.

L'auteur Michel Innocent Peya, au-delà de démontrer et rappeler le côté dangereux, voire écolo-génocidaire, de l'utilisation de ces énergies criminelles, établit un jugement avec ou sans appel et prononce au nom des générations futures et du bon sens écologique, une condamnation ferme contre les énergies fossiles qualifiées à raison d'« énergies de l'extinction humaine ».

Le dilemme évoqué par Michel innocent Peya dans son ouvrage est revenu en échos auprès des participants qui dans ce jugement sur les énergies fossiles, n’ont pu se déterminer, pour ou sans appel.

Quoi qu’il en soit, les principaux résultats atteints à Belém incluent la question du financement climatique. L’approche a porté en la mobilisation de 1 300 milliards de dollars par an d’ici à 2035 pour l’action climatique. De même, le Fonds pour pertes et dommages a acté l’opérationnalisation et le renforcement du fonds décidé à la COP28.

Une volonté manifeste s’est dégagée pour le lancement du Fonds pour la préservation des forêts tropicales estimé à 5,5 milliards de dollars, dont 20 % pour les communautés autochtones, tout comme les Contributions prévues déterminées au niveau national (NDC) décidée à la COP 21 à Paris, avec l’ambition de maintenir l’augmentation de la température mondiale bien en dessous de 2°C vis-à-vis de l’ère préindustrielle, avec pour objectif supplémentaire de la limiter à 1,5°C ; et renforcer la capacité d’adaptation aux effets néfastes du changement climatique et augmenter la résilience.

Le président Denis Sassou N’Guesso a activement participé à la COP30 à Belém. Il a pris la parole à la tribune le 6 novembre pour défendre la voix du Congo et de l’Afrique sur les enjeux climatiques.

Le discours de Denis Sassou N’Guesso a mis en avant la préservation des forêts tropicales, notamment celle des bassin du Congo, ainsi que la promotion d’une gestion durable des écosystèmes.

Denis Sassou N’Guesso a rappelé le chemin parcouru dans la lutte contre les changements climatiques et les insuffisances enregistrées.

Fort de sa vision écologique marquée par des actions concrètes qui forcent l’admiration, le président Denis Sassou N’Guesso a pris appui sur les initiatives nationales comme le Programme national d’afforestation et de reboisement, le Fonds bleu pour le bassin du Congo et la loi protégeant les peuples autochtones.

Le Président congolais a relevé que les pays du Sud, très peu pollueurs, sinon pas, fournissent des efforts susceptibles de retarder leur développement, tant leurs volonté de préserver les écosystèmes, pour le bien de la planète, les pousse à se priver de certaines ressources naturelles, sans péréquation aucune, surtout de la part de Nations qui construisent leur développement, en détruisant ou en polluant davantage la planète.

Aussi, Denis Sassou N’Guesso a-t-il lancé un appel aux financements par les pays industrialisés pour soutenir les actions d’atténuation, d’adaptation et de compensation des pertes et dommages.

Le président congolais a rappelé les efforts dans les efforts fournies par son pays en matière de préservation de l’environnement et qui ont figure d’exemple. Lesquels efforts ont aboutis à l’adoption par les Nations Unies, à l’initiative du Congo, de la décennie mondiale du reboisement et du boisement, 2026-2037.

Enfin, le président congolais s’est engagé pour la solidarité Sud‑Sud et la mise en œuvre du Fonds pour la préservation des forêts tropicales proposé par le Brésil.

Relevons que la participation du président Denis Sassou N’Guesso à la COP 30, s’inscrit dans la continuité de ses engagements antérieurs avec des actions qui renforcent davantage le rôle du Congo dans la diplomatie climatique internationale.

Cette diplomatie climatique ainsi que la vision écologique de Denis Sassou N’Guesso sont un creuset d’inspiration pour l’écrivain chercheur Michel Innocent Peya qui était naturellement invité à Belém.

L’arrivée de l’écrivain chercheur Michel Innocent Peya a Belém a été précédée de cette réputation construite pour l’auteur par sa bibliographie. Les œuvres de Michel Innocent Peya devenues de véritables best-sellers, collent à l’actualité et aux thématiques des rencontres climatiques, tant les écrits de l’auteur qui prennent appui sur la vision écologique du président Denis Sassou N’Guesso collent aux thématiques en débat.

La présence de Michel Innocent Peya à Belém a renforcé l’image du Congo comme « État solution » dans les discussions sur le climat et la biodiversité.

Intervenant tantôt comme expert dans les différents panels ou comme écrivain, Michel innocent Peya a mis à contribution sa connaissance des questions écologiques à travers des prises de paroles avisées.

Entre dédicaces ou interviews pour les médias étrangers, Michel Innocent Peya a fait rayonner son pays le Congo et son président, surtout que ses ouvrages répondent à toutes les questions en débats, lesquelles l’écrivains a déjà abordé, analysé et dont il a proposé les approches de solutions.

C’est à Belém que son compatriote, le ministre de la Justice  Aimé Ange Wilfrid Bininga, s’est convaincu du dicton : « nul n’est prophète chez soi ».

Sollicité pour un avis ou une question technique, abordé pour une photo ou une dédicace, Michel Innocent Peya a su répondre présent.

Pour les participants africains à elém, surtout ceux de la sous-régions Afrique centrale, Michel Innocent Peya est apparu comme une personnalité emblématique qu’il ont été fiers de côtoyer.

Ses ouvrages se sont arrachés avec une demande exponentielle et soutenue, tant ceux-ci sont à la fois des instruments de travail que des mines d’information et de connaissance.

Experts, scientifiques, hommes politiques, membres d’associations, tous ont salué le travail abattu par l’écrivain chercheur Michel Innocent Peya, certains se réjouissant de mettre enfin un visage sur l’auteur des publications qu’ils ont parfois reçues des collègues rentrés des COP précédentes.

La publication des livres de Michel Innocent Peya en plusieurs version a permis de combler les attentes de nombreux lecteurs qui ont dit leur satisfaction et encouragé l’auteur à persévérer dans la vulgarisation de la vision écologique du président Denis Sassou N’Guesso.

Le plébiscite de ses actions concrètes de Denis Sassou N'Guesso en matière d’écologie a été matérialisée par l’inscription à l’agenda de l’ONU, à l’initiative du Congo et de son président, de la décennie mondiale du boisement et du boisement 2027-2036.

Cliquez sur la photo pour lire la vidéo.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-11-28 19:51:30

Congo – Littérature : Hugues Ngouélondélé présente son nouveau livre au public et compte désormais parmi les écrivains Congolais

Quinze ans après avoir été le premier citoyen de la ville de Brazzaville, Hugues Ngouélondélé présente son ressenti dans la gestion de la ville capitale du Congo à travers un ouvrage intitulé : ’’Un maire, une ville. Bâtir, servir, transmettre’’, paru aux éditions Michel Lafon, Collection La Matrie à Paris en 2025. Un véritable récit de leadership, de conviction et d’engagement public au service de Brazzaville. Ainsi, l’ancien Maire de Brazzaville a partagé ses quinze années d’expérience à la tête de la Mairie de Brazzaville dans ledit ouvrage. Ce livre est le deuxième de l’auteur, après le premier, ’’Parti Congolais du Travail : Faire la politique autrement’’. La présentation dédicace s’est déroulée le 27 novembre 2025 à Hilton hôtel Les Tours jumelles de Mpila à Brazzaville.

Devant un patère d’invités prestigieux, composés d’hommes politiques, de cultures, des intellectuels de tout bord, Hugues Ngouélondélé a eu l’honneur de présenté au grand public, venu très nombreux assisté à la présentation officielle du nouveau livre de l’auteur.

L’auteur relate un récit à la fois de leadership, de conviction puis, d’un engagement public au service de Brazzaville, ville capitale du Congo. Aujourd’hui, à la tête du Ministère de la Jeunesse et des Sports, de l’Education civique, de la Formation Qualifiante et de l’Emploi, cette trilogie résume en effet l’essence même de sa mission publique : construire durablement, servir avec loyauté et partager l’expérience pour inspirer les générations futures. Cet ouvrage se présente comme un témoignage vivant et fort, véritable legs politique et humain, qui retrace et peint les trois quinquennats passés à la Municipalité de Brazzaville.

Ayant identifié les problèmes lors de ses fonctions de Maire, il y a entre autres, ceux liés à l'assainissement, à la gestion des ressources humaines et aux finances, notamment la difficulté de recouvrement des recettes municipales.

En outre, delà de sa connotation autobiographique, cet ouvrage est compris comme un guide pratique pour les responsables, municipaux, ceux qui y aspirent, les étudiants, les enseignants, les chercheurs et tierce lecteurs.

L'ouvrage de Hugues Ngouélondélé énumère tant bien les difficultés et fait une esquisse de solutions, est un récit de son parcours et les réflexions qui émergent depuis sa vision ambitieuse lors de sa prise de fonctions, aux défis quotidiens qui ont caractérisé ses mandats et aux drames qu'il a su surmonter. « Pourquoi bâtir, parce que Brazzaville était jusqu'en 2023 défigurée par les stigmates des évènements de 1997 ou assumer les fonctions de Maire sans avoir au préalable les exigences de la période faisait réfléchir. Bâtir, parce que la ville de Brazzaville connait une expansion spatiale, croissance rapide des populations qui nécessite la construction des infrastructures de diverse nature. Servir parce que le mandat de l'élu local est un contrat citoyen exigeant qui requiert selon les fonctions de maire, lucidité, pragmatisme et volontarisme. Transmettre parce qu'une expérience qui n'est pas partagée se perd. Transmettre l'expérience à ceux qui sont appelés et pourront assumer cette charge », décrit le livre.

Pour l’auteur, il s'agit de transmettre un vécu, une expérience après avoir servi à la tête de la Mairie de Brazzaville, qui pourra éclairer sur les problématiques et approches de solutions apportées.

Les 205 pages qui constitue l’ouvrage de Hugues Ngouélondélé relate la nécessité d'une prise de conscience   des problématiques nationales. Pour l’auteur, les solutions aux différents problèmes doivent être localement adaptées aux enjeux et la politique de décentralisation est plus appropriée, car pouvant stimuler et favoriser le développement local.

Grosso modo, son livre est un plaidoyer pour qu'une grande intelligence territoriale en vue d'améliorer la créativité, la compétitivité, l'attractivité des départements et communes.

Au cours de cette présentation officielle du livre de Hugues Ngouélondélé, un panel d’intellectuels et d’hommes des lettres a été composé pour décortiquer puis faire une études critique et analytique de l’ouvrage : ’’Un Maire, une ville. Bâtir, servir, transmettre’’.

Les Professeurs, André Patient Bokiba, Grégoire Léfouoba, du Docteur Firmin Christian Kitsoro-Kinzounza et Charles Ngafouomo, constituant le panel des critiques, ont fait une étude critique et explicative de l'ouvrage. Chacun selon sa spécificité et son angle critique, qualifiant à un certain moment l’auteur de courageux et de considérer ce livre comme une source d'inspiration. « 𝑁𝑜𝑢𝑠 𝑟𝑒𝑡𝑒𝑛𝑜𝑛𝑠 𝑑'𝑒𝑢𝑥, 𝑞𝑢𝑒 𝑙𝑒 𝑙𝑖𝑣𝑟𝑒 𝑟𝑒𝑙𝑎𝑡𝑒 𝑙𝑎 𝑣𝑖𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑑'𝑢𝑛𝑒 𝑔𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟𝑛𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑑𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑥𝑖𝑚𝑖𝑡𝑒́ ; 𝑒𝑡 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 𝑖𝑛𝑠𝑡𝑟𝑢𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑚𝑒́𝑚𝑜𝑖𝑟𝑒𝑠 𝑖𝑛𝑠𝑡𝑖𝑡𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛𝑛𝑒𝑙𝑙𝑒𝑠. 𝐶𝑒𝑡 𝑜𝑢𝑣𝑟𝑎𝑔𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑛'𝑎 𝑛𝑖 𝑖𝑚𝑎𝑔𝑖𝑛𝑎𝑖𝑟𝑒, 𝑛𝑖 𝑢𝑡𝑜𝑝𝑖𝑒, 𝑎𝑛𝑎𝑙𝑦𝑠𝑒 𝑙𝑎 𝑞𝑢𝑜𝑡𝑖𝑑𝑖𝑒𝑛𝑛𝑒𝑡𝑒́ 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑔𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟𝑛𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑙𝑜𝑐𝑎𝑙𝑒. 𝐿’𝑎𝑢𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑣𝑒𝑢𝑡 𝑒𝑥𝑝𝑙𝑖𝑞𝑢𝑒𝑟 𝑙𝑎 𝑛𝑒́𝑐𝑒𝑠𝑠𝑖𝑡𝑒́ 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑐ℎ𝑎𝑐𝑢𝑛 𝑞𝑢𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑙𝑒𝑠 𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠, 𝑑𝑒 𝑟𝑒𝑠𝑝𝑒𝑐𝑡𝑒𝑟 𝑙𝑒 𝑠𝑒𝑛𝑠 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑟𝑒𝑠𝑝𝑜𝑛𝑠𝑎𝑏𝑖𝑙𝑖𝑡𝑒́ 𝑚𝑎𝑛𝑎𝑔𝑒́𝑟𝑖𝑎𝑙𝑒 », a avoué le Professeur André Patient Bokiba, en sa qualité de critique littéraire.

Le Professeur Grégoire Léfouoba, dans une perception philosophique révèle que l'auteur lance une invite au banquet de la transmission. En énumérant les divers problèmes de la Mairie et projette des esquisses des solutions en ce qui concerne l'univers de la gestion municipale.

Charles Ngafouomo, quant à lui, estime que ce livre demeure une source d'inspiration pour tous ceux qui sont intéressés par la gouvernance locale et la gestion des collectivités locales.

Le docteur Firmin Christian Kitsoro-Kinzounza, dans sa formation de chercheur en économie et en management, a émis un point de vue sur la gestion administrative, matérielle et des ressources humaines. Selon lui, le livre de Hugues Ngouélondélé est simplement un chef-d'œuvre.

A la tête de la ville de Brazzaville de 2003 à 2017, Hugues Ngouélondélé a exercé 3 mandats durant à la présidence du Conseil municipal et départemental de la ville capitale.

A travers son ’’Un maire, une ville. Bâtir, servir et transmettre’’, l’auteur raconte son parcours de maire et l’évolution de sa ville au fil de ses 3 mandats. Il expose ainsi les défis rencontrés – urbanisme, développement local, cohésion sociale, gestion des ressources – et partage les décisions structurantes prises pour améliorer la vie des citoyens. A partir des exemples concrets, il montre comment « bâtir » la ville, « servir » les concitoyens avec intégrité et « transmettre » une vision durable pour les générations futures. Le livre met en lumière la réalité quotidienne d’un maire, entre responsabilités, espoirs et engagement personnel.

Hugues Ngouélondélé, par le biais de ce 2e livre, entre dans le monde littéraire comme un écrivain confirmé. Le livre est vendu à 13.000 F.CFA, disponible à la FNAC et à la Librairie Les Manguiers des Dépêches de Brazzaville.

VALDA SAINT-VAL/Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-11-28 15:39:35

Congo – Réinsertion des Ex combattants : Inauguration du site maraicher de Yalavounga

Une cérémonie en deux phases, côté cour et côté jardin, placée sous le patronage de Léonard Noël Essongo, ministre, chef d’état-major particulier du chef de l’État, représentant le ministre d’État directeur du cabinet du président de la République. Côté cour, la première phase faite d’allocutions en salle, s’est déroulée à Kinkala. Le côté jardin, actant le début des activités maraichères, a consisté en l’inauguration du site de Yalavounga, un cadre qui fait renaitre la vie et augure de lendemains meilleurs.

La journée du mercredi 26 novembre 2025 a été vécue à Kinkala, comme celle de la concrétisation de la volonté chère au Président Denis Sassou N’Guesso, de construire la paix, sans équivoque dans le département du Pool, à travers l’aboutissement du programme DDR, consacré à la consolidation des acquis du vivre-ensemble, de la cohésion sociale dans le département, ainsi que sur l’ensemble du pays.

Ils étaient tous là, tant personne ne voulait se faire conter l’histoire de cette journée. Parlementaires du pool , élus locaux , membres du cabinet du chef de l’État , les agences du système des nations unies, le FIGA, ainsi que les bénéficiaires. Tous ont pris part à cette cérémonie qui avait une saveur particulière.

Dans son mot de bienvenue le préfet du département du Pool, Jules Mounkala Tchoumou s’est réjoui de ces actions qui contribuent à la consolidation de la paix et à la réduction de pauvreté. La terre ne ment jamais a-t-il conclu.

Le Dg du Figa est revenu sur l’histoire de ce site de Yalavounga qui consacre la mise en œuvre du projet « Ta toungueno » qui est une orientation du président de la République donnée au Figa, sur la réinsertion des ex-combattants et favoriser une insertion durable des ex-combattants dans le tissu socio-économique national.

Pour sa part, Euloge Landry Kolelas ministre Haut-Commissaire à la Réinsertion des Ex- combattants a replacé le projet Ta toungueno dans son contexte.

« Le site maraicher de Yalavounga intègre l’une des phases du processus de Réintégration mené par le programme DDR, à savoir, l’inclusion qui concerne le travail en groupement et répond aujourd’hui à la manière dont les groupements bénéficiaires ont été constitués et sélectionnés.

À cet effet, les orientations de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’État, matérialisent son engagement dans la mise en œuvre effective du programme DDR, pour le département du Pool, en dehors de la contrepartie nationale au budget dudit programme, aux fins de sa stabilité et son développement harmonieux. Ainsi, j’exprime toute ma gratitude à Son Excellence Monsieur Denis Sassou N’Guesso, Président de la République, Chef de l’État, garant de la paix et Homme des actions concrètes.», a dit en substance Euloge Landry Kolelas.

Le Haut-commissaire à la Réinsertion des Ex- combattants a également marqué sa gratitude à l’endroit de Monsieur le Ministre d’État, Directeur du Cabinet du Président de la République, Chef de l’État, pour son implication dans le démarrage effectif des activités de site de Yalavounga. De même il a remercié les partenaires techniques et financiers pour leur appui multiforme en faveur des actions du gouvernement pour la consolidation de la paix par le renforcement de la cohésion sociale, la stabilité et le développement socio-économique dans le département du Pool.

Félicitant les membres des groupements sélectionnés, Euloge Landry Kolelas les a exhorté à mener à bien les activités consacrées à ce site dans la mesure où ils sont les pionniers en tant que premiers bénéficiaires de cette expérience qui reste à pérenniser dans les autres localités pour la satisfaction des attentes de la population du département.

Et de conclure : « La bonne marche de ce site permettra de créer une synergie dans la mise en œuvre du programme DDR pour le département du Pool. Les mesures idoines accompagneront toujours et sans relâche nos activités dans les sites de ce genre à implanter. »

Clôturant la série des interventions en salle, Léonard Noël Essongo, ministre, chef d’état-major particulier du chef de l’État, représentant le ministre d’État directeur du cabinet du président de la République a rappelé aux heureux bénéficiaires le rôle éminemment particulier qui est le leur ainsi que les opportunités dont ils disposent pour que ce site pilote soit un véritable tremplin du développement socio-économique.

S'en est suivie la remise de kits de maraichage à un échantillon de bénéficiaires.

« La proximité de kinkala avec Brazzaville, principal foyer de consommation du pays est un atout incommensurable dans l’approvisionnement de la ville et dont il faudrait à présent tirer parti.» a dit Léonard Noël Essongo.

Accomplissant ce geste, la représentante résidente du Pnud au Congo, Madame Adama-Dian Barry a rappelé aux bénéficiaires que le projet Tatoungueno vise à accélérer la réinsertion, la réintégration et l’accompagnement des ex-combattants et des riverains. Il a une particularité qui est celle de faire de cette population des entrepreneurs dans le secteur agricole, de créer des richesses et d’améliorer leurs conditions de vie. À eux de saisir cette chance.

La coupure du ruban symbolique, marquant l’inauguration du site qui marque le lancement des activités de maraichage s’est effectuée à Yalavounga.

Le site de Yalavounga qui s’étend sur plusieurs hectares bénéficie de nombreux atout pouvant impulser son essor agricole. Il borde une rivière qui fournira de l’eau pour l’irrigation des cultures, ainsi qu’une route pour l’évacuations des récoltes vers les centres de consommations.

La série des activités de mercredi est venu concrétiser le projet “de Réinsertion, Réintégration et d’accompagnement des 10 000 ex-combattants et 10 000 riverains” appelé projet “Ta Tungueno” dont le coût est évalué à 3 milliards 800 millions de Francs CFA.

Les composantes du Programme de Désarmement, Démobilisation et Réintégration pour le Département du Pool, s’expliquent par les catégories des bénéficiaires notamment, le désarmement et la démobilisation qui concernent 7500 ex combattants ; la réinsertion qui prend en compte 7500 ex-combattants et 2500 associés ; la réintégration qui concerne 20000 bénéficiaires dont 7500 ex combattants et 2500 associés, ainsi que 10000 membres des communautés d’accueil.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-11-27 10:58:12

Congo – Cyber Sécurité : Forum Brazza Cyber Security 2025, l’Afrique centrale opte pour une souveraineté numérique

Brazzaville abrite du 26 au 27 novembre 2025, la 3e édition du Forum Brazza Cyber Security (FBC), sous l’impulsion managériale de l’Agence Nationale de Sécurité des Systèmes d’Information (INSSI). Ainsi, dans une visée indispensable pour sa souveraineté dans le numérique et la Cyber sécurité, cette retrouvaille devient un lieu de réflexions, d’échange et de partage des connaissances nécessaires pour une sécurité avérée. Ce rendez-vous du donné et du recevoir, permettra aux experts, entrepreneurs (hommes comme femmes), magistrats, agents des forces publiques, chercheurs, startups, institutions publiques, organismes internationaux, jeunes entrepreneurs rivaliseront d’ardeur, afin de palier à la cyber menace croissante et persistante.

Cette 3e édition se tient sous la thématique de « Innovation et souveraineté cyber : Bâtir des solutions africaines pour des défis africains ».

A l’occasion de cette 3e édition, dans son mot d’ouverture, Léon Juste Ibombo, ministre congolais des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique défini les enjeux, à la fois sécuritaire et protecteur de ces assises. « La sécurité numérique n’est plus seulement un enjeu technique ; elle est devenue une question de souveraineté, de stabilité nationale et même de dignité continentale. Vu l’urgence face à la montée des cyberattaques et à la dépendance technologique, l’Afrique n’a plus le choix : elle doit développer, produire et maîtriser ses propres solutions technologiques », a déclaré Léon Juste Ibombo.

Grâce à l’écosystème national, notamment à la startup Skytech-Congo, qui a pris l’initiative d’organiser ledit forum depuis sa 1ere édition en 2021, et à l’Agence Nationale des Systèmes de Sécurité et d’Information, qui assure un suivi soutenu et, joue un rôle très important dans la gouvernance cybernétique du Congo.

Il sied de noter une présence et une importante participation de différents acteurs, surtout, les jeunes et les femmes qui se lancent dans l’entrepreneuriat. Diverses plateformes y prennent part, à l’instar de Kongo Cyber Women.

Ceci exprime que la protection numérique du continent ne pourrait se construire qu’avec l’apport et la complicité de toutes les couches sociales, singulièrement, les jeunes gens. Le ministre Ibombo a du reste salué et encouragé la mobilisation de cette jeunesse décomplexée qui s’assume et assure leur capacité de créer et de convaincre.

Il a fait un rappel sur les chantiers structurants, engagés dans le pays, la République du Congo, sous la bienveillance managériale du Président Denis Sassou-N’Guesso, à savoir : l’opérationnalisation de l’ANSSI, la construction du Data Center national, le développement du Centre Africain de Recherche en Intelligence Artificielle, ainsi que les programmes de formation destinés à faire émerger une génération de professionnels africains de haut niveau.

Par ailleurs, Léon Juste Ibombo a exprimé son satisfecit sur les contributions des uns et des autres : Kosala, Osiane, Skytech-Congo, Alliance Smart Africa, École 21, Phone Control, Genew Technology et la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique.

A cette 3e édition du Forum Brazza Cyber Security, des propositions et des conceptions seront mises en œuvre pour l’action effective des startups africaines, centres de recherche, institutions régionales, bailleurs et acteurs.

« La souveraineté numérique africaine ne se décrète pas : elle se construit. Et elle ne pourra être durable que si nous travaillons ensemble, dans un esprit de coopération et d’ambition. L’initiative de Brazza Cyber Security Awards valorise l’excellence africaine ».

L’édition 2025, la 3e de Forum Brazza Cyber Security s’érige en un véritable espace de stratégique de positionnement ou l’Afrique centrale confirme sa capacité d’assurer sa défense et sa protection dans le domaine du numérique, en produisant ses propres matériaux numériques et technologiques.

VALDA SAINT-VAL/Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-11-27 10:40:06

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