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Congo - Levée de la grève à l’Université Marien Ngouabi : Le gouvernement aurait satisfait à la plupart des revendications du collège intersyndical

Le Collège Intersyndical de l’Université Marien Ngouabi (Umng) a annoncé la fin de la grève, paralysant cet établissement universitaire depuis le 27 septembre dernier. Même si le collège intersyndical justifie la levée de la grève « suite à des négociations jugées fructueuses », des sources concordantes rapportent que le gouvernement aurait satisfait à la plupart des revendications du collège intersyndical, notamment le paiement des arriérés de salaires et des ‘’heures diverses dues’’.

Dans une déclaration publiée le 27 décembre à Brazzaville, à l’issue d’une réunion des principales formations syndicales de l’Université Marien Ngouabi , notamment le Syndicat des enseignants du supérieur (Synesup), le Syndicat national de l’université (Synalu) et le Syndicat du personnel non-enseignant du supérieur (Sypenes), le Collège Intersyndical a confirmé la reprise des activités à partir du lundi 30 décembre.

Cette décision fait suite à des négociations jugées fructueuses avec le gouvernement, ayant permis d’aboutir à un consensus sur les préoccupations sociales des travailleurs de l’université.

Les syndicats ont salué la signature d’un relevé de conclusions avec l’exécutif, s’engageant à apporter des solutions concrètes aux problèmes soulevés.

« Le Collège Intersyndical relève la disponibilité de la ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation technologique, Mme Delphine Edith Emmanuel, ainsi que du président de l’Umng, M. Gotran Ondzotto, pour résoudre les problèmes sociaux des travailleurs de l’Umng et garantir ainsi la paix sociale », a déclaré le collège.

Les syndicats ont exprimé leur reconnaissance envers les travailleurs pour leur discipline et leur calme durant toute la durée de ce conflit social, déclenchée en raison du non-paiement de salaires sur plusieurs mois, du règlement des heures non payées depuis 2018 et de la nécessité de signer un nouveau protocole d’accord.

Au déclenchement de la grève le 27 septembre, les personnels de l’Université Marien Ngouabi totalisaient quasiment 3 mois d’arriérés de salaires, en comptant le mois en cours lors du déclenchement de ladite grève. Aussi, les personnels s’étaient-ils mis en grève avec deux mois d’arriérés de salaires.

Entretemps, le gouvernement avait procédé au paiement du troisième mois.

À la suite des négociations, les mois d’octobre et de novembre auraient été payés, ainsi que cinquante pour cent des « heures diverses dues », pour les vacataires et les permanents.

La paie du mois de décembre serait même actée, et en passe d’arriver sur les comptes bancaires.

Avec de telles avancées, ainsi que les promesses fermes faites par la ministre Delphine Édith Emmanuel sur une suite favorable des autres revendications, il est bien normal pour l’intersyndical, de souligner « des négociations fructueuses avec le gouvernement ».

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-12-29 17:50:07

Congo-UNICEF : Refusons la nouvelle norme – 2024 est « l’une des pires années de l’histoire de l’UNICEF » pour les enfants pris au piège des conflits

L’UNICEF a publié, le 28 décembre 2024 à New York, une nouvelle analyse des dernières données disponibles et des tendances mondiales actuelles sur les répercussions des conflits armés sur les enfants à travers le monde ont atteint des niveaux dévastateurs et probablement sans précédent.

Selon les estimations, le nombre d’enfants vivant dans des zones touchées par un conflit ou déplacés de force par la violence est plus élevé que jamais. Un nombre record d’enfants voient ainsi leurs droits bafoués et sont notamment tués ou blessés, déscolarisés, privés de vaccins vitaux ou atteints de malnutrition. Et ces chiffres sont encore voués à augmenter. Les conflits perturbent l’accès aux services essentiels, notamment à l’eau salubre, à la nourriture et aux soins de santé, et sont à l’origine de près de 80 % de la totalité des besoins humanitaires à travers le monde.

Alors que le monde n’avait jamais connu autant de conflits depuis la Seconde Guerre mondiale, plus de 473 millions d’enfants, soit plus d’un enfant sur six à travers la planète, vivent actuellement dans une zone touchée par un conflit.

Le pourcentage mondial d’enfants concernés a ainsi doublé, passant de 10 % dans les années 1990 à près de 19 % actuellement.

Fin 2023, 47,2 millions d’enfants étaient déplacés en raison d’un conflit ou de violences. Les tendances de 2024 font état de déplacements supplémentaires provoqués par l’intensification des conflits, notamment dans l’État de Palestine, en Haïti, au Liban, au Myanmar et au Soudan. Les enfants constituent 30 % de la population mondiale, mais représentent environ 40 % des populations réfugiées et 49 % des populations déplacées à l’intérieur de leur pays. En moyenne, la pauvreté touche plus d’un tiers de la population (34,8 %) dans les pays en situation de conflit contre à peine plus de 10 % dans les pays en paix.

« Au regard de la quasi-totalité des indicateurs, 2024 a été l’une des pires années de l’histoire de l’UNICEF pour les enfants pris au piège des conflits, tant en ce qui concerne le nombre d’enfants concernés que l’ampleur des répercussions de cette situation sur leur vie », affirme Catherine Russell, Directrice générale de l’UNICEF. « Un enfant qui grandit dans une zone de conflit est beaucoup plus susceptible d’être déscolarisé, atteint de malnutrition ou contraint de fuir de chez lui, et ce, à répétition, qu’un enfant vivant dans un pays en paix. Cela ne peut pas devenir la nouvelle norme. Nous ne pouvons pas permettre qu’une génération entière d’enfants devienne les victimes collatérales des guerres incontrôlées qui ravagent le monde ».

Selon les dernières données disponibles, qui datent de 2023, les Nations Unies ont vérifié 32.900 violations graves perpétrées à l’encontre de 2.557 enfants, des chiffres jamais observés depuis le début du suivi mandaté par le Conseil de sécurité. Alors que ces violations graves semblent s’intensifier dans le monde entier comme en attestent les milliers d’enfants tués à Gaza ou la vérification par l’ONU d’un nombre plus élevé de décès d’enfants durant les neuf premiers mois de 2024 que durant la totalité de l’année 2023 en Ukraine, il est fort probable que les chiffres de cette année augmentent encore.

La situation des femmes et des filles est particulièrement préoccupante au vu des signalements massifs de viols et de violences sexuelles dans les contextes touchés par des conflits. En Haïti, les signalements d’incidents de violences sexuelles contre les enfants ont augmenté de 1.000 % cette année. Les enfants handicapés en proie à des situations de conflit armé tendent aussi à être exposés de manière disproportionnée à la violence et aux violations de leurs droits.

Les conflits ont en outre de graves répercussions sur l’éducation. D’après les estimations, plus de 52 millions d’enfants vivant dans un pays touché par un conflit seraient déscolarisés. Les enfants pris au piège dans la bande de Gaza, ainsi qu’une proportion considérable d’enfants au Soudan, ont ainsi raté plus d’une année scolaire, tandis que des millions d’enfants n’ont pas accès à l’apprentissage dans des pays tels que l’Ukraine, la République démocratique du Congo et la Syrie à la suite de la destruction, de l’endommagement ou de la réaffectation de leur école. La destruction des infrastructures éducatives et l’insécurité aux abords des écoles ont exacerbé les problèmes d’éducation rencontrés par les enfants vivant dans ces régions, où la situation était déjà critique.

La malnutrition chez les enfants dans les zones de conflit atteint également des niveaux alarmants tandis que les guerres et les violences armées continuent d’être les principales causes de la faim dans de nombreuses zones sensibles, perturbant les systèmes alimentaires, forçant les populations à se déplacer et obstruant l’accès humanitaire. Au Soudan, par exemple, des conditions de famine ont été établies dans le Darfour du Nord pour la première fois depuis 2017.

En 2024, plus d’un demi-million de personnes réparties dans cinq pays touchés par un conflit seraient concernées par la phase 5 du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire, soit la situation d’insécurité alimentaire la plus extrême.

Les conflits ont des répercussions catastrophiques sur l’accès des enfants aux soins de santé vitaux

Environ 40 % des enfants non vaccinés ou insuffisamment vaccinés vivent dans un pays partiellement ou entièrement touché par un conflit. Ces enfants sont souvent les plus vulnérables aux flambées de maladies telles que la rougeole et la poliomyélite, en raison des perturbations subies par les services de sécurité, de nutrition et de santé et du manque d’accès à ces derniers.

Les conflits ont également des effets dévastateurs sur la santé mentale des enfants. L’exposition à la violence, aux destructions et à la perte d’êtres chers peut provoquer des dépressions, des cauchemars et des troubles du sommeil, de l’agressivité ou un repli sur soi ainsi que de la tristesse et de la peur, entre autres réactions.

L’année 2024 s’inscrit de surcroît comme l’année la plus meurtrière jamais enregistrée pour les travailleurs humanitaires avec 281 décès à travers le monde.

« Les enfants dans les zones de guerre doivent lutter au quotidien pour survivre et n’ont pas d’enfance », déplore Catherine Russell. « Leurs écoles sont bombardées, leurs maisons détruites et leurs familles dispersées. En plus de les priver de sécurité et de les empêcher d’accéder aux produits dont ils ont besoin pour vivre, cette situation leur ôte la possibilité de jouer, d’apprendre et d’avoir une enfance normale. Le monde manque à tous ses devoirs envers ces enfants. En 2025, il est impératif que nous redoublions d’efforts pour inverser la tendance, et sauver et améliorer des vies ».

L’UNICEF appelle l’ensemble des parties au conflit, ainsi que l’ensemble des acteurs qui exercent une influence sur elles, à prendre des mesures décisives pour mettre un terme à la souffrance des enfants, pour veiller au respect de leurs droits et pour remplir les obligations mises à leur charge par le droit humanitaire international.

VALDA SAINT-VAL / Source : UNICEF/ Les Echos du Congo-Brazzaville

 

Créé le 2024-12-29 16:42:35

Brazzaville : Insalubrité, le marché Bouemba un nid à microbes

La question de la salubrité au Congo-Brazzaville demeure une véritable épine sous le pied des autorités municipales. En dépit des efforts de l’édile de la capitale, les déchets de tous types continuent de joncher le sol. Constat flagrant au marché Bouemba, le plus grand marché des poissons frais et fumés, situé à Ouenzé, dans le 5e arrondissement de la capitale congolaise, où sont vendus les aliments entre eaux stagnantes, mouches et tas d’immondices.

Dès les premiers pas dans ce marché, les clients sont accueillis par un tas d’ordures en plein milieu de la voie et des mouches.

Un spectacle des plus déplorables puisque des déchets flottent dans des flaques d’eau stagnante. Formant un véritable cocktail d’agents pathogènes.

Le cadre n’effraie visiblement ni les commerçants ni les clients, qui continuent leurs activités, indifférents aux risques sanitaires.

Pourtant, les autorités du pays ne cessent de rappeler les dangers de ce type de conditions, notamment la propagation de maladies infectieuses.

Malgré les campagnes de sensibilisation et les nouvelles méthodes de gestion des déchets, l’adhésion de la population demeure timide. Nombre de commerçants qui exercent au marché Bouemba semblent réfractaires à ces mesures pourtant essentielles à la santé publique.

Les marchés comme celui de Bouemba, où des denrées alimentaires sont exposées en plein air dans un environnement insalubre constituent une menace pour la santé des citoyens.

En effet, l’accumulation des détritus peut favoriser la propagation des champignons et l’apparition des maladies diarrhéiques liées à des infections bactériennes, virales ou parasitaires.

Il s’agit entre autres du paludisme, l’intoxication alimentaire, le choléra et la fièvre typhoïde.

Cette problématique souligne la nécessité d’un engagement collectif. Car si les initiatives des autorités municipales sont indispensables pour redonner à Brazzaville son éclat, elles resteront insuffisantes sans une véritable implication des populations et des opérateurs économiques.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-12-29 14:02:55

Congo-Association : 3.563.500 F.CFA, le montant collecté par la Dynamique Owando Pluriel pour la deuxième session de formation et de l’insertion des jeunes d’Owando

La Dynamique Owando Pluriel a organisé, ce samedi 28 décembre 2024 à l’hôtel Olympic Palace de Brazzaville, un déjeuner bilanciel de la première partie de formation et d’insertion socioéconomique et professionnelle des jeunes désœuvrés et déscolarisés de la ville d’Owando. C’était sous le bienveillance de son coordonnateur, l’honorable Abel Joël Owassa Yoka, en présence des autorités politico-administrative, tant nationales que départementale, des députés, sénateurs et les dignes fils d’Owando.

En effet, après cette première phase de formation et d’insertion de plus de 300 jeunes dans les différents métiers, la Dynamique Owando Pluriel a fait un bilan exhaustif pour cette première partie de formation. La moisson a été plus que bonne et encourageante puisque la majorité des apprenants, qui ont fini leur formation, ont également bénéficié des Kits professionnels. Ceux-ci, leur permettra de commencer sans difficulté leurs premières heures dans l’exercice du travail.

La Dynamique Owando Pluriel pour faciliter leur insertion sociale et professionnelle a procédé à l’établissement des carte nationale d’identité puis leur a permis d’ouvrir des compte bancaire et/ou épargne dans diverses structures bancaires de la localité.

A l’issue du discours bilanciel du directeur général de la formation qualifiante et de remerciement du coordonnateur, Abel Joël Owassa Yoka, qui du reste a rendu un hommage mérité à toutes celles et tous ceux qui les accompagnent depuis la lancée dans cette action noble et salvatrice des jeunes.

En outre, une levée des fonds pour soutenir l’œuvre de la Dynamique Owando Pluriel dans son projet de formation et d’insertion professionnelle de cette jeunesse oisive, déscolarisée et désœuvrée.

Au cours de cette collecte, les donateurs ont pu rassembler une bagatelle de 3.563.500 F.CFA, pour la continuation de soutien à la jeunesse.

Aussi, le coordonnateur Abel Joël Owassa Yoka, a-t-il révélé que la Dynamique Owando Pluriel, n’est plus une initiative régionale ou départementale, de nos jours, elle concerne le pays tout entier, avec désormais, la participation du gouvernement de la République, par le biais du Ministère chargé de la formation qualifiante et de l’emploi.

Dynamique Owando Pluriel, au-delà de sa conception première, s’élargit sur toute l’étendue du territoire national.  La ’’Dynamique’’ devient ’’Sans frontière’’ dans la mesure où le gouvernement s’en approprie dorénavant.

Cette conception née simplement des membres de cette association prend des proportions expansionnistes pour gagner les autres départements, pour venir au chevet des jeunes sans emploi.

A noter que l’association que coordonne l’honorable Abel Joël Owassa Yoka a pour objectif primordial, celui de former les jeunes désœuvrés afin de leur insertion professionnelle. Ce qui favorisera leur épanouissement et leur développement social.

VALDA SAINT-VAL/ Les Echos du Congo-Brazzaville

 

 

Créé le 2024-12-29 07:30:33

Christel Ulrich Bayonne Iletsi est le seul auteur congolais à classer ses deux romans parmi les meilleures ventes du moment (les avez-vous lus ?)

Ces dernières semaines, un auteur congolais, Christel Ulrich Bayonne Iletsi, s'est hissé parmi les meilleures ventes, avec non pas un mais deux romans : « Double peine et La dictature du diplôme et le renouvellement de la société ».

« Double peine », est un exemple frappant de la manière dont Christel Ulrich Bayonne Iletsi a utilisé son expérience personnelle et son observation de la société congolaise pour créer une œuvre d’une grande profondeur tout en mettant en lumière les difficultés auxquelles les femmes congolaises et africaines sont confrontées dans une société qui ne comprend pas toujours leur importance.

« Double peine » est un récit poignant qui invite le lecteur à réfléchir sur la nature de la société congolaise et africaine. Une œuvre incontournable de la littérature africaine qui continue d’inspirer et de fasciner les lecteurs du monde entier.

Le titre lui-même intrigue et suscite la curiosité du lecteur. « Double peine » est un titre énigmatique qui soulève de nombreuses questions sur le contenu et la signification de l’histoire. D’emblée, le mot « Double peine » attire l’attention. Il évoque une histoire passionnante dans une société où l’invisible côtoie le visible.

« Ambetos est une congolaise au destin extraordinaire. Elle refuse de se limiter aux traditions qui la destinent à un rôle préétabli, née dans un village reculé de Dibeni. Eveillée à un monde des possibles grâce à sa grand-mère et à des mentors inspirants, elle quitte son pays pour se lancer dans des études de développement durable. Elle devient une figure internationale, brillante et déterminée alliant science moderne et savoir ancestraux pour transformer sa communauté. A travers défis et réussites, Ambetos incarne l’espoir, l’altruisme et la force de bâtir des ponts entre héritage culturel et avenir prometteur », résume l’auteur.

Dans son deuxième roman « La dictature du diplôme et le renouvellement de la société », Christel Ulrich Bayonne Iletsi dénonce avec véhémence un système éducatif qui érige les diplômes en seules clés de la réussite, créant ainsi une élite dominante et étouffant d’autres formes d’intelligences.

Pour bâtir une société plus équitable et innovante, l’auteur propose une restructuration profonde de la formation, favorisant une reconnaissance diversifiée des talents et de compétences, selon l’auteur.

On rappelle qu’après une brillante carrière d’artiste, Christel Ulrich Bayonne Iletsi s’est réorienté vers le monde des affaires. Il a ensuite crée son cabinet-conseil avant d’être nommé inspecteur des petites et moyennes entreprises au Congo-Brazzaville en 2023.

Son parcours témoigne d’une polyvalence remarquable et d’un engagement profond dans le développement économique et social.

Voilà deux romans qui vont vous accompagner pendant les longs trajets en voiture, à la plage les pieds dans le sable ou sur un transat au bord de la piscine.

Faites place nette sur les étagères de vos trésors des remèdes de l'âme autrement dit vos bibliothèques à « Double peine et La dictature du diplôme et le renouvellement de la société ». Deux romans lumineux, étonnants et passionnants de Christel Ulrich Bayonne Iletsi.

Incapable de reposer une fois ouvert. On lit une page, puis deux, puis un chapitre et sans s’en rendre compte, on a (déjà) dévoré le livre en entier. Très vite, un besoin irrépressible de connaître la suite vous envahit.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-12-28 18:22:06

Célébration des 100 ans de Mvouti : Bongo Propheta enflamme la cérémonie d’ouverture

La cérémonie d'ouverture de la célébration des 100 ans de Mvouti dans le Kouilou le 7 décembre dernier, a été éclatante, marquée par les performances impressionnantes de Bongo Propheta, l’un des artistes phares de la scène musicale congolaise.

Bongo Propheta, connu pour ses tubes à succès, a livré un spectacle mémorable dans un ensemble décontracté.

Il a envoûté le public avec ses chansons à succès, qui n’ont pas laissé le Premier ministre congolais indifférent.

Le chouchou de la musique congolaise a encore plus fait monter sa cote de popularité. Une prestation qui a rendu fous de joie ses fans.

Ils n'ont d'ailleurs pas tardé à exprimer leur soutien dans les commentaires.

« Que vous l'aimiez ou pas, c'est le nec plus ultra, le maestro de la rumba congolaise », peut-on notamment lire sur les réseaux sociaux.

Bongo Propheta a commencé la musique à l’âge de 14 ans. Il a chanté avec les grands noms de la musique congolaise (Fofana Mouladi, Angelou Chevauchet le Yaya, Rapha Boundzeki, Djanana, Dido Yogo et bien d’autres.

« Mvouti, hier, aujourd’hui et demain » est le thème des festivités du centenaire de la localité centenaire créée par le gouverneur Marchand, en 1924. Village historique en tenant compte de la construction du Chemin de fer Congo Océan, notamment sur l’étape du Mayombe et ses péripéties historiques, inédits, anecdotiques, légendaires…et la traite négrière transatlantique en Afrique centrale, deux faits majeurs ayant marqué le Moyen Age en général et le bourg de Mvouti qui a été, entre autres, une étape décisive de la Route des esclaves, une étape d’escale de repos pour eux qui partaient de Brazzaville, Loudima, Mvouti, Loango.

Le bourg de Mvouti est né avec la construction de la ligne du Chemin de fer dans le massif forestier (1923-1934).

Aujourd’hui peuplé de près de 19 062 habitants pour l’ensemble de ses cinquante-deux villages, Mvouti commémore son centenaire sous le signe du devoir de mémoire en se souvenant des anciens qui ont tracé sa trame destinale et qui ont contribué à son lustre, a dit Félix Ngoma, administrateur-maire de la commune urbaine de Mvouti, en souhaitant la bienvenue à ses hôtes.

Pour Noël Bouanga, président du comité d’organisation, « Cet évènement nous permet de nous rappeler notre passé et de valoriser les richesses de notre localité centenaire. Ceci permet à la population de mieux comprendre et d’apprécier l’héritage légué par les anciens dont de nombreux ressortissants ont occupé des hautes fonctions dans le pays (ministres, députés, sénateurs…) ».

En faisant l’évocation historique de Mvouti, Dieudonné Mboumba, ancien chef de ce district, a insisté sur la pérennisation de l’héritage légué par les anciens pour que vive à jamais cette localité, hier petit village d’escale de la Route des caravanes, devenu district en 1924.

Les repères géographiques, les différents peuples et groupes ethniques, les faits saillants de son histoire, les personnalités, dirigeants et responsables qui ont à quelque niveau que ce soit fait auréole de Mvouti, la localité qui a su garder ses traditions tout en s’arrimant à la modernité ont été égrenés par l’orateur.

Signalons que les festivités du centenaire de Mvouti vont se poursuivre tout au long de l’année 2025.

Cliquer sur la photo pour lire la vidéo.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-12-28 12:45:37

Bilan 2024 de la Chambre consulaire de Pointe-Noire : Le satisfecit de Sylvestre Didier Mavouenzela

Le président de la Chambre consulaire de commerce de Pointe-Noire, Sylvestre Didier Mavouenzela, a dressé au cours d'un point de presse de fin d'année, le bilan de l’année 2024 et se projetant sur 2025.

Pour Sylvestre Didier Mavouenzela, 2024 aura été marquée par la volonté de l’exécutif congolais de mener le combat économique vers une amorce d’amélioration de la situation qui puisse garantir l’aptitude du Congo à faire face à ses nombreux défis. « Ce millésime 2024 plein d’aspérités a ouvert la voie à une année 2025 où cette volonté doit être traduite dans les faits et confortée à travers l’adoption par tous d’un nouvel état d’esprit », a-t-il estimé.

Ainsi, a-t-il constaté, il est un attentisme dont on ne peut plus s’octroyer le luxe. Garantir au secteur privé la capacité d’une pleine expression et lui créer les conditions des changements dont il est intrinsèquement porteur est vital. De ce fait, s’impose la matérialisation de l’engagement des acteurs concernés -gouvernement, entreprises, structures d’accompagnement, partenaires au développement- pour faire bouger le curseur.

Le président de la Chambre consulaire de commerce de Pointe-Noire a expliqué que prendre part à cette bataille -et contribuer à la gagner- est un impératif pour sa structure. « En vue d’une implication de qualité, nous osons, chaque année, l’humble pari de la réinvention. Réinvention des méthodes de travail ; réinvention des outils d’accompagnement », a-t-il prôné.

Il a confié qu’en cette année nouvelle est prévu un ravalement de la feuille de route stratégique de la chambre bien que reprenant les grands sujets qui ont tissé la trame des précédentes.

Le numérique avec la digitalisation de l’attestation de ressortissant après celle du certificat d’origine et de la facturation, l’entrepreneuriat juvénile et féminin, l’ouverture des entreprises au monde, un ancrage terrain pour mieux dialoguer avec les entreprises,… : les axes d’effort sont nombreux.

« Ces chantiers seront, nous l’espérons, mieux menés en profitant de l’opportunité de l’exécution d’une nouvelle subvention que va nous consentir l’Union européenne. Amélioration du climat des affaires –prioritairement au profit du segment PME/PMI- et renforcement de l’écosystème d’accompagnement du secteur privé sont les deux pôles phares de ce nouveau projet », a-t-il expliqué.

Sur le premier aspect, afin de faciliter la résolution des conflits pour les Petites et moyennes entreprises (PME)/Petite et moyenne industrie (PMI), la Chambre consulaire de commerce ambitionne de travailler à l’adaptation des conditions d’obtention de l’agrément de mise sur le marché des produits industriels et à l’intégration des mécanismes alternatifs de résolution des conflits dans le code des procédures commerciales.

Sur le second, elle projette de doper les capacités de son écosystème d’accompagnement du secteur privé afin d’aider les PME/PMI à maÏtriser leurs process de production, à améliorer la qualité des produits avec la mise en place d’un label CCIAM, à faciliter leur distribution sur le marché, à soutenir l’accès aux financements pour les entreprises ciblées par le biais d’un fonds de garantie, et à mettre en œuvre un ensemble d’initiatives axées sur la rencontre entre les acteurs économiques, le secteur public et les partenaires techniques.

En filigrane de cet engagement, la contribution à la diversification économique de la République du Congo. « Horizon pour lequel nous escomptons un regain de fluidité du dialogue public-privé et la contribution de nos ressortissants. Ressortissants auxquels, à travers ces lignes, nous formons les vœux de santé, de bonheur et de réussite au titre de la nouvelle année que nous souhaitons riche en initiatives innovantes, en actions de résilience et en coups d’audace », a conclu le Président de la Chambre consulaire de Pointe-Noire pour son point presse de fin d’année.

Source : Adiac

Créé le 2024-12-28 11:39:44

Insalubrité au petit marché avenue de l’étage à Mouhoumi à Brazzaville : Quand aliments, mouches et ordures se côtoient

C’est un truisme de dire que l’insalubrité constitue une véritable menace à la fois sur l’environnement et sur la santé, surtout lorsqu’elle affecte le bien-être à nous tous. Au niveau du petit marché avenue de l’étage au quartier Mouhoumi, dans le 7e arrondissement de Brazzaville, c’est un dépotoir d’ordures qui côtoie les marchandises, y compris les aliments étalés par les commerçants pour la vente. La question est de savoir les raisons qui ont motivé l’installation par la Mairie d’un aussi grand dépotoir d’ordures à quelques encablures d’un marché, avec tout le risque que cela entraîne sur l’environnement ainsi que sur la santé des populations au voisinage ?

Les dispositions en matière d’installation de marché dans un milieu tel que la ville de Brazzaville ne souffrent d’aucune ambiguïté, tout comme l’installation d’un quelconque dépotoir d’ordures est réglementée par des lois au Congo. Et c’est l’autorité municipale qui est tenue de les faire respecter, tout en donnant le bon exemple aux yeux des citoyens, afin que ceux-ci n’enfreignent pas la loi.

La référence en matière de salubrité, c’est bien le code d’hygiène publique qui date depuis plusieurs années : ‹‹ les marchés de plein air et les ventes ambulantes doivent être conçus de manière à permettre une protection efficace des denrées alimentaires contre les intempéries ainsi que les poussières, les mouches et autres vecteurs de maladies ››.

Au petit marché avenue de l’étage à Mouhoumi, difficile de faire une démarcation entre là où sont étalés les marchandises et le dépotoir d’ordures érigé par la Mairie, puisque les deux milieux sont presque juxtaposés.

La pollution de l’air causée par les tas d’immondices n’est plus à démontrer, car les commerçants eux-mêmes en parlent.

Les déchets au niveau du dépotoir sont au vu et au su de tous les passants, même les clients qui viennent s’approvisionner au marché ne peuvent s’empêcher de les voir.

Cette situation d’insalubrité nourrit les débats au sein du marché, car cela y va de l’hygiène publique.

Voilà qui doit interpeller les autorités municipales avec la nécessité de construire un marché à visage humain et de remédier à cette anomalie, celle qui consiste à installer un marché à côté d’un dépotoir public d’ordures.

On attend de voir.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-12-28 11:20:54

2024 Année de la Jeunesse : La Dynamique Owando Pluriel forme 323 jeunes désœuvrés, déscolarisés et non-scolarisés

La Dynamique Owando Pluriel, sous la coordination de l’honorable Joël Abel Owassa, a pour objectif et ambition, de soutenir les projets de formation qualifiante et professionnelle des jeunes dans les petits métiers, en vue de leur spécialisation et de leur autonomisation. Dès lors, Dynamique Owando Pluriel et tous ses partenaires sociaux, ont eu à former, à insérer puis à équiper et /ou à doter les apprenants sortis de formation puis qualifiés, des équipements ou du matériel nécessaire, pour la pratique du métier. Les jeunes gens d’Owando, filles comme garçons, qui hier étaient oisifs et désœuvré mais, aujourd’hui, deviennent des praticiens d’un métier. Ce, grâce aux efforts de la Dynamique Owando Pluriel et de son coordonnateur et initiateur, le député d’Owando 2, l’honorable Joël Abel Owassa. C’est une réelle et véritable insertion socio-professionnelle des jeunes dans cette localité.

En effet, au total trois cents vingt-trois (323) jeunes désœuvrés, déscolarisés et non-scolarisés ont été formés par la Dynamique Owando Pluriel, et les a placés dans des ateliers de menuiserie-garnissage, coupe-couture, mécanique-auto et dans des centres de formation en élevage porcin, de maraichage et cuisine et restauration.

Outre ce placement des apprenants-finalistes dans leurs ateliers, pour le plein exercice de leurs métiers, par conséquent de leur prise en charge personnelle, cette formation a également concerné la menuiserie, la soudure, la maçonnerie, la conduite, la coiffure, etc.

En rappel, le coordonnateur de Dynamique Owando Pluriel est député de la première circonscription électorale d’Owando, autrement dit, Owando commune. Avec la Dynamique Owando Pluriel, il mène une bataille titanesque pour la formation et l’insertion de cette jeunesse, qui souvent est abandonnée à elle-même.

Dans la même vision que le Chef de l’Etat, Son Excellence Denis Sassou Nguesso, afin de résorbé le chômage des jeunes, Joël Abel Owassa se bat et continue à se battre pour éradiquer tant soit peu le phénomène de l’oisiveté des jeunes d’Owando.

C’est tout un programme que sa structure, Dynamique Owando Pluriel a mis en place.

La marche continue et l’année 2025 à venir projette des belles perspectives : toujours donner aux jeunes une formation qualifiante, en harmonie et en adéquation efficiente entre la formation, elle-même et l’emploi en fin de formation.

Afin que cette jeunesse se prenne en chargé automatiquement après leur formation.

Cliquer sur la photo pour lire la vidéo

VALDA SAINT-VAL/ Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-12-27 19:42:35

Congo-FECOFOOT : Mise au point de la Commission ad’hoc par rapport à un titre publié : '' La Commission ad'hoc aux abois'' et sur la prétendue arrestation de M. Batoumoueni Louis Basile alias Bath

Par rapport à ce titre publié dans les réseaux sociaux « La Commission ad'hoc aux abois ». Aguichant, ce post publié sur les réseaux sociaux, est une constellation d'insinuations extravagantes qui appelle de la part de la commission ad'hoc une mise au point sur la prétendue arrestation de Monsieur Batoumoueni Louis Basile " Bath". En voici l’extrait :

« Il en ressort que "lors du match aller des éliminatoires du CHAN, la CAF a découvert l'irrégularité de faux documents liés à un ancien compte de M. Ntadissi Ernest (un personnage déjà radié de la fecofoot pour usage de faux) entraînant le blocage de ce compte.

" M. Ntadissi a tenté de détourner l'attention en accusant M. Batoumoueni, ancien gestionnaire de ce compte, pourtant écarté depuis 3 mois..."

De quoi s'agit-il exactement ?

A la diligence de la commission ad'hoc, M. Batoumoueni a été interpellé (et non pas arrêté) par la force publique, pour soupçon de sabotage de match consécutivement au blocage du compte SMS utilisé pour la qualification des joueurs.

Incontestablement, le soupçon porté sur M. Batoumoueni se justifie en ce que, naguère encore, le compte dont il s'agit a permis à la commission ad'hoc d'accomplir les diligences y relatives.

Le blocage du compte dont se glose le comité exécutif révoqué - via des médias qu'il entretient - est, à n'en point douter, l'œuvre de M. Bath, qui a agi sous la dictée de son chef hiérarchique (l'ancien SG), pour s'entendre obtenir l'impossibilité d'enregistrer les joueurs dans le système SMS de la CAF. Ce qui serait synonyme, à charge de la commission ad'hoc, de match perdu par forfait.

Qui peut le moins peut le plus

La présomption de culpabilité de M. Bath est indéniable, puisque, au sujet du compte SMS, même quand il s'est mis en réserve de la fecofoot, celui-ci n'a pas hésité, il y a près d'une semaine, d'assurer, sans avoir le pouvoir, le transfert vers le Gabon des joueurs.

Au reste, l'interpellation de M. Bath valait son pesant d'or, puisque, de la présomption de culpabilité qui pèse sur lui, engagement a été pris par lui d'accéder à la demande, dans les meilleurs délais.

Comme quoi, l'annonce selon laquelle " la commission ad'hoc est aux abois" est une vue de l'esprit du comité exécutif révoqué qui a placé le football congolais dans les profondeurs abyssales. Les mêmes membres du comité exécutif révoqué qui ont longtemps jubilé sur la suspension à venir du Congo de la FIFA et de la CAF, trouvent désormais un palliatif que constituerait le blocage du compte SMS. Ce qui, en réalité, est une hérésie ».

                                                                     La Commission ad'hoc

 

Créé le 2024-12-26 21:21:07

Congo-Portrait d’un édifice : A l’occasion des fêtes de Noël et du nouvel an, un nouvel espace de divertissement et de loisirs, Le Nirvana ouvre ses portes dans la capitale

Le Nirvana est un nouveau Night-club à Brazzaville qui répond aux besoins des usagers. Il offre un cadre idéal, exceptionnel et sensationnel pour les habitués de la belle ambiance et de détente. C’est un milieu très propice à l’attraction des passionnés de la bonne musique, un cadre agréable, qui mélange beauté de l’environnement et atmosphère paradisiaque, dans un accueil chaleureux, dans des conditions les meilleures dans l’air conditionnée.

En effet, Le Nirvana est un lieu de détente et d’ambiance qui offre un standing féerique et propose un bel espace pour une relaxation au quotidien. La musique est aussi diversifiée que pour tous les âges, avec le savoir-faire et les compétences de DJ Patrick Le Maître

La cadence, qui s’associe à la danse génèrent une ambiance festive, ambiance à gogo.

Par ailleurs, le Nirvana offre ses services tous les jours à partir de 20 heures, jusqu’à l’aube.

Ce nouveau temple de l’ambiance de la capitale est situé au numéro 340 de l’avenue des Trois Martyrs, à l’Immeuble Denidé, dans le 5e arrondissement de Brazzaville, Ouenzé, arrêt 753.

Pour tout contact et les réservations : +242 06 826 87 18 / 05 756 30 30

Le Night-club Le Nirvana, les meilleurs moments des fêtes de fin d’année, jusqu’au 2 janvier 2025.

VALDA SAINT-VAL /Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-12-26 21:01:34

Congo – Nécrologie : Le général de brigade Claude Emmanuel Eta-Onka s’en est allé !

La nouvelle est tombée mercredi 25 décembre, le général de brigade Claude Emmanuel Eta-Onka est décédé à l’Hôpital Central des Armées de Brazzaville.

‘’S’élever par l’effort’’ le général de brigade Claude Emmanuel Eta-Onka aura traduit en actes, la devise de l’école préparatoire des enfants de Troupe Général Leclerc, tout au long de sa vie. Une vie dont il a reçu très tôt les bases de la réussite qui ne l’ont plus quittées, dans tous les secteurs d’activités dans lesquels il s’est exprimé. Tant comme militaire, sportif ou écrivain, l’homme a toujours côtoyé l’excellence.

Claude Emmanuel Eta-Onka étudie à l'École militaire préparatoire Général Leclerc de Brazzaville de 1959 à 1963 (promotion Mourzouk). Il poursuit ses études à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr de 1970 à 1972 (promotion Général de Gaulle). Officier général de brigade il est titulaire du brevet de l'enseignement militaire supérieur français (BMES).

Commandant de l'École militaire préparatoire des cadets de la révolution de 1977 à 1979, Claude Emmanuel Eta-Onka est chef d'état-major général des Forces armées congolaises de 1993 à 1995. Il entre ensuite dans la politique, devenant ministre de la Jeunesse et des Sports chargé de l'Instruction civique de 1995 à 1996 et secrétaire général à la Défense nationale près le Premier ministre de 1996 à 1997.

Joueur de l'équipe du Congo de basket-ball de 1963 à 1968 et de l'équipe du Congo de handball de 1966 à 1981, il est médaillé de bronze du tournoi de basket-ball des Jeux africains de 1965 à Brazzaville.

Au handball, Claude Emmanuel Eta-Onka qui fut capitaine de l’équipe nationale, a contribué à écrire les plus belles pages de la discipline, au point de devenir président de la Fédération congolaise de handball de 1992 à 1996.

Poète, nouvelliste, essayiste et romancier, ancien président de la fédération des gens des lettres du Congo-Brazzaville (FGLCB) au sein de l’Union nationale des écrivains et artistes congolais (Uneac). Parmi ses ouvrages, on peut citer : ‘’Souvenir d’enfant de troupe’’ ou ‘’Cette autre famille’’.

Claude Emmanuel Eta-Onka est grand officier du mérite congolais et commandeur du mérite sportif congolais. Il est aussi commandeur de la Légion d’honneur française.

Né 23 mars 1946 à Akana (Lagué) dans le district de Lékana dans la région des Plateaux, Claude Emmanuel Eta-Onka est décédé le 25 décembre 2024 à Brazzaville à 78 ans.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-12-25 20:01:39

Congo - Quinzaine du Gouvernement : Thierry Lézin Moungalla rend hommage et fait observer une minute de silence aux chevaliers du micro, décédés au crépuscule de cette année 2024

Après avoir rendu un hommage bien mérité aux journalistes disparus récemment, à savoir : Aybienevie Nkouka Koudissa, Charles Noel Massengo dit Charly Noel et Cathérine Ballay et a sollicité la miséricorde du Bon Dieu d’accueillir leurs âmes, le ministre Moungalla a abordé les sujets d’actualité : les recrutements à la Fonction publique ; la grande lutte contre les bébés noirs ; les grèves récurrentes dans les différents secteurs de l’Etat ; la lenteur de l’effectivité dans la prise en charge des retraités, la mise en service d’un forage d’eau au Plateau des 15 ans, etc.

Préalablement, Thierry Lézin Moungalla, ministre de la Communication et des Médias, porte-parole du Gouvernement a fait observer une minute de silence, en mémoire des chevaliers du micro qui nous ont quittés tout récemment : Aybevienevie Nkouka Koudissa, de la Semaine Africaine, Charles Noël Massengo dit Charly Noël, présentateur et producteur de l'émission Vidéo 45 à Télé Congo puis Catherine Balley de Radio Congo. Il a loué leur mérite dans l'accomplissement de leur tâche professionnelle. « Qu’ils sachent qu’ils ont laissé dans nos mémoires et nos cœur un souvenir et une œuvre inestimable », a déclaré le ministre. Aussi, a-t-il-imploré le Seigneur que leurs âmes reposent en paix.  

Ensuite, il a rendu hommage à notre équipe nationale, les Diables rouges seniors dames, qui ont pris part à la dernière édition de la coupe d’Afrique des Nation handball qui s’est jouée à Kinshasa en République Démocratique du Congo. « Nos handballeuses, grâce à l’accompagnement du Gouvernement par le biais du ministre en charge des sports ont honoré la République par leur prestation. Notre compatriote a d’ailleurs été élue meilleures avant-centre de la compétition », a-t-il félicité.

Abordant les sujets brûlants de l'heure et les questions sur l'actualité, le ministre de la Communication et des Médias, Porte-parole du gouvernement a évoqué le sempiternel problème du grand banditisme urbain, avec le phénomènes kuluna ou bébés noirs, les grèves au CHU, à l’Université Marien Ngouabi ; l'électricité et l'état de dégradation avancée des routes, entre autres.

S’agissant du détournement des 6 milliards de bourse des étudiants, « parmi les procédures, il y a : la mise en œuvre ; la mise en action des autorités compétentes en matière des poursuites. Dans notre pays, c’est la Procureur de la République. Il est saisi de deux manières : soit, il est saisi par un tiers, un citoyen ; soit il se saisi lui-même du fait de la clameur populaire », a-t-il précisé.

« Et, il y a quelques jours seulement, le Premier Ministre, chef du Gouvernement a été interpelé au Sénat sur la question. En tant que journaliste, je crois que vous avez eu la position du Gouvernement sur ce sujet », a renchéri le Porte-parole du Gouvernement.

Ce faisant, « je peux résumer les propos du Premier Ministre en direct des médias nationaux au Sénat qui disait : il a évoqué le fait qu’il y avait dans le cas d’un audit qui a été demandé par le gouvernement et la mise en œuvre d’actions qui conduisent à un recensement biométrique des étudiants. Afin de savoir, qui est étudiant et qui ne l’est pas », s’est-t-il justifié.

Par ailleurs, sur la question des avancements des fonctionnaires, Thierry Lézin Moungalla a fait savoir que « cela relève de chaque département administratif, de chaque commission. Cela suppose la bonne tenue des dossiers et la concertation permanente entre les parties : Fonction publique-Budget et Finances d’une part, et le Ministère utilisateur de l’autre. En ce qui concerne le Ministère dont j’ai la charge, nous osons espérer que d’ici le premier trimestre 2025, nous puissions tenir la commission administrative paritaire sur les avancements », a-t-il rassuré.

Thierry Lézin Moungalla a promis améliorer les conditions et notamment du cadre dans lequel se déroule cet échange entre la presse et le ministre de la Communication et des Médias, Porte-parole du Gouvernement.

A noter que cette dernière Quinzaine du Gouvernement de l’année 2024 s’est terminée dans une ambiance bon enfant avec une séquence de prise des photos entre journalistes et ministre.

VALDA SAINT-VAL /Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-12-25 00:59:57

Congo - Trafic d’ivoire : Un greffier en chef et ses acolytes écopent de deux ans de prison ferme à Dolisie

Le Tribunal de Grande Instance de Dolisie dans le Département du Niari a condamné ce 20 décembre, quatre individus à deux ans de prison ferme dans une affaire liée à la délinquance faunique. Ces derniers vont également payer une amende solidaire d’un million de Francs CFA.

Luc Ndé Okandzé, Drobsy Cambronne Mboungou, Aimé Alain Pambou et Yvon Kissambou avaient été interpellés les 22 et 23 octobre dernier à Dolisie. Deux individus avaient été pris avec trois (3) pointes d’ivoire. Suite à une dénonciation, deux autres suspects dont le greffier en chef près le Tribunal de Grande Instance de Dolisie, avaient été rattrapés quelques heures après. L’opération avait été effectuée conjointement par les éléments de la Région de Gendarmerie du Niari et des agents de la Direction Départementale de l’Economie Forestière du Niari, appuyés techniquement par le Projet d’Appui à l’Application de la Loi sur la Faune Sauvage (PALF).

Les pointes d’ivoire saisies, étaient sectionnées en neuf (9) morceaux. Dans le lot, six (6) morceaux d’ivoire portaient les signes des scellés d’une ancienne affaire datant de 2021 au Tribunal de Grande Instance de Dolisie. Selon une source proche du dossier, le greffier en chef avait soustrait les scellés dont il avait la garde au magasin du tribunal. Ce dernier avait remis ces ivoires à l’un de ces trois individus interpellés, en vue de les vendre. La troisième pointe d’ivoire sectionnée en trois morceaux quant à elle, avait été achetée par l’un de ces quatre malfrats fauniques au village Mbiribi dans le District de Banda, Département du Niari et transportée à Dolisie pour la vente.

Les quatre trafiquants d’ivoire, condamnés fermement, ont été reconnus coupables des délits de détention, circulation et commercialisation de trophées d’une espèce animale intégralement protégée, en l’occurrence l’éléphant. Cette décision de justice est tombée après plusieurs audiences tenues les 08, 15 et 29 novembre 2024 au Tribunal de Grande Instance de Dolisie. Les audiences au cours desquelles, ces individus lors de l’instruction de cette affaire, ont reconnu les faits qui leur ont été reprochés.

La loi 37- 2008 du 28 novembre 2008 sur la faune et les aires protégées, stipule dans son article 27 : « l’importation, l’exportation, la détention et le transit sur le territoire national des espèces animales intégralement protégées, ainsi que leurs trophées sont strictement interdits, sauf dérogation spéciale de l’administration des eaux et forêts pour les besoins de la recherche scientifique ou à des fins de reproductions ».

VALDA SAINT-VAL / Source : PALF/ Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-12-24 07:04:00

L’artiste Fordha Blow sort son saxo doré pour célébrer avec faste la fête de la Nativité 2024

Pour célébrer la fête de la Nativité 2024, l’artiste Fordha Blow a suivi le calendrier liturgique de l’Avent en interprétant chaque jour un cantique au saxophone. Récit de sa traversée de quatre semaines d’attente pieuse et joyeuse en musique.

Dès le 30 novembre, le Franco-Congolais a toiletté le précieux instrument à vent; objet de ses soins attentifs, nécessitant, pour son entretien particulier, un nettoyage fréquent, des réglages permanents et, surtout, les réparations régulières appropriées auprès de son luthier. Cette précaution d’usage effectuée, il a pu aborder en musique le temps précédant la fête de Noël 2024, prêt à faire retentir quotidiennement à travers le cantique choisi, la prolongation de son âme via son cher ami l’instrument.

Pour cette élévation poétique par l’éclat des sons mélodieux transmis par son saxophone, oeuvrant désormais pour la musique religieuse, Fordha Blow a donné rendez-vous avec ses abonnés en ligne depuis la première semaine de l’Avent et jusqu’à la veille de Noël. Son répertoire s’est ouvert sur la chanson Rémunérateur, de Faveur Mukoko. Puis se sont succédé des titres tels que Awesome Gog ; Jesus loves me Amazing grace ; Feliz Navidad ; Shout to the lord interprétés le 22 décembre.

À la manière du roi David, son référent en musique biblique, il leur a livré à chaque fois, jour après jour, l’écho de sa voix humaine par l’entremise des sonorités envoûtantes, emplissant l’espace de son saxo alto rutilant. Leur communiquant ainsi sa touche unique et chaleureuse, il n'a pas laissé indifférent à l’écoute, à en croire les commentaires respectifs des uns et des autres à la fin de chaque prestation.

Une chose est sûre cependant, cette musique à la louange de la Nativité n’est qu’une parenthèse pour le saxophoniste Franco-Congolais. Si sa musique est jouée lors de cultes rendus à Dieu au cours de cérémonies religieuses, elle l’est également à l’occasion de mariages ou de baptêmes pour lesquels son accompagnement musical est parfois sollicité.

« Tous mes vœux pour une bonne fête de Noël », adresse-t-il aux abonnés en ligne.

Source : Adiac

Créé le 2024-12-23 19:00:04

Noël 2024 : L’ambassadeur de la RDC à Paris et à Monaco Emile Ngoy Kasongo offre un moment de joie à plus de 100 enfants

L’ambassadeur de la RDC à Paris et à Monaco depuis août 2023, Emile Ngoy Kasongo, a offert gracieusement, à quelques jours de Noël, des cadeaux dimanche 22 décembre 2024 à plus de cents bouts de chou de la diaspora congolaise à Paris lors de la deuxième édition de l’Arbre de Noël.

Ce geste témoigne de la volonté du diplomate congolais de soutenir les enfants de ses compatriotes vivant à Paris et sa région et son attachement à la cause et à l’épanouissement de ceux qui incarnent l’avenir de la RDC.

Guirlandes lumineuses, sapin scintillant, motif en forme d’étoile, de cloches et de boules de Noël, la cérémonie, qui s’est tenue dans la salle des conférences de l’Ambassade de la RDC à Paris, a été rehaussée par la présence de nombreux invités de marque, des parents et du personnel de la chancellerie congolaise en France.

Plusieurs congolais ont exprimé leur gratitude envers l’ambassadeur de la RDC à Paris et à Monaco depuis août 2023, Son Excellence Emile Ngoy Kasongo, saluant sa générosité et son engagement en faveur des enfants des congolais de France.

Ulysse Gosset, journaliste français, actuellement éditorialiste de politique étrangère sur BFMTV, l'un des parrains de la cérémonie, a souligné que ce geste, empreint d’empathie et de considération, illustre l’engagement de Son Excellence Emile Ngoy Kasongo envers l’entraide et la solidarité, un souci constant d’apporter du réconfort et de l’espoir aux enfants de la diaspora congolaise en France.

Il a également exprimé sa gratitude au diplomate congolais pour sa politique sociale en faveur des enfants des congolais de France et cette tradition annuelle qu’il a su bien instituer en vue de faire de l’Arbre de Noël un moment de bonheur et de partage des valeurs républicaines.

Repas, Rires, chants, danse, cadeaux, les artistes congolais, Delvis El Salsero, le père de la nation salsa et Mimie ciel ont été les grains de sel qui ont apporté une saveur supplémentaire à la cérémonie supervisée par Emile Ngoy Kasongo déterminé à redorer une nouvelle image de l'Ambassade de la RDC à Paris et à Monaco.

En cette période festive, l’Ambassade de la RDC à Paris se pare de ses plus beaux atours, rappelant que Noël est avant tout un moment de partage, de lumière et d’espoir.

Une invitation pour tous, congolais et visiteurs, à découvrir la Maison commune des congolais de France sous un nouvel éclat et à célébrer ensemble la joie des fêtes de fin d’année.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-12-23 18:44:28

Conférence de presse conjointe de Denis Sassou-N’Guesso et Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo à Brazzaville

Le Président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo s'est rendu à Brazzaville pour s'entretenir avec son homologue du Congo, Denis Sassou-N’Guesso. Revoir la conférence de presse conjointe.

Cliquer sur la photo pour lire la vidéo réalisée par la presse présidentielle.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-12-22 19:16:07

Benoît Bikindou : Le célèbre journaliste des Echos du Congo-Brazzaville n'est plus un cœur à prendre, il est désormais marié !

Carnet blanc ! Samedi 21 décembre 2024, Janique Murcia Ougambou et Benoît Bikindou se sont dit "Oui" à la Mairie du Mée-Sur-Seine, la ville positive, située en Seine-et-Marne, le poumon vert aux portes de Paris, en présence de leurs parents et amis venus du Canada et de la France, avant la cérémonie religieuse à la chapelle de l’église de Jésus-Christ des Saints des derniers jours à Dammarie-les-Lys.

Benoît Bikindou, journaliste accompli, maintient une vie personnelle discrète. Cependant, son charisme et son apparence attrayante attirent l’attention et suscitent l’admiration de nombreux lecteur du média en ligne Les Echos du Congo-Brazzaville.

Sa personnalité captivante et son professionnalisme font de lui une figure appréciée dans le domaine journalistique au Congo et en Afrique.

Malgré le peu d’informations disponibles sur sa vie amoureuse, Benoit incarne les qualités que l’on apprécie chez une personne aimable et intéressante.

Son engagement dans son travail et son allure distinguée le rendent d’autant plus séduisant pour ceux qui le suivent de près.

En tant que journaliste talentueux, il continue d’inspirer et de fasciner son public grâce à son expertise, sa plume et à sa présence charismatique dans le monde des médias en ligne, de la presse tout court.

Mais désormais, le rédacteur en chef des Echos du Congo-Brazzaville n'est plus un cœur à prendre. Il est en couple avec la splendide et la ravissante Murcia Jannique, une congolaise de Brazzaville.

C’était une rumeur persistance depuis quelques mois, mais cette fois, c’est vrai : Jannique et Benoit se sont mariés. Le couple qui mène une vie tranquille au Mée-Sur-Seine, en région parisienne s’est dit "oui". Jannique Murcia Ougambou et Benoit Bikindou montrent qu’à deux, ils ne font qu’un.

Janique Murcia Ougambou y apparaît vêtue d’une longue robe blanche, tandis que Benoit Bikindou s’affiche dans un costume classique bleu agrémenté d’une chemise bleue ciel.

Après toutes ces émotions, il était temps de fêter ça avec une coupe et des petits fours. La soirée dansante riche en émotion a eu lieu au restaurant municipal au Mée-Sur-Seine aux sons et rythmes du Congo-Brazzaville, leur pays d’origine.

Le repas a même réussi à maintenir le niveau du vin d’honneur.

Tout était excellent, avec des vraies alternatives, notamment la diffusion des témoignages des parents et enfants des mariés.

L’ouverture de bal a été faite juste avant la remise des cadeaux, et s’est enchaînée avec la soirée dansante. Aucun faux pas ne s’est invité pendant cette première danse.

La force de leur amour et une bonne communication ont eu raison des difficultés et au final leur mariage a été une réussite totale et phénoménale.

Janique et Benoit partagent leur vie ensemble depuis plusieurs années. Les deux se sont rencontrés au Congo-Brazzaville.

Depuis la vie semble rose pour les deux tourtereaux originaires du Congo-Brazzaville.

Vive les mariés !

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-12-22 17:52:44

Félix Antoine Tshisekedi à Brazzaville pour présenter la situation à l’Est de son pays à Denis Sassou-Nguesso

Dans le cadre de la consolidation des relations d’amitié, de fraternité et de coopération qui unissent la République démocratique du Congo (RDC) et la République du Congo, le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a effectué une visite de travail samedi 21 décembre 2024, à Brazzaville, la capitale congolaise.

A l’occasion de cette visite, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a eu des entretiens en tête-à-tête avec son homologue Denis Sassou-N’Guesso, Président de la République du Congo.

Au cours de leurs échanges, les deux Chefs d’Etat ont procédé à un large échange de vues sur des questions d’intérêt commun, selon un communiqué de presse dont une copie est parvenue à notre rédaction.

Les deux Chefs d’Etat se sont réjouis de l’excellence des relations d’amitié, de fraternité et de coopération qui existent entre leurs pays.

Ils se sont félicités des conclusions de la 10e session ordinaire de la Commission mixte spéciale défense et sécurité entre les deux pays, tenue du 10 au 13 novembre 2024, à Kinshasa, qui s’inscrivent dans la dynamique de renforcement du bon voisinage.

Le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a salué les efforts du Président Denis Sassou-N’Guesso, en sa qualité de Président du Comité de Haut Niveau de l’Union Africaine sur la Libye, dans la recherche des solutions à la crise dans ce pays.

Il a également saisi l’occasion pour présenter à son homologue, la situation à l’Est de son pays, l’état du processus de Luanda.

Le Président Denis Sassou-N’Guesso a réitéré son soutien aux efforts de la médiation du Président João Manuel Gonçalves Lourenço, Président de la République d’Angola, dans le cadre du processus de Luanda.

Il a, en outre, exhorté les parties à poursuivre et privilégier les négociations en cours, moyen par excellence de résolution des conflits.

Les Présidents Denis Sassou-N’Guesso et Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo ont exprimé leur préoccupation face à la persistance de la guerre entre la Russie et l’Ukraine, la crise au Soudan et la situation au Proche Orient, qui menacent dangereusement la paix et la stabilité dans cette partie du monde.

On rappelle que la régularité de ces déplacements est le bon signe qui témoigne l’excellence des relations entre les deux Chefs d’Etat.

Une occasion de construire un partenariat stratégique plus fort et plus dynamique entre la RDC et le Congo-Brazzaville, et d'entamer une nouvelle ère de relations bilatérales avec une vitalité positive.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photos : DR

Créé le 2024-12-22 09:14:14

Congo - Coopération : Les BRICS+ doivent s’ouvrir et s’étendre au Continent africain

A l’occasion de la fin de mandat du Président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine à la présidence des BRICS+, la Maison Russe a organisé, le 20 décembre 2024 à Brazzaville, une conférence-débat intitulée : « BRICS : défis et perspectives de son élargissement ». Le docteur Ernest Tchiloemba Tchitembo, les professeurs Abira Galebaye et Yvon-Pierre Ndongo-Ibara, chacun à travers l’exposé de son sous-thème, ont invoqué le but, l'objectif puis les perspectives des BRICS+. L’opportunité du choix fondamental de cette thématique.

Sur initiative de Mme Fakhrutdinova, directrice générale de la Maison Russe, cette conférence-débat, conjointement à la fin de mandat de Vladimir Poutine, Président de la Fédération de Russie à la tête des BRICS (Brésil-Russie-Inde-Chine et Afrique du Sud). Cette organisation politique et économique qui regroupe, parmi elle, les pays émergents, est une aubaine pour l’épanouissement du continent africain.

En effet, le concept BRICS+ qui est un regroupement des pays, veut de son élargissement aux autres pays d’Afrique. Il est plus que nécessaires que d’autres Etats, en l’occurrence, ceux d’Afrique, qui croupissent toujours de nos jours à la domination néocoloniale des puissances occidentale.

Les trois conférenciers ont appelé à la responsabilité des dirigeants de nos pays sous-développé, à plus de pragmatisme et de détermination sur la gouvernance et la coopération bilatérale et/ou multilatérale.

Le docteur Ernest Tchiloemba Tchitembi a exposé sur le sous-thème de : « Les BRICS et les États africains : unis dans la construction d'un monde multipolaire plus juste ».

Pour l’exposant, les pays africains doivent intégrer la vision des BRICS question de sortir de la servitude des anciens colonisateurs. Car les BRICS veulent établir un nouvel ordre mondial plus juste et égalitaire.  

Le professeur Abira Galebaye « Les défis des BRICS + dans l'ordre mondial » et le professeur Yvon-Pierre Ndongo-Ibara, quant à lui, s’est appesanti sur « BRICS : la co-construction d'un monde plus humain ».

En effet, à cette occasion, il a été question de montrer simplement l'impact des BRICS+, à travers le monde, notamment les États africains.  Les Etats africains doivent être unis dans la construction d'un monde multipolaire. Etant donné que depuis la fin de la deuxième guerre mondiale en 1945, le monde était toujours bipolaire.  Il est question de brisé ses considérations partisanes.

Les pays africains doivent intégrer la vision des BRICS+, question de sortir de la servitude des anciens colonisateurs. Car les BRICS+ veulent établir un nouvel ordre mondial plus juste et égalitaire. Au regard des discussions réalisées, il convient de remettre en question l'hégémonie qui caractérise les puissances occidentales, à savoir les États-Unis disposant la domination à l'aide d'une influence commerce mondial.

L’acronyme BRICS désigne initialement le rapprochement de quatre pays aux vastes territoires, à savoir : le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine, auxquels s’ajoute le géant africain, l’Afrique du Sud. Ensuite, les BRICS+ constituent cette extension aux autres pays émergeants et africains.

Par ailleurs, les BRICS+ sont un regroupe géopolitique regroupant dix pays du ‘’’Sud global’’ notamment des grands émergents (Brésil, Chine, Inde), des puissances régionales (Afrique du Sud, Egypte, Iran, Russie), des pétromonarchies (Arabie Saoudite, Emirats arabes unis) ou des pays précaires à forte croissance économique (Ethiopie).

C’est une conférence diplomatique à part entière, donnant lieu à un sommet par an

Mettre en scène le poids économique et politique, en particulier au regard d’autres états ou groupes d’Etats comme les USA ou l’Union européenne. Le 1er janvier 2024, le groupe s’est élargi à 5 nouveaux membres (BRICS+, ce qui représente un basculement important dans son histoire : Arabie Saoudite, Egypte, Emirats arabes unis, Ethiopie et Iran. Cela porte le nombre de 5 à 10.

Pour rappel, la Maison Russe, anciennement centre culture Russe est un espace d’échanges intellectuels et culturels. Il promeut ainsi la langue russe et permet des échanges et partages significatif entre intellectuels de l’intelligentsia russo-congolaise.

Depuis la venue de la nouvelle directrice général, Maria Fakhrutdinova, ce lieu devient un véritable pôle d’attraction des activités socioculturelles, littéraires et musicales.

VALDA SAINT-VAL/Les Echos du Congo Brazzaville

  

 

 

 

Créé le 2024-12-21 13:57:45

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