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Cet exemple de l’école Malonga Ecoute, située au quartier Moukoundzi-Ngouaka dans l’arrondissement 1 Makélékélé, n’est qu’un cas parmi tant d’autres, car dans plusieurs quartiers de Brazzaville, la chose tend à devenir une coutume. Plusieurs congolais foulent aux pieds la mesure interdisant l’ouverture des débits de boissons à proximité des établissements scolaires. Une mesure qui visait à réduire les actes de violence en milieu scolaire, souvent perpétrés par des apprenants en état d’ivresse. Seulement, il est regrettable de constater que rien n’a été fait.
Désireux de répondre à la problématique de l’insécurité et à la violence en milieu scolaire, le gouvernement congolais avait décidé de donner un gros coup dans la fourmilière en ordonnant la fermeture des débits de boissons sis à proximité des établissements scolaires pour freiner les cas d’incivisme qui se comptent par centaine chaque jour.

Pratique décriée et pourtant de mise à Brazzaville, la fréquentation des bars par des apprenants à leurs heures perdues ou en fin de cours tourne très souvent au pire. Rixes, affrontements à l’arme blanche voire règlements de compte pour une affaire de copinage ou de jalousie.
Seulement, il est regrettable de constater que rien n’a été fait.

Cette décision du gouvernement sur la fermeture de ces débits de boissons aux abords des établissements scolaires ne doit souffrir d’aucune contestation, surtout au moment où le Président de la République a décrété l’année 2024-2025, l’année de la jeunesse.
Le bruit des bars ou des églises à côté d’une école est une chose inadmissible pour les enseignants et enseignés.

L’école, tout le monde le sait exige une certaine concentration et du corps enseignant et des apprenants. Cette concentration ne peut être réussie que dans un endroit calme, mais non pas dans ce tohu-bohu musical insupportable capable de distraire durant toute l’année les enfants.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-01-19 17:53:58
Depuis plusieurs mois, les déchets s’amoncellent donc dans les rues de la capitale congolaise et ne peuvent être évacués en raison de la fermeture d’Averda. Les poubelles et les ordures se rebellent ! Elles font leur part belle. Elles ont aussi leur indépendance. Elles s’offrent en spectacle sous le regard impuissant des autorités en charge de les gérer. Les mouches acclament, les hérons chantent et les souris dansent. Que du spectacle ! Quelle belle ambiance ! Leur défilé est connu. Les odeurs nauséabondes interpellent et personne n’y échappe. On n’y passe les narines bouchées, la bouche aussi. On étouffe, on suffoque, après ouffff, comme pour exprimer la liberté après avoir été pris en otage par les fortes odeurs. Les fortes odeurs, qui parfois, rendent nerveux et nous obligent à hâter les pas comme un super athlète à l’épreuve de la marche. Les déchets, les ordures, les odeurs ou bien d’autres saletés, qu’on les aime ou qu’on les déteste, ils imposent leur hégémonie en mettant la santé des populations de Brazzaville en danger.
Dans tous les quartiers de la capitale congolaise, le scénario est partout ou presque le même. Une désolation sans pareille.
A Mfilou, Moungali, Ouenzé, Talangaï, Makélékélé… les immondices sont en liberté provisoire et prolongée.
Même dans les quartiers chics de Brazzaville, les ordures offrent leur spectacle haut standing et ça fait pitié. Les déchets de tous les âges et de toutes nature nagent au bord des voies empêchant piétons et automobilistes de circuler librement.

Au marché Total à Bacongo et sur l’avenue de l’O.U.A, c’est la désolation ! Là bas, les ordures ont une oreille dure. Plus on les néglige, plus elles perdurent. Les tas d’immondices et les produits de consommation se regardent en chien de faïence. L’un risque de ravir la vedette à l’autre. Il arrive que les poubelles renversées et ordures éparpillées fassent la pluie et le beau temps.
Le danger guette tout le monde. Le risque du choléra, des maladies pulmonaires, respiratoires et bien d’autres sont dans l’air.
C’est une question de santé publique et les autorités en charge de trouver des solutions, sont une fois de plus interpelées.
Il en va du bien –être et de la protection de tout un chacun en 2025.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-01-19 11:25:24
Apparu dans l’industrie musicale depuis décembre dernier, « Le temps des noces », est un album chargé de sensations et d’émotions. Certains morceaux vont bien au-delà d’une mélodie et des paroles. Les textes vous parlent, incitent à la réflexion et transcendent votre âme. Inspiré en partie de son vécu et chanté sur une musique très diversifiée, cet album vient confirmer une fois de plus le talent, l’adresse et la maturité d’Espé Bass, de son identité réelle Espérance Mouanda Tsa-Tsa.
L'album est le résultat des mois de travail acharné et de collaboration étroite avec l'orchestre Extra Musica Zangul. Il a été enregistré dans des studios de pointe à Kinshasa, avec des musiciens talentueux venant de divers horizons.
Chaque piste de l'album a été soigneusement composée pour capturer l'essence de la musique congolaise tout en apportant une touche moderne et innovante.
Espe Bass entend également organiser une série de concerts cette année 2025 pour promouvoir son album en vue de laisser une impression durable sur les férus de la rumba congolaise.
Les voyants sont désormais au vert pour Espé Bass qui passe d’un simple statut de bassiste dans le palmarès des meilleurs compositeurs de la musique congolaise et africaine, à un artiste quasiment accompli aujourd’hui.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-01-19 10:45:44
Brazzaville souffre d’une maladie qui ne cesse de se propager à vitesse grand V, celle du commerce des faux médicaments qui polluent toutes les rues et tous les marchés de la capitale congolaise. Ce commerce illégal, où médicaments, cosmétiques, produits diététiques sont vendus à l’air libre en dehors de tout cadre légal, peut être considéré comme un "crime contre l'humanité", exposant des milliers de consommateurs congolais.
Il serait important de rappeler qu’au Congo-Brazzaville, les autorités compétentes, notamment le Ministère de la Santé et de la population fournit des efforts considérables afin d’éradiquer ce phénomène. Mais ce travail de longue haleine ne peut s’effectuer de manière isolée.
Depuis longtemps, le gouvernement ne cesse de mener des actions sur la sensibilisation des populations sur les dangers de ces médicaments contrefaits. Il a même mis en place depuis plusieurs années une commission d’homologation des médicaments et un système de pharmacovigilance, et procédé au renforcement de l’autorité nationale de réglementation pharmaceutique.
Les populations quant à elles devraient pouvoir prendre conscience des dangers qu’ils courent en consommant de tels produits.

Ils sont vendus sans prescription médicale, aucune posologie n’est fournie, pire encore on ignore les effets secondaires.
Un tel danger pour les populations les plus vulnérables mérite une attention particulière de la part des autorités afin de prendre des mesures drastiques.

Beaucoup des congolais interrogés par Les Echos du Congo-Brazzaville, pensent souvent à tort que les médicaments vendus en pharmacie coûteraient trop chers et nécessitent une ordonnance qui à son tour implique une consultation au préalable chez un médecin.
Faute de moyens, ils se limitent aux médicaments de la rue. Or il existe en pharmacie des médicaments standards qui ne nécessitent pas d’ordonnance, affirme Emeraude, vendeuse dans une pharmacie au centre-ville de Brazzaville. Ce sont entre autres des médicaments contre la fièvre, déparasitant, antidouleurs, etc.

Le long des principales artères de Brazzaville, ou encore au marché Total au nord de la capitale politique congolaise, plusieurs étalages de médicaments dits “de la rue” ont été érigés à la merci de la poussière, des intempéries et du soleil.

Mais d'où viennent ces médicaments de rue ? Pourquoi ce phénomène s'amplifie-t-il et quelles en sont les conséquences ?
L'émergence et la propagation du trafic des médicaments de rue au Congo-Brazzaville trouvent leurs racines dans un contexte marqué par la faible volonté des décideurs politiques et l'ignorance des consommateurs.
La précarité de la couverture sanitaire et le coût élevé des médicaments ont alimenté la croissance rapide de ce commerce illicite.
Au Congo-Brazzaville où l'accès aux soins est limité, les médicaments de la rue sont perçus comme une solution pratique.
La misère, le chômage et l'abandon scolaire des jeunes fournissent une main-d'œuvre pour ce marché clandestin.
De plus, l'absence de réglementation, la corruption douanière et le laxisme des autorités favorisent l'expansion du trafic.
La vente de médicaments dans les rues de Brazzaville a des conséquences sanitaires, sociales et économiques dévastatrices.
Sur le plan sanitaire, l'absence de contrôle réglementaire expose les consommateurs à des produits contrefaits, inefficaces, voire dangereux qui aggravent les problèmes de santé au lieu de les résoudre.
Sur le plan social, cette pratique alimente la marginalisation des populations vulnérables qui se tournent vers des solutions informelles et potentiellement néfastes.
Sur le plan économique, le trafic de médicaments représente une perte significative de la part du marché des pharmacies agréées. Cette pratique prive également le gouvernement congolais des recettes fiscales dont il a besoin pour renforcer les systèmes de santé.

En conclusion, la vente de médicaments dans les rues de Brazzaville est un fléau qui menace la santé publique et entrave le développement économique.
Seule une stratégie globale impliquant la répression des trafics, l'éducation des populations et l'amélioration de l'accès aux soins peut mettre fin à ce commerce illicite aux conséquences dramatiques.
Cependant, chacun d'entre nous peut agir à son niveau en boycottant ces trafiquants, et en ne s'approvisionnant qu'auprès de fournisseurs agréés.
Et selon l'OMS, les médicaments antipaludiques falsifiés causent à eux seuls près de 200 000 décès par an.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-01-19 10:13:01
Le Conseil des ministres s’est réuni le vendredi 17 janvier au Palais du peuple, sous la très haute autorité du Président Denis Sassou N’Guesso. Au cours de ce conseil des ministres, le Président de la République a rappelé avec fermeté aux membres du gouvernement, la nécessité d’accélérer la réalisation des projets prioritaires, symboles de la réponse attendue par la population face à ses besoins essentiels.
Dans le compte-rendu du conseil des ministres, il ressort que le Président Denis Sassou N’Guesso a insisté sur des réalisations concrètes, telles que les routes, les hôpitaux, l’Université de Loango, la Baie de Loango, les infrastructures agricoles et énergétiques, en appelant à un dépassement des lenteurs administratives.

Le Président de la République a souligné que la mobilisation des ressources financières doit être une priorité absolue.
Une réforme fiscale robuste est attendue pour maximiser les revenus stratégiques et accroître les capacités du Trésor public.
Denis Sassou N'Guesso a exigé une transparence irréprochable dans la gestion des partenariats, pointant du doigt le fait que trop peu d’entreprises respectent leurs obligations en matière de déclaration et de contributions.

Pour terminer, le Président Denis Sassou N’Guesso a réaffirmé que les résultats attendus doivent être visibles et tangibles. Chaque ministère est appelé à recentrer ses efforts sur des actions à fort impact, avec des livrables clairs et mesurables. Les rapports d’étape devront refléter un progrès réel et non des intentions.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-01-18 22:07:32
Le maire de Melun a présenté ce samedi 18 janvier 2025 à l’hôtel de ville, ses vœux au monde Associatif. Accompagné du Conseil Municipal c'était l'occasion pour Kadir Mebarek, de remercier ces femmes et hommes impliqués dans la vie locale et de présenter aussi les projets à venir pour la ville préfecture de Seine-et-Marne, en région parisienne.
Le maire de la ville de Melun a non seulement remercié les participants de leur présence massive, mais a insisté aussi sur le dynamisme et la richesse de la vie associative au sein de sa commune, se disant encore très enthousiaste à accompagner tous les acteurs associatifs cette année.

« Merci à ces associations qui œuvrent pour tous les publics et dans tous les quartiers. Vœux aux associations mais également aux nombreux bénévoles qui, tout au long de l'année, grâce à leurs actions et à leur investissement au quotidien constituent une véritable richesse pour notre Ville », a déclaré Kadir Mebarek.
La ville de Melun avec plus de 40.000 habitants compte aujourd’hui plus de 750 associations particulièrement actives. Elles exercent leurs talents dans les domaines très variés : culture, éducation, sport, social, santé…

Le tissu associatif, notamment grâce aux bénévoles et aux volontaires, concourt ainsi à la vitalité et au dynamisme de la ville préfecture de Seine-et-Marne.
Consciente de cette richesse, la municipalité a à cœur d’apporter son soutien aux associations et de faciliter leur fonctionnement cette année 2025.

L’Association des Congolais et Gabonais de France (L’ACGF) qui figure dans l’annuaire des 750 associations de Melun à la page 33, était représentée aux traditionnels vœux du maire de Melun pour cette nouvelle année 2025, par son nouveau président, Barthelemy Balzac Yombi et son nouveau chargé de la communication Steeve Leouobo.

La cérémonie des vœux a débuté à 11 h et a pris fin à 12h30, suivie d’une collation qui s’est poursuivie jusqu’à 14h30.
Chacun a donc eu sa part dans le verre et dans l’assiette.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-01-18 19:31:05
L’année 2024 aura été riche en évènements et en enseignements sur les plans climatique, écologique et environnemental. En 2024, les plus grands et fervents défenseurs de la cause environnementale se sont encore faits entendre à travers des plaidoyers et des actions concrètes au profit du bien-être des peuples du monde. Le Président congolais Denis Sassou N’Guesso, qui figure parmi les rares précurseurs mondiaux de la lutte pour la préservation des écosystèmes et de la biodiversité, aura fortement joué sa partition, à l’instar des années précédentes. Ce combat de Denis Sassou N’Guesso demeure soutenu et promu par l’écrivain-chercheur Michel Innocent Peya à travers de nombreuses actions et initiatives. Outre sa participation aux forums et conférences sur le climat, Michel Innocent Peya a publié des ouvrages de belle facture dont les thématiques qui collent à l’ère du temps transcendent la vision écologique du Président Denis Sassou N’Guesso.

Au plan des rendez-vous sur le climat, l’année 2024 s’est achevée avec la Cop 29 à Bakou en Azerbaïdjan, au mois de novembre. Une fois de plus, le monde entier a écouté un homme d’action et de terrain aux multiples casquettes, déterminé à faire bouger les lignes et à rendre possible l’impensable dans la lutte contre les changements climatiques.

Actant l’idée de la « Décennie Mondiale de l’Afforestation », le Président Denis Sassou N’Guesso, a relevé la nécessité de la justice climatique et de la transition juste.

Les efforts de Denis Sassou N’Guesso en faveur de la justice climatique s’inscrivent dans une réflexion engagée et un combat mené depuis plusieurs années, sur les analyses de la justice environnementale et ses apports pour la compréhension des injustices liées au changement climatique dans le monde ainsi que leurs corollaires.

Collant à la thématique, l’écrivain-chercheur Michel Innocent Peya arrive à Bakou avec des ouvrages qui épousent le thème même du sommet à savoir : « Finances Climatiques – De l’argent du climat au climat de l’argent », « Les énergies fossiles à la barre – Un jugement climatique et un verdict scientifique avec ou sans appel », ‘’Justice climatique – Engagements et ballets diplomatiques de Denis Sassou N’Guesso pour l’équité des peuples du monde’’ et ‘’ Santé climatique, urgence humanitaire – Denis Sassou N’Guesso au front du rendez-vous mondial de l’OMS’’.

Constant sur sa vision écologique axée sur la lutte contre les changements climatiques et la préservation des écosystèmes, le Président Denis Sassou N'Guesso a toujours invité ses pairs à s’investir dans cette noble cause au service de l’humanité, chaque fois qu’il en a l’occasion. Tel en a-t-il été le cas à Kazan en Russie, où il a pris part, du 22 au 24 octobre au 16e Sommet des Brics +, appelant à une coopération plus renforcée dans ce domaine, le Président congolais a rappelé que le Congo venait de soumettre à l’Assemblée générale des Nations Unies, la résolution sur la décennie mondiale de l’afforestation et du reboisement, pour consolider le rôle crucial des forêts dans la régulation du climat.
Mais, au plan des engagements et des actions pour le climat en cette année 2024, tout commence avec la première conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement (CIAR), qui s’est tenue à Brazzaville en République du Congo, du 2 au 5 juillet 2024, sur invitation du Président congolais, Denis Sassou N’Guesso.

Cette conférence a rassemblé plus de 2000 participants, venus de plusieurs pays, incluant les Chefs d’État et de Gouvernement, les ministres, les représentants des organisations internationales, de la communauté scientifique, du secteur privé, des ONG et de la société civile. Dire que le Congo a accueilli le monde, pour ensemble, se mettre au chevet de la planète.

Comme à chaque fois qu’il en a l’opportunité, notamment à l’occasion des grands rendez-vous sur le dérèglement climatiques et ses effets indus, ainsi que la recherche des solutions qui s’y rapportent, l’écrivain-chercheur Michel Innocent Peya, outre sa participation aux différents panels comme expert, n’a pas dérogé à son principe, celui d’acter sa contribution par une brochure qui reprenait les grandes lignes de l’action qu’il mène, laquelle s’appuie sur la vision égologique du Président Denis Sassou N’Guesso.

À l’occasion de la Conférence internationale sur l’Afforestation et le Reboisement, le docteur Michel Innocent Peya avait mis à la à disposition des conférenciers d’une brochure intitulée : ‘’Décennie Africaine et Mondiale de l’Afforestation et du Reboisement, Plaidoyer Mondial de Denis Sassou N’Guesso pour une planète verte’’.

Présentée en français et traduite également en anglais, en espagnol, en russe, en arabe et en chinois, cette brochure qui déclinait la vision écologique du Président Denis Sassou N'Guesso, fut distribuée aux officiels, conférenciers ainsi qu’aux autres participants de passage sur le site de la conférence, à Kintélé.

Véhiculer, partager et vulgariser des leçons de vie à travers la vision écologique du Président Denis Sassou N’Guesso, voila qui résume l’essentiel de la bibliographie de l’écrivain chercheur Michel Innocent Peya, tant ses ouvrages sont centrés sur ce combat salvateur pour la planète, mené par le Président Denis Sassou N’Guesso.

Et l’année 2024 aura également été marquée par la poursuite de cette noble mission au plan littéraire, pour l’écrivain-chercheur congolais qui s’est sans conteste affirmé en porte étendard de la vision écologique de Denis Sassou N’Guesso.

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Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-01-18 12:00:29
Dans une déclaration publiée le 15 janvier 2025 à New York aux Etats-Unis d’Amérique, la Directrice générale de l’UNESCO, Catherine Russell réagi sur l’annonce d’un cessez-le-feu à Gaza. Elle se donne un signal fort pour la paix et le sort des enfants qui sont toujours exposés aux affres de la guerre et s’en félicité de l’initiative prise entre les deux belligérants, du cessez-le-feu :
« L’UNICEF se félicite de l’annonce faite aujourd’hui d’un accord de cessez-le-feu entre les parties au conflit dans la bande de Gaza. Cette annonce s’imposait depuis bien trop longtemps déjà pour les enfants et les familles de l’enclave, victimes de bombardements et de privations depuis plus d’un an, mais aussi pour les otages retenus à Gaza ainsi que leurs familles en Israël qui ont tant souffert.
Cette guerre a fait payer un tribut effroyable aux enfants à Gaza – dont au moins 14.500 sont morts, des milliers ont été blessés, environ 17.000 autres se retrouvent non accompagnés ou séparés de leurs parents, et près d’un million ont été déplacés de leur foyer.

L’ampleur des besoins humanitaires est considérable, et l’UNICEF, avec l’aide de ses partenaires, est prêt à intensifier son action. Le cessez-le-feu doit enfin donner aux acteurs humanitaires la possibilité de déployer en toute sécurité la réponse de grande ampleur qui fait cruellement défaut au sein de la bande de Gaza. Il s’agit notamment de pouvoir atteindre sans entrave tous les enfants et toutes les familles afin de leur fournir les aliments et la nutrition essentiels dont ils ont besoin, mais aussi des soins de santé, un soutien psychosocial, de l’eau potable, des services d’assainissement, d’éducation et d’apprentissage, ainsi qu'une aide en espèces. Les opérations commerciales de camionnage doivent par ailleurs pouvoir reprendre leur cours.
Les services essentiels s’étant effondrés sur l’ensemble du territoire, nous devons agir de toute urgence afin de pouvoir sauver des vies et d’aider les enfants à se relever.

En effet, sur les 36 hôpitaux que compte Gaza, moins de la moitié sont encore opérationnels, une situation qui accroît le risque d’épidémies de maladies infectieuses et met les enfants en danger. Tandis que la production d’eau est réduite au quart de sa capacité habituelle, les 2,1 millions d’habitants de l’enclave sont quant à eux presque tous confrontés à des niveaux élevés d’insécurité alimentaire, sans compter les établissements scolaires, dont la grande majorité (95%) ont été endommagés ou détruits.
Il est impératif que les parties respectent pleinement le cessez-le-feu et permettent à l’aide d’entrer en quantités nécessaires dans la bande de Gaza via tous les points d’entrée praticables.

Les conditions de sécurité doivent également être améliorées de toute urgence, afin de permettre à l’UNICEF d’accroître le dépistage et le traitement des enfants souffrant de malnutrition, de faciliter le rattrapage vaccinal des 420.000 enfants de moins de 5 ans concernés et de soutenir la prévention des épidémies, notamment de poliomyélite, de rougeole et de choléra.
En outre, l’UNICEF exhorte les parties à élaborer d’urgence une résolution politique durable qui donne la priorité aux droits et au bien-être des enfants de cette génération et des générations futures.

La guerre à Gaza a déjà bien trop coûté aux enfants. Nous devons agir sans plus attendre et travailler ensemble à la création d’un avenir meilleur pour tous les enfants ».
VALDA SAINT-VAL/Source : UNICEF-Congo/ Les Echos du Congo-Brazzaville
Crédir Photos : UNICEF-Congo
Créé le 2025-01-17 22:31:51
Médecin-écrivain originaire du Congo-Brazzaville et basé en France, Thierry-Paul Ifoundza persiste dans sa veine humaniste, distillant son sens de la transmission. Dans sa dernière publication de 148 pages intitulée : « Lumières de Saint-Avold » (Éditions Paari), il est surtout question d’humanismes. Ou d’humanité tout court. Il est question de ces moments insaisissables, ces moments qui échappent à l’extériorisation, aux opinions et à la race… De ces moments d’espoir où la maladie s’éteint, mais aussi de désespoir où on n’a pu rien faire. En somme, il s’agit dans ce roman de femmes et d’hommes qui donnent le meilleur d’eux-mêmes.
Vous l’aurez compris, le décor de ces moments uniques n’est autre que l’hôpital. Et le fait que l’auteur soit lui-même médecin a toute son importance, sinon cela change tout. On ne lit pas ce livre ; on le vit.
A fortiori quand on découvre que l’histoire se passe durant la période de la pandémie à Coronavirus – bon un prétexte pour la réflexion sur la transmission.
«J’ignorais que tant d’amour pût naître de la souffrance.» Cette phrase extraite de « Lit 54, retour de l’enfer », un roman qui a aussi pour cadre l’hôpital, aurait bien pu être l’épigraphe, à tout le moins indiquer l’esprit de « Lumières de Saint-Avold » de Thierry-Paul Ifoundza, un témoignage d’amour sur la vocation, l’humanisme… C’est dans des moments difficiles, parfois de désespoir, que naît en effet l’amour du prochain, que s’accentue le sens du devoir, quel que soit le lieu. Cela, l’auteur le suggère magistralement à travers l’interaction entre les deux principaux personnages...
De quoi s’agit-il au juste ?
Un médecin-pneumologue originaire du Congo-Brazzaville est licencié d’un hôpital de Lille sans raisons valables. À quelque mois de l’apparition du Covid, il est cependant embauché loin de sa résidence, à Saint-Avold en Moselle. Malgré l’éloignement, ce qui met sa compagne – habituée à l’attendre dans tous ses états – , il éprouve une grande sensation de bien-être dans son nouveau service où, entre autres missions, il s’occupe d’un jeune interne qui a peur d’être au contact de la mort. Petit à petit, le docteur Pierre Chala va pousser le jeune interne à accepter la réalité de la mort : la médecine a aussi ses limites... S’établit entre eux un rapport de transmetteur à récipiendaire – même si la mère de ce dernier, bourgeoise, ne l’entend pas de cette oreille.
« – Pour moi, reprend Pierre, « Transmission » constitue depuis toujours une conviction d’abord éthique, morale ensuite dans la mesure où je ne suis pas un tout mais le maillon d’une longue chaîne. Maintenant, dans ce genre d’exercice, la balle est toujours dans le camp de celui qui veut recevoir. – C’est là tout le problème, en effet ! Suis-je en mesure d’accepter ce qui chez moi passe crème mais qui vient d’un autre ?

Que reste-t-il de ma personnalité ? Pierre approuve de la tête, partageant les questionnements d’André. Un point de marqué dans sa démarche qui consiste à l’accompagner, ou plutôt à lui transmettre leur vocation commune, dans son aspect concret. Si tous les deux conviennent que ce qui nous est important doit l’être aussi pour les générations futures, ça semble clocher en revanche sur la personnalité, voire l’égo. En matière de transmission, pense Pierre, la personnalité doit s’effacer quand il s’agit de recevoir. Il faut, dans la chronologie d’une tentative de transmission, du désir – « révolutionnaire par essence » –, de la vocation et de la rigueur. Sans quoi cette tentative de donner et de recevoir est vaine. – En somme, reprend André, dans cette affaire chacun est à sa place. – C’est le moins qu’on puisse dire. Un seul préalable : le désir. Le désir de générer, je veux dire, comme quand on a envie d’enfanter. Ce que nous sommes toi et moi aujourd’hui, d’autres personnes l’ont voulu, désiré. On ne naît pas et on n’est pas dans un archipel, mais dans un environnement continu, hérité… Je cite Sartre : « Tout nous vient des autres. Être c’est appartenir à quelqu’un. » – Pour résumer cet échange, je pourrai citer le Nouveau Testament, notamment l’Évangile selon Matthieu : « Allez donc : de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, leur apprenant à garder tout ce que je vous ai prescrit », ou à l’apôtre Paul écrivant aux Corinthiens : « Je vous ai transmis en premier lieu ce que j’avais reçu moi-même. » C’est comme une course de relais… » (P37) Et, en lisant entre les lignes, on découvre que la relation de confiance est bien établie et que celui qui transmet rencontre la liberté de celui qui reçoit.
Transmettre ce que l’on n’a soi-même reçu, tel est en définitive le leitmotiv du personnage principal, qui, ce faisant, s’affranchit du regard intolérant des autres, dans un environnement parfois hostile. Sa démarche s’inscrit dans un présent qui se tourne vers l’avenir. « Transmission » donc, plutôt que « formation » parce que le premier concept englobe largeur et transversalité, au contraire du second qui rime avec « formatage ».
Pour tenter de parvenir à ses fins, du moins d’éprouver la sensation du devoir accompli, l’auteur recourt à l’humilité. Il ne manque pas d’aborder au demeurant les limites de tout Système de santé, aussi performant soit-il. À l’image de l’humain finalement. De fait, il est important de se remettre continuellement en cause, afin de repousser les limites contingentes. Moralité : on reste toujours impuissant de sa puissance.
BB / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-01-17 20:06:12
Février, le mois des amoureux, s’annonce grandiose dans la capitale économique du Congo avec la venue de Sam Talanis, le meilleur artiste congolais de la Diaspora 2019, en concert le vendredi 7 février 2025, au Resto bar O’Barbeg Grill, situé à l’entrée du quartier Tchimbamba, en face du magasin Kabalan Plus.
L’auteur de l'inoubliable album « Vice Versa », a traversé le temps avec un succès considérable et il est au sommet tout en cultivant une discrétion absolument unique. Son univers musical est particulier, notamment à travers ses clips et concerts.
Il prévoit donc d’illuminer la ville océane au mois de février prochain. Sam Talanis entend offrir une expérience exceptionnelle à ses fans de Pointe-Noire et ses environs.
Sur la scène du Resto bar O’Barbeg Grill, un spectacle mémorable est attendu. Le cadre idyllique, promet une ambiance explosive et inoubliable.
L’évènement a été calé de manière à permettre aux ponténégrins, aux talanisiennes et talanisiens de célébrer la nouvelle année 2025 en apothéose.
Orchestre invité : Show Africa.
Retenez bien cette date dans vos agendas car ce concert s’annonce exceptionnel grâce aux maisons "Overdoz / diaspora and Co et Rom communication".
Le rendez-vous est pris !
Des mesures seront prises pour garantir une organisation optimale et éviter tout désagrément.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-01-17 13:53:58
Des agents de la Centrale d’Intelligence et de Documentation (CID) ont interpellé mercredi à la gare ferroviaire de Dolisie, près de 500 jeunes clandestins, originaires de la République démocratique du Congo (RDC), dans le train CFCO à destination de Mbinda dans le Niari (sud).
En termes d’interpellations pour irrégularités administratives, ce sont près de 500 jeunes clandestins originaires de la RDC qui ont été cueillies par les agents de la CID à la gare ferroviaire de Dolisie.

Gardés à vue, ces derniers attendent d’être fixés sur leur sort. Des contraventions sont également prévues.

C’est un secret de polichinelle, à chaque fois que le train CFCO circule sur l’axe Dolisie-Mbinda, il y a toujours des sujets étrangers (RDC) en situation irrégulière qui arrivent à Moungoundou-Sud, Moungoundou-Nord, Mayoko, Mbinda, pour l'orpaillage artisanal, en complicité avec certains détenteurs des cartes d'artisans et autres commerçants, qui reçoivent des dividendes et tirent profit de cette activité faite en violation de la législation en vigueur au Congo-Brazzaville.

A nos jours, personne n'est en mesure de dire le nombre exact des sujets RDC qui sont dans les forêts des pays de Mayoko.
D'autres vont même dans les forêts du pays voisin, le Gabon, pour piller l'or, avec risque de troubles au plan diplomatique.

Les autorités locales en sont les dindons de la farce.
La volonté politique reste l'unique voie de résolution de cette question aux conséquences multiples.
Si le Congo-Brazzaville est connu depuis longtemps pour ses ressources aurifères, les districts de Mayoko et Moungoundou-Nord dans le Niari (sud) sont en proie, depuis une trentaine d’années, à un phénomène grandissant d’orpaillage illégal. Des ressortissants de la République démocratique du Congo (RDC), chercheurs d’or clandestins affluent dans les forêts des pays de Mayoko dans l’espoir de sortir de la pauvreté. A cela, il faut ajouter la présence massive des sociétés chinoises qui exploitent dans la contrée, au détriment de l’environnement et des populations locales qui paient le prix fort de l’utilisation du mercure pour l’extraction de minerai.
Les motifs d’implication des ressortissants de la RDC dans le trafic sont en effet multiples : il s’agit d’un système complexe, où s’entremêlent appât du gain.

Dans l’ensemble, le motif économique est très clair : ils considèrent qu’ils n’ont pas d’alternative chez eux qui soit aussi tentante/avantageuse que l’orpaillage clandestin.
Pourtant, les rendements de cette activité sont assez aléatoires à l’image du fait de trouver de l’or ou non dans les forêts des pays de Mayoko : il y a une comparaison à faire entre ces ressortissants de la RDC et les joueurs de casino, qui sont toujours persuadés qu’ils vont se refaire.
Alors que le cours de l'or atteint des niveaux inégalés, des organisations criminelles se sont structurées autour de cette manne financière : le système « Article 15 », synonyme de débrouillardise, qui se caractérise par une structure verticale presque “micro-entrepreneuriale”, peine à être endigué par l’Etat congolais afin de casser le moteur économique de l’orpaillage en détruisant la logistique et les moyens de production de ces pilleurs d’or de nationalité étrangère.
Les campements issus de l’orpaillage sont aussi pour les creuseurs les lieux de vente de leur production, de trafic de drogue, de prostitution.
Ces comptoirs d’achat permettent aux orpailleurs étrangers d’écouler leur production sans prendre le risque d’être détroussés sur les routes des grandes villes. Le gramme d'or est vendu à 35.000 F voir 40.000FCFA.
Le trafic se maintient malgré la répression grâce à un turnover très important. Le système répressif est contraint par ses moyens insuffisants : le nombre de gendarmes et policiers reste fixe, ce qui ne permet pas de réduire la taille du trafic.
Les pilleurs de l’or opèrent tranquillement dans les pays de Mayoko. Pour extraire la pierre précieuse, ils creusent un peu partout dans les forêts laissant derrière un véritable désastre écologique.
Plus grave, ils versent du mercure pour nettoyer les pierres précieuses. Résultat : quasiment tous les cours d’eau des environs sont pollués au mercure. Écosystème dévasté, nappe phréatique polluée par des rejets cyanurés dont le contact avec la peau provoque des dommages sur celle-ci.
Politiquement stable, le Congo-Brazzaville, ancien eldorado tropical, actuellement en grande difficultés économiques, continue à attirer toujours des immigrés économiques de la RDC.
Jean-Jacques Jarele SIKA /Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-01-17 11:59:15
L'art urbain au Congo connaît une véritable effervescence ces dernières années. Les fresques murales, véritables œuvres d'art, embellissent les rues et les quartiers, transformant les villes en musées à ciel ouvert. Cet engouement pour le street art attire non seulement les amateurs d'art, mais aussi les touristes de passage à Brazzaville et en quête de découverte et d'émerveillement. Ernest Novo a réalisé, en 2016, une fresque artistique dans l’enceinte même du siège du Festival panafricain de musique (Fespam), situé à côté de l’ex télévision nationale et en face du camp de la gendarmerie nationale dans l’arrondissement 2 Bacongo.
Depuis 2016, une fresque murale décore le bâtiment annexe du siège du Fespam. Derrière l’œuvre de street art, Ernest Novo, pour développer l’imaginaire, mais aussi faire deviner certaines choses à son public.
Une réussite pour l’initiateur du projet, le Commissaire général du Festival panafricain de musique, Hugues Gervais Ondaye, déterminé non seulement à porter haut le flambeau de la musique africaine, mais aussi de mettre la culture à la portée de tous.
L'œuvre qui a pour titre « Les BANTOUS DE LA CAPITALE » fait appel à la rumba congolaise inscrite en décembre 2021 au patrimoine culturel immatériel de l'humanité de l'Unesco.

Elle évoque l’orchestre le plus populaire du Congo, les Bantous de la capitale Bakolo Mboka. Sa musique ne se trompe pas. Elle va droit au fond de l'âme chercher le chagrin qui vous dévore.
Après tant de temps passé à égayer le public, les Bantous de la Capitale du Congo n’ont pas rompu malgré les difficultés. Ils répètent chez Macedo, à Bacongo, dans le 2e arrondissement de Brazzaville.
C’est précisément le 15 août 1959 que se créent les Bantous de la Capitale par d’anciens musiciens de l’OK Jazz au dancing-bar Chez Faignond à Brazzaville au Congo. Après maintes séparations et ré-formations, le groupe a été renforcé par des jeunes artistes.
Plus qu’un groupe musical, les Bantous de la Capitale représentent également une véritable institution et une authentique tranche du patrimoine historique de la musique africaine en général et congolaise en particulier.
Bravo à Ernest Novo qui a sublimé le mur du bâti annexe, à l’entrée principale du siège du Fespam. Il s'agit d'ailleurs de la réalisation la plus imposante et impressionnante réalisée à ce jour par le street artiste à Bacongo.
En attendant, direction donc le siège du Fespam pour admirer de vos propres yeux cette fascinante fresque.
Une initiative intelligemment et admirablement conçue par Gervais Hugues Ondaye, qui en juillet 2023, a rendu un vibrant hommage, dans le mythique stade Alphonse Massamba-Débat de Brazzaville, au Président de la République, Denis Sassou-N’Guesso, pour son engagement en faveur de la relance de ce grand rendez-vous scientifique et culturel du continent.
Le Fespam a été institué en 1993 par l'Organisation de l'Union Africaine (OUA), devenue Union Africaine (UA) en 2002, pour la promotion de la musique africaine. Il se tient tous les deux ans à son siège, à Brazzaville.
A noter que sa première édition a eu lieu en 1996.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-01-17 10:51:40
Changement de stratégie, le Congo amorce un nouveau chapitre de son histoire à travers le bureau de l’Agence congolaise pour l’emploi (ACPE) à Paris en France. On prend souvent des cas isolés pour jeter l’anathème sur toute la communauté expatriée en occultant ses apports au pays. Cette vision de stigmatisation est contreproductive à la longue en semant les grains pour décourager les bonnes initiatives. Conscient donc de l’importance de la diaspora congolaise dans le développement national et dans l’esprit de la politique d’inclusion, le gouvernement considère que sa diaspora est un élément important qui ne peut être ignoré dans le développement socio-économique du pays. Et Mme Dorothée Obili, cheffe du bureau de l’Agence congolaise pour l’emploi à Paris, a présenté avec luxe et détails, chez nos confrères des Dépêches de Brazzaville, les enjeux de cette structure qui découle des résultats du premier Forum européen de recrutement de la diaspora congolaise, qui s’est tenu du 9 au 10 novembre 2021 à Issy-les-Moulineaux, en France.
Les Dépêches de Brazzaville (L.D.B.) : En quoi consiste les missions du bureau de liaison de l’ACPE à Paris ?
Dorothée Obili (D.O.) : Le bureau de Paris a pour missions d’assurer l’accueil, l’information, l’enregistrement et l’orientation des Congolais de l’étranger, demandeurs d’emploi ; de mettre en relation les employeurs installés au Congo et les Congolais de l’étranger, demandeurs d’emploi ; de suivre et apporter un appui nécessaire au demandeur d’emploi pour son placement ; créer et mettre à jour une base de données des Congolais de l’étranger, demandeurs d’emploi. Cela consiste à faciliter le recrutement des Congolais de l'étranger en leur offrant ainsi d’autres perspectives d’emploi et de développement professionnel à exercer en rapport avec leur pays d’origine. Là où les entreprises locales devaient recruter des expatriés, nous faisons plutôt appel à cette main-d’œuvre des nationaux ou binationaux qui ont des compétences, savoirs et savoir-faire reconnus. La loi congolaise exige qu’à compétence égale, que les Congolais soient favorisés par rapport aux expatriés. Nous avons également une mission de chasseurs de têtes à l’échelle de l’occident afin de vendre aux entreprises installées en République du Congo les profils rares. Ce bureau ne vise pas uniquement les Congolais résidant en France, mais également ceux installés dans les pays occidentaux.
L.D.B. : D’où, pour vous faire mieux connaître, la tenue de la rencontre du 11 janvier dans la Salle verte de l’ambassade de la République du Congo ?
D.O. : Oui, effectivement. L’objectif de cette rencontre était de présenter l’ACPE et ses missions mais également d’identifier les freins et leviers ressentis et souvent exprimés par les participants, empêchant un retour au pays dans un bon contexte professionnel, tant pour un salarié que pour un créateur d’entreprise. C’était une rencontre interactive ayant permis un rapprochement entre notre bureau de liaison et nos compatriotes. Sans fausse modestie, il était important d’effectuer ce travail préliminaire d’approche.
L.D.B. : Comment vos interlocuteurs, représentés lors de cette rencontre par les associations, chefs d’entreprise et particuliers, ayant en sourdine des interrogations, entre autres par rapport aux salaires impayés et au chômage qui sévit dans leur pays d’origine, ont-ils accueilli cette initiative ?
D.O. : A priori, ils ont affiché une posture de personnes ayant des réserves, et désireux d’entendre nos propositions et nos réponses à leurs interrogations. Je pense que nous avons réussi à renverser la tendance. Déjà, le fait d’avoir réussi à avoir cette Salle verte comble prouve l’intérêt suscité par la diaspora qui, semble-t-il, était en attente d’une telle rencontre. Et puis, nous sommes aussi conscients que l’appropriation de ce dispositif par nos compatriotes passera par la construction d’une relation de confiance. Les résultats probants de l’agence viendront consolider ce cadre en construction. Quoiqu’il en soit, le bureau de liaison obtiendra les résultats escomptés en co-construction grâce aux différentes contributions. Nous avons échangé avec des personnes qui veulent et sont déterminées à transformer les difficultés actuelles en solutions de développement. Ils en sont capables.
L.D.B. : À l’heure du bilan, combien, parmi vos compatriotes de l’étranger auront postulé ?
D.O. : Il est un peu tôt pour pouvoir le dire ! En mars 2025, nous aurons déjà un an d’existence. Notre objectif, dans un premier temps, consiste à faire mieux connaître l’existence de notre dispositif afin d'inviter nos compatriotes à postuler en priorité aux postes à pourvoir. Cela passe par une vulgarisation de l’information du site acpe.cg où l'on trouve les offres d’emploi, et aussi par une communication sur les postes disponibles et intéressants à la disposition des Congolais de l’étranger. Ceux-ci ont, d’ailleurs, formulé leurs attentes lors de la rencontre du 11 janvier. Nous croyons à notre dispositif et pensons obtenir de bons résultats quant aux recrutements, avec un maximum de candidats placés. Nous pensons qu'il est important de réussir notre pari de voir revenir en leur patrie, via leur emploi ou la création d’entreprise, les compatriotes vivant à l’étranger dont c’est le souhait, et qui, dans leur majorité, ont la République du Congo chevillée en leur cœur. Samedi dernier, au-delà des freins identifiés tels que l’électricité, l’insécurité, les infrastructures, ils ont surtout relevé des leviers incitant au retour dans leur pays en s’appuyant sur le potentiel de la jeunesse, de la culture, du patriotisme et d’une réelle convivialité.
L.D.B. : Pour clore notre entretien, pouvez-vous décrire le fonctionnement du bureau de liaison de Paris ?
O.B. : A la Suite de l’inauguration de ce bureau effectué par le ministre de la Jeunesse et des Sports, de l’Education civique, de la Formation qualifiante et de l’Emploi, Hugues Ngouélondélé, en présence de son homologue Lydia Mikolo, des ambassadeurs Rodolphe Adada (en France), Édith Itoua (en Allemagne), Léon Raphaël Mokoko (en Belgique) et Henri Ossébi (à l’Unesco), nous avons pris nos fonctions avec une équipe constituée de trois personnes : une cheffe de bureau ; un conseiller (Jean-Yves Ickonga Akindou) et une secrétaire (Arielle Dongou). Nous travaillons en étroite collaboration avec le directeur de l’intermédiation, Cyriaque Mongo Dzon, qui rend compte à la direction générale de l’ACPE, dirigée par Jean Pinda Niangoula. Cet accompagnement nous donne une assurance dans le développement de nos missions.
JJJS / Source : Les Dépêches de Brazzaville
Photo : DR
Créé le 2025-01-16 09:09:19
Pour démarrer ce projet qui vise à relever les défis d’intégration auxquels est confrontée la région de l’Afrique centrale, le Congo-Brazzaville et la RDCongo comptent lever des fonds à hauteur de 700 millions USD.
« Les évaluations techniques portent la hauteur de ce projet autour de 700 millions USD. Mais il faut savoir qu'il s'agit d'une première étape, parce que le projet est appelé à évoluer. Il y a d'autres projets qui vont venir s'arrimer à ce projet principal », a déclaré le ministre d’État, ministre des Infrastructures et Travaux publics de la RDC, Alexis Gisaro qui a salué la matérialisation de ce projet lors de la réunion de restitution des travaux de deux délégations d'experts de la RDC et du Congo, sur le projet Pont-Route-Rail, présidée, ce mercredi 15 janvier 2025, à la salle du Conseil de l’immeuble du Gouvernement à Kinshasa, par la Première ministre Judith Suminwa Tuluka.
« C'est un projet bénéfique pour les deux États, qui se sont engagés à matérialiser ce projet qui va relier les deux capitales les plus proches du monde, Kinshasa et Brazzaville. Nous avons entamé ces échanges techniques, pour que les administrations fiscales des deux pays puissent harmoniser les points de différence. C'est pour mettre en place un système qui sera le plus favorablement possible à la concession », a-t-il ajouté.
D'après une dépêche de la cellule de communication de la Primature, cette série de réunions était des moments d'échanges, dans l'optique d'aboutir à une concession pour la matérialisation du Pont-Route-Rail.
La mobilisation des ressources, afin de procéder à la construction de cette importante infrastructure, est actuellement en cours.
Jean-Jacques Bouya, ministre de la République du Congo en charge de l'Aménagement, de l'Equipement du territoire et des Grands travaux, a circonscrit les étapes restantes, avant le lancement des appels d'offres. Il a, par ailleurs, souligné que les travaux pourraient intervenir durant cette année 2025.
« Nous avons harmonisé la concession pour la construction du pont-route-rail. Le chronogramme va se mettre en place petit à petit. Une fois la concession harmonisée, l'appel d'offres sera lancé. Cette fois-ci, l'appel d'offres consistera à sélectionner le concessionnaire. Il reste 5 groupements d'entreprises qui vont soumissionner, pour aller vers la sélection. Nous devons leur apporter l'ensemble des éléments techniques et financiers, pour préparer leurs offres. C'est ce qui est en train de se faire. Après toutes ces étapes, on donnera un délai en fonction de ce que souhaitent les investisseurs. Une analyse sera faite sur les offres autour de la communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC), de la BAD et des deux États concernés. Nous espérons que le début des travaux sera en cette année », a déclaré Jean-Jacques Bouya.
À en croire des études menées, plus de 5 millions de passagers et 3 millions de tonnes de marchandises traverserons le pont chaque année, faisant de celui-ci l’un des corridors stratégiques de la région.
Les deux Congo implanteront des zones économiques spéciales (ZES) sur les deux rives pour intensifier les échanges économiques grâce à cette infrastructure.
La réalisation du projet permettra de toucher trois piliers de cette démarche d’intégration sous régionale. Il renforcera la libre circulation des biens et des personnes entre les deux pays. Il conduira à une réduction de délais d’attente lors de la traversée du fleuve, d’un pays à l’autre.
Enfin, il améliorera la qualité des services de transport et réduira les coûts associés.
C’est ici l’occasion de saluer l’effort de leadership du Président Sassou-N’Guesso et de son homologue Tshisekedi dans la réalisation de ce projet devant relier les deux capitales les plus rapprochées du monde, Kinshasa et Brazzaville.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-01-15 21:18:05
La route n’est pas un terrain de jeu, et le casque n’est pas un simple accessoire. Les motocyclistes qui font du taxi-moto à Brazzaville, ne portent pas toujours de casques de sécurité. Ce manque d’outil ne les empêche pas de rouler à vive allure avec des clients, sans protection eux aussi, faisant fi du réel danger auquel ils sont exposés.
Il suffit de se mettre debout sur les grandes artères de la capitale congolaise pour constater comment les taxis moto roulent à vive allure avec des clients, sans casques de protection.
Pourtant, l’importance du port du casque reste nécessaire et primordiale afin de réduire les risques de traumatismes crâniens en cas de choc à la tête lors d’un accident.
A Brazzaville, aucune autorité ne se préoccupe à faire respecter cette mesure de sécurité.
Ce moyen de transport, rapide et pratique, est aussi très dangereux. Un taxi moto ne pense pas à sa sécurité. Il pense déjà à combien il va gagner avec le prochain client, donc il se dépêche.
A Brazzaville, les accidents de la route sont fréquents, et souvent meurtriers. La circulation est chaotique et la plupart des carrefours dépourvus de feux opérationnels. La plupart des victimes des accidents de la route sont des personnes sur des engins à deux roues.
Les statistiques officielles indiquent que sur les 12.564 accidents routiers observés dans le pays, 3.708 impliquent les motocycles, soit un pourcentage de 29,51%.
Ce corps de métiers apporte du sang neuf dans le monde du transport, une vraie valeur ajoutée. Une réponse aux problèmes de transport dans les villes congolaises. Un business qui soulage plusieurs jeunes congolais étranglés par le chômage.

Près de 18 000 motocycles roulent au Congo. Ces engins sont essentiellement importés d’Asie.
On rappelle qu’un message du patron de la police nationale, le Général de Police de 1ère classe André Fils Obami-Itou, publié le 18 mai dernier à Brazzaville, et destiné aux commandants territoriaux des Forces de Police, les enjoint de lutter contre le non-port du casque de protection par les motocyclistes et leurs passagers.

Cette disposition revêt un véritable caractère de santé publique et de préservation des vies, tant l'absence de casque est un facteur de gravité lors des accidents des cyclomoteurs, avec des traumatismes crâniens qui dans la plupart des cas, causes de lourdes infirmités ou entraînent la mort.
Au Congo-Brazzaville, le port du casque est une obligation légale pour tous les conducteurs et passagers de deux-roues motorisés. Cette règle, inscrite dans le Code de la route, ne souffre d’aucune exception. Que vous soyez sur un scooter en ville ou une moto sur une route communale ou départementale, le casque doit être porté et attaché correctement. Cette mesure vise à protéger les usagers des risques graves en cas d’accident.
En novembre 2024, pour mieux organiser l'activité du transport des personnes par moto-taxi, la Direction générale des transports terrestres (DGTT), a pris des mesures importantes.
Les conducteurs des motos-taxis sont désormais obligés d'acheter les plaques d'immatriculation pour leurs engins, le port des casques devient une obligation et un passager et non deux voire trois.
Le combat pour diminuer les accidents de circulation sur nos routes et surtout pour la sécurité du conducteur d’engin à deux roues et de son passager est désormais la grande préoccupation de la DGTT.
Le casque de moto est donc la meilleure protection qu'un motocycliste puisse avoir. Il absorbe les ondes de choc et offre des caractéristiques qui rendent la conduite plus confortable et plus sûre. Entre autres, le port du casque est à la fois une mesure préventive (pour éviter les accidents) et une mesure curative (pour réduire l'impact du choc).
N'hésitez pas à porter un casque de moto, votre vie en dépend !
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-01-15 15:13:00
Le Président congolais, Denis Sassou-N’Guesso, s’est entretenu mardi 14 janvier 2025, à Brazzaville, avec le secrétaire du Saint-Siège chargé des relations avec les Etats et les organisations internationales, Mgr Paul Richard Gallagher, sur divers sujets liés au renforcement de la coopération entre le Congo et le Vatican.
Les deux personnalités ont parlé également de la commission mixte chargée d’évaluer l’application de la mise en œuvre de l’accord-cadre entre la République du Congo et le Vatican, la canonisation du cardinal Emile Biayenda, et la création d’un nouveau cardinal en République du Congo.

Dans le processus de mise en œuvre de l’accord-cadre entre le Congo et le Saint-Siège, une commission mixte de suivi a été mise en place. Signé en 2017, à l’occasion de la visite du secrétaire d’État, le cardinal Pietro Parolin, l’accord-cadre entre le Saint-Siège et la République du Congo est entré en vigueur en 2019.

Concernant la canonisation du cardinal Emile Biayenda et la création d’un nouveau cardinal en République du Congo, Mgr Paul Richard Gallagher a expliqué que c’est une question complètement réservée au Saint-Père.

La visite de Mgr Paul-Richard Gallagher à Brazzaville survient après la rencontre en novembre 2024 entre le Président congolais, Denis Sassou- N’Guesso et le Pape François, ayant mis en lumière des enjeux globaux tels que la paix, la sécurité et la préservation de l’environnement, en particulier dans le cadre de la Décennie mondiale d’afforestation.
Cliquer sur la photo pour lire la vidéo réalisée par la presse présidentielle.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photos : DR
Créé le 2025-01-15 14:22:47
La circulation automobile dans nos villes n’est pas une mince affaire. Entre voieries nécessitant une mise à niveau en profondeur et comportements empreints d’incivilité ou d’irresponsabilité, les usagers «corrects» de la voie se retrouvent pris entre le marteau et l’enclume à Brazzaville, la capitale congolaise.
La ville de Brazzaville avec un nombre toujours grandissant de véhicules, est un exemple édifiant en termes d’anarchie sur la voie : taxis motos et conducteurs de taxis roulant là où ça leur chante, ne respectant ni feux de stop ni sens interdit, garant leurs véhicules n’importe où et n’importe comment. Les exemples ne manquent pas, suscitant un ras-le-bol général.
Cependant, le capharnaüm qui caractérise la circulation n’est pas le propre de la capitale congolaise. C’est une mentalité, un comportement structurel qui existe dans toutes les villes du pays, quelle que soit leur taille.
La ville de Brazzaville se trouve confrontée à moult problèmes liés à la circulation routière et aux parkings qui font défaut dans cette ville capitale. Ces problèmes se posent pratiquement tous les jours et surtout aux heures de pointe.

Des milliers de voitures et d’autocars qui bloquent la circulation à plusieurs niveaux de la ville.
Ainsi, au niveau des marchés de la capitale congolaise, souvent pris d’assaut par les milliers de personnes pour faire leurs courses, il n’y a qu’un petit parking parfois de moins de 50 places. Dans le centre-ville qui connaît des embouteillages énormes, on ne compte aussi moins de parkings de plus de 100 places.
Les points noirs qui enregistrent des embouteillages et des difficultés de circulation lors des pics d’affluence sont les giratoires au niveau du centre-ville, Moungali, Poto-Poto, avenue Maya-Maya...
Conduire à Brazzaville est considéré comme un véritable parcours du combattant. Les embouteillages et les télescopages ne se comptent plus et les altercations entre conducteurs sont devenues monnaie courante.
Certaines mauvaises langues comparent la circulation à Brazzaville à une scène foraine de voitures tamponneuses. L’incivisme grandissant n’en est pas l’unique cause.

À cet égard, les artères et rues de la ville n’arrivent plus à accueillir le nombre croissant de véhicules. L’expansion urbaine et l’attractivité économique ont exercé une forte pression sur le réseau routier de Brazzaville. D’un autre côté, trouver une place pour stationner relève désormais de l’exploit, notamment durant les horaires de travail.
En effet, l’ex capitale de la France libre souffre d’un manque criant de parkings et des voix s’élèvent appelant à la création d’espaces de stationnement. Des efforts importants ont certes été consentis en vue de soulager cette situation insoutenable. De nouveaux axes routiers ont été créés et d’autres ont été élargis. Des panneaux et des feux de signalisation, dernière génération, ont été mis en place. Il a été procédé, par ailleurs, à la création de nouvelles voies de contournement.
Cependant, la situation reste préoccupante.
À signaler, à cet effet, que les ronds-points giratoires présentent aux heures de pointe un spectacle de désolation, avec des véhicules qui s’imbriquent à cause de certains conducteurs qui ne veulent pas céder le passage par entêtement ou par égoïsme.
La police de circulation fait de son mieux pour pallier cette situation, mais comme dit l’adage, «Chassez le naturel, il revient au galop».
Certains chauffards dont le respect du Code de la route est le dernier des soucis, oublient que la conduite est à la fois un art et un comportement civique.
Piétons sous l’épée de Damoclès
À Brazzaville, les piétons souffrent le martyre à cause de l’occupation illégale des trottoirs par certains propriétaires de bistrots, restaurants et autres commerces, ainsi que par le rétrécissement et l’inadaptabilité de plusieurs passages-piétons.
Le vaillant passant désarçonné n’a d’autre alternative que de quitter l’accotement et de marcher sur la chaussée, à ses risques et périls, à proximité de véhicules et taxis motos circulant à vive allure.
Faut-il rappeler que la majorité des victimes des accidents de la circulation sont des piétons ?
Capharnaüm sur la chaussée
Les problèmes de la circulation dans la ville de Brazzaville se multiplient d’une année à l’autre. La situation est devenue alarmante et rien n’est pris en considération pour que la circulation soit aisée, garantissant la sécurité des piétons et des taxis motos, et évitant le ralentissement et l’encombrement du trafic.
Des éléments primordiaux sont à respecter tels que la largeur des rues, l’état des chaussées et des trottoirs, la vitesse, la signalisation lumineuse, etc.
En fonction de ces éléments, des solutions doivent être apportées, à savoir la création de sens uniques, l’interdiction de tourner soit à gauche soit à droite, l’attribution de couloirs de circulation aux véhicules de transport en commun et des passages réservés aux piétons. À cela, s’ajoute le stationnement des véhicules. L’interdire reviendrait à paralyser la vie de certaines rues et même des quartiers.
La création de parkings à proximité des établissements scolaires, des hôpitaux, des centres commerciaux, des administrations…est vitale. Le stationnement le long des trottoirs dans certaines parties de la ville doit être examiné et autorisé pendant un temps limité.
Actuellement, on ne sait plus quoi faire, les trottoirs sont occupés par les différents commerces, une grande partie de la chaussée est envahie par les piétons, les deux roues circulent dans tous les sens sans aucun respect des règles de la circulation. Les utilisateurs de bicyclettes et de vélomoteurs se faufilent partout, ignorant les feux de stop et les plaques de signalisation et circulant même sur les trottoirs.
Certains commerces, notamment les marchands ambulants qui occupent tous les espaces, ne se contentent plus des trottoirs, mais ils étalent leurs marchandises sur la chaussée même, en interdisant le stationnement, malgré la création d’un bon nombre de marchés pilotes où ils peuvent exercer.
Il est temps de se pencher sur ce problème épineux, car il ne suffit pas d’installer le maximum de plaques de signalisation pour pénaliser uniquement les utilisateurs des véhicules, mais d’offrir à ces derniers un environnement adéquat en passant dans un premier temps par l’état de la chaussée, des trottoirs et des installations des feux de signalisation et d’éclairage public, de poser soigneusement les couvercles des regards, d’organiser des campagnes de sensibilisation.
Ces goulots d’étranglement, dus à la croissance démographique et à l’augmentation du parc auto, constituent une cause d’impatience, de stress et de désagréments, doublés d’une perte non négligeable de temps, tant les conducteurs que pour les piétons.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-01-15 10:48:29
Le Président de la République, Denis Sassou-N’Guesso, a procédé à un léger réaménagement du gouvernement, le 11 janvier 2025, en renouvelant sa confiance à Anatole Collinet Makosso, en qualité de Premier ministre, Chef du gouvernement.
Cliquer sur la photo pour lire la vidéo
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-01-14 14:48:07
Réputés, certes, pour la variété des denrées alimentaires qu'on y trouve et leurs coûts abordables, ces marchés célèbres croulent sous le poids de l'insalubrité dans plusieurs quartiers de Brazzaville.
Du poisson frais et fumé, de la viande, des légumes et fruits, etc., toutes ces denrées alimentaires destinées à la vente sont étalées à même le sol dans les marchés et le long de la chaussée sans aucune mesure d’hygiène.

Un gros caniveau à ciel ouvert, transformé en dépotoir, dans lequel baignent des ordures de toutes sortes empêchant les eaux usées de se frayer un passage.
Un sol terreux détrempé par les pluies qui s’abattent régulièrement sur la ville de Brazzaville, des émanations infectes des eaux d’égouts ainsi que des déchets ménagers qui jonchent le sol.

C’est dans ce décor insalubre que les vendeuses et commerçantes exposent leurs marchandises dans plusieurs marchés de la capitale congolaise.
Le trottoir, colonisé par les commerçants, contraint les piétons à marcher sur la chaussée courant le risque de se faire renverser par des véhicules.
Pendant la saison des pluies, ces marchés prennent les allures d’une mare d’eau boueuse. Et il pose un problème sanitaire à la population, surtout aux commerçants et aux clients.

C’est en se pinçant le nez que la plupart des clients viennent y faire leurs emplettes.
Résignés, les commerçants de ces marchés des rues vendent leurs produits sans le moindre respect des conditions et normes d’hygiène dans un inquiétant ballet des essaims de mouches qui se posent sur les denrées alimentaires.

« Nous n’avons pas choisi l’insalubrité, mais nous sommes obligés de vendre dans cet environnement insalubre et plein d’immondices. Nous souffrons énormément. Mais je fais ce sacrifice afin de prendre en charge mes enfants. Nous sommes exposés à tous les dangers. Je lutte dans la saleté pour me faire une place dans la société. Pendant la saison des pluies, l’état de ce marché est encore plus grave. Vous constatez que certains parmi nous ont mis des bottes. C’est pénible. Nos étals sont dans la boue. Mais qu’est-ce qu’on peut bien faire ? Les magasins coûtent cher dans les autres communes. Et même quand le marché est bien construit, les cautions sont élevées. Il faut aussi compter les taxes municipales. Chaque soir quand je rentre à la maison, j’asperge un peu d’eau de javel dans mon eau de bain. C’est sûr qu’en le faisant, je suis à l’abri des maladies », explique dame Justine, commerçante des safous, installée au marché Mouhoumi avenue des étages depuis quelques années.

A côté d’elle, Virginie, vendeuse de poisson, commercialise sa marchandise dans une bouette. Les règles élémentaires d’hygiène sont complètement ignorées.
Ce mardi 14 janvier 2025, en notre présence, en voulant servir un client, le poisson s’échappe de l’étal par inadvertance et se retrouve dans la boue. Elle le retire et le plonge dans un seau d’eau.

Elle affirme aussi vendre dans ces conditions insalubres parce qu’elle n’a pas le choix.
«Si je ne viens pas me débrouiller ici, comment je vais m’occuper de mes enfants ? Je paie la taxe chaque fois que des agents se présentent devant mon étalage, mais aucun assainissement du lieu et ils nous laissent vendre dans la saleté sans inquiétude. Quand il pleut, c’est la catastrophe. En plus, rien ne marche. Je vends difficilement deux cartons de poissons. Est-ce qu’avec cet argent je peux m’installer dans un bon marché ? Que l’État nous vienne en aide », plaide-t-elle la gorge nouée.
Non loin d’elle, Augustin, vendeur des pains, justifie sa présence en ces lieux par le même motif. Le manque de moyens financiers, le coût des étalages excessivement élevé dans les marchés bien construits, les cautions élevées, etc.

« Nous sommes installés ici parce qu’on n’a pas les moyens pour louer des magasins appropriés. Nous nous débrouillons ici en attente d’une meilleure situation financière. Pour l’instant, on se bat dans ce marché pour trouver de quoi se nourrir. En plus de l’insalubrité, on est exposé aux accidents de la route parce que le marché occupe presque la chaussée. Mais on ne compte pas rester ici définitivement. C’est notre vie qui est en danger. Souvent, il y a des embouteillages qui occasionnent des accidents. L’espace que nous occupons n’est pas le meilleur endroit pour mener notre activité. Mais nous n’avons pas le choix », confie-t-il.
Toutefois, ces marchés attirent de nombreux brazzavillois qui viennent s’approvisionner en denrées alimentaires telles que le manioc, la banane plantain, les légumes, le poisson, etc.
Les riverains doivent cravacher dans cet enfer boueux quand il pleut. Un véritable patinage artistique qui impose que chaque riverain s’arme d’une paire de chaussures de secours.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-01-14 14:00:49
Le célèbre catcheur congolais, Edingwe Moto na Ngenge, est décédé le lundi 13 janvier 2025 au Maroc, où il recevait des soins pour un cancer. Il y sera resté un mois, jour pour jour.
Malade depuis plusieurs mois, Edingwe Mapima Paul, de son vrai nom, avait pourtant démenti à plusieurs reprises les rumeurs sur sa disparition.
Encore récemment, il était apparu sur les réseaux sociaux, alité dans un hôpital, entouré de son épouse Amisi. Mais son état de santé s’était finalement brutalement aggravé, nécessitant son évacuation d’urgence au Maroc.
Le Gouvernement de la RDC, à travers le ministère des Sports et Loisirs, avait évacué en urgence Edingwe au Maroc, pour une meilleure prise en charge depuis le jeudi 12 décembre 2024.

« Une fois rétabli, Edingwe sera honoré par l'État congolais à travers l'organisation de son jubilé d'or au cours d'une cérémonie combinée à un festival de catch en gestion », avait annoncé le ministère des Sports et Loisirs. Malgré ces efforts, Edingwe n’a pas survécu.
Pour Didier Budimbu, ministre congolais des Sports et Loisirs, le décès d'Edingwe, véritable icône du catch congolais, est une perte immense, non seulement pour le pays, mais aussi pour tous ceux qui ont été touchés par sa passion et son charisme.
« C'est avec un cœur lourd et une profonde mélancolie que j'annonce le départ d'Edingwe Moto Na Ngenge, une véritable icône du catch congolais. Sa force sur le ring était égalée seulement par la chaleur de son esprit. Chaque instant passé à le voir évoluer restera gravé dans nos mémoires, comme une lumière qui s'éteint trop tôt. En tant que ministre des Sports et Loisirs, je ressens une perte immense, non seulement pour notre pays, mais pour tous ceux qui ont été touchés par sa passion et son charisme », a écrit Didier Budimbu, sur son compte X.
Figure emblématique du catch en République Démocratique du Congo, Edingwe était apprécié pour ses performances spectaculaires sur le ring, et surtout pour la démonstration supposée ou avérée des miracles avec des fétiches.

Véritable légende vivante, Edingwe laisse derrière lui un immense vide dans le monde sportif de la RDC, notamment celui du catch et parmi ses nombreux fans.
Surnommé “Moto na ngenge”, soit “Feu follet” en lingala, le catcheur s’était imposé comme l’une des figures incontournables de cette discipline très populaire dans le pays.

Doté d’une agilité et d’une force de frappe hors-normes, Edingwe avait marqué des générations de fans avec ses prouesses techniques et son charisme hors-norme sur les rings. Au fil des années, il était devenu l’un des ambassadeurs les plus influents du catch congolais, contribuant à sa notoriété à l’international.
Sa disparition soudaine plonge l’ensemble de la communauté sportive de la RDC dans une immense tristesse. “C’est une grande perte pour le catch congolais. Edingwe était une véritable figure emblématique, une source d’inspiration pour tous les jeunes athlètes”, a notamment réagi la Fédération congolaise de lutte.
Edingwe Mapima Paul, s’était également imposé comme une personnalité populaire et respectée dans son pays.

Son engagement auprès des plus démunis et son charisme naturel en avaient fait une véritable icône au-delà des frontières du catch.
Edingwe est décédé le lundi 13 janvier à l’âge de 73 ans.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo Brazzaville
Créé le 2025-01-14 12:19:34