Jean-Louis Debré est décédé dans la nuit de lundi à mardi. L’homme qui avait été ministre, président de l’assemblée nationale puis président du conseil constitutionnel, laisse derrière lui une grande carrière en politique.
Jean-Louis Debré a perdu la vie dans la nuit de lundi 3 mars à mardi 4 mars, a annoncé sa famille.
Ce proche de Jacques Chirac, ministre de l'Intérieur de 1995 à 1997, a rendu son dernier souffle à 80 ans.
Si la cause de son décès n'a pas été précisée dans le communiqué de la famille, tout évoque que Jean Louis Debré est simplement mort de vieillesse.
Après des études de droit, il a accompagné Jacques Chirac en politique.
Jean-Louis Debré a d'abord été élu député dans l'Eure puis a été nommé ministre de l'Intérieur. Il a ensuite atteint le poste de président de l'Assemblée nationale de 2002 à 2007 puis du Conseil constitutionnel de 2007 à 2016.
La politique, Jean Louis Debré l'avait dans le sang. Son père, Michel Debré, était un célèbre résistant qui a participé aux côtés de Charles de Gaulle à la rédaction de la Cinquième Constitution. Une constitution sur laquelle il a veillé, en sa qualité de président du conseil constitutionnel, tel un héritage personnel reçu de son père.
Dans un communiqué, le Conseil constitutionnel exprime sa « grande tristesse » après l’annonce de ce décès.
À droite comme à gauche, la classe politique française rend hommage à Jean-Louis Debré L'actuelle présidente de l'Assemblée Yaël Braun-Pivet a déploré la perte d'un "immense serviteur de l’État".
« Du prétoire au Perchoir, en passant par le gouvernement et la présidence du Conseil constitutionnel, il n’aura eu de cesse de protéger notre République et ses institutions. Nous perdons et pleurons un immense serviteur de l’État », a-t-elle réagi sur X.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du CONGO-Brazzaville