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La commission défense et sécurité de l’Assemblée nationale élargie à la commission économique a effectué une descente à la Direction générale des finances et de l’équipement DGFE, le 5 décembre dernier. Il s’est agi de toucher du doigt les efforts consentis par cette direction sur la voie de la modernité à travers des réalisations multiformes qui accroissent qualitativement l’opérationnalité et le confort de la troupe, dans la réalisation de ses missions. Ces réalisations menées par le commissaire colonel-major Michel Innocent Peya sous l’impulsion du ministre de l’Intérieur, de la décentralisation et du développement local Raymond Zéphyrin Mboulou , ce conformément aux orientations du Président Denis Sassou N’Guesso, Chef Suprême des Armées ont suscité félicitations et encouragements de la part des députés qui n’ont pas tari d’éloges face cette expression du génie créateur des hommes et des femmes de la DGFE, dans la réalisation de ces vastes chantiers.

La professionnalisation de la force publique, partant de la police et la gendarmerie congolaises, est un processus essentiel pour améliorer les capacités opérationnelles et l’efficacité dans leurs missions traditionnelles.
Ce processus qui nécessite des efforts continus et des réformes structurelles, notamment, la créations de nouvelles structures professionnelles complémentaires et des infrastructures, a fait l’objet d’instructions fermes de son excellence Denis Sassou N'Guesso, Chef de l’État, Chef Suprême des Armées, lors du réveillon d'Armes du 31 décembre 2023.
C’est pour répondre à l’efficience des préceptes et orientations édictés par le Chef Suprême des Armées, le Président Denis Sassou N’Guesso, que le Ministre de l’intérieur, de la décentralisation et du développement local, Raymond Zéphirin Mboulou, en grand artisan, a instruit la Direction Générale des Finances et de l’Equipement (DGFE) que dirige le Commissaire colonel-major Michel Innocent Peya, à entreprendre de vastes travaux visant à améliorer l’opérationnalité des Forces de Défense et de Sécurité.

Persévérant dans l’effort, le colonel-major Michel Innocent Paya mène de fait travers sa direction, de vastes chantiers qui concourent à améliorer l’opérationnalité de la troupe.

Ces innovations infrastructurelles ont conduit à la réalisation de nombreuses unités qui viennent implémenter les conditions de travail du personnel ainsi que le niveau opérationnel de la troupe. La délégation conduite par Henri Zoniaba Aymessone président de la commission défense et sécurité de l’Assemblée nationale élargie à la commission économique, a été accueillie par le colonel-major Michel Innocent Peya.

Après la cérémonie d’accueil et les civilités d’usage, le colonel-major Michel Innocent Paya a présenté sa structure, ainsi que ses missions. Assurer le soutien de l’homme, accompagner les différents commandements organiques dans l’accomplissement harmonieux de leurs missions. Conformément aux orientations de son excellence Monsieur le Président de la République, relayées par la feuille de route annuelle de monsieur le ministre de l’Intérieur, de la décentralisation et du développement local, la DGFE accompagne les policier et les gendarmes, dès leur entrée en service jusqu’à leur départ en retraite, à travers la gestion des flux entrant et des flux sortant.

Le colonel-major Michel Innocent Peya a conclu sa présentation avec un aperçu des réalisations entreprises au sein de la structure, afin de permettre aux policiers et aux gendarmes, de remplir leurs missions avec fierté, amour de la patrie et dignité.

Le colonel major Michel Innocent Peya a remercié la délégation de parlementaire pour sa descente de travail, afin de toucher du doigt les réalisations entreprises. Des réalisations qui sont rendues possible grâce au grand accompagnement du Président de la République et de son gouvernement.

Répondant au colonel-major Michel Innocent Peya, le président Henri Zoniaba Aymessone a dit toute son admiration, relevant que « les travaux d’Hercule qui se mènent au niveau de votre structure, au bénéfice des forces de police et de gendarmerie font l’objet d’une satisfaction générale de nos concitoyens, parce que nous aussi, nous sommes dans la population, nous avons des retours d’opinions, nous avons l’état d’esprit des populations congolaises en général, et celles de Brazzaville en particulier. Nous sentons à travers cela que quelque chose se fait. Comme pour dire que les structures ne valent que ce que valent leurs animateurs. »

Aussi le président Zoniaba a-t-il félicité le commissaire colonel-major Michel Innocent Peya pour le goût de l’excellence, précisant que ces félicitations viennent de la représentation nationale.

À la demande du colonel-major Michel Innocent Peya, le colonel Max Angat-Ansi a égrené la liste des travaux réalisés et ceux en cours de réalisation.

Construction d’une importante Soute à carburant. Sortie de terre d’une grande Boulangerie moderne. Une Unité frigorifique des Forces de sécurité intérieure pour la conservation des produits congelés sans rompre la chaine du froid. Une unité de couture destinée à la confection des uniformes de la Force publique. Un centre de formation Technique des forces de sécurité intérieure. L'Unité de soutien médical, suivi et soins du soldat.

La descente de la commission finances et sécurité de l’Assemblée nationale s’est clôturée avec une visite des différentes réalisations, ces modules qui actent la montée en puissance de la force publique.

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Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-12-08 09:15:11
À Paris où il a assisté, aux côtés d’une cinquataine de chef d’État et de gouvernement ainsi que des têtes couronnées, aux commémorations de la réouverture de la Cathédrale Notre Dame, le Président Denis Sassou N’Guesso a rencontré le Président Donald Trump. La poignée de mains entre les deux hautes personnalités a témoigné de l’excellence des relations entre deux personnalités qui se connaissent. Elle augure de la continuité dans les relations entre le Congo et les Etats-Unis d’Amérique, à travers l’administration Trump qui sera réinstallée à la Maison Blanche dans quelques semaines.
En matière diplomatique, les postures des hommes d’État traduisent parfois le non-dit et permettent aux analystes politiques de décoder le message subliminal que peut véhiculer certains gestes dans les relations entre chef d’État, et traduire de la froideur ou de la chaleur des relations entre États.
Au milieu des Chefs d’État et de gouvernement présents à Notre Dame, le président Denis Sassou N’Guesso a croisé le Président Donald Trump.
Outre que les deux hommes se connaissent, la poignée de mains qu’ils ont échangée, sous les flashs des photographes qui ont immortalisé le moment, a été appuyée, prolongée et insistante, accompagnée de ce sourire de bons amis.

S’il nous était permis de décortiquer la poignée de mains entre le Président Denis Sassou N’Guesso et le Président Donald Trump, une personnalité qui traduit rarement ses émotions, on se convainc qu’il s’est agi de cette poignée de mains que les diplomates qualifient de « poignée de main de l’entente cordiale ». De fait, cet événement planétaire de la réouverture de Notre Dame de Paris, a pris un tour diplomatique.
Denis Sassou N’Guesso et madame qui vivent leur foi chrétienne par les actes, ont assisté à l’office sur la première rangée, aux côtés entres autres personnalités, du couple Macron et du président Donald Trump.

« Nous sommes les héritiers d’un passé plus grand que nous et les acteurs d’une époque à transmettre », a déclaré le Président Emmanuel Macron qui a commencé son discours à l’intérieur de la cathédrale Notre-Dame en exprimant « la gratitude de la Nation française envers tous ceux qui ont sauvé et rebâti la cathédrale ».

Rappelant l’incendie de 2019, il a souligné l’émotion dans le monde entier, face à cette scène « d’horreur et de malheur ».
À l’issue du discours présidentiel, Mgr Ulrich a célébré l’office de réouverture.
Le nonce apostolique a lu un message du pape François. Rappelant le « terrible incendie » qui avait « fortement compromis l’édifice », le souverain pontife, qui avait décliné l’invitation à cette cérémonie, a souligné combien « nos cœurs s’étaient serrés devant le risque de voir disparaître un chef-d’œuvre de foi et d’architecture chrétiennes, un témoin séculaire de votre histoire nationale ».
« Aujourd’hui, la tristesse et le deuil font place à la joie, à la fête et à la louange », a-t-il ajouté, rendant hommage au « travail remarquable des nombreux corps de métiers » ainsi qu’au courage des pompiers.
Le pape a aussi salué « l’engagement déterminé des pouvoirs publics ainsi que le grand élan de générosité internationale qui ont contribué à la restauration ». Cet élan est, selon lui, « le signe non seulement d’un attachement à l’art et à l’histoire », mais « plus encore » le signe « que la valeur symbolique et sacrée d’un tel édifice est encore largement perçue, du plus petit au plus grand ». « Puisse la renaissance de cette admirable église constituer un signe prophétique du renouveau de l’Église en France », a-t-il ajouté.
L’office de réouverture de la cathédrale s’est poursuivi avec le réveil de l’orgue, un dialogue entre l’archevêque et l’instrument. « Éveille-toi orgue, instrument sacré » , a entamé Mgr Ulrich.
Après la lecture d’un passage de l’épître de saint Paul aux Éphésiens, l’archevêque de Paris a prononcé une courte homélie.
Après la bénédiction finale donnée par Mgr Laurent Ulrich, l’archevêque de Paris, le chant du Te Deum a clôturé l’office.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-12-07 21:21:26
Le Président congolais, Denis Sassou-N’Guesso, répondant à l’invitation officielle de son homologue français, Emmanuel Macron, a atterri à l'aéroport Roissy Charles de Gaulle vendredi soir, pour assister à la réouverture de la cathédrale Notre-Dame.
Plusieurs chefs d'État et de gouvernement sont attendus lors des célébrations ce samedi qui marqueront la réouverture de l'édifice religieux après cinq années de travaux, selon une liste non exhaustive publiée par la présidence française.
La cathédrale Notre-Dame de Paris, chef-d’œuvre de l'art gothique du XIIe siècle situé en plein cœur de Paris, avait été partiellement ravagée par un incendie le 15 avril 2019.
Cet incendie, dont les causes n'ont pas encore été déterminées, avait soulevé une émotion planétaire et provoqué un afflux de dons pour reconstruire ce monument, l'un des plus visités d'Europe.
Ce voyage en France de Denis Sassou-N’Guesso qui vit bien sa foi chrétienne, intervient 11 jours après sa visite au Vatican, ce haut lieu de la religion catholique, où il a été reçu chaleureusement par le pape François au cours d’une visite officielle.
La France entretient depuis toujours des relations privilégiées de coopération avec la République du Congo.
Et depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron à l’Elysée, la relation entre le Congo et la France reste toujours forte.
Cliquer sur la photo pour lire la vidéo réalisée par la presse présidentielle.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Crédit photos : Benjamin BALANGA
Créé le 2024-12-07 08:41:58
C’est une sensation que nous avons tous connue : les yeux qui piquent, les paupières lourdes et l’esprit qui s’évade alors qu’on doit être à l’écoute et concentré. Si habituellement ce sont plutôt les élèves dans les classes qui s’endorment sur leur table, Joe Biden a également succombé à la fatigue au mauvais moment. Mercredi 4 décembre, le Président américain a fermé les yeux pendant de longues secondes, laissant penser que l’homme âgé de 82 ans s’est assoupi, lors d’une réunion à Luanda en Angola.
En plein sommet, il s’est endormi sur sa chaise. Sur les images diffusées sur les réseaux sociaux, on voit le Président de 82 ans lutter pour ne pas s’endormir, mais les six heures de décalage horaire, ses quatre années de mandat et la récente campagne présidentielle ont eu raison de son énergie.
Joe Biden participait alors à une table ronde avec des dirigeants africains pour discuter du projet d’infrastructure du corridor de Lobito, qui pourrait transporter par voie ferrée des minéraux essentiels de la République démocratique du Congo (RDC) et de la Zambie vers l’Occident.
Les États-Unis ont accordé un prêt de 550 millions de dollars pour soutenir cet ambitieux projet, que Joe Biden a qualifié de «révolution».
Depuis son arrivée à la Maison-Blanche, la santé de Joe Biden inquiète. C’est d’ailleurs pour cette raison, entre autres, qu’il s’est retiré de la course à l’investiture au profit de sa vice-présidente, Kamala Harris.
Pour rappel, Joe Biden est le plus vieux président des États-Unis en exercice dans l’histoire du pays.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-12-06 14:36:42
Éjecté de la tête du gouvernement après sa fracassante sortie du 16 novembre, Choguel Kokalla Maïga peut-il rebondir ?
La politique est une scène où se font et se défont les alliances parfois de circonstances, où se nouent et se dénouent des intrigues en fonction des intérêts du moment. C'est donc une scène très propice aux rebondissements ! Et, peu importe son âge, il serait imprudent d’enterrer, d'ores et déjà, l'ex-Premier ministre, quand on sait a fortiori qu'il est un vieux routier de la politique malienne.
Choguel Maïga a été à la tête du gouvernement malien de juin 2021 à novembre 2024, comme le visage civil des militaires au pouvoir. Pour les opposants au régime militaire de transition, ce visage a été vécu comme un espoir sur la "non-confiscation" de la Transition par les officiers de l'armée. Hélas ! La face civile du régime militaire malien s'est brisée le 20 novembre dernier en faveur d'un autre Maïga et général celui-là, Abdoulaye de son prénom, jusque là ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation. En vérité, ce dernier était considéré par nombre de Maliens comme un premier ministre bis, sinon le véritable premier ministre, générant chez le premier les raisons de la colère.
Le départ de ce point de non-retour donc, c'est le samedi 16 novembre à Bamako. Choguel Maïga est devant ses partisans du Mouvement du 5 juin-Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP) et, paradoxalement, en tenue militaire. Il se lance dans une violente diatribe contre le régime militaire dont il est encore le premier ministre, pilonnant la décision « unilatérale » qui consiste à prolonger la période de transition sans concertation. Pour lui, à tout le moins, « ce n’est pas normal dans un gouvernement ». Et d’ajouter que « le premier ministre ne peut pas apprendre dans les médias que les élections sont reportées sans débat au sein du gouvernement ». Dans la foulée, il fustige la centaine de partis politiques qui ont reçu un quitus des autorités militaires.
Et c’est ici qu’intervient son côté politique. Car oui, cette pléthore de partis ne peut constituer qu’un contrepoids à son propre parti. Et l’argument qui consiste à accuser ces partis d’être infiltrés par des traîtres de la nation (sic !) pour qu’à l’avenir ils puissent à leur tour renverser le pouvoir actuel, cet argument-là me semble populiste, tout du moins démagogique. À moins que cela ne relève d’une clairvoyance à postériori. De toute manière, s’estimant marginalisé depuis trop longtemps, il aurait dû démissionner. Mais cela n’a pas été le cas.
Je peux aussi émettre l’hypothèse selon laquelle il savait qu’il allait être débarqué du gouvernement, alors il a anticipé les choses en faisant une allocution fracassante, laquelle a pris de court toute la classe politique malienne, de même que la société civile et même ses propres supporters panafricains ou souverainistes. Nombreux sont ceux qui ont crié à la trahison ou à ce qui semble être une tentative de déstabilisation du président Assimi GOITA. Si certains hommes politiques ont réclamé sa tête, d’autres en revanche l’ont incité à la négociation avec les autorités militaires.

Pourquoi beaucoup le poussent-ils à retourner auprès des autorités militaires ? Peut-être parce que le timing de son intervention n’était pas opportun (le Mali étant toujours en guerre contre le terrorisme), pas plus que ce qu’il réclame, à savoir la tenue des élections (celles-ci excluraient de fait une partie de sa population pour des raisons sécuritaires, ce qui indubitablement les rendraient peu crédibles à la face du monde).
Mais, aussi longtemps que les détracteurs du président Goita continueront de feindre les clauses des « Assises Nationales de Refondation du Mali » (ANR) de décembre 2021, autorisant une transition pouvant aller de six mois à cinq ans, aussi inaudible que continuera de paraitre leur allégation de transition sans fin. Il est important de ne pas perdre sa mémoire ! Dans la vie, quel que soit le domaine, il est important de ne pas rater le début. Autrement on passerait son temps à nourrir des regrets ! Et, aujourd’hui, on découvre médusés la prolongation de la Transition. Que faire ?
Cela dit, il n’est interdit à personne de rêver ! Tout comme à tout citoyen malien quelle que soit sa catégorie sociale ! Seules les ambitions des uns et des autres en phase avec les principes du Mali-Koura, trouveront leur essence. Dit-on !
Thierry-Paul Ifoundza, médecin-écrivain/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-12-06 14:23:54
Une quarantaine de chefs d’État et de gouvernement sont attendus à Paris pour la réouverture de Notre-Dame, samedi 7 décembre. Le Chef de l’État congolais Denis Sassou N’Guesso, qui a quitté Brazzaville pour Paris, vendredi matin, prend part à la cérémonie de « résurrection » de cet édifice religieux dont l’émoi de l’incendie avait affecté la planète entière.
Les images de l’incendie de Notre-Dame de Paris, l’un des symboles architecturaux de la capitale française, ont fait le tour du monde, le 15 avril 2019.
Près de cinq ans après la catastrophe et grâce au savoir-faire de plusieurs centaines d’artisans passionnés et architectes, l’édifice renait et s’apprête à accueillir de nouveau du public à compter du 7 décembre 2024.

Samedi, en fin d'après-midi, le Président Emmanuel Macron prendra la parole sur le parvis de la cathédrale, avant les coups de crosse épiscopale qui consacreront l'ouverture de ses portes.
Une fois les portes ouvertes, suivront le réveil du grand orgue et l'office officiel de réouverture de Notre-Dame, présidé par l'archevêque de Paris Mgr Laurent Ulrich. Il se déroulera en présence du président français Emmanuel Macron et d'une cinquantaine de chefs d'Etat et de gouvernement, dont le Président congolais Denis Sassou N’Guesso, Donald Trump, Ursula von der Leyen, Albert de Monaco, parmi tant d’autres, ainsi que devant des officiels, des mécènes et des représentants de toutes les paroisses de Paris.
Lorsque nous faisons un acte généreux, Dieu le très miséricordieux en est témoin, selon les Saintes écritures.
Denis Sassou-N’Guesso qui vit bien sa foi chrétienne, est le premier Président du Congo à offrir une grande Eglise à son peuple.
Il a fait construire à Oyo, dans le département de la Cuvette (nord), une grande Eglise dont la capacité est de 800 places assises. Un acte perçu par les chrétiens comme le plus grand cadeau offert par le numéro un congolais à l’église catholique en 2019.
Cette Eglise a été remise officiellement aux autorités de l’Eglise catholique congolaise, le 14 mars 2019, lors de la commémoration de la mort de l'ex première dame du Gabon, Edith Lucie Bongo Ondimba.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-12-06 10:11:12
L’Esprit UPADS, courant politique interne pour la reconquête et la réappropriation du parti crée par le Professeur Pascal Lissouba a prononcé mercredi 4 décembre 2024 à Pointe-Noire, une déclaration puante aux allures d’un réquisitoire contre le premier secrétaire du premier parti de l’opposition congolaise, Pascal Tsaty Mabiala.
Lecture.
« Dans une curieuse contorsion compulsive, voire convulsive, des membres de la galaxie « tsatiste », visiblement soulagés et apaisés, se lâchent éperdument, exultent, se gargarisent, crient, chantent, se déhanchent et se délectent partout, tirant mystérieusement du rendu du juge d’appel de Brazzaville, les éléments d’une prétendue victoire judiciaire, dans l’affaire, l’Esprit UPADS, contre le premier secrétaire sortant du parti, inhérente à l’illégalité et l’illégitime des organes dirigeants de l’UPADS depuis juin 2017.
Décidément, la maxime ubuesque selon laquelle « le ridicule ne tue pas », est un principe sacro-saint pour ces supposés cadres politiques, qui pour certains sont éminents membres de la la direction politique sortante.
Ils n’hésitent plus à assumer publiquement leurs forfaitures à la tête d’une UPADS dévoyée, étriquée et rabougrie, réduite à une petite portion congrue et à un minable fonds de commerce.
Pour la gouverne des cadres, militants et sympathisants de l’UPADS, mais aussi à l’attention de l’ensemble de l’opinion publique nationale, des démocrates, panafricanistes de tous les horizons, l’Esprit UPADS, courant politique interne au parti, relève, sous forme de recadrage véhément, ce qui suit :
Suite à la persistance de la crise d’illégalité et d’illégitimité qui a placée l’UPADS dans la situation exceptionnelle et périlleuse de non droit, de vide juridique et donc de crise profonde, depuis juin 2017, des cadres et militants de l’UPADS, exerçant et assumant un militantisme offensif, responsable et conséquent, se sont constitués en courant politique ponctuel, dénommé l’Esprit UPADS pour la reconquête et la réappropriation du parti.
Louée et saluée par l’ensemble des militants aguerris et clairvoyants du parti, cette initiative heureuse lancée le 6 janvier 2024 à Pointe-Noire, a pour but essentiel d’aider le parti à sortir de cette crise en imposant un rapport de force politique à la ligne révisionniste, déviationniste et liquidationniste, incarnée par le premier secrétaire sortant.
Comme, il fallait s’y attendre, en réponse à notre sollicitude militante et citoyenne, dans la vue de rechercher une solution politique idoine et consensuelle de sortie de crise, comme d’habitude, le premier secrétaire sortant de l’UPADS nous a opposé :
le déni de la réalité,
le déni du droit,
la violence politique et les menaces de toutes sortes,
les intimidations et la stigmatisation,
le dilatoire et la fuite en avant,
l’esprit de suffisance caractérisé,
le non-respect des textes,
le mépris des textes,
la violation intempestive des textes et des principes démocratiques érigés en méthode de direction du parti,
une fin de non-recevoir, refusant obstinément et ostensiblement de prendre en compte,
la situation exceptionnelle périlleuse de non droit et de vide juridique, dans laquelle il a volontairement plongé la parti, pour se maintenir perpétuellement à tête de celui-ci, par des moyens frauduleux et antidémocratiques,
une fin de non-recevoir, déclinant résolument et ouvertement l’offre de dialogue et de concertation avec les autres sensibilités de parti, dans la perspective de rechercher ensemble, de façon raisonnable et apaisée, la solution politique idoine de sortie de crise,
une fin de non-recevoir, s’érigeant en donneur de leçons, pédant et imbus de lui-même, lui qui, de toute évidence, a perdu toute légalité et toute légitimité à la tête du parti, depuis plus de sept (7) ans.
Déterminé à aller jusqu’au bout de sa mission, l’Esprit UPADS s’est donné une démarche en trois axes à savoir : la démarche politique, la démarche administrative, puis la démarche judiciaire.
C’est justement dans le cadre de la démarche juridique, qu’une requête en urgence était introduite, en bonne et due forme, auprès du juge des référés du tribunal de grande instance de Brazzaville, pour faire constater le péril en la demeure qui prévaut au sein de l’UPADS, depuis juin 2017, du fait de la non tenue du congrès ordinaire à termes échus, puis de l’illégitimité et l’illégalité des instances dirigeantes qui en découlent consubstantiellement.
Il s’agissait singulièrement de mettre hors d’état de nuire, le premier secrétaire sortant de l’UPADS, qui usant de subterfuges et des stratagèmes politicardes, s’enferme malicieusement dans le dilatoire, impose son agenda personnel au parti, pour s’éterniser injustement et indéfiniment, en toute illégalité et en toute illégitimité, à la tête de celui-ci, au mépris flagrant des textes fondamentaux de l’UPADS, des principes démocratiques et de l’Etat de droit.
Ces mesures provisoires et conservatoires largement motivées et justifiées, devraient permettre aux différentes sensibilités politiques de l’UPADS, de négocier dans l’intervalle, un compromis politique, solution politique exceptionnelle à la situation exceptionnelle, dont l’issue heureuse, raisonnablement souhaitée par tous, serait la tenue prochaine d’un congrès unitaire extraordinaire inclusif, organisé et préparé par une commission ad’hoc consensuelle.
Saisi en bonne et due forme le 06 mars 2024, par notre conseil, le Cabinet d’Avocats Maître Yvon Eric Ibouanga, le juge des référés, après avoir rejeté l’exception d’incompétence soulevée par monsieur Pascal Tsaty Mabiala, s’est déclaré compétent, avant de nous renvoyer à nous pourvoir dans une juridiction compétente, car selon lui, notre requête n’avait pas lieu à référé. Tel était au principal, le dispositif de l’ordonnance du juge des référés, rendu au cours de son audience du 02 avril 2024.
Non satisfaits de cette décision surprenante et peu courageuse du juge des référés, qui fait fi des arguments de leur droit que nous lui avons présentés, nous avons immédiatement relevé appel, conformément aux formes et aux procédures judiciaires en vigueur.
Finalement, le juge d’appel, saisi en bonne et due forme, n’a pas lui aussi, pris en compte toute la pertinence des éléments constitutifs d’un dossier, suffisamment costaud, qui repose sur une problématique fondamentalement principielle en droit pur.
Il s’est aligné systématiquement sur la position surprenante et peu courageuse du juge des référés, après nous avoir signifié qu’il a été bien ordonné, mais mal appelé.
En conséquence, il confirme l’ordonnance du juge des référés en toutes ses dispositions. C’est le fond de la délibération du juge d’appel, dans son ordonnance du 08 novembre 2024.
Cette décision qui, raisonnablement n’est pas compréhensible pour les requérants que nous sommes, ne peut cependant être interprétée comme une quelconque défaite ou une quelconque victoire judiciaire. Elle n’a pas autorité de la chose jugée. Elle s’apparente pour nous, ni plus, ni moins, à un refus de dire le droit, dans une affaire qui requiert le seau du caractère sensible.
En réalité les deux juges, tant celui des référés que celui d’appel, refusent de s’aventurer dans une affaire assez inédite, jugée sensible et porteuse des pesanteurs assorties des sous-entendus politico-juridiques.
Refusant de dire le droit par la procédure d’urgence en première et en deuxième instance, les deux juges nous prient respectueusement de nous pourvoir devant la juridiction compétente en initiant une requête sur le fond.
C’est ce que, comble de ridicule, les partisans du premier secrétaire sortant considèrent comme une retentissante victoire judiciaire. D’o% le tintamarre hurluberluesque orchestré par cet écosystème politique infecte, suite au rendu du juge d’appel.
Pour tempérer l’enthousiasme des tsatistes émoustillants, il faut peut-être souligner à l’attention de nos camarades égarés, que le référé ne permet pas de régler définitivement le litige. Le procès qui permet de régler le litige est le procès au fond. Par ailleurs, l’agenda judiciaire est différent de l’agenda politique, et, qu’en l’occurrence, la politique, surtout en régime démocratique, est une affaire de vague. « Rira bien qui rira le dernier ».
Le bon sens juridique nous aurait emmené présentement à nous pourvoir en cassation devant la cour suprême, conformément aux articles 97 et 98 du code de procédure civile, commerciale, administrative et financière.
Cependant, continuant à faire confiance au système judiciaire de notre pays, nous faisons l’économie d’une démarche ruineuse en cassation, pour ne concentrer nos efforts et nos moyens, que sur la procédure au fond.
Cette procédure au fond contre le chef de file de la ligne révisionniste, déviationniste et liquidationniste porte, bien entendu, sur les chefs d’accusations aussi solides que costauds à savoir :
La violence et les menaces de tous genres,
L’usurpation du pouvoir,
Le déni de droit et des faits inhérents à la crise organique, structurelle et institutionnelle que traverse le parti,
Le tripatouillage des textes et des actes du parti, faisant preuve de faux et usage de faux,
La violation répétée et flagrante des textes fondamentaux du parti (statuts et règlement intérieur),
Le fait d’engager le parti sans en avoir reçu mandat,
L’abus des biens sociaux et détournement des fonds en bradant l’ancien siège du parti,
Les malversations financières,
Le détournement des fonds du loyer de l’ancien siège,
L’utilisation des biens du parti à des fins personnelles,
L’absence de transparence dans la gestion des comptes du parti,
L’abus d’autorité, le despotisme, l’autoritarisme dans la gestion du parti, la calomnie, l’escroquerie politique, l’utilisation de l’autorité à des fins personnelles et le travail fractionnel,
La complicité de déstabilisation du parti en relation avec les partis politiques ou protagonistes tiers.
La requête sur le fond est présentement en cours de discussion avec notre avocat. Elle sera déposée au tribunal des grandes instances de Brazzaville dans les tous prochains jours.
Par ailleurs, l’Esprit UPADS tient à annoncer à l’opinion publique que, dans le cadre de sa démarche administrative, nous avons introduit le 2 novembre de l’année en cours, un recours administratif auprès du ministre de l’intérieur et du développement local.
Ce recours administratif porte essentiellement sur le fonctionnement de l’UPADS qui actuellement entaché d’irrégularités, en raison des violations flagrantes des textes fondamentaux du parti et des principes démocratiques, puis au non-respect insoutenable de l’agenda statutaire du parti, dont l’illustration la plus éloquente est, sans nul doute, la non tenue injustifiée et indéfendable des congrès ordinaires, consécutivement prévus en juin 2017 et en juin 2021.
Ces irrégularités exposent le parti aux stipulations des articles 30 et 31 de la loi du 20-2017 du 12 mai 2017, portant loi organique relative aux conditions de création, d’existence et aux modalités de financement des partis politiques, qui confèrent au ministre en charge de l’administration du territoire, des compétences, lorsque « le parti politique ne respecte plus ses propres statuts relatifs à son fonctionnement régulier ».
Sans préjugés des résultats d’une telle démarche, nous nous contentons, en ce qui nous concerne, en tant que citoyens, de nous situer sur des questions principielles qui confèrent au régime démocratique tout son pesant d’or. Force à la loi, dit-on, cette loi qui devrait être la même pour tous, car personne n’est supposée être au-dessus de la loi.
Enfin, notre déploiement sur le terrain se poursuit. Le combat pour la reconquête et la réappropriation du parti est irréversiblement rentré dans une phase décisive, celle de l’éveil et du réveil des consciences d’une base majoritairement rurale, non enclin à percevoir la pertinence des enjeux colossaux, qui sont au centre de la survie de l’UPADS, face à la ligne révisionniste, déviationniste et liquidationniste du régente le parti depuis un peu plus de dix-huit (18) ans, sous la férule maline, maligne d’un premier secrétaire félon et endurci ».
Fait à Pointe-Noire, le 4 décembre 2024
Le Courant politique l’Esprit UPADS pour la reconquête et la réappropriation du parti.
Créé le 2024-12-05 22:45:24
Cette journée mémorable à la salle verte de l’Ambassade de la République du Congo à Paris a été couronnée par un événement de taille : la décoration au rang d’officier dans l’ordre du mérite congolais du général de division, François-Xavier Mabin, par l’ambassadeur Rodolphe Adada, au nom du Président de la République du Congo, Denis Sassou-N’Guesso, devant des officiers militaires congolais et français en tenue d’apparat et de plusieurs personnalités diplomatiques.
Cette distinction, qui constitue une des plus hautes reconnaissances de l'État, vient saluer le parcours exceptionnel de cet officier français né le 6 décembre 1970 à Vannes, une commune française située dans l’ouest de la France, sur la côte sud de la région Bretagne.

Le décor étant planté par Jocelyn Patrick Ngombé, attaché de presse à la chancellerie congolaise à Paris, c’est l’attaché de défense près de l’Ambassade de la République du Congo en France, le colonel Norbert Ekouya NGatsé, qui a lu le décret 2023-819, daté du 07 juillet 2023, et signé par le Président de la République, Denis Sassou-N’Guesso, portant nomination à titre exceptionnel dans l’ordre du mérite congolais de l’officier français.

Enfin, l’ambassadeur de la République du Congo en France, Son Excellence Rodolphe Adada, au nom du chef de l’État, grand maître des ordres nationaux qui, en vertu des pouvoirs qui lui sont délégués, l'a fait officier dans l’ordre du mérite congolais le général de division François-Xavier Mabin, sous les applaudissements nourris et prolongés de l’assistance.

On rappelle que le général de division François-Xavier Mabin intègre l’École spéciale militaire de Saint-Cyr en 1990, puis sert comme chef de section au 6e Régiment de parachutistes d’infanterie de marine (RPIMA) de Mont-de-Marsan.

Engagé au sein de la Force intérimaire des Nations unies au Liban, il a occupé divers postes dans de nombreux pays, dont la République du Congo, pays pour lequel il a été responsable de la coopération militaire durant deux ans.

Il garde le souvenir d’une franche collaboration lors de ses missions effectuées en République du Congo pour les programmes terrestres, ceux des forces navales et ceux de l’académie militaire de Brazzaville. Ce furent aussi des moments de franche collaboration avec ses homologues congolais.

« Je reçois cette médaille sous le signe de l’amitié ancienne et très forte entre la France et la République du Congo. Je vous assure que je suis très sensible à cette distinction venant du chef de l’État, Denis Sassou-N’Guesso », a déclaré le général de division François-Xavier Mabin, se souvenant que les militaires congolais et français ont combattu côte à côte, ayant dû verser leur sang pour un héritage en commun.

Cerise sur le gâteau, la cérémonie s'est terminée devant un pot de l'amitié à la grande satisfaction des invités.

Chacun a donc eu sa part dans le verre et dans l’assiette.

Cette cérémonie de décoration du général de division François-Xavier Mabin, intervient une semaine après la célébration des 66 ans de la proclamation de la République du Congo dont la capitale est Brazzaville, le refuge de l' honneur et de la libération de la France.
Elle a été reportée plusieurs fois pour des raisons de calendrier, selon les organisateurs.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-12-05 18:51:30
Des journalistes des Dépêches de Brazzaville ont entamé une grève ce jeudi matin suite aux retards de paiement des salaires.
C’est une grille hermétiquement cadenassée où est accroché, à l'entrée principale de l'Agence d'information d'Afrique centrale-ADIAC- Les Dépêches de Brazzaville, un message écrit sur un bout de carton : « Grève aux Dépêches de BZV. 4 mois sans salaire ».

Face à ce qui était devenu un véritable trouble à l’ordre public, la police est intervenue même au siège situé au 84 boulevard Denis Sassou-N'Guesso, afin de rétablir l'ordre.
La direction de l’entreprise n’aurait apparemment pas rompu le dialogue avec le personnel.
Un service minimum assurera la permanence pour maintenir l’activité.
Certains d’entre vous comprennent la réaction des salariés des Dépêches de Brazzaville. C’est le cas de Sylvain, qui nous écrit de Brazzaville : « je vous envoie par ce message tout mon soutien aux grévistes, des obstinés, des amoureux d’un journalisme libre et de qualité ».
Les Dépêches de Brazzaville, dont la première édition remonte à août 1998, est l’unique quotidien du Congo depuis 2007. L’édition Kinshasa, lancée en 2008 est devenue un des 3 quotidiens les plus lus dans la capitale de la République Démocratique du Congo (RDC).
Vendu à plus de 25 000 exemplaires chaque jour à Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie, Kinshasa, le journal est aussi téléchargeable depuis le site internet.
Les Dépêches de Brazzaville apportent une information pluraliste et de qualité aux Congolais des deux rives et de la diaspora par une large politique de diffusion.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-12-05 17:23:21
La dégradation de la route Dolisie-Divenié, longue d'environ 189 km, dans le Niari (sud), exaspère au quotidien les usagers. Ladite route presque impraticable s'est détériorée davantage jusqu'à devenir un vrai casse-tête pour les usagers qui doivent compter avec les bourbiers qui rallongent le trajet.
Au lieu de deux heures de route, ils en font deux jours. Les transporteurs ne cachent pas leur désolation face à cette situation qui s’empire pendant la saison des pluies.
« L’état de cette route ne permet pas aux conducteurs de rouler à vive allure, ce qui allonge le temps de transport. Il y a la boue presque partout rendant ainsi difficile l’avancée. Cela cause beaucoup de dégâts à nos véhicules, surtout aux amortisseurs et aux pneus », déplore Blaise Mabika, conducteur d’un 4X4 et qui fait ce trajet depuis plus de trois ans maintenant.

Sur cette route en état de dégradation, la prudence est de mise pour les usagers.
La dégradation de cette route est également à la base de l’augmentation des prix des produits de première nécessité.
De quoi appauvrir une population qui vit déjà dans des conditions difficiles.
Dans le département du Niari, le réseau routier ne cesse de se dégrader, au grand dam des usagers. La plupart des routes du département sont à l’agonie.
Alors, les autorités départementales sont appelées à faire face aux inquiétudes de la population pour éviter d’autres gâchis, surtout que Divenié joue un rôle clé dans l’économie du Niari à travers plusieurs de ses produits agricoles.
Vivement des mesures urgentes pour réhabiliter cette route, la seule et l’unique voie terrestre reliant Dolisie, la capitale de l’or vert.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-12-05 09:43:17
L'artiste Jordy-MBJR, à l'état civil Mouyéké Bikou Jordy Rodel est un peintre, décorateur, sculpteur en corne de bœuf et danseur professionnel. Il est propriétaire d'un atelier de peinture "Art-Mur". Qui veut simplement dire, l'art qui est mûr, la beauté artistique, ce qui est joli. Ce n’est pas de l'art qui est arrivé à maturité, c'est plutôt un art qui est comme une armure, un bouclier pour le peintre. Selon l'artiste MBJR, les initiales de son nom veulent dire, être humble. Ça caractérise l'humilité. L'art pictural, c'est-à-dire la peinture est sa première passion qu'il pratique au quotidien. Jordy pratique la danse, spécialement la Rumba et la Salsa, qu’il enseigne dans son centre chorégraphique. Il fait également du Slam.
Dès sa tendre enfance, à son bas âge, Jordy dessine à même le sol. Il s'amuse à faire des dessins sur du sable mouvant et captive ses aînés. Il aimait à dessiner les animaux domestiques et les oiseaux de la bassecour. Ces dessins étaient tellement attrayants que, même à l'école, les maîtres lui demandaient de dessiner les croquis et les cartes géographiques au tableau. Les amis et condisciples élèves se permettaient de lui confier des tâches épistolaires. Puisque Jordy avait une très belle écriture, les amis lui demandaient de leur écrire des lettres de toute sorte, notamment, les lettres dites ’’sentimentales ou d’amour.’’ Il fut un grand spécialiste en Morceaux choisis que tout élève du CM2 devait avoir pour présenter son oral en CEPE, afin d’obtenir le Certificat d’Etudes Primaires Elémentaires.

Sa source d'inspiration première est le vécu quotidien. « Parce que je suis dans la vie, le monde qui m’entoure. Pour moi, je dis toujours que l'art n'est pas gratuit, le vécu, on peut le transformer en un truc artistique. Donc, c'est le même vécu que nous vivons, par exemple, si on veut dessiner une voiture, mais on ne peut pas dessiner toute une voiture, on choisit les parties visibles de cette voiture », expliquer souvent Jordy.
« Je trouve mon inspiration dans la rue, dans les conversations, dans les échanges au quotidien », aime-t-il à faire savoir.
En ce qui concerne l’art pictural, sa peinture, Jordy expose souvent ses tableaux de peinture à l'IFC (Institut Français du Congo) ex-CCF, au Centre Culturel Zola, aux Ateliers Sam et partout ailleurs. Jordy n’est pas que peintre-décorateur, il est également sculpteur en corne de bœuf, en noix de palme aussi.

Par ailleurs, Jordy Rodel fait également du Slam, qu’il appelle lui, du mot-oral, de l’écriture à la scène, donc, un mot écrit qui devient déclamé. Selon lui, étymologiquement, le slam n’est autre que de la poésie urbaine, cette fois-ci, c’est de la poésie de la rue, c’est-à-dire, tout ce qu’on voit, c’est ce qu’on raconte avec des normes précises.
« Pour moi, je définis le slam comme un mot prêté à auprès de quelqu’un. C’est de parler à la place de la personne ou des poètes des temps actuels par exemple, parlent à leur place », affirme-t-il habituellement.
Il écrit souvent ses textes, qu’il parfais au jour le jour. Autrefois, il y a une poétesse, une Canadienne, Louise Hudon, qui lui avait confié certains de ses textes que je mets souvent en exergue.

Avec le slam, le slameur Jordy a plusieurs spectacles, un peu partout, dans les écoles, lors des mariages et anniversaires, etc.
« En fait, le slam a pour essence, le partage, ce que j’ai, je vous le donne. Vous vous me donné vos oreilles et moi, je vous donne ma parole. C’est ça le slam », dit-il avec insistance.
« Certes, il y a de ceux qui font accompagner les textes de slam avec des sonorités musicales, sous fond sonore, mais avant tout, le slam est, a capela », souligne-t-il.
A noter que les Ateliers Art-Mur sont situés au contre-rail de la frontière, dans le 4e arrondissement Moungali, à l'entrée de Diata. Les contacts sont : 06.611.72.27, c'est également le numéro WhatsApp ; Facebook : jordymbjr.
VALDA SAINT-VAL / Les Echos du Congo Brazzaville
Créé le 2024-12-04 21:53:04
Le rapport technique du directeur de la société China Machinery Enginering Corporation Congo (CEMEC) au directeur général de E2C du 4 décembre 2024, sur les dégradations critiques à la centrale hydroélectrique d’Imboulou, donne des frissons et des vertiges.
« Nous avons observé un effondrement localisé du sol en béton devant la centrale, qui ne constitue pas un incident isolé. Au-delà de cette zone, des problèmes similaires ont été identifiés près de la station de commutation, sur la section aval du canal de fuite, et à plusieurs autres emplacements stratégiques. Ces dégradations semblent principalement causées par des infiltrations d’eau provenant du réservoir. Il est important de préciser que pour les barrages en terre comme celui d’Imboulou, ce type de problème est en réalité l’un des désordres les plus fréquemment rencontrés et ne présente pas, en soi, de complexité majeure à résoudre », selon le rapport de la société CEMEC Congo, dont une copie est parvenue ce mercredi après-midi à notre rédaction.
« Dans le cadre de notre contrat initial d’assistance technique, nous avions initialement affecté un ingénieur civil sur site, chargé du suivi quotidien des bâtiments et structures du barrage. Son rôle était de prévenir, détecter et résoudre rapidement les problèmes potentiels. Durant cette période de supervision continue, aucun incident significatif n’a été enregistré. Malheureusement, pour des considérations budgétaires, vous avez décidé de supprimer ce poste d’ingénieur civil lors du nouveau contrat, laissant votre société entièrement responsable des travaux techniques. Force est de constater que ces responsabilités n’ont pas été assumées de manière satisfaisante, ce qui est particulièrement préoccupant », précise le même rapport signé par le DG de la société CEMEC Congo, Zhang Pingheng.
« Suite à votre demande d’assistance informelle fin octobre, nous avons proactivement dépêché un expert en traitement des fondations depuis la Chine. Le 10 novembre, une inspection approfondie a été réalisée sur site. Le diagnostic préliminaire révèle que la simple restauration du sol ou la protection des pentes, bien que relativement simple, ne constituerait pas une solution durable », souligne la même source.
Recommandations urgentes
« Il est impératif de réaliser une étude complète impliquant des forages et l’utilisation d’équipements professionnels pour détecter les fuites non visibles. A cette fin, nous avons rassemblé l’ensemble des informations pertinentes : données originales, dessins techniques, documents de construction. Nos experts et institutions spécialisées ont été consultés pour définir un plan d’enquête et de renforcement des structures. Nous souhaitons réaffirmer avec force qu’une simple réparation du sol endommagé ne résoudra pas le problème fondamental. Il existe un risque réel de reproduction de tels incidents, particulièrement concernant les fondations des pylônes de transmission et de la sous-station sur la berge. Ces structures doivent impérativement être sécurisées pour éviter un impact négatif majeur sur la production énergétique de la centrale d’Imboulou », explique le rapport.
« Par ailleurs, nous devons attirer votre attention sur la situation critique des unités de production. Malgré notre courrier du 14 février dernier, vous invitant à réparer l’unité 2 endommagée et à réviser les autres unités, aucune action n’a été entreprise. Le système de la centrale est désormais gravement surchargé, et près de 10 mois se sont écoulés sans amélioration substantielle », indique le rapport.
« Une centrale hydroélectrique constitue un système d’ingénierie complexe. Sa pérennité requiert un investissement constant en ressources humaines, matérielles, financières et technologiques. Or, nous constatons un manque manifeste d’engagement de votre part, tant sur le plan technique que financier. A ce jour, près de six mois d’assistance technique reste impayés, situation qui soulève de profondes interrogations et génère des inquiétudes légitimes. Nous restons disponibles pour vous accompagner dans la résolution de ces problèmes et sommes prêts à organiser une réunion technique spécifique afin de trouver des solutions rapides et efficaces », conclu le rapport signé par le DG de la société CEMEC Congo, Zhang Pingheng.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-12-04 16:32:57
Le Conseil Supérieur des Eglises de Réveil du Congo (COSERCO) a organisé, le 1er décembre 2024 au Palais des Congrès de Brazzaville, un culte d’intercession en faveur de l’Unité du Corps de Christ et le bien-être de la nation. Une repentance a été faite pour ces défauts d’unité et de mauvaise communion dans le Corps de Christ. Ce culte d’intercession s’est déroulé sous la direction du Pasteur Germain Loubota, de tous les membres du COSERCO et du peuple de Dieu de la ville capitale. La modération du culte a été assurée par le Pasteur Genèse Maboundou Louba et l’Apôtre Chamery O.M.
En effet, l’Unité du Corps de Christ est un défi majeur pour l’Eglise de Réveil comme le stipule les Saintes Ecritures : « … afin que tous soient un, comme toi Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu’eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m’as envoyé ». Paroles tirées du livre de Jean, chapitre 17, verset 21.

C’est donc clair que sans manifestation de l’Unité du Corps de Christ, le monde ne peut croire que nous sommes des employés de Dieu.
« Je leur ai donné la gloire que tu m’as donné, afin qu’ils soient un comme nous sommes un… et que le monde connaisse que tu m’as envoyé », tel est mentionné dans leur éditorial du culte.
Par conséquent, cette célébration pour l’unité de l’Eglise de Réveil et le bien de la République du Congo, est d’une importance capitale, afin de raffermir cette unité qui devient chancelante pour les uns et les autres.

Dans son adresse à cette assemblée chrétienne, le Pasteur Germain Loubota, président du COSERCO a exhorté le peuple de Dieu, à la communion et l’unité du Corps de Christ, pour le bien de l’église toute entière et de la Nation.
« Nous sommes venus aujourd’hui, élever la voix, d’une façon particulière, que la simple prière pour la Nation. Nous avons constaté que, dans le Corps de Christ, il y a comme un petit défaut quelque part, sur l’unité du Corps de Christ. Quand vous nous regarder aujourd’hui vivre et fonctionner, vous réalisez que, quelque part, c’est comme si, nous ne perlons pas d’une même voix. C’est comme si nous avons des objectifs et une manière de faire qui commence à nous opposer. Et nous avons vu que ça, ce sont les révélations du Seigneur et il y a comme un défaut d’unité entre nous. Or le Seigneur Jésus dans sa prière sacerdotale, a prié pour que, après son départ, que le Corps du Christ puis être un. Parce que, sans cette unité du Christ, le monde à qui nous pêchons la parole de Dieu, ce monde que nous voulons amener à Christ, pour que le monde devienne disciple de Jésus, ne peut pas croire exactement, en l’œuvre qui se fait par ses serviteurs. Nous avons voulu élever d’un cran, le niveau de consécration de notre service à Dieu, pour supplier Dieu, de nous accorder cette grâce et cette unité-là, Corps de Christ puisse avoir un impact positif sur notre Nation », a fait remarquer le Pasteur Germain Loubota.

« C’est un signal fort pour que ceux-là qui sont de Dieu, comprennent cet appel, ç cette intercession, qui ne doit pas s’arrêter aujourd’hui, qui se poursuivra pour nous, Conseil Supérieur des Eglise se de Réveil, jusqu’à l’Assemblée générale qu’on organisera et qui sera inclusif, c’est-à-dire, qui va rassembler tout le monde, pour que nous puissions mettre en place les nouveaux organes qui vont travailler après nous, raviver la flamme pour améliorer davantage l’œuvre de Christ dans cette Nation », a-t-il ajouté.
« Et nous croyons que pour avoir demandé cela à Dieu, il le fera illico et notre pays n’en sera que béni plus encore », a confirmé Germain Loubota.
« Même la devise du Congo, s’est dit : ’’Unité-Travail-Progrès’’. Donc, nous ne pouvons pas avancer, nous ne pourrons pas arriver au progrès, si tous ensemble, nous ne pouvons pas être unis. Parce que, quand vous êtes unis, d’ailleurs, la Bible dit que ’’deux valent mieux qu’un’. Plus nous serons nombreux, plus nous pourrons agir et avoir des bons résultats parce que nous sommes ensemble. Donc l’unité, c’est une valeur cardinale, je dirais même que c’est une valeur divine, qui peut permettre certainement d’arriver à des grands résultats dans ce que l’on fait. Voyez-vous ! Le Seigneur Jésus, dans tout ce qu’il a fait sur terre, il était en communion et en totale unité avec son Père. Et c’est pour ça que la réussite était là. Nous aussi, si nous pouvons manifester cela, assurément cette unité produirait et, sommes convaincus que cela va arriver dans les jours avenirs », a réconforté le Pasteur.

Ainsi, entre autres sujets de prière adressées à l’Eternel, il y a eu : « La repentance pour les péchés des serviteurs de Dieu qui perturbent l’œuvre de Christ et donnent d’elle une mauvaise image » ; « Intercession pour que Jésus procure la paix de Dieu dans son Eglise » ; « Intercession pour le recentrage de l’œuvre de Dieu à faire du Congo, disciple de Jésus » ; « Prière pour la manifestation de l’unité dans le Corps de Christ » ; « Prière pour le renforcement de la paix, le développement de la Nation et la bénédiction du Corps de Christ » et « Prière pour l’impact de l’Unité du Corps de Christ pour le bien de la Nation ».
A l'issue de ce culte d'intercession, une collecte spéciale a été organisée pour la bonne marche de l'oeuvre de Dieu.
VALDA SAINT-VAL / Les Echos du Congo Brazzaville
Créé le 2024-12-04 12:47:03
Face à l’extension exponentielle de ce cimetière privé et le comportement irrespectueux de son responsable de ne pas vouloir obtempérer à la convention de l’autorité Municipale du 12 novembre 2024 ni s’excuser ou justifier l’absence, la présidente du Conseil Municipal, députée-maire de Kintélé, Stella Smine Sassou NGuesso, a pris des mesures radicales. La fermeture du cimetière Jérusalem de Kintélé jusqu’à nouvel ordre, selon la Décision N°099/DP/CK/CM/P/SBE, signée le 2 décembre 2024 et dont une copie est parvenue à notre rédaction ce mercredi matin.
L’inspecteur municipal, le directeur des affaires économiques et l’aménagement du territoire ainsi que la force publique de Kintélé sont chargés de veiller à la stricte application de la présente décision, précise la même source.
Cette décision tient compte du rapport de mission de la Commission foncière, urbanisme, aménagement et habitat effectué au cimetière Jérusalem de Kintélé le 25 juillet 2024 où il a été constaté une extension exponentielle de ce cimetière privé.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photo: DR
Créé le 2024-12-04 11:49:48
Le présumé trafiquant a été interpellé, ce 29 novembre 2024 à Owando, dans le Département de la Cuvette. Cet individu a été pris en flagrant délit de détention, circulation et tentative de commercialisation de trois pointes d’ivoire, représentant deux éléphanteaux tués, espèce animale intégralement protégée par la loi.
L’interpellation de ce présumé délinquant faunique a été réalisée par les éléments de la Section de Recherche et ceux de l’unité de l’intervention de Région de Gendarmerie d’Owando et les agents de la Direction Départementale de l’Economie Forestière de la Cuvette avec l’appui technique du PALF (Projet d’Appui à l’Application de la Loi sur la Faune Sauvage). Ce dernier aurait ramené ces pointes d’ivoire d’Etoumbi, district du Département de la Cuvette-Ouest. Ivoires gardés en toute discrétion à Owando par cet individu en vue de les vendre.
La quarantaine révolue, cet individu interpellé, a reconnu avoir détenu, transporté et gardé ces ivoires chez lui, pendant plusieurs jours. Ces faits sont réprimés par la législation faunique au Congo. Ce dernier va répondre de ses actes devant la justice congolaise. Le présumé délinquant faunique risque des peines allant jusqu’à cinq ans d’emprisonnement ferme ainsi qu’une amende pouvant atteindre cinq (5) millions de FCFA conformément à la loi.

Le commerce illégal des produits de faune conduit à l’extinction des espèces fauniques à travers le monde. Conscient de ce fait, le Congo depuis un certain temps s’est engagé à protéger ses espèces animales en voie d’extinction. Un travail est régulièrement accompli par les autorités dans ce sens et les contrevenants à la loi sont sanctionnés.
En rappel, le 07 novembre dernier toujours à Owando, un présumé délinquant avait été pris par les gendarmes avec une pointe d’ivoire et du chanvre indien contenu dans des sacs de ciment, sachet et sac à dos trouvés dans sa chambre à coucher. L’individu serait, l’attaché des services administratifs et financiers au ministère de l’agriculture, de la pêche et de l’élevage en poste à Owando. Le procès portant sur cette affaire est en cours au Tribunal de Grande Instance de cette ville.

En République du Congo, l’éléphant fait partie des espèces animales intégralement protégées, conformément à loi. L’article 27 de la loi Congolaise sur la faune et les aires protégées stipule : « l’importation, l’exportation, la détention et le transit sur le territoire national des espèces intégralement protégées, ainsi que de leurs trophées sont strictement interdits ; sauf dérogation spéciale de l’administration des eaux et forêts, pour les besoins de la recherche scientifique ou à des fins de reproduction ».
VALDA SAINT-VAL / Source : PALF (Projet d’Appui à l’Application de la Loi sur la Faune Sauvage)
Créé le 2024-12-04 08:28:36
Le bel exemple du pays nous vient de Brazzaville, la capitale congolaise. L’image, disons mieux, la vidéo agite la toile. Le patron de l’hôtel Saphir s’est rendu cette semaine au domicile de l’immense et célébrissime animateur et producteur de l’émission Vidéo 45 sur télé Congo, Charly Noël, très malade et très aminci, depuis plusieurs semaines, pour s’imprégner de la qualité de prise en charge et lui apporter sa compassion.
« Nous venons de rendre visite à l’ancienne gloire Noël Massengo dit Charly Noël de l’émission Vidéo 45. J’ai été très peiné de constater les conditions de transport et de circulation du terminus Nkombé et ici à la résidence du grand Charly Noël. Comme il est convalescent, et qu’il a besoin d’être suivi, nous allons donc nous organiser pendant une ou deux semaines afin qu’il soit loger à l’hôtel Saphir comme ça c’est plus facile pour lui d’être très proche de son hôpital. Le grand Charly n’est pas n’importe qui. Ce monsieur a marqué l’histoire et plusieurs générations. Et le voir aujourd’hui très malade et abandonné à lui-même, cela nous blesse », a déclaré Joe Ebina à l’issue de sa visite.
« Dès demain, il faut très rapidement l’installer au rez-de-chaussée de l’hôtel Saphir. Au moins là-bas, il sera bien suivi. Je prends en charge son logement et sa nutrition, pour lui permettre de mieux suivre aussi son traitement jusqu’à sa parfaire guérison. Le médecin qui le suit à l’hôpital de Makélékélé peut désormais passer à l’hôtel Saphir pour sa prise en charge », a-t-il ajouté, donnant des instructions fermes à ses collaborateurs qui ont effectué le déplacement avec lui dans sa grosse cylindrée.
Charly Noël est totalement métamorphosé. Pour preuve, sur cette vidéo, il est apparu très fatigué et aminci.
Sur les réseaux sociaux, de nombreux Congolais ont salué ce geste symbolique de Joe Ebina.
Un exemple à suivre !
C’est plus que jamais le moment de lui témoigner la reconnaissance et l’on ne devait pas attendre que l’irréparable se produise pour agir en bon samaritain.
Incapable de faire face aux frais hospitaliers de plus en plus coûteux, Charly Noël, celui qui a fait la pluie et beau temps de télé Congo dans les années 80 avec son émission emblématique Vidéo 45, n’a pas hésité, depuis l’hôpital de Makélékélé où il était hospitalisé, de solliciter, il y a plusieurs semaines, l’aide des personnes de bonne volonté pour sa prise en charge.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-11-30 13:41:28
L’annonce a fait l’effet d’un coup de tonnerre nocturne voire même d'un tsunami à N’Djamena. Dans un communiqué publié, jeudi 28 novembre 2024, quelques heures après la fin de la visite au Tchad du ministre des Affaires étrangères français, Jean-Noël Barrot et dont une copie est parvenue à notre rédaction, le gouvernement tchadien a déclaré « mettre fin à l’accord de coopération en matière de défense signé avec la République française ».
« La France doit considérer désormais que le Tchad a grandi et mûri, que le Tchad est un Etat souverain et très jaloux de sa souveraineté », a indiqué le ministre tchadien des Affaires étrangères, Abderaman Koulamallah.

Le Tchad est un maillon clé de la présence militaire française en Afrique, constituant le dernier point d'ancrage de Paris au Sahel après les retraits forcés de ses troupes au Mali, au Burkina Faso et au Niger.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-11-29 16:27:35
La Communauté des Petites Sœurs des Pauvres célébrera les 50 ans de leur présence au Congo-Brazzaville en 2025. Une messe d’ouverture sera dite ce vendredi 29 novembre 2024 à 17h30 dans la chapelle des Petites sœurs des Pauvres Brazzaville, suivi d’un repas.
Pour faire une bonne Petite Sœur, il faut beaucoup aimer le Bon Dieu, les pauvres, et s'oublier soi-même !
Sainte Jeanne Jugan a fondé cette famille religieuse en 1839, en Bretagne.
Sous l’inspiration de l’Esprit, Jeanne Jugan a fait resplendir en sa vie la douceur et l’humilité de cœur, qui lui ont permis de se livrer, dans la simplicité, à la joie de l’hospitalité envers les plus pauvres.
A sa suite, sa mission particulière est le service des personnes âgées pauvres, sans distinction de cultures ou de religions.
La Congrégation est implantée dans plus de 31 pays dont le Congo-Brazzaville.
Accueillir les personnes âgées, les réconforter, les soigner et les accompagner jusqu’au terme de leur vie, dans le respect de leur personne, de leurs relations familiales, de leurs convictions et en collaboration avec un personnel salarié, des Associés Jeanne Jugan, des bénévoles : telles sont leurs valeurs.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-11-29 13:48:44
Le chef de l’Etat a prononcé jeudi matin, devant le Parlement réuni en congrès, un discours pédagogique où il a appuyé très fort là où ça fait mal : Le recensement biométrique des étudiants inscrits dans les universités publiques à Brazzaville a permis de constater que l’Etat ne devrait décaisser que 3 milliards de francs CFA par an au lieu de 9 milliards exigés pour le paiement des bourses. Est-ce à croire que 6 milliards de francs CFA se dissipent chaque année sans jamais laisser de traces ? Où vont donc les 6 milliards de francs CFA restants ? Lesquels sont responsables de ces actes criminels ?
En outre, les enquêtes diligentées dans certains établissements à budget de transfert ont révélé des écarts considérables entre les ressources financières sollicitées et les coûts réels des charges à couvrir, causant de la sorte un grave préjudice à l’Etat, a précisé Denis Sassou-N’Guesso.
Combien d’auto saisine, les différents procureurs à travers la République, peuvent-ils brandir, montrant qu’ils ont pris le problème à bras-le-corps ?
Surtout quand par sa clameur, les étudiants de l’université Marien Ngouabi de Brazzaville, en grève depuis plusieurs mois, crient son exaspération.
Même quand certains services d’Investigations ont mené des enquêtes devant déboucher sur des interpellations par le corps judiciaire, celles-ci restent, sauf deux rares exceptions à minima, presque classées sans suite. Hélas…
Pour le Président de la République, seule une justice impartiale et un contrôle d’Etat performant pourront nous garantir un service public de qualité et nous aider efficacement à lutter contre la corruption et autres antivaleurs.
« C’est en cela qu’il nous faut encourager toutes les opérations de vérification prévues ou menées dans les structures de l’Etat », a martelé le numéro un congolais qui prenait à témoin ses compatriotes.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-11-29 13:14:55
La République démocratique du Congo (RDC) est sous le choc après qu’une histoire troublante a émergé à Lubumbashi, la deuxième plus grande ville du pays. Patrick Kabuya, un jeune homme d’affaires, propriétaire d’une maison d’habillement pour homme à Lubumbashi, avait généreusement inscrit sa petite amie dans une salle de sport locale pour l’aider à maintenir sa forme physique. Le problème est que cette dernière serait tombée sous le charme de son coach, ce qui a orchestré cette dispute, finie en tragédie, selon plusieurs sources concordantes.
Après avoir découvert la trahison, Patrick a confronté l’entraîneur pour exiger des réponses. Cette décision s’est avérée fatale.
Les échauffourées ont débuté à la salle et Patrick ne s’est pas arrêté là. Il est allé jusqu’à harceler le coach dans son domicile pour en découdre avec lui.

Un épisode qui malheureusement tournera au cauchemar.
Selon certaines informations, le coach, qui serait un combattant professionnel de MMA, aurait violemment battu Patrick lors de leur confrontation. L’homme fini par succomber à des blessures atroces.

Après l’incident, la petite amie de Patrick aurait été arrêtée, bien que l’entraîneur sportif se soit caché.
Les autorités recherchent désormais l’entraîneur, qui a pris la fuite après l’altercation.

Une scène terrifiante et qui ne laisse indifférent.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-11-29 12:37:11