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Le football congolais va mal et le premier vice président de la commission ad hoc Francky Loemba jette l’éponge

Le Congo-Brazzaville a beau compté dans le monde du football, certains résultats peuvent faire très mal. Très frustré, le premier vice président de la commission ad hoc de la fédération congolaise de football (Fecofoot), Francky Loemba a décidé de jeter l’éponge pour des « raisons personnelles ».

Cette démission intervient à quelques jours de la fin du mandat de cette commission ad hoc suspendue récemment par le Tribunal arbitral du sport.

Un véritable coup dur pour cette instance qui avait suspendu le 6 décembre dernier, pour des raisons inconnues, son président, William Bouaka, et qui se prépare à organiser une "assemblée générale extraordinaire" le 23 décembre 2024.

On rappelle que le Congo a disparu de toutes les tablettes et seuls ses arbitres appelés de ci de là, sur les terrains du continent, renvoient l’image que le football s’y pratique encore.

À propos justement des éliminations congolaises, ce qui choque c’est surtout la manière. Même lors des rencontres livrées à domicile, les équipes congolaises ne payent pas de mine, sans réel « fighting spirit », même quand il s’agit de défendre le drapeau national.

Dire que seuls les supporters y croient vraiment, des supporters hélas désabusés.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-12-21 12:33:40

Congo-Délinquance faunique : Trois trafiquants d’une peau de panthère condamnés à deux ans de prison ferme à Sibiti

Le Tribunal de Grande Instance de Sibiti dans le Département de la Lékoumou, a rendu son verdict, ce 20 décembre, condamnant les sieurs Séverin Massouanga, Juslain Ndinga et Armand Nzohi à deux ans de prison ferme, assortie de dix mille (10.000) F CFA d'amendes chacun. Ces derniers verseront solidairement à l’Etat Congolais, cinq millions (5.000.000) F CFA à titre des dommages et intérêts.

Les trois délinquants fauniques avaient été pris, le 18 janvier 2024 dernier à Sibiti, dans le Département de la Lékoumou avec une peau de panthère, espèces animales intégralement protégées par la loi au Congo. L’interpellation de ces trois individus avait été réalisée conjointement par les agents de la Direction Départementale de l’Economie Forestière de la Lékoumou et les éléments de la Section de Recherche Judiciaire de la Région de Gendarmerie de la Lékoumou avec l’appui technique du PALF (Projet d’Appui à l’Application de la Loi sur la Faune Sauvage).

Séverin Massouanga, Juslain Ndinga et Armand Nzohi ont été reconnu coupables des délits d’abattage d’une panthère, détention, circulation et tentative de commercialisation d’une peau de panthère, trophées d’une espèce animale intégralement protégée. Plusieurs audiences portant sur cette affaire se sont tenues au Tribunal de Grande Instance de Sibiti. Audiences au cours desquelles, ces individus lors de l’instruction, ont reconnu les faits qui leur ont été reprochés.

Le commerce illégal des produits de faune conduit à l’extinction des espèces animales sauvages. Le Congo qui s’est engagé à protéger ses espèces animales en voie de disparition reste vigilant et traque tous ceux qui entravent la loi en matière de protection de la faune sauvage. Les actes commis par les trafiquants de faune sauvage, ne peuvent demeurés impunis. Cette condamnation exemplaire vient une fois de plus traduire concrètement la volonté du Congo dans cette lutte pour la protection de sa biodiversité.

En République du Congo, la panthère est parmi les espèces animales intégralement protégées, conformément à la loi 37-2008 du 28 novembre 2008 sur la faune et les aires protégées. L’article 27 de cette loi stipule : « l’importation ; l’exportation ; la détention et le transit sur le territoire national des espèces intégralement protégées ; ainsi que de leurs trophées sont strictement interdits ; sauf dérogation spéciale de l’administration des eaux et forêts ; pour les besoins de la recherche scientifique ou à des fins de reproductions ».

VALDA SAINT-VAL/ Source : PALF/Les Echos du Congo Brazzaville

Créé le 2024-12-21 10:33:35

Congo-Jeux : Promotion de Noël « Secret Santa » de 1xBet : des surprises inoubliables pour les utilisateurs !

Dans le cadre de la grande offre de décembre « Advent », la société de bookmakers 1xBet a lancé une promotion passionnante « Secret Santa ».  Tous les participants à cette promotion du Nouvel An auront la chance de gagner de superbes cadeaux surprises !

Comment participer à la promotion

Il est très facile de participer à l'offre « Secret Santa » :

  • Abonnez-vous à la page des réseaux sociaux de 1xBet
  • Laissez un commentaire avec votre ID et votre ville sous le post promotionnel pour que le Père Noël secret puisse vous trouver.
  • Soyez aussi actif que possible pour augmenter vos chances de recevoir un cadeau !

Le magique « Secret Santa » récompense tous ceux qui se comportent bien. Alors soyez actif en aimant et en commentant les publications sur les pages des réseaux sociaux de 1xBet, en repostant, en taguant vos amis et en faisant tout ce que vous pouvez pour que le plus grand nombre d'utilisateurs possible soit au courant de cette promotion de vacances magique !

Quel cadeau vous pouvez recevoir du Père Noël secret

Le meilleur cadeau de Noël est un cadeau surprise. C'est pourquoi le Père Noël secret de 1xBet n'a pas encore révélé ce qu'il offrira aux gagnants de la promotion.

Inscrivez-vous à l'offre et espérez un miracle de Noël ! Le Père Noël secret organisera un tirage au sort les 24 et 25 décembre 2024, et ce n'est qu'à ce moment-là que les gagnants découvriront ce qu'ils recevront exactement comme cadeau.

Nous ne briserons pas la magie de Noël en vous dévoilant les cadeaux du Père Noël secret, mais nous vous garantissons qu'ils vous plairont !

 

Dépêchez-vous de postuler pour un cadeau !

Il reste moins d'une semaine avant le tirage au sort « Secret Santa » de 1xBet, et vous devez postuler pour un cadeau avant que les listes de participants ne soient fermées !

Ne perdez pas une seconde. Abonnez-vous à la page 1xBet dès maintenant, laissez un commentaire avec votre ID sous l'article sur la promo « Secret Santa » et attendez le vrai miracle de Noël !

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Créé le 2024-12-21 10:03:31

France : Deve Maboungou refuse carrément que l’homosexualité soit imposée par les occidentaux en Afrique

Cette question est devenue un marqueur politique, opposant les « progressistes » et les « conservateurs », souvent instrumentalisée dans les débats pour renforcer certaines positions de pouvoir. Il est essentiel de souligner que les démocraties africaines sont encore en développement, ce qui limite leur capacité à aborder des sujets aussi complexes que la reconnaissance des droits des homosexuels. Les gouvernements africains font face à des défis pressants tels que la pauvreté, l’éducation, la santé et l’instabilité politique. Ces enjeux occupent une place centrale avant de pouvoir engager une réflexion sociétale approfondie sur des sujets comme le mariage ou l’adoption homosexuelle. Et pour Deve Maboungou, Analyste criminel opérationnel spécialisé en renseignement et géopolitique, notamment pour l’Observatoire géostratégique de Genève, « la reconnaissance des droits des homosexuels ne doit pas être perçue comme une priorité imposée, mais comme une évolution qui s’intègre dans un cadre global de justice sociale et de respect des droits humains ».

« Toute évolution législative ou sociétale dans ce domaine doit émaner des sociétés africaines elles-mêmes, sans pression externe. Bien que des réformes législatives soient importantes, il est essentiel d’évaluer leur impact réel sur la vie quotidienne des citoyens. Les sociétés africaines doivent elles-mêmes décider du moment et des modalités d’évolution sur ces questions », a déclaré à la presse française, le franco-congolais Deve Maboungou, un homme d’engagements et de principes, dont le parcours incarne un modèle de citoyenneté active et responsable.

« L’homosexualité en Afrique est souvent perçue comme ‘’une imposition occidentale’’, bien que les sociétés africaines aient historiquement accueilli diverses formes d’expressions sexuelles », a ajouté le président d’un Lions Club Poissy Doyen, interrogé par la presse française.

En 2013, Barack Obama exhortait son homologue sénégalais Macky Sall à dépénaliser l’homosexualité, provoquant un vif débat. Cette situation illustre la tension entre des influences externes et des réalités internes.

En Afrique subsaharienne, l'homosexualité est largement criminalisée, plus de la moitié de ses pays interdisent ou répriment les rapports homosexuels, parfois de la peine de mort. Les lois répriment cette orientation sexuelle, exposant la communauté LGBTQI+ (lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexuées) à la stigmatisation et aux violences de tout genre.

Les personnes LGBTI se retrouvent confrontées à un recul inquiétant des avancées, à des remises en cause de leur identité et à de gros obstacles à leurs droits juridiques et sociaux. Les arrestations et détentions arbitraires se sont multipliées, le simple fait d’être soi-même étant considéré comme une infraction pénale. Dans certains endroits, la peine de mort plane tel un spectre terrifiant – un châtiment injuste et brutal qui sanctionne le fait d’être qui ils sont. Nous sommes confrontés à ce qui constitue assurément une crise croissante d’une guerre juridique homophobe.

Sur 45 pays en Afrique sub-saharienne, 28 disposent encore de législations interdisant ou réprimant l'homosexualité. Dans ces textes de loi et surtout le code pénal, cette orientation sexuelle est clairement définie comme une pratique contre-nature.

Les officiers de police et les tribunaux ont donc de facto une prise de position naturelle qui criminalise les faits et gestes de toutes personnes identifiées comme étant gay, lesbienne, transgenre ou queer.

A ce contexte de loi défavorable s'ajoute le poids de la culture et souvent de la religion. L’univers de la sexualité en Afrique depuis l’ère du christianisme est entouré de tabous, à l’instar de plusieurs autres régions du monde.

Au Congo-Brazzaville par exemple, le plus souvent le sexe se pratique davantage qu’il ne se dit.

Même à travers les contes lorsqu’il est abordé, c’est par le biais de métaphores, d’analogies, d’ellipses ou encore de métonymies.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-12-21 09:11:44

La rédaction des Echos du Congo-Brazzaville vous souhaite un Joyeux Noël

Nous célébrons le cœur plein d'espoir pour la nouvelle année qui arrive bientôt. A l’approche de l’esprit festif de Noël, nos remerciements vont à tous ceux qui, de loin ou de près, en 2024, ont participé activement à soutenir et à faire avancer notre média en ligne : Les Echos du Congo-Brazzaville. Révéler ce visage du Congo-Brazzaville peu connu dans certains pays. Nous nous sentons très honorés d'être à l'avant-garde de ce projet de communication innovant, qui à chaque fois apporte des informations fiables avec des images réelles du mode de vie vécu dans notre pays économiquement riche et hospitalier. Les Congolais restent fermes dans leurs idéaux, renforçant l'espoir de jours nouveaux, avec des changements pour les nouvelles générations.

Noël n’est pas uniquement une célébration religieuse qui appartient uniquement aux chrétiens. C’est aussi le signe du rassemblement, de la générosité et de l’espoir.

Pourquoi sommes-nous aussi frileux à l’idée de dire «Joyeux Noël» ?

Le souhaiter lorsqu’on croise quelqu’un, c’est lui offrir un peu de chaleur dans un monde parfois trop lisse et trop froid.

À tous ceux qui hésitent encore à dire «Bonnes fêtes» ou «joyeux Noël», osez le Noël joyeux avec toute sa spontanéité.

Notre mission nodale est de rapprocher toujours plus ce Congo de vous. Le Congo sous vos yeux. Après tout, le Congo appartient à nous tous !

Alors, joyeux Noël. Prenez soin de vous et de vos proches.

La Rédaction

Créé le 2024-12-20 11:49:10

France : La nouvelle situation géopolitique pousse les États africains à anticiper et repenser leur stratégie sécuritaire et sociale (Deve Maboungou, président du Lions Club Poissy Doyen)

Le président du Lions Club Poissy Doyen, le franco-congolais Deve Maboungou, a accordé une interview exclusive avec nos confrères de vudailleurs.com. Le spécialiste en Cybersécurité et Analyse des Menaces a assuré être dans son rôle en affirmant que la nouvelle situation géopolitique pousse les États africains à anticiper et repenser leur stratégie sécuritaire et sociale.

VDA /Bonjour monsieur Deve MABOUNGOU et merci de nous accorder cette interview. Le manque de politiques sociales efficaces est souvent pointé du doigt comme l’une des causes des inégalités persistantes en Afrique. Pourquoi ce problème est-il si récurrent sur le continent ?

Deve MABOUNGOU : Je vous remercie, à mon tour, de me donner l’occasion de m’exprimer sur des sujets sociétaux qui méritent le plus grand sérieux. Le manque de politiques sociales efficaces en Afrique résulte d’une combinaison de défis historiques, structurels et conjoncturels. Ces inégalités sociales, profondément ancrées, limitent le développement durable et l’épanouissement des populations africaines. Aujourd’hui, les 54 pays indépendants et souverains que compte l’Afrique partagent toujours des frontières tracées du temps de la colonisation européenne. Tout d’abord, la mauvaise gouvernance et la corruption détournent les ressources destinées aux populations. Ensuite, une dépendance excessive à l’aide internationale au détriment de politiques locales durables ralentit les initiatives de développement social.

Enfin, l’instabilité politique et les conflits armés perturbent la mise en place d’infrastructures essentielles pour des politiques sociales robustes. Commençons par dénoncer le fléau de l’esclavage des hommes et des femmes subis et pratiqués par les africains eux-mêmes et dont souffre encore le continent. L’esclavage crée et sanctuarise les conditions d’une inégalité dans un continent, qui en a été l’une des principales victimes dans l’histoire de l’humanité. A cela, on peut ajouter les questions claniques et de castes qui demeurent aujourd’hui les héritières d’une construction sociologique héritée des anciens empires.

Ce point permet de rappeler qu’il existait des organisations africaines avant la colonisation, élément bien trop souvent oublié. Dans un second temps, de nombreux éléments de contexte – ethnique, clanique, générationnel (avec une population majoritairement jeune), religieux viennent interagir dans les relations humaines et créent des différences importantes de statut et d’appartenance. Celles-ci ont des conséquences sur l’accroissement des inégalités sociales et sur l’avènement de véritables politiques publiques et sociales en faveur des africaines et des africains.

La pauvreté généralisée couplée à l’inégalité en fait une problématique systémique et structurante notamment celle des revenus, insuffisamment pris en compte par les autorités africaines. Pour réduire les inégalités, il est impératif d’instaurer des politiques publiques garantissant un accès équitable à la santé et à l’éducation. Il y a également un point récurent sur lequel il faut appuyer, le continent a le besoin vital d’une Afrique éduquée et instruite. Elle doit dépasser les moments douloureux de l’Histoire africaine en lien avec la traite négrière, la colonisation ou le néo-colonialisme. Bien que l’esclavage et la colonisation aient profondément marqué l’Afrique, le continent doit aujourd’hui relever ses propres défis, notamment en consolidant ses institutions démocratiques et en valorisant ses ressources humaines et naturelles.

Les Africains doivent également faire face aux nouveaux défis géo-économiques et politiques tels que le capitalisme mondial ou le néolibéralisme. Des exemples tels que le Rwanda, qui investit massivement dans la santé et l’éducation tout en réduisant la corruption, montrent qu’un modèle africain de développement peut émerger.

L’Afrique dispose d’un potentiel extraordinaire, mais il nécessite une mobilisation collective des gouvernements, des citoyens et de la diaspora pour bâtir des sociétés justes, inclusives et durables. Investir dans l’éducation et la bonne gouvernance, tout en valorisant les spécificités africaines, sera la clé d’un avenir meilleur.

VDA/ Quels sont les secteurs sociaux les plus touchés par ce manque d’investissements ?

Deve MABOUNGOU : Les secteurs sociaux les plus touchés par le manque d’investissements sont l’éducation, la santé, l’accès à l’eau potable, l’électricité et l’emploi des jeunes. Ces carences aggravent les inégalités et freinent le développement humain et économique sur le continent. Au sujet de l’éducation, malgré les progrès récents, près de 20 % des enfants en Afrique subsaharienne ne sont pas scolarisés, faute d’infrastructures et de moyens. Cette situation creuse le fossé de l’alphabétisation, avec des taux parfois inférieurs à 50 % dans certaines régions rurales. L’accès aux soins reste limité, avec moins de 1 médecin pour 10 000 habitants dans certains pays.

La pénurie de centres de santé, d’équipements et de personnel qualifié expose les populations à des crises sanitaires récurrentes. Aussi, sur l’accès à l’eau potable et à l’assainissement, selon l’UNICEF, près de 418 millions d’Africains n’ont pas accès à une source d’eau potable. Cette situation favorise la propagation de maladies et entrave la qualité de vie. Et si l’on revient sur l’emploi des jeunes, vvec un taux de chômage des jeunes dépassant 30 % dans plusieurs pays, la précarité sociale s’accentue. Pourtant, le continent regorge d’une jeunesse dynamique, capable de relever les défis si elle est soutenue par des politiques adaptées. Investir dans ces secteurs clés est une urgence. Ils constituent le socle d’un développement durable et inclusif pour l’Afrique. En capitalisant sur les initiatives locales et en mobilisant des ressources adéquates, le continent peut transformer ces défis en opportunités.

VDA/ Quelles seraient, selon vous, les solutions pour remédier à ce manque de politiques sociales ?

Deve MABOUNGOU : La question des solutions pour remédier au manque de politiques sociales en Afrique est complexe et multidimensionnelle. Bien que des progrès notables aient été réalisés dans certains pays, d’autres continuent de faire face à des défis persistants liés à la mauvaise gouvernance, à la dépendance aux bailleurs de fonds et au manque de stabilité politique. Les solutions, pour être efficaces, doivent être à la fois structurelles et pragmatiques. La gouvernance est au cœur du problème. Il est impératif d’instaurer une gestion transparente des ressources publiques, notamment par la mise en place d’organismes indépendants pour surveiller les finances publiques. Par exemple, les initiatives de lutte contre la corruption, comme celles déployées au Rwanda, montrent qu’un leadership engagé peut transformer un pays en peu de temps. L’éducation doit devenir une priorité absolue.

Cela passe par la construction d’écoles et la formation d’enseignants qualifiés, l’intégration des technologies numériques pour surmonter le manque de ressources pédagogiques, des programmes d’alphabétisation ciblés, notamment pour les zones et les filles. Un exemple inspirant est le programme « Free Education Policy » mis en place en Sierra Leone, qui garantit la gratuité de l’école pour des millions d’enfants.

Les PPP peuvent jouer un rôle clé dans le financement de projets sociaux. Cependant, cela nécessite un cadre juridique clair et une stabilité politique pour attirer les investisseurs. Par exemple, le projet de construction de logements sociaux au Maroc, en partenariat avec le secteur privé, a permis de loger des milliers de familles. Ces solutions nécessitent un leadership visionnaire et une mobilisation collective. L

’Afrique a toutes les ressources humaines et naturelles pour réussir. En investissant dans l’éducation, la santé et la gouvernance, le continent peut transformer ses défis en opportunités et offrir un avenir meilleur à ses populations.

VDA / Une question qui soulève de plus en plus de débats en Afrique : le départ des bases militaires étrangères. Certains pays, comme la France, ont annoncé la réduction de leurs implantations militaires sur le continent. Quelle est votre analyse de ce phénomène, et en quoi cela pourrait-il affecter la politique sociale en Afrique ?

Deve MABOUNGOU : L’ Afrique plurielle a murit, sa mutation est arrivée à terme où elle doit assurer elle-même sa sécurité et assumer son africanité pleine et entière. Le départ des bases militaires étrangères, comme celles de la France, marque un tournant dans l’histoire contemporaine de l’Afrique.

Le retrait des bases militaires étrangères est perçu comme un pas vers la réappropriation de l’indépendance politique et stratégique des pays africains. Certains pays, comme le Ghana, ont développé des modèles autonomes de gestion sécuritaire qui pourraient inspirer leurs voisins. Cela répond à une demande populaire, souvent exacerbée par des frustrations historiques liées au colonialisme et à l’ingérence étrangère.

Les bases étrangères ont souvent été des bastions dans la lutte contre le terrorisme, les groupes armés et la piraterie, notamment en Afrique de l’Ouest et centrale. Leur départ laisse un vide que les armées locales, parfois sous-équipées et mal formées, peinent à combler.

La présence française fortement diminuée exhorte la diplomatie française à revoir son modèle notamment sécuritaire si elle ne souhaite pas être définitivement exclue.

Sur le plan politique, cela pourrait renforcer la souveraineté des pays concernés car la montée en puissance de groupes tels que Boko Haram ou les JNIM risque d’aggraver l’instabilité dans des zones déjà fragiles. Il convient donc d’investir massivement dans la modernisation des armées nationales (formation, équipement, technologies), de favoriser la coopération régionale via des organisations comme la CEDEAO ou l’Union africaine pour mutualiser les ressources et renforcer une réponse collective.

L’insécurité a des répercussions directes sur le développement social, en détournant les budgets publics vers la défense et en empêchant la mise en œuvre de politiques sociales efficaces. Sans sécurité durable, il est difficile de garantir l’accès à l’éducation, à la santé ou à d’autres services essentiels.

Sur le plan politique, les bases étrangères sont parfois vues comme des vestiges du colonialisme ou comme une ingérence dans les affaires intérieures. Leur départ permettrait aux pays concernés d’affirmer leur indépendance politique et stratégique.

Sur le plan de la propagande populaire, échaudée par une situation géopolitique complexe, ce retrait répond à une demande croissante des populations, qui considèrent souvent la présence militaire étrangère comme une atteinte à leur dignité nationale.

Si le départ des bases étrangères est inévitable, la nouvelle situation géopolitique oblige les États africains à anticiper et à repenser leur stratégie sécuritaire et sociale pour en atténuer les effets : à savoir renforcer les armées locales en investissant dans la formation, l’équipement et la modernisation des forces armées nationales pour assurer la sécurité de manière autonome.

Le départ des anciennes puissances coloniales ouvre la voie à de nouveaux partenariats, notamment avec la Chine, la Russie ou des alliances régionales.

Bien que cette diversification soit une opportunité, elle comporte des risques si elle n’est pas accompagnée de politiques claires pour préserver l’indépendance des États africains.

Le départ des bases militaires étrangères en Afrique est une étape importante dans la reconquête de la souveraineté nationale, mais il comporte des risques majeurs.

Par ailleurs, il représente une occasion pour les États africains de prouver leur capacité à gérer leur sécurité et à renforcer leur souveraineté.

Pour transformer cette étape en opportunité, il est impératif de renforcer les capacités locales en matière de sécurité, d’encourager la coopération régionale et de réallouer les ressources vers des politiques sociales ambitieuses, axées sur l’éducation, la santé et l’emploi.

L’Afrique a la possibilité de tirer parti de ce moment historique pour bâtir une société plus stable, inclusive et résiliente. Mais cela nécessitera un leadership visionnaire et une action coordonnée à l’échelle nationale et régionale.

VDA / Un sujet particulièrement débattu est celui de la reconnaissance des couples homosexuels. Faut-il permettre aux couples homosexuels d’être légalement reconnus, en termes de mariage ou de droits parentaux, en Afrique centrale ?

Deve MABOUNGOU : La reconnaissance des couples homosexuels est un sujet clivant, à la croisée des considérations sociétales, culturelles, et politiques. Pour bien comprendre les enjeux, il est essentiel de replacer ce débat dans son contexte africain. C’est un sujet particulièrement débattu parce qu’il oppose deux conceptions, deux sociétés, deux histoires fondamentalement différentes au-delà des cultures traditionnalistes. C’est devenu par la force des choses, un vecteur de démocratie, opposant de fait, les dits « conservateurs africains » et les « tolérants européens » et nonobstant le fait qu’à titre d’illustration, l’homosexualité était pénalisée dans beaucoup d’Etats d’Amérique jusqu’en 2003 et que par exemple, en France, pays chantre de la démocratie, le mariage homosexuel vit le jour en 2012.

En 2013, Barack Obama exhortait son homologue sénégalais Macky Sall à dépénaliser l’homosexualité, provoquant un vif débat. Cette situation illustre la tension entre des influences externes et des réalités internes.

Aujourd’hui, 38 des 54 pays africains criminalisent encore les relations homosexuelles, bien que certaines nations, comme le Botswana ou l’Afrique du Sud, aient amorcé des évolutions significatives.

L’homosexualité en Afrique est souvent perçue comme une « imposition occidentale », bien que les sociétés africaines aient historiquement accueilli diverses formes d’expressions sexuelles.

Cependant, la colonisation a introduit des lois répressives qui ont façonné les perceptions modernes. Les traditions et les croyances religieuses jouent un rôle majeur dans le rejet des relations homosexuelles. Les leaders religieux et politiques, ainsi que les médias, participent à façonner une opinion publique conservatrice.

Cette question est devenue un marqueur politique, opposant les « progressistes » et les « conservateurs », souvent instrumentalisée dans les débats pour renforcer certaines positions de pouvoir. Il est essentiel de souligner que les démocraties africaines sont encore en développement, ce qui limite leur capacité à aborder des sujets aussi complexes que la reconnaissance des droits des homosexuels.

Les gouvernements africains font face à des défis pressants tels que la pauvreté, l’éducation, la santé et l’instabilité politique. Ces enjeux occupent une place centrale avant de pouvoir engager une réflexion sociétale approfondie sur des sujets comme le mariage ou l’adoption homosexuelle.

Toute évolution législative ou sociétale dans ce domaine doit émaner des sociétés africaines elles-mêmes, sans pression externe. Bien que des réformes législatives soient importantes, il est essentiel d’évaluer leur impact réel sur la vie quotidienne des citoyens.

La reconnaissance des droits des homosexuels ne doit pas être perçue comme une priorité imposée, mais comme une évolution qui s’intègre dans un cadre global de justice sociale et de respect des droits humains.

La reconnaissance des couples homosexuels en Afrique centrale, et plus largement sur le continent, reste un sujet complexe. Les sociétés africaines doivent elles-mêmes décider du moment et des modalités d’évolution sur ces questions.

Le défi réside dans la capacité des États africains à aborder ce débat avec maturité, en respectant les spécificités culturelles tout en défendant les principes universels des droits humains.

Source : vudailleurs.com

Créé le 2024-12-19 15:07:03

France : Caen va vibrer au rythme de la musique des frères Amour et Christian Makouaya ce samedi

Caen, la ville cosmopolite de la France, est un véritable carrefour culturel où la musique résonne et les festivals enflamment les rues. Et ce samedi 21 décembre 2024, à 15h30, la commune française du Nord-Ouest, en Normandie, va vibrer au rythme de la musique des frères Amour et Christian Makouaya. Un show époustouflant à ne rater sous aucun prétexte et qui saura combler toutes vos envies.

Les férus des belles sonorités découvriront, au théâtre de Caen, le Bassin du Congo en mode narration, avec tour de chant rythmé en appui des instruments à cordes et des percussions de Jimmy Mbonda.

Un spectacle unique à son genre et qui rentre dans le cadre de la programmation du théâtre de Caen et dont l’accroche est "Voyagez à travers les continents, entre musiques traditionnelles et musiques du monde !"

Jean-Jacques Jarele SIKA / Source Adiac

Photo : DR

Créé le 2024-12-19 09:10:35

Charisma Eglise Chrétienne : A Melun, les membres du Bloc 4 ont dégusté leur repas de Noël avant l'heure

Le jour de Noël approche à très grands pas ! Certains l'ont pourtant déjà fêté. A Mélun, la ville préfecture de Seine-et-Marne, le plus grand département de la région Île-de-France, la responsable du Bloc 4 (Melun, Rubelles, La Rochette, Dammarie-les-Lys) de Charisma Eglise Chrétienne, l'une des plus grandes congrégations de l'histoire du christianisme en France, Mme Hélène Ouatto, a mis un point d’honneur mardi soir, à rassembler les leaders, hôtes, hôtesses et leurs familles, autour d’un repas gourmand pour célébrer Noël un peu avant l’heure, avec des lumières scintillantes, un temps agréable et un sapin magnifiquement décoré.

C’était le moment d'être joyeux. L'esprit de Noël unit tout le monde et c'est le moment idéal pour faire savoir à vos proches à quel point ils comptent pour vous. Et personne ne voulait donc manquer ce rendez-vous, ce moment de convivialité partagé.

Mais ce dîner chez le couple Ouatto, ce n'est pas uniquement un moment pour se remplir l'estomac, de partager un moment de gourmandise, d'échange, de rires et de joie pour tous les leaders, hôtes et hôtesses du Bloc 4.

Il était aussi l'occasion de prier, de louer le Grand Maître des univers, Jésus-Christ, pour tous ses bienfaits tout au long de l’année en cours.

Au finish, le dîner de Noël s'est terminé par un moment de louanges avec danse, chants de Noël, sourire et bonne humeur au dessert, jeux de société et distribution des cadeaux.

Après la remise d'un cadeau précieux à chacun en fin de repas fin et copieux, et dans une ambiance conviviale dans la rue Alcide de Gasperi à Melun, Mme Hélène Ouatto a remercié de tout coeur tous les participants.

« Merci à tous nos vaillants leaders, hôtes et hôtesses pour ce que vous avez tous fait pour l'organisation. Que cette période de Noël vous apporte, ainsi qu'à vos proches, beaucoup de joie et de paix. Passez un merveilleux réveillon du Premier de l'an et restez très attachés à votre belle et grande église et à votre grand Berger », a déclaré la responsable du Bloc 4.

« Vous avez fourni beaucoup d'efforts. J'espère que vous pourrez passer du temps avec ceux qui ont le plus de valeur pour vous. Notre église a la chance de pouvoir compter sur un groupe de personnes si merveilleuses qui aiment Jésus. Merci de servir si bien notre église. Je vous remercie pour tous vos efforts et je vous souhaite de passer un agréable Noël », a-t-elle ajouté.

Devant le succès rencontré par la manifestation, il a été décidé de reconduire l’an prochain l’événement.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-12-18 15:40:12

Congo-Formation : L’INTS, un institut au service du développement social et professionnel dirigé avec dévouement et attachement par Jean-Paul Latran Ossoko

L’Institut National du Travail Social (INTS) est un établissement public à caractère administratif (EPA), créé par la loi 06-2015 du 19 février 2015, doté́ de la personnalité́ morale et de l’autonomie financière. Il a pour mission de : assurer la formation initiale et continue dans le domaine du social ; développer la recherche-action et appliquée en travail social. C’est une structure officielle de l’Etat en charge de la formation initiale et continue, du perfectionnement et du recyclage des personnels dans le domaine du travail social ainsi que la recherche appliquée en travail social. Pour ce faire, il élabore et met en œuvre les programmes de formation relatifs à la promotion du genre, de la femme et à la protection sociale. Pour en savoir plus sur cette structure, notre rédaction s’est rapprochée de son directeur général, M. Jean-Paul Latran Ossoko, qui a bien voulu répondre à quelques-unes de nos préoccupations. Entretien :

LEC-B : Que signifie INTS ?
JEAN-PAUL LATRAN OSSOKO : L'INTS, qui signifie, Institut National du Travail Social est un établissement d'enseignement supérieur qui est sous double tutelles : la tutelle administrative, c'est le Ministère des Affaires Sociales et de l'Action Humanitaire et la tutelle académique, sous le Ministre de l'enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique.

 



LEC-B : Quelles sont les missions assignées à l'INTS ?
J.-P.L.O. : L'INTS a pour mission, de former les cadres du travail social. Il y a des assistants sociaux, des éducateurs spécialisés et une autre filière qui s'occupe beaucoup plus aux enfants de la rue.
Au sein de l'INTS, nous faisons la formation continue des agents du Ministère des Affaires Sociales et nous avons également la formation initiale, réservée aux jeunes congolais détenteurs d'un Baccalauréat qui rentre ici par voie de concours, par contre au niveau inférieur, il y a l'enseignement technique qui forme des jeunes détenteurs d'un Brevet. Notre institut concerne généralement l'enseignement supérieur. Une pédagogie en lien avec les besoins en compétences des entreprises, c’est la profession au cœur de la formation.

LEC-B : Depuis quand êtes-vous à la tête de cette structure ?
J.-P.L.O. :  Cela fait exactement huit (8) mois que je suis à la direction générale de l'INTS. Je viens d'arriver à cette direction, donc je dois m'evertuer à ce que mon passage soit marqué par des actions novatrices et révolutionnaires, pour la bonne marche dudit institut.


LEC-B : Quels sont les critères d'accès à l'INTS ?
J.P.L.O. : Les étudiants admis au concours d’entrée à l’Institut National du Travail Social (INTS) à partir du Baccalauréat suivent trois années de formation dont un tronc commun les deux premières années, puis une année de spécialisation dans l’un des trois métiers suivants : Assistant de Service Social (ASS) ; Animateur de Développement Social Local (ADSL) et Educateur Spécialisé (ES). Donc, il faut d'abord avoir le Baccalauréat, pour la formation initiale, être âgé de moins de 35 ans, en ce moment-là, vous pouvez passer votre concours d'entrée à l'institut. Je dois souligner que, l’Assistant de Service Social (ASS) est un professionnel qualifié qui contribue aux actions de prévention, de protection, et d’expertise sociale ainsi qu’à la lutte contre les exclusions et au développement social en complémentarité́ avec d’autres intervenants tels, Educateur Spécialisé́ et animateur en Développement Social Local.

LEC-B : Est-ce que vous avez des projets majeurs que vous menez ?
J.-P.L.O : Les projets majeurs sont beaucoup plus liés à la recherche scientifique. Il s'agit bien évidemment des projets de Masters, des sujets de Thèses. Nous avons actuellement des jeunes qui sont inscrits en France, et qui font leur Doctorat. Donc nos projets, c'est des projets liés à la recherche effectivement.

LEC-B : En ce qui concerne les admis à l'INTS, ils en sortent avec quel diplômes ?
J.-P.L.O : L'Institut National de Travail Social applique le système LMD, Licence-Master-Doctorat, pour le moment, nous formons les jeunes congolais à obtenir des Licences professionnelles dans le domaine du travail social. Après la Licence, nous n'avons pas encore ouvert notre propre Master, néanmoins, les Licenciés de l'INTS font leur Master avec des instituts de France par exemple, en l'occurrence, l'institut de travail de Lille, l'université de Lorraine et de Metz, voilà quelques destinations de nos étudiants après leur Licence dans notre institut.

LEC-B : Monsieur le DG, de façon simplifiée, qu'est-ce qu'on entend par travail social ?
J.-P.L.O : Par le passé, il y a eu une certaine confusion avec les formations dans le domaine social, comme la sociologie, la psychologie et autres. Ici, nous sommes dans les spécialités, le cas des éducateurs spécialisés et, au sein de la société, il y a beaucoup de maux : vous avez des enfants vivants avec handicap, il faudra bien des gens formés, un personnes ayant requis une formation adéquate pour l'accompagnement au quotidien de ses enfants, pour essayer de les éduquer, veiller et encadrer ses personnes.
Ace moment, ça n'est pas un sociologue, ni un psychologue dont on a besoin, c'est plutôt d'une personne ou d'un personne formé puis qualifié à un tel encadrement spécifique. Nous vivons au jour le jour ces genres de situations.

LEC-B : Au finish, êtes-vous satisfait des résultats ou du travail abattu par vos collaborateurs ?
J.-P.L.O : Bien évidemment, le problème se situe dans le domaine de la formation dans le domaine de l'éducation, il faut envisager l'excellence. Et chaque année qui passe, il faut apporter quelque chose de positif sur ce que les prédécesseurs ont déjà réalisé. Notre ambition, c'est d'apporter un peu plus, de donner quelque chose de nouveau sur ce qu'ils ont eu à faire.
Par conséquent, on ne peut pas parler de formation ni de l'éducation sans moyens. A propos, je voudrais remercier nos partenaires, le bâtiment a été construit par l'Agence Française de Développement (AFD), nous leur disons infiniment, merci, il y a aussi l'Etat, notre Etat, l'Etat congolais qui a pris le relai, nos salaires sont payés par l'Etat, donc congratulations à eux ; sans oublier le Ministre des Affaires Sociales et de l'Action Humanitaire qui œuvre activement pour le bon fonctionnement de notre établissement et celui de l’enseignement supérieur.

Les enseignants sont qualifiés, ils viennent de l’Université Marien Ngouabi et de l’Université Denis Sassou Nguesso. Ils viennent également du Ministère en charge des Affaires sociales, c’est là-bas où nous avons des professionnels, qui sont formés pour ça. Donc, le personnel, ce n’est pas ce qui manque. Surtout lorsque nous auront notre cycle de Master, on aura besoin des ressources humaines, en dehors de ce que nous avons aujourd’hui.

LEC-B : Un message à l’endroit de ceux qui ne connaissent pas l’INTS et à vos apprenants ?

J.-P.L. O : Je disais que l’Institut National du Travail Social, en sigle INTS, était un établissement d’enseignement supérieur situé à Bacongo, , au numéro 3 de l’avenue des 3 francs, du côté de La Glacière.

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Propos recueillis par VALDA SAINT-VAL / Les Echos du Congo Brazzaville

 

 

Créé le 2024-12-18 11:27:25

Congo-Jeux : Un mois de cadeaux généreux de 1xBet : croyez au miracle de Noël et recevez des cadeaux sur les pages officielles des réseaux sociaux de la marque !

Le Père Noël attèle déjà les rennes à son traîneau magique et se prépare à livrer les cadeaux. La société 1xBet est prête à devenir l’un des elfes assidus du sorcier de l’hiver et à aider le principal architecte de l’ambiance festive à rendre les gens un peu plus heureux avec une brillante promotion festive Advent.

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Du 1ᵉʳ au 31 décembre, ouvrez les cases du calendrier de l'Avent et participez aux tirages hebdomadaires. Suivez 1xBet sur les réseaux sociaux, aimez, repostez et gagnez l'un des précieux prix.

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Réalisation de rêves

 

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Regardez sous le sapin et prenez votre cadeau

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Créé le 2024-12-18 11:16:08

Congo-Musique : La Maison Russe de Brazzaville célèbre la Rumba, à l’occasion du 3e anniversaire de son inscription sur la liste représentative du patrimoine immatériel mondial de l’UNESCO et des 55 ans de sa création

Dans le cadre de la célébration d’un double événement, le 3e troisième anniversaire de l'inscription de la Rumba Congolaise sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel mondial de l'UNESCO, puis du 55e de la Maison Russe en différé, Mme Maria Frakroutdinova, la directrice et le concept « Rumba na bilengué », en présence de Monsieur Liz Pascal Moussoud Nziengui, Directeur de Cabinet du Ministre de l'industrie culturelle, touristique, artistique et des loisirs, représentant Mme le ministre puis d’autres partenaires, ont organisé, le 14 décembre 2024 à la Maison Russe de Brazzaville, une soirée de gala avec pour artiste principal, Doudou Copa de Mi Amor, avec des jeunes talents, lauréats de la première édition de ’’Rumba Na Bilengué’’.

Couplé au lancement officiel de la deuxième édition du Concours ’’Rumba na bilengué’’, ce concert inédit a été très riche en sons et en couleurs avec une prestation sans faille de l’artiste, auteur-compositeur et interprète, Doudou Copa. Avec sa voix envoutante et mélodique, l’artiste a émerveillé les spectateurs venus vivre cette soirée festive et commémorative.

La directrice de la Maison Russe, Maria Frakroutdinova, profitant de cette soirée, a également procédé au lancement officiel de la deuxième édition du concours Rumba Na Bilengué.

Dans son propos d’ouverture et du lancement de ladite édition, la seconde, a réitéré ses sincères remerciements aux jeunes talents, qui ne cessent de donner le meilleur d’eux-mêmes, pour l’émergence de notre musique, de la culture congolaise.

« Nous sommes très ravis dans la mesure où, les jeunes que nous avons propulsés, que nous avons sorti de l’ombre, on fait des grands progrès et aujourd'hui, ils se présente comme jeunes artistes qui ont déjà acquis des grandes compétences et ici, c'est l'occasion de remercier tous les anciens de la rumba qui forment nos jeunes de Rumba Na Bilengué », a-t-il-elle déclaré.

Pour Mme Maria, la deuxième édition du concours Rumba Na Bilengué mettra en compétition les jeunes talents des deux riches du fleuve Congo. Cette fois-ci, les jeunes musiciens de la République du Congo et de ceux de la République Démocratique du Congo vont rivaliser d’ardeur et de génie, pour être choisi parmi les meilleurs d leur génération.

« Cependant, à partir de maintenant, jusqu’au 1er mars 2025, c’est-à-dire l’année prochaine, la Maison Russe va recevoir des candidats postulants en présentiel et/ou en ligne, des jeunes, âgés entre 18 et 27 ans. À cet effet, les jeunes pourront poster en envoyant leurs vidéos ou en déposant leurs candidatures à la Maison Russe afin de pouvoir participer à cette deuxième édition. Cet appel concerne en même temps, les jeunes de la République du Congo et ceux de la République Démocratique du Congo pour en choisir les meilleurs de cette deuxième édition de Rumba Na Bilengué et nous allons également associer les jeunes talents de la première édition pour qu'ils fassent partie du jury et participer à la sélection des nouveaux talents », a renchéri Mme Maria.

L’artiste vedette de la soirée Doudou Copa, s’exprimant sur l’évolution de la Rumba pense que « cette musique, originaire des deux Congo se porte bien. La Rumba est la pièce maîtresse de la musique des deux rives du majestueux fleuve Congo ».

Le directeur de cabinet, représentant Mme le ministre de l’industrie culturelle, touristique, artistique et des loisirs s’est réjoui de la prestation des jeunes artistes. Il leur faut seulement un encadrement minutieux et soutenu pour dénicher les talents cachés en eux.

Il a en plus félicité les efforts consentis par Mme la directrice de la Maison Russe, pour la promotion de la Rumba, qui est un vrai symbole de l’identité culturelle nationale et un véritable vecteur de paix, qui continue de véhiculer les valeurs et le patrimoine culturels.

La Rumba congolaise est un genre musical et une danse populaire. Il s’agit d’une expression culturelle. C’était précisément le 14 décembre 2021 que la Rumba a été inscrite sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

La Maison Russe, anciennement appelée Centre culturel Russe a été créé en 1968. C’est un espace culturel, qui permet l’apprentissage de la langue russe, une bibliothèque avec des structures de prestations de spectacleset un multimédia etc.

VALDA SAINT-VAL / Les Echos du Congo Brazzaville

Créé le 2024-12-17 23:44:43

Congo : Des résultats records pour la 8e édition de la foire aux plants

La 8e édition de la foire aux plants a engrangé de bons résultats. Cette année, le grand rendez-vous des mains vertes qui a enregistré 2891 visiteurs pour 1177 acheteurs, a réalisé un record de 53.532.307 CFA. Les ventes à Brazzaville ont fait 49.765450 FCFA ; 3.466.857 FCFA pour Pointe-Noire et 300.000 FCFA pour Oyo en termes de recette globale, selon François Mankessi, coordonnateur du Programme national d’afforestation et de reboisement (Pronar).

Véritable motif de satisfaction pour la ministre de l’Economie Forestière, Rosalie Matondo.

Selon elle, la foire aux plants a été un lieu de démonstration de la collaboration autour des vertus de l’arbre, entre les pépiniéristes, les cadres des administrations et la population.

« Pendant près de deux mois, vous avez offert un espace d’échange, de sensibilisation et d’action ou l’arbre a été mis à l’honneur comme une solution contre la pauvreté, la désertification, la faim et les effets dévastateurs des changements climatiques. Vous avez contribué à transformer les idées en action », a déclaré Rosalie Matondo, lors de la clôture de la 8e édition de la foire aux plants à Brazzaville.

Cette année, la 8e édition de la Foire aux Plants, célébrée sous le thème « Verdir toute la nation avec la Jeunesse », a ouvert la voie à la création d’une unité industrielle dédiée à la transformation des huiles essentielles.

Elle a favorisé également la formalisation des pépiniéristes en tant qu’artisans producteurs et l’ouverture de nos horticulteurs au marché extérieur.

A Brazzaville, cette foire qui a connu un franc succès, a présenté 221 848 plants de diverses espèces, avec 23 exposants offrant des variétés tant locales qu’exotiques.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2024-12-17 13:26:00

Congo-HALC : Marche sportive engageant les jeunes à la lutte contre la corruption

A l’occasion de la Journée Internationale de Lutte contre la Corruption, qui se célèbre le 9 décembre de chaque année, la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption (HALC), incluant la jeunesse de Brazzaville, a organisé, le 14 décembre dernier, une marche sportive sous le thème « S’unir avec la jeunesse contre la corruption : Former l’intégrité de demain ». Cette activité sportive a connu la participation des personnels de cette institution de lutte contre la corruption, mais aussi, des jeunes du Conseil Consultatif de la Jeunesse (CCJ), du Conseil Consultatif de la femme, venus de toute part de la ville capitale. La HALC les invite tous à une forte dénonciation des actes et faits de corruption. Pour se faire, un numéro vert est mis à disposition des concitoyens congolaise pour éviter toute fraude et corruption, Tél. :1023.

En effet, dans la cadre des activités relatives à la célébration de la Journée Internationale de Lutte contre la Corruption en République du Congo, une marche a été organisée. Démarrée à la place de la République, sise rond-point de l’IFC, ex-CCF, les marcheurs ont emprunté l’itinéraire du Boulevard Denis Sassou Nguesso, en passant par la Corniche, Radisson Blu, le Trésor public et a eu pour point d’arrivée, la place de la Liberté, à la gare ferroviaire de Brazzaville. Tous vêtus de Tee-shirt et casquettes blanc, estampillé : ’’La corruption tue votre avenir, dites-lui Non et Oui à l’intégrité’’. Ce message fort et profond est un rappel à la conscientisation, afin d’interpeler et de mettre fin, à ce phénomène, devenu une gangrène et fléau dans notre pays.

« 2024 a été décrétée par le Président de la République, année de la jeunesse et aujourd’hui, nous sommes dans le secteur de la lutte contre la corruption. Je m’aperçois que cette jeunesse est bien présente à cette activité, à ce grand rendez-vous. Je n’exclus pas les vieux que nous sommes. Notre présence ici marque l’importance de cette lutte contre la corruption, que nous devons mener avec beaucoup de vigueur et de détermination. Je tiens à dire merci à tous ceux et toutes celles qui ont répondu présent pour cette activité, nous qui sommes à la tête des institutions de la République, devrions être au pas », a fait savoir le président de la HALC, Monsieur Emmanuel Ollita Ondongo.

Germain Loubota, en sa qualité de chef du Département de la communication de la HALC, a mêmement remercié les jeunes et tous les invités pour leur disponibilité.  « Nous remercions cette jeunesse active ce matin et nous prenons acte de de votre implication désormais, dans la lutte contre la corruption », a-t-il déclaré.

A l’issue de cette marche, la cérémonie a été animée par l’orchestre Anti-Corruption. Signalons que de toutes les activités menées par la HALC, le leitmotiv demeure la sensibilisation, l’interpellation, notamment des jeunes à s’engager résolument à cette lutte contre la corruption. La Haute Autorité de Lutte contre la Corruption en appelle à toute la jeunesse congolaise à barrer la voie à ce phénomène, qui devient un véritable fléau.

VALDA SAINT-VAL / Les Echos du Congo Brazzaville

Créé le 2024-12-17 12:54:08

Congo : la série noire continue avec encore quatre morts sur la route

Les jours se suivent et les accidents de la route s’accumulent. Ainsi, malgré les appels à la prudence des autorités, malgré le renforcement des contrôles, malgré les messages de prévention, la recrudescence des accidents mortels se poursuit au Congo-Brazzaville. La journée du 14 décembre dernier a été particulièrement meurtrière puisque quatre personnes ont perdu la vie lors d’un accident de la circulation survenu à Kingouala dans le département de la Bouenza (sud). Le bus de la société Océan du Nord immatriculé 315 LM 6, en provenance de Dolisie pour Brazzaville, a été percuté par un véhicule pick-up sorti de sa trajectoire par excès de vitesse.

Aucun décès ou blessé grave n’a été enregistré dans le bus.

Les passagers ont été emmenés sans délai à l’hôpital de N’kayi pour des examens de routine visant à s’assurer de leur état de santé, selon un communiqué de presse de la société Océan du Nord dont une copie est parvenue à notre rédaction.

Néanmoins, quatre passagers du pick-up n’ont pas survécu.

On rappelle que le Congo-Brazzaville a enregistré 12.564 accidents de la route, occasionnant ainsi 1.040 décès, 4.707 blessés graves dont 4.376 blessés légers. Ces statistiques se situent pendant la période allant de 2020 à 2024, selon le Ministère congolais des Transports, de l’aviation civile et de la marine marchande.

Les mêmes statistiques indiquent également que sur les 12.564 accidents routiers observés dans le pays, 3.708 impliquent les motocycles, soit un pourcentage de 29,51%.

Pour le Ministère congolais des Transports, les causes de ces accidents mettent l’homme au premier plan de par sa mauvaise prise de décision notamment l’excès de vitesse, les dépassements hasardeux, les défaillances du système technique de véhicules, y compris des comportements inciviques étaient à la base de nombreux accidents.

Le Ministère congolais des Transports a invité les conducteurs de véhicules, qui exercent déjà, à se faire recycler et à ceux qui s’intéressent à ce métier de se faire former, afin de s’imprégner des aptitudes de conduite nécessaires pour éviter les accidents afin de se déplacer avec un maximum de sécurité.

Éduquer les conducteurs à la prudence pour développer en eux, la valeur prudence.

Les automobilistes devant passer d’une logique de conduite à celle de se conduire correctement sur la route.

La route cause des morts. Les Congolais en savent quelque chose.

Les cimetières du Congo sont garnis de ces milliers de passagers, innocents, poussés à la mort par des conducteurs irresponsables d'engins.

"La vie est un bien qui ne se reprend pas. Aucun homme ne peut la faire revenir, dès qu'en s'exhalant elle a franchi les lèvres" disait Homère.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2024-12-17 12:38:54

Résolution de la crise libyenne : Les USA soutiennent les efforts de Denis Sassou-N’Guesso qui travaille sans relâche sur ce sujet

L’ambassadeur des Etats-Unis au Congo, Eugene Young, s’est déclaré optimiste en l’avenir de la Libye. Il a par ailleurs soutenu, lors d’une audience le 14 décembre dernier avec le numéro un congolais à Brazzaville, que son pays soutient entièrement les efforts à court et long termes du Président Denis Sassou-N’Guesso, en sa qualité de président du Comité de haut niveau de l’Union africaine pour la Libye, visant à restaurer la paix durable en Libye.

« Les États-Unis et le Congo partagent une vision commune pour la Libye : la paix, la réconciliation et la stabilité. Nous soutenons les efforts du Président Denis Sassou-N’Guesso, qui travaille sans relâche sur ce sujet », a affirmé l’ambassadeur Eugene Young après son entretien avec le chef de l’État.

Depuis 2011, la Libye est plongée dans une profonde crise politique et sociale suite à la chute de Mouammar Kadhafi. À travers son rôle au sein de l’Union africaine, Denis Sassou-N’Guesso s’est imposé comme un médiateur de premier plan pour rapprocher les parties en conflit.

Sa récente visite en Libye, où il a rencontré à la fois les autorités de l’ouest libyen et celles de Benghazi, illustre sa détermination à bâtir les bases d’un dialogue inclusif. L’objectif est clair : amener les acteurs libyens à dépasser leurs divisions pour entamer un processus de réconciliation nationale.

Cette réconciliation constitue un préalable essentiel à l’organisation d’élections libres et transparentes, une étape cruciale pour rétablir la paix et la stabilité dans ce pays stratégique pour l’Afrique et le monde.

Cliquer sur la photo pour lire la vidéo réalisée par la presse présidentielle.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photos : DR

Créé le 2024-12-17 12:08:13

Congo-Politique : Joseph Kignoumbi Kia Mboungou persiste et signe : « l’Etat congolais est en pleine ruine »

Après un long silence, l’opposant congolais revient au-devant de la scène politique. Joseph Kignoumbi Kia Mboungou, chef du Parti politique La Chaine, a fait son come-back médiatique, le 14 décembre 2024 au siège de son Parti du centre-ville de Brazzaville, à travers une conférence de presse. Conférence de presse qu’il a intitulée « L’Etat congolais est en pleine ruine ». Dans son adresse devant la presse, Kignoumbi Kia Mbougou effectué une grande réflexion sur la situation chaotique dans lequel le pouvoir et son gouvernement ont plongé notre pays, le Congo. L’opposant a fait un réquisitoire contre la mauvaise gouvernance, il a dit haut et fort et sans langue de bois que, le pays va très mal et risque une implosion sociale et suggère la réduction du train de vie de l’Etat. Ce, afin de générer quelques subsides pour renflouer les caisses de l’Etat, asséchées.

Dès l’entame de son propos et profitant de l’occasion, Joseph Kignoumbi Kia Mboungou a usé des Saintes Ecritures pour présenter des excuses à l’ensemble du Peuple Congolais, pour avoir gardé si longtemps ce silence, qui est devenu selon lui, un silence coupable, surtout avec la situation de péril que court le Congo.

« Mais peut-être faut-il comprendre que comme dit l’Ecclésiaste au chapitre 3 : ’’Il y a un moment pour tout et un temps pour chaque chose sous le ciel’’ ; au verset 7 de ce même chapitre, il est précisé : ’’Il y a un temps pour se taire et un temps pour Parler’’ », a-t-il déclaré.

Faisant une analyse exhaustive de la situation socio-politique du pays, observant avec patience et grand intérêt l’évolution de la vie politique, sociale et économique, le président du Parti La Chaine, opposant de surcroit, a d’emblée fait un constat très amer.

« Comme on le voit, ce pouvoir travaille pour ruiner le pays, l’endetter, le déstructurer et rendre les Congolais totalement dépendants et mendiants dans le seul but de conserver ledit pouvoir. Devant ce péril de la Nation, je suis interpellé par ma conscience et par la Peuple Congolais. C’est la raison pour laquelle je tiens cette conférence de presse dont le titre est tristement évocateur de l’impasse dans laquelle se trouve malheureusement notre pays », a souligné d’emblée Joseph Kignoumbi Kia Mboungou.

Abordant la question épineuse sur la gouvernance actuelle, Joseph Kignoumbi Kia Mboungou a structuré son analyse sur trois volets : il a dans un premier temps évoqué le constat d’une situation inédite et très alarmante de ruine que traverse actuellement l’Etat congolais et le message sur l’Etat de la Nation, prononcé par le Président de la République, à l’occasion de la commémoration de la journée de la proclamation de la République, le 28 novembre dernier. Ensuite, il a énuméré quelques causes de cette ruine. Et enfin, le conférencier a exploré ou proposé quelques pistes de solutions qu’il a qualifié d’urgence nationale, en l’occurrence, la réduction du train de vie de l’Etat, la réduction du nombre des ministres à 25 membres du gouvernement, au lieu de la quarantaine actuelle.

Joseph Kignoumbi Kia Mboungou a fustigé l’état actuel de la déliquescence du Congo, en rappelant que, depuis huit (8) déjà, le pays est profondément défaillant, malade sur tous les plans :

« Sur le plan financier nous faisons face à une crise financière qui s’est transformée en cessation de paiement. En effet, l’Etat congolais vit depuis le début de l’année 2024, particulièrement, la plus grande crise financière de son histoire post indépendance. Les finances publiques vont très mal sous l’effet conjugué du surendettement du pays et d’une gouvernance mal éclairée », a-t-il exposé.

« Ce surendettement explique malheureusement aujourd’hui, la multiplication des problèmes d’insolvabilité et de défauts de liquidité qui ont plutôt servi à enrichir les hommes du pouvoir et les écuries, en vue de la conservation du pouvoir, en se transformant en un état de fausse cessation de paiement », a-t-il révélé.

« Cet état de fausse cessation de paiement a été voulu et préparé, pour rendrez les Congolais mendiants et nécessiteux, induisant ainsi, l’accumulation d’impayés dans le règlement des créanciers et des salaires dans la quasi-totalité des secteurs publics de la vie nationale, à savoir : l’Assemblée national, le Sénat, le Gouvernement, la Cour constitutionnelle et même, la Présidence de la République ; les hôpitaux : le CHU, Adolph Cissé, Dolisie, Edith Lucie Bongo, Makélékélé ; l’Université Marien Ngouabi, d’ailleurs en grève et sous la menace d’une année blanche ; les mairies et les morgues ; les bourses d’études, en abandonnant surtout les étudiants à l’étranger à la prostitution et à la mendicité ; les pensions de retraites ; les travailleurs du Chemin de fer  et des ports de Brazzaville, d’Oyo, de la STUP de Brazzaville et ceux de Pointe-Noire » , a-t-il démontré avec force détail.

L’opposant congolais a également rappelé que la situation à laquelle l’Etat congolais est confronté aujourd’hui avait en effet déjà montré des signes avant-coureur dès 2013 et surtout en 2017 ; 2018 et 2019, sous l’effet conjugué de la volatilité des cours du baril de pétrole et de la faiblesse du secteur non pétrolier, pourtant à fort potentiel.

Par conséquent, « Aujourd’hui, le Gouvernement est dans le mur et donc, dans l’incapacité de payer avec ses ressources disponibles ses dettes et financer le développement », a expliqué Kignoumbi Kia Mboungou.

« Malgré la crise structurelle de l’emploi vécue par de nombreux jeunes Congolais, le Gouvernement préfère relever l’âge d’admission à la retraite, ce qui ne permet pas à ces jeunes d’accéder à la vie active tout en les maintenant sous dépendance moyennant tee-shirts et petits subsides particulièrement au moment des campagnes électorales dont la ruse consiste à les faire vivre de faux espoirs par des slogans creux tels que : année de la jeunesse ; agriculture, priorité des priorités ; autosuffisance alimentaire d’ici à l’an 2000 ; émergence en l’an 2025, etc. », a-t-il déploré.

Cependant, malgré ces constatations malheureuses sur la gouvernance du pays, le président de La Chaine, Joseph Kignoumbi Kia Mboungou n’a pas hésité à faire des propositions, afin d’éviter les catastrophes.

Le chef du Parti La Chaine propose quelques pistes de solutions.

« Je me suis sérieusement penché sur la situation d’un Congo profondément malade et le verdict ou les prescriptions du docteur des solutions est tombé : « Il faut placer le Congo en soins intensifs ». Et mes prescriptions appellent des solutions drastiques, courageuses et urgentes pour assainir nos finances publiques », a-t-il fait savoir et fait comprendre.

« En voici quelques pistes de solutions que je qualifie d’urgence nationale :  diminuer drastiquement le train de vie de l’Etat par le passage de l’actuel Gouvernement pléthorique de 38 membres à un gouvernement de 25 au maximum. Ainsi fait, sur une année, nous pourrions réaliser une économie de charges de fonctionnement d’une dizaine de milliards de F.CFA au bas mot ; pour voir un peu mieux les choses dans une bien meilleure perspective, il faut nécessairement faire un audit des possibilités financières de l’Etat et de l’ensemble des engagements publics afin d’avoir une situation financière nette du pays et bien entendu avoir une idée nette de ses possibilités réelles ; passer par la maîtrise et la rationalisation de la Dépense publique afin de poursuivre deux objectifs : en matière de maîtrise des dépenses, il faut en finir avec des évaluations approximatives car elles doivent être connues de manière exhaustive ; en matière de rationalisation, toute dépense doit avoir une justification d’efficacité. Autrement dit, elle doit être purement et simplement supprimée ; renoncer systématiquement au recours à l’endettement, au risque de rendre encore et encore plus explosif notre surendettement ; négocier des moratoires de règlement de notre dette publique avec nos créanciers en tenant bien évidemment compte du résultat de l’audit commandé que j’ai signalé précédemment au point 2 ; rétablir l’autorité de l’Etat en s’appuyant sur un système judiciaire implacable qui a mission de débusquer tous les détourneurs de deniers publics, avec un objectif clair de tolérance zéro ; prescrire aux régies financières la mission d’explorer de fond en comble toutes les possibilités d’entrée de fonds au bénéfice du Trésor public, avec des objectifs mensuels précis et une obligation de résultats ; observer rigoureusement la doctrine d’unicité de caisse en matière de recettes publiques, car il faut en finir avec la pratique des caisses parallèles ; supprimer certaines gratuités accordées à l’élite politique et militaire nationale (électricité, eau …) ; donner une certaine souveraineté dans la gestion de nos ressources naturelles et de certains partenariats qui sont encore liés malheureusement aux accords coloniaux ou aux accords dont nous subissons la loi des partenaires plus forts (exemple, l’obligation d’ouvrir notre économie aux entreprises françaises en priorité, la loi sur la non double imposition qui n’apporte rien au Congo, sauf à l’ancienne puissance coloniale qu’est la France …) », a préconisé le président de La Chaine, Joseph Kignoumbi Kia Mboungou.

VALDA SAINT-VAL/Les Echos du Congo Brazzaville

 

Créé le 2024-12-16 16:54:20

Congo-Affaires foncières : Le domaine de l’hôtel Cosmos et tout le quartier du Port autonome de Brazzaville bientôt modernisés par la Société Civile Immobilière Moka

Le ministre d’Etat Pierre Mabiala, ministre des Affaires foncières et du Domaine public, Chargé des Relations avec le Parlement, a procédé, le vendredi 13 décembre 2024 dans l’enceinte de l’ex-hôtel Cosmos de Brazzaville, à l’octroi des décrets présidentiels sur la cession du domaine de l’ancien hôtel Cosmos et tout le périmètre du long du Port Autonome de Brazzaville. La remise desdits décrets au directeur général de SCI Moka, Monsieur Ali Algazy Houssen, en présence de son personnel et des agents du Ministère des Affaires foncières et du Domaine public. Ils ont aussitôt assisté à la démolition des bâtiments de anciens hôtel dit ’’des Cosmonautes’’ pour le début effectif des travaux de construction de ces infrastructures hôtelières et portuaires qui, assurément vont métamorphoser l’environnement de la cité, aux abords du fleuve Congo.  

En effet, les quatre décrets présidentiels, signés à peine au mois de novembre dernier l’ont été, pour le déclassement des propriétés immobilières concernées du domaine public au domaine privé de l’Etat et pour leur « cession, à titre onéreux ».

A noter que le domaine s’étend sur un peu plus de 4,5 hectares en plusieurs lots.
« Le prix de la cession est fixé et notifié par arrêté conjoint du ministre des affaires foncières et du domaine public et du ministre des finances, conformément à la grille tarifaire telle que définie dans la loi n°77-2002 du 27 décembre 2022 portant loi des finances pour l’année 2023 reprise par la disposition de l’article 68 de la loi n°39-2023 du 29 décembre 2023 portant loi des finances pour l’année 2024 », indique le décret de cession. Le décret précise que « le paiement du prix de la cession, à l’issue duquel est  une déclaration de recettes, est effectuée au Trésor public ».
Le décret présidentiel stipule également que, la Société Civile Moka a deux ans pour réaliser son projet, au cas contraire, «l’Etat se réserve le droit de dénoncer cette cession, pour non mise en valeur, et de procéder à la reprise de la propriété immobilière cédée». Elle n’a pas non plus le droit de revendre le domaine acquis par cession.

Réceptionnant lesdits décrets des mains du ministre d’Etat, Pierre Mabiala, Monsieur Ali Algazy Houssen, directeur général de SCI Moka, a remercié le ministre d’Etat et tout le Gouvernement de la République qui, une fois de plus leur a fait confiance. Il a d’ailleurs promis au ministre d’Etat que le travail, qui commence dès l’instant, va aller très vite pour l’exécution puis la finition sans délai du projet. « Merci à l’Etat congolais, qui nous a fait confiance, grand merci au Président de la République, qui nous a donné ces 4 décrets, et nous serons à la hauteur de notre tâche à exécuter. Nous avons commencé et nous continuerons dans la même lancée. Nous n’allons ne décevrons ni la République, ni le peuple congolais pour la modernisation. J’accuse donc bonne accusée réception des quatre décrets », s’est-il exprimé.

Etant donné que la Société Civile Immobilière Moka, qui, avait auparavant a bénéficié de la confiance du Gouvernement de la République, avait déjà acquis le terrain de l’ex-Chantier naval et transports fluviaux, domaine sur lequel est construit une cité moderne où on trouvera un centre commercial, un hôtel de haut standing et des immeubles. Le nouveau projet immobilier qui constitue la modernisation et l’aménagement du centre-ville puis de l’amélioration, l’assainissement du secteur portuaire fluvial de Brazzaville.

C’est avec grand enthousiasme que le ministre d’Etat, Pierre Mabiala rassurant l’opinion. « Nous avons affaire à un investisseur jugé déjà sérieux, parce qu’ils ont commencé à travailler. Et aujourd’hui, nous sommes heureux de constater, le gouvernement qui n’a pas traîné avec la prise des textes réglementaires, sous la férule de Son Excellence Monsieur le Président de la République lui lui-même, veut que les projets se réalisent rapidement et alors très rapidement », a-t-il.

Pour le ministre d’Etat, « c’est un projet d’envergure qui vas procurer des milliers d’emplois directs. Là où il y a des emplois directs, il y a nécessairement des emplois indirects. Mais, il faut avouer que tout ceci rentre dans le cadre de l’exécution du projet de société du Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Denis Sassou Nguesso, qui est un homme de parole et d’action. Il n’y a même pas de mot à dire puisque les réalisations sont là. N’en déplaise à ceux qui ne les voient pas et surtout, ceux qui ne veulent pas voir. Mais nous avançons ».

En conséquence, le gouvernement de notre pays a préféré faire confiance à la Société Civile Immobilière Moka (SCI Moka), pour étendre la modernisation du centre-ville de la capitale, plus précisément dans la zone du port autonome de Brazzaville. Il lui a accordé les facilités nécessaires, dans le respect des textes juridiques du pays en la matière, pour la construction de plusieurs immeubles dont deux hôtels jumeaux de haut standing et la modernisation du port fluvial.

Ainsi, le nouveau quartier se verra doter des bâtiment et logements répondant aux standards internationaux des cités modernes. Quartier qui sera à coup sûr, un épicentre des loisirs et du tourisme.

VALDA SAINT-VAL/ Les Echos du Congo Brazzaville

Créé le 2024-12-16 16:36:50

CEMAC – Sommet de Yaoundé : Urgence d’une redynamisation macroéconomique face à la crise des réserves et la perspective d’une dévaluation du Franc-CFA

La conférence extraordinaire des Chefs d’État de la sous-région d’Afrique centrale se tient ce lundi 16 décembre à Yaoundé au Cameroun, en vue d’examiner la situation macroéconomique préoccupante de la région.

Cette réunion de haut niveau se déroule dans un contexte de fragilisation de la situation macroéconomique caractérisée par une baisse drastique des réserves de change au sein de la Communauté économique monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).

Des sources fiables indiquent que les réserves centralisées dans les comptes d’opération ouverts auprès du Trésor français, permettant aux pays de la CEMAC de garantir solidement leurs importations de biens et services, ont chuté ces derniers mois. Actuellement, elles sont en mesure de ne couvrir que quatre mois d’importations, sans tenir compte des aides budgétaires déjà reçues.

Les experts qualifient la situation macroéconomique de la Cemac de critique, en raison d’un surendettement sévère de la plupart des États de la communauté.

Parmi les solutions envisagées figure la dévaluation du Franc CFA, bien que d’autres mesures soient également sur la table, certaines ayant été intégrées dans les différentes lois de finances des États.

Le Congo a d’ores et déjà mis en œuvre un Programme national d’optimisation de la dette (Pnot) et le concept de « dette contre nature », est encore en discussion.

La rencontre des Chefs d’État de la CEMAC est cruciale et très attendue, car il s’agit de trouver les solutions visant à préserver l’avenir économique de la sous-région.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-12-15 23:30:55

Congo - Nécrologie : Charlie Noël s’en est allé !

Ancien animateur de l'émission culte "Vidéo 45" à la Télévision congolaise, Charly Noël Massengo est décédé dans la nuit du samedi à dimanche15 décembre à l'hôpital de Makélékélé.

Charly Noël était gravement malade et tous espéraient qu’il se remettrait de cette passe difficile, accentuée par le quasi dénuement de sa condition de retraité, incapable de se prendre en charge pour ses soins.

Malgré tous les efforts déployés par les uns et les autres qui dans un élan de solidarité ont accouru à son chevet, notamment le président Joe Washington Ebina, le destin en a décidé autrement.

Charly Noël Massengo nous a quittés Le dimanche 15 décembre 2024 à 1 h 33 à l’hôpital de Makélékélé, à Brazzaville.

Charly Noël fut le présentateur emblématique de l’émission Vidéo 45, diffusée sur Télé Congo. Sa voix a fait les beaux jours de la Chaîne nationale dans les années 80. Son émission fît trembler les murs des habitations de plusieurs congolais, tous les samedis après-midi.

Dans les années 80 justement, la Musique congolaise va connaître un renouveau extraordinaire, impulsée par l’emblématique animateur et producteur de Télé Congo. Grâce à lui, plusieurs artistes de l’époque, peu connus au Congo-Kinshasa (ex Zaïre) ou au Congo-Brazzaville ont été propulsés très loin des frontières nationales et ont connu un succès phénoménal.

Adieu cher confrère,

Adieu Charly Noël.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-12-15 22:27:55

Congo – ‘’Les Échos du Congo-Brazzaville’’ : Une église au cœur du village, un idéal de convergence autour des grands enjeux informationnels et communicationnels de la presse congolaise

Créé le 14 décembre 2014, le webjournal ‘’Les Échos du Congo-Brazzaville’’ s’est imposé comme un témoin privilégié de l'histoire de la presse en ligne au Congo, même si le vocable presse en ligne n’est plus exclusivement réservé aux webjournaux, car tous les médias désireux de s’arrimer à l’ère du temps, ont implémenté leur canal de diffusion d’un volet web. Au fil des ans et ce depuis dix ans déjà, ‘’Les Échos du Congo-Brazzaville’’ a tissé sa toile, jusqu’à devenir une référence incontournable de l'information au Congo et à l’international. Libre et indépendant, votre média en ligne se veut cette église au cœur du village. Fort de sa ligne éditoriale et confiant en cette vision journalistique débarrassée des oripeaux qui ont souvent avili la presse en ligne, ‘’ grâce à son réseau de correspondants à travers le pays, ‘’Les Échos du Congo-Brazzaville’’ met un point d’honneur aux nouvelles locales, culturelles, sociales, économiques, politiques et sportives d’un point de vue neutre et purement factuel. En ce dixième anniversaire, nous avons voulu rappeler le contexte qui a prévalu à la naissance du webjournal ‘’Les Échos du Congo-Brazzaville’’.

Au cours de la décennie 2000 – 2010, la poussée de la révolution numérique a vu se développer les premiers ‘’pure players’’ dans le monde des médias, c’est-à-dire les éditions en versions numériques.

Profitant pleinement de ce que pouvait leur offrir le numérique en termes de réactivité, de temporalité de diffusion et de dynamisme, un support à même de toucher le lecteur ou l’auditeur où qu’il soit, à travers le monde devenu un ‘’village planétaire’’, des originaires du Congo-Brazzaville réfractaires aux autorités du pays, saisirent l’occasion de monter des journaux en ligne, sur la Place de Paris, voire en occident, et les alimenter de tribunes hostiles au gouvernement de la République du Congo, ainsi que ses dirigeants qui étaient les cibles desdits médias.

Même si cela conduisait au déclin de la valeur de l’information, les désormais fake-news contribuaient hélas à semer le doute auprès des esprits peu avertis. Dire que l’information du Congo se limitait à ces faits ainsi présentés, le Congo étant à cette époque, quasiment absent de la toile, tant au plan institutionnel qu’informel, à travers un support à même de porter son message.

La création du webjournal, Les Échos du Congo-Brazzaville, permit de combler ce vide informationnel et communicationnel. Une force de diffusion de l’information, d’analyse des concepts pour réaffirmer les valeurs de liberté, de justice et du droit à l'information ainsi de la liberté d'expression, de traiter de l’actualité du Congo des profondeurs, dans le respect de l’éthique et la déontologie du métier.

Église au cœur du village, nous traitons de toute l’actualité du Congo (majorité, minorité, gouvernement, société civile etc...)

Depuis, l’expérience fait son petit bonhomme de chemin, dix ans déjà et d’autres sites d'information motivés par le même idéal professionnel l’ont rejoint.

Les Échos du Congo-Brazzaville s’inscrivent dans la réactivité, la promptitude et la constance dans le traitement et la diffusion de l’information.

Selon que l’exigent les circonstances, ses éditorialistes se démarquent dans leur capacité juste à mettre en perspective un événement d'actualité ou une tendance et en refléter l'orientation, en toute neutralité et objectivité, renvoyant très souvent ses lecteurs à des backgrounds qui permettent de leur donner des grilles de lecture à même d’éclairer, de susciter la réflexion, de provoquer le débat, sans toutefois influencer l’opinion publique. Des particularités qui l’ont fait se démarquer des nombreux webjournaux et actent sa signature dans le microcosme médiatique congolais.

Les Échos du Congo-Brazzaville sont un site vivant, tenu à jour, alimenté en temps et en heure, grâce à un système d’alerte, quel que soit le moment ou le jour.

Depuis sa création, fort de sa ligne éditoriale et de son réseau de correspondants, le webjournal Les Échos du Congo-Brazzaville a désormais un réel impact sur le net et est devenu un média de référence de l’information du Congo Brazzaville.

La fiche technique traduit un nombre croissant de vues, au point que pour avoir le label ‘’populaire’’, un article doit rassembler au moins 85.000 vues. Cela est bien visible sur sa page d’accueil.

En dépit des difficultés inhérentes à toutes entreprise qui se donne pour ambition de tenir le rythme que s’est imposé le site, l’équipe de journalistes et autres techniciens ainsi que les administrateurs et mécènes continue de se réinventer pour mieux répondre aux attentes de ses lecteurs. Elle est disposée à poursuivre une aventure dont on peut encore écrire de belles pages, surtout que l’expérience désormais ‘’googlisée’’ est bien référencée.

Reste à la soutenir, en vue d’accompagner de nouveaux défis.

Joyeux anniversaire !

Bertrand BOUKAKA Rédacteur en chef/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-12-14 08:19:40

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