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Un bus de la société Trans Bony Voyages, avec 63 passagers à bord, tombe en panne à un jet de pierre de Madingou

Ce dimanche 12 janvier 2025, un bus de la société Trans Bony Voyages parti de Pointe-Noire à 8h00 pour Brazzaville, avec 63 passagers à bord, est tombé en panne à Pika à 7 km de Madingou dans la Bouenza (sud). Cause de la panne, trois goujons sur six cassés.

Catastrophe évitée de justesse par le chauffeur. C'est grâce à la dextérité des gendarmes qui se sont aperçus de la panne, ont suivi rapidement le bus et ont alerté le chauffeur qui ne pouvait pas s'en rendre compte.

Conscient de la gravité de la situation, le chauffeur a appelé tous les passagers à quitter immédiatement le véhicule.

Les 63 « naufragés de la route » qui n'ont pas été pris en charge, attendent un éventuel bus de substitution dépêché par la société.

Au Congo-Brazzaville, le problème d’entretien se pose avec acuité car ces bus vont et viennent parfois sans être vérifiés comme il se doit.

Dieu merci, le pire a été évité !

 Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photos : DR

Créé le 2025-01-12 14:33:15

Congo : Petit à petit, Dolisie se meurt dans la douleur

Depuis 2003 date de la mise en place de la décentralisation, les maires se succèdent, mais Dolisie ne change pas. «Inadmissible, horrible et scandaleux», les habitants de la capitale de l’or vert ne tarissent pas de critiques lorsqu'il s'agit d'évoquer les voiries dégarnies et défoncées de la ville préfecture du Niari (sud). Pourtant, les usagers de la route, motards ou chauffeurs de taxis en tête, savent à quel point un nid de poule ou une plaque de goudron recouverte de graviers peuvent être au mieux un problème pour le dos des conducteurs, au pire un véritable danger.

Toutes les avenues et rues de Dolisie, la troisième ville du pays, sont dans un état de délabrement très avancé.

Impossible de partir par voiture de l'avenue Félix Eboué pour déboucher sur l'avenue de l'indépendance.

Du Consistoire EEC au CEG Hammar, de l'école Mboukou à Mangandzi, du grand marché à Taïti, faire certains itinéraires devient un véritable parcours du combattant.

Difficultés de circulation dans les rues et avenues du quartier Capable, jonchées des mares d'eau par manque d'entretien. Canalisations bouchées quand elles existeraient encore.

Et la question est aussi esthétique, notamment la laideur des bâtiments et habitations. Les toitures portent la couleur rougeâtre dégagée par la poussière.

Les habitants se plaignent de vivre dans un cadre peu agréable, dégradé et mal entretenu. Les gens observent le phénomène chez eux mais n’imaginent pas qu’il se produit la même chose partout.

On s’aperçoit que le centre-ville est très touché aussi, et c’est en fait toute la capitale de l’or vert (203 587 habitants en 2021) qui se meurt dans la douleur.

Dolisie est devenue une ville en sommeil avec ou sans soleil.

Malgré ses atouts, aujourd’hui, l’esprit dolisien est complètement éteint et n’arrive plus à entretenir cette flamme créative, transgressive, bigarrée et épicurienne.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-01-12 10:26:03

Denis Sassou-N’Guesso et João Manuel Gonçalves Lourenço expriment leur profonde préoccupation face à la poursuite des combats à l’Est de la RDC malgré le cessez-le-feu signé le 4 août 2024

Dans le cadre du raffermissement des relations d’amitié, de coopération et de fraternité qui unissent la République d’Angola et la République du Congo, Son Excellence Monsieur João Manuel Gonçalves Lourenço, Président d’Angola, a effectué une visite de travail les 11 et 12 janvier 2025, à Brazzaville, selon un communiqué de presse dont une copie est parvenue, ce dimanche matin, à notre rédaction.

Au cours de son séjour, Son Excellence Monsieur João Manuel Gonçalves Lourenço a eu des entretiens en tête-à-tête avec son homologue, Son Excellence Monsieur Denis Sassou-N’Guesso, Président de la République du Congo, précise le même communiqué.

Les deux Chefs d’Etat ont procédé à un large échange de vues sur des questions d’intérêt. Ils se sont réjouis de l’excellence des relations d’amitié, de fraternité et de coopération qui existent entre les deux pays.

Selon la même source, les deux Chefs d’Etat ont salué les conclusions du 25e Sommet de la CEEAC, tenu le 18 octobre 2024 à Malabo, en Guinée Equatoriale.

Son Excellence Monsieur Denis Sassou-N’Guesso a salué les efforts de S.E.M. João Manuel Gonçalves Lourenço dans la recherche de solution à la crise de l’Est de la RDC, à travers le processus de Luanda.

Il a encouragé son homologue à poursuivre la dynamique du dialogue en cours, tout en lui renouvelant son soutien.

Son Excellence Monsieur João Manuel Gonçalves Lourenço a édifié le Président Denis Sassou-N’Guesso sur l’évolution de sa médiation et les initiatives à venir.

Il a renouvelé son engagement à poursuivre sa mission dans le cadre du mandat de l’Union Africaine (UA).

S.E.M. João Manuel Gonçalves Lourenço a encouragé son homologue, le Président Denis Sassou-N’Guesso dans sa mission à la tête du Comité de Haut niveau de l’Union Africaine sur la Libye.

Les deux Présidents ont exprimé leur profonde préoccupation face à la poursuite des combats à l’Est de la RDC, malgré le cessez-le-feu signé le 4 août 2024 et la dynamique des rencontres entre les délégations de la RDC et du Rwanda.

Les deux Chefs d’Etat ont exhorté les parties à maintenir et renforcer les initiatives favorables au dialogue et de faciliter et soutenir les efforts de la médiation.

Les Présidents Denis Sassou-N’Guesso et João Manuel Gonçalves Lourenço ont exprimé leur préoccupation sur la situation humanitaire et ont lancé un appel à la Communauté internationale pour une assistance plus accrue en faveur de réfugiés et déplacés internes en République Démocratique du Congo.

Les deux Chefs d’Etat ont également échangé sur les grands rendez-vous de cette année 2025, notamment la perspective du renouvellement des Exécutifs à l’Union Africaine, à la CEEAC et à la CIRGL.

Cette visite de João Lourenço à Brazzaville marque une nouvelle étape dans les relations entre les deux pays voisins d’Afrique centrale.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photos : DR

Créé le 2025-01-12 09:09:58

Congo : Le Président Denis Sassou-N’Guesso a procédé à un léger remaniement gouvernemental

Le Président de la République, Denis Sassou-N’Guesso, a procédé à un léger réaménagement du gouvernement, le 11 janvier 2025, en renouvelant sa confiance à Anatole Collinet Makosso, en qualité de Premier ministre, Chef du gouvernement.

La nouvelle équipe gouvernementale présente ainsi qu’il suit :

Ministre d’État, Ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale : M. Firmin AYESSA ;

Ministre d’État, Ministre du Commerce, des Approvisionnements et de la Consommation : M. Alphonse Claude NSILOU ;

Ministre d’État, ministre des Industries minières et de la Géologie : M. Pierre OBA;

Ministre d’État, ministre des Affaires foncières et du Domaine public, chargé des relations avec le Parlement : M. Pierre MABIALA ;

Ministre d’État, ministre de l’Aménagement du territoire et des Grands Travaux : M. Jean-Jacques BOUYA;

Ministre de la Défense : M. Charles Richard MONDJO;

Ministre de l’Intérieur et de la décentralisation : M. Raymond Zéphirin MBOULOU ;

Ministre du Contrôle d’État, de la Qualité du service public et de la Lutte contre les antivaleurs : M. Gilbert MOKOKI;

Ministre des affaires Étrangères, de la Francophonie et des Congolais de l’étranger : M. Jean-Claude GAKOSSO;

Ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche : M. Paul Valentin NGOBO;

Ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille public : Christian YOKA;

Ministre des Hydrocarbures : M. Bruno Jean Richard ITOUA ;

Ministre de la Communication et des Médias, porte-parole du Gouvernement : M. Thierry Lézin MOUNGALLA;

Ministre des Zones économiques spéciales et de la Diversification économique : M. Jean-Marc THYSTERE TCHICAYA;

Ministre des Transports, de l’Aviation civile et de la Marine marchande : Mme Ghislaine Ingrid Olga EBOUKA BABAKAS;

Garde des sceaux, Ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion des peuples autochtones : M. Aimé Ange Wilfrid BININGA;

Ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique : M Rigobert MABOUNDOU;

Ministre de l’Économie fluviale et des Voies navigables : M. Honoré SAYI;

Ministre de la Construction, de l’Urbanisme et de l’Habitat : M. Josué Rodrigue NGOUONIMBA;

Ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo : Mme Arlette SOUDAN NONAULT;

Ministre de l’Économie forestière : Mme Rosalie MATONDO ;

Ministre de la Santé et de la Population : M. Jean Rosaire IBARA;

Ministre de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public/privé : M. Denis Christel SASSOU NGUESSO ;

Ministre de l’Énergie et de l’Hydraulique : M. Emile OUOSSO;

Ministre de la Jeunesse et des sports, de l’Éducation civique, de la Formation qualifiante et de l’Emploi : M. Hugues NGOUELONDELE ;

Ministre du Développement industriel et de la Promotion du secteur privé : M. Antoine Thomas Nicéphore FYLLA SAINT-EUDES;

Ministre des Petites et Moyennes entreprises et de l’Artisanat : Mme Jacqueline Lydia MIKOLO ;

Ministre de l’Enseignement supérieur : Mme EMMANUEL née Delphine Edith ADOUKI;

Ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation : M. Jean Luc MOUTHOU;

Ministre de l’Enseignement technique et professionnel : M. Ghislain Thierry MAGUESSA EBOME;

Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique : M. Léon Juste IBOMBO;

Ministre de la Promotion de la femme, de l’intégration de la femme au développement et de l’Economie informelle : Mme Inès Nefer Bertille INGANI;

Ministre de l’Économie, du Plan et de l'Intégration régionale : M. Ludovic NGATSE;

Ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire : Mme Irène Marie Cécile MBOUKOU KIMBATSA née GOMA;

Ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs : Mme Lydie PONGAULT;

Ministre de l’Assainissement urbain ; du développement local et de l’Entretien routier : M. Juste Désiré MONDELE;

Ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de la Réforme de l’État: M. Joseph Luc OKIO;

Selon le ministre d’État, directeur de cabinet du président de la République, Florent Ntsiba, qui a donné lecture du décret portant nomination des membres du gouvernement, les passations de service doivent avoir lieu dans les plus brefs délais.

Jean-Jacques Jarele SIKA /Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-01-11 22:25:00

Insalubrité au marché Bouemba : Le Nzombo vendu sur un dépotoir d’ordures et dans les eaux usées qui stagnent

Le Nzombo est un poisson qu’on trouve dans le fleuve ainsi que plusieurs rivières du Congo et qui aime se nourrir de noix de palme en grimpant sur le palmier. Il se mange séché plutôt que frais. Au marché Bouemba, le plus grand marché des poissons frais et fumés, situé à Ouenzé, dans le 5e arrondissement de la capitale congolaise, les vendeuses et usagers cohabitent avec les ordures. Le constat ce samedi 11 janvier 2025 est écœurant. Des sachets plastiques déchirés, des restes de nourriture, des légumes et fruits pourris, des matières fécales, des écailles de poissons, les eaux usées et autres déchets pavent le sol.

« C’est trop sale », commente un usager. Le marché est scindé en deux. Si la partie réservée aux revendeuses de condiments, divers, fruits et légumes ne présente pas le même aspect, celle dédiée à la vente de poissons dont la diversité est manifeste, est couverte de détritus.

Des tas d’ordures qui de par leur volume forment désormais des digues sur la rue Mayoko, porte d’entrée du marché Bouemba.

Pourtant, hommes et femmes, enfants et adolescents et même des bébés y passent leurs journées dans une indifférence totale, mangeant et buvant malgré l’odeur pestilentielle qui supplante celle du poisson frais.

Des mouches se posent sur des poissons. « Il arrive que certains clients s’en aillent à cause de l’insalubrité. », déclare l’usager en jetant des coups d’œil de gauche à droite. « Il faut filmer ça », s’exclame alors un connaisseur du marché.

Sans poubelles, certaines vendeuses sont contraintes d’abandonner leurs ordures au marché.

Parmi les déchets, des aliments sont notamment retrouvés ‘’en état de décomposition”. Le marché demeure dans son état insalubre. Personne pour dire ce qui est fait des différentes sommes. « Rien n’est fait pour améliorer leurs conditions de vente », s’insurge un client, implorant le secours de l’Etat.

Sur la rue Mayoko, près de la principale montagne d’ordures, une femme assise décortique à la main de petits poissons. Ça fait quinze ans (15 ans) qu’elle travaille ici.

Quand on lui demande son opinion sur les ordures et eaux usées, elle sourit et marmonne des mots en langue locale (lingala). Une cliente traduit : « Je vis dedans, je suis née dedans, je suis habituée ».

Vivement la construction du marché Bouemba. Ainsi, les hangars de fortune, les parasols sans fin cèderont place, à un lieu de vente où les commodités et l’hygiène seront de mise.

L’occasion de repenser le modèle de gestion des déchets dans ce marché. Et cette année 2025, vendeuses et consommateurs espèrent une action du gouvernement.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-01-11 21:09:05

Le Président angolais João Lourenço à Brazzaville

Le Président angolais, João Lourenço est arrivé ce samedi 11 janvier 2025 à Brazzaville, pour une visite de travail de 48 heures. Le Premier ministre Anatole Collinet Makosso l’a accueilli à sa descente d’avion à l’aéroport international Maya-Maya de la capitale congolaise.

Un entretien en tête-à-tête est prévu avec le Président congolais, Denis Sassou-N’Guesso.

Les questions de coopération bilatérale seront au menu des échanges entre les deux chefs d'Etat.

Et, sans nul doute, celles de paix et de sécurité dans la sous-région, notamment la crise qui sévit à l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) dont le Président angolais, João Lourenço, est le médiateur.

Dans son message de vœux du Nouvel An au corps diplomatique le 6 janvier à Brazzaville, le Président Denis Sassou-N’Guesso espérait que les initiatives menées à ce sujet, ayant déjà permis de créer les conditions de dialogue avec le Rwanda, conduiront à des entretiens directs entre les plus hautes autorités des deux pays.

Cette visite de João Lourenço à Brazzaville marque une nouvelle étape dans les relations entre les deux pays voisins d’Afrique centrale.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photos : DR

Créé le 2025-01-11 20:23:37

Brazzaville : la voirie urbaine dans un piteux état, quid des travaux de réfection ?

Chaque saison des pluies, on constate avec regret que le peu de routes bitumées de la capitale congolaise se dégrade et cela au vu et au su des autorités compétentes. Aujourd’hui, partout à Brazzaville, la plupart des routes est dans en état de dégradation avancée. Au centre-ville et dans tous les quartiers ou arrondissements, tout est pareil. Des axes réhabilités il y a moins de six mois, sont à ce jour impraticables.

L’autre aspect à souligner également dans cette problématique liée à la réfection des routes, c’est le fait que chaque année, c’est pratiquement aux mêmes endroits que des travaux sont effectués pour boucher les nids de poules.

A Texaco la-Tsiémé, ces tronçons ne seraient que la partie visible de l'iceberg, cachant bien la réalité de l'état des voies de communication de la capitale.

La circulation routière est en passe de devenir un véritable casse-tête à Brazzaville pour les automobilistes, en raison du piteux état du réseau routier communal.

Les voies de communication au sein des quartiers Diata, Pototo-Poto, Bacongo, Talangaï, Moukondo, Moungali,Ouenzé,  Mfilou…en sont la parfaite illustration.

En certains endroits, de grands cratères se sont formés, devenant un véritable cauchemar pour les usagers de la route.

Le vieillissement des chaussées et la dégradation très avancée de la couche de bitume sont tels que, dans ces zones, la circulation a cessé d'être un plaisir. Sauf à disposer d'un de ces puissants 4x4 au volant desquels quelques privilégiés se pavanent à travers la ville.

La principale catégorie qui fait les frais de cette dégradation continue de la voirie municipale est constituée de petites voitures.

Cela qui expliquerait la rareté des taxis dans des zones. Certains clients sont contraints de miser gros pour espérer y être conduits.

La situation se complique davantage en cas de pluie. Les voies sont parsemées à peu près partout d'énormes trous, transformés en mares d'eau. Il va de soi que le phénomène d'érosion accentuée du bitume qui en résulte, impacte considérablement la vie des véhicules empruntant les différentes artères.

Que dire de la Mairie de Brazzaville qui gère l'espace urbain, avec un réseau routier dont elle sait qu'il est placé sous sa responsabilité depuis plusieurs décennies ?

Elle se contente simplement d'affirmer que son budget est insuffisant pour pouvoir supporter les travaux de réhabilitation des routes communales à sa charge.

En attendant que ceux qui ont la moindre parcelle d’autorité dans ce domaine s'accordent pour une solution viable, habitants et usagers des routes défoncées peuvent nourrir un petit espoir : le Président Denis Sassou-N’Guesso est très déterminé à réaliser des grands travaux d’aménagement routier dans son pays afin d’impulser le développement durable et la lutte contre la grande pauvreté dans les zones rurales et urbaines.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-01-11 16:00:35

Brazzaville : Avenue et rues en hommage aux Diables rouges champions d'Afrique 72 pour perpétuer la mémoire de nos héros

Les héros de la 8e édition de la Coupe d'Afrique des nations Yaoundé 72, à jamais dans l'histoire. La nation reconnaissante leur a donné un très beau cadeau qu'ils ne s'attendaient même pas. Une avenue et six rues à Moungali, dans le 4e arrondissement de Brazzaville, portent désormais le nom de sept d'entre eux. C'est la matérialisation de la délibération du conseil municipal, du 2 mars 2018, portant dénomination des rues du lotissement spécial de Moukondo.

Cameroun 1972 : En s'imposant face au Mali 3 à 2 (mi-temps: 0-1), le Congo-Brazzaville remportait la 8e édition de la Coupe d'Afrique des nations de football et son premier titre de champion d'Afrique.

Les Congolais qui jouaient leur première finale de Coupe d'Afrique des nations en 2 participations (ils se sont toujours qualifiés), obtiennent enfin la consécration ultime. Les Maliens qui participaient à leur première Coupe d'Afrique des nations finissent vice-champions.

Nombreux sont des Congolais qui ont toujours demandé au gouvernement de construire un musée de culture, sport et art à Brazzaville pour perpétuer, physiquement, la mémoire de nos artistes, sportifs et en faire un lieu indispensable pour les amateurs d'art et sport, et ceux qui cherchent à s'y initier.

Plus nos artistes et sportifs nous quittent, plus devient urgent la construction d'un musée de culture, sport et art, à deux points de vue.

Le musée est la mémoire aménagée de la nation, ouvert au public, au service de la société et de son développement. Un espace où sont collectés, conservés et exposés des objets de valeur, dans un souci de connaissance et de tourisme.

"Lorsque le passé n’éclaire plus le présent, l’esprit marche dans les ténèbres" disait un sage africain.

Il est donc indispensable de faire connaître notre passé culturel et même sportif, d’en partager les succès et d’en analyser l’impact, car il n’y a pas meilleur terreau pour nourrir les évolutions que nous souhaitons tous favoriser pour faire de nos musées des lieux toujours plus ouverts, notamment aux jeunes générations, plus accessibles et toujours mieux adaptés aux publics les plus divers.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-01-11 15:04:40

Brazzaville /Opération libérez les trottoirs : les commerçants sont de retour et plus nombreux encore !

L’opération a été lancée en octobre 2023 par les plus hautes autorités congolaises. Des forces de police nationale étaient sur le terrain pour déguerpir les commerçants qui occupaient illégalement les trottoirs. Et la capitale congolaise était propre au grand plaisir des participants au sommet des trois grands bassins forestiers du monde, à savoir, l'Amazonie, Bornéo Mékong et le Congo, pour débattre de la gouvernance des écosystèmes forestiers face aux changements climatiques dans le monde.

Une opération qui avait notamment entrainé la destruction des commerces anarchiques par les engins du génie militaire dans les rues de Brazzaville.

En effet,  l’opération libérez les trottoirs selon le Gouvernement ” est un acte qui vise à préserver le domaine public en procédant à l’embellissement de la ville “.

Mais un an seulement après cette descente, les commerçants sont de nouveau de retour et plus nombreux encore.

Dans plusieurs endroits de la capitale, les commerçants envahissent non seulement sur les trottoirs mais également une partie de la chaussée destinée au passage des véhicules.

Ils vendent ainsi en logeur de journée jusqu’a dans la soirée.

Cette obstination des commerçants devient un véritable casse – tête chinois pour les autorités.

Le fait d’occuper les trottoirs expose les populations au danger dans la mesure où les passants sont obligés de marcher sur la route puis cela entraine un ralentissement de la circulation.

Plusieurs observateurs estiment qu’il faudrait infliger des sanctions pénales accompagnées d’une lourde amende pour que ces commerçants puissent définitivement libérer les trottoirs.

Mais se pose un contexte social difficile.

Nombreux affirment vendre ainsi pour subvenir aux besoins des familles et avoir de quoi se nourrir.

Les jeunes commerçants préférant exercer la vente de la friperie pour ne pas se livrer à des pratiques condamnées par la loi.

Que faut-il faire donc face à cette situation qui perdure ?

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-01-11 14:24:21

Brazzaville : les mécaniciens auto courent toujours les rues

À Brazzaville, la capitale congolaise, pullulent, des garages à ciel ouvert et des virtuoses de la mécanique. Ces derniers ne sont pas bardés de diplômes, mais démontent les pièces de véhicules, un moteur défectueux, le réparent et le remettent à neuf en peu de temps. Ce business fonctionne sans facture ni garantie, toute l’activité repose sur la confiance du client envers ses professionnels de la débrouille.

Dans tous les quartiers et quasiment sur les grandes avenues les signes de la mécanique de rue sont visibles : des voitures montées sur cric, des boîtes à outils, des taches d’huile, des chiffons sales…

Nez sur le moteur ou allongés sous le châssis, les mécaniciens s’installent en plein air et proposent leurs services à une clientèle diversifiée.

Marc est arrivé ici tout désespéré car le système de refroidissement du moteur de son taxi est défaillant depuis quelques jours. Son problème est en voie de trouver une solution.

Les compétences s’apprennent en partie dans la rue : dès le plus jeune âge, de proche en proche, elles se distribuent à travers la pratique de dépannage express.

Si les garages à ciel ouvert sont proscrits à Brazzaville, ils semblent avoir été tolérés sur ce périmètre urbain comme un mal nécessaire.

Un vaste environnement du dépannage express derrière lequel prospère aussi la vente des pièces de réemploi. Les automobilistes sont de plus en plus nombreux à faire appel aux pièces détachées d’occasion : elles sont souvent moins onéreuses et répondent aux mêmes critères d’exigence en matière de qualité et de sécurité que des pièces d’origine.

Un arrêté municipal interdit pourtant toutes les activités de réparation automobile dans la rue, au motif d’une occupation abusive et salissante de l’espace public.

En dépit des opérations de restauration de l’ordre urbain engagées par la Mairie de Brazzaville, les installations anarchiques persistent dans la capitale congolaise.

Toute porte à croire dans la lutte contre les garages à ciel ouvert que les différentes parties sont parvenues à signer un pacte de non agression.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-01-11 13:57:05

Congo : « Sola » ou friperie, une mode à Brazzaville et tout le monde s’y intéresse

Au Congo, la friperie c’est-à-dire les vêtements de seconde main importés d’Europe, pourtant prisés par les populations à cause de leur qualité et surtout de leur prix très accessible, était l’affaire des pauvres. La tendance a changé. Maintenant, tout le monde s’y intéresse, question d’éviter les vêtements chinois et fourre leur nez dans ces marchandises où tout se mélange.

Certaines familles de la ville de Brazzaville s’adonnent actuellement à la friperie qui consiste en la vente des habits, sacs, souliers et draps usés en détails sur les différents marchés disséminés à travers la capitale congolaise, afin de trouver les moyens de survie pour leurs enfants.

Le « Sola » se vend souvent en bordure de route, étalé à même le sol ou accroché aux murs. Le vendeur passe des journées debout sous la canicule pour aguicher ses clients.

Etalée au marché, la friperie ressemble à un business merdique. En réalité il s’agit d’une affaire bien structurée.

Les détaillants s’approvisionnent chez les grossistes. Eux même ont des fournisseurs en Europe.

Ce type de commerce se trouve en pleine expansion à travers les rues et les marchés de la ville de Brazzaville.

Les vendeurs misent sur quelques articles de valeur qu’ils peuvent vendre à un prix élevé pour reconstituer le capital investi, avant de procéder au solde des restes des marchandises qui peuvent être comptées dans le rang des bénéfices.

Ce commerce, souligne les vendeurs, comporte plus des risques de tomber en faillite si l’acheteur fait un choix sur un ballot qui n’a pas d’articles de valeur.

L’Etat, qui a compris qu’il s’agit d’un business fructueux, a augmenté les taxes douanières et gagne désormais beaucoup d’argent grâce à la friperie.

Historiquement, les origines de la friperie remontent au moyen âge. À cette époque, seuls les personnes riches, donc les personnes issues de la noblesse et de la royauté avaient les moyens financiers pour s’offrir assez régulièrement de vêtements neufs.

Le reste de la population, ne pouvait pas s’en acheter par manque de moyen. Alors, elle s’achetait des habits déjà porté par les riches.

Mais aujourd’hui ce n’est pas le cas, car nous trouvons plusieurs catégories des personnes vêtus d’habits de friperie.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-01-11 13:33:01

Brazzaville : Le carburant rare dans les stations-services mais à gogo chez « les khadafi », tout un mystère

A Brazzaville, la capitale congolaise, le spectacle est hallucinant devant les stations-services où les personnes en quête de carburant blanchissent des nuits ou attendent de nombreuses heures, dans des files interminables avant d'être servis. Mais il n’y a presque pas d’essence dans les pompes. Cependant, on en trouve à gogo chez « les khadafi ».

A Brazzaville, plusieurs jeunes étranglés par le chômage, se sont engagés dans la débrouillardise, notamment les « khadafi ». Leur raison sociale ? Vendre dans les rues et dans tous les quartiers de la capitale congolaise, les carburants et autres produits sur les étagères en bois ou à même le sol : essence, mazout ou gazole, la graisse, du pétrole et l’huile pour moteurs dans des bidons en plastiques de 25L, 10L, 5L, 1L.

Pas un coin de Brazzaville sans Kadhafi. Un métier à haut risque parce que ces compatriotes ne disposent ni d’équipements de protection individuelle (EPI), ni d’autorisation pour exercer ce métier en plein air.

Pour la petite histoire, ce nom tire son origine du feu président de la Lybie, Mohamed Kadhafi, parce qu’à une certaine époque la Lybie fut le premier pays africain producteur du pétrole.

Malgré qu’ils soient souvent accusés de vendre des produits de mauvaise qualité, mélangée avec de l’eau, les Kadhafi rendent des bons et loyaux services à la population.

Les statistiques sur le nombre des « kadhafi » au Congo-Brazzaville ne sont pas disponibles.

Mais où est-ce qu’ils s’approvisionnent en carburants ?

Selon notre source, avec l'actuelle pénurie de carburant, des pompistes véreux, en complicité avec certains conducteurs de camion-citerne détournent les produits pour les faire revendre par les « Kadhafi », avec une plus-value qui procure à toute la bande des dividendes confortables.

Ainsi, frères, sœurs ou femmes de pompistes se sont transformés en « Kadhafi » jamais à sec, alors que le produit manque dans les stations-services où les personnes en quête de carburant blanchissent des nuits ou attendent de nombreuses heures, dans des files interminables avant d'être servis.

Parfois, après la rupture du stock, c'est le pompiste qui renseigne les automobilistes sur l'endroit où ils peuvent trouver un « Kadhafi » proposant un bon produit, celui sans additifs quelconques.

Le Congo-Brazzaville est le quatrième producteur du pétrole en Afrique subsaharienne avec 350.000 barils par jour. Neuf sociétés pétrolières dont Total, ENI exploitent le brut au large de Pointe-Noire.

Le pays dispose de sa propre raffinerie, Coraf, qui produit 850.000 tonnes d’essence, de gasoil et de kérosène chaque année.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-01-11 12:20:30

Christel Ulrich Bayonne Iletsi présente ses deux romans ce dimanche matin sur radio Congo

En ce début du mois de janvier 2025, l’écrivain originaire du Congo-Brazzaville, Christel Ulrich Bayonne Iletsi présentera ses deux romans : « Double peine et La dictature du diplôme et le renouvellement de la société », ce dimanche à 8h00 sur radio Congo à travers l’émission Les News de Paris.

On rappelle qu’après une brillante carrière d’artiste, Christel Ulrich Bayonne Iletsi s’est réorienté vers le monde des affaires.

Il a ensuite crée son cabinet-conseil avant d’être nommé inspecteur des petites et moyennes entreprises au Congo-Brazzaville en 2023.

Son parcours témoigne d’une polyvalence remarquable et d’un engagement profond dans le développement économique et social.

Un rendez-vous radiophonique à ne rater sous aucun prétexte !

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-01-10 12:11:42

L’université Marien Ngouabi renoue enfin avec ses activités pédagogiques et administratives, le risque d’une année blanche écarté

Le spectre de l’année blanche s’éloigne enfin de l’université Marien Ngouabi, au grand soulagement de la communauté universitaire. Après 3 mois de grève, la première université du Congo-Brazzaville renoue avec ses activités pédagogiques et administratives suite au paiement de salaires des enseignants par le gouvernement.

Les facultés, écoles et instituts de l’université Marien Ngouabi, fermés pendant 3 mois, sont ouverts.

Les étudiants de ces différents établissements de cette université publique, qui sont restés pendant longtemps à la maison dont certains craignaient déjà une année blanche à cause de la persistance de la grève, sont désormais satisfaits de la reprise des activités académiques.

La reprise du fonctionnement de l’université Marien Ngouabi redonne espoir aux nouveaux bacheliers et aux étudiants de poursuivre leurs démarches administratives en vue de participer aux concours d’entrée dans les écoles et instituts de cette université étatique.

On rappelle que l’Université Marien-Ngouabi est paralysée par une grève générale illimitée depuis le 1er octobre dernier, la deuxième en espace de quelques mois.

Le Premier ministre qui avait reçu le collège intersyndical pour engager un dialogue qu’il espérait constructif, le 2 octobre dernier, a déploré le fait que, contre toute attente, la grève a été maintenue alors que le salaire du mois de juillet venait d’être versé le même jour, les grévistes exigeant le paiement d’au moins deux mois d’arriérés (août et septembre).

Des revendications qui surgissaient en période de rentrée scolaire où l’Etat devrait, entre autres, assurer les salaires des autres agents de la Fonction publique.

Une situation qui ne reflète pas un manque de volonté du gouvernement, mais bien la complexité des défis à résoudre.

Les contraintes de trésorerie que nous connaissons véritablement depuis le mois d’avril dernier, et pour lesquelles le gouvernement a abondamment expliqué les causes, ont effectivement impacté la capacité de l’Etat à honorer à temps certaines de ses obligations financières, notamment le paiement des salaires depuis avril 2024.

Lors de la première grève déclenchée au mois de juin 2024, sur instructions fermes du Président de la République, le gouvernement a procédé au paiement de trois mois de salaires en une semaine, apurant ainsi tous les arriérés (avril, mai, juin). Ce qui dans le contexte des finances publiques tendues témoignait de la volonté ferme du gouvernement de maintenir l’Université Marien-Ngouabi en activité.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-01-10 09:19:10

Brazzaville : Poto-Poto et ses moutons braisés appétissants, c’est une histoire d’amour

Si la réputation des grandes tables auréolées d’étoiles est souvent la signature de grands chefs, la renommée des moutons braisés à Brazzaville et notamment dans la rue Mbaka à Poto-poto, le quartier cosmopolite de la capitale congolaise, semble devenir la griffe des ressortissants du Mali et du Sénégal. Personne n’y échappe. Les touristes de passage à Brazzaville en raffolent, et nul ne peut dire le contraire. C’est une recette qui attire la clientèle. Poto-Poto et ses moutons braisés, c’est une histoire d’amour.

Un ventre affamé ou creux n’a points d’oreilles dit-on.

Que ce soit dans la journée tout comme dans la soirée, dans la rue Mbaka à Poto-poto, les odeurs avec les viandes de bœufs, de mouton et la volaille cuites sur les tonneaux transformés en barbecue géants mettent rapidement de l'eau à la bouche et attirent des clients au profils diversifiés : de la femme à l'apparence négligée à peine sortie de son lit, à l'homme qui a pris son bain dans un flacon d'eau de parfum, sortant fraîchement de sa voiture et tiré à quatre épingles.

Un business qui connaît un succès fou à Brazzaville depuis maintenant plusieurs années.

Simple coïncidence ou stratégie de vente, ces barbecues géants sont souvent installés à proximité de bars et terrasses. De quoi attirer davantage de client !

Réputée pour son attachement aux sorties, la population de Brazzaville remplit chaque jour ces différents endroits. Quel que soit le lieu de vente, les marchants de chèvre, un plat typique qu'on mange souvent le week-end entre amis ou en couple autour d'un verre de bière à Brazzaville, font fortune à leurs manières.

Et depuis plusieurs années, le constat est le même, les populations voyageuses sont toujours aussi “gourmandes” et friandes de cette viande tant recherchée lorsqu’on passe par Brazzaville.

Ibrahim, un des vendeurs des moutons braisés en parle : « Les gens qui achètent ça quand ils reviennent par ici, ils achètent toujours beaucoup. Les “emportées” sont aussi nombreux que ceux qui mangent sur place ».

Pour Alain, habitant du quartier Poto-Poto, l'un des plus anciens arrondissements populaires centraux de Brazzaville, fondé vers 1900, « c’est la partie là où notre quartier est célèbre, et ça nous rend fiers d’être le centre de Brazzaville où on achète la viande de mouton la plus croustillante ».

Le business a encore des beaux jours devant lui en dépit de la crise qui secoue le ménage moyen à Brazzaville.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-01-09 15:45:41

Présidentielle 2026 : Pierre Ngolo pour le maintien du climat de paix et de sérénité au Congo

Les Congolais inscrits sur les listes électorales seront appelés aux urnes en 2026 pour la présidentielle. Et avant cette année électorale, le président du Sénat, Pierre Ngolo, a appelé mercredi 8 janvier 2025 à Brazzaville, les parlementaires de même que les autres citoyens à créer des conditions pour le maintien du climat de paix et de sérénité.

« L’année 2025 est une année charnière qui précède celle de l’élection présidentielle. A cet effet, les parlementaires de même que les autres citoyens sont appelés à créer des conditions pour le maintien du climat de paix et de sérénité », a déclaré Pierre Ngolo lors de la cérémonie de présentation des vœux du Nouvel An des sénateurs et le personnel de la chambre haute du Parlement congolais au président de leur institution.

Un message qui intervient dans un contexte marqué par le débat sur une éventuelle candidature de Denis Sassou-N’Guesso à la présidentielle de 2026 car, il a la possibilité de se présenter pour un cinquième mandat, selon la Constitution en vigueur dans le pays.

Alors que ces partisans l’invitent à briguer un nouveau mandat, le locataire du palais du peuple continue de maintenir le flou sur son avenir politique.

Pour le parti congolais du travail (PCT, parti au pouvoir), une nouvelle candidature de Denis Sassou-N’Guesso « est une bénédiction et une chance » pour le Congo-Brazzaville.

En vérité, l'intérêt des Congolais, toutes tendances politiques confondues, est que l'élection présidentielle du 20 mars 2026 se déroule dans la transparence et la sérénité avec à la clé, un fichier électoral fiable et accepté par tous sans jérémiades et grincements de dents.

Pour éviter des lendemains électoraux agités au Congo, c’est donc, en amont, que les préparatifs doivent déjà s'opérer.

En veillant à ne pas, par ses propos ou son comportement, prêter atteinte aux institutions de la République. En prenant des dispositions pour que la campagne électorale, qui s'annonce rude, reste civilisée, équitable et n'entraîne pas des débordements ignobles et ignominieux.

Enfin, autant que possible, le débat politique devrait concerner les Congolais, sans interférences étrangères intempestives.

Dans cette perspective, il appartient au pouvoir en place de donner le tempo, de définir la bonne voie à suivre, de prodiguer les assurances et les apaisements qui instaurent la confiance entre les différents acteurs politiques et les électeurs.

La démocratie apaisée ne doit pas rester un vain mot ou une coquille vide.

Après la fièvre des mots, la décrispation est nécessaire.

L'image du Congo en dépend.

Le Président Denis Sassou-N’Gguesso, avec sa grande expérience, saura sans doute prendre les initiatives qui s'imposent le moment venu afin que force reste à la raison et non à la passion.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-01-09 08:55:32

Tchad : Des tirs nourris dans le quartier présidentiel et incertitudes à N’Djamena

Des coups de feu ont retenti mercredi 8 janvier au soir dans le centre de la capitale tchadienne. Des hommes armés auraient attaqué le palais présidentiel et auraient été repoussés. «La situation est sous contrôle», a tempéré le ministre porte-parole du gouvernement.

Les voies menant vers le palais présidentiel restent bouclées, alors que des chars et des soldats en armes sont postés aux angles des rues…

La situation au Tchad semblait très incertaine mercredi 8 janvier au soir, après des tirs nourris dans la zone du palais présidentiel, au centre de la capitale N’Djamena. Des hommes armés auraient attaqué l’enceinte de la résidence présidentielle.

«Rien de grave, pas de panique, la situation est sous contrôle», a tempéré dans un message sur Facebook le ministre tchadien des Infrastructures, Aziz Mahamat Saleh, sans toutefois donner plus de détails.

«C’était un petit incident… tout est calme», a appuyé Abderaman Koulamallah, le porte-parole du gouvernement tchadien, dans une vidéo postée sur le même réseau social.

«Toute cette tentative de déstabilisation a été anéantie.»

Ces tirs ont eu lieu quelques heures après la visite à N’Djamena du ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, qui a eu plusieurs entretiens avec des dirigeants tchadiens, dont un à la présidence avec le chef de l’Etat Mahamat Idriss Déby Itno.

Rappelons que le Tchad avait annoncé par surprise fin novembre qu’il mettait fin à l’accord militaire avec la France, actant la fin de soixante ans de coopération militaire depuis la fin de la colonisation française.

Selon le président Déby, ces accords étaient «complètement obsolètes», face «aux réalités politiques et géostratégiques de notre temps». Les français ont été obligés de lever le camp.

En mai dernier, se sont achevées à N’Djamena trois années de transition, avec l’élection de Mahamat Idriss Déby, porté au pouvoir par une junte militaire après la mort de son père Idriss Déby, tué par des rebelles au front en 2021.

Menacé par des offensives rebelles, Déby père avait pu compter sur l’appui de l’armée française pour repousser celles-ci en 2008 puis en 2019.

Ces dernières semaines, le président tchadien a aussi plusieurs fois menacé de quitter la force multinationale mixte (FMM) formée en 1994 avec le Cameroun, le Niger et le Nigeria pour sécuriser la région du lac Tchad, en dénonçant la passivité de ses alliés.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-01-09 00:21:58

France : Jean Marie le Pen est mort !

Jean-Marie Le Pen, cofondateur du Front National (devenu Rassemblement National) est décédé mardi 7 janvier 2025 à l'âge de 96 ans. Avec son décès, disparait la figure tutélaire de l’extrême droite française.

La nouvelle a été annoncée à travers un communiqué signé de la famille et transmis à l’agence France presse dans lequel on peut lire : "Jean-Marie Le Pen, entouré des siens, a été rappelé à Dieu ce mardi à 12H00".

Avec son décès, s’éteint la plus grande Figure de l’extrême droite française.

Jean-Marie Le Pen est né en 1928 à La Trinité-sur-Mer (Morbihan).

Après avoir fait des études de droit, il sert dans l’armée lors de la Guerre d’Indochine.

En 1955, il devient député à l’âge de 27 ans.

Il retournera dans l’armée, lors de la Guerre d’Algérie en 1956, tout en conservant son mandat.

Le 5 octobre 1972, il est créé « le Front National pour l’unité française.

L’homme a été candidat à la Présidentielle à cinq reprises, il a réussi à hisser son parti au second tour en 2002, à la surprise générale. Face à Jacques Chirac, il s’inclinera lourdement.

Plusieurs fois, Jean-Marie Le Pen a été au cœur des polémiques, en cause notamment, des phrases antisémites, voire négationnistes.

Il est mort après des années de dégradation de son état de santé notamment un AVC en février 2022, puis un malaise cardiaque en novembre 2024.

À 96 ans, Jean-Marie Le Pen est mort dans cet établissement où il avait été admis il y a plusieurs semaines.

Sa fille Marine Le Pen a appris le décès de son père à Nairobi au Kenya où elle venait d’atterrir après son séjour à Mayotte.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-01-07 13:56:08

Il faut mieux éviter de manger un aliment sur lequel une mouche s’est posée, même si elle n’y a fait qu’un arrêt minute

Elles ne sont pas aussi inoffensives qu’elles en ont l’air. Les ailes et les pattes des mouches transportent des centaines de bactéries, provenant de carcasses et d’excréments. Pas très ragoûtant. Après avoir lu cet article, vous risquez de réfléchir à deux fois avant d’engloutir votre sandwich, squatté quelques instants par une mouche que vous avez éloignée en agitant les mains. La petite bête ne mange pas la grosse bête, certes. N’empêche… Par mesure de précaution, il faut mieux éviter de manger un aliment sur lequel une mouche s’est posée, même si elle n’y a fait qu’un arrêt minute.

Des chercheurs de l’université de Pennsylvanie, de l’université de technologie Nanyang de Singapour et de l’université de Rio de Janeiro au Brésil ont mené conjointement des analyses et ont découvert que les insectes transportent beaucoup plus de bactéries que ce qu’on pensait jusqu’à maintenant.

 

Ils soupçonnaient déjà depuis un certain temps les mouches d’être responsables de la propagation de maladies, car elles sont présentes partout autour de nous.

Les ailes et les pattes surtout, transportent des centaines microbes différents, attrapés sur des matières organiques en décomposition (des carcasses) ou de la matière fécale.

« On a trouvé la plus grande diversité microbienne sur les pattes et les ailes des mouches. Cela suggère que les bactéries utilisent les mouches comme de vraies navettes aériennes. Il se peut que les bactéries survivent à leur voyage dans les airs, grandissent et s’étendent sur une nouvelle surface », explique Stephan Schuster, directeur de recherche de l’université Nanyang.

La mouche domestique héberge 351 types de bactéries différents, la calliphoridae un peu moins, avec 316 bactéries référencées.

Parmi ces bactéries, en plus des habituelles salmonelles et E. coli, les scientifiques ont trouvé l’Helicobacter pylori, un agent pathogène qui peut causer des ulcères à l’intestin, Proteus mirabilis, responsable d’infections des voies urinaires, etc.

« Nous pensons que nos conclusions démontrent un mécanisme de transmission des agents pathogènes qui a été négligé par les responsables de la santé publique jusqu’à maintenant. Et les mouches peuvent contribuer à la transmission rapide de ces agents pathogènes », résume Dr Donald Bryan, professeur de biotechnologie à l’université de Pennsylvanie.

Si ça peut vous rassurer et vous inciter à pique-niquer à la campagne, les scientifiques ont découvert que les mouches des champs sont moins porteuses de bactéries que les mouches des villes.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-01-06 19:05:01

Congo : L’usage abusif de l’avertisseur sonore souvent appelé “klaxon”, la chose la mieux partagée à Brazzaville

Klaxonner à Brazzaville, la capitale congolaise, est devenu, pour les automobilistes, tellement banal qu’ils le font partout même devant l’hôpital.

Que ce soit en journée ou de nuit, il est formellement interdit de klaxonner en milieu urbain, sauf lors d’une situation de danger imminent où un risque réel et inévitable est présent.

L’usage du klaxon est strictement réservé à la prévention des accidents de la route.

Voici plusieurs exemples de situations lors desquelles il est permis de recourir à l’avertisseur sonore en ville :

Dans le cas où un autre usager de la route ne vous a pas remarqué et que cela entraîne un danger de collision imminent, dans le cas où un piéton traverse la chaussée sans faire attention et que cela représente un risque de le percuter, dans le cas où un autre usager change subitement de voie et présente un danger pour vous, en risquant une collision avec votre véhicule.

En revanche, si vous utilisez votre avertisseur sonore pour indiquer que vous êtes prioritaire sur un autre usager dans un embouteillage, il s’agit d’un usage abusif du klaxon.

C’est également le cas lorsque vous klaxonnez pour indiquer à un automobiliste que le feu est passé au vert, pour dire bonjour à un ami ou encore parce que vous êtes membre du cortège de mariage d’un proche.

Ce type de comportement est contraire au Code de la route et il peut entraîner des sanctions ailleurs et ce qui n’est pas le cas à Brazzaville où le klaxon n’est pas interdit afin de respecter la tranquillité des riverains.

Il n’est pas interdit de l'utiliser dans les embouteillages sans danger. Lorsque la nuit tombe, les avertisseurs lumineux sont à privilégier. Le klaxon n'est à employer qu'en cas d'absolue nécessité.

A Brazzaville, c’est même une façon d’interpeller les potentiels clients. Il suffit de longer le trottoir pour être perturbé par des coups de klaxon qui peuvent vous affoler.

Ce bruit compte parmi les sources de nuisances sonores en milieu urbain et klaxonner sans raison valable est un comportement incivil.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-01-06 18:38:14

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