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Salon du livre de Guyane : Dédicaces et rencontres privilégiées entre auteurs et lecteurs

Il est vrai que c'est une occasion unique des rencontres privilégiées entre les lecteurs et leurs écrivains favoris. Le plus beau trésor, pour un passionné de littérature, est sans doute de conserver dans sa bibliothèque un livre dédicacé de la main de l’auteur et dans son cœur l’échange et le temps passé en tête à tête, ne serait-ce que quelques minutes, quelques secondes ! Pour les auteurs congolais et africains, le salon du livre de Guyane présente l’occasion rêvée de rencontrer les lecteurs, de parler ensemble de leur passion commune.

Un peu comme un sportif ne peut se permettre de se présenter à une épreuve les mains dans les poches, l’auteur, l’éditeur, l’exposant s’arme d’endurance, de livres et de stylos et de capacité à dispenser ses plus beau sourires et traits d’esprit pour toute la durée du salon.

 

Les visiteurs aussi devront se libérer, prévoir le voyage, un circuit optimum pour rencontrer leurs auteurs fétiches dans le salon, de grands cabas pour ramener avec eux les trésors dont ils auront fait l’acquisition au salon, et le budget qui va avec.

Et à la 13e édition du Festival international du livre de Guyane qui se tient du 27 au 30 novembre 2024, et qui met un coup de projecteur sur l’Afrique et la jeunesse, le jeu en vaut la chandelle, ne serait-ce que pour les souvenirs : les séances de dédicaces, les rencontres privilégiées entre auteurs et lecteurs.

Le Festival qui retrouve en effet la salle de spectacle cayennaise dont il n’avait pas pu bénéficier il y a deux ans à cause des travaux, regroupe les stands des grands et petits éditeurs, des animations, des espaces de conférences et de dédicaces et réserve bien des surprises, pour peu qu’on supporte la foule, la chaleur et qu’on soit doté de bonnes chaussures pour piétiner toute la journée.

Toutes les catégories de livres sont représentées.

De la Camerounaise Djaïli Amadou Amal, Prix Goncourt des lycéens avec son roman Les Impatientes, au Franco-Ivoirien Serge Bilé, en passant par l’Ivoirien Armand Gauz, le Congolais, Wilfried N’Sondé, le Malgache Jean-Luc Raharimanana, l’Afro-Antillaise Sylvia Serbin, la Congolaise Ekanga Shungu… parfois, on a l’impression d’être dans un autre monde, ou dans un défilé de « mode » mais qui aurait des codes particuliers à la littérature.

Toutes ces personnalités se distinguent du tout un chacun par leur apparence et leur posture et on peut déjà, si l’on en est friand, savourer ce défilé et se délecter d'une discrète étude sociologique du milieu.

A l’intérieur du salon, il est impressionnant d’observer, aux heures où les écrivains tête d’affiche annoncent l’ouverture de leur dédicace, de longues files d’attentes de fans se former dans les allées et d’entendre parfois des hurlements de groupies retentir lorsque ces idoles paraissent, rappelant l’engouement suscité par les Beatles ou des Rolling Stones à l’époque des stars de la pop et du rock.

On peut observer les habitudes des écrivains célèbres, certains se montrent discrets, professionnels, d’autres très attachants comme Doris Mandouélé qui étreint chacun de ses lecteurs, Wilfried N’Sondé qui a un petit mot gentil pour chacun.

A côté de cela, certains écrivains accueillent un panel plus ou moins important de lecteurs qui leurs sont dévolus, ou d’inconnus qui tombent par hasard sur leur stand, tandis que d’autres se morfondent derrière leur production à espérer un regard, un échange durant des heures.

En effet, l’emplacement du stand est primordial et s’il est relégué dans un endroit peu passant, la visibilité s’en ressent malgré les centaines de milliers de visiteurs, qui hélas ont tendance à se regrouper autour des « stars ».

Cette année, comme pour la précédente édition, des spectacles sont proposés : théâtre, contes, poésie… Ainsi des rencontres sont prévues avec les auteurs invités : dans les établissements scolaires ou au Zéphyr.

Sur place, le public retrouve les auteurs invités, les écrivains, libraires et éditeurs de Guyane, mais aussi la Fédération brésilienne des universitaires des sciences, des lettres et des arts qui présentent des auteurs du Brésil.

Parmi les nouveautés cette année : un espace réservé aux auteurs Guyanais auto-édités.

En amont, Promolivres a réalisé une enquête sur le sujet et dont les résultats seront présentés lors du Festival. L’objectif final pourrait être la création d’une structure pour imprimer les livres en Guyane et répondre aux difficultés logistiques.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-11-29 11:51:54

Azerbaïdjan - Cop 29 : L'écrivain chercheur congolais, le docteur Michel Innocent Peya porteur de la vision écologique du Président Denis Sassou N'Guesso à Bakou

Créé le 2024-11-29 09:01:41

Ce qu’il faut retenir du discours de Denis Sassou-N’Guesso sur l’état de la nation en 2024 devant le Parlement réuni en congrès

Le chef de l’Etat a prononcé ce jeudi matin, devant le Parlement réuni en congrès, un discours pédagogique d’une heure trente (1h30) où il a déroulé une nouvelle série de mesures pour passer à un Congo fort, puissant et prospère. L’intégralité de son allocution sur Les Echos du Congo-Brazzaville :

Monsieur le Président du Congrès ;

Monsieur le Président du Sénat ;

Monsieur le Premier ministre, Chef du gouvernement ;

Mesdames et messieurs les membres du gouvernement ;

Mesdames et messieurs les parlementaires ;

Mesdames et messieurs les ambassadeurs et chefs de missions diplomatiques et consulaires ;

Mes chers compatriotes ;

Conformément à la Constitution du 25 octobre 2015, le Président de la République adresse, une fois par an, un message sur l’état de la Nation au Parlement réuni en Congrès.

En toile de fond du message sur l’état de la Nation, Nous célébrons ce jour le 66è anniversaire de la République, magnifiée par ses valeurs au travers de sa devise, UNITÉ – TRAVAIL – PROGRÈS.

En toute responsabilité, Je m’acquitte aujourd’hui de ce devoir qui consacre la vitalité de notre jeune démocratie et honore l’exigence de redevabilité devant le Peuple.

La présente opportunité nous permet de mettre en relief les avancées réalisées et les contre-performances enregistrées par notre pays au cours de l’année 2024, décrétée « Année de la Jeunesse ».

Loin d’être un simple slogan, l’Année de la Jeunesse participe de notre détermination à apporter des réponses adéquates aux attentes des jeunes.

Parce qu’elle porte l’avenir de notre pays, la jeunesse nous interroge sur ses aspirations fondamentales, telles la santé, l’éducation, l’emploi. Elle nous interpelle aussi sur les questions de paix et de sécurité qui restent le préalable à l’unité. Au demeurant, des milliers de jeunes n’ont pas vécu les tragédies de notre passé récent.

Sans remuer le couteau dans les plaies de l’Histoire, l’on peut se permettre de rappeler que, durant la décennie 1990- 2000, des violences politiques ont conduit à la disparition de nombreux compatriotes.

La désolation était partout présente. Sur la voie ferrée par exemple, au-moins quatre viaducs avaient été totalement détruits. Les administrations, quasiment réduites à néant, avaient perdu leur âme.

Bref, tout était à refaire. Tout était à reconstruire. Il fallait non seulement rebâtir, mais aussi rééquiper notre pays en infrastructures de base et de développement, pour que le Congo reprenne progressivement vie.

C’est ce que Nous avons fait patiemment et réalisé au prix d’efforts persévérants.

Dans ce registre, il incombe aux aînés de préparer les générations montantes et futures à intérioriser notre Histoire commune, afin d’assumer leur destin vis-à-vis de la Nation.

Voilà pourquoi, face aux enjeux du vivre ensemble, Nous devons accompagner la jeunesse dans la connaissance de notre passé pour qu’elle s’imprègne de ces drames et adopte des comportements propices à la consolidation de la paix.

Aussi, l’Année de la Jeunesse vise-t-elle le développement des compétences et le renforcement des capacités d’innovation et de l’esprit d’entreprise des jeunes. L’Année de la Jeunesse est un faisceau de projets qui ne peuvent, bien entendu, s’échelonner sur la seule année 2024.

Il sied de considérer 2024 comme le point de départ de cette louable résolution sur la prise en mains accélérée des préoccupations de la jeunesse.

Une telle œuvre ne pouvait se mener sans l’implication des jeunes eux-mêmes, d’où le sens de la session inaugurale de l’Assemblée générale du Conseil consultatif de la Jeunesse, tenue du 28 février au 02 mars 2024 à Kintélé.

Nous portons un intérêt particulier aux pertinentes délibérations issues de la session inaugurale du Conseil consultatif de la Jeunesse.

L’une des obligations de l’Etat est de préparer l’entrée des jeunes sur le marché de l’emploi, les uns au sein du secteur étatique au niveau national ou décentralisé avec la fonction publique et la fonction publique territoriale, les autres dans le secteur privé appelé, lui aussi, à appuyer ce processus.

Qu’avons-nous fait, en 2024, dans ce sens ?

Monsieur le Président du Congrès ;

Mes chers compatriotes ;

En réponse à cette grande interrogation, le gouvernement a adopté le « Document d’actions prioritaires » qui, en lien avec l’Année de la Jeunesse, contribue à la mise en œuvre accélérée du Plan national de développement 2022-2026, à travers :

un programme pro-jeune dont les actions sont essentiellement tournées vers la satisfaction des besoins et des préoccupations de la jeunesse ;

la mise en œuvre d’un programme d’investissement public et prioritaire devant soutenir les six piliers du PND 2022 – 2026.

En cela, J’ai instruit le gouvernement à prendre les dispositions adéquates pour rendre plus opérationnel et performant le Fonds d’impulsion, de garantie et d’accompagnement, FIGA en sigle, conformément à sa mission initiale.

Les ressources mises à la disposition du FIGA devraient permettre une implication plus accrue des jeunes dans l’entrepreneuriat.

De ce fait, en vue de leur impulsion dans l’entrepreneuriat, 7.097 jeunes ont été formés à l’élaboration des plans d’affaires et d’appui à la formalisation et 2.973 projets ont bénéficié de la garantie du FIGA au 30 octobre 2024.

Dans cet ordre, J’encourage l’Initiative prise par le conseil d’administration du FIGA de participer à la réinsertion de 20.000 jeunes dans le département du Pool, à raison de 10.000 ex-miliciens et 10.000 jeunes riverains, porteurs de projets crédibles et éligibles, capables de stimuler leur adhésion à l’essor des micros et petites entreprises.

Je salue également les efforts du Fonds national d’appui à l’employabilité et à l’apprentissage, FONEA en sigle. Le FONEA s’attèle à développer les capacités des jeunes par l’acquisition de connaissances et de compétences, en lien avec les niches offertes par l’entrepreneuriat, afin de conforter l’adéquation des compétences à la situation du marché de l’emploi.

A ce sujet, le FONEA a permis, cette année, de former et d’insérer 687 jeunes dans les filières de la maçonnerie, de la plomberie, du bois et de la restauration à Enyellé, Bétou, Dongou et Impfondo, dans le département de la Likouala.

Avec le soutien du FONEA et à l’initiative de la Dynamique « Owando Pluriel », 323 autres jeunes ont été formés dans les filières de la climatisation, de l’électricité bâtiment et de la mécanique automobile, dans le district d’Owando.

En outre, 405 jeunes ont été formés aux métiers de la maintenance industrielle, du numérique, de l’hôtellerie et de la restauration, avec un taux d’insertion de plus de 70% dans le marché de l’emploi, dans les départements de Pointe-Noire, du Kouilou, de la Lékoumou, des Plateaux, de la Sangha et de la Likouala.

Ces jeunes, pour les uns, suivent actuellement des stages dans les entreprises tandis que les autres s’organisent en groupements pré-coopératifs.

Par ailleurs, en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), le gouvernement met en œuvre le programme Stage - Emploi, qui vise à offrir, à 10.000 jeunes, une première expérience professionnelle par des stages en entreprises et dans le secteur public.

Enfin, J’annonce le démarrage du Projet « MOSALA » qui a pour objectif de renforcer l’adéquation Formation–Emploi.

Cette initiative bénéficie de l’appui de l’Agence française de développement et de l’Union européenne pour la formation et l’insertion de 5.000 jeunes dans le monde du travail.

Dès lors, grâce aux compétences acquises, les jeunes peuvent s’assumer dans différents secteurs productifs, y compris celui de l’agriculture au sens large.

La vocation agricole du Congo est avérée depuis des décennies, eu égard à la disponibilité de vastes étendues de sols fertiles, d’une main-d’œuvre jeune, d’un dense réseau hydrographique et d’un niveau adéquat d’ensoleillement et de pluviométrie.

En outre, grâce à ses importantes réserves de gaz, de phosphate et de potasse, le Congo envisage de produire des engrais en vue de l’amélioration de ses rendements agricoles et l’exportation.

C’est en tenant compte de tous ces atouts susceptibles d’intensifier l’agriculture au sens large que J’avais pris les engagements y afférents et contenus dans mon Projet de société.

Je porte une bienveillante attention au projet des zones agricoles protégées, en dépit de certains résultats, peut-être encore insuffisants, mais qui suscitent déjà un réel espoir en ce qui concerne la revitalisation de l’arrière-pays et l’approvisionnement de nos villes en denrées alimentaires.

Cette expérience offre aux jeunes la possibilité, par exemple, de s’engager dans la transformation de produits agricoles. Ces niches d’emplois et de gains ne demandent qu’à être valorisées.

Je demande au gouvernement de persévérer dans cette voie tout en corrigeant, à l’avancement, les dysfonctionnements qui peuvent être observés.

Je prescris aussi au gouvernement de faciliter l’installation des opérateurs privés, désireux de mettre en œuvre des exploitations agricoles de grande taille, en créant les conditions favorables à l’expansion de leurs activités au Congo, pour couvrir nos besoins alimentaires et soutenir l’exportation.

J’encourage les promoteurs ayant d’ores et déjà exprimé leur intérêt pour l’agro-industrie dans notre pays, à engager la réalisation de leurs projets, y compris à travers des partenariats public – privé.

La thématique agricole est évidemment indissociable de la question foncière, objet récemment de polémiques politiciennes avec la prétendue cession-vente des portions de notre territoire à des étrangers.

La législation foncière de notre pays permet à tout citoyen ou à tout investisseur de réaliser ses activités agro-pastorales ou agro-industrielles en toute quiétude.

Les réserves foncières de l’Etat, distinctes des terres coutumières, contribuent à la diversification de notre économie et sont à la portée de tout investisseur congolais ou étranger, régulièrement établi au Congo.

Ainsi, le nouveau titre foncier, preuve de la pleine propriété et base juridique de sa sécurisation, consolide l’assiette fiscale foncière et rend propice le recouvrement de l’impôt sous-jacent.

Créés cette année, les guichets uniques fonciers départementaux renforcent la bonne gouvernance dans ce secteur, rapprochent l’administration fiscale foncière des populations et améliorent le suivi des domaines fonciers de l’Etat.

L’occupation anarchique desdites emprises appelle l’application ferme des mesures prévues à cet effet, afin de sauvegarder leur disponibilité pour des initiatives d’intérêt public.

Le disant, Je pense aux zones économiques spéciales que Nous nous attelons à développer et qui ne doivent pas pâtir des abus de propriétaires terriens indélicats.

Avec une forte influence sur la création d’emplois pour les jeunes, les zones économiques spéciales sont destinées aux activités tournées, avant tout, vers l’exportation.

Ces espaces ouvrent de potentialités d’affaires dans des domaines de pointe ainsi que dans des activités à haute intensité de main-d’œuvre, comme l’agro-industrie, la pêche et l’agro-pastoral.

Des avancées mitigées sont tout de même observées dans le développement desdites plateformes dans notre pays. Néanmoins, Nous condamnons les blocages générés par la léthargie au niveau des administrations de certains Ministères.

Avec les mêmes partenaires, l’expérience des zones économiques spéciales prospère ailleurs. Pourquoi ne devrait-elle pas produire les effets escomptés au Congo si toutes les conditions sont réunies ?

J’enjoins le gouvernement à faire preuve d’ingéniosité pour que, sans délais, cette directive se traduise dans les faits. Je veux des résultats probants pour que les jeunes disposent, enfin, de ce bassin prometteur de milliers d’emplois.

Monsieur le Président du Congrès ;

Mes chers compatriotes ;

Face au rôle moteur du secteur privé dans la mise en œuvre de nos ambitions sur l’emploi des jeunes, il sied d’accélérer la réforme de notre système judiciaire afin d’assainir le climat des affaires.

J’insiste sur la nécessité, pour notre pays, d’améliorer le climat des affaires. Les pesanteurs dans la création des entreprises, les contrôles intempestifs et désordonnés ne favorisent pas l’essor du secteur privé.

Aussi, Je demande au gouvernement d’accélérer la réforme des codes usuels engagée depuis plus d’une décennie. Il s’agit :

du code civil ;

du code de procédure civile ;

du code pénal ;

du code de procédure pénale ;

du code de l’organisation judiciaire.

Seule une justice impartiale et un contrôle d’Etat performant pourront nous garantir un service public de qualité et nous aider efficacement à lutter contre la corruption et autres antivaleurs.

C’est en cela qu’il nous faut encourager toutes les opérations de vérification prévues ou menées dans les structures de l’Etat.

A titre d’illustration, le recensement biométrique des étudiants inscrits dans les universités publiques à Brazzaville a permis de constater que l’Etat ne devrait décaisser que 3 milliards de francs CFA par an au lieu de 9 milliards exigés pour le paiement des bourses.

Est-ce à croire que 6 milliards de francs CFA se dissipent chaque année sans jamais laisser de traces ?

En outre, les enquêtes diligentées dans certains établissements à budget de transfert ont révélé des écarts considérables entre les ressources financières sollicitées et les coûts réels des charges à couvrir, causant de la sorte un grave préjudice à l’Etat.

Enfin, les contrôles organisés dans la fonction publique permettent souvent de débusquer de nombreux faussaires et autres agents fictifs.

L’assainissement régulier des fichiers des personnels civils de l’Etat devrait, entre autres, contribuer à l’intégration des jeunes dans les administrations et les services publics.

L’on peut se féliciter, à juste titre, des efforts continus du gouvernement en matière d’emploi des jeunes. Ainsi, de 2021 à ce jour, 25.000 jeunes congolais ont été intégrés dans la fonction publique.

Cet effort remarquable se poursuit avec le recrutement de 10.000 nouveaux agents civils de l’Etat, au titre de la campagne de recrutement 2024.

Dans ce même élan, le processus de digitalisation de la fonction publique en cours connaitra son apogée avec la mise en œuvre, courant 2025, de la gestion automatique de la carrière des agents civils de l’Etat, à travers le système intégré de gestion des ressources humaines de l’Etat, prélude au lancement de la retraite automatique des agents civils de l’Etat, pour compter de janvier 2026.

Dans le domaine du travail, deux réformes majeures ont été initiées, réformes qui visent respectivement :

le relèvement de l’âge d’admission à la retraite pour les travailleurs relevant du code du travail, dans le but de les aligner sur ceux du secteur public ;

le relèvement du salaire minimum interprofessionnel garanti ou SMIG qui passera de 50.400 francs CFA à 70.400 francs CFA.

Ces deux réformes sont l’expression de l’équité et de la justice sociale.

En effet, il était temps que des correctifs soient apportés à ces inégalités sociales. La justice sociale, notre crédo, doit continuer à guider nos actions !

En ce qui concerne la sécurité sociale, il y a un an, J’affirmais, devant votre auguste Congrès, notre détermination à doter le pays des leviers nécessaires au bien-être de son peuple.

J’avais instruit le gouvernement d’accélérer la mise en place de la Caisse d’assurance maladie universelle, pour répondre efficacement aux attentes légitimes des populations en matière d’offre de soins de qualité.

Aujourd’hui, avec l’installation de ses organes de gouvernance, la couverture santé à travers la Caisse d’assurance maladie universelle est à notre portée. 2025 est à jamais l’année ultime de lancement de l’assurance maladie universelle en République du Congo.

Dans cette perspective, J’enjoins le gouvernement de tout mettre en œuvre pour accompagner l’implémentation de la Caisse d’assurance maladie universelle.

Cette action témoigne de notre idéal pour une solidarité nationale plus active et plus inclusive, pour une équité plus renforcée et une justice sociale plus agissante, aux fins de protéger toutes les couches sociales de notre pays contre les risques et les aléas inhérents à la vie. Je demande au gouvernement d’œuvrer au renforcement des capacités d’accueil et de prise en charge des patients, par l’achèvement des travaux de construction des hôpitaux généraux et leur dotation en plateaux techniques performants.

Les hôpitaux généraux de Sibiti et de Ouesso, dans les départements de la Lékoumou et de la Sangha, ont atteint la phase de finalisation des travaux.

En 2025, seront lancés les travaux d’achèvement des hôpitaux généraux d’Impfondo et de Kinkala, dans les départements de la Likouala et du Pool.

En matière de solidarité et d’action humanitaire, Je voudrais saluer la réactivité de nos services d’assistance d’urgence et de prise en charge des populations affectées par des calamités naturelles.

L’efficacité de leurs interventions dans les zones sinistrées dénote d’une grande expérience qu’il nous faut capitaliser.

Monsieur le Président du Congrès ;

Mes chers compatriotes ;

Outil de socialisation de premier plan, l’école reste l’un des principaux creusets de l’avenir de notre société.

Les états généraux de l’éducation, de la formation et de la recherche, qui ont rendu leurs conclusions en janvier 2024, ont abouti à l’identification d’un ensemble de réformes prioritaires auxquelles le gouvernement doit s’atteler.

La tenue de ces assises a permis au pays de bénéficier d’importants financements de la part du Partenariat mondial de l’éducation, dédiés à l’amélioration de la qualité des apprentissages et des enseignements. Pour améliorer l’offre de l’enseignement supérieur, Nous avons procédé à la pose de la première pierre de l’université de Loango, dans le département du Kouilou. Les travaux de construction se réalisent conformément à l’agenda et au cahier de charges convenus.

Pour sa part, le département de l’enseignement technique et professionnel, tout en se préoccupant d’accroitre la capacité d’accueil des établissements et des centres de formation sous tutelle, s’active à résorber le déficit en personnel.

S’agissant du numérique, l’extension régulière des réseaux de connectivité réduit le déficit constaté naguère dans le pays.

En 2024, les investissements réalisés pourront permettre la connexion de 44 localités au réseau de communication mobile ainsi que la connectivité internet à très haut débit des administrations publiques.

Les travaux de la troisième phase du projet « couverture nationale en télécommunications en fibre optique, couplée au lancement du réseau mobile de la 4ème génération (4G) par la société Congo Télécom » viennent de démarrer.

Dans le même sens, Nous avons procédé, le 21 novembre 2024, à l’inauguration de la 5G avec MTN-CONGO, contribuant ainsi à réduire la fracture numérique dans le pays et à favoriser la digitalisation des opérateurs économiques.

La construction du Centre national de données se poursuit aussi de manière encourageante avec le concours de la Banque africaine de développement.

Enfin, pour être plus complet sur ce secteur, J’instruis le gouvernement d’accélérer les travaux de la plateforme de gouvernance électronique, en vue de la disponibilité des services citoyens en ligne et l’interconnexion des Ministères.

Il s’agit d’améliorer les procédures administratives au sein des services publics, en même temps qu’il faut intensifier la formation en compétences numériques.

Tous ces projets, porteurs de nouveaux métiers dans le domaine du numérique, ouvrent des opportunités d’emploi et d’auto-emploi pour les jeunes.

Monsieur le Président du Congrès ;

Mes chers compatriotes ;

Aucun pays ne peut aller au développement sans équipements de base. Malgré le contexte économique préoccupant, Nous restons fidèles à ce postulat, s’agissant des infrastructures routières et portuaires, des moyens de transport, du numérique et de la desserte en électricité et en eau potable.

Nos efforts ont porté sur les projets ci-après, en vue d’améliorer la mobilité et les échanges de biens et de personnes sur le territoire national, en lien avec la dynamique régionale enclenchée par la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale.

En termes d’infrastructures routières, l’on peut évoquer :

l’aménagement et le bitumage des routes Ouesso-Pokola intégrant le corridor 13 et Dolisie-Kibangou vers Ndendé Doussala à la frontière du Gabon, avec l’appui financier de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale ;

l’aménagement et le bitumage de la route Boundji-Ewo ;

les travaux d’ouverture et d’aménagement de la boucle du Kouilou et la réhabilitation du pont de Sounda.

Il s’agit également :

de la mise en œuvre d’un programme d’entretien routier sur toute l’étendue du territoire national, notamment sur la route nationale n° 7 Loudima-Sibiti dans les départements de la Bouenza et de la Lékoumou ;

de la réhabilitation de la route Ombele-Okonda-olingossayo-Moundzeli et la bretelle Olingossayo-Pamba-Boua dans le département de la Cuvette ;

de la réalisation du cantonnage villageois sur la route nationale n° 2 sur les tronçons Léfini-Etsouali, Gamboma-Inkouélé dans le département des Plateaux.

Ce programme va se poursuivre avec la construction imminente d’ouvrages sur la Noumbi, la Libenga, la Motaba et le Niari.

Au plan des transports, la capacité de traction de la société de « Chemin de fer Congo – Océan » s’est renforcée avec l’acquisition de quatre locomotives et la relance des activités sur la ligne Mbinda- Dolisie, dans le département du Niari.

A ce sujet, Je demande au gouvernement d’actualiser les études faites sur l’écartement des rails et la réhabilitation de la ligne dans les tunnels, en vue de sa modernisation et de son arrimage aux standards internationaux.

Quant au port de Pointe-Noire, les travaux de construction du quai multifonctions rendent possible, à présent, l’accostage de navires porte-conteneurs de grand format.

Soulignons la reprise du trafic fluvial Brazzaville - Oyo, grâce à la mise en concession des activités d’exploitation et de maintenance des installations portuaires de cette localité.

Afin de soutenir les activités de transport grâce à une mise à disposition régulière des carburants, J’enjoins le gouvernement de trouver, dans les meilleurs délais, les voies et moyens pour accélérer l’implantation de la nouvelle raffinerie, avec le concours de la société chinoise «Atlantic Pétrochimie».

Les demandes d’indemnisation émises par les propriétaires terriens, à la suite des expropriations annoncées, ne doivent pas constituer des points bloquants de cet important projet.

J’invite chaque requérant à faire preuve de patriotisme, afin que démarrent les travaux de construction de cette nouvelle raffinerie.

Dans cet ordre, le souci d’impulser une dynamique plus soutenue à l’industrie minière amène à interpeler les acteurs engagés dans ce secteur largement animé par des opérateurs étrangers.

Il est temps, pour notre secteur minier, d’émarger en bonne place parmi les principaux pourvoyeurs de la bourse de l’Etat et de contribuer aux recettes budgétaires.

Monsieur le Président du Congrès ;

Mes chers compatriotes ;

S’agissant de la fourniture d’électricité, notamment à Brazzaville et Pointe-Noire, vos cris de cœur me sont parvenus et Je n’en suis pas resté insensible.

Tout autant que vous, ma voix s’élève contre les récents actes d’incivisme perpétrés sur les installations de transport d’électricité, entre les localités de N’Tsielampo et de Mindouli.

Ces actes criminels ont plongé Brazzaville dans le noir, 25 jours durant, occasionnant des manques à gagner de plus de 3 milliards 500 millions de francs CFA, en termes d’électricité non distribuée à Brazzaville suite au sabotage du réseau de transport.

Il nous faut aussi inclure les pertes financières enregistrées par plusieurs opérateurs économiques, sans oublier les préjudices subis par des milliers de ménages.

En matière de production électrique, les investissements réalisés permettent de couvrir nos besoins actuels, le goulot d’étranglement étant la vétusté des réseaux de transport et de distribution.

La solution définitive réside dans la mise à niveau des réseaux de transport et de distribution pour tenir compte de la forte demande de nos principales villes.

Nous soulignons aussi que le tarissement conjoncturel de nos ressources financières n’a pas freiné l’élan de poursuivre l’électrification rurale.

Au cours de cette année, quelques localités ont été connectées au boulevard énergétique. Il s’agit, entre autres :

de Madingo-Kayes, Bas-Kouilou, Hinda, Mengo, Makola, Mbondi, Yanga dans le département du Kouilou ;

de N’koua dans le département des Plateaux ;

de Bokombo, Lipounou, Emboungou, Elondji, Ongondza, Tombo, Isseret, Obongui, Okia dans le département de la Cuvette.

Les villes d’Ewo et de Mossaka ainsi que la zone industrielle de Maloukou se verront raccordées au réseau de transport, dans les tout prochains mois.

Ces localités seront alimentées à la faveur de la reprise des travaux de construction des lignes haute tension 110 kilovolts Boundji – Ewo et Oyo – Mossaka ainsi que celle de la ligne très haute tension 220 kilovolts à double terne en dérivation sur la ligne 220 kilovolts Ngo – Djiri.

Le gouvernement doit s’employer à soutenir le rythme d’exécution desdits chantiers.

Pour ce qui est de la desserte en eau potable dans nos grandes villes, le constat est presque le même que celui dans le secteur de l’électricité.

Je comprends votre insatisfaction à ce sujet, l’eau étant la vie.

Dans l’entretemps et sur mes instructions, le gouvernement a, pour ce qui est de Brazzaville, démarré le projet « Station eau pratique » dont un prototype vient d’être installé sur le site du château d’eau du boulevard Alfred Raoul, en vue de résorber la lancinante question de la desserte en eau potable du quartier Plateau des 15 ans.

Ce système autonome, qui vise à apporter une réponse à la fourniture en eau potable dans une zone bien circonscrite, possédant un réseau de distribution, s’étendra dans d’autres arrondissements de Brazzaville et de Pointe-Noire.

Le gouvernement s’active également à finaliser la réalisation et/ou l’actualisation des études pour le renforcement des systèmes d’alimentation en eau potable des casernes de la ville de Brazzaville, dans les districts d’Ollombo, Boundji, Gamboma, Mouyondzi, Bouansa, Loutété et Yaya.

Cependant, Je dois tout aussi rappeler que le projet « Eau pour tous » avait déjà réalisé 2.865 forages sur les 4.853 convenus.

Malheureusement, moins de cinq ans après son lancement, plus de 2.300 forages, soit près de 80% de forages construits ont été vandalisés par des compatriotes indélicats.

Les vols de panneaux solaires, de cuves d’eau, d’électropompes, la destruction des structures métalliques ont eu raison de ce projet fort bien accueilli par nos concitoyens. 2.300 forages détruits correspondent à un coût de 91 milliards de francs CFA qui ont été dissipés.

Où étaient et où sont les dirigeants de l’administration déconcentrée et décentralisée, en l’occurrence les préfets, les présidents des conseils, les sous-préfets, les maires, les élus locaux, les chefs de villages ?

Où étaient-ils donc lorsque s’accomplissaient tous ces forfaits criminels ?

Tout cela ne s’est pas passé en un jour.

Enfin, disons que, dans le cadre de la coopération avec l’Italie, le « Plan MATTEI pour l’Afrique », projet de renforcement et d’amélioration de l’alimentation en eau potable des villes de Brazzaville et Pointe-Noire, étendu à d’autres localités, permettra à 3 millions de nos compatriotes d’avoir accès à ce service vital.

Dans le même ordre, l’adoption du code de l’urbanisme, qui par ailleurs doit être vulgarisé, notamment dans les grandes villes de Brazzaville et Pointe-Noire, devrait permettre de matérialiser le projet de lutte contre l’auto-construction informelle et la réduction des zones vulnérables en milieu urbain.

Les changements climatiques exposent nos agglomérations à des catastrophes naturelles.

C’est pourquoi, les projets de résilience urbaine de Brazzaville et Pointe-Noire doivent aller à leur terme.

J’encourage nos populations à observer et à tenir compte des normes en vigueur en matière de construction, afin de disposer d’un habitat viable.

Monsieur le Président du Congrès ;

Mes chers compatriotes ;

Pour être suffisamment exhaustif, permettez-Moi d’évoquer les réformes engagées par notre pays sur le plan économique et financier.

Bien qu’à un niveau encore élevé, la dette extérieure du Congo amorce une tendance à la baisse.

Le plan national d’optimisation de la trésorerie, en cours d’exécution par le gouvernement, annonce des perspectives de redressement et renforce notre résilience.

Les tensions inflationnistes amorcent une décélération de 5,3% en 2023 à 4% à l’heure actuelle. La reprise économique se poursuit grâce à une croissance hors pétrole soutenue ainsi qu’à la mise en œuvre des réformes.

Le gouvernement, qui s’attèle à conduire les ajustements nécessaires pour rétablir le dynamisme de notre économie, table sur une croissance de 3,3% en 2024 et 3,8% en 2025.

L’issue fructueuse, en janvier et juillet 2024, des quatrième et cinquième revues du Programme soutenu par la Facilité élargie de crédit avec le Fonds monétaire international, concourt au rétablissement progressif de la confiance et de notre crédibilité auprès des institutions financières internationales.

J’appelle le gouvernement à se mobiliser efficacement et à ne ménager aucun effort pour que l’ultime étape de la sixième revue soit franchie avec succès.

Les réformes audacieuses des finances publiques déjà amorcées dans l’exécution du Programme économique et financier, au titre de la facilité élargie de crédit du FMI et que Nous menons avec détermination, ont pour objectif global de relancer l’économie nationale.

Elles obéissent à notre volonté de lever davantage de ressources pour répondre aux défis du développement.

Ces réformes visent essentiellement :

-la rationalisation de l’Etat à travers une politique budgétaire optimisée et hissée au niveau des meilleurs standards en la matière permettant notamment de dégager des espaces budgétaires essentiels à des investissements ciblés ;

-l’amélioration de la gouvernance publique qui consacre et renforce les principes de transparence, de responsabilité, de redevabilité, de suivi-évaluation ;

-la maximisation des recettes intérieures afin qu’elles contribuent, de manière plus significative, au financement du budget de l’Etat ;

l’élaboration et l’exécution du budget de l’Etat dans la perspective d’un système intégré qui permet une gestion totalement digitalisée de la chaîne de la dépense.

Sur la mobilisation des ressources, J’instruis le gouvernement de mener à terme les chantiers d’informatisation, de digitalisation des régies financières pour optimiser toutes les procédures de collecte des recettes publiques.

A compter du 1er janvier 2025, les paiements, au profit de l’Etat et de ses entités publiques, devront se faire par des moyens sécurisés, garantissant leur traçabilité et leur centralisation au niveau du Trésor public.

Comme l’on peut s’en rendre compte, les présentes mesures sont destinées à favoriser le rétablissement de nos équilibres économiques et financiers.

Face à une telle perspective, c’est ici le lieu d’appeler l’attention de certains de nos compatriotes qui, du fait des difficultés conjoncturelles rencontrées, se sont engagés dans des grèves anarchiques mettant en péril leurs entreprises ou leurs administrations.

J’invite les uns et les autres à préserver l’outil de travail, comme le recommande le Bureau international du travail aux termes des dispositions pertinentes y afférentes.

La même exhortation est faite aux agents de l’Etat, particulièrement ceux évoluant dans les établissements à budget de transfert et qui, face aux mêmes difficultés temporaires que connait le pays, trahissent leur éthique et le sens du devoir en initiant ou en favorisant des grèves à répétition.

Seul le dialogue constructif et fécond peut permettre de trouver les compromis utiles et sauvegarder l’outil de travail.

J’appelle au dialogue toutes les parties impliquées dans les conflits professionnels.

Rappelons, pour l’Histoire, que les grèves intempestives menées en 1990 avaient conduit au déclin de pans entiers de l’économie nationale et entrainé la disparition de plusieurs entreprises.

Cette situation avait mis au chômage de nombreux travailleurs qui se sont retrouvés, par la suite, dans une grande précarité.

Comme l’enseigne un dicton de chez nous, « il est toujours préférable de gagner un peu tout le temps que tout en peu de temps ».

Je voudrais à présent m’adresser aux compatriotes qui ont servi l’Etat toute leur vie durant et aujourd’hui à la retraite, aux étudiants, notamment ceux en formation à l’étranger, ainsi qu’aux autres catégories de personnel.

Les contraintes résultant de l’absence de marges budgétaires n’ont pas permis au gouvernement de faire régulièrement face à ses engagements vous concernant.

Rassurez-vous que les traitements impayés, qui demeurent des créances sur l’Etat, seront progressivement soldés en fonction de nos disponibilités financières.

Les mesures qui sont prises par le gouvernement concourent au redressement de nos finances afin, entre autres, de résorber progressivement les arriérés de paiements accumulés.

Monsieur le Président du Congrès ;

Mes chers compatriotes ;

Loin de tout avant-gardisme, le Congo s’est toujours placé dans les positions avancées sur les questions mondiales majeures, dominées aujourd’hui par la lutte contre les changements climatiques.

Conscient de ce que le salut de l’humanité résidait dans la préservation et la densification de la forêt, Nous avons institué, depuis 40 ans, la Journée nationale de l’arbre, par loi n° 062/84 du 11 novembre 1984.

Au terme de cette loi, chaque année à cette date, tout congolais a l’obligation de planter au-moins un arbre d’essence fruitière ou forestière.

C’est ainsi que nous avons organisé ici à Brazzaville, en octobre 2023, le Sommet des trois plus grands bassins forestiers du monde et, en juillet 2024, la première Conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement.

Nous avons mis, à la disposition de la Commission Climat pour le Bassin du Congo, un siège doté d’une chaine de radio et de télévision qui n’attend qu’à être mise en service.

Ces avancées confirment notre ferme volonté de jouer pleinement notre partition dans la préservation de l’environnement.

Nous venons de Bakou, en Azerbaïdjan, où Nous avons plaidé en faveur de la reconnaissance, par la communauté internationale, et l’adoption par l’Assemblée générale des Nations Unies de la Résolution sur « la Décennie mondiale sur l’afforestation et le reboisement ».

Au cours de cette 29ème Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, Nous avons tenu une réunion du « Club des 15 » sur le thème : « Mesurer la richesse verte des nations : capital naturel et productivité économique en Afrique ».

Emanation de l’Union africaine, le « Club des 15 » est en charge de diriger, en synergie avec la Banque africaine de développement, la recherche et le plaidoyer sur la valorisation du capital naturel de l’Afrique et de son potentiel dans l’appréciation des richesses de nos pays, pour qu’elles soient évaluées dans le PIB des Etats.

Les écosystèmes, qui font la fierté de notre pays avec des aires bien protégées en milieu forestier et marin, attirent de plus en plus de touristes.

Les travaux de reconstitution de la Baie de Loango avec la construction du musée de la mémoire et de l’esclavage, la construction du pont sur la Noumbi et l’ouverture des voies conduisant aux parcs de Concouaty et d’Odzala-Kokoua, doivent être accélérés.

Monsieur le Président du Congrès ;

Mes chers compatriotes ;

Le Congo est un pays ouvert à la coopération avec tous ceux qui acceptent de nous accompagner dans notre marche vers le développement, sur la base du respect mutuel et de notre souveraineté. Nos préoccupations sont connues.

Cela nous permet de recourir aux partenariats public - privé qui donnent la possibilité, aux organismes étatiques, de lancer des projets conséquents sans avoir nécessairement d’importantes capacités d’emprunt, grâce à des financements privés.

Les partenariats public – privé permettent de profiter des innovations, de l’efficacité et du savoir-faire des opérateurs.

Les enjeux liés à la décarbonisation de l’économie et à la transition énergétique impliquent une capacité d’investissement que les organismes étatiques pourront trouver dans les partenariats public – privé.

Dans ce cadre, le gouvernement est instruit et doit identifier les projets à relancer en mode partenariat public – privé et en faire la promotion auprès des pays en mesure d’en assurer, avec nous, leur réalisation.

C’est en cela que Je salue la signature récente, avec la société PROMOTHÉE de la Fédération de Russie, de l’accord relatif à la construction de l’oléoduc Pointe-Noire – Loutété – Maloukou-Tréchot.

Les visites de travail effectuées en Azerbaïdjan en avril 2024, en Russie en juin 2024 et au Kazakhstan en août 2024 ont abouti à la signature de plusieurs accords de coopération dans divers domaines.

Lors de notre visite d’Etat effectuée en septembre 2024 en Chine, nos relations de coopération se sont renforcées avec la signature de 15 accords, illustrant ainsi l’excellence du partenariat stratégique global entre les deux pays.

Depuis la 9ème session du Forum sur la coopération sino-africaine, en septembre 2024, notre pays assure la co-présidence de cet important instrument de partenariat entre l’Afrique et la Chine.

Avec optimisme et détermination, Nous nous mobilisons pour que notre mandat à la tête de cet organisme, au cours des trois prochaines années, soit couronné de succès.

Cette marque de confiance honore notre pays et Nous nous engageons à accomplir cette mission en toute responsabilité.

Sur le plan diplomatique, notre action a été caractérisée par une intense activité, régie par les principes fondamentaux de notre politique étrangère, à savoir :

-la recherche de la paix, de la sécurité et de la stabilité ;

-la solidarité, le bon voisinage et la coopération mutuellement avantageuse ;

-l’intégration sous régionale et régionale ;

-l’attachement aux idéaux de l’Union africaine et des Nations Unies.

La République Congo, qui dirige le Comité de Haut niveau de l’Union africaine sur la Libye, demeure engagée dans la recherche d’une solution définitive à cette crise dont le lourd tribut est assumé par le peuple libyen.

Nos efforts en faveur de cette cause de la paix ont porté, une fois de plus, sur la nécessité de relancer le dialogue entre les principaux acteurs libyens.

Dans cette dynamique, une délégation de l’Union africaine, conduite par le Président en exercice, a séjourné du 10 au 12 octobre 2024 à Tripoli, pour présenter la nouvelle proposition de sortie de crise aux principaux acteurs libyens.

Aussi, voudrais-Je réaffirmer notre engagement à poursuivre nos efforts de facilitation en Libye dans le cadre du mandat de l’Union africaine.

La situation de crise à l’Est de la République Démocratique du Congo continue de nous préoccuper.

A ce titre, nous soutenons les efforts du Président de la République d’Angola et Médiateur de l’Union africaine à travers le Processus de Luanda.

Notre pays salue les différentes rencontres entre les autorités de la République Démocratique du Congo et de la République du Rwanda. Pour renforcer nos relations de bon voisinage, Nous portons une attention particulière à la gestion concertée de la question des frontières avec les pays limitrophes.

Celle-ci s’est traduite par la tenue des commissions techniques mixtes en la matière avec respectivement la République Gabonaise en mai 2024, la République du Cameroun du 19 août au 02 septembre 2024 à Souanké et la République Démocratique du Congo, du 29 septembre au 1er octobre 2024 à Kinshasa.

L’intégration régionale et sous régionale constitue un volet important de notre action diplomatique, ce qui justifie notre participation à la 37ème Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine, tenue en février 2024 à Addis-Abeba, à l’issue de laquelle notre pays a été élu à la Vice-présidence de l’Union africaine.

Nous avons également pris part à la 6ème réunion annuelle de Coordination entre le Bureau de l’Union africaine, les communautés économiques régionales et les mécanismes régionaux, le 21 juillet à Accra, au Ghana.

Nous avons participé aux 24ème et 25ème sessions ordinaires de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), tenues à Malabo, respectivement le 23 mars et le 18 octobre 2024.

Enfin, les mêmes motivations de paix, de solidarité, de justice et d’équité ont sous-tendu la présence de notre pays :

à la 79ème session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies en septembre 2024 ;

au sommet de la Francophonie, les 04 et 05 octobre 2024, à Paris, en France ;

au 16ème sommet des BRICS+, du 22 au 24 octobre 2024 à Kazan, en Russie.

A tous ces grands rendez-vous, la République du Congo a porté sa voix sur les sujets de préoccupation partagés par la communauté internationale.

Peuple congolais !

« Le vent, quelle que soit sa violence, ne peut pas tordre les rayons du soleil ».

« La pluie, quelle que soit sa force, peut mouiller la panthère, mais n’efface pas les taches de sa robe ».

Je rappelle cette sagesse de nos Anciens pour magnifier ta résilience qui t’a toujours permis des sursauts face à la difficulté, résilience qui renouvelle, encore aujourd’hui, la plénitude de ta capacité intrinsèque à assumer ton destin, dans l’optimisme et l’espérance.

Je sublime ton courage et ta détermination à affronter l’épreuve pour aller vers le mieux-être. Je t’invite à t’élever toujours par le travail, l’effort persévérant et à avoir confiance en ton avenir.

Peu à peu, la météo s’améliore, mettant ainsi en évidence les éclaircis favorisant le passage des rayons salvateurs du soleil de l’espoir et de l’espérance.

Galvanisés par l’honneur et la fierté d’être congolais, poursuivons ensemble notre marche vers le développement, en chantant haut et fort notre belle devise : UNITÉ – TRAVAL – PROGRÈS.

Vive la République !

Vive le Congo !

Je vous remercie.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-11-28 14:22:24

Afrique – Santé : Le docteur Faustine Englebert Ndugulile élu en août à la tête de l’OMS Afro décède avant son entrée en fonction

Le docteur Faustine Englebert Ndugulile, récemment élu Directeur de l’Organisation mondiale de la santé pour l’Afrique, est subitement décédé en Inde. Cet ancien vice-ministre tanzanien de la Santé avait reçu ce prestigieux titre en août 2024, mais il s’est éteint deux mois avant de pouvoir occuper son poste, prévu pour février 2025.

Le décès de Dr. Ndugulile, survenu dans la nuit de mardi 26 à mercredi 27 novembre 2024, a été confirmé par la présidente du parlement tanzanien. Elle a précisé que le médecin était en traitement médical au moment du drame.

Élu directeur régional de l’OMS-Afro lors de la 74e session du Comité régional de la structure en août dernier dans la capitale congolaise, le Dr Faustine Englebert Ndugulile n’y reviendra plus pour être installé dans ses fonctions.

La structure continentale chargée de la santé devrait donc s’appuyer sur ses textes pour la suite à donner à cette tragique situation en vue de la succession de l’illustre disparu.

Avant son élection à la tête de l’OMS-Afrique, le Dr Faustine Englebert Ndugulile qui est décédé à 55 ans, car né en 1969 en Tanzanie, avait assumé, entre autres, les fonctions de ministre des Technologies de l’information et de la Communication de décembre 2020 à septembre 2021. Puis vice-ministre de la Santé, du Développement local, de la Parité des aînés et des enfants d’octobre 2017 à mai 2020.

Sa disparition avant le début de son mandat crée une onde de choc dans la sphère internationale, où il était attendu pour son expertise et son engagement. Les circonstances exactes de son décès restent toutefois à éclaircir.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-11-28 12:57:26

La congolisation des activités commerciales : Le gouvernement peine à rendre aux Congolais ce qui est destiné aux Congolais et aux étrangers, ce qui l’est

Les causes du chômage chez les jeunes au Congo-Brazzaville sont nombreuses. Mais l’une d’entre elles réside dans le manque d’adaptabilité à un environnement changeant et surtout l’absence d’appropriation des petits métiers, véritables gisements de richesses, jusque-là dévolus aux expatriés (commerce de détail à l’étalage, fabrique de pains, distribution de pain, transport urbain ou routier, cliniques et cabinets médicaux, établissements privés d’enseignement, officines pharmaceutiques…).

Afin de résorber le chômage qui étrangle les jeunes congolais, le Président de la République, Denis Sassou-N’Guesso s’est toujours positionné en réformateur. En chantre du changement de mentalité, il a maintes fois appelé la jeunesse congolaise, à une profonde remise en cause. Une prise de conscience que la congolisation de l’économie, passe par l’appropriation des petits métiers jusque-là dévolus aux expatriés.

Mais, force est de constater aujourd’hui, que dans les grandes agglomérations du pays, et dans le domaine des transports en communs par exemple, plusieurs chauffeurs de taxis-bus sont des expatriés, au mépris de la Note Circulaire du 19 janvier 2024, signée par le ministre d’Etat, ministre du Commerce, des Approvisionnements et de la Consommation, Alphonse Claude N’Silou.

« Il est tout à fait normal que l’on nourrisse d’abord ses propres enfants avant de penser à ceux du prochain », disait un politique africain.

Mais pourquoi le gouvernement tarde et peine à appliquer cette Note Circulaire interdisant aux expatriés l’exercice d’activités réservées aux nationaux ?

La « congolisation des emplois » n’est pas une invention de la République du Congo ou de son gouvernement. Chaque pays conçoit et entérine ses mécanismes.

C’est notamment le cas de « l’ivoirisation des emplois » en Côte-d’Ivoire ou de la « sénégalisation des emplois » au Sénégal.

Il s’agit donc d’un choix, voire d’une volonté de politique nationale.

Pour le gouvernement, les Congolais restent prioritaires. Rendre aux Congolais ce qui est destiné aux Congolais et aux étrangers, ce qui l’est.

Exploration du potentiel des petits métiers comme double solution face au chômage des jeunes et au dérèglement climatique, il est loisible de développer ici une vision novatrice où l’économie verte et l’insertion professionnelle se conjuguent harmonieusement.

De la végétalisation urbaine à la gestion des déchets, en passant par l’agriculture durable, ces activités, soutenues par l’intelligence artificielle, peuvent transformer les défis environnementaux en opportunités de croissance et d’emploi pour la jeunesse congolaise.

Prenons, par exemple, la végétalisation des villes congolaises pour lutter contre les îlots de chaleur urbains, un enjeu particulièrement crucial pour Brazzaville, qui abrite plus de 60 % de la population congolaise. Ces activités, qui peuvent être menées à petite échelle par des jeunes congolais formés et soutenus, contribuent à la réduction des températures urbaines, à l’amélioration de la qualité de l’air, et à la création d’espaces de vie plus agréables. Elles génèrent également des emplois verts pour la jeunesse et s’inscrivent dans la vision du Chef de l’Etat de transformer nos secteurs traditionnels.

Le recyclage et la gestion des déchets, deux secteurs en pleine expansion, répondent également à l’appel du Président de la République pour une économie plus durable. Ces métiers permettent de réduire notre empreinte écologique tout en créant des opportunités d’emploi pour les jeunes. L’introduction de l’intelligence artificielle dans ces domaines pourrait encore démultiplier leur impact, en optimisant le tri, le recyclage et la réutilisation des matériaux de manière plus efficace.

La vision de Denis Sassou-N’Guesso, qui appelle à des mutations ambitieuses dans des secteurs comme l’agriculture, le bois, l’énergie, et les mines, peut être élargie pour inclure une perspective environnementale. En intégrant les petits métiers de l’environnement dans ces secteurs, nous pouvons catalyser une économie verte qui répond à la fois aux besoins immédiats de création d’emplois et aux impératifs de durabilité.

La transformation des petits métiers en moteurs du développement durable ne se limite pas à la simple création d’emplois. Elle implique également un changement radical des mentalités, où chaque jeune congolais, en cette année dédiée à la jeunesse, est encouragé à voir son rôle dans la protection de notre environnement et dans la lutte contre le changement climatique. Cela signifie que ces métiers doivent être valorisés, soutenus par des politiques publiques adéquates, et intégrés dans une vision globale de développement national.

En conclusion, les petits métiers, lorsqu’ils sont orientés vers l’environnement et l’adaptation, représentent une réponse stratégique aux défis économiques et climatiques du Congo-Brazzaville.

En suivant la voie tracée par le Président de la République, nous pouvons non seulement résorber le chômage des jeunes, mais aussi préparer notre nation à un avenir où le développement durable n’est plus une option, mais une nécessité.

En soutenant ces métiers, nous renforçons la résilience de notre pays et construisons un Congo plus prospère et plus respectueux de son environnement.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-11-28 11:57:56

Brazzaville : La population du quartier Ngambio à Mfilou face à la menace grandissante de l’ensablement

Le quartier Ngambio à Mfilou, dans le septième arrondissement de Brazzaville, affronte depuis plusieurs mois la menace grandissante de l'ensablement. Ce phénomène inflige un verdict sévère à l’environnement physique et à la vie socio-économique de la population. Une situation d’extrême urgence par rapport à la gravité dans l’interruption du trafic routier, les dégâts matériels dans les boutiques et magasins, la perte des biens, la pollution et nuisance dans le milieu de vie.

Le tronçon Ngamaba, partant du marché Ngambio, au rond-point Mouhoumi, se trouve dans un état piteux. Le goudron a disparu pour céder au sable qui a recouvert la chaussée, empêchant les véhicules de circuler librement à cause de la voie rétrécie.

Les moyens de transports en commun et autres véhicules des particuliers sont soumis à un exercice très rude. Il est question pour ces usagers de faire montre de patience et de stratégies pour traverser cette zone, par peur de s’embourber.

"Je suis témoin de l'événement.Tous les jours, j'utilise ce tronçon pour aller au boulot. C'est vraiment un calvaire", nous a confié Ghyl au volant de son véhicule.

Pour permettre à la population de circuler, quelques personnes tentent d’enlever le sable pour l’emporter dans les chantiers de construction.

La tombée de la pluie devient une source d’inquiétude et de malheurs pour les habitants à cause des dégâts causés par les coulées de sable et le ruissèlement des eaux.

Un adage bien connu de chez nous dit : « Après la pluie, c’est le beau temps ». Cette maxime ne semble forcément pas le cas chez tout le monde. Et c’est sûr, la population de Mfilou ne dira pas le contraire !

En juin 2018, une brusque poussée d’érosion a causé une catastrophe au quartier Ngambio à Mfilou.

Des centaines de maisons se sont effondrées.

Une situation qui a plongé les habitants dans le désarroi et la constellation. Les rescapés expliquent cette hécatombe par la non canalisation adéquate des eaux venant en amont de l’école primaire Itsali de Sadelmi et celles venant du village Ntsouélé, dans le département du Pool.

Entre-temps, les populations sinistrées, encore traumatisées par le choc du drame attendent impatiemment l’intervention des pouvoirs publics.

Face à l’ampleur du phénomène, la population attend de l’Etat une intervention urgente sans laquelle ce quartier sera rayé de la carte de Brazzaville.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-11-28 10:01:18

Université Marien Ngouabi : Nullement cette année académique ne pourrait être blanche (Thierry Moungalla)

Dans sa traditionnelle ’’Quinzaine du Gouvernement’’, le ministre de la Communication et des Médias, Porte-parole du Gouvernement, Thierry Lézin Moungalla, a donné une conférence de presse, le lundi 25 novembre 2024 à  Brazzaville dans son Cabinet, devant la presse nationale et internationale. L'occasion était tout indiqué pour éclairer a lanterne des Congolais sur quelques questions brûlantes d'actualité. Il a notamment évoqué entre autres : la situation persistance de pénurie de carburant, notamment à Brazzaville ; de la grève continue à l'université Marien Ngouabi ; de la venue de la 5 G et de l'accord signé à la COP 29 et autres sujets de l'heure.

En effet, à l’occasion de cette Quinzaine du Gouvernement, le porte-parole du Gouvernement a apporté quelques éléments de réponses aux questions restées en suspens lors de la précédente Quinzaine.

S’agissant de la pénurie récurrente du carburant, le ministre Moungalla, a répondu en utilisant l’argumentaire évoqué par le ministre des hydrocarbure, Bruno Jean-Richard Itoua, lors de la dernière séance des questions orales avec débats du gouvernement au Sénat. « Il a rappelé que la loi du 19 octobre 2020, organisant les activités du secteur pétrolier aval, accorde la primauté à la production des carburants à notre raffinerie nationale, la Coraf, pour l’approvisionnement du marché national en complément. En principe, les importations du carburant ne viennent qu’en appoint de la production nationale. C’est la Société Nationales des Pétroles du Congo (SNPC), qui doit assurer l’approvisionnement du pays en carburant. Il peut arriver cependant, que l’approvisionnement soit assuré par des sociétés agréés de distribution et de commercialisation des produits pétroliers finis, qui importent pour alimenter leurs propres réseaux de distribution. Notre raffinerie nationale, la Coraf fournissait jusque-là, en moyenne, avant l’actuelle période de pénurie, 10.000 tonnes de super carburant, soit 5 jours de consommation, équivalent à 53% du besoin mensuel de consommation nationale ; 24.000 tonnes de gas-oil étaient disponibles, soit 24 jours de consommation, équivalant à 80% de consommation nationale. Ça s’étaient des chiffres avant que nous ne connaissions la crise que nous subissons actuellement. Il faut noter que la Coraf est confrontée à 3 défis majeurs : premièrement, pour des raisons techniques, elle produit en majorité du fioul-oil, provenant de la source de pétrole brut dit Djéno-mélange, or la fioul-oil est pour l’essentiel exporté ; deuxièmement, des disfonctionnements sont constatés sur un équipement. Je ne saurai vous dire, quelle en est la signification technique, cet équipement défaillant, causant un problème qui influx de manière néfaste sur la production du supercarburant ; troisième problème, on déplore la baisse des approvisionnements de la raffinerie en pétrole brut, approvisionnement en principe assuré en totalité par l’Etat. Compte tenu de cette faiblesse des approvisionnements, des réformes auxquelles les pouvoirs publics se sont engagés dans le cadre de nos programmes avec nos partenaires multilatéraux. Ces réformes ont entrainé la réduction d’environ 25% des approvisionnements de la Coraf en pétrole brut depuis le mois de mai 2024, soit 500.000 barils par mois. Cette forte baisse a évidemment un impact négatif sur la production du carburant », a-t-il affirmé.

« Néanmoins, il faut noter que la Coraf ne fournit plus mensuellement au marché national qu’en moyenne 4800 tonnes de supercarburant, soit 6 jours de consommation, 16.000 tonnes de gasoil, soit 5 jours de consommation mensuelle. Ainsi, la nécessité d’avoir pris pour couvrir le gap est évident, avec des incertitudes et contraintes de cette opération. Parmi les contraintes on peut citer : la volatilité des prix du carburant sur le marché international et cette volatilité entre un peu en contradiction avec le principe appliqué chez nous, qui est celui qui est encadré, qui est sous contrôle. Ces prix sont en général des prix fixes, bas et rigides à la hausse. Ce qui engendre également la volatilité du marché extérieur, des déséquilibres importants dans la filière de distribution des produits pétroliers 

En rappel, il faut noter que la récente grève des cheminots a, assurément peu faciliter nos approvisionnements », a expliqué le porte-parole du gouvernement.

Cependant, il y a une lueur d’espoir, étant donné que plusieurs commandes sont en court de réception. Etaient déjà reçus, 8000 tonnes à Pointe-Noire le 20 novembre dernier, offrant 16 jours d’autonomie de consommation, 4000 tonnes de carburant, soit 5 jours de consommation additionnelle sont disponibles à Kinshasa en RDC. Les traversées pour ces produits et ce carburant ont commencé le 13 novembre 2024. La Coraf va désormais produire environ 5.000 tonnes par mois, soit 9 jours d’autonomie de consommation supplémentaire, 20.000 tonnes de gasoil à bord d’un navire, qui était à quai depuis le 14 novembre 2024 et qui était reçu et distribuer, de sorte que globalement, nous ne souffrons plus de problèmes de gasoil depuis la livraison de ces 20.000 tonnes. 4500 tonnes sur 4 jours d’autonomie additionnelle sont disponibles. La production attendue de la Coraf, qui est de 16.000 tonnes de gasoil par mois, soit 16 jours d’autonomie de consommation supplémentaire.

Le retour effectif à l’équilibre sur le marché du gasoil était attendu ces jours derniers, à la fin du déchargement du navire sus évoqué. L’autonomie de consommation du gasoil devrait donc logiquement atteindre une durée de 35 jours. Pour le supercarburant, le retour à l’équilibre est attendu en principe dans les tous prochains jours, après le déchargement attendu d’un navire en provenance des traders.

« En outre, dans le moyen terme, la construction et l’achèvement des travaux de la seconde raffinerie feraient que à l’horizon 2026, nous n’aurions plus seulement à dépendre de l’actuelle Coraf.

Par ailleurs, l’actualité a été marqué par l’avènement dans notre pays de la 5e génération des technologies de la téléphonie mobile appelée 5G par MTN Congo. Cérémonie inaugurale tenue sous le très haut patronage du Président de la République en personne. Cette révolution technologique dite Internet des objets voit le Congo être le premier pays de la sous-région. Révolution qui permettra non seulement d’augmenter le débit de téléchargement, mais également de fournir la capacité des données nécessaires à l’amélioration d’usage déjà existant dans notre pays. Elle fournira également des éléments qui favoriseront le développement d’une nouvelle génération d’applications. La technologie 5 G va accélérer le développement de l’économie numérique, dans ces usages domestiques, mais également, ces usages courants, dans le secteur de l’industrie et des services », a martelé le ministre Moungalla.

Abordant la situation de grève qui perdure depuis deux mois à l’Université Marien Ngouabi, Thierry Lézin Moungalla a parlé sans langue de bois. Il a fait une promesse ferme et a rassuré que nullement cette année académique ne pourrait être blanche à l’Université Marien Ngouabi. « C’est une préoccupation majeure, qui tient à cœur notre gouvernement. Rassurez-vous, il y a bien de négociations, il y a des discussions. Le caractère généralisé des revendications sociales rend difficile la solution ponctuelle de chacune des situations concernées.  Dans le cas de notre université, Marien Ngouabi, il y a là, une préoccupation plus importante puisqu’il s’agit de l’avenir de nos enfants, d’éviter un risque d’année blanche, cela serait un spectre intolérable pour un gouvernement. Nous espérons que le gouvernement et les organisations représentatives des enseignants trouveront une solution. Le gouvernement est à l’œuvre pour faciliter une reprise rapide des cours et des travaux universitaires au sein de l’Université Marien Ngouabi. Le gouvernement de la République n’acceptera jamais une année blanche à l’Université Marie Ngouabi », a évoqué avec regrets et insistance, le ministre Thierry Moungalla.

VALDA SAINT-VAL/Les Echos du Congo Brazzaville

 

 

Créé le 2024-11-28 08:54:00

Congo-Eau & Environnement : Atelier de validation, d’analyse et évaluation mondiale de l’ONU-Eau sur l’assainissement et l’eau potable (GLASS) 2024

L’OMS Congo, en partenariat avec le Ministère de l’Energie et de l’Hydraulique ont organisé un atelier de validation, le 22 novembre 2024 au siège de l’OMS Congo à Brazzaville. La cérémonie a été présidé par le directeur de cabinet du ministre de l’Energie et de l’Hydraulique, M. Frédéric Manienze, en présence du Représentant par intérim de l’OMS Congo, Dr. Vincent Dossou Sodjinou et des experts du Ministère de l’Energie et de l’Hydraulique et ceux de l’Organisation Mondiale de la Santé. Il s’est agi de la : Présentation de l'approche GLAAS 2024 ; la présentation du Draft de rapport d'enquête. Ensuite de la Restitution des travaux de Groupe et Plénière : Groupe 1 (Gouvernance) ; Groupe 2 (Suivi) ; Groupe 3 (Ressources Humaines) ; Groupe 4 (Finances).

L’OMS Congo, en partenariat avec le Ministère de l’Energie et de l’Hydraulique ont organisé un atelier de validation, le 22 novembre 2024 au siège de l’OMS Congo à Brazzaville. La cérémonie a été présidé par le directeur de cabinet du ministre de l’Energie et de l’Hydraulique, M. Frédéric Manienze, en présence du Représentant par intérim de l’OMS Congo, Dr. Vincent Dossou Sodjinou et des experts du Ministère de l’Energie et de l’Hydraulique et ceux de l’Organisation Mondiale de la Santé. Il s’est agi de la : Présentation de l'approche GLAAS 2024 ; la présentation du Draft de rapport d'enquête. Ensuite de la Restitution des travaux de Groupe et Plénière : Groupe 1 (Gouvernance) ; Groupe 2 (Suivi) ; Groupe 3 (Ressources Humaines) ; Groupe 4 (Finances).

L’atelier national de restitution et de validation du rapport de la collecte des données relatives au cycle d’enquêtes nationales 2024-2025 des Nations-Unies 2024-2025 des Nations-Unies-Eau sur l’analyse et l’évaluation mondiale de l’assainissement et l’eau potable (GLASS).

« Les organisations des Nations-Unies ont un programme pour le développement de nos pays africains, nous suivons ce programme avec l’OMS, l’OMS travaille sur les questions de l’eau et assainissement. Il y a des points que nous sommes censés valider pour l’année 2024 et 2025afin que nous ayons un plan commun, sur les questions d’eau et assainissement, l’amélioration des conditions de vie de nos populations. L’intérêt de cet atelier, c’est déjà, l’amélioration des conditions de vie de nos populations sur les questions d’eau et d’assainissement. Vous savez que, quand l’eau est polluée, quand l’eau n’est pas de bonne qualité, c’est la population qui empatit, et tout de suite, ce sont des maladies liées à ce fléau et ça fait beaucoup d’épidémie. L’intérêt justement, c’est de pouvoir améliorer les questions liées à l’eau et à l’assainissement », a affirmé Yvon Kaba, directeur central et expert en assainissement au Ministère de l’Energie et de l’Hydraulique.

« C’est la question d’assainissement en eau. Vous savez que dans nos villes, principalement au Congo, ce sont des questions très pendantes, et ce genre d’atelier, ça aspire la confiance, parce que ça tend à résoudre la problématique de l’heure », a-t-il ajouté.

« Déjà, il faut savoir que notre pays n’avait pas un plan national d’assainissement. Nous avions pu mettre en place, avec le Ministère de l’Energie et de l’Hydraulique, le plan national d’assainissement, c’est un canevas, et de ce canevas, nos différentes villes vont s’en approprier et pour suivre les lignes directrices pour l’assainissement. L’OMS a des fonds pour financer ces questions d’eau et d’assainissement et doivent suivre un schéma directeur. Donc, c’est pour lier l’utile, qui est la stratégie qui a été mise en place par le Ministère de l’Energie et l’Hydraulique par sa nouvelle direction de l’assainissement et l’agréable, l’OMS, qui a les fonds pour financer pour ça », a dit Yvon Kaba, expert en assainissement au Ministère de l’Energie et de l’Hydraulique.

Par ailleurs, Monsieur Armel Alouna, directeur général de l’Hydraulique au Ministère de l’Energie et de l’Hydraulique a souligné que « le Congo est un pays qui s’engage sur beaucoup de plan, nous sommes dans le processus d’évaluation des ODD, ou nous devrons atteindre lesdits objectifs d’ici 2030. Là, nous sommes sur l’objectif 6, qui consiste à garantir l’accès à l’eau et au service d’hygiène de qualité. Le Congo s’est donc engagé, vis-à-vis des Nations-Unies sur cet engagement bien sûr parmi tant d’autres, et là, nous sommes en train de faire un bilan à mi-parcours, sur les indicateurs ont donné, comme données de base, a-t-il déclaré.

Cependant, « prélude à cet atelier, nous sommes constitués en groupes, nous avons eu à explorer 4 sections, qui constituent l’ossature de cette évaluation : la première section, c’est la gouvernance, ce que nous appelons, eau-hygiène et assainissement ; 2e section sur le suivi, ce que nous réalisons dans le secteur rouge ; la 3e section, c’est les Finances, y compris l’appui des partenaires techniques et financiers, sans oublier les ONG ; la 4e, les Ressources Humaines. Est-ce que nous avons la capacité, sinon les compétences pour bien animer ce secteur. Nous avons enseigné en tenant compte des indicateurs qui sont logés dans notre Plan National de Développement, PND 2022-2023, nous avons également exploité tous les documents normatifs, les textes qui régissent notre pays, en commençant par la Constitution de 2015, en exploitant aussi le code de l’eau, le projet du code d’assainissement qui est en cour d’approbation par le Parlement de la République. Nous avons aussi modifié la loi portant le code de l’eau, qui date de 2003, nous l’avons actualisé en tenant compte des enjeux du changement climatique », a-t-il affirmé.

De son côté, Mme Zita Monjoa a défini le cadre de cette atelier de validation : « Nous sommes là pour l’atelier de validation du rapport de l’ONU-Eau, c’est le cycle de 2024-2025 (GLASS) et nous avons les Institutions, les Ministères autour de la table aujourd’hui pour valider les collectes des données qui ont eu lieu précédemment, au mois d’octobre. Nous sommes là pour voir si les données sont fiables et pour avoir l’approbation du pays, afin de diffuser les données qui ont été pris. L’évaluation et l’analyse du rapport GLASS nous aide à porter les débats politiques sur l’eau, l’assainissement dans le pays. Nous avons aussi le Ministère de l’énergie et de l’hydraulique, qui est le Ministère en charge de l’accord GLASS et nous voulons avoir des précisions de complément sur les données qui ont été pris autour des dernières semaines avec les autres institutions ».

A noter que le rapport GLASS que le Congo a établi, va être validé et diffusé dans le portail GLASS. Ces données vont aider à contribuer dans les débats politiques. L’apport de l’OMS dans le processus GLASS est d’apporter un appui technique et financier. Appui financier complété par le pays et un appui technique, parce que, il y a des questions qui sont liées à l’eau, l’assainissement et l’hygiène. Cela pour aider le pays à comprendre les lacunes dans le secteur de l’eau, le secteur d’assainissement et celui de l’hygiène. Cela aide le pays à faire face aux problèmes du secteur eau-assainissement. Il y a aussi les changements climatiques qui sont impliquée sur l’eau et sur l’assainissement.

Le processus GLASS couvre les trois sens : dans les écoles ; dans les communautés (les marchés, les lieux publics) et dans les formations sanitaires.

VALDA SAINT-VAL / Les Echos du Congo Brazzaville

 

Créé le 2024-11-27 23:56:16

Congo-Eau : L’Association Hope Congo fait un don de forage d’eau potable au village Soumouna

Inauguration du forage d’eau potable de Soumouna, le 26 novembre 2024, par le Préfet du département du Pool, George Kilébé, accompagné du président du Conseil départemental, Michel Mampouya-Bouboutou, du sous-préfet du district de Kinkala, en présence du président de l’Association Hope Congo, Gyldas Mayéla, le donateur du forage, de la directrice de la Fondation Iris Burotop, Mme Diana Attyé, du président-directeur général de China Jiangsu International, M. Dong Xueyan, du représentant de Monsieur le directeur général de la SNPC, du chef du village de Soumouna, Bernard Bikébi et des populations enthousiaste en liesse et très enchantée.

Soumouna, village situé à 25 kilomètre de Brazzaville et à 50 kilomètres de Kinkala dans le département du Pool a bénéficié d’un don de forage érigé par l’Association Hope Congo, pour la fourniture en eau potable. Ce, grâce au partenariat de la Fondation Congo Assistance, la Fondation Burotop Iris, la SNPC et China Jiangsu International.

Depuis la nuit des temps, les populations du village Soumouna dans le département du Pool a souffert de manque d’eau potable, les habitants étaient obligés de parcourir une dizaine de kilomètres pour se ravitailler en eau. Ce liquide précieux, vital pour la vie de l’être vivant sur terre, a longtemps rendu difficile le vécu quotidien des villageois.

Ayant remarqué cette grande difficulté des populations, dans son sens élevé d’humanisme et de générosité et l’amour du prochain qui le caractérise, M. Gyldas Mayéla, président de l’Association Hope Congo, s’est résolu d’offrir à ses populations, un forage d’eau-potable, afin de résoudre un tant soit peu à ce problème lancinant, pour leur épargner de ce calvaire que vivent ses populations.

C’est une élève du Cours Moyen deuxième année (CM2) qui a adressé la bienvenue à toute la délégation qui accompagnait le président de l’Association Hope Congo, Gildas Mayéla.

Dans son mot de bienvenue, le chef du village a remercié le donateur pour ce bienfait, salvateur pour toute une population, qui était comme délaissée et abandonnée. « C’est un véritable sauveur que la providence nous a envoyée. M. Gyldas Mayéla, au nom de tous les habitants de mon village Soumouna, nous vous disons merci et nous implorons le Seigneur, qu’il vous comble de toutes ces bénédictions. Vous aviez promos et aujourd’hui, votre promesse est devenue une réalité. Une réalité parce que, notre forage à partir de maintenant est déjà opérationnel, donc prêt à l’usage collectif de tous les habitants du village dont j’ai la charge de conduire », a déclaré le chef du village.

 L’approvisionnement en eau potable devient une réalité au village Soumouna. C’est ce qu’a révélé, Gyldas Mayéla, dans son mot de circonstance à cet événement inaugural.

« Il y a un dicton qui nous apprend que ’’l’eau seule est éternelle’’. Nous sommes donc ici pour donner à cette population du Pool en générale et celle de Soumouna en particulier son éternité aux travers de ce forage car, oui, comme on le dit ’’l’eau c’est la vie’’. Désormais et ce, grâce à l’esprit de solidarité de nos précieux partenaires. Les populations ne marcheront plus 5 kilomètres à l’aller, 5 kilomètres retour, pour s’approvisionner en eau potable. En effet, il fallait marcher longtemps, en sueur, avec un petit bidon ou récipient contenant 5 litres ou 10 litres d’eau, pour les plus robustes », a brossé Gyldas Mayéla.

« Ce forage, qui a testé notre foi en Dieu, parce que, profond de plus de 160 mètres, ce forage nous a donné des sueurs froides. De fois on se disait, l’eau apparaitra, l’eau n’apparaitra plus, et finalement, nous avons eu de l’eau. Vous le savez plus que moi que la force de celui qui croit en Dieu, n’est pas en Dieu, mais en sa foi. Et ici, l’eau a fini par jaillir, pour le bonheur des populations civiles et militaires », a expliqué le président de Hope Congo.

« Il est claire que cette eau soulagera tout le monde. Après le Téléthon qui nous a permis de réhabiliter et construire les écoles primaires, nous avons pris goût ! De fil en aiguille, nous avons apporté notre aide à la réhabilitation à l’équipement de ce Centre de Santé, à la distribution des kits alimentaires aux personnes vulnérables, pendant la période de Covid-19 et à la distribution des pages aux femmes de 3e âge. Veuillez retenir également que depuis 2019 déjà, nous avions assuré la rentrée scolaire aux petits élèves de Soumouna et Voula, une centaine d’élèves », a-t-il rappelé.

Selon Gyldas Mayéla, c’est donc grâce à l’éducation que le département du Pool pourra jouer pleinement son rôle, en offrant au Congo, des cadres dignes et sûrs.

« Après donc ces réalisations, les populations nous ont parlé du manque d’eau à Soumouna et nous, ne sommes pas resté indifférents à cette doléance, à cette supplication. Après l’étude du projet, nous avons tout de suite sonné à la porte de nos partenaires, qui eux non plus, n’ont pas hésité de nous soutenir. Aujourd’hui, nous voici donc face à cette infrastructure moderne, fonctionnant à l’énergie solaire grâce à 4 grands panneaux de 500 volts chacun. En parlant du solaire, nous avons aussi implanté sur place des lampadaires à l’énergie solaire, pour permettre aux malades de se rapprocher du Centre de Santé en toute sécurité et aux usagers du forage de s’approvisionner en eau sans stress à la tombée de la nuit ».

« C’est ici l’occasion de remercier M. Ibrahim et ses ouvriers. Encore plus, remercier Mme Diana Attyé, de la Fondation Iris Burotop, remercier Monsieur Raoul Maixent Ominga, directeur général de la Société Nationale des Pétrole du Congo, qui a personnellement accompagné le projet, la Fondation Congo Assistance, M. Dong Xueyan, PDG de China Jiangsu international, qui a accepté venir prendre part à cette cérémonie d’inauguration, remerciements spéciaux à M. le Préfet, pour ses sages conseils, merci aussi à M. le président du conseil a qui ont avait déjà partagé l’idée d’un forage et qui avait promis nous offrir des pompes manuels, mais la profondeur étant importante, qu’il nous a fallu trouver des pompes électriques. Remercier aussi les populations de Soumouna, qui ont cru en ce projet », a souligné Gyldas Mayéla.

En guise de conclusion, Gyldas Mayéla a attiré l’attention des populations de Soumouna et des environs à la responsabilité pour l’entretien et la sauvegarde de l’ouvrage. « La spirale de la construction, destruction puis reconstruction, nous n’en voulons pas », a-t-il mis en garde.

Le président de l’Association Hope Congo, toujours dans le souci de toujours donner espoir, a fait des dons des kits à la directrice de l’école et au chef du Centre de Santé de Soumouna et un lot des pagnes pour les mamans vulnérables.

Avant de dévoiler l’enseigne de l’infrastructure, M. le préfet a procédé à la coupure du ruban ensuite, le chef du village a fait un rituel aux ancêtres, afin que ceux-ci soient les protecteurs invisibles de cette œuvre tant remerciée.  

VALDA SAINT-VAL / Les Echos du Congo Brazzaville

 

Créé le 2024-11-27 15:56:11

EVENEMENT – Les Echos du Congo-Brazzaville fêtent ses 10 ans le 14 décembre prochain !

Votre média en ligne fête ses 10 ans le 14 décembre prochain ! Une belle histoire, celle d’un site d’informations (https://lesechos-congobrazza.com) qui a grandi grâce et avec ses lecteurs ou internautes, ses collaborateurs, ses partenaires et ses actionnaires. Une magnifique aventure qui dure depuis 10 ans et qui n’est pas prête de s’arrêter. Continuons de grandir ensemble !

Depuis 10 ans, votre quotidien nous inspire.

Reconnu régulièrement dans l’histoire des médias en ligne au Congo-Brazzaville et en Afrique pour son rôle innovant en matière de traitement de l’information (toute l'information Politique / Société / Environnement /Sports /Economie/ Faits divers/ Culture /Monde), son dynamisme et sa promptitude, votre média en ligne (Les Echos du Congo-Brazzaville) a su également être plus inventif et créatif.

Pour être certain de coller à l’air du temps et se renouveler en permanence, votre média en ligne s’est ainsi très tôt assuré la promotion des artistes congolais et africains.

Il s’est imposé comme un acteur majeur du paysage médiatique congolais et africain.

Par vocation, votre site d’information fait depuis 10 ans une large part aux nouvelles congolaises.

Mais, nous ne nous bornons pas seulement à nous faire l’écho du bruissement du microcosme brazzavillois. Nous donnons aussi une place éminente aux départements, au Congo des profondeurs marqué du sceau de l’authenticité. Là où s’opèrent des mutations décisives pour l’avenir.

C’est le pari que nous faisons depuis 10 ans !

Par ailleurs, notre ouverture au monde est illustrée par une couverture quotidienne de l’actualité africaine et internationale dans toute sa diversité. Au rythme trépidant des événements, en cette période tumultueuse de l’Histoire où s’esquissent les nouveaux équilibres économiques et politiques du monde à naître.

Nous restons, concernant le Congo-Brazzaville, l’Afrique et le monde d’une manière générale, des optimistes non point béats mais raisonnables.

C’est notre credo !

Bon anniversaire !

La Rédaction

Créé le 2024-11-27 10:43:56

Pointe-Noire : A quand une passerelle piétonne solide sur la rivière Patra pour éviter les noyades ?

A Tié-Tié, dans le troisième arrondissement de Pointe-Noire, plusieurs riverains sont frustrés de ne pas être capables de traverser cette passerelle en saison de pluies, la seule voie qui relie les quartiers Kilomètre 8 et Louessi, pour vaquer à leurs occupations quotidiennes.

Un ouvrage artisanal de plus de 100m, vieux de plus de deux ans et construit à base des morceaux de bois, sert pour le moment à favoriser les déplacements des populations des quartiers Kilomètre 8 et Louessi.

Il est l’œuvre de Georges Kiminou, l’un des premiers habitants du quartier.

Pour l’entretenir, il sollicite auprès des usagers un montant forfaitaire de 50 francs CFA par passage.

Jadis, le quartier disposait d’une passerelle archaïque, mais elle est tombée en ruine faute d’entretien.

Lorsque l'eau est la plus haute, il arrive que la population joue un peu l'équilibriste sur cette passerelle artisanale pour ne pas se mouiller les pieds.

Ce topo constitue une insécurité pour son utilisateur. Un cheminement véritablement dangereux pour les jeunes écoliers et pour les personnes âgées.

Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo Brazzaville

Créé le 2024-11-27 08:51:12

TotalEnergies EP Congo offre des cartes carburant d’une valeur globale de 5 014 000 FCFA à la Municipalité de Pointe-Noire pour ramasser les poubelles

La légende du colibri est une histoire inspirante d’origine amérindienne qui met en valeur l’importance de faire sa part pour aider, même lorsque les défis semblent insurmontables. Plutôt que de ne rien faire face aux problèmes environnementaux, sociaux ou économiques actuels parce que l’on se sent impuissant ou que l’on pense que la solution doit venir des autres, on peut agir avec ses compétences, à son échelle. Et même si pris isolément nos actes semblent dérisoires, c’est grâce à la somme des colibris que les choses changent. Et c’est dans cette optique, et conformément à sa politique sociétale et de mécénat, TotalEnergies EP Congo, leader de la distribution et le premier opérateur pétrolier en République du Congo, a fourni gracieusement des cartes carburant d’une valeur globale de 5 014 000 FCFA à la Municipalité de Pointe-Noire pour ramasser les poubelles.

En réponse à la crise environnementale causée par les tas d’immondices dans les rues de Pointe-Noire, la Mairie centrale a lancé un plan d’urgence d’assainissement pour y remédier.

Dans ce contexte, TotalEnergies EP Congo, qui mène dans le pays de nombreuses actions sociétales et en faveur de la biodiversité, a contribué à ce plan d’urgence de collecte des déchets en y apportant un soutien matériel.

Depuis plusieurs mois, la ville océane est dans une insalubrité terrible. Des tas d’ordures obstruent la chaussée et sont également visibles dans plusieurs quartiers de la ville en nuisant à l’attractivité de la ville.

En effet, la société chargée des opérations d’assainissement et de ramassage des ordures ménagères dans la ville est depuis lors en arrêt de service.

Des bacs à ordures qui débordent çà et là, des dizaines de sacs poubelles à même le sol déchirés par des chiens et dégagent des odeurs nauséabondes, tel est le décor qu’affiche Pointe-Noire actuellement.

Malheureusement, face à des montagnes de détritus et faute de moyens, la Mairie de Pointe-Noire peine pour se débarrasser des tas de déchets. Les efforts de collecte des déchets de la Mairie semblent insuffisants, les odeurs des ordures rendent la vie des habitants encore plus difficile, affectant leur bien-être et leur confort.

Les égouts à ciel ouvert et les stagnations d’eau contribuent également à cette situation déplorable.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-11-27 08:23:37

Denis Sassou-N’Guesso chez le Pape François : les dessous d’un déplacement hautement symbolique

Le Président congolais, Denis Sassou-Nguesso a été reçu par le Pape François, le 25 novembre 2024, à la Cité du Vatican. Une rencontre marquante pour discuter des enjeux environnementaux, de la paix en Afrique et de la vitalité de l'Église catholique au Congo. Accompagné de son épouse, Madame Antoinette Sassou-N’Guesso, le numéro un congolais a également plaidé pour la béatification du Cardinal Émile Biayenda et la nomination d’un nouveau Cardinal au Congo.

Un Tête-à-Tête Exceptionnel

Au cours du tête- à- tête avec le Pape, le Président Sassou-N’Guesso a exposé ses efforts pour résoudre la crise en Libye, dans le cadre de son rôle de président du Comité de haut niveau de l'Union africaine.

S’agissant du conflit russo-ukrainien, le Président de la République a réaffirmé la position de l’Union africaine (UA) et celle de son pays, le Congo, qui plaident pour une solution négociée.

Le chef de l’Etat a également présenté l’initiative mondiale de la Décennie d’afforestation et de reboisement, une démarche visant à protéger la planète contre les dangers du dérèglement climatique.

La béatification du cardinal Emile Biayenda

Un autre moment marquant de cette visite a été l’audience bilatérale entre le président congolais et le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège.

Les discussions ont tourné autour de la mise en œuvre de l’accord-cadre signé entre le Congo et le Vatican en 2017. Cet accord renforce les liens entre les deux États et consolide une coopération fondée sur des valeurs partagées.

Le Président Sassou N’Guesso a également plaidé en faveur de la béatification du cardinal Émile Biayenda, une figure emblématique de l'Église catholique congolaise, assassiné en 1977.

Ce geste symbolique traduit la volonté du chef de l'État de valoriser l’héritage spirituel et culturel du Congo sur la scène internationale.

La question de la nomination d’un nouveau cardinal au Congo a été également évoquée.

Rome finance le développement des hôpitaux congolais

Avec la présidente du Conseil des ministres italien, Giorgia Meloni, le Président de la République a discuté des perspectives de coopération bilatérale, notamment dans le cadre du Plan Mattei pour l’Afrique, lancé lors du sommet Italie-Afrique en janvier 2024.

Un accord phare a été signé durant cette visite, portant sur le développement des hôpitaux et des centres de santé intégrés en République du Congo.

Doté d’un budget total de 236 millions d’euros, ce programme s’étendra sur cinq ans, avec une première phase de 45 millions d’euros déjà débloqués.

Le chef de l’Etat a bouclé sa visite par la rencontre avec son homologue italien, Sergio Matarella.

Denis Sassou-N’Guesso a été reçu pour la deuxième fois par le Pape François. La première rencontre remontant à 2013.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-11-26 15:36:29

Le congolais Wilfried N’Sondé au Festival international du livre de Guyane

La 13e édition du Festival international du livre de Guyane se tient du 27 au 30 novembre 2024. Après la Caraïbe l’an dernier, le Festival met un coup de projecteur sur l’Afrique et la jeunesse à travers plusieurs auteurs : la Camerounaise Djaïli Amadou Amal, Prix Goncourt des lycéens avec son roman Les Impatientes, le Franco-Ivoirien Serge Bilé, l’Ivoirien Armand Gauz, le Congolais, Wilfried N’Sondé, le Malgache Jean-Luc Raharimanana, l’Afro-Antillaise Sylvia Serbin, la Congolaire Ekanga Shungu.

Cette année, comme pour la précédente édition, des spectacles seront proposés : théâtre, contes, poésie… Dans la même veine, une classe de collégiens de Mana viendra à la rencontre d’autres scolaires à Cayenne pour présenter un spectacle de marionnettes.

Ainsi des rencontres sont prévues avec les auteurs invités : dans les établissements scolaires ou au Zéphyr.

Le Festival retrouve en effet la salle de spectacle cayennaise dont il n’avait pas pu bénéficier il y a deux ans à cause des travaux. C’est là que se déroulera l’essentiel des cafés littéraires, tables rondes et rencontres.

Sur place, le public pourra retrouver les auteurs invités, les écrivains, libraires et éditeurs de Guyane, mais aussi la Fédération brésilienne des universitaires des sciences, des lettres et des arts qui présentera des auteurs du Brésil.

Parmi les nouveautés cette année : un espace réservé aux auteurs Guyanais auto-édités. En amont, Promolivres a réalisé une enquête sur le sujet et dont les résultats seront présentés lors du Festival.

L’objectif final pourrait être la création d’une structure pour imprimer les livres en Guyane et répondre aux difficultés logistiques.

Les auteurs de Guyane présenteront leurs publications. Parmi les plus récentes : Guyane, terre d’exceptions d’Eric Médaille. Lors du festival, six auteurs Guyanais partis l’an dernier en résidence sur l’Île de Marajò, au Brésil, présenteront eux aussi le fruit de leur travail : un recueil de nouvelles intitulé Marajò.

À noter : tous les rendez-vous sont gratuits.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-11-26 14:04:01

Congo – Italie : Les ministres Denis Christel Sassou Nguesso et Edmondo Cirielli actent les actions concrètes d’une coopération gagnant-gagnant

Le ministre de la Coopération internationale et de la Promotion du Partenariat Public-privé, Denis Christel Sassou Nguesso et le vice-ministre italien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Edmondo Cirielli, ont signé le lundi 25 novembre 2024 à Rome, un accord intergouvernemental portant sur le développement des hôpitaux et des centres de santé intégrés en République du Congo. Cet accord qui s’inscrit dans le cadre du Plan Mattei pour l’Afrique, lancé lors du sommet Italie-Afrique en janvier 2024, vient matérialiser les termes de cette coopération gagnant-gagnant que le Président Denis Sassou N’Guesso a toujours appelé de ses vœux.

Lors de sa visite à Brazzaville en octobre 2023, la présidente du Conseil des ministres italien Giorgia Meloni avait abordé avec le Président Sassou N'Guesso, les termes d’une « coopération gagnant-gagnant » entre son pays et le Congo. La visite du Président congolais en Italie, vient couronner cette volonté.

Avec la présidente du Conseil des ministres italien, Giorgia Meloni, le Président Denis Sassou N’Guesso a discuté des perspectives de coopération bilatérale, notamment dans le cadre du Plan Mattei pour l’Afrique, lancé lors du sommet Italie-Afrique en janvier 2024.

Aussi, le ministre de la Coopération internationale, Denis Christel Sassou Nguesso, et le vice-ministre italien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Edmondo Cirielli, ont-ils paraphé un accord de haute portée sociale, visant à améliorer l’offre de santé pour les populations congolaises.

La République du Congo va bénéficier d'un programme d'appui pour le développement de neuf (9) centres de santé intégrés à travers le pays.

Ce programme qui va s'étendre sur cinq années, pour une enveloppe globale de 236 millions d'euros, bénéficiera prochainement d'une première tranche de financement de 45 millions d'euros.

Le ministre Denis Christel Sassou Nguesso a indiqué que sur les 45 millions d'euros qui seront versés prochainement, "35 millions d'euros constituent un prêt octroyé à taux zéro remboursable sur 28 ans, dont 10 ans de période de grâce et les 10 millions représentent un don de l'Italie au Congo".

Denis Christel Sassou Nguesso a en outre salué les efforts conjoints déployés par les deux pays pour renforcer leur coopération bilatérale qui est rentrée dans une nouvelle dynamique avec le « Plan Mattei ».

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-11-25 20:17:47

Congo-UNICEF : Plaidoyer des députés juniors sur la promotion et le respect des droits des enfants au Congo.

Commémorant la célébration de la Journée mondiale de l’Enfance et du 35e anniversaire de la signature de la Convention relative aux droits de l’enfant (CDE), le vendredi 22 novembre 2024 à Elbo Suites à Brazzaville. Sous le patronage de Mme le ministre des Affaires Sociales, de la Solidarité et de l’Action Humanitaire Marie Cécile Mboukou Kimbatsa. En présence de ses collègues de l’Enseignement Préscolaire, Primaire, Secondaire et de l’Alphabétisation, Jean-Luc Mouthou ; du Garde des sceaux, ministre de la Justice, des Droits Humains et de la Promotion des Peuples Autochtones, Ange Aimé Wilfrid Bininga et de la Représentante de l’UNUCEF au Congo. Cet événement, qui est un véritable plaidoyer de sensibilisation et d’amplification de la voix des enfants, s’est poursuivie au siège de l’UNICEF, où on a procédé au dévoilement de la fresque réalisée par les enfants sur le mur de cette institution Onusienne.

Les députés juniors qui représente le Parlement des enfants du Congo ont, à cette occasion, sollicité du gouvernement de la République, une assurance ferme sur la protection des enfants.

De prime abord, les députés juniors ont présenté les résultats de l'atelier du 19 novembre dernier, par les cinq (5) rapporteurs des différents groupes qui ont travaillé ; le plaidoyer des députés juniors à l'endroit du gouvernement portant sur les droits de l'enfant.

Notons que l’atelier des députés juniors s’est focalisé sur deux thèmes principaux : ’’la convention relative aux droits de l'enfant’’ et ’’le décret portant création du parlement des enfants du Congo’’.

À l’issue desdits travaux, les députés juniors ont formulé des recommandations au gouvernement de la République. Les parlementaires des enfants ont donc sollicité auprès des autorités congolaises : la mise en place d’une politique rigoureuse pour que tous les enfants vivant avec handicap ou pas jouissent des mêmes droits au sein de leur famille ; la restriction d’accès à tous les sites pornographiques ; l’augmentation des peines de contamination des viols, maltraitance et exploitation des enfants et la création des tribunaux pour enfant et la construction des centres de rééducation et de réinsertion des enfants en conflit avec la loi.

Le Parlement des enfants congolais donne de la voix aux autorités congolaises pour la mise en application des droits réservés aux enfants.

Il est composé de 328 députés avec un Bureau de 7 membres élus pour un mandat de 3 ans et est dirigé par une fille : la présidente est Grâce Frédérique Baboutila Babingui mettant en application la notion de genre.

Ensuite, la cérémonie s’est poursuivie au siège de l’UNICEF, où on a procédé au dévoilement de la fresque réalisée exclusivement par les enfants dont l’âge varie entre 15 et 16 ans. C’est Mme le ministre des Affaires Sociales et de l’Action Humanitaire, accompagnée de ses collègues du gouvernement qui a dévoilé la fresque et coupé le ruban symbolique puis de la visite guidée.

La fresque peinte en image et illustre les différents droits de l’enfant.

Les enfants qui ont réalisé cette fresque - les peintres – ont exprimé leur sensibilité par rapport au droit de l’enfant qu’il a dessiné, en relation avec les perturbations atmosphériques et climatiques que connait la planète terre.

Les jeunes peintres amateurs ont ainsi exprimé leurs impressions, à l’issue de cette grandiose réalisation. Le rêve de Ndinga Belgrace : « Nous les enfants nous voulons porter un monde vers et meilleur, en faisant pousser des arbres pour que nous vivions bien et éviter les changements climatiques » ; Okemba Quentin 15 ans : « Nos parents, surtout nos mamans, malgré qu’elles donnent naissance, nous voulons vivre en famille, être éduqué, soigné et scolarisé car, beaucoup des parents abandonnent en jetant les enfants dans la rue » ; Prince Niémo 16 ans : « Ce que je voulais dire et dénoncer, c’est la violence des parents envers les enfants. Ils ont changé les techniques au lieu de la chicotte, ils utilisent les paroles pour nous blesser, ils ont remplacé la langue par des coups de poings » ; Rodney Tchikouta 16 ans : « Nous les enfants, nous avons reçu un monde en feu, détruit que nous portons sur nos dos et malgré tout, nous n’abandonnons pas, car, on le veut meilleur, en utilisant les techniques (ramasser les ordures, poubelles, ne pas brûler les forêts…) pour le reconstruire de nouveau ».

A travers cette fresque murale, les enfants ont mis en avant, les notions des Droits de l’Homme, notamment, ceux des enfants, qui les concernent.

VALDA SAINT-VAL / Les Echos du Congo Brazzaville

Créé le 2024-11-25 08:03:27

À Londéla-Kayes, la pluie emporte le toit d’un collège et fait de nombreux dégâts

Le traumatisme est grand. La pluie qui s’est abattue récemment à Londéla-Kayes, dans le département du Niari (sud), a été sans pitié pour l’établissement phare de cette localité. En effet, toute une bonne partie de la toiture des salles de classe a été arrachée. Les parents d’élèves font part de leur désarroi, et de leurs craintes pour les élèves et demandent des moyens supplémentaires pour faire face.

Risque accru de décrochage

En conséquence, les élèves doivent suivre leurs cours dans des conditions difficiles, avec, selon plusieurs parents d’élèves, un risque accru de décrochage.

Il faut donc envisager des solutions pérennes qui permettront de sortir au plus vite de cette situation qui est très loin d’être satisfaisante.

Par ailleurs, il est judicieux de préciser que cet établissement scolaire public est un amas de bâtiments vétustes.

Usés par le temps, il est donc tout logique qu’une simple pluie puisse fortement impacter ce collège d’enseignement général (CEG) qui a formé plusieurs cadres de la République. Ce qui démontre donc l’urgence de repenser les conditions d’apprentissage de nos futures élites. Et cela passe par la construction de nouvelles infrastructures adaptées et solides.

Au vu de la situation, on ne peut qu’appeler à ce qu’une politique ambitieuse de rénovation, et dans ce cas, de reconstruction du bâti scolaire soit menée.

Et ceux qui ont la moindre parcelle d’autorité dans ce domaine sont dès lors attendus par les élèves pénalisés.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-11-24 08:36:17

France : Deve Maboungou, un stratège congolais à l’influence internationale

La diaspora congolaise de France est une source d’expertise sûre. Elle peut mettre à la disposition du pays d’origine son expertise acquise à l’étranger et constitue, à cet égard, une potentielle mine de compétences de standard international. Une mine exploitable d’une manière soit ponctuelle soit permanente à la faveur du retour au pays natal de ces hommes et de ces femmes qui demeurent sensibles à l’appel de leurs racines. Deve Maboungou, marié et père d’un enfant, est un citoyen français, originaire du Congo-Brazzaville, aux multiples talents, dont le parcours est marqué par une diversité exceptionnelle. Homme d’action et de conviction, il s’est imposé in fine comme un acteur influent, aussi bien dans le domaine associatif que sur la scène géopolitique. Son engagement en faveur du bien commun et de l’intérêt général témoigne d’un sens profond du devoir, alliant humanisme et stratégie.

Expertise stratégique et vision globale

Analyste criminel opérationnel spécialisé en renseignement et géopolitique, notamment pour l’Observatoire géostratégique de Genève, Deve Maboungou apporte une expertise essentielle dans les domaines clés tels que l’intelligence économique et la protection des entreprises. Ce rôle stratégique lui permet d’évoluer dans des sphères où sécurité et économie se rencontrent , contribuant ainsi à la protection des intérêts nationaux et à la résilience des entreprises françaises dans un contexte de plus en plus compétitif et globalisé.

Son parcours académique reflète cette quête de maîtrise des enjeux complexes. Il est auditeur de la prestigieuse 26ème session nationale « Protection des entreprises et intelligence économique » de l’Institut des Etudes du Ministère de l’Intérieur (IHEMI), et diplômé de plusieurs établissements de renom :

• Licence de droit à l’Université de Cergy-Pontoise

• Licence professionnelle en Droit, Economie et Gestion, option analyste criminel opérationnel en renseignement, du Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM Sécurité Défense)

• Master 2 (RNCP Niveau 7) en Intelligence Economique et Protection des Entreprises de l’IHEMI

• Certificat de spécialisation en Cybersécurité et Analyse des Menaces (Cyber Threat Intelligence) du CNAM. Actuellement, il suit un double Master en « Directeur de la vie publique et politique » et « Manager de cabinet » à l’IAE Metz et à l’Ecole Nationale des directeurs de Cabinet, consolidant ainsi son rôle de stratège au sein de la vie publique.

Engagement civique et associatif : une action au service de la société

Deve Maboungou est bien plus qu’un technicien ou un expert. Son engagement politique et associatif traduit une volonté de répondre aux défis contemporains qui touchent les citoyens. Président d’un Lions Club Poissy Doyen, il s’investit pour des causes d’importance nationale et internationale : soutien à la recherche en cancérologie pédiatrique, promotion de l’inclusion des personnes en situation de handicap, et actions en faveur des plus démunis, notamment à travers la Banque Alimentaire.

Dans le Val d’Oise, il a présidé un club de Pencak Silat (2013-2024) tout en étant le référent départemental de cet art martial. Cet engagement sur le terrain, concrétisé par la médaille de bronze ministérielle de la jeunesse, des sports et de l’engagement associatif, symbolise son implication continue dans la promotion continue dans la promotion des valeurs sportives, de cohésion nationale et de citoyenneté active.

Vision géopolitique et engagement international

Deve ne se limite à l’échelle locale. Son engagement s’étend au-delà des frontières françaises, notamment en Afrique, où il mène des actions humanitaires et culturelles dans les domaines de la santé et de l’éducation. Il a été décoré Chevalier de l’Ordre de l’Etoile de Mohéli par l’Union des Comores, en reconnaissance de son apport exceptionnel à ces causes, faisant de lui un acteur influent sur les questions de coopération internationale et de diplomatie citoyenne.

Un sens aigu du service public

En parallèle de ses engagements associatifs, Deve a toujours œuvré en faveur du bien public. Son implication dans la formation des chefs d’intervention de la Croix-Rouge Française, où il a dispensé des enseignements juridiques, reflète son attachement à l’éthique, à l’efficacité et à l’importance d’un service public fort et organisé. Ce sens du devoir envers les institutions renforce son image d’homme d’Etat, soucieux de l’intérêt général et du respect des valeurs républicaines.

Un leadership engagé, un appel à l’action collective

Deve Maboungou est un homme d’engagements et de principes, dont le parcours incarne un modèle de citoyenneté active et responsable. Son action, tant au niveau local qu’international, souligne l’importance cruciale de l’importance cruciale de l’engagement civique dans un monde de plus en plus interconnecté et complexe. Ses prises de position, tant sur le plan associatif que dans les domaines économiques et géopolitiques, sont un appel à l’action collective pour façonner un avenir plus solidaire, plus sécurisé et plus juste.

Son leadership repose sur une vision claire : face aux défis globaux, les citoyens doivent prendre part activement aux grandes décisions qui influencent le monde. Deve Maboungou est plus qu’un simple acteur de la société civile ; il est un catalyseur de changement, dont l’exemple invite chacun à réfléchir sur la manière de contribuer, innover, et agir au service du bien commun.

Sur le plan continental

Deve Maboungou est le directeur associé stratégie et développement économique de Krystal Ka Ltd. Son cabinet Krystal Ka Ltd, créé avec MM. Daniel TUHO et Kassim FOFANA, est une entreprise spécialisée dans le conseil en stratégie et développement, l’expertise en gestion et organisation, ainsi que l’innovation et la transformation digitale. Basée à Abidjan, son cabinet de conseil vise à offrir une vision et une expertise pluridisciplinaires aux partenaires et acteurs publics et privés, quel que soit leur secteur d’activité, leur taille, leur culture ou leur savoir-faire.

C’est dire que la diaspora congolaise si elle est organisée et soutenue peut être source de créativité et de richesses pour le pays beaucoup plus que l’aide internationale dont nous sommes tributaires tout le temps.

La diaspora congolaise de France a toujours été l’épine dorsale du pays à travers les nombreux cadres qu’elle fournit ou encore les nombreux projets qu’elle entreprend. Plusieurs membres de la diaspora ont la volonté de mettre leur énergie, leurs compétences et leurs ressources au service du développement du Congo.

La solidarité de la République se manifeste également à l’égard de ceux de nos compatriotes qui ont volontairement choisi une seconde patrie, mais dont le cœur continue de battre pour le Congo.

Et le cœur de Dev Maboungou, éducateur sportif, professeur de Pencak Silat, instructeur international en self défense professionnelle et ceinture noire 3ème Dan, continue de battre la chamade et chavire toujours pour son pays d’origine, le Congo-Brazzaville.

Jack de MAÏSSA / Source Vudailleurs.com

Créé le 2024-11-23 13:09:52

Congo - Fac : La journée du maréchal Leclerc célébrée sous le signe de la reconnaissance de ses valeurs

L’association des Anciens enfants de troupe (Aet) du Congo et le Commandement de l’Ecole militaire préparatoire général Leclerc (Empgl), en partenariat avec l’ambassade de France au Congo, ont célébré, le 20 novembre à Brazzaville, la journée du maréchal Leclerc, en vue d’assurer la pérennité de l’action de cette personnalité.

Cette commémoration, patronnée par le président du bureau exécutif national de l’association des Aet, Rémy Ayayos Ikounga, symbolise la 77e année de la disparition du maréchal Leclerc.

Pour cette année, la cérémonie a été placée sous le signe de la reconnaissance des valeurs significatives du maréchal Leclerc pour la formation des enfants de troupe.

À cette occasion, Rémy Ayayos Ikounga, accompagné du représentant de l’attaché de défense de l’ambassade de France au Congo, le colonel Franck Chapolard, et du commandant en second du Commandement de l’Empgl, le lieutenant-colonel Ntsiete Régis Ghislain, ont déposé de gerbes de fleurs devant la stèle érigée en mémoire du maréchal Leclerc.

Dans le mot d’évocation de la vie du maréchal Leclerc, le secrétaire général adjoint de l’association des Aet, Serge Eugène Ghoma Boubanga, a indiqué qu’après 77 ans de sa disparition, le maréchal Leclerc continue de réunir les Aet autour de son nom porteur de valeurs. « Des valeurs significatives pour la formation des enfants de trouve, des valeurs de courage, d’engagement, de responsabilité, de bravoure, d’héroïsme et de patriotisme », a-t-il souligné.

Pour sa part, le colonel Chapolard a martelé sur l’importance de cette journée commémorative. « C’est important de voir toutes ces générations devant la stèle du maréchal Leclerc. Pour les enfants de trouve en formation, cette célébration symbolise l’importance d’avoir un modèle. Et le maréchal Leclerc reste un exemple typique qui a su traverser l’histoire », a-t-il dit.

Au cours de cette cérémonie commémorative, l’association des Aet a remis un don composé de mobilier et d’appareils électroménagers au Commandement de l’Empgl.

Né le 22 novembre 1902, le général Leclerc a conduit à la libération de Paris, en 1944. Il est mort le 28 novembre 1947, à Colomb-Béchar, en Algérie. Il a été fait maréchal de France, à titre posthume, en 1951.

Le maréchal Leclerc a occupé plusieurs postes de responsabilité, parmi lesquels instructeur de peloton à Saint-Cyr, Philippe de Hauteclocque supervise, commissaire général du Cameroun et des colonies d’Afrique équatoriale, et commandant supérieur des troupes terrestres.

En vue de perpétuer sa mémoire, une association dénommée « La Fondation maréchal Leclerc-de-Hauteclocque » a été créée en 1975. Cette fondation vise à assurer la pérennité de l’action du maréchal Leclerc, à faire connaitre sa vie et son œuvre et à perpétuer sa mémoire et celle de ceux qu’il a commandé.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville/Source ACI

Créé le 2024-11-23 09:56:33

Congo – M.A.E.P : Présentation officielle de l’équipe dirigeante

Nommés en 2023, par décret du Premier ministre, les 37 membres de la commission nationale du M.a.e.p (Mécanisme africain d’évaluation par les pairs), ont officiellement été investis dans leurs fonctions, lors d’une cérémonie, jeudi 14 novembre 2024, à l’Hôtel Lancaster à Brazzaville, par le Premier ministre Chef du gouvernement Anatole Collinet Makosso, en présence de Mme Ingrid Olga Ghislaine Eboucka-Babackas, la ministre du plan, de la statistique et de l’intégration régionale, la tutelle de cet organe.

Ci-dessous l’interview du ministre Alain Akouala Atipault, président de la commission nationale du M.a.e.p, accordée à la presse à l’issue de cette cérémonie.

LEC-B: Monsieur le ministre, nous venons d’assister à la cérémonie de présentation officielle de l’équipe dirigeante du M.a.e.p Congo, que peut-on retenir?

MIN A.A.A :  Ce qu’on peut retenir de cette cérémonie, c’est l’expression de la volonté du gouvernement de faire en sorte que la commission nationale d’auto-évaluation du mécanisme africain d’évaluation par les pairs soit effective. Et qu’elle soit officiellement présentée pour que le top du démarrage de son travail soit effectif et ceci après que notre pays a adhéré au processus en 2003.

J’ai été nommé il y a deux ans et cela fait une année que les membres de la commission ont été nommés par décret présidentiel. C’est un moment important qui est aussi attendu par des instances panafricaines notamment le secrétariat continental du M.a.e.p qui se trouve à Midrand en Afrique du Sud.

L.E.C-B : Que vous reste-t-il à faire maintenant que vous êtes officiellement installés?

MIN A.A. : Il reste beaucoup de choses à faire. D’abord, nous prévoyons faire un atelier de travail avec tous les membres de la commission pour leur expliquer et présenter ce que nous avons fait à ce jour en tant que président de cette commission, c’est-à-dire nos déplacements au Niger, au Seychelles, nos différentes participations à des conférences en Afrique du Sud où nous avons découvert l’expérience Sud-africaine en ce qui concerne ce processus. N’oubliez pas que l’Afrique du Sud a joué un rôle très important dans la création de l’Union africaine et la conceptualisation du N.e.p.a. d, la doctrine économique de l’Afrique.

Ensuite, nous allons procéder à la session inaugurale. Elle sera faite en présence de la Directrice générale du M.a.e.p Afrique qui viendra avec toute son équipe assister à cette session inaugurale à Brazzaville. En plus, il y aura une formation que tous les membres de la commission devront recevoir de la part des experts qui viendront de Midrand. Après cela, on pourra signer un protocole d’entente entre le Congo et le comité des Chefs d’Etats qui s’occupe de la réalisation des études d’évaluation. Cet accord sera le cadre juridique dans lequel ce processus se fera.

L.E.C-B : La commission travaille aussi pour apporter des reformes, à quoi doit-on s’attendre?

MIN A.A.A : Il y a des principes qui ont été arrêtés au niveau des Etats Africains. Nous sommes dans un processus continental. Pour la première fois dans l’histoire du continent, les africains ont décidé de faire l’évaluation de leurs politiques au profit du développement économique et sociale des populations. Et faire en sorte que nos Etats deviennent forts pour pouvoir résister aux chocs et aux crises qui peuvent subvenir. Donc, l’idée en générale du processus, c’est de préparer une Afrique du XXIe siècle qui aura des Etats compétant qui écouteront les problèmes de leurs concitoyens pour y apporter des solutions.

L’objectif est de sortir l’Afrique de la pauvreté et de faire en sorte qu’elle devienne un partenaire qui soit au même pied d’égalité que les autres parties du monde dans un environnement international aujourd’hui presque chaotique. Nous allons travailler en tenant compte des grandes orientations qui ont été définies par l’Union africaine et le comité des Chefs d’Etats.

La Rédaction Les Échos du Congo-Brazzaville/Source Opinion publique

Créé le 2024-11-23 09:05:41

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