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C'est évidemment un choc au sein de la communauté éducative du lycée technique industriel 1er mai, l’un des plus grands de Brazzaville. Lundi dernier, dans la matinée, un élève de la terminale H quitte sa salle de classe pour aller draguer une fille en première H, ce qui a fortement énervé tous les garçons de cette classe. Un attroupement d’élèves s’est formé autour de lui. Des coups de poing et de pied ont été abondamment distribués entre les protagonistes durant de longues minutes. Le proviseur faisant la ronde de l’établissement scolaire, tombe sur cette rixe et décide d’intervenir, comme un bon chef et père de famille, pour mettre fin au conflit. Le jeune dragueur en colère s'en est pris assez violemment au chef d'établissement.
Le proviseur du lycée technique industriel 1er mai de Brazzaville, qui n'a pas rendu la gifle en retour, ne s’est pas laissée faire et a réussi, à maitriser son agresseur.
Une unité de police spécialisée pour faire face à la violence dans les établissements scolaires a été appelée pour intervenir à la demande du proviseur. Le jeune dragueur et agresseur a été arrêté et placé en garde à vue.
La tension monte d’un cran entre le proviseur et les élèves de la terminale H qui n’ont pas apprécié la présence de la police au sein de leur lycée.
Ils ont lapidé sauvagement le proviseur. « Ouah, c’est une dinguerie ! » lâche un élève en filmant la scène. Un autre crie, euphorique, en jetant un caillou sur le proviseur : « Y a pas d’école aujourd’hui, c’est fini ! ».
Tout le lycée technique industriel 1er mai a pris une allure inattendue. Dans le couloir, les élèves s’entassent. Sur les murs de la terminale H, de petites affiches alertent : "Le lycée technique en lutte. Libérez notre camarade".
Tous les élèves de terminale H ont été chassés de l’établissement par le proviseur pour maintenir un climat de paix au sein du lycée et permettre aux enseignants de travailler dans le calme.
Des "enfants impolis et irrespectueux qui détiennent le pouvoir"? La force ne fait pas autorité
L’agression du proviseur du lycée technique industriel 1er mai de Brazzaville par un élève dudit établissement scolaire, nous pousse à revenir sur les questions d'autorité et de pouvoir qui se jouent entre les enfants, leurs parents, leurs professeurs et leurs responsables d’établissements scolaires.
Si le propos global nous semble parfois caricatural et essentialiste, nous ne retenons pas moins que c'est un sujet qui mérite toute notre attention, parce que, ce qui se joue au sein des écoles et de classes au Congo-Brazzaville, est un laboratoire éducatif qui reflète le présent de notre société tout en annonçant l'avenir.
Le cas d'élèves qui se montrent irrespectueux et sont ensuite soutenus par leurs parents, parents qui vont de leur côté faire part de leur mécontentement à la direction face à la sanction prise à l'encontre de leurs enfants et qui peuvent aller jusqu'à mobiliser d'autres parents pour faire plier l'école dans leur sens.
La figure d'autorité qu'incarnait le maître d'école a volé en éclat depuis belle lurette. Les enseignants ne peuvent plus faire usage de la force ou de la violence pour éduquer et sanctionner, comme c'était possible il y a 50 ans.
L'autorité est morte, vive l'autorité, pourrait-on dire face à ce constat !
Si l'autorité répressive et violente doit être décataloguée de nos modèles éducatifs actuels, nous restons convaincus, qu'une autorité, fondée sur le respect mutuel et le besoin de limites, est nécessaire pour grandir en société.
Or, cette autorité-là est rarement celle que l'on retrouve en modèle dominant dans la société dans laquelle évoluent nos écoles aujourd’hui.
Comment ne pas mettre en parallèle les parents qui défendent mordicus leur enfant face à l'institution scolaire sans remettre en question les agissements de leur marmot et criant à la chasse aux sorcières ou au tribunal public ?
Plutôt qu'un rapport de force, l'école congolaise pourrait effectuer un véritable tour de force en mettant en place une coopération entre les deux figures autoritaires qui entourent l'enfant : ses parents et ses professeurs.
En faire des partenaires, mobilisés ensemble plus souvent que lors des bulletins scolaires et des problèmes disciplinaires.
Les Congolais qui voient chaque jour les enseignants et responsables d’établissements scolaires agressés par des élèves égarés ne se paieront pas de mots.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-01-29 08:57:39
Les cours à l’Ecole nationale moyenne d’administration (ENMA), n'ont pu se dérouler ce mardi 28 janvier 2025. Le motif de cet arrêt inopiné de cours est le mécontentement de certains étudiants des promotions 2012-2023 de cette école. Ce ras-le-bol est relatif au quota estimé insuffisant d’étudiants finalistes qui doivent intégrer la Fonction publique. D'où ils ont décidé d'empêcher tous les cours dans cette institution.
Il y a plusieurs années, les cours à l'ENMA sont souvent perturbés par l'intrusion des étudiants finalistes (6253) qui manifestent à cause de l'étroitesse du quota alloué depuis trois ans.
Déjà l'an dernier pour le compte de 2023 il y avait 32 postes et cette année pour le compte de 2024 qu'il y a 90 postes.

Les étudiantes finalistes promotions 2012-2023 demandent donc aux autorités d’élargir le quota afin de mettre fin au sit-in organisé au sein de leur établissement.
Depuis trois ans, ils ne cessent de rebattre les oreilles des étudiants de l’ENMA avec les vuvuzelas et autres. Ils sont unanimes car ils ont déjà plusieurs années de chômage et qu’ils ne trouvent gain de cause auprès de l’Etat.
Cette situation devrait être murie par le Ministère congolais de la fonction publique, qui est compétent en matière de recrutement. Mieux, dans le quota alloué aux Ministères respectifs chacun devrait réserver son quota principalement aux 10 filières de l'ENMA, par exemple.
Les filières Trésor, Budget, Impôt, Douane entreraient dans le quota du Ministère des finances. La diplomatie dans celui du Ministère des Affaires étrangères, etc.
Dans sa politique de résorber le chômage qui étrangle plusieurs jeunes congolais, le gouvernement procède par des recrutements des étudiants sortis des écoles de formation comme l'ENS, l'ENI, l'ENEF, l'ENMA, l’ENBA, lINJS , l'EPMMS...
A cause des difficultés économiques le gouvernement est confronté aux difficultés financières qui mettent en mal cette politique de recrutement.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-01-28 19:16:49
Le doyen des élus locaux du département de la Nkéni-Alima, le Sénateur, président de la commission des Affaires étrangères et de la coopération du Sénat, Gabriel Oba Apounou, a organisé une rencontre citoyenne le dimanche 26 janvier 2025 dans la salle multimédias de l’hôtel de la Préfecture de Brazzaville. Dans une atmosphère bon enfant, empreinte de solidarité et d’unité, cette rencontre dite citoyenne a été une occasion pour partager un message de paix, d’amour et de cohésion entre originaires, notamment les élus locaux de cette nouveau entité administrative.
Créé le 2025-01-27 19:10:34
Des tirs d'artillerie lourde ont été entendus dans Goma, la grande ville de l'est de la République démocratique du Congo, alors que le mouvement M23 et l'armée rwandaise tentent de s'en emparer. Face à l’apprêté des combats, certains soldats gouvernementaux ont choisi de déposer leurs armes auprès des soldats de la Monusco. Kinshasa a rompu ses relations diplomatiques avec Kigali. Son ministre des Affaires étrangères a évoqué à l’ONU, une déclaration de guerre du Rwanda.
Les rebelles du M23 appuyés par l’armée rwandaise, ont revendiqué dans la nuit du dimanche 26 au lundi 27 janvier la prise de Goma, ville majeure de l’est de la République démocratique du Congo. Ils appellent l’armée congolaise à se rendre.

Auprès de plusieurs agences de presse, Corneille Nanga, chef de l’Alliance du fleuve Congo, qui comprend le M23, a indiqué avoir pris la ville et ordonné aux soldats de l’armée congolaise de déposer les armes.
Selon des témoins, les habitants ont vécu de longues heures d’angoisse, rythmées par des tirs nourris et des explosions dans plusieurs quartiers de la ville y compris à proximité de l’aéroport de Goma.
D’après des sources concordantes, des combats se poursuivent entre les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda et les forces armées de la RDC (FARDC) et leurs alliés, dans la périphérie de al ville, semant une psychose généralisée.
Les rebelles du M23 ont pris d’assaut certains quartiers dont Majengo, vers les stations Mutinga et Himbi, provoquant un exode des populations.

L’armée congolaise occupe toujours le centre de la ville, affirment des sources sur place, confortant l’imprécision sur, qui d’entre le M23 ou les FARDC, contrôlent réellement la ville.
Cependant, malgré cette situation tendue, l’aéroport international de Goma reste sous contrôle des casques bleus de la MONUSCO et les forces de la Communauté de développement de l’Afrique australe déployées en RDC (SAMIDRC).
Entre-temps, toutes les activités sont paralysées dans la ville et certains habitants restent terrés dans leurs maisons.
Des scènes de pillages ont été notées dans certains quartiers, notamment au marché de Birere.
Dans le quartier de Majengo, à la place appelée Kimburu, le M23 s’est affronté avec les combattants pour l’auto-défense de la patrie, Wazalendo, ce qui accentue encore la peur de la population.
La situation sécuritaire demeure extrêmement instable, confuse et tendue.
Une évasion massive est intervenue lundi matin à la prison à Goma, qui compte environ 3 000 détenus. Le bâtiment a été totalement incendié, ce qui a causé de nombreux morts parmi les prisonniers. Des prisonniers en fuite ont été aperçus dans les rues alentour.
Des bus ont été organisés lundi à la frontière rwandaise avec l’est de la RDC, prêts à évacuer des personnels de l’ONU et leurs familles venant de Goma, à la merci du M23 et de l’armée rwandaise.
« Les membres du personnel de l’ONU et leurs familles qui ont travaillé en RDC » sont en cours d’évacuation de Goma, avec des bus à la frontière « en attente pour les transporter vers Kigali, où ils embarqueront sur des vols vers leurs pays respectifs », a indiqué RBA, une télévision rwandaise sur X.
Les personnels de plusieurs ambassades dont ceux de la France ont aussi été évacués.
Selon l’armée uruguayenne, quelques unités des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont commencé à se rendre en remettant leurs armes à des Casques bleus à Goma.


La Mission des Nations unies en République démocratique du Congo (Monusco) s’était engagée dans les combats contre le M23 au côté des FARDC.

Le président kényan William Ruto a annoncé dans un communiqué, réunir "dans les prochaines 48 heures" un sommet extraordinaire de la Communauté des États d'Afrique de l'Est, en présence des présidents congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame.
Rappelons qu’une médiation RDC-Rwanda sous l'égide de l'Angola a échoué en décembre faute d'entente sur les conditions d'un accord.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-01-27 14:15:43
Au quartier Le Bled dans le 7e arrondissement de Brazzaville Mfilou, le problème de manque d’infrastructures de base se pose avec acuité et rend difficile la vie des habitants de cette zone enclavée, a constaté un journaliste des Echos du Congo-Brazzaville.
L’absence des ruelles qui ne débouchent nulle part, parfois se termine dans une parcelle, pour continuer après.

Le lotissement anarchique orchestrée par les propriétaires terriens, avec pour corollaire le manque des infrastructures de base, notamment des hôpitaux, les centres de santé intégrés, les marchés domaniaux, les établissements scolaires publics...
Les habitations et les ruelles sont en déphasage des normes d’urbanisation, à tel enseigne que les véhicules ne peuvent circuler, accéder dans les zones situées en altitude dans ce nouveau quartier de Brazzaville.

Ces tracasseries sont devenues le pain quotidien des habitants du quartier Le Bled.
Le quartier Le Bled qui se ne cesse de connaitre l’augmentation des habitants, éprouve d’énormes difficultés dans le transport des malades vers les structures sanitaires à cause de l’absence des voies d’accès, qui contraint les proches à faire de pied de grue pour transporter les malades jusqu’à l’avenue principale pour évacuer les malades.
Il en est de même du transport des matériaux de construction.

Nombreux transportent les malades au dos ou par brouette qu’il fasse jour ou nuit, ils payent parfois des jeunes pour acheminer les marchandises jusqu’au domicile, transporter les choses sur la tête est un vrai parcours de combattant à cause des mauvaises routes. Ils se mettent aussi en danger la nuit, lorsqu’ils parcourent des longues distances à pied.
Plusieurs d’entre eux évoquent l’importance de construire des infrastructures de base qui contribueront à l’amélioration des conditions de vie des populations.

Au quartier Le Bled, les habitants ont besoin des établissements d’enseignements publics, les enfants du niveau primaire ne peuvent pas aller loin pour étudier, ils sont obligés de payer des écoles privées qui coûtent chers aux parents dont le revenu mensuel est en deçà des frais de scolarisation.
Les élèves qui sont au collège fréquentent le CEG public 28 Novembre à Moukondo, et ceux qui sont au lycée à Lumumba. Ce qui contraint certains parents, une dépense en termes de transport. Pour ceux qui ont 3 ou 4 enfants, ce n’est pas facile.
Face au calvaire qu’elles vivent, les populations sollicitent l’implication des autorités pour désenclaver ce quartier.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-01-26 10:14:58
C’est la période des safous à Mouyondzi. On en voit partout : sur le bord des routes et au marché municipal, les étals se multiplient, c'est l'abondance. Quand la fringale nous prend, hop! Quelques safous. Ils se retrouvent dans toutes les mains, petites et grandes. Une vraie « bénédiction » pour les populations de la ville de Mouyondzi dans le département de la Bouenza (sud).
Malheureusement, à cause de la déforestation qui sévit un peu partout, on a coupé beaucoup des safoutiers, et on n’hésite pas longtemps à couper à coup de machette de très grosses branches pour faire du charbon...
La production des safous, fruit comestible du safoutier (Dacryodes edulis), arbre fruitier tropical de la famille des Burseraceae, est en péril dans le département de la Bouenza au profit d'autres départements producteurs.
Le prix de détail demandé par les marchandes sur le bord des routes dans la région pour les safous est de 500 FCFA.
Magnifique opportunité pour Mouyondzi et les paysans, mais la quantité exportée représente qu'un faible pourcentage de ce qui pourrait être fait.
Il y aurait tant à faire pour aider les paysans à survivre....
En lançant sa campagne électorale pour la présidentielle le 5 mars dernier, le candidat Denis Sassou N'Guesso, devant une grappe de militants rassemblée au rond-point Lumumba dans le 1er arrondissement en plein cœur de Pointe-Noire, a promis faire la promotion de l'agriculture à l'échelle nationale en revenant et en insistant sur la dépendance du pays vis-à-vis de l'extérieur en matière de denrées alimentaires qui devra être corrigée car le Congo importe chaque année plus de 700 milliards C.F.A de produits alimentaires.
C’est énormissime !
L’agriculture pourrait être une solution idoine, mais ce secteur a été délaissé pendant des années et le pays importe plus de la moitié de l’alimentation de ses habitants.
Quelle incongruité que de faire ses emplettes dans les grandes enseignes du Congo-Brazzaville sans les produits du terroir.
Dans les rayons on retrouve à foison la bouffe qui vient de loin, de très loin même.
Sur les étals des commerçants, les fruits et légumes sont pour la plupart importés de l'étranger, "même les safous", pour paraphraser Denis Sassou N'Guesso lors de ses différents meetings de campagne électorale en mars 2021.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-01-25 16:06:34
En matière de commerce au Congo-Brazzaville, tout y passe. Vente d'arachide, d'eau, beignets, poissons fumés, etc. Il y'a par ailleurs une autre forme de commerce qui a pignon sur rue dans la ville de Mayoko dans le Niari (sud), depuis le début des activités de la société Ulsan Mining Congo, c'est La prostitution. Les jeunes filles qui se livrent à ce commerce devant les bars et auberges les plus fréquentés reviennent pour la plupart de Pointe-Noire, Dolisie, Mossendjo, Makabana…Elles sont âgées entre 16 et 30 ans. Très naïves, leur seul plaisir est de se faire de l'argent sans vraiment souffrir.
A Mayoko, elles déambulent la nuit, presque nues, dos, ventres et cuisses exposés, vêtements très «soft» et qui ne peuvent qu'être facteur d'excitation.
D'autres ont en outre des habits qui font ressortir les seins, éléments et «objets» par excellence de vive convoitise. Tout cet accoutrement léger et libéral, ne peut qu'attirer l'abeille qu'est la gent masculine, autrement dit les travailleurs qui exploitent le gisement de fer à Mayoko.
Une fois excités, les hommes se jettent sur elles et bonjour les dégâts. Les assoiffés munis d'une puissance verbale remarquable, vont sans vergogne assouvir leurs désirs.
Le plus triste dans cette situation est le sort réservé aux jeunes filles mineures. Elles vont d'homme en homme en quête du pain quotidien. Beaucoup d’entre elles s’impliquent dans des activités sexuelles prématurées, qui éventuellement posent des menaces non seulement à leur bien-être, mais aussi au développement de leurs communautés par extension.
C’est un défi majeur car ce phénomène affaiblit les efforts du gouvernement et des organisations concernées dans leur combat d’assurer un service de santé publique de qualité aux populations.
La question au Congo est un véritable coup de poing pour la société.
Elle passe par plusieurs formes : on observe la prostitution professionnelle pratiquée par des femmes qui y ont dédié leur vie entière et la prostitution occasionnelle souvent pratiquée par des jeunes âgées de 13 à 18 ans.
Un phénomène en prolifération au Congo, voit de plus en plus de jeunes filles pratiquer une quasi-prostitution pour arrondir les fins de mois ou accéder à un mode de vie supérieure.
À Mayoko, une catégorie de jeunes filles échangent leurs charmes contre de petites sommes d’argent pour acheter des pacotilles, perruques et vêtements coûteux. Elles ont plusieurs partenaires réguliers qui offrent de l’argent et des cadeaux.
La pauvreté étant une des principales causes de ce phénomène, les acteurs doivent surtout chercher à éliminer la pauvreté populaire abjecte car elle fait le lit du sida et autres MST.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-01-25 12:55:32
Au Congo, il existe de nombreuses opportunités pour les entrepreneurs à la recherche de nouveaux business qui marchent. A Brazzaville, le marché du funéraire attire une nouvelle catégorie de professionnels, soucieux de faciliter l'organisation des obsèques ou d'aider à mieux surmonter le deuil. Innovants et discrets, ils souhaitent briser le tabou de la mort en achetant des parcelles en banlieue de la capitale congolaise, pour les transformer ensuite en cimetières privés. L’idée de créer une entreprise pour fournir le dernier refuge est très logique. Un business qui ne chôme jamais. Le secteur de la mort est l'un de secteur d'investissement très rentable. Les prix d’une pierre tombale varient entre 750.000 FCFA et plus.
Avec plusieurs décès par jour et par an à Brazzaville, le business de la mort a de quoi aiguiser l'appétit. Plusieurs congolais aujourd’hui s'y frottent avec succès.
A l'ombre de ces têtes d'affiche, bien des jeunes pousses tentent leur chance, avec plus de succès.

Certains ont depuis rejoint le cimetière privé de Loukanga 2.
Ici, quatre compatriotes ont acheté quatre terrains pas trop loin de la ville de Brazzaville car moins cher par rapport au centre ville pour abriter leurs sépultures. Ils ont clôturé après, avant de se procurer tous les documents nécessaires pour l'ouverture d'un cimetière privé.

Ces propriétaires d'entreprises de cimetières ont également enregistré leurs entreprises pour obtenir des permis d'exploitation.

Ici, les prix d’une pierre tombale varient entre 750.000 FCFA et plus.

Un autre aspect essentiel de la propriété de cimetière que vous devez prendre en compte est la taille de vos parcelles funéraires. Les cimetières typiques contiennent environ 1000 parcelles à l'acre, mais si vous disposez de moins de superficies, vous pouvez évoluer en fonction de la croissance de votre entreprise.
Un aspect unique des cimetières est le fait que beaucoup d'entre eux finiront par manquer de terrains pour les sites d'inhumation.
Les parcelles sont souvent la principale source de revenus des propriétaires de cimetières.
Cependant, lorsque toutes les parcelles sont pleines, les propriétaires de cimetières peuvent acheter d’autres comme c’est le cas au cimetière privé Loukanga 2 qui va bientôt fermé faute d’espace.

Ces fonds essentiels, souvent prélevés sur le coût du terrain de sépulture, rapportent des intérêts qui compensent les coûts de maintenance annuels tels que la réparation et l'entretien des routes, chemins et signalisation. Le fonds assure également aux familles de clients existants et potentiels un lieu de repos sûr et bien entretenu à perpétuité.
À bien des égards, les cimetières constituent un marché solide à Brazzaville comme celui de Loukanga 2, car tout le monde meurt et les familles doivent choisir un lieu de repos définitif pour les restes de leurs proches.
De plus, les inhumations traditionnelles restent la méthode la plus populaire de prise en charge des personnes décédées au Congo-Brazzaville.

Ainsi, bien que le besoin de cimetières puisse ne pas faire sourire tout le monde, si vous êtes propriétaire d'un cimetière ou envisagez de démarrer en solo une entreprise de cimetière à l'avenir, vous pouvez être assuré, du moins pour le moment, que les affaires vont bon train.
Enfin, le reste à faire c'est de se lancer sur le terrain pour palper les réalités ....
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-01-25 11:35:16
Au vu des résultats de l’étude de besoins en capacité d’accueil menée depuis plusieurs années et de l’évolution démographique attendue, le sénateur Bita Madzou a procédé cette semaine, lors de son séjour de travail dans le département de la Lékoumou, à l’inauguration de l’internat de la Réussite du collège d’enseignement général du village Kingani, un établissement public créé en 1985, afin de permettre aux élèves de sa circonscription sénatoriale d’étudier dans des conditions adéquates et d’éviter le décrochage scolaire précoce, un phénomène récurrent qui occasionne la perdition de nombreux enfants et qui désoriente leur vie.
L’inauguration officielle de cet internat a eu lieu en présence du secrétaire général de la Lékoumou, Jean Louis Dangui, qui a représenté la préfète empêchée, de deux délégués du Ministère de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, et des autorités locales du district de Komono.
Construite en matériaux durables sur fonds propres du sénateur, l’infrastructure est dotée de toutes les commodités d’usage, conformément à la demande de la population.
Elle servira au logement et à l’hébergement des élèves venant des villages lointains de la zone ne disposant pas de parents sur place.
Des conditions matérielles et environnementales ont été repensées pour la réussite de tous les internes : de nouveaux lieux sont mis à disposition afin de garantir le bien-être de chaque élève.
Le sénateur Bita Madzou a ensuite lancé les travaux de construction du marché de Léfoutou, un autre village centre de ce district.
L’infrastructure permettra aux villageois d’exposer et de vendre leurs produits vivriers afin de leur permettre de gagner un peu de ressources nécessaires pour subvenir à leurs besoins quotidiens.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-01-25 09:54:53
Après le succès fulgurant de sa séance dédicace à la médiathèque de Savigny-le-Temple, en région parisienne, l’écrivain savignien, Christel Ulrich Bayonne Iletsi, est à Brazzaville, pour la présentation de ses deux romans aux férus de la littérature congolaise : « Double peine » et « La dictature du diplôme et le renouvellement de la société ».
L'écrivain Christel Ulrich Bayonne iletsi au parcours atypique, fait une percée fulgurante avec sa plume aussi bouleversante que puissante qui nous raconte les difficultés auxquelles les femmes congolaises et africaines sont confrontées dans une société qui ne comprend pas toujours leur importance et dénonce avec véhémence un système éducatif qui érige les diplômes en seules clés de la réussite, créant ainsi une élite dominante et étouffant d’autres formes d’intelligences.
Autant dire que ses deux romans sont très attendus en cette nouvelle année par les friands du livre. Et en Afrique, c’est le Congo-Brazzaville qu’il a choisi pour présenter en primeur ces deux livres à ses lecteurs.
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Jean-Jacques Jarele SIKA / Valda Saint Val / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-01-24 20:30:20
Hommage au peintre congolais, Kiss man de son vrai nom Daniel Yombo. Cet artiste qui nous offre un peu de beauté dans un monde souvent gris et monotone. Il nous rappelle que l'art peut se trouver partout, et que la créativité n'a pas de limites. Depuis 30 ans, il fait figure d’exception dans le marché local des œuvres d’art. Doté d’un talent inné, cet artiste protéiforme incarne à la fois une créativité hors pair et le symbole d’une intégration culturelle africaine.
Plus que de simples peintures, les tableaux de Kiss Man sont de grands messages invitant les citoyens du monde à œuvrer pour la protection de la nature.
Il exprime son art sur le boulevard Denis Sassou-N’Guesso, à l’entrée de l’aéroport Maya-Maya de Brazzaville. Ses œuvres ne laissent personne indifférent et son atelier est révélateur de l’immensité de son talent.

Réinventer les héros et les tableaux classiques, c’est sa manière à lui de lier l’histoire de l’art et les problèmes contemporains.
«Des fois, je réalise des œuvres inexplicables. Quand je peins un portrait et que le client se reconnaît dans mon travail, je me sens bien. Le Congo est un paradis, et je vis dans ce paradis», clame-t-il.

Plusieurs de ces œuvres s’écoulent à prix d’or.
Aujourd’hui, sa réputation s’étend bien au-delà des frontières nationales.
Armé de ses pinceaux, il souhaite aller encore plus loin dans sa conquête des amoureux de l’art pictural.
Jean-Jacques Jarele SIKA /Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-01-24 18:06:07
Une nouvelle analyse publiée par le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), le 24 janvier 2025 à New York, aux Etats-Unis d’Amérique, relève qu’en 2024 au moins 242 millions d’élèves dans 85 pays ont vu leur scolarité perturbée par des phénomènes climatiques extrêmes. Qu’il se soit agi de vagues de chaleur, de cyclones tropicaux, de tempêtes, d’inondations ou de sécheresses, ces événements ont contribué à exacerber une crise de l’apprentissage déjà existante. C’est en Afghanistan, au Bangladesh, au Mozambique, au Pakistan et aux Philippines que l’éducation a été la plus affectée par les vagues de chaleur, les cyclones, les inondations et les tempêtes.
Selon le rapport intitulé ’’Learning Interrupted: Global Snapshot of Climate-Related School Disruptions in 2024 (Interruption des apprentissages : Aperçu mondial des perturbations scolaires liées au climat en 2024)’’, publié à l’occasion de la Journée internationale de l’éducation, examine pour la première fois les aléas climatiques ayant entraîné des fermetures d’écoles ou une interruption importante du calendrier scolaire, ainsi que l’impact de ces perturbations sur les enfants, de l’enseignement préscolaire au deuxième cycle de l’enseignement secondaire.

Les vagues de chaleur sont l’aléa climatique qui a entraîné le plus de fermetures d’écoles l’an dernier, plus de 118 millions d’élèves ayant été concernés rien qu’au mois d’avril, d’après les données. Les établissements scolaires du Bangladesh et des Philippines ont ainsi massivement fermé leurs portes en avril, tandis que le Cambodge a raccourci de deux heures les journées d’école. En mai, dans certaines régions d’Asie du Sud, la température a atteint 47 degrés Celsius, exposant les enfants à un risque d’hyperthermie.
« Les enfants sont plus vulnérables aux impacts des crises liées aux événements météorologiques, notamment aux vagues de chaleur, aux tempêtes, aux sécheresses et aux inondations, qui sont plus intenses et plus fréquentes », explique Catherine Russell, Directrice générale de l’UNICEF.
« L’organisme des enfants est particulièrement vulnérable. Leur température augmente plus rapidement et redescend plus lentement que celle des adultes, car ils transpirent de manière moins efficace. Les enfants ne peuvent pas se concentrer dans des lasses qui n’offrent aucun répit face à la chaleur étouffante, et ils ne peuvent pas non plus se rendre à l’école si la route est sous l’eau ou si leur établissement a été emporté par les crues.

L’an dernier, un élève sur sept a vu sa scolarité interrompue en raison d’un événement météorologique extrême, une déscolarisation qui met en péril la santé et la sécurité de ces enfants, et entraîne des répercussions sur leur éducation à long terme. »
A noter que, certains pays ont dû faire face à plusieurs aléas climatiques. Ainsi, l’Afghanistan a été confronté non seulement à des vagues de chaleur, mais aussi à d’importantes crues éclairs qui ont endommagé ou détruit plus de 110 écoles au mois de mai, perturbant l’éducation de milliers d’élèves.
En outre, les perturbations dues à des phénomènes climatiques ont toutefois été les plus fréquentes en septembre, un mois qui marque le début de l’année scolaire dans de nombreuses régions du monde. Au moins 16 pays ont en effet dû interrompre l’enseignement à ce moment clé en raison de phénomènes météorologiques extrêmes, notamment du typhon Yagi, lequel a eu un impact sur 16 millions d’enfants en Asie de l’Est et dans le Pacifique.
D’après l’analyse, la région du monde la plus touchée était l’Asie du Sud, où 128 millions d’élèves ont vu leur scolarité bouleversée par des événements climatiques l’an dernier, tandis qu’en Asie de l’Est et dans le Pacifique, 50 millions d’élèves ont été concernés. En Afrique, les conséquences dévastatrices du phénomène El Niño se sont poursuivies, l’Afrique de l’Est ayant notamment été touchée par de fortes pluies et des inondations fréquentes, et certaines parties de l’Afrique australe ayant subi de graves sécheresses.

En effet, l’augmentation des températures, les tempêtes, les inondations et les autres aléas climatiques peuvent détériorer les infrastructures et les fournitures scolaires, empêcher les enfants de se rendre à l’école, créer des conditions d’apprentissage peu sûres et avoir des répercussions sur la concentration, la mémoire ainsi que la santé mentale et physique des élèves.
Par conséquent, dans les contextes fragiles, la fermeture prolongée des écoles réduit la probabilité de ré scolarisation pour les élèves et les expose à un risque accru de mariage précoce et de travail des enfants. Les données montrent que les filles sont souvent touchées de manière disproportionnée par ces phénomènes, et qu’elles font face à des risques plus élevés de déscolarisation et de violence liée au genre pendant et après les catastrophes.
Partout dans le monde, les systèmes éducatifs échouaient déjà à répondre aux besoins de millions d’enfants. En effet, la pénurie d’enseignants formés, les classes surchargées et les disparités en matière de qualité des enseignements et d’accès à l’éducation sont depuis longtemps à l’origine d’une crise de l’apprentissage que les aléas climatiques viennent aggraver encore davantage.
Toujours selon l’analyse, si près de 74 % des élèves touchés l’an dernier vivaient dans un pays à faible revenu ou un pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure, aucune région n’a toutefois été épargnée. Des pluies torrentielles et des inondations ont ainsi frappé l’Italie en septembre, perturbant la scolarité de plus de 900 000 élèves, puis l’Espagne en octobre, interrompant l’éducation de 13 000 enfants.
Le rapport indique que les écoles et les systèmes éducatifs sont en grande partie sous-équipés lorsqu’il s’agit de protéger les élèves de ces conséquences, car les investissements centrés sur les changements climatiques dans le secteur de l’éducation restent particulièrement faibles, et les données mondiales concernant les perturbations de la scolarité dues aux aléas climatiques demeurent limitées.
L’UNICEF collabore avec les gouvernements et avec ses partenaires pour favoriser, d’une part, la modification des salles de classe existantes de sorte à les rendre résilientes aux changements climatiques et, d’autre part, la construction de nouvelles infrastructures répondant à ces critères, l’objectif étant de protéger les enfants des conditions météorologiques extrêmes. Au Mozambique, par exemple, l’éducation des enfants est régulièrement perturbée par des cyclones. Le pays a ainsi été frappé au cours des deux seuls derniers mois par Chido et Dikeledi, des événements qui ont eu des répercussions sur 150 000 élèves. Face à cette situation, l’UNICEF a soutenu la construction de plus de 1 150 classes résilientes aux changements climatiques dans près de 230 écoles du pays.
Il sied de signale qu’en novembre dernier, dans son rapport « La Situation des enfants dans le monde », l’UNICEF tirait par ailleurs la sonnette d’alarme en indiquant que les crises climatiques seraient plus fréquentes entre 2050 et 2059, avec huit fois plus d’enfants exposés à des vagues de chaleur extrêmes et trois fois plus d’enfants exposés à des crues extrêmes, par rapport aux années 2000.

L’UNICEF appelle donc les dirigeants mondiaux et le secteur privé à agir de toute urgence pour protéger les enfants des conséquences de plus en plus nombreuses des changements climatiques en : veillant à ce que les plans nationaux en matière de climat – notamment les contributions déterminées au niveau national et les plans nationaux d’adaptation – renforcent les services sociaux essentiels aux enfants tels que l’éducation afin que ceux-ci deviennent davantage climato-compatibles et résilients face aux catastrophes, et en s’assurant qu’ils incluent des engagements adéquats en matière de réduction des émissions permettant de prévenir les impacts les plus graves des changements climatiques ; investissant dans des établissements scolaires résilients face aux catastrophes et climato-compatibles permettant aux enfants d’apprendre en toute sécurité ; accélérant le financement visant à améliorer la résilience aux changements climatiques dans le secteur de l’éducation, notamment en investissant dans des solutions qui ont fait preuves ou dans des solutions prometteuses ; intégrant explicitement dans tous les domaines l’éducation aux changements climatiques et des engagements tenant compte des enfants.
« L’éducation est l’un des services les plus fréquemment perturbés par les aléas climatiques. Or, c’est un domaine souvent négligé dans les discussions malgré son rôle dans la préparation des enfants à l’adaptation aux changements climatiques », affirme Catherine Russell. « L’avenir des enfants doit être au cœur de l’ensemble des plans et des actions en matière de climat ».
VALDA SAINT-VAL/ Source : UNICEF-Congo
Photos : DR (UNICEF)
Créé le 2025-01-24 15:10:11
Le Commissaire général du Festival panafricain de musique (Fespam ), prend part à la 45e édition du salon FITUR 2025, qui se tient du 22 au 26 janvier à Madrid en Espagne et placé cette année sous le signe de l’innovation et la durabilité. Hugues Gervais Ondaye a lancé une offensive de charme pour présenter, avec luxe et détails, et avec une clarté biblique, la 12e édition du Fespam qui aura lieu du 19 au 26 juillet 2025 à Brazzaville sous le thème : "Musique et enjeux économiques en Afrique à l'ère du numérique" et sous le très haut patronage du Président de la République, Denis Sassou-N’Guesso.
Dans une ambiance très bienveillante, le Commissaire général du Festival panafricain de musique a affiché le ton de sa participation au salon du tourisme de Madrid : séduire les investisseurs espagnols et européens encore très frileux à l'idée de s'engager dans un pays aux potentiels gigantesques et très stable sur le plan politique.

Ville siège du FESPAM depuis 1996 et décrétée par l’UNESCO Première ville créative dans le domaine de la musique en Afrique, Brazzaville entend faire du Festival panafricain de musique l’outil qui permettra au continent de s’ancrer dans le monde de l’industrie musicale mondiale.
Avec le FESPAM, l’Union africaine (UA) et la République du Congo visent grand : séduire et conquérir un public diversifié de plus en plus exigeant et connecté, servir de tremplin à l’innovation et de miroir au dynamisme de la jeunesse africaine, monétiser enfin la musique africaine pour faire vivre partout la scène musicale du continent.
L’année 2025 marque donc le trentième anniversaire du Festival Panafricain de Musique et la douzième rencontre que cette institution organise à Brazzaville depuis 1996, conformément à sa double vocation festive et intellectuelle.

Porté par ses trente années d’existence consacrées entièrement à la musique, le FESPAM est à la fois un creuset où prennent corps des talents nouveaux et une caisse de résonnance des voix confirmées, que ces talents et ces voix viennent d’Afrique ou de sa diaspora.
Le salon du tourisme de Madrid marque une fois de plus le coup d’envoi du calendrier international des foires touristiques. Avec des chiffres en constante progression, l’événement confirme son statut de rendez-vous incontournable pour le secteur, tant par le volume de participants que par son influence mondiale.
Cette 45e édition met en avant le rôle clé du tourisme dans la transformation économique et sociale, tout en réaffirmant son engagement en faveur de la durabilité et de l'innovation. FITUR continue de battre des records avec la participation de 9.500 entreprises (contre 9.000 en 2024), provenant de 156 pays (152 en 2024) et 884 exposants titulaires (806 l’an dernier).
Ces chiffres témoignent d’un dynamisme renouvelé, renforcé par la présence du Congo-Brazzaville en tant que pays invité.
Parmi les temps forts de cette édition, l’espace FITUR 4all, consacré au tourisme accessible, s’impose comme un pilier central. Soutenu par le mécénat de Majorque, cet espace vise à promouvoir l’inclusion et les initiatives innovantes dans le secteur. Il sera aussi marqué par l’attribution de prix et la publication d’un guide de bonnes pratiques, en partenariat avec l’organisation "Impulsa Igualdad".
Dans la continuité de ses efforts pour un développement plus responsable, IFEMA Madrid, organisateur du salon, met un point d’honneur à mesurer l’empreinte carbone de l’événement.
Une initiative qui illustre la volonté croissante du secteur touristique de conjuguer croissance économique et durabilité.
Cliquer sur la photo pour lire la vidéo.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photo : DR
Créé le 2025-01-24 08:30:44
Le ministre de la Coopération internationale et de la Promotion du Partenariat Public-privé, Denis Christel Sassou Nguesso et l’ambassadrice extraordinaire et plénipotentiaire de la République française auprès la République du Congo, Claire Bodonyi, ont évoqué, lors d’une réunion bilatérale ce jeudi 23 janvier 2025 à Brazzaville, la prochaine visite officielle du Président de la République du Congo en France.
Ce déplacement de Denis Sassou-N’Guesso dont la date n’a pas été précisée, constituera une opportunité majeure pour réaffirmer les liens d’amitié historiques entre le Congo et la France et redynamiser leur partenariat dans des domaines d’intérêt mutuel.

Cette rencontre a été également l’occasion de dresser un état des lieux de notre partenariat transversal avec la France, afin d’avoir une vision claire et partagée de l’état global de cette coopération bilatérale.
Denis Christel Sassou Nguesso et Claire Bodonyi ont échangé aussi sur la mise en place d’un mécanisme de suivi et d’évaluation des projets de coopération, un outil essentiel pour garantir l’efficacité et la durabilité des actions conjointes.
Madame Claire Bodonyi a enfin exprimé son souhait de mieux cerner les priorités et les besoins du Congo, dans le but d’orienter les prochaines actions de coopération selon nos attentes et nos ambitions.

La France entretient depuis toujours des relations privilégiées de coopération avec la République du Congo et se place aujourd’hui au premier rang des bailleurs de fonds bilatéraux.
Près de 200 entreprises ayant des intérêts français sont présentes en République du Congo, pour la moitié au travers de filiales de sociétés françaises, auxquelles s’ajoutent autant d’entreprises congolaises ayant un management et/ou des actionnaires français.
Depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron à l’Elysée, la relation entre le Congo et la France reste toujours forte.
Après des décennies d’investissements politiques et économiques, la stratégie de la France évolue pour préserver ses intérêts au Congo-Brazzaville.
Entre le Congo-Brazzaville et la France, la lune de miel n’est pas encore finie.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-01-23 21:42:13
Des bébés noirs qui se filmaient et postaient leurs vidéos sur les réseaux sociaux interpellés par la police ! Dans une des vidéos postée sur les réseaux sociaux, on voit six bébés noirs se trouvant dans ce qui semble être une forêt. Ils n'hésitent pas à parler de leurs forfaits avec une réelle et cynique satisfaction. C'est ce groupe qui semait la terreur dans le quartier Makayabou, à Pointe-Noire.
La police ayant exploité cette vidéo a pu interpeller quatre d'entre eux.
Et les investigations se poursuivent.
«Bébés noirs », ce terme est le symbole d’une violence urbaine morbide équivalente à celle accouchée, voici peu, par les kuluna, autres enfants terribles de la délinquance urbaine exportée par Kinshasa (RDC).
Ils imposent leur loi à coups de gourdin ou de Douk-Douk, ce couteau de poche inventé par la coutellerie Cognet en 1929.
Ils gagnent du terrain à Brazzaville et à Pointe-Noire. Tant pis si, pour un téléphone, des bijoux ou quelques billets, ils doivent sortir la machette.
Violents et sans états d’âme, les « bébés noirs » sèment la terreur dans les rues de Brazzaville et Pointe-Noire. Ils sont là. Toujours en bande, armés et dangereux. Il y a des quartiers de Brazzaville et Pointe-Noire, où l’on n’ose plus aller la nuit.
On parle d’un niveau d’attaque bestial ne faisant pas de quartier. Les victimes s’en sortent délestées de leurs biens avec, à la clef, de profondes balafres au visage, des bras amputées quand elles n’y laissent pas leur vie.
Les congolais avec leur manie de l’oxymore sont étonnés qu’on puisse être adolescent et se comporter en boucher !
Les « bébés noirs », arborent des cagoules noires quand ils passent à l’attaque, preuve que ceux qui sont attaqués sont des connaissances qui pourraient les reconnaître.
Dans certains quartiers de Brazzaville et Pointe-Noire, les populations excédées sont parfois obligées de se constituer en « milices d’autodéfense », une pratique qui va pourtant à l'encontre des lois et règlements de la République.
La population a commencé à faire vengeance elle-même avec le nouveau phénomène qu’elle appelle "barbecues". Il suffit de jeter un coup d’œil sur les réseaux sociaux et vous verrez comment les « bébés noirs » sont en train d’être brulés, sans pitié et remords.
Au cours du traditionnel réveillon d’armes de fin d’année, le 31 décembre dernier à Brazzaville, Denis Sassou-N’Guesso, le chef suprême des armées, assure avoir « entendu que vous vouliez que cela change ».
Le Président de la République a demandé à la force publique de poursuivre, en 2025, l’effort d’éradication complète du grand banditisme dans les grandes villes et à l’intérieur du pays.
En sus de l’éradication du grand banditisme urbain, la force publique devrait également contrôler les frontières nationales afin qu’elles ne soient pas des passoires des hors-la-loi venus d’ailleurs.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
photo : DR
Créé le 2025-01-23 21:15:38
Voyager dans le transport en commun à Brazzaville exige une énergie, qui surpasse, parfois, la capacité naturelle humaine. Certains vous diraient tout simplement «il vous faut du courage ». Depuis plusieurs semaines, les usagers se livrent à des bagarres pour espérer trouver la moindre place. Certains passent trois quart d’heure en attente dans une station de bus de différents arrondissements de Brazzaville, notamment à Moukondo, Mairie de Mfilou, Bacongo et Talangai… Motif, la pénurie de carburant qui frappe une fois de plus la capitale congolaise, a constaté un journaliste des Echos du Congo-Brazzaville.
Se déplacer dans la capitale congolaise est véritable parcours du combattant. Les usagers font face à des prix exorbitants depuis quelques temps. Confrontés à la rareté des taxis, ils doivent aussi faire face à une hausse du prix du transport.
En effet, pour ne pas passer d’interminables minutes debout, il faut donc doubler, voire tripler son offre sur des distances relativement courtes, à défaut d’y aller à pieds.
Dans un secteur dominé par des opérateurs privés depuis la faillite de la Société des Transports Publics Urbains (STPU), les conducteurs et receveurs profitent de cette situation pour imposer des surenchères tarifaires.
Le phénomène du « demi-terrain », qui consiste à morceler les trajets pour maximiser les profits, s’est intensifié.
Les usagers sont contraints de payer plusieurs fois le prix initial pour parcourir une distance autrefois couverte par un seul trajet.
Aux heures de pointe, les aires de stationnement sont envahies par une foule hétérogène : élèves en uniforme, étudiants, commerçants et travailleurs s’entassent dans l’espoir d’attraper un bus.
Mais les véhicules se font rares et les quelques-uns disponibles imposent des tarifs exorbitants. Les receveurs et crieurs ignorent délibérément les protestations des usagers, laissant ces derniers sans autre choix que de céder à leurs exigences.
Cette crise met en lumière l’absence de politiques publiques efficaces pour développer un réseau de transport collectif compétitif à Brazzaville.
L’inertie des autorités face à la croissance urbaine galopante aggrave la situation.
En l’absence d’une réponse adaptée, le transport devient un véritable parcours du combattant pour les habitants, particulièrement ceux vivant en périphérie.
Aujourd’hui, le prix de la course dans un bus varie entre 300 voire 400 francs CFA au lieu de 150 Francs CFA.
Dans ce contexte où l’offre et la demande dictent les prix, c’est toujours le consommateur final qui paie le prix fort. Les ménages voient leur pouvoir d’achat s’éroder face à ces hausses imprévues, tandis que la population continue de subir au quotidien les effets d’un système défaillant.
En attendant la construction d’une deuxième raffinerie annoncée comme solution à long terme pour stabiliser l’approvisionnement en hydrocarbures, c’est un vrai désordre qui mérite d’être stoppé à temps pour que demain soit meilleur qu’aujourd’hui.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-01-23 20:49:27
Plus de 16 milliards FCFA de taxes impayées c’est trop ! La ministre de l’Économie forestière, Rosalie Matondo, a fustigé, lors d’une rencontre avec les collaborateurs et structures sous tutelle le 22 janvier à Brazzaville, « la léthargie » de l’administration forestière, avant de fixer les orientations pour 2025. L’État a pu collecter seulement 6, 629 milliards FCFA en 2024, contre 16,3 milliards encore induits par les compagnies forestières.
Pour la ministre de l’Économie forestière, le faible taux de recouvrement des droits et taxes constaté est dû à l’inefficacité des services de l’administration forestière.
Rosalie Matondo a donc enjoint ses services à accélérer le recouvrement des arriérés des taxes et transactions forestières.
« À cet effet, aucun jour ne doit se passer sans une action dans ce sens. La léthargie des directeurs départementaux(DD) de l’Économie forestière a trop duré ; elle doit cesser. Monsieur le directeur général, j’attends chaque mois sur mon bureau des rapports mensuels y relatifs des DD », a-t-elle martelé.
Dans le sillage des orientations à ses collaborateurs, la ministre a insisté sur la signature des conventions pour l’exploitation des forêts naturelles et artificielles, notamment pour le cas de l’Unité forestière d’exploitation Mila-Mila, le projet Séquoia plantation et le projet pâte à papier.
Elle a également évoqué la nécessité de finaliser cette année la renégociation de toutes les conventions forestières à la faveur de la promulgation de la loi sur la partage de production. C’est aussi le cas pour la réalisation de l’étude socioéconomique relative à la création de la société chargée de gérer la part de grumes de l’État congolais ; l’échéance pour la fin de l’importation des grumes étant fixée à fin décembre 2025.
Les autorités misent aussi cette année sur les performances des parcs nationaux de Conkouati-Douli et d’Odzala-Kokoua ; les retombées de la mise en concession et l’implémentation des aires marines protégées à travers le Programme Congo marin ; les résultats de l’évaluation du capital naturel du pays ; les travaux de constitution de la baie de Loango.
Avec une contribution estimée à plus de 5% au produit intérieur brut (PIB) et un volume important d’exportations ainsi que d’emplois, le secteur du bois occupe la deuxième place dans l’économie congolaise après le secteur pétrolier.
En 2024, la production nationale de bois représente environ 1 754 473 m3, soit 75% de grumes (1 249 140 m3). Une grande quantité de cette production a été importée, dont 428 340 m3 de grumes, 284 180 m3 de sillage, 13 157 m3 de panneaux lavés et collés, et 5 933 m3 de parquets, moulures et éléments de meubles.
L’ambition des autorités congolaises était de parvenir à accroître la contribution du secteur forestier au PIB, en même temps de favoriser l’essor d’une véritable industrie de transformation du bois.
Durant cette période, 41 certificats d'agrément ont été délivrés aux usagers, suivis de l'actualisation du fichier des industriels, concessionnaires ou non concessionnaires.
À côté, 23 unités forestières constitutives ont été aménagées et 14 sont en cours d'aménagement sur les 60 que compte le pays actuellement.
Les emplois créés dans le secteur forestier sont estimés actuellement à 7 000 emplois directs et 10 000 emplois indirects.
Les salaires et les infrastructures créés à travers les activités de ce secteur permettent un développement socio-économique et le désenclavement de l’arrière- pays.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-01-23 20:13:13
Brazzaville, la capitale, abritera, du 19 au 26 juillet 2025, la 12e édition du Fespam (Festival panafricain de musique), a-t-on appris auprès de son Commissaire général, Hugues Gervais Ondaye.
Pour cette 12e édition, placée sous le thème : "Musique et enjeux économiques en Afrique à l'ère du numérique", et sous le très haut patronage du Président de la République, Denis Sassou-N'Guesso, les autorités congolaises vont donner une fois de plus un grand signal de l’attachement du pays à cette manifestation musicale destinée à favoriser le brassage des artistes musiciens africains et des diasporas africaines, promouvoir et perpétuer la pratique de la chanson africaine et de la transmettre à la postérité.
On rappelle que le budget de la 11e édition du Fespam était de 2 milliards de FCFA dont la moitié consacrée à l'acquisition du nouveau pack technique.
Elle était placée sous le thème : « la Rumba Congolaise : envol de la base identitaire vers les vestiges du patrimoine de l’humanité ».
Gervais Hugues Ondaye avait rendu un vibrant hommage, dans le mythique stade Alphonse Massamba-Débat de Brazzaville, au Président de la République, Denis Sassou-N’Guesso, pour son engagement en faveur de la relance de ce grand rendez-vous scientifique et culturel du continent.
L’année 2025 marque donc le trentième anniversaire du Festival Panafricain de Musique (FESPAM) et la douzième rencontre que cette institution organise à Brazzaville depuis 1996, conformément à sa double vocation festive et intellectuelle.
Porté par ses trente années d’existence consacrées entièrement à la musique, le FESPAM est à la fois un creuset où prennent corps des talents nouveaux et une caisse de résonnance des voix confirmées, que ces talents et ces voix viennent d’Afrique ou de sa diaspora. Né de l’initiative de l’Organisation de l’Unité Africaine, appelée désormais Union Africaine, le Festival Panafricain de Musique n’a cessé de se préoccuper des interrogations majeures du continent.
Chaque thème autour duquel il a réuni artistes, musiciens, producteurs et experts a toujours été choisi en fonction des problématiques saillantes soulevées à un moment donné de l’histoire de l’Afrique, par les chercheurs, les intellectuels, les religieux et les politiques.
Les éditions de 2009, 2011 et 2013 ont eu pour thèmes ‘’Les musiques africaines à la croisée des chemins de la mondialisation’’, ‘’Engagements artistiques et novations esthétiques pour la renaissance africaine’’ et ‘’Musiques africaines, vecteurs d’authenticité et facteurs d’émergence’’.
Dans le traitement de ces thèmes, différents les uns des autres, les experts s’étaient accordés pour soulever les questions du développement économique de l’Afrique à travers le soutien au développement des industries culturelles et à la création artistique à l’ère des outils numériques. Ils en avaient appelé à l’émergence d’une industrie de la musique compétitive et viable sur le continent.
Sans se départir de l’esprit des rencontres précédentes, la présente édition voudrait réfléchir sur « Musique et enjeux économique en Afrique à l’ère du numérique » en plaçant la problématique de l’économie de la musique africaineau centre de sa réflexion.
Le choix de ce thème au moment où Brazzaville, siège du Festival Panafricain de Musique et « ville créative » de l’UNESCO dans la catégorie musique, et Kinshasa, autre « ville créative », sont conjointement désignées capitale de la culture africaine 2024 - 2025, est dicté par les préoccupations qui se fondent sur quatre interrogations : Quelles sont les retombées économiques de l’industrie musicale en Afrique ? , À quelles conditions peut-elle contribuer à la diversification des économies nationales et sous- régionales ?, Comment les politiques publiques peuvent-elles accompagner le secteur musical africain afin de lui donner une meilleure assise pour contribuer au développement économique et social de l’Afrique ? et Quelles mesures et politiques les acteurs publics et privés doivent-ils prendre en matière de formation, d’appui à la structuration des filières et de financement pour booster le potentiel économique de cette industrie en Afrique, notamment à l’heure où les outils numériques prennent une place croissante dans la formation, la création, la production, la diffusion et la consommation de la musique ?
Par « Enjeux économiques de la musique africaine à l’ère du numérique», nous entendons la création d’emplois et de revenus contribuant à la balance commerciale ainsi qu’à la diversification des économies nationales à travers un éco-système structuré et dynamique porté par un cadre législatif approprié et des politiques et mesures culturelles répondant aux besoins exprimés, notamment un cadre de financement favorable à l’essor des artistes et des entreprises opérant dans les différents maillons de la chaîne de valeur.
Le symposium vise aussi à interroger l’environnement législatif, l’environnement de la formation technique et professionnelle, ainsi que les tendances de l’industrie musicale depuis la production jusqu’à la distribution notamment sur les réseaux internet, pour voir si et comment ces mécanismes parviennent ou non à booster les autres secteurs d’activités.
Au moment où l’Union Africaine a inscrit dans son agenda la question du développement économique, et où les technologies numériques dont l’émergence est croissante en Afrique offrent des possibilités de produire et de distribuer les contenus musicaux africains à l’échelle mondiale et de façon infinie, ont donné naissance à de nouveaux usages, à de nouveaux acteurs de la chaîne de valeur sur les réseaux internet et à des réseaux mobiles, une transformation profonde des modèles économiques des industries culturelles et créatives s’est opérée, notamment à travers la multiplication des canaux de diffusion : radio, télévision, réseaux internet et téléphonie mobile.
Ces opportunités indiquent que l’industrie de la musique en Afriquepeut diversifier et participer à la création d’emplois et de richesse. Si elle est accompagnée par des politiques publiques, elle constituerait une des pistes alternatives à considérer pour résorber durablement le chômage endémique des jeunes.
Ce symposium procédera aussi à l’état des lieux de l’industrie de la musique africaine à travers l’examen de la situation de la formation initiale et continue, des infrastructures indispensables à la création, la production et la diffusion. Il fera également l’analyse de la situation du droit d’auteur et des droits connexes, notamment sous l’angle de la monétisation des plateformes de téléchargement ainsi que celle des mécanismes et canaux de distribution et de diffusion des productions musicales.
Le symposium devrait aboutir à des propositions et à des recommandations visant à renforcer une industrie africaine de la musique forte et génératrice de revenus en faveur des artistes et acteurs des métiers connexes.
Dans cette perspective, les communications devront aborder l’un des sous-thèmes suivants :
Sous-thème 1 : État des lieux de l’industrie musicale en Afrique.
Sous-thème 2 : Impact économique de l’Industrie musicale et diversification de l’économie dans les pays africains.
Sous-thème 3 : Les évolutions de l’industrie musicale à l’ère des outils numériques, opportunités et défis à relever pour booster l’économie de la musique en Afrique.
Sous-thème 4 : Impact économique de la musique sur le développement
et l’économie des villes en Afrique.
Les propositions de communications, assorties chacune d’un résumé d’une vingtaine de lignes, d’une notice biobibliographique et d’une photo d’identité de l’auteur, devront être adressées à la Direction du Symposium et du Musée Panafricain de la Musique du Festival Panafricain de Musique (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.), au plus tard le 15 avril 2025.
INSTRUCTIONS AUX AUTEURS
Pour garantir leur recevabilité par le Comité scientifique du Festival Panafricain de Musique, les manuscrits à soumettre doivent respecter les normes suivantes :
Volume : la taille du manuscrit doit être comprise entre 5000 et 8000 mots. Ce manuscrit doit être écrit en Times New Roman, taille 12 (pour le corps du texte, 10 pour les notes de bas de page et 11 pour les citations en retrait), interligne simple. Le titre de l’article (taille 12) ainsi que les sous- titres (taille 12) dans le corps du texte sont présentés en gras.
Les auteurs doivent respecter les normes typographiques, scientifiques et de référencement adopté par le Comité Technique Scientifique / Lettres et Sciences Humaines du CAMES, le 17 juillet 2016 à Bamako, lors de la 38e session des Comités Consultatifs Interafricains.
Voici donc le point 3 desdites normes à l’attention des auteurs.
3. DES NORMES ÉDITORIALES D’UNE REVUE DE LETTRES OU SCIENCES HUMAINES
3.1. Aucune revue ne peut publier un article dont la rédaction n’est pas conforme aux normes éditoriales (NORCAMES). Les normes typographiques, quant à elles, sont fixées par chaque revue.
3.2. La structure d’un article doit être conforme aux règles de rédaction scientifique, selon que l’article est une contribution théorique ou résulte d’une recherche de terrain.
3.3. La structure d’un article scientifique en lettres et sciences humaines se présente comme suit :
- Pour un article qui est une contribution théorique et fondamentale :
Titre, Prénom et Nom de l’auteur, institution d’attache, adresse électronique, Résumé en Français [250 mots maximum], Mots clés [5 mots maximum], [Titre en Anglais] Abstract, Keywords, Introduction (justification du thème, problématique, hypothèses/objectifs scientifiques, approche), Développement articulé, Conclusion, Bibliographie.
- Pour un article qui résulte d’une recherche de terrain :
Titre, Prénom et Nom de l’auteur, Institution d’attache, adresse électronique, Résumé en Français [250 mots au plus], Mots-clés [5 mots au plus], [Titre en Anglais], Abstract, Keywords, Introduction, Méthodologie, Résultats et Discussion, Conclusion, Bibliographie.
- Les articulations d’un article, à l’exception de l’introduction, de la conclusion, de la bibliographie, doivent être titrées, et numérotées par des chiffres (exemple : 1. ; 1.1 ; 1.2 ; 2.2. ; 2.2.1 ; 2.2.2 ; 3. ; etc.)
3.4. Les passages cités sont présentés en romain et entre guillemets.
Lorsque la phrase citant et la citation dépassent trois lignes, il faut aller à la ligne, pour présenter la citation (interligne 1) en romain et en retrait, en diminuant la taille de police d’un point.
3.5. Les références de citation sont intégrées au texte citant, selon les cas, de la façon suivante :
- (Initiale (s) du Prénom ou des Prénoms de l’auteur. Nom de l’auteur, année de publication, pages citées) ;
Exemples :
En effet, le but poursuivi par M. Ascher (1998, p. 223), est « d’agir l’histoire des mathématiques de telle sorte qu’elle acquière une perspective multiculturelle et globale (…), d’accroître le domaine des mathématiques : alors qu’elle s’est pour l’essentiel occupée du groupe professionnel occidental que l’on appelle les mathématiciens (…) ».
- Pour dire plus amplement ce qu’est cette capacité de la société civile, qui dans son déploiement effectif, atteste qu’elle peut porter le développement et l’histoire, S. B. Diagne (1991, p. 2) écrit :
Qu’on ne s’y trompe pas : de toute manière, les populations ont toujours su opposer la philosophie de l’encadrement et à son volontarisme leurs propres stratégies de contournements. -Le philosophe ivoirien a raison, dans une certaine mesure, de lire, dans ce choc déstabilisateur, le processus du sous-développement. Ainsi qu’il le dit :
Le processus du sous-développement résultant de ce choc est vécu concrètement par les populations concernées comme une crise globale : crise socio-économique (exploitation brutale, chômage permanent, exode accéléré et douloureux), mais aussi crise socioculturelle et de civilisation traduisant une impréparation sociohistorique et une inadéquation des cultures et des comportements humains aux formes de vie composées par les technologies étrangères (S. Diakité, 1985, p. 105). 3.6. Les sources historiques, les références d’informations orales et les notes explicatives sont numérotées en série continue et présentées en bas de page.
3.7. Les divers éléments d’une référence bibliographique sont présentés comme suit : NOM et Prénom (s) de l’auteur, Année de publication, Zone titre, Lieu de publication, Zone Éditeur, pages (p.) occupées par l’article dans la revue ou dans l’ouvrage collectif. Dans la zone titre, le titre d’un article est présenté en romain et entre guillemets, celui d’un ouvrage, d’un mémoire ou d’une thèse, d’un rapport, d’une revue ou d’un journal est présenté en italiques. Dans la zone Éditeur, on indique la Maison d’édition (pour un ouvrage), le Nom et le Numéro/volume de la revue (pour un article). Au cas où un ouvrage est une traduction et/ou une réédition, il faut préciser après le titre le nom du traducteur et/ou l’édition (ex : 2nd éd.).
3.8. Ne sont présentées dans les références bibliographiques que les références des documents cités. Les références bibliographiques sont présentées par ordre alphabétique des noms d’auteurs. Par exemple :
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
AMIN Samir, 1996, Les défis de la mondialisation, Paris, L’Harmattan. AUDARD Catherine, 2009, Qu’est-ce que le libéralisme ? Éthique, politique, société, Paris, Gallimard.
MOUYABI Jean, 2007, « Les Bwende, contemporains des Sundi et des Teke, disparus dans les bassins du Djoue et de la Loufoulakari au XIXe siècle », Annales de l’Université Marien Ngouabi. Lettres et Sciences Humaines, vol. 8-N°1, année 2007, p. 11-30.
DIAGNE Souleymane Bachir, 2003, « Islam et philosophie. Leçons d’une rencontre », Diogène, 202, p. 145-151.4. 3.9.
Les lettres capitales qui prennent des accents en minuscules doivent être accentuées.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-01-23 19:38:08
Bête noire des pousse-pousse, l’entrée fracassante des tricycles motorisés de marque asiatique Kavaki Motor, dans le monde du transport urbain à Brazzaville, la capitale congolaise, a soulevé, et continue de soulever, de nombreuses polémiques. En premier lieu, attirés par une course qui sera mieux payée, les conducteurs des tricycles motorisés vont se diriger vers les zones où ils sont le plus demandés et vont adapter leurs horaires pour être présents au pic des besoins. Et ça marche. En second lieu, les clients qui vont être transportés sont ceux qui valorisent le mieux ce service. Avec un prix constant, le principe du « premier arrivé, premier servi » se serait appliqué pour gérer la rareté.
Les tricycles motorisés détiennent une longueur d’avance sur ses rivaux par sa couverture géographique. Ils dominent partout.

Dans ce business, il est en effet nécessaire de détenir rapidement une part de marché élevée. À défaut, les pousse-pousse ne gagnent plus assez car ils roulent trop souvent à vide, et les clients attendent trop longtemps. Inversement, plus le nombre de clients est élevé, plus les tarifs au kilomètre peuvent être bas car les conducteurs des tricycles motorisés roulent presque toujours à plein.

Mais gagner des parts de marché sur les concurrents passe par des remises et des prix attractifs.

En quelques années, les pousse-pousse ont perdu le contrôle du terrain sinon du marché.

Lorsque vous avez utilisé pour la première fois les services d’un Kavaki vous avez eu l’impression d’entrer dans un autre monde : un conducteur qui vous aide à soulever vos colis, qui est propre et aimablissime. Vous avez peut-être ainsi évité – cela arrive parfois – l’odeur du pousse-pousseur qui dégouline toute la journée, ses jérémiades sur la circulation…

Vous avez peut-être aussi observé que la qualité de service des pousse-pousse, concurrence des tricycles motorisés oblige, s’était grandement améliorée.

A Brazzaville, le nombre de plaintes des clients a décru avec l’essor des tricycles motorisés, notamment les plaintes pour impolitesse.
Un autre bénéfice pour les clients apporté par les tricycles motorisés est d’offrir un service qui s’écarte du centre-ville de Brazzaville et qui offre une plus forte présence la nuit.

Les petits commerçants à Brazzaville ont opté pour faire transporter leurs marchandises par les tricycles motorisés au détriment des pousse-pousse.
Les prix de la course, fixés en fonction de la distance et non du nombre des colis coûte 1000 frs pour ceux des destinations telles que Plateau des 15 ans, marché Talangaï. Quant à ceux qui desservent Bacongo, Petit-chose, Ngamakosso et la Cité des 17, le coût du transport est fixé à 1500 fcfa.
« Depuis que les Kavaki sont arrivés, je n’emprunte plus les pousse-pousse pour transporter mes sacs de foufou. Je préfère ce vélo moteur qui transporte non seulement ma marchandise mais moi-même y compris. Je gagne beaucoup en temps », a témoigné une utilisatrice très ravie.

De leurs côtés, les pousse pousseurs s’alarment à cause du baisse d’activités qu’ils observent depuis l’arrivée de ces vélo-motorisés qui ont tant soit peu révolutionné ce secteur de transport à Brazzaville. « Les marchandises que je transporte ces derniers temps, appartiennent à une catégorie de clientes qui me sont restées fidèles. », a-t-il regretté.

Signalons qu’en dehors des commerçants, les Brazzavillois commencent à utiliser les Kavaki pour effectuer leur déménagement. Les conducteurs de ces motos ne sont pas encore organisés en syndicat. Certains que nous avons abordés dénoncent déjà le harcèlement des agents de la police routière, notamment en ce qui concerne le port du casque de sécurité.
Il n’y a pas d’emploi au Congo pour tout le monde.
Il sied de souligner que ce sont surtout des sans emplois (diplômés sans emploi et autres débrouillards) qui s’offrent ces motos kavaki- à un prix compris entre 600 mille et 1.100.000 FCFA- pour se débrouiller dans le secteur informel comme petits transporteurs de colis et produits agricoles à Brazzaville et sans banlieue.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-01-23 18:14:02
Le discours du Président de la République prononcé à l’occasion de la célébration de l’anniversaire de la proclamation de la République du Congo, le 28 novembre dernier, a été un haut moment pour remettre sur la table les problèmes liés à la composante jeune. Le Coordonnateur de l’Association Génération Auto Entrepreneur (AGAE), Digne Elvis Okombi Tsalissan, apprécie à sa juste valeur les orientations et les pistes de solutions suggérées par Denis Sassou-N’Guesso. Mettant en évidence ses traditionnelles valeurs de « solidarité et d’humanité », l’ancien ministre, a réaffirmé son engagement et sa détermination à appuyer les jeunes entrepreneurs congolais avec la formalisation de 300 artisans à Brazzaville, 500 à Pointe- Noire, la mise en incubation de 500 jeunes sur les cohortes de 100 par mois, le lancement du projet « Matissa Affaire », qui permet de renforcer les capacités opérationnelles des jeunes déjà en activité et qui appuiera à terme près de 15.000 jeunes.
La Génération Auto Entrepreneur va appuyer à terme le financement d’exploitants agricole dans cinq départements du pays à savoir, le Pool, les Plateaux, le Niari, l’Alima et la Bouenza. Le chiffre de plus de 500 hectares par département a été avancé.

Digne Elvis Okombi Tsalissan explique ici les enjeux de la création de son association Génération Auto entrepreneur aux cotés des structures étatiques, de l’écosystème entrepreneurial mis en place par le chef de l’Etat pour accompagner des initiatives du gouvernement.
De loin, on retient sa détermination et surtout son abnégation. Ingénieux, l'homme est un véritable rassembleur et fin stratège doté d'une forte résilience.
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Jean-Jacques Jarele SIKA / Valda Saint Val/ Les Echos du Congo-Brazzaville
Photos : Rose S
Créé le 2025-01-23 16:17:19