Lancement officielle de ’’JAM’’, les Jeunes avec Mafoula, le 8 novembre 2025 à l’auditorium de l’hôtel de la Préfecture de Brazzaville. Ce regroupement des jeunes dont le Bureau exécutif est composé d’une douzaine de membres, rassemblés autour des idéaux et/ou de la vision de Dave Uphrem Mafoula, président du Parti Les Souverainistes (LS), décide de s’impliquer dans cette bataille de mobilisation, de sensibilisation et surtout de conscientisation de cette jeunesse congolaise, souvent utilisée pour des faire-valoir par certains hommes politiques, qui les utilisent de façon abusive. Leur slogan : « Rejoindre le JAM, c’est choir le camp de l’avenir ».
Les jeunes avec Dave Mafoula (JAM) est une plateforme juvénile indépendante et libre qui se caractérise dans l’éveil total des jeunes congolais, pour une conscientisation, afin de parvenir à la citoyenneté responsable. La cérémonie de lancement officielle de la plateforme des jeunes éveillés, s’est déroulée en présence du président d’honneur, Monsieur Dave Uphrem Mafoula, président du Parti les Souverainistes et, a abordé les sujets sur la situation sociopolitique et de l’actualité en République du Congo.

Cette plateforme des jeunes Congolais, qui se veut être un lieu de rassemblement, de liberté, empreint de citoyenneté, pour un éveil des jeunes, plus patriotiques, plus engagés et dévoués sur leur avenir meilleur.
Prenant la parole, la chargée de communication, membre du Bureau, Mademoiselle Martia Nkouikani, a rappelé la circonstance de naissance de ladite plateforme, qui marque un éveil probant de la jeunesse congolaise, cette jeunesse longtemps plongé dans le laxisme. C’est aussi le symbole d’une force juvénile cohérence, patriote, visionnaire et résolument engagée pour un Congo meilleur, où il fait bon et beau-vivre.

Citant Cheikh Anta Diop, Martia a rappelé « que’’ le plus grand danger pour une nation, c’est une jeunesse qui ne croit plus en rien’’, ces paroles résonnent et marquent ‘’ le début de notre engagement pour construire un avenir meilleur ».

Par ailleurs, le coordonnateur national de la plateforme, Henryal Moudoungou a expliqué que JAM est un mouvement citoyen, dirigé par la volonté de reconstruire le Congo, jeté en pâture dans une gestion chaotique. Cette organisation prône une mobilisation massive, par la volonté et la proximité. En rapport avec la situation du Congo, qui traverse une période de turbulence multidimensionnelle, le coordonnateur lance ainsi, une invite aux jeunes, à une prise de conscience et à l’action avec courage et responsabilité devant les signes de temps. A l'endroit du président d'honneur de cette plateforme, Henryal Moudoungou, l’a exhorté à recréer des conditions de confiance entre les institutions et les jeunes.

Répondant à l’invitation faite à lui par cette jeunesse consciente et déterminée à s’impliquer désormais, de façon responsable, efficace et sans aucune peur à militer dans cette plateforme juvénile, Uphrem Dave Mafoula a fait montre de satisfaction de voir les jeunes militer et s’engager désormais pour leur avenir. Il se tourne dorénavant vers une jeunesse qui travaille avec l'énergie du pays. Aussi, fustige-t-il les responsables politiques, qui confisquent depuis lors, la liberté de la jeunesse et cache la vérité et manipule ’’la pauvre jeunesse’’.
Uphrem Dave Mafoula faisant allusion aux années dédiées à la jeunesse par le Président de la République, fait un constat amer. Cela s’est soldé par un échec. « La 𝑔𝑒𝑠𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑢 𝐶𝑜𝑛𝑔𝑜 𝑛𝑒́𝑐𝑒𝑠𝑠𝑖𝑡𝑒 𝑢𝑛𝑒 𝑛𝑜𝑢𝑣𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑣𝑖𝑠𝑖𝑜𝑛 », a-t-il renchéri.

En ce qui concerne l’actualité brûlante de l’éradication du grand banditisme urbain, le phénomène ’’Kuluna’’ ou ‘’’Bébés noirs’’, notamment, avec l’action que mène la Direction Générale de la Sécurité Présidentielle (DGSP), Uphrem Dave Mafoula pense que « 𝑙𝑒 𝑚𝑎𝑙 𝑑𝑒𝑣𝑟𝑎𝑖𝑡 𝑒̂𝑡𝑟𝑒 𝑎𝑡𝑡𝑎𝑞𝑢𝑒́ 𝑑𝑒𝑝𝑢𝑖𝑠 𝑠𝑎 𝑟𝑎𝑐𝑖𝑛𝑒 ». O𝑛 𝑑𝑜𝑖𝑡 𝑎𝑟𝑟𝑒̂𝑡𝑒𝑟 𝑙𝑒 𝑝ℎ𝑒́𝑛𝑜𝑚𝑒̀𝑛𝑒 𝑘𝑢𝑙𝑢𝑛𝑎 𝑒𝑛 𝑠'𝑎𝑡𝑡𝑎𝑞𝑢𝑎𝑛𝑡 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑟𝑎𝑐𝑖𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝑙'𝑖𝑛𝑠𝑒́𝑐𝑢𝑟𝑖𝑡𝑒́ 𝑞𝑢𝑖 𝑛'𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑙𝑎 𝑚𝑎𝑐ℎ𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑙𝑒 𝑐ℎ𝑜̂𝑚𝑎𝑔𝑒 et 𝑙𝑎 𝑝𝑎𝑢𝑣𝑟𝑒𝑡𝑒́ ». Evoquant les facteurs de l’apparition et du développement de la criminalité, le président d’honneur de JAM, atteste que « 𝑙'ℎ𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑝𝑜𝑙𝑖𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑎̀ 𝑠𝑎 𝑝𝑎𝑟𝑡 𝑑𝑒 𝑟𝑒𝑠𝑝𝑜𝑛𝑠𝑎𝑏𝑖𝑙𝑖𝑡𝑒́ 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙'𝑖𝑛𝑠𝑒́𝑐𝑢𝑟𝑖𝑡𝑒́ 𝑔𝑒́𝑛𝑒́𝑟𝑎𝑙𝑖𝑠𝑒́𝑒 𝑎𝑢 𝐶𝑜𝑛𝑔𝑜 ».
Le président d’honneur de JAM appelle les dirigeants du pays à mettre en place des véritables politiques sociales, qui vont soulager les souffrances du peuple.
VALDA SAINT-VAL/Les Echos du Congo-Brazzaville