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Congo - France : Gérard Larcher reçu par le Président Denis Sassou N’Guesso

En visite de travail à Brazzaville, le Président du Sénat français, Gérard Larcher, a été reçu le 29 mars au Palais du peuple par le chef de l’État congolais, Denis Sassou N’Guesso.

« Nous avons parlé mémoriel parce que la mémoire, c’est aussi l’avenir, se souvenir, c’est préparer l’avenir. Nous avons aussi évoqué des sujets importants, les relations entre nos deux pays, les relations humaines, culturelles, économiques, la place et le rôle des entreprises », a expliqué Gérard Larcher.

Le Président de la chambre haute du Parlement français a également échangé avec le chef de l’État congolais sur les questions liées au climat et à la biodiversité. Il a salué l’engagement du président Denis Sassou N’Guesso dans la lutte contre le changement climatique.

Durant son séjour, Gérard Larcher a eu des entretiens avec son homologue congolais Pierre Ngolo. Il s’est adressé devant les membres du Sénat congolais. « Pour un Président de l’Assemblée, parler dans une autre Assemblée est un moment fort, un moment majeur », a-t-il relevé.

Rappelons que Gérard Larcher qui a auparavant visité le mémorial Piarre Savorgnan De Brazza, a souligné l’importance de cette visite, appuyant l’importance historique de Brazzaville en tant qu’ancienne capitale de la France libre.

« Et puisque nous sommes aussi dans la 80e année du grand discours de Brazzaville, du général de Gaulle, on retrouve cette volonté d’émancipation des peuples. Je crois que c’était important que nous passions ici pour nous souvenir et pour se dire que l’avenir se bâtit aussi avec ces souvenirs-là, et que ce n’est pas simplement une évocation historique », a-t-il rappelé.

À la fin de sa visite, Gérard Larcher, a exprimé, dans le livre d’or du mémorial, sa gratitude pour l’accueil et l’action en faveur de la mémoire de Pierre Savorgnan de Brazza.

La délégation du Sénat français accompagnant le président comprenait le vice-président du Sénat, Loïc Hervé, le président de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, Cédric Perrin, le président du groupe d’amitié France-Afrique centrale et Guillaume Chevrollier

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-03-30 12:08:17

Vatican – Célébrations pascales : Le pape François annule sa participation au chemin de croix, faisant planer le doute sur sa santé

Le pape François a annulé vendredi sa participation au Chemin de Croix à la dernière minute. Une annulation qui relance les inquiétudes sur l’état de santé du souverain pontife.

« Pour préserver sa santé en vue de la veillée de demain et de la messe du dimanche de Pâques, le pape François suivra ce soir le Chemin de croix au Colisée depuis la Résidence Sainte-Marthe », a annoncé le Vatican dans un communiqué, pour justifier l’annulation de la participation du pape au chemin de croix.

Au moment de l’annonce, qui est intervenue quelques secondes à peine avant le début de la cérémonie, les organisateurs ont retiré le fauteuil du pape disposé sur une colline en face du Colisée.

''Il s’agit d’une simple mesure de prudence", a en outre indiqué le Vatican, assurant que ''la santé du pape, qui est apparu en forme ces dernières heures, ne donnait lieu à aucune inquiétude particulière''. Pourtant, c’est la deuxième année consécutive que cela se produit.

Cette décision risque de relancer les interrogations sur la capacité de François à continuer de gouverner l’Église catholique, alors qu’il a toujours laissé la porte ouverte à une éventuelle renonciation, dans la lignée de son prédécesseur Benoît XVI.

Quoi qu’il en soit, ces derniers jours, l’évêque de Rome a honoré un agenda chargé, participant à plusieurs cérémonies dans le cadre de la Semaine sainte, principal temps fort du calendrier catholique, qui précède Pâques.

Vendredi après-midi, le pape François a présidé comme prévu la célébration de la Passion du Christ dans la basilique Saint-Pierre au Vatican.

Jeudi, il avait lavé les pieds de 12 femmes détenues dans une prison de Rome, se livrant à un bain de foule et apparaissant souriant.

François doit en outre présider dimanche matin la messe de Pâques sur la place Saint-Pierre, avant de donner la bénédiction Urbi et Orbi à la ville et au monde.

Signalons que ces derniers jours, le pape qui se déplace désormais en fauteuil roulant, a été contraint à plusieurs reprises, de déléguer la lecture de certains discours pour des raisons de santé.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-03-30 10:23:33

Congo : Mossendjo a abrité le lancement officiel du F.R.I.A.L

La première édition du festival des rites initiatiques et des arts folkloriques de la Louessé (F.R.I.A.L), prévu du 4 au 11 août prochain, a été portée sur les fonts baptismaux, le jeudi 28 mars 2024 dans la salle de mariages de l’hôtel de ville de Mossendjo dans le département du Niari (sud). Sous la conduite de Jean-Romuald Mambou, directeur du festival et vice-président de l’association A.DE.L. (Agir pour le Développement de la Louessé). La cérémonie de lancement du festival s’est déroulée en présence de l’administrateur-maire de l’arrondissement 1 Bouilou, Monsieur Pierre Makélé, représentant sa hiérarchie municipale, du secrétaire générale local de l’A.DE.L, du metteur en scène dudit festival Pierre Sanza, des sages et « Nzonzi » de la place.

Dès l’entame de la cérémonie du lancement du festival, le directeur Jean-Romuald Mambou a d’emblée présenté l’objet et l’intérêt de la rencontre. Utilisant la langue vernaculaire, Kituba, pour une large et meilleur compréhension, dans une envolée explicative pédagogique, il a donné la quintessence de l’événement.

«Je pense que c’est une première dans notre pays, quant à l’organisation s’un tel événement. Notre festival se caractérise par son originalité, puisqu’il tire de sa substance dans la tradition, dans les us, dans, bref, dans la culture du terroir. Notre culture, nos traditions, nos valeurs ancestrales, qui aujourd’hui sont mis de côté et tendent à disparition totalement, a interpelé notre conscience », a-t-il déclaré.

En effet, le thème de la 1re édition du F.R.I.A.L étant : « A la découverte des rites, traditions, croyances, cérémonies traditionnelles, mysticisme des peuples de la Louessé », Jean-Romuald Mambou a démontré l’importance de la connaissance de la culture. Ça sera une opportunité de faire revivre à nos jeunes générations notre patrimoine culture, notre grande richesse traditionnelle. « Un peuple dans culture est un peuple mort », a-t-il cité.

Monsieur Pierre Makélé quant à lui, a circonscrit cet événement de lancement. « Ce n’est pas l’ouverture du festival, mais, c’est le lancement, comme pour annoncer au large public qu’il aura, ici à Mossendjo, à telle date un festival au nom de F.R.I.A.L. La cérémonie d’ouverture, c’est autre chose », a-t-il précisé.

Remerciant les initiateurs et organisateurs du festival, notamment l’association A.DE.L et son président Henri Loundou Aboucary, Monsieur l’administrateur-maire a salué l’initiative et a encouragé les protagonistes à plus d’engouement et de courage dans le travail. Il est à noter que, le F.R.I.A.L, festival des rites initiatiques et des arts folkloriques est un événement socio-culturel qui sera organisé chaque deux (2) ans à Mossendjo, alternant avec un autre événement sportif, la Coupe de football interlocalités de la Louessé, Challenge Jacques Mayissa Flingo, participe à cet enrichissement du potentiel culturel national.

Le F.R.I.A.L est une semaine de rencontre et de fêtes autour de la culture et des traditions des peuples de la vallée de la Louessé : Kugnis, Tsanguis, Tékés, Nzébis, Punus, Kotas et les peuples autochtones.

Lors de cette première édition, il est prévu des moments culturels et cultuels forts, à savoir : un symposium sous le thème « Comment les arts folkloriques peuvent-ils participer au développement des localités ? » ; une ballade initiatique et rituelle ; tradi-spectacles et danses folkloriques ; exposition-vente & vernissage des peintures de Ali d’or plus kermesse.

Cette diversité linguistiques constitue un véritable grenier des richesses culturelles ancestrales et corrobore à l’harmonie dans la vie quotidienne dans leur différence et participe au mieux vivre-ensemble.

Ce festival atypique se distingue par son originalité, car mettent en valeur : les rites, us, traditions et danses traditionnelles.

Rendez-vous est pris, du 4 au 11 août 2024 à Mossendjo pour la première édition.

Valda Saint Val / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-03-29 06:10:28

Les Trésors Verts du Congo : Un Héritage à Préserver

Émerveillement naturel, le Congo se dresse fièrement comme un colosse écologique au cœur de l'Afrique. Sa richesse forestière et sa biodiversité exceptionnelles s'entremêlent dans une danse fragile, menacée par les soubresauts de la modernité. Alors que les défis écologiques s'élèvent tels des géants devant nous, explorer, comprendre et sauvegarder ces trésors devient un jeu d'équilibriste où chaque pas compte. C'est dans cet esprit que l'initiative 22betcd.com se mobilise pour conscientiser les populations sur l'importance de la préservation environnementale au Congo.

L'Appel de la Forêt

La forêt du bassin du Congo, deuxième poumon vert de la planète après l'Amazonie, se tient comme le gardien silencieux d'un écosystème riche et diversifié. Or, cet éden tropical n'est pas à l'abri des menaces. Entre l'abattage illégal des arbres et la chasse excessive, les alarmes écologiques sonnent d'urgence. Les communautés locales, portées par un amour viscéral pour leur environnement, s'efforcent de faire barrière contre cette marée destructrice. Les partenaires internationaux, quant à eux, injectent des fonds et des ressources, espérant pencher la balance du bon côté.

L'Eau, Source de Vie et de Tension

Rivières sinueuses et lacs majestueux participent à la symphonie congolaise de la vie aquatique. Cependant, pollutions industrielles et réchauffement climatique jouent les trouble-fêtes, mettant en péril la chorégraphie des écosystèmes. Les poissons et les espèces endémiques, ces fantômes des eaux, se battent contre le courant, cherchant un havre dans un flot toujours plus incertain. Les projets de développement durable s'attellent donc à la tâche, voulant harmoniser les pratiques humaines avec les besoins criants de la nature.

La Faune : Un Patrimoine en Danger

Dans l'immensité verte du Congo, les cris des animaux résonnent comme un chant à la fois beau et tragique. La déforestation et le braconnage érodent la variété de la vie sauvage, mettant à mal la survie de gorilles, d'éléphants et de bien d'autres espèces en danger d'extinction. Une véritable course contre la montre s'engage, où conservationnistes et rangers s'acharnent à protéger ces créatures majestueuses. Les réserves naturelles se multiplient, offrant un répit nécessaire à ces êtres précieux.

Le Permis de Construire Vert

Le taux de croissance démographique et le développement urbain se jouent des limites, avec des métropoles qui s'étirent sur des terres autrefois vierges. Face à cela, des initiatives vertes s'éveillent, insufflant la notion de développement urbain durable au sein des communautés congolaises. Des immeubles à basse consommation énergétique aux espaces verts intégrés au tissu urbain, l'architecte devient jardinier, et les villes, des jardins suspendus où l'homme et la nature tentent de cohabiter en paix.

L’Éducation Environnementale : Cultiver la Conscience Écologique

L'arme peut-être la plus puissante dans la lutte écologique au Congo n'est autre que l'éducation. Des programmes scolaires actualisés sèment les graines de la conscience environnementale chez les jeunes pousses, les leaders de demain. Campagnes de sensibilisation et ateliers verts stimulent l'engagement citoyen, en mettant l'emphase sur la réduction des déchets et le recyclage. Après tout, chaque petit geste vert contribue à une grande révolution écologique.

Enjeux Miniers : Entre Richesse et Préservation

Le sous-sol congolais déborde de ressources minérales, attisant une convoitise mondiale. Cependant, l'extraction minière est souvent synonyme de désastre écologique. Ce n’est pas le moment de tourner la page sur l'environnement, bien au contraire. Des normes strictes et une gestion transparente des ressources minérales sont urgentes pour éviter que la richesse ne devienne malédiction. Les grandes entreprises minières sont maintenant confrontées au devoir de réconciliation avec les principes du développement durable.

Changement Climatique : Un Combat sur tous les Fronts

Le changement climatique ne connaît pas de frontières, et le Congo en subit les contrecoups. De la déforestation exacerbée par le commerce illégal du bois aux perturbations pluviométriques, le tableau est loin d'être idyllique. La nation congolaise se joint aux efforts internationaux, cherchant à réduire son empreinte carbone et à promouvoir des stratégies d'adaptation solides. Pour ricocher au-delà des simples discours, des politiques concrètes voient le jour, soutenues par la volonté de bâtir un Congo résilient.

Sur la Scène Internationale : Le Congo et la Diplomatie Verte

Sur l'échiquier mondial, la République démocratique du Congo s'érige en acteur clé de la diplomatie verte. Elle noue des alliances stratégiques, plaide pour des financements équitables et réclame sa juste part dans les discussions globales sur le climat. Ces démarches sont cruciales pour attirer l'attention sur la spécificité de ses défis écologiques et sur la nécessité d’une collaboration internationale pour aborder les problèmes environnementaux avec la proactivité qu'ils exigent.

Vers un Avenir Durable

Dans ce contexte, la République démocratique du Congo semble être à la croisée des chemins, entre développement et conservation. Le défi est de taille, mais les solutions, bien que complexes, germent dans l'esprit des décideurs et des populations. Le Congo est plus qu'une terre ; c'est une promesse pour les générations futures, un héritage qui mérite toute notre attention et notre action. Car, comme le murmure la canopée dans le souffle du vent, nous ne sommes que les locataires éphémères d'une maison qui se doit d'être transmise avec respect et amour.

En somme, le Congo, avec ses forêts luxuriantes, ses cours d'eau enchanteurs, et sa vie sauvage unique en son genre, lance un vibrant appel. Cet appel à la préservation écologique, à l'équilibre entre l'homme et la nature, résonne comme un écho infini, porteur d'espoir pour un avenir où la biodiversité sera célébrée et protégée comme le trésor qu'elle est véritablement.

E.M/ Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-03-28 19:23:34

Congo – Programme DDR : Plaidoyer pour la mobilisation des fonds

Les travaux de l’atelier relatif à la validation du plan de sécurité et de la politique de prévention et de gestion des risques du programme de désarmement, démobilisation et réintégration (PDDR)-Pool se sont clôturés le 25 mars à Kinkala par une série des recommandations.

Au nombre de six, ces recommandations visent à favoriser la mise en œuvre du PDDR dont l’attente se fait de plus en plus longue pour les ex-combattants et les communautés bénéficiaires. Il s’agit notamment du plaidoyer sur la mobilisation des fonds pour la poursuite par la Commission ad hoc mixte paritaire (Camp) de ses missions afin de favoriser le démarrage du PDDR dans un climat apaisé ; l’implication de la Force publique et la Commission ad hoc mixte paritaire dans le plan de sécurité du PDDR ; la traduction des documents afférents à sa mise en place en langue nationale ; la réhabilitation des pistes agricoles dans le Pool et le renforcement des capacités des parties prenantes sur la politique de prévention et de gestion des risques sécuritaires.

Les recommandations issues de ces assises qui se sont tenues du 25 au 28 mars dans le chef-lieu du département du Pool épousent les défis liés à la mobilisation des fonds auxquels reste confronté le PDDR.

Ce énième atelier qui fait partie des conditions permissives de la bonne réalisation du PDDR Pool a réuni les différentes composantes impliquées dans le processus du PDDR, notamment la Force publique, les commissaires, les représentants de la Camp, les sous-préfets du département du Pool, les représentants de Frédéric Ntoumi ainsi que ceux des communautés locales. Il s’inscrit dans le cadre des aspirations du Plan annuel 2024 approuvé conjointement avec le Pnud, notamment dans son volet relatif aux activités relevant du management des risques dont la planification requiert une place prépondérante à travers des actions à mener sur le terrain d'une manière progressive et rassurée.

« Cet atelier est une étape d’un long processus qui portera ses fruits à tous les bénéficiaires », a déclaré le directeur du cabinet du haut-commissaire à la réinsertion des ex-combattants, ayant conduit les travaux de bout en bout, Albert Samba à la clôture de l’atelier.

Estimé au départ à 8 milliards de FCFA dont 6 milliards à apporter par les partenaires et 2 milliards par le gouvernement congolais, le PDDR reste jusque-là confronté au problème de financement qui entrave son démarrage effectif. Sa durée d’exécution fixée à quatre ans, soit de 2023 à 2026, a été élargie après un mémorandum d’entente à 160 000 bénéficiaires pour une base de 20 000 intégrant à la fois les combattants, les membres associés et des communautés.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville/Source ADIAC

Créé le 2024-03-28 18:53:55

Congo – Musique : Un accord Fespam et Maajabu gospel pour promouvoir la musique gospel

Le Festival panafricain de musique (Fespam) et Maajabu gospel, respectivement représentés par Hugues Ondaye Secrétaire général du Fespam et Job Bunana, responsable marketing de Maajabu gospel, ont conclu un accord de partenariat d’une durée de deux ans renouvelables, visant à promouvoir le genre musical gospel et soutenir les professionnels et les jeunes talents de ce secteur.

En vertu de cet accord, le Fespam apportera un soutien technique avec sa régie pour les concerts et auditions des candidats à Maajabu talents organisés au Congo.

De son côté, Maajabu gospel va assurer la visibilité du Fespam sur les supports de communication d’événements musicaux et va relayer la promotion des éditions du festival.

« Cette musique n’avait pas assez de visibilité. Ce partenariat permettra de mettre en valeur la programmation gospel grâce à l’expertise de Maajabu gospel », a déclaré le commissaire général du Fespam, Gervais Hugues Ondaye, soulignant l’importance d’une telle collaboration.

Le responsable marketing de Maajabu gospel, Job Bunana s’est réjoui de cette alliance avec le plus grand festival de musique d’Afrique. « Nous mettrons à profit notre expertise technique et notre réseau de distribution pour donner au gospel la place qu’il mérite au Fespam », a-t- il affirmé.

Maajabu gospel, entreprise culturelle basée à Kinshasa mais présente dans plusieurs pays africains, prévoit d’organiser un concert à Brazzaville le 19 mai prochain.

Le Fespam, placé sous l’égide de l’Union africaine, œuvre depuis 1996 pour la promotion des musiques traditionnelles, modernes et religieuses du continent et de sa diaspora.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville/Source ACI-Congo

Créé le 2024-03-28 17:47:25

RDC – Musique : Le look déraillé de Koffi Olomide interroge à nouveau sur la santé mentale de l’artiste

Après sa chanson "Mama Eyenga", pour laquelle la critique n’a pas été tendre envers l’artiste, le nouveau look de Koffi Olomide interroge. Entre volonté de créer le buzz et dérèglement mental de l’homme, manifesté par ce qui paraît être un trouble du comportement qui se traduit par le vestimentaire, beaucoup ne savent plus où mettre le curseur. Et voilà que renaît l’idée bonne ou mauvaise, des bonnes ou mauvaises langues, celle de son internement au CNPP, le Centre Neuro-Psycho-Pathologique de Kinshasa.

Koffi Olomide chercherait-il à créer le buzz, lui qui est désormais bien présent sur les réseaux sociaux, où il a posé des actes éminemment « réfléchis », notamment avec sa dernière chanson ‘’Mama Eyenga’’, entièrement assumée ?

Lui qui il y a quelques temps s’était affiché avec des vêtements funéraires qui tranchent d’avec tous les codes vestimentaires classiques et même des tenues de scène, a récidivé avec un look qui sort carrément des clous de la raison mentale, pour un homme de son âge, fusse-t-il un artiste.

Et cela interroge, au point que beaucoup se demandent si traversé par les épreuves personnelles qui le rongent jusque dans son intimité familiale, Koffi Olomide n’aurait pas « pété un câble ».

Certes, l’habit ne fait pas le moine, mais c’est par l’habit que l’on reconnait le moine.

Ce dérèglement mental, s’il en est un, a du reste marqué la thématique musicale de Koffi Olomide qui a vulgarisé le vice à travers des chansons dont l’outrance morale renvoi à une véritable dérive et une perte du sens de l’humain.

« Pour connaître les mœurs d’un peuple, il faut écouter sa musique », disait Victor Hugo.

Désormais, tant dans sa création artistique, fruit de son moi intérieur, que dans son portrait distillé à travers ses « fringues » que par certains faits et gestes exécutés en public, autant d’indices qui peuvent paraître comme des détails d’une santé psychiatrique déclinante de Koffi Olomide, interrogent sur ce qui se passe véritablement dans sa tête.

Des détails sans doute. Mais, « quand un détail devient un symbole, peu importe qu’il soit infime », disait Gilbert Cesbron.

Koffi Olomide est peut-être en détresse et ne serait pas en phase avec toutes ses facultés.

Au regard des actes qu’il pose, il est peut-être temps pour ses proches, d’anticiper sur une éventuelle prise en charge médicale de l’artiste. Une espèce de check-up.

Après tout, il faut reconnaitre que des artistes de sa génération et même beaucoup de ceux venus après lui, Koffi Olomide est le seul à être resté au-devant de la scène.

Au long des ans, l’artiste à travaillé et s’est adapté aux mutations de son monde. Des performances XXL qui ont dû éprouver son corps et même la source de ses créations artistiques.

Il est un fait démontré que la folie irait parfois de pair avec l’imagination et la création artistique.

Des études ont prouvé que les écrivains et autres artistes avaient plus de probabilité que la moyenne, de connaître des troubles mentaux.

Comme toute surcharge de travail, la création artistique à outrance peut entraîner des tendances maniaques et dépressives, voire de la schizophrénie. C’est pourquoi tant d’écrivains et même de musiciens sont connus pour avoir souffert de problèmes mentaux, tel Tolstoï qui, dans Notes d’un fou, décrit très bien sa propre maladie, développée dans son enfance.

Antonin Artaud théoricien du théâtre, acteur, écrivain, essayiste, dessinateur et poète français, est mort dans un asile psychiatrique, tout comme le célèbre écrivain Guy de Maupassant, qui était en proie à de terribles hallucinations.

Alors et si Koffi Olomide était malade et ses faits et gestes sont des appels de détresse vis-à-vis de ceux qui l’aiment et qui peut-être ne parviennent pas à décoder son message. N’a-t-il pas clamé dans une de ses chansons, ces paroles empruntées à l'Ok-jazz : « moto a zali ko kufa, bango ba zali ko seke ».

Jamais l’illuminé ne se reconnait en dérangement mental. Seuls ceux qui l’assistent savent qu’il n’est plus le même.

CNPP ou pas, peut-être est-il encore temps de faire quelque chose pour Koffi Olomide, cet artiste qui a surement amorcé la phase du dépérissement, celle du déclin psychiatrique et moral.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-03-27 16:31:10

Congo – 13èmes jeux africains : Le ministère des Sports pris en flagrant délit d’amateurisme

Les représentants congolais aux 13e jeux africains d’Accra, organisés du 7 au 23 mars dernier, sont bloqués dans la capitale du Ghana, abandonnés à leur propre sort, faute de titres de transport. Pour les sportifs désabusés, les gestionnaires du Sport congolais sont soit des amateurs ou des incompétents.

Les délégations ayant pris part aux 13e jeux africains d’Accra sont reparties dans leurs pays respectifs, juste après la clôture des compétitions.

Pour leur part, les Congolais ont une fois de plus goûté à la légendaire impréparation qui caractérise les gestionnaires du sport dans leur pays. Ils se trouvent bloqués depuis bientôt une semaine dans cette ville par manque de titres de transport.

Ce sont principalement de jeunes footballeurs, demi-finalistes, mis pourtant en mission par l'État congolais. Ils sont aujourd'hui abandonnés à leur triste sort dans un petit hôtel d'Accra ressemblant à un hôtel de passe et livrés à la famine.

Le dernier délai pour les Diables rouges de quitter Accra était fixé au 27 mars, au risque de se retrouver à la rue. Une perspective qui se dessinait à grands pas, pour des gens qui avaient pour mission de défendre le drapeau national. Un drapeau que les responsables du Sport seraient hélas en train de faire rouler dans la poussière.

Face à cette triste réalité, la Fédération Congolaise de Football a décidé de voler au secours de ces athlètes en détresse. Elle a effectué un transfert d'argent ce mercredi 27 mars 2024 pour permettre à ces athlètes de subvenir à leurs besoins immédiats. Par ailleurs, la FECOFOOT s'est engagée à payer les billets pour le retour de cette délégation au Congo.

Dommage que jamais, on ne tire des leçons des errements précédents.

Au terme de ces Jeux africains, le Congo a obtenu quatre médailles en bronze au karaté et en athlétisme.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-03-27 13:44:26

Denis Sassou-N’Guesso et Vladimir Poutine s'entretiennent par téléphone sur la tenue d’une commission mixte Congo-Russie

Le Président congolais, Denis Sassou-N’Guesso et son homologue russe, Vladimir Poutine ont discuté par téléphone de la tenue prochaine d’une commission mixte Congo-Russie.

« J’ai eu, ce mercredi, un entretien téléphonique avec mon homologue russe, le Président Poutine. J’ai réitéré toutes mes condoléances au peuple russe. En cette année des 60 ans de notre coopération, nous avons convenu de la tenue prochaine d’une commission mixte Congo-Russie », a écrit le numéro un congolais sur son compte Twitter.

Lors de cette réunion, la République du Congo et la Fédération de Russie feront le point de leurs relations bilatérales, et procéderont à la signature de plusieurs accords à caractère socio-économique, avant de faire le bilan exhaustif de leurs rapports de coopération, dans le but d’en donner un nouveau souffle.

La coopération bilatérale dans le domaine politique entre les deux pays est au beau fixe.

La formation de cadres nationaux reste également un élément important de cette coopération. Les universités russes accueillent chaque année autour de 300 étudiants congolais et ce chiffre à tendance d’être revu à la hausse.

La collaboration humanitaire quant à elle, se développe aussi très activement. Le centre culturel russe apporte une contribution importante à l’enseignement de la langue russe au Congo.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-03-27 13:08:42

Football : Le match amical Congo-Gabon a débouché sur un nul (1-1) à Chambly

Pas de vainqueur entre le Gabon et le Congo. La première rencontre internationale se disputant à Chambly en France a débouché sur un nul (1-1), lundi 25 mars 2024.

Même si l’opposition était plutôt modeste entre le Congo-Brazzaville et le Gabon, deux nations n’ayant pas participé à la précédente Coupe d’Afrique des nations en Côte d’Ivoire, l’ambiance était au rendez-vous. La tribune d’honneur, d’une capacité de 1 500 places, était copieusement garnie et partagée entre fans Congolais et Gabonais.

Un match nul aussi sur le terrain même si le Gabon, 84e au classement FIFA, partait favori face au Congo (112e), qui tente de se faire une place dans l’ombre de son voisin, la République démocratique du Congo, récente demi-finaliste de la CAN remportée par les Eléphants de la Côte d’Ivoire.

Pour en arriver là, les Congolais ont encore un long chemin à parcourir malgré une seconde période de bien meilleure facture pour inquiéter des Gabonais privés notamment de leur star Aubameyang (Marseille) et d’autres cadres pour ce rassemblement.

Le premier but de la rencontre est finalement venu d’un des anciens visages bien connus du championnat de France avec Bruno Ecuele-Manga (ex-Lorient, Angers, Dijon). Sur un corner, l’actuel défenseur de Niort a ajusté une reprise déviée par l’attaquant Axel Meyé (39e).

C’est aussi sur un corner joué en deux temps que les Congolais ont été récompensés (73e) avec une tête à bout portant de Mons Bassoumina (Pau), scellant un nul dont les deux équipes semblaient se contenter malgré une fin de match alerte.

Mons Bassouamina le buteur congolais face au Gabon a inscrit son deuxième buts de suite avec les Diables Rouges après avoir inscrit son premier but face à la Zambie lors des éliminatoires de la 1re journée de la Coupe du monde.

Après ce match amical face au Gabon se dressent les 2e et 3e journées des éliminatoires Mondial 2026 face au Niger et au Maroc.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-03-26 16:15:06

Sénégal – Présidentielle : le candidat antisystème Bassirou Diomaye Faye crée la surprise en remportant l’élection

Amadou Ba, le candidat du pouvoir, a reconnu lundi la victoire de l'opposant antisystème Bassirou Diomaye Faye au premier tour de l'élection dimanche et l'a félicité. Un véritable séisme politique au Sénégal.

Le candidat du pouvoir à la présidentielle au Sénégal, Amadou Ba, a reconnu lundi la victoire de l'opposant antisystème Bassirou Diomaye Faye au premier tour de l'élection dimanche et l'a félicité.

«Au regard des tendances des résultats de l'élection présidentielle et en attendant la proclamation officielle, je félicite le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye pour sa victoire dès le premier tour», a dit Amadou Ba dans son communiqué.

La victoire de Bassirou Diomaye Faye devrait annoncer une profonde remise en cause systémique, pas seulement parce qu'il deviendrait le plus jeune président du Sénégal, à 44 ans.

Le nouvel homme fort du pays, bénéficiant d'une loi d'amnistie, est sorti de onze mois d'emprisonnement dix jours avant l'élection, en même temps que son guide et chef de leur parti dissous Ousmane Sonko.

Son avènement annonce potentiellement une transformation significative de la gouvernance du pays.

L'ancien inspecteur des impôts a franchi discrètement les étapes dans l'ombre de son mentor Ousmane Sonko, troisième de la présidentielle en 2019 et frappé d'inéligibilité en 2024 après trois ans de bras de fer avec le pouvoir. Il n'a jamais exercé le moindre mandat d'élu auparavant.

Sur X, le président sénégalais Macky Sall salue la victoire du candidat de l'opposition Bassirou Diomaye Faye à l'élection présidentielle.

« Je salue le bon déroulement de l’élection présidentielle du 24 mars 2024 et félicite le vainqueur, M. Bassirou Diomaye Faye, que les tendances donnent gagnant. C’est la victoire de la démocratie sénégalaise. »

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-03-25 18:36:40

Congo – Russie : Le Président Denis Sassou N’Guesso a adressé un message de condoléance à son homologue russe

Suite à l’attentat meurtrier de Moscou, le Président Denis Sassou N’Guesso a adressé un message de condoléances au Président Vladimir Poutine et au peuple russe. En voici le fac-similé.

L'attentat du Crocus City Hall a été perpétrée le 22 mars 2024 dans la salle de concert du Crocus City Hall à Krasnogorsk dans la banlieue de Moscou, en Russie.

Alors que le groupe de musique Piknik devait se produire à guichets fermés, quatre hommes armés ont ouvert le feu sur la foule avant de déclencher un incendie.

Revendiquée par l'État islamique, l'attaque fait au moins 144 morts et 285 blessés. Il est l’attentat le plus sanglant perpétré sur le sol russe.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-03-25 17:50:11

Congo - Conseil municipal de Brazzaville : Reprise de poste ratée pour Guy Marius Okana

Guy Marius OKANA, ancien adjoint au maire de la ville de Brazzaville, pourtant suspendu par le conseil municipal, a tenté de reprendre son poste lundi à la mairie centrale de Brazzaville.

La volonté de Guy Marius Okana ouvertement exprimée, de reprendre le poste qu’il occupait naguère à la mairie de Brazzaville, s’est heurtée à un déploiement du dispositif de la police et de la gendarmerie mis en place pour l’en dissuader.

Feignant d'ignorer la suspension dont il est l’objet, l’ex-maire voulait retrouver son bureau, après en avoir fait état à travers une simple lettre adressée au maire central. Du gangstérisme administratif en somme, tant dans la forme que la méthode, en plus des relents politiques affirmés, dont l’homme s’est toujours prévalu dans le milieu.

Des véhicules de la gendarmerie et de la police, avec des hommes à bord, étaient bien visibles à la mairie centrale de Brazzaville où ils étaient prépositionnés en ce lundi 25 mars, afin de faire entrave, si besoin par la force, aux velléités belliqueuses de Guy Marius Okana.

Accusé de pratiques pédophiles, Guy Marius Okana a été condamné à une peine de quatre ans de prison avec sursis et à verser une amende de 15 millions de Francs CFA à la partie civile. Une condamnation pas entièrement exécutée. Ce qui le met de facto sous le coup des textes qui régissent le conseil municipal, dont l’article 100 stipule que « la qualité de conseiller disparaît en cas de condamnation pour crime ou délit. »

À la suite de ses démêlés avec la justice, Guy Marius Okana avait été suspendu par le conseil municipal de ville de Brazzaville, conformément aux textes en vigueur.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-03-25 17:10:40

Le Congo a commémoré la Journée mondiale de l’eau, mais une bonne part du précieux liquide n’arrive plus dans les robinets des consommateurs

Dans une déclaration rendue publique jeudi 21 mars 2024 par le ministre congolais des Hydrocarbures au nom de son collègue de l’Energie et de l’Hydraulique, Bruno Jean Richard Itoua a insisté sur la nécessité de réduire les risques associés à la mise en œuvre de politiques indispensables visant à garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement, ainsi qu’à assurer une gestion durable des ressources en eau. Il a également mis en avant l’importance de gérer de manière résiliente les ressources en eau et les rejets d’eaux usées ou de vidanges de fosses septiques. Mais force est de constater que cette précieuse ressource se raréfie au Congo-Brazzaville. Une bonne part du précieux liquide n’arrive plus dans les robinets des consommateurs depuis plusieurs mois, à cause notamment du mauvais état du réseau de distribution, car une importante quantité de la ressource se perd à travers les nombreuses fuites. Près d’un litre injecté dans le réseau sur cinq disparaît dans la nature avant d’arriver au robinet des consommateurs. Les plus importantes pertes, en volume, sont localisées au niveau de zones urbaines.

Les brazzavillois sont nombreux à vivre au rythme des coupures d’eau, résultat d’un système de distribution vétuste, non entretenu depuis un demi-siècle.

Face à une situation qui s’éternise, les habitants résignés élaborent leurs propres solutions.

Brazzaville, avec ses 1 696 392 d’habitants, met au défi les services publics, notamment dans le secteur de l’eau et de l’assainissement. Malgré l’extension progressive du réseau d’eau potable, dans les quartiers les plus défavorisés, les habitants ont recours à des puits.

« Nos investissements doivent être orientés vers la maîtrise de l’impact climatique avec des solutions résilientes et d’atténuation, afin de garantir la pérennité de nos ressources en eau et de notre environnement pour le bien-être des générations actuelles et futures, en adéquation avec les objectifs de développement durable (ODD), cible 6 », a déclaré le ministre Bruno Jean Richard Itoua.

L’eau est un besoin vital. A chacun d’entre nous de la protéger au mieux, et de ne pas la gaspiller.

Cette année, le thème de la Journée mondiale de l’eau est « L’eau pour la paix ». Les Nations unies soulignent que l’eau peut être à la fois source de paix et de conflit. Lorsqu’elle est rare, polluée ou que certains n’y ont pas accès, des tensions peuvent surgir entre les populations et les pays concernés.

Bien que plus de 37 milliards de personnes dans le monde dépendent des ressources en eau transfrontières, seuls 24 pays ont conclu des accords de coopération pour l’ensemble de leurs ressources en eau partagées.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-03-25 09:08:16

Jumelage : Mossendjo et Maizières-lès-Metz ont décidé d’unir leur destin

Le jumelage entre la ville de Mossendjo dans le département du Niari (sud) et celle de Maizières-Lès-Metz, a été acté officiellement vendredi 22 mars 2024, lors d’une cérémonie dans les locaux du Conseil Municipal de cette commune française située dans le département de la Moselle. Ce rapprochement a été impulsé par Julien Freyburger, maire de la ville de Maizières-lès-Metz (France) et l’honorable François Ndouna, maire de la ville de Mossendjo (Congo-Brazzaville). Les deux communes entendent proclamer qu’elles s’associent pour agir ensemble, pour confronter les problèmes et pour développer entre elles des liens d’amitié de plus en plus étroits.

Grâce à cet acte politique fort, la ville de Maizières-lès-Metz (France) et la ville de Mossendjo (Congo-Brazzaville) viennent de sceller une envie de travailler ensemble, le plus souvent en coopérant dans le domaine de la culture, du tourisme, de l'économie ou de l’éducation.

Il repose sur un double engagement : celui de la collectivité, et celui des habitants. Pour être fructueux, il doit s’ancrer dans la réalité quotidienne des citoyens.

Pour le maire de Mossendjo, c’est un engagement indéfectible, en faveur de la coopération décentralisée, et du renfoncement de la relation d'amitié entre les deux communes.

De son côté, Julien Freyburger estime que ce jumelage classique a pour ambition de développer les liens entre la ville de Mossendjo et la ville de Maizières-Lès-Metz. Il vise entre autres, à intensifier les échanges entre les citoyens, les élus, les structures culturelles et les administrations municipales des deux communes.

Julien Freyburger veut accomapgner la commune de Mossendjo dans plusieurs projets notamment, l'eau, l'énergie (panneaux solaires), l'assainissement de la ville, la santé, le sport...

Mossendjo, avec une population de plus de 12000 habitants,  rejoint la liste des villes ou communes associées avec leurs homologues de France, notamment, Mfilou-Ngamaba avec la Communauté d’agglomération de Lens-Liévin, Brazzaville avec Reims et Pointe- Noire avec le Havre.

L'activité principale de la ville est l'exploitation forestière, activité qui a vu le jour vers le début du XXe siècle et a connu son apogée vers les années 1930 et 1940 lors de la construction du chemin de fer reliant Dolisie à Mbinda (ville frontière avec le Gabon).

François Ndouna est le premier maire de la ville de Mossendjo à réaliser un jumelage avec une ville française. Un acte qui force respect et admiration.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-03-24 10:45:04

Salon du livre africain de Paris : Dibakana Mankessi remporte le Grand prix Afrique 2023, c’est le Congo qui gagne à l’international

Le Docteur en Sociologie Dibakana Mankessi, a remporté le samedi 16 mars 2024 à Paris, en marge du Salon du livre africain de Paris, le Grand Prix Afrique 2023 (des écrivains de langue française), ancien Grand prix littéraire d’Afrique noire. Le 2e lauréat du prix est encore un écrivain congolais, Dieudonné Niangouna pour son ouvrage ‘’La mise en papa’’.

Sur les trois écrivains congolais en lice pour le Grand prix Afrique 2023, deux se sont classés dans le top 2, à savoir, Dibakana Mankessi pour ‘’Le psychanalyste de Brazzaville’’, édité par Les Editions Mouchetées à Pointe-Noire qui a remporté le Grand prix Afrique 2023 et Dieudonné Niangouna a reçu le Prix Afrique d’avant-garde.

Décerné annuellement par l’Association des écrivains de langue française (ADELF) qui célèbre bientôt son centenaire, le Grand Prix Afrique (des écrivains de langue française), ancien Grand prix littéraire d’Afrique noire, a pour but de promouvoir l’œuvre des écrivains qui, à travers le monde, s’expriment en français. Il récompense l’auteur d’une œuvre de fiction en prose (roman, nouvelles, récits) témoignant de la créativité et de la diversité de la littérature africaine.

Parmi les six finalistes du Grand Prix littéraire Afrique 2023, figuraient trois Congolais, Wilfried N’Sonde, Dibakana Mankessi et Dieudonné Niangoua.

Depuis l’institution du prix remporté en 1961 par l’écrivain ivoirien Aké Loba pour son ouvrage ‘’Kokumbo, l’écrivain noir’’ paru chez Flammarion, ils sont dix Congolais à être lauréats. À l’instar donc de Dibakana Mankessi, ce sont Guy Menga, Henri Lopes, Soni Labou Tansi, Jean Pierre Makouta Mboukou, Jean Baptiste Tati-Loutard, Emmanuel Dongala, Sylvain Bemba, Daniel Biyaoula, Alain Mabanckou, Okoundji qui ont raflé le prestigieux prix littéraire du continent.

Né le 26 septembre 1996 à Jacob (actuel Nkayi), Jean-Aimé Dibakana Mouanda dit Dibakana Mankessi, est un essayiste et romancier originaire du Congo-Brazzaville. Il enseigne la sociologie en région parisienne. Il est l'auteur de deux romans, ‘’On m'appelait Ascension Férié’’ et ‘’La brève histoire de ma mère’’, de nouvelles et d'essais. Auteur également d’études publiées dans les revues spécialisées en sciences humaines, Dibakana Mankessi est docteur en sociologie. Il a également écrit des essais sur des figures de l’histoire congolaise : ‘’101 personnalités qui ont marqué les 50 ans du Congo-Brazzaville’’, ‘’les plus hautes responsabilités politiques de la République du Congo’’, ainsi que d’autres essais en sociologie.

Le lauréat 2023 du Grand prix Afrique s’est dit honoré de figurer sur la prestigieuse liste des lauréats de ce prix décerné depuis 1961. « Je suis heureux de vous informer que, depuis ce 16 mars 2024, je suis lauréat du "Grand Prix Afrique 2023" (ex-"Grand prix littéraire d'Afrique noire") pour mon dernier roman "Le psychanalyste de Brazzaville". Je suis honoré de figurer sur la liste prestigieuse des lauréats de ce prix décerné depuis 1961, derrière : Aké Loba, Cheikh Hamidou Kane, Birago Diop, Henri Lopès, Amadou Hampâté Bâ, Aminata Sow Fall, Sony Labou Tansi, Tierno Monénembo, Alain Mabanckou, Léonora Miano, Calixte Beyala, Sami Tchack, Hemley Boum, etc. », a-t-il témoigné sur sa page Linkedin.

Ouvert le vendredi 15 mars 2024 à Paris, le Salon du livre africain de Paris a pris fin le dimanche 17 mars 2024.

La Côte d’Ivoire était à l’honneur de cette édition placée sous le thème ‘’Décloisonner les imaginaires, repenser les futurs’’.

L’autre point fort de cette édition a été l’hommage spécial à Henri Lopes, homme politique, diplomate et écrivain congolais, décédé le 2 novembre 2023 à Suresnes.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-03-24 09:15:32

Jeux africains – Football : Décevant, le Congo tombe face au Sénégal (2-0)

Le Sénégal remporte la petite finale face au Congo vendredi 22 mars 2024 dans le tournoi de football des Jeux Africains. Les Lionceaux se sont imposés sur le score de 2-0 et empochent la médaille de bronze.

Les Diables Rouges U20 manquent le podium. Ils sont tombés sur une équipe plus forte. Le Sénégal a pris le dessus dans le duel pour le bronze.

Après une première mi-temps de parité, les Lionceaux de la Teranga ont pris le match à leur compte. Ils ouvrent le score à la 79e minute puis récidivent dans le temps additionnel.

Le Sénégal remporte ainsi la rencontre et s’offre la médaille de bronze face au Congo.

Les Diables Rouges ne parviennent pas à consoler de leur raté lors de la demi-finale face à l’Ouganda. Ils reviennent bredouilles de leur expédition aux jeux africains à Accra au Ghana.

La finale du tournoi de football des jeux africains oppose le Ghana à l’Ouganda.

Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-03-24 08:07:41

La ville de Nkayi est actuellement envahie par les taxis-moto communément appelés « wewa »

La ville sucrière dans le département de la Bouenza (sud) est actuellement envahie par les taxis-moto, communément appelés « wewa ». Ils sont partout, que ça soit dans les voies impraticables pour les camions ou les voitures, entre les bouchons, voire même dans les heures tardives, ils sont prêts pour rendre service, moyennant 150 FCFA sinon un peu plus selon les itinéraires.

Au début, les taxis-moto étaient boudés par les populations. Beaucoup ne voulaient pas prendre le risque de s’exposer ainsi.

A ce jour, la réalité est toute autre. Il y’a des amoureux des taxis-moto qui même pour une distance de 5 mètres ne peuvent s’en passer.

En mai 2023, il y a eu grogne du côté des chauffeurs des taxis à cause des « wewas » qui détournent leurs clients. Le problème avait trouvé un compromis entre le syndicat des taxis et celui des « wewas ».

Aujourd'hui, quelques autres villes congolaises développent le transport au moyen des « wewas ». Il s'agit de Sibiti dans la Lékoumou et de Dolisie dans le Niari.

Ce corps de métiers apportent du sang neuf dans le monde du transport, une vraie valeur ajoutée. Cette réponse est la bienvenue aux problèmes de transport dans les villes congolaises.

Un business qui soulage plusieurs jeunes congolais étranglés par le chômage.

Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-03-23 08:25:02

Congo-Gabon : Les Diables rouges poursuivent leur préparation en France malgré l’absence de coordination entre les instances ministérielles et fédérales

Jeudi dernier, les Diables rouges du Congo-Brazzaville ont livré une séance d’entraînement sur les installations du stade de Saint-Denis-du-Val, dans l’agglomération orléanaise en France, sous la houlette du sélectionneur intérimaire Isaac Ngata et de son staff, malgré l’absence de coordination entre les instances ministérielles et fédérales. Une lutte d'influence que les joueurs peinent à comprendre.

Après ce match amical face au Gabon se dressent les 2e et 3e journées des éliminatoires Mondial 2026 face au Niger et au Maroc.

Osons croire que, dans cette optique, tous les acteurs joueront leur partition pour que la sélection soit enfin (re)mise dans les bonnes conditions structurelles pour défendre vaillamment le drapeau national.

On rappelle que le Congo a disparu de toutes les tablettes et seuls ses arbitres appelés de ci de là, sur les terrains du continent, renvoient l’image que le football s’y pratique encore.

À propos justement des éliminations congolaises, ce qui choque c’est surtout la manière. Même lors des rencontres livrées à domicile, les équipes congolaises ne payent pas de mine, sans réel « fighting spirit », même quand il s’agit de défendre le drapeau national.

Dire que seuls les supporters y croient vraiment, des supporters hélas désabusés.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-03-23 07:53:24

Gastronomie : Madzou Moukassa, un chef étoilé, un talent reconnu de la gastronomie congolaise

Madzou Moukassa, jeune cuisinier congolais a présenté son trophée de meilleur cuisinier du monde, le 21 mars 2024 à la Maison Russe de Brazzaville. C’était à l’occasion d’une conférence de presse devant les chevaliers du micro et de la plume que le gagnant de cette compétition a dévoilé puis brandi à l’assistance, le ’’Trophée de la Main d’or’’, Ce Trophée remporté récemment à Saint-Pétersbourg dans la Fédération de Russie, lors du championnat mondial a été présenté.

L’art culinaire congolais est une fois de plus mis en pole position dans le domaine culinaire mondial. Le chef Madzou Moukassa, pour la énième fois, a fait honneur à son pays, la République du Congo, ce, en allant arracher la première place au Championnat du monde de la cuisine.

Le seul jeune cuisinier à pouvoir représenté le Congo à cette grand-messe gastronomique est un habitué des tels challenges. Pétri de talents et de créativité dans la cuisine du terroir, le chef Madzou Moukassa promeut exclusivement les mets locaux, à savoir, la cuisine congolaise, sa spécialité, dont il est friand et fou-amoureux. Pour preuve, le met typiquement congolais qu’il a proposé lors de la compétition est naturellement : « le poulet à la muambe », c’est-à-dire, du poulet préparé ou cuit avec la sauce des noix de palmes. Pourtant, un plat prisé des congolais, mais qui a trouvé l’assentiment au-delà nos frontières nationales.

Outre le plat du poulet à la muambe, le chef cuistot Madzou Moukassa a également présenté d’autres plats congolais, tels que : poisson salé aux légumes du jardin d’Eden ; le bouillon sauvage et le poisson d’eau douce à la nage. Donc, c’est son plat de poulet à la muambe, que Madzou Moukassa a gagné le premier prix, parmi les 300 candidats participant à la compétition mondiale.

Grâce à l’appui et au soutien du Fond d’Impulsion de Garantie et d’Accompagnement (FIGA), qui lui a donné un titre de transport pour participer à ladite compétition, la Maison Russe, le Ministère des petites et moyennes entreprises, sans oublier la Fondation Congo Assistance, le chef, champion congolaise, a pu prendre part à cette émulation dans le domaine de la cuisine. A leur égard, il en est très reconnaissant et exprime sa profonde gratitude, du soutien inestimable, multiforme et de leurs encouragements, quant à l’issue heureuse de cette belle aventure, menée ensemble, pour la victoire finale.

Pour pérenniser son art culinaire et passer le témoin à la jeune génération congolaise, le chef cuisinier Madzou Moukassa a créé une école de formation, l’Institut de gastronomie au Congo dénommé : 2M SERVICES. Centre qui compte en son sein plus de 200 apprenants.

Dans ces ambitions futuristes, il émet le rêve d’ouvrir un restaurant gastronomique au Congo, restaurant dans lequel sera valorisée l’agriculture du pays : des mets qui partiront de la ferme à l’assiette. Des plats mets locaux et bio.

A la fin de la conférence de presse, le chef Madzou Moukassa a fait une démonstration en présentant au large public son savoir-faire et son faire-savoir sur quelques nourritures locales : galette de bissap, poulet au caviar, poisson salé aux chenilles, que l’assistance a dégusté puis apprécié la saveur.

Signalons que le chef Madzou Moukassa a inventé un vin de table à base du Bissap. Bouteille vin d’une capacité d’un litre, consommable en mangeant ou bien, à usage quotidien ordinaire.

Valda Saint Val / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-03-23 07:26:11

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